Cherid, Jean-Pierre

Un site intéressant :

http://johndinges.com/Condor/

Note : Mario Spandre était l'avocat et ami de Benoît de Bonvoisin

https://sites.google.com/site/lumumbaproject/enquetes-officielles/rapport-de-la-commission/temoins/mario-spandre

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Pour en revenir à Gaetano Orlando, qui a très bien connu Stefano Delle Chiaie…

http://antonella.beccaria.org/2010/05/06/gaetano-orlando-il-suo-viaggio-in-belgio-il-traffico-darmi-e-il-pranzo-di-lavoro-alla-sede-della-nato/

(…)

En ce qui concerne le voyage en Belgique, il précise qu'il a probablement eu lieu en juin 1974, alors qu'il se trouvait en Suisse, à Lugano, dans un appartement situé Via dei Tigli. Il y était depuis une vingtaine de jours lorsqu'il a été alerté par un magistrat suisse qu'il avait été localisé. Le même magistrat lui avait donné une adresse bruxelloise vers laquelle il pourrait se tourner pour trouver un abri. Il n'avait pas l'intention de nommer le magistrat qui, entre autres choses, le connaissait depuis un certain temps avant son inaction.

L'adresse bruxelloise correspondait à l'avocat Mario Spandre, défini comme l'un des plus grands terminaux de trafic d'armes au monde, avec un bureau situé avenue de Broqueville 92 [...]. Cet avocat lui a procuré une maison et l’a adressé au bout de vingt jours environ à un avocat du tribunal de Madrid, le juge Antonio José Hernandez Navarro [...]. Mario Spandre a déclaré avoir très bien parlé de lui et proposé de jouer le rôle d'intermédiaire dans le trafic d'armes [qui allait] de l'avion de combat au char en passant par la mitrailleuse.

Il refusa la proposition, rappelant que l'un des principaux destinataires des armes était l'Afrique du Sud ; le lendemain, ou le jour suivant, il était invité à un déjeuner au siège de l'OTAN à Bruxelles. Il se souvenait précisément de la circonstance, car il avait été amené à penser qu'on voulait affirmer qu'il n'y avait aucun danger dans le trafic d'armes dans lequel on lui avait proposé d'agir en tant qu'intermédiaire, car ils étaient sous la protection de l'OTAN.

Au déjeuner à l'OTAN, qui a eu lieu avec des responsables américains, Spandre était également présent. Les officiers étaient 4 ou 5 et avaient certainement été employés en Italie parce qu'ils parlaient très bien la langue. Sans vouloir entrer dans les détails pour le moment, Orlando a déclaré que le "déjeuner d'affaires" avait pour objet l'exécution d'un coup d'État en Italie, qui devait avoir lieu en 1974 avec le soutien actif des Américains. Le coup d'État comprenait l'exécution d'attaques sans victimes.

(…)

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Sur le magistrat espagnol Antonio José Hernandez Navarro :

https://es.wikipedia.org/wiki/Antonio_Jos%C3%A9_Hern%C3%A1ndez_Navarro

Il a fait partie de la "division bleue" (División Azul)  

https://fr.wikipedia.org/wiki/Division_Bleue_(Seconde_Guerre_mondiale)

Antonio José Hernandez Navarro a-t-il pu connaître Léon Degrelle à cette occasion ?

Gaetano Orlando a-t-il parlé de Mario Spandre à Stefano Delle Chiaie ?

Quelle était la position de Mario Spandre, de Benoît de Bonvoisin, de Paul Vanden Boeynants vis-à-vis de Léon Degrelle ?

HERVE a écrit:

Quelle était la position de Mario Spandre, de Benoît de Bonvoisin, de Paul Vanden Boeynants vis-à-vis de Léon Degrelle ?

Degrelle voulait "régner" sur la Belgique et raison pour laquelle il a tout misé sur le régime nazi
Ultime rencontre de Degrelle avec Hitler, le 25 août 1944.
Après quoi il s'est enfuit parce qu'il sera condamné à mort par contumace par le Conseil de guerre de Bruxelles, le 29 décembre 1944.
Forcément, être à la tête de la "SS Wallonie" ca ne plaide pas en sa faveur  


Le bombardier bimoteur Heinkel 111 dans lequel se trouve Degrelle se vautre lamentablement sur la plage espagnole et il se retrouve à l'Hopital

VDB en profite pour prendre sa place et le confine en espagne puisqu'il ne veut pas partager le pouvoir.
Probablement la raison pour laquelle toutes les tentatives d'exfiltration ont échouées, sans exception.
Il y en aurait eut 3, dont 2 qui sont "belge".

