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| Moyen, André | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Moyen, André Jeu 7 Mai 2015 - 14:05 | |
| _ _ _ http://www.cegesoma.be/cms/index_en.php?article=2953&pag0nbr=26&pagofs=0 Exceptional Conference: the Investigation of Julien Lahaut's MurderJoin us on 20 May 2015 to hear the authors of the recently published book Qui a tué Julien Lahaut (Renaissance du Livre). The study is the result of an investigation ordered by the Senate and carried out by researchers from CegeSoma. Emmanuel Gerard, Françoise Muller and Widukind De Ridder will present the results of this captivating inquiry. The Secrets of the Cold War in Belgium On 11 August 1950, the communists present at King Baudouin's oath shouted “Long live the Republic!”. One week later, Julien Lahaut, charismatic leader of the communist party, was assassinated at his own doorstep. This political murder, of paramount importance in the history of Belgium, had never been clarified. Qui a tué Julien Lahaut ? reviews the judicial inquiry carried out at the time of the facts, and explores new approaches to the case. The authors dug through the archives and found a “forgotten” document that led to André Moyen. The latter was an agent whose mission was to create an anti-communist network in Belgium after WWII.The book follows the tracks of Moyen, shedding light on the intellectual authors and members of this network. Its ramifications go as far as extremist groups and outstanding figures of the financial milieu. By replacing the facts in the context of the Cold War, the authors reveal how and why the inquiry got stuck in the midst of errors and omissions, which explains why the murder was not clarified. Practical details - Presentation by the three authors: Emmanuel Gerard, Françoise Muller and Widukind De Ridder. - Bilingual conference. - On Wednesday 20 May at 2:30pm in the conference room of CegeSoma, 27 Square de l'Aviation, 1070 Brussels. - Free entrance, please subscribe before Monday 18 May via 02/556 92 11 or by email: cegesoma@cegesoma.be. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Ven 8 Mai 2015 - 10:15 | |
| https://books.google.be/books?id=izW2w4Hn8usC&pg=PT88&dq=%22andr%C3%A9+Moyen%22&hl=fr&sa=X&ei=XG9MVcHaMemGywOPmoHwBQ&ved=0CCMQ6AEwAQ#v=onepage&q=%22andr%C3%A9%20Moyen%22&f=false Histoire politique des services secrets français: De la Seconde Guerre ...Par Roger FALIGOT,Jean GUISNEL,Rémi KAUFFER http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Martin_(activiste) (...) Après avoir été le conseiller de Henri Dorgères6, le dirigeant du mouvement paysan des « chemises vertes », il est en 1935 l'un des fondateurs de CSAR, organisation nationaliste clandestine plus communément appelée la Cagoule, dirigée par Eugène Deloncle. Celui-ci le charge du 2e Bureau, c'est-à-dire les services de renseignements de l'organisation, et son surnom est alors « le Bib ». Son travail consistait à mener des filatures, répertorier des informations personnelles et établir des fiches sur les adversaires politiques de la Cagoule3. En 1937, tandis qu'une rafle frappe les membres de la Cagoule, il réussit à s'enfuir avec Jean Filliol, et s'exile à San Remo en Italie, accompagné de sa femme et de ses enfants8. Suite à une grâce d'Édouard Daladier, il revient en France pour devenir capitaine médecin à l'hôpital de Bicêtre3. (...) http://www.cf2r.org/fr/notes-historiques/un-obsede-du-renseignement-le-docteur-henri-martin.php NOTE HISTORIQUE N°25 UN « OBSÉDÉ DU RENSEIGNEMENT » : LE DOCTEUR HENRI MARTIN (...) _ _ Le procès de la Cagoule eut lieu en 1948. Eugène Schueller, alors patron du groupe L'Oréal, fut un soutien inconditionnel d'Eugène Deloncle et Marcel Déat, collaborationnistes notoires. Il ne fut cependant pas inquiété à la libération, ayant donné des gages à la résistance, comme au régime de Pétain, ce qui lui permit de mettre Louis Deloncle à l'abri des poursuites de ses adversaires politiques |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Ven 8 Mai 2015 - 11:34 | |
| Un intéressant numéro de "Halt" (en néerlandais), notamment sur Securitas...
https://www.scribd.com/doc/264611372/Halt
_ _ _ _
http://www.servicedulivre.be/sll/fiches_auteurs/m/moyen-andre-capitaine-freddy.html
André (Capitaine Freddy) MOYEN
(...)
