Nivelles, 17 septembre 1983

Le couple avait semble-t-il déjà fait le plein à cet endroit. Ils allaient aussi régulièrement à Paris pour affaires.

"semble-t-il" donc pas de certitude.
je suppose que les devoirs d'enquetes ont été faits mais que personne sur forum ne peut en dire le resultat .



après la fusilade près du diable amoureux la saab a pris un etroit chemin connu seulement des habitues et qui permis au fuyards de rejoindre, de l'autre cote de la commune, la chaussée d'alsenberg.

source : le livre "les tueurs" gilbert dupont, paul ponsaers

est-ce oui ou non le chemin ernest laurent ?

kiki mendez a écrit:

jusqu'à 20 heures puisque les attentats avaient lieu vers 19h30

Exact kiki. Un hasard sans aucun doute.

floflo97 a écrit:

est-ce oui ou non le chemin ernest laurent ?

Je l'ignore. il existe cette photo :

floflo97 a écrit:

est-ce oui ou non le chemin ernest laurent ?

pas du tout, c'est "rue la rue" ou "rue la vau" pour y arriver du diable amoureux il faut trés bien connaitre le coin, moi meme a chaque fois que j'ai voulu passer par la pour éviter la circulation je me suis perdu ou j'ai tourné en rond pendant longtemps.

Dimitri a écrit:

floflo97 a écrit:

est-ce oui ou non le chemin ernest laurent ?

pas du tout, c'est "rue la rue" ou "rue la vau" pour y arriver du diable amoureux il faut trés bien connaitre le coin, moi meme a chaque fois que j'ai voulu passer par la pour éviter la circulation je me suis perdu ou j'ai tourné en rond pendant longtemps.

rue la rue est l'endroit ou ils ont abandonné la voiture.

moi je demandais qu'elle chemin ils avaient pris juste après la fusiade pres du diable amoureux

quelqu'un sait-il si le combi de gendarmerie avait la sirenne et/ou les feux bleu en arrivant au colruyt?

merci

floflo97 a écrit:

quelqu'un sait-il si le combi de gendarmerie avait la sirenne et/ou les feux bleu en arrivant au colruyt?

merci

Il faudrait connaitre les procédures d'intervention à l'époque.

Ils ont abandonnés la mercedes près du diable amoureux et de là ils sont partis par un petit chemin avec la saab, qui passe près du terrain de football, ils sont passés par le centre et abandonnés la saab à la chaussée d'Alsemberg, près de la rue la rue, et de là, mystére ???
2 solutions soit un autre véhicule soit à pieds ?

Autre mystère ou ..... ???
Le bout de papier avec "Sart"retrouvé, je ne sais plus où, mais pas loin de là ou fut retrouvée la saab il y a le hameau de Sart Moulin et des caches possibles là bas !

deach a écrit:

Ils ont abandonnés la mercedes près du diable amoureux et de là ils sont partis par un petit chemin avec la saab, qui passe près du terrain de football, ils sont passés par le centre et abandonnés la saab à la chaussée d'Alsemberg, près de la rue la rue, et de là, mystére ???
2 solutions soit un autre véhicule soit à pieds ?

Autre mystère ou ..... ???
Le bout de papier avec "Sart"retrouvé, je ne sais plus où, mais pas loin de là ou fut retrouvée la saab il y a le hameau de Sart Moulin et des caches possibles là bas !

Selon vous, un simple repérage aurait permis de retrouver ce chemin facilement, ou fallait-il bien connaître le coin pour ne pas se tromper de route dans ce cas? Réfléchissez bien avant de répondre. Fallait-il être du coin?

Je me suis souvent posé la question et à mon avis il fallait connaître le coin car ayant habité la région et ayant emprunté ce chemin étant gosse il fallait le connaître et savoir ou il menait et de plus il n'est pas très visible depuis la route et j'ai toujours dis et penser qu'ils étaient de la région et je ne change pas d'avis !

Angelou : abattu de plusieurs balles dans la tête. Idem pour Van Camp et Vanden Eynde. Quelqu'un qui veut que la victime meure sait qu'il doit viser la tête. Or, ici celui qui est chargé d'achever le gendarme Lacroix ne le fait et lui tire une balle au niveau de l'épaulette. Travail d'amateur. Un maillon faible dans la bande?

michel a écrit:

Angelou : abattu de plusieurs balles dans la tête. Idem pour Van Camp et Vanden Eynde. Quelqu'un qui veut que la victime meure sait qu'il doit viser la tête. Or, ici celui qui est chargé d'achever le gendarme Lacroix ne le fait et lui tire une balle au niveau de l'épaulette. Travail d'amateur. Un maillon faible dans la bande?

Je m'étais déjà posé la question, et je vois deux réponses possibles: un membre de la bande qui répugne à une exécution de sang-froid mais qui n'ose pas faire autrement devant ses comparses ou tout simplement l'obscurité qui l'a empêché de bien voir où il tirait ?

A mon avis, "ils" ont dû tirer une drôle de tête quand ils ont appris que l'un des gendarmes n'était pas mort. Et celui qui devait l'exécuter a peut-être dû rendre des comptes à ses complices.

J'ai quand même le sentiment que beaucoup de choses ont du se faire dans la précipitation et que l'affrontement avec les deux gendarmes n'était pas prévu.

Henry a écrit:

J'ai quand même le sentiment que beaucoup de choses ont du se faire dans la précipitation et que l'affrontement avec les deux gendarmes n'était pas prévu.