Si VDB dit "il ne revient pas", les autres dirons la même chose. (lui ou un autre, pour eux, c'est la même choses,lol)

Voir là ; https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle#La_guerre_et_la_collaboration

Le passage suivant laisse entendre que Mario Spandre connaissait Aginter Presse :

République Démocratique du Congo. Les générations condamnées.
De Jean I.N. KANYARWUNGA





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Les dessous de la Françafrique
De Pesnot Patrick

Vu que Aginter Press a été fondée à Lisbonne en septembre 1966, "Kérilis" a dû être une de ses premières opérations.

Il y a sans doute eu plusieurs contacts entre Aginter Press et les fidèles de Tshombé... que l'on retrouvera lors du projet de coup d'Etat de 1973 et sans doute également dans les années 1980...

C'est intéressant parce que les activistes italiens réfugiés en Espagne vont être proches de Aginter Press. Stefano Delle Chiaie avait une carte de Aginter Press.

On peut se poser des questions sur la Société Générale de Belgique (UMHK) et sur André Moyen... Ils devaient au minimum être au courant.

Sans oublier que Jean Militis était un ami de André Moyen ainsi que de Robert Close...


Histoire politique des services secrets français: De la Seconde Guerre ...
De Roger FALIGOT, Jean GUISNEL, Rémi KAUFFER

La fabrique des barbouzes: Histoire des réseaux Foccart en Afrique
De Jean-Pierre BAT

(traductions)

http://piazzafontana.tripod.com/piazzafontana.htm


(...)  Selon le rapport de la SDCI, les correspondants de l'agence commencent à fonctionner au nom du PIDE et du ministère de la défense portugaise à la fin de 1965, soit plusieurs mois avant la fondation officielle d'Aginter.

Sur la nature exacte de ces premières actions, le rapport fournit peu d'éléments; précise seulement qu'Aginter «a envoyé ses officiers opérationnels (sept anciens officiers français, dont six "volant" et un stationnaire au Portugal) dans les pays voisins en Afrique portugaise ». Leurs objectifs, poursuit le rapport, "comprenaient la liquidation des dirigeants des mouvements de libération, l'infiltration, la mise en place d'informateurs et provocateurs et l’utilisation de faux mouvements de libération ".

Ce n'est pas tout. Lisbonne était au début des années soixante l’un des principaux centres de tri des mercenaires pour l'Afrique. Une aubaine pour Aginter, qui devient bientôt un des principaux intermédiaires pour le recrutement de soldats de fortune. Une entreprise qui enrichira Guérin Sérac et ses amis.

À la fin de 1966, l’agence a réussi à obtenir son premier contrat important: le plan Kerillis qui, mis au point par des milieux financiers belges avec la complicité des services secrets portugais et la bénédiction des Français, devra ramener au pouvoir dans l'ancien Congo belge Moïse Tshombe.

(...)

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https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1995/05/08/quel-misterioso-francese-dietro-le-stragi-italiane.html


(...)  Ancien agent de l’Oas, Guerin Serac s’est installé à Lisbonne au début des années 60, où, sous la protection du régime fasciste d’Antonio Oliveira de Salazar, il a fondé Aginter press, officiellement une agence de presse, en réalité une agence de renseignement du fascisme international, spécialisée dans les "pratiques de guerre non orthodoxes". Ces circonstances et le rôle de Aginter press étaient connus. On ignorait toutefois que les contacts avec les personnalités de droite italiennes remontent à des temps anciens (Guido Giannettini a révélé à Salvini qu'il avait rencontré Guerin Serac en 1964 à Lisbonne) et que le fondateur de Aginter press n'était pas qu'un idéologue pour ses camarades italiens, mais il avait un rôle opérationnel. Un rôle de chef militaire. Paolo Pecoriello, qui a quitté "Avanguardia nazionale", a révélé au juge milanais qu'il avait participé à un cours sur l'utilisation des explosifs organisé à Rome en 1966 et dirigé par un certain Jean, personnage envoyé par l'organisation de Guérin Serac. Aginter press a donc formé les fascistes italiens dans les années précédant immédiatement le début de la stratégie des massacres.   (...)  Entre Aginter press et les fascistes italiens, une relation stable a été établie, d’échanges, de faveurs, de complicité.  (...)  Mais le destin devait maintenir l’ancien agent de l’Oas et les camarades italiens à égalité. Ils se sont retrouvés en Espagne: lui, Guérin Serac, exilé, les italiens, fugitifs. Et quels fugitifs: Vincenzo Vinciguerra, Gian Carlo Rognoni, Marco Pozzan, Stefano Delle Chiaie. Toutes ces personnes (à l'exception de Vinciguerra, reconnu coupable du massacre de Peteano) inculpés (et acquittés) du massacre du 12 décembre. Dans cet environnement, Guerin Serac était le leader reconnu, à tel point qu'il pouvait se permettre de réprimander Delle Chiaie pour un simple retard à un rendez-vous. Nous sommes en 1975, puis plus rien. Après le salazarisme, le franquisme a également pris fin. Guerin Serac, avec ses mystères, a déménagé en Amérique latine. (...)