De 1965 à 1980 : Directeur de la Sécurité et de la Formation à la société suédoise SECURITAS GROUP 4, à Erps-Kwerps.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 10 Mai 2015 - 17:56 | |
| Pour information ...
http://archives.lesoir.be/guerre-des-fr%C8res_t-19900625-Z02UGD.html?queryand=%22Andr%E9+Moyen%22&firstHit=0&by=10&when=-1&begYear=1989&begMonth=01&begDay=01&endYear=2015&endMonth=05&endDay=09&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=9&all=11&nav=1
On pouvait lire dans le «Soir volé» du 25 juin 1940, sous le titre «Léon Degrelle fusillé après un simulacre de jugement»:
Nous venons de rencontrer un jeune professeur belge, M. André Moyen, lequel, durant la campagne de mai 1940, occupait les fonctions de sous-officier de renseignements au 5e chasseurs ardennais.
Durant le grand mouvement de retraite vers Le Cateau, il y rencontra un officier français du Deuxième- Bureau qui lui annonça avoir fait partie d'un tribunal spécial de campagne qui venait de juger Léon Degrelle, le leader rexiste-, qui fut, après un simulacre de jugement, condamné à mort et exécuté.
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| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Moyen, André Dim 10 Mai 2015 - 18:15 | |
| Etrange, dans ses mémoires, Degrelle ne parle jamais de ce témoignage et pourtant cela aurait bien été dans le genre du personnage de disserter là-dessus. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 6:57 | |
| http://www.lalibre.be/actu/belgique/julien-lahaut-victime-precoce-de-la-guerre-froide-5550ead13570fde9b32db192
Julien Lahaut, victime précoce de la guerre froide
Laporte Christian Publié le mardi 12 mai 2015 à 02h30 - Mis à jour le mardi 12 mai 2015 à 06h34
(...) Enquête historique demandée par le Sénat
Ce mardi matin pourtant, au Sénat, qui avait demandé en 2008 une enquête historique sur les faits de 1950, le Pr Manu Gérard (KULeuven), Françoise Muller (Cegesoma) et de Widukind De Ridder (Cegesoma) présentent le fruit de quatre ans de patientes recherches à partir d’archives jusqu’ici inexplorées, mais aussi d’un réexamen approfondi de diverses sources de première main. (...)
http://www.lalibre.be/actu/belgique/lahaut-un-bien-etrange-reseau-51b8ebc0e4b0de6db9c6c130
(...) En clair, comme pour la recherche sur les biens spoliés aux Juifs pendant la Seconde Guerre et pour celle sur la collaboration des autorités publiques à la Shoah en Belgique, le législateur peut faciliter le travail des chercheurs en leur permettant d’accéder à des archives intéressantes.
Notamment à celles de la Sûreté militaire. C’est que depuis mars, l’équipe n’a pas chômé. Lors d’une rencontre avec quelques journalistes spécialisés, Manu Gérard l’a montré vendredi en donnant des précisions intéressantes sur le "modus operandi" de l’agression mais il a surtout pu mettre la main sur un drôle de rapport daté du 31 août 1950 sur l’"Activité du Réseau pendant le mois d’août 1950". Le "Réseau" ? A l’évidence un groupement de personnes redoutant l’invasion de l’Europe par l’URSS réuni autour de certains responsables de la Brufina et de la Banque de Bruxelles. Et dont un personnage-clé fut André Moyen, agent de renseignement et d’action qui traverse notre Histoire de la Seconde Guerre jusqu’à l’indépendance du Congo. Personnage devenu fantasque aux yeux de confrères spécialisés dans l’info judiciaire dans les dernières années de sa vie, il semblait pourtant très bien informé dans cette note dont il s’avère qu’elle fut transmise à l’ancien ministre de l’Intérieur Albert De Vleeschauwer (rentré récemment dans l’actualité par une biographie de Bert Govaerts) mais aussi transmise à d’autres personnalités comme le chef de la Sûreté militaire de l’époque. Le plus étonnant est que deux semaines à peine après l’attentat de Seraing, André Moyen y évoque "une exécution" de Lahaut par "un groupe apolitique et même antipolitique, patriote et désintéressé qui n’avait cru d’abord entrer en lice qu’après l’invasion soviétique. C’est une sorte de synarchie qui a ses gens jusque dans les enceintes les plus fermées et, pour le cas Lahaut, jusque dans les enquêteurs" . Le texte dont Manu Gérard n’entend à ce stade tirer aucune conclusion est très interpellant. D’autant plus que Moyen aida au même moment De Vleeschauwer craignant un attentat antiléopoldiste à se réfugier en France mais en outre, le 12 septembre 1950, le gouvernement Pholien décida d’écarter les communistes des services publics. Se greffent aussi là-dessus les agissements d’un Bloc anticommuniste belge qui avait l’intention de commettre des attentats contre les leaders du PCB. Un petit monde où se croisent diverses personnalités guidés par une proximité idéologique. Manu Gérard veut coucher ces hypothèses sur papier mais il y a presque une certitude : le président du PCB n’a pas été abattu pour avoir crié "vive la République". Le projet de l’abattre était déjà dans les cartons sinon dans les esprits.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 8:48 | |
| http://www.lameuse.be/1284620/article/2015-05-11/liege-l-assassinat-du-president-du-parti-communiste-julien-lahaut-enfin-elucide%E2%80%A6
Liège: l'assassinat du président du Parti communiste Julien Lahaut enfin élucidé… 65 ans après!