Entièrement de cet avis, mais au vu de leur armement, ils avaient quand même l'intention d'en découdre si un obstacle se présentait.

michel a écrit:

A mon avis, "ils" ont dû tirer une drôle de tête quand ils ont appris que l'un des gendarmes n'était pas mort. Et celui qui devait l'exécuter a peut-être dû rendre des comptes à ses complices.

J'ai (encore une fois) ma petite hypothèse à propos de cet évènement: le gendarme Morue est achevé par un des truands et son collègue fait le mort.

Un des bandits s'approche pour lui donner le "coup de grâce", mais en apparence la balle glisse sur une épaulette, bizarre non ?

Plusieurs possibilités se présentent:

Il faisait trop sombre et il était malaisé de bien viser même à bout portant, mais il faut se souvenir de la phrase concernant la ou les UZI; si l'arme était visible le gendarme l'était probablement aussi, donc l'idée ne semble pas être la bonne.

La main du tireur tremblait, mais même dans ce cas, à bout portant il faut faire un effort pour rater sa cible.

Et enfin ce qui pour moi semble plus plausible, le tireur n'a pas voulu tuer le gendarme, mais n'a pas osé reculer devant ses complices et a tiré à côté du gendarme en simulant une exécution.

Ensuite, bien entendu, les journaux ont parlé du survivant et celui qui avait peut-être dit "ça va, je l'ai achevé" est devenu suspect aux yeux de ses complices, donc il fallait lui demander des comptes ou le supprimer tout simplement, car le plus petit signe de faiblesse n'était pas tolérable.

Il suffit donc de voir qui a été la victime suivantes dans cette série, et c'est...Jacques Van Camp, tué le 2 octobre 1983, moins de deux semaines après les évènements de Nivelles.
C'est aussi une véritable exécution, sans aucune autre victime, alors qu'il y avait d'autres gens sur place (contrairement à Angelou et Vanden Eynde) et en cela elle est atypique, sauf pour le Colruyt de Halle.

Alors, une piste à suivre ?

Votre hypothèse, Kranz, est plausible et même séduisante et cela nous ramène, à des vols domestiques.
Mais c'est quand même surprenant de tuer autant de monde pour quelques Kg de café car cela aurait pu faire quatre morts, ce qui est énorme pour si peu.

Je rappelle que d'après les "aveux" des borains ils voulaient "faire un coffre", non pas en le découpant sur place, mais en le transportant dans un camion militaire. Le chalumeau n'était prévu que pour le volet d'entrée.
Ce n'est que sur place qu'ils ont réalisé que ce transport était au-dessus de leurs possibilités et ils se sont rabattus sur les marchandises (pour restaurateur, parce qu'en dehors de l'horeca je ne vois pas à qui ça pouvait être utile).

L'autre hypothèse est évidemment un simulacre de cambriolage pour éliminer le couple Fourez-Dewitt, mais pour l'étayer il faudrait une chronologie rigoureuse des faits ce que nous n'avons malheureusement pas.

Les Borains et d'autres ont laissé sous-entendre que Van Camp était impliqué dans les tueries.

.

Cela n'a pas l'air malin de voler du café mais ouvrir un magasin, près de la frontière, où l'on ne vend que ça et de la bière, ce n'est pas malin non plus. Maintenant, il faut se dire quelque chose. Les types malins, ils sont banquiers, marchands d'armes ou politiciens. Vittorio trouvait super génial de vendre du café belge près de la frontière. Alors, on pique du café. Mais quand on amène avec soi des "types dangereux", cela peut tourner très mal, surtout quand les buts divergent.

K a écrit:

l'huile vegetale semble être aussi utilisée pour mélanger avec l'essence pour des moteurs deux temps pour les races( gokart etc)

Pour les moteurs deux temps c'était de l'huile minérale, mais on y ajoutait parfois de l'huile de ricin, pas d'huile de cuisine.

michel a écrit:

On notera que selon les aveux des membres de la filière boraine l'homme chargé de faire le guet était Michel Baudet. Etait-ce lui que ARCQ a vu?
Mais Baudet ne parlera plus : il est mort il y a quelques années.

Il est mort de quoi? Crise cardiaque?

michel a écrit:

Angelou : abattu de plusieurs balles dans la tête. Idem pour Van Camp et Vanden Eynde. Quelqu'un qui veut que la victime meure sait qu'il doit viser la tête. Or, ici celui qui est chargé d'achever le gendarme Lacroix ne le fait et lui tire une balle au niveau de l'épaulette. Travail d'amateur. Un maillon faible dans la bande?

L'epaulette n'est pas loin de la tête. Ne bougeons plus s'il vous plait

a h a écrit:

michel a écrit:

Angelou : abattu de plusieurs balles dans la tête. Idem pour Van Camp et Vanden Eynde. Quelqu'un qui veut que la victime meure sait qu'il doit viser la tête. Or, ici celui qui est chargé d'achever le gendarme Lacroix ne le fait et lui tire une balle au niveau de l'épaulette. Travail d'amateur. Un maillon faible dans la bande?

L'epaulette n'est pas loin de la tête. Ne bougeons plus s'il vous plait

Et si tu tourne ta tête vers la gauche, ton epaulette droite n'est pas loin de l'arrière de ton oreille droite. pan pan derrière l'oreille. Raté, bouhou bouhou, on fera mieux la prochaine fois. C'est plus pratique dans une auberge ou près d'un taxi que sur un parking de Colruyt