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Le 27 janvier 1969, Florimond Damman a organisé le 12ème "dîner Charlemagne" dans les salons de l'hôtel Metropole à Bruxelles. Guérin-Serac prit place à la table G aux côtés notamment du prince et de la princesse de Mérode et de Emile Lecerf.

Il serait intéressant d'en savoir plus sur les milieux financiers belges qui ont financé l'opération Kerilis (la première opération importante de Aginter press) peu de temps auparavant.

L'occasion aussi de rappeler ce qui suit :

https://www.vilaweb.cat/noticies/cherid-franco-gal-joc-de-miralls/

(...) Pendant de nombreuses années, l'élite des terroristes était constituée des mercenaires français italiens et argentins se déplaçant autour de Jean-Pierre Cherid et de Stefano Delle Chiaie, deux personnalités de l'Internationale noire ayant agi en Amérique latine, au Portugal, en Espagne, en France et en Italie, principalement. Comme le livre le révèle, le grand moteur de l'Internationale noire était Yves Guérin-Sérac, une personnalité importante dans le contexte du terrorisme fasciste européen de l'époque, qui internationalisait le phénomène et incluait la sale guerre espagnole dans un contexte politique et historique qui dépasse les frontières de l'Etat.

Yves Guérin-Sérac, ou Yves Guillou, était le maître de Jean-Pierre Cherid dans l'art de la guerre, explique le livre. Il est une figure clé du terrorisme fasciste européen des années soixante et soixante-dix. Il était capitaine de Cherid dans le bataillon de parachutistes de la guerre d'Algérie, où le jeune Jean-Pierre était politisé. Lui et son frère aîné, André-Noel, faisaient partie de l'escadron Delta d'Alger, des groupes célèbres pour avoir mené les actions les plus sanglantes contre le Front de libération nationale (FLN) (...)

Une récente source d'informations ...

https://www.foiaresearch.net/organization/aginter-press

Aginter Press

By admin on Mon, 02/04/2019 - 19:31





https://www.foiaresearch.net/document/aginter-press-documents

(...)

Un site analogue au sujet de "Avanguardia Nazionale' (créé par Stefano Delle Chiaie) :

https://www.foiaresearch.net/organization/avanguardia-nazionale

Extrait :

Giannettini was also working with the CIA and BND. Italian magistrate Guido Salvini, in charge of the investigations concerning the 1969 Piazza Fontana bombing, explained to the Italian senators that:

"In these investigations data has emerged which confirmed the links between Aginter Press, Ordine Nuovo and Avanguardia Nazionale... It has emerged that Guido Giannettini (one of the neo-fascists responsible for the bombing) had contacts with Guérin-Sérac in Portugal ever since 1964. It has emerged that instructors of Aginter Press... came to Rome between 1967 and 1968 and instructed the militant members of Avanguardia Nazionale in the use of explosives."

Un livre très récent :





Guerras no ortodoxas: La ‘estrategia de la tensión’ y las redes del ...
De Eduardo González Calleja
(2018)

(traduction)


(...)   Après avoir eu des conversations avec le général Juan Domingo Perón lors de son exil à Madrid au début des années 70 pour parler de la transmission d'un activisme néo-fasciste violent aux mouvements nationaux-révolutionnaires latino-américains, puis de nouveau en janvier et en juin 1973 pour infiltrer des militants de droite au sein des syndicats péronistes radicaux, Delle Chiaie a proposé à Borghese de créer un nouveau réseau international néofasciste, comprenant un présidium formé par Otto Skorzeny, Léon Degrelle, Leo Negrelli (ancien attaché de presse de la RSI et rédacteur de la lettre d'information Voce dell'Occidente) et Radu Ghenea (ancien assistant du leader fasciste roumain Corneliu Zelea Codreanu), qui s'est réuni à Madrid à la fin de 1973.