Charles Ledent
Le 18 août 1950, le président du Parti communiste était assassiné sur le seuil de sa maison, à Seraing. 65 ans après ce crime, on connaît enfin le responsable, un certain André Moyen, Ardennais d’origine, décédé à Ciney en 2008.
C’était l’une des énigmes judiciaires les plus mystérieuses du siècle dernier. Aujourd’hui, l’assassinat du leader communiste liégeois, Julien Lahaut, semble enfin trouver son épilogue.
En 2002, l’identité du tireur avait déjà été révélée. Il s’agissait d’un assureur de Hal, François Goossens, membre d’un Bloc Anticommuniste Belge (BACB). Aujourd’hui, avec la publication d’un livre intitulé « Qui a tué Julien Lahaut ? », réalisé par trois historiens, on connaît aussi le nom de l’homme qui était derrière cet assassinat. Il s’agit d’André Moyen, un Ardennais né à Resteigne en 1914, décédé à Ciney en 2008, qui fut résistant pendant la guerre, puis fit toute sa carrière dans le domaine du renseignement. Il était aussi farouchement anticommuniste, financé par la Société Générale et Brufina, avec des accointances à la police judiciaire.
Selon les trois historiens qui signent ce nouvel ouvrage, l’assassinat de Julien Lahaut était un véritable « acte de guerre », assimilé à « l’exécution d’un traître ».
Ces révélations renversent, en tout cas, l’idée selon laquelle Julien Lahaut aurait été tué par des léopoldistes exaltés une semaine après avoir crié « Vive la république ! » à la Chambre au moment où Baudouin prêtait le serment de prince royal. Ce cri n’aura été qu’un prétexte, puisque l’assassinat de Julien Lahaut était déjà évoqué par le BACB dès 1948.
(...)
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| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| | | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 13:10 | |
| De Standaard12 mei 2015 |
| | | Hoho
Nombre de messages : 1024 Date d'inscription : 17/10/2010
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 13:14 | |
| André Moyen commanditaire de Julien Lahaut, cf. journal télévisé RTL TVI à l'instant. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 13:54 | |
| http://www.rtl.be/videos/video/536240.aspx?CategoryID=4758 |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 15:21 | |
| http://www.rtl.be/info/belgique/politique/assassinat-de-julien-lahaut-il-reste-du-travail-estime-le-cegesoma-qui-lance-un-appel-pour-sa-survie-722781.aspx
Assassinat de Julien Lahaut - Il reste du travail, estime le CEGESOMA qui lance un appel pour sa survie
Agence Belga , publié le 12 mai 2015 à 14h07
"La disparition de notre centre serait nuisible à notre démocratie", a lancé mardi le directeur du Centre d'études et de documentation Guerre et Société (Cegesoma), Rudy Van Doorslaer, à l'occasion de la publication des travaux sur l'assassinat de Julien Lahaut. Selon lui, il reste du travail à faire, notamment sur le terrorisme d'extrême-droite qui a sévi en Belgique dans les années 1970-80.
Comme les autres institutions fédérales, le Cegesoma doit subir la cure de régime décidée par le gouvernement, soit des économies de 4% sur les coûts salariaux et de 20% sur les frais de fonctionnement en 2015 et des économies récurrentes jusqu'à la fin de la législature. Vu l'ancienneté de son personnel, si le Gegesoma doit procéder à des licenciements, il pourrait ne pas y survivre. Une pétition a été lancée au mois de décembre pour sauver l'institution.
L'aboutissement des travaux sur Julien Lahaut et la mise au jour de ses assassins montrent l'intérêt de sa mission. Les réseaux anticommunistes clandestins n'ont pas cessé leurs activités en 1950, a fait remarquer M. Van Doorslaer. Par analogie au contexte de chasse aux communistes de l'après guerre, le directeur pointe du doigt les années de plomb en Belgique, notamment les tueurs du Brabant et les affaires qui y ont été reliées. "Le réseau que nous avons découvert n'a pas disparu après l'assassinat de Julien Lahaut. Ces gens-là ne sont pas partis à la pêche en 1952. Il faudrait voir dans ces réseaux quels ont été les éléments de continuité et de discontinuité. Ces réseaux poursuivaient un but idéologique", a-t-il expliqué.
Le directeur du Cegesoma a lancé un appel en direction de la secrétaire d'Etat à la Politique scientifique, Elke Sleurs. Le Cegesoma jouit d'un statut bancal: le centre n'est pas repris dans la liste des institutions scientifiques fédérales et l'y inscrire impliquerait de modifier la loi spéciale.
Il existe un projet de l'intégrer dans les Archives générales du royaume mais M. Van Doorslaer tient à conserver la neutralité et l'autonomie de son institution. "Ce sont pour nous des dimensions très importantes et je veux être sûr qu'elles puissent être garanties", a-t-il souligné. (Belga)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 16:23 | |
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Il est question de André Moyen dans le livre "Gladio" de Jan Willems.
Extrait :
https://www.scribd.com/doc/265071111/Andre-Moyen-dans-Gladio-JW-CHP-3
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 21:11 | |
| André Moyen a parlé de "Catena", une sorte de déviance de "Stay-behind".
Voir notamment :
https://fr.scribd.com/doc/265071111/Andre-Moyen-dans-Gladio-JW-CHP-3
Il est aussi question de "Catena" dans l'intéressant article suivant (casse de Nice)
(...) Ancien parachutiste, ancien de l'O.A.S., il est resté un actif militant d'extrême droite et entretient des relations dans toute l'Europe occidentale. Il a même passé plusieurs mois à Munich, qui demeure un actif foyer de l'activisme néo-nazi. Plus tard, il dira aux policiers avoir agi pour le compte d'une organisation d'entraide aux militants " nationalistes " qu'il appelle la Catena. Nul ne retrouvera la moindre trace de cette organisation, dont il situe le siège à Turin, mais on observera qu'à partir de cette ville rayonne un " centre italien de documentation, d'action et d'études " (CIDAS), qui propage une idéologie fascinante. (...)
http://www.lemonde.fr/acces-restreint/archives/article/1977/05/18/6b6d6999696c71c59269616a669b6b_2873679_1819218.html
Qui veut encore retrouver " Bert "?
LE MONDE | 18.05.1977 à 00h00 • Mis à jour le 18.05.1977 à 00h00 | JAMES SARAZIN.
Lorsque Albert Spaggiari, dit " Bert ", est arrêté le 28 octobre, il y a déjà plus de trois mois que l'enquête sur le " casse " de Nice est ouverte, une enquête pleine d'incohérences, d'insolites maladresses et de curieuses obscurités. Une enquête dont on se demande rétrospectivement si, à des niveaux divers, certains n'avaient pas intérêt à la voir déboucher sur le néant.
Première remarque : dès le début de leurs investigations, les policiers se refusent à travailler sur des renseignements fournis par la gendarmerie, qui devaient pourtant s'avérer essentiels. Au début du mois de juillet, en effet, les gendarmes de la brigade de Saint-Laurent-du-Var ont eu l'attention attirée par une agitation inhabituelle autour d'une villa de Castagniers appartenant à un restaurateur lyonnais. Leur perspicacité aidant, ils en ont même interpellé les cinq occupants momentanés avant de retrouver deux d'entre eux, quelques jours plus tard, à bord d'une voiture, dans le coffre de laquelle ils découvrent plusieurs burins. La police ne fait pas grand cas de cet apport d'informations et préfère agir sur ses propres renseignements. Elle prend connaissance de quelques noms de personnages relativement importants, aux confins du droit commun et de l'activisme politique. Des filatures mobilisent pendant plusieurs semaines des effectifs importants d'inspecteurs. Petit à petit, malgré la rivalité entre services, la police judiciaire commence à reconstituer le réseau. Mais aucun de ceux qu'elle cerne ne commet la moindre maladresse.
Alors que l'enquête s'annonce longue, une intervention intempestive du ministère de l'intérieur va précipiter les choses et faire perdre du même, coup toute chance de remonter jusqu'aux vrais responsables du cambriolage. Affirmant qu'un hebdomadaire va publier le 27 octobre les noms des participants au " casse ", la direction de la police, soucieuse d'éviter à ses services de sombrer dans le ridicule, exige qu'un coup de filet ait lieu avant cette date. La date est fixée au 26 octobre.
Ce matin-là, une rafle spectaculaire est organisée à Marseille, à Nice, à Paris, à Avignon et à Montpellier. Aussi spectaculaire qu'inefficace : aucune des trente personnes interpellées n'a joué un rôle majeur dans l'opération ; pour les autres, l'alerte a été suffisamment chaude, et ils disparaissent.