La couverture légale a été offerte par la société d'exportation / importation ENIESA, située au restaurant L'Appuntamento. dans la rue Marqués de Leganés n ° 6 - à côté de Gran Vía - et l'agence de voyages La Trasalpina. Après l'assassinat de l'amiral Carrero Blanco, le service spécial d'information et de sécurité (SEIS), lié à la DGS, a maintenu le contact avec la CIA, l'Aginter Presse et le réseau mercenaire Paladin, lié à la Ligue mondiale anti-communiste. Comme on l'a dit, en Espagne, Delle Chaie s'était lié d'amitié avec d'anciens combattants nazis tels que Degrelle ou Skorzeny et avait également noué des relations cordiales avec des représentants qualifiés du bunker franco-tardif naissant, tels que José Antonio Girón de Velasco et Mariano Sánchez-Covisa, dirigeant du parti Guerrilleros de Cristo Rey (GCR), groupe violent au caractère ultra-catholique, anti-libéral et anticommuniste créé autour de 1968. "Il entretint également des relations cordiales avec Angel Ricote Sumalla, l'un des délégués espagnols de l'Aginter Presse et président du premier conseil d'administration du cercle espagnol des Amis de l'Europe (CEDADE), entité néonazie créée à Barcelone en mars 1967. Ils se sont rencontrés chez lui à la fin de l'année. (...)

Les mentions des frères Cherid dans le même livre

Guerras no ortodoxas: La ‘estrategia de la tensión’ y las redes del ...
De Eduardo González Calleja
(2018)

(traduction)

(...)  Trujillo), Jean Guillou, Jean-Denis Raingeart de la Blétière, Jean Brune (journaliste pied-noir et rédacteur en chef du bulletin de l'organisation), Henry de Rouxel, alias Brécourt (théoricien du néo-fascisme et du corporatisme), Pierre-Jean- Maxime Surgeon, Jean-Marie Laurent, alias Joél (journaliste prétendument manipulé par les services secrets français et organisateur d'attaques contre les ambassades et des intérêts algériens), Jacques Depret, alias Debreton (recruteur d'instructeurs français pour l'Angola par le mouvement néo-fasciste Occident,), Alain Gauthier, alias Walter (qui à Madrid a contacté des attachés militaires du Nicaragua et du Guatemala), Jean-Emmanuel-Eugéne Justin, Hugues-Stéphane Hélie, Alain-René Moreau, Guy-Auguste-Louis Mathieu et Gérard-Paul Cheney, alias Techniquelw. Des éléments américains liés à la Ligue mondiale anti-communiste (WACL) ont également participé aux activités de l'agence, comme Jay S. Salby, alias Sablosky ou Castor, ancien béret vert nord-américain impliqué dans l’invasion de la baie des Cochons, qui assurait la liaison avec d’autres groupes anticommunistes en Amérique latine, ayant eu l’expérience des opérations secrètes de la CIA dans les États centroamericains. Salby commettra plusieurs attentats en Algérie en 1975 et 1976, après quoi il fut arrêté avec André-Noël Cherid et condamné à mort par un tribunal de Médéa le 2 mars 1976, bien qu'il ait été gracié en 1987. Le sort des activistes de l’OAS s’est sensiblement amélioré après l’amnistie de 1968 et les crises du Katanga et du Biafra à la fin de (...)