Un policier blanchi
La précipitation n'explique pas seule ce maigre bilan. À Paris, notamment, où l'on a localisé quinze à vingt personnes ayant occupé un niveau d'exécution important tant dans le " casse " de Nice que dans celui de l'île Saint-Louis, un mois plus tard – car on ne doute pas dans les milieux enquêteurs que les deux opérations aient été conçues par les mêmes cerveaux, – on ne met la main que sur quelques exécutants sans importance. La révélation prématurée du coup de filet par un journaliste n'est également qu'une recherche de justification à son échec. En vérité, les chefs du gang ont fui plusieurs heures avant l'annonce de l'opération de police par les radios. Est-ce un pressentiment qui les en a avertis ?
Au cours d'une perquisition menée chez l'un des inculpés, les enquêteurs découvriront par la suite le nom d'un fonctionnaire de la police judiciaire parisienne. Ses fonctions lui permettent de savoir tout ce que trame la police contre les conjurés des égouts. Il aurait ainsi été en mesure de leur annoncer qu'ils étaient surveillés et que leurs téléphones étaient placés sur tables d'écoute. Au moment crucial, il aurait pu les prévenir de l'imminence du coup de filet. Cependant, une enquête menée par l'inspection générale des services de la préfecture de police innocentera ce fonctionnaire.
L'audition des personnes interpellées le 26 octobre n'apporte guère d'éléments décisifs aux policiers. Pendant longtemps, ils prétendront que le nom d'Albert Spaggiari leur a été donné par deux des cambrioleurs présumés, Alain Bournat et Francis Pellegrin, après un patient interrogatoire. La vérité est plus prosaïque : au matin du 27 octobre, un indicateur niçois de la police, connu comme un important receleur dans le milieu azuréen, vient rapporter aux enquêteurs qu'un individu a pris contact avec lui pour écouler plusieurs lingots d'or. Ce vendeur, qui paraissait pressé, c'est Albert Spaggiari, que l'indicateur connaît bien.
Bournat et Pellegrin ne feront que confirmer le renseignement à des policiers à peine crédules : hormis une condamnation récoltée en Indochine en 1954, et une autre en 1962 pour sa participation à l'O.A.S., le dossier de ce sympathisant convaincu de l'extrême droite ne renferme rien, sinon un document de la C.I.A. dans lequel les agents de la centrale américaine déclarent avoir, en septembre 1976, reçu la visite de Spaggiari, qui s'accusa devant eux d'être le responsable du " casse " de Nice et leur proposa de réitérer sa performance à Paris pour faire sauter le siège du parti communiste.
Spaggiari est donc localisé et appréhendé dans sa maison de Bézaudun, " les Oies sauvages ", où il se livre à l'élevage naturel de poulets. Une arrestation aussi aisée a de quoi étonner : pourquoi celui qui va désormais apparaître comme le cerveau du gang, a-t-il pris le risque de demeurer sur place alors qu'il ne peut ignorer les opérations déclenchées la veille ? Vingt-quatre heures, c'est plus qu'il ne lui en fallait pour disparaître, alors que son nom n'était pas même murmuré. Et l'aéroport de Nice offre bien des destinations lointaines.
Si " Bert " ne s'affole pas, c'est qu'il a ses assurances. Un de ses amis, fonctionnaire de la police niçoise, l'informe jour après jour de l'évolution de l'enquête, et le " cerveau " sait à l'occasion se montrer généreux à son égard. Mais un grain de sable va venir enrayer la belle machine mise au point par l'ancien parachutiste : le P.C. d'où sont lancés les ordres d'arrestations est installé non pas à Nice, mais au siège même du service régional de la police judiciaire, à Marseille. L'informateur niçois, court-circuité par ce dispositif, ne peut avertir Spaggiari à temps.
Pendant ses premiers interrogatoires, le 27 octobre, Albert Spaggiari se réfugie dans un mutisme complet. Mais le lendemain de son arrestation, un nouvel indicateur vient confier aux policiers un renseignement d'importance : la maison de Bézaudun abrite un dépôt d'armes.
Une perquisition permet de confirmer les dires de l'informateur. Car, contrairement à ce que l'on fera croire, ce n'est pas une maigre " collection d'armes anciennes " qui est découverte aux " Oies sauvages ", mais bien un arsenal d'armes de tous calibres – du P38 au pistolet-mitrailleur, – de munitions et d'explosifs. L'ensemble de l'inventaire tient en trois feuillets et demi. Mais ce document va curieusement disparaître du dossier.
Véritable nœud de l'affaire Spaggiari, cet épisode de la découverte des armes va donner lieu à un étrange marchandage. L'annonce des résultats de la perquisition plonge d'abord " Bert " dans l'embarras, d'autant que sa femme, surnommée " Audie ", risque d'être inquiétée à son tour. Puis, il propose une " transaction " : les armes contre le cambriolage. Si l'on " oublie " les premières, il est prêt à reconnaître sa responsabilité dans le second. Mais il demande la caution d'un témoin, et il cite à ce propos le nom d'une importante personnalité du ministère de l'intérieur, collaborateur occasionnel du cabinet de M. Michel Poniatowski, qui, dit-il, est pour des raisons diverses au courant des trafics auxquels il se livre. Une amitié qui a parfois rendu service à Spaggiari, notamment lorsqu'il eut besoin, quelques mois plus tôt, d'un passeport que la préfecture des Alpes-Maritimes lui refusait.
Quelle était la destination des armes ? " Bert " n'aura pas à s'en expliquer, mais le fait qu'il ait accepté de reconnaître un cambriolage de 60 millions de francs au moins, en échange du silence sur le lot d'armes, montre assez l'importance que ce stock avait aux yeux de l'ancien parachutiste. Certains enquêteurs rapprochent la découverte de Bézaudun des affinités idéologiques de Spaggiari.
Ancien parachutiste, ancien de l'O.A.S., il est resté un actif militant d'extrême droite et entretient des relations dans toute l'Europe occidentale. Il a même passé plusieurs mois à Munich, qui demeure un actif foyer de l'activisme néo-nazi. Plus tard, il dira aux policiers avoir agi pour le compte d'une organisation d'entraide aux militants " nationalistes " qu'il appelle la Catena. Nul ne retrouvera la moindre trace de cette organisation, dont il situe le siège à Turin, mais on observera qu'à partir de cette ville rayonne un " centre italien de documentation, d'action et d'études " (CIDAS), qui propage une idéologie fascinante.
Ce CIDAS est notamment en relation, en France, avec un " Groupe de recherches et d'études sur la civilisation européenne ", le GRECE, qui exalte à travers des brochures luxueuses certains aspects de la doctrine nazie. Spaggiari a aussi des amis, nostalgiques de l'Algérie française, qui militent un peu partout dans des mouvements d'extrême droite sur les bords de la Méditerranée, et notamment Ordre nouveau, en Italie, qui a besoin d'armes pour mener à bien ses campagnes terroristes dans la péninsule. Les armes individuelles étaient-elles destinées à l'" Internationale noire " ? La question ne sera pas posée.
Affolement à la P.J.
Devant le tour pris par l'affaire, les policiers niçois en réfèrent à Paris, semant l'affolement au sein de la direction centrale de la police judiciaire. Le directeur adjoint de la P.J., M. Honoré Gévaudan, qui se trouve dans le Midi pour superviser les opérations de police, fait le déplacement de Nice. Au terme d'une longue nuit, on apprend, le 29 octobre, que Spaggiari a reconnu être l'instigateur du cambriolage de la Société générale...
Dès lors, l'enquête suit son cours. Les armes sont oubliées ; on ne parle plus que de quelques escopettes. Pour " Bert ", interrogatoires, reconstitutions et confrontations se succèdent, mais " Audie " n'est pas inquiétée. En février, elle part pour la République Centrafricaine. Le 10 mars, Spaggiari s'enfuit du palais de justice de Nice. Dernière forfanterie pour parfaire son auréole : il envoie aux journaux des cartes postales pour transmettre " le bonjour d'Albert ". Trois semaines après son évasion, son épouse est arrêtée à la descente d'un avion en provenance de N'Djamena. Elle est libérée le 19 avril.
Les policiers déclarent rechercher activement le fuyard, sans trop savoir s'il est au bout du monde ou dans un faubourg de Nice. Mais qui souhaite encore retrouver "Bert"?
JAMES SARAZIN.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 21:22 | |
| http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_julien-lahaut-assassine-par-un-reseau-soutenu-par-l-establishment-belge?id=8979083
Julien Lahaut assassiné par un réseau soutenu par l'establishment belge
BELGIQUE | Mis à jour le mardi 12 mai 2015 à 17h54
Les conclusions de l'enquête réalisée par des historiens sur l'assassinat du président du Parti communiste belge Julien Lahaut, le 18 août 1950, ont été présentées ce mardi au Sénat. Il en ressort que l'attentat a été commandité au sein du réseau anticommuniste d'André Moyen, soutenu par le patronat de grandes entreprises et bénéficiant de soutiens policiers et à la Sûreté de l'Etat.
"Vive la République". Un cri lancé lors de la prestation de serment du roi Baudouin et attribué, à tort, à Julien Lahaut, le président du parti communiste. Une semaine plus tard, le 18 août 1950, il est assassiné devant son domicile à Seraing. Une enquête débute mais elle sera classée sans suite en 1972.
''D'un côté, on était convaincu que les milieux ultraléopoldistes avaient une responsabilité. Et d’un autre côté, on a aussi intégré ce fait parmi d’autres puisqu’en deux ans de temps, il y a eu une série d’attentat contre des dirigeants communistes dans le monde", nous expliquait Louis Van Geyt, président du Parti communiste de Belgique de 1972 à 1995 en 2012.
Alors, qui a fait le coup? Les regards se tournent vers François Goossens, un citoyen de Hal qui se vantait de cet assassinat.
"Tout le monde savait : ‘c'est François, c'est un coup de François !’. Il s’en vantait carrément mais était sûr et certain d’être intouchable", nous a confié un témoin. François Goossens ne sera en effet pas inquiété, malgré sa présence en première ligne, aujourd'hui avérée, dans le groupe qui a perpétré l’assassinat. D'autres noms seront ensuite cités, dont trois membres d'une même famille de Hal : la famille Deville.
De leur côté, des historiens mènent leurs propres recherches sur cet événement sans équivalent dans l’histoire de Belgique. "Mis à part l'assassinat contre le ministre d'Etat André Cools, Julien Lahaut est le seul parlementaire dans l'histoire politique belge depuis 1830 qui a été assassiné. Ce n’est donc pas un incident parmi d’autres, cela reste quelque chose d'exceptionnel", précise Rudi Van Doorslaer, du Centre d'études ‘Guerres et Société contemporaine’ (Ceges).
VIDEO - Julien Lahaut récit sur les accusés
Un assassinat perpétré par un réseau structuré soutenu par l'establishment belge
Fin des années 2000, grâce à des subsides et une souscription publique, les historiens se lancent dans de nouvelles investigations avec l'espoir de lever, enfin, le voile sur cet assassinat, vieux de 65 ans. L’aboutissement de ces nouvelles enquêtes a été présenté ce mardi au Sénat. Comme nous l’expliquait le professeur Emmanuel Gérard, un nom en est ressorti : celui d’André Moyen.
Cet homme était à la tête d’un réseau d’agents anticommunistes, soutenu par la grande finance belge de l’époque (Société Générale) ainsi que des grandes entreprises (Union minière, Brufina…) et bénéficiant de relais dans la police et à la Sûreté de l’Etat.
"La première conclusion de cette enquête est d’abord que cet attentat n’est pas l’acte d’un isolé. C’est l’acte d’une organisation, d’un réseau, celui d’André Moyen. François Goossens était un homme actif dans ce réseau", nous a indiqué l’historien de la KUL, qui a dirigé l’enquête. "Deuxième conclusion, ce réseau n’est pas une affaire de marginaux ou de farfelus mais il est encadré. Les grandes sociétés de Belgique financent le réseau et celui-ci est en correspondance avec des hommes politiques importants", poursuit-il. "Dernière conclusion, il existait une collusion entre le réseau d’André Moyen et la police judiciaire de Liège, Bruxelles et Anvers qui a empêché le juge d’instruction de Liège d’aboutir dans son enquête". André Moyen était un anticommuniste convaincu dès les années 30 et le restera après avoir été résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1972, l’enquête s’est close avec un non-lieu et depuis lors André Moyen a commencé à en parler dans les années 80 dans un ouvrage (co-écrit par Rudi Van Doorselaer). "Il y avait dévoilé tel ou tel détail mais pas l’entièreté de l’affaire".
Celle-ci n’a été éclaircie qu’après une consultation exhaustive des archives "très diverses" que l’enquête a pu être bouclée aujourd’hui pour aboutir à ces conclusions, précisent les enquêteurs.
Ce n'est donc pas l'anti-monarchisme de Julien Lahaut qui était visé lors de son assassinat. Dans un contexte de guerre froide, où le monde était divisé entre le camp des Etats-Unis et de ses alliés d'un côté, face à celui celui des pays communistes et/ou alliés de l'URSS de l'autre, ce sont bien les convictions communistes et le potentiel de mobilisation sociale (démontré durant la guerre) de Julien Lahaut auquel le réseau de Moyen voulaient mettre fin, si l'on en croit l'enquête qui vient.
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| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Moyen, André Mar 12 Mai 2015 - 21:36 | |
| Un parallèle avec la seconde vague des tueries, on profite du terreau créé par les attaques CCC et la vague de braquages de fourgons joints au drame du Heizel pour créer la psychose avec les boucheries de Braine, Overisje et Alost tout en sachant que des élections législatives devaient avoir lieu en octobre 85. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 9:03 | |
| http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150512_00648439
L’assassinat de Julien Lahaut enfin éclairé
Aujourd'hui 07h28 - Philippe LERUTH - L'Avenir Julien Lahaut a été victime d’un réseau anticommuniste, en 1950: on sait (presque) tout de l’assassinat du député communiste. Le président du Parti communiste belge, Julien Lahaut, est tombé sous les balles de militants d’un réseau anticommuniste, le 18 août 1950, sur le pas de sa maison de Seraing. Il n’a pas été abattu par des partisans du roi Léopold III comme on l’a longtemps cru.
Le crime s’inscrivait dans le contexte de guerre froide de l’époque: un document exhumé par les historiens, commissionnés par le Centre d’Études et de Documentation Guerre et Sociétés contemporaines (Cegesoma), prouve. Leur rapport final révèle aussi que le réseau disposait d’appuis puissants.
Des enquêteurs consciencieux
Dans un ouvrage publié il y a 30 ans, Étienne Verhoyen et Rudy Van Doorslaer, l’actuel directeur du Cegesoma, avaient déjà identifié un des tueurs: François Goossens, de Hal, avait attiré l’attention des enquêteurs, dans les semaines suivant l’assassinat, parce qu’il s’était vanté d’y avoir pris part. Rien n’avait été prouvé contre lui.
«Les quatre juges d’instruction en charge du dossier –surtout les deux premiers, René Louppe puis Georges Moreau– et les polices judiciaires de Liège, Bruxelles et Anvers ont mené une enquête consciencieuse. Mais ils n’ont pas disposé de tous les éléments, et se sont heurtés à des obstacles internes», explique l’historien de la KUL Emmanuel G erard, un des historiens.
Les péjistes de la criminelle ignoraient ainsi que leurs collègues «politiques» bruxellois, anversois, et liégeois travaillaient avec un nommé André Moyen, chef d’un service de renseignement issu du réseau Athos, actif durant la Seconde Guerre mondiale.
Le rapport oublié
Ils ne disposaient pas non plus des rapports mensuels adressés par ce même Moyen à divers correspondants. Celui d’août 1950 évoquait «l’exécution de Lahaut ( … ) ce traître ( … ) agent de l’URSS contre laquelle nous sommes en guerre par personne interposée»: l’implication de Moyen (couvert, avant-guerre, par son activité de correspondant local de Vers l’Avenir) était signée.
Ce rapport, les chercheurs l’ont retrouvé dans les archives d’Albert De Vleeschauwer, ministre social-chrétien de l’Intérieur au moment de l’assassinat de Lahaut: «Député quand il l’a reçu, il ne l’a pas communiqué aux autorités judiciaires». André Moyen était aussi en relation avec le baron Paul de Launoit, président de Brufina, et Herman Robiliart, homme fort de l’Union Minière. Et Henri Adam, premier patron de la Sûreté de l’État.
On comprend mieux pourquoi le commissaire anversois Alfred Van der Linden, qui avait progressé dans l’enquête en 1961, a buté sur un mur!
Des commanditaires parmi eux? Rien ne le démontre. Mais des gens qui ont su, après coup, et n’ont rien dit. Parce qu’ils approuvaient?
Emmanuel Gerard, Widukind De Ridder et Françoise Muller «Qui a tué Julien Lahaut?», La Renaissance du livre, 352 p.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 10:18 | |
| Extrait du livre "Qui a tué Julien Lahaut ?", un chapitre consacré à André Moyen ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 11:02 | |
| Page 162 : |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 11:09 | |
| Page 168 : |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| | | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 12:45 | |
| Page 212 : Pour information : |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 13:05 | |
| André Moyen s'était donné beaucoup de mal pour lancer les enquêteurs sur de fausses pistes dans le dossier tbw. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Moyen, André Mer 13 Mai 2015 - 13:18 | |
| Je savais qu'André Moyen avait enseigné au collège Cardinal Mercier de Braine l'Alleud mais j'ignorais qu'il habitait dans la commune (chaussée Reine Astrid, n°25)...
Que disait Jean Deprêtre sur Braine l'Alleud ?
http://www.lesoir.be/434165/article/soirmag/actu-soirmag/2014-02-14/tueurs-du-brabant-jean-depretre-donne-des-noms
(...) Je vais plus loin: les auteurs sont sans doute des gens de Braine-l’Alleud. Prenez une carte de Belgique et pointez tous les lieux des faits et les déplacements des auteurs. Tout converge vers Braine-l’Alleud. Je suis aussi persuadé que le chauffeur de la bande, pilote très rapide, connaissait parfaitement la région et ses petites routes. À l’époque, il n’y avait pas de GPS! (...)
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