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(...)  Le 4 mai, le gouverneur civil de Navarre a réservé vingt chambres dans l'auberge d'Irache au nom de Ramón Merino, membre important de l'Union nationale espagnole, une association politique créée l'année précédente par des dirigeants carlistes tels qu'Oriol et Araluce, afin de renforcer la légitimité de la monarchie de Juan Carlos. Le même jour, un groupe important d'étrangers (portugais, italiens, argentins et cubains), fortement armés, est arrivé à l'établissement. L'opération a en effet réuni la crème du néo-fascisme "international" basé en Espagne. L'entourage de Sixto - une cinquantaine de personnes - s'est nourri de Guerrilleros de Cristo Rey et de mercenaires étrangers déguisés en "requetés" (note : une faction militaire des carlistes), recrutés et rémunérés par le SECED. Agusto Cauchi, Stefano delle Chiaie, Giuseppe Calzona, Pier Luigi Concutelli et Jean-Pierre Cherid ont agi en tant qu'escortes du prétendant Sixto Enrique de Borbón d'Irache au lieu du pèlerinage carliste. Ceux-ci et dix autres ultra-droitistes espagnols, italiens et français - à l'instar du pied noir Jean-Pierre Cherid, impliqué plus tard dans des actions du bataillon basque espagnol (BVE) et des groupes antiterroristes de libération (GAL) jusqu'à sa mort accidentelle en 1984 - et Argentins - tels que les ex-policiers Emilio Berra Alemán et Rodolfo Eduardo Almirón Sena, alias el Pibe, lié au Triple A, arrivé le 22 juillet 1975 à Madrid comme escorte de José López Rega, entre 1981 et 1984, au service de Manuel Fraga et, à partir de cette date, il devint instructeur des escortes du président Felipe González - sont hébergés depuis le mardi 4 mai aux frais du gouvernement civil de Navarre dans le foyer d’Irache, où ils ont exposé de nombreuses armes à feu et objets contondants, et ont été visités par des membres du service d’information de la Garde civile (SIGC) accompagnée de Mariano Sánchez-Covisa. La nuit du 7 au soir, ils ont été conduits au sommet en jeep et munis d'armes par la Garde civile 172 (note : voir ci-dessous). Ils y campèrent sous la protection de la Benemérita. Le matin du 9, un autre groupe monta dans les jeeps jusqu'au sommet pour rencontrer d'autres hommes campés depuis deux jours, alignés devant la grotte et expulsés des campeurs. . Trois lignes de quelque soixante-dix hommes armés rassemblés près de la grotte accompagnées de Sixto et de son principal soutien, José Arturo Márquez  (...)

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(...)  En mai 1986, le journal El País a relancé les accusations portées contre les réfugiés italiens pour leur participation à la "guerre sale" menée par la BVE, l'AAA et le GAL contre l'ETA. Le nom de Stefano delle Chiaie a réapparu dans l'affaire ouverte pour l'assassinat du leader d'Anude Santiago Brouard le 20 novembre 1984. Le Bureau de l'Information Générale a informé le tribunal qu'il traitait l'affaire qui faisait l'objet d'une enquête par les néofascistes Delle Chiaie Alexandra Crocco - épouse d'Elio Massagrande -, Carlo Cicuttini, Cauchi, Concutelli, Calzona, Graziani, Meli, Papa et l'ancien membre de l'OAS Jean-Pierre Cherid, chef de l'un des plus importants commandements du GAL. Cherid a régulièrement collaboré avec la police espagnole, selon sa famille, qui, après sa mort, est venue chercher réparation auprès du ministère de l'Intérieur espagnol.  (...)

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Pour mieux comprendre, voir

https://www.youtube.com/watch?v=dUOIG2R5yzw

Les événements de Montejurra ont eu lieu le 9 mai 1976, au début de la transition espagnole, lors des événements politiques qui accompagnaient traditionnellement le pèlerinage annuel que les carlistes menaient depuis 1939 sur la montagne de Montejurra en Navarre, à la mémoire du requetés tués dans la guerre civile. Au cours du pèlerinage, le soi-disant bunker franquiste, qui contrôlait toujours les sources de l'État et les secteurs d'extrême droite du carlisme, se groupait autour de Sixto de Borbón Parma, frère du prétendant carliste Carlos Hugo, et le confrontait, préparant une violente opération contre le parti carliste et les partisans de Carlos Hugo pour promouvoir "l'intronisation" de Sixto en tant que leader du carlisme. Dans cette opération, connue sous le nom d'Opération Reconquista, à laquelle ont également participé des mercenaires néo-fascistes italiens et argentins, des groupes armés de partisans de Sixto de Borbón ont ouvert le feu de façon préméditée, sans provocation, contre les participants au pèlerinage.

https://www.lesoir.be/art/la-princesse-irene-sous-la-menace-du-glaive-attentat-de_t-19901206-Z03DER.html

(...)

L'attentat (jamais élucidé) commis en 1976, en Espagne, contre la princesse néerlandaise Irène et son mari de l'époque, le prince Carlos Hugo de Bourbon-Parme, a-t-il été l'oeuvre de membres italiens du Gladio? Les néo-fascistes italiens Stefano Delle Chiaie et Carlo Ciccutini auraient fait partie du commando qui n'a raté sa cible que de justesse. C'est ce qui ressort des documents de l'enquête officielle consacrée au Gladio en Espagne.

La princesse Irène (qui abandonna ses droits au trône néerlandais en 1964) et son mari participaient, le 9 mai 1976, à la traditionnelle manifestation du mouvement carliste - lequel réclamait le trône espagnol pour la maison de Bourbon-Parme - à la montagne de Montejurra, dans le nord de l'Espagne. Subitement, des inconnus ouvrirent le feu avec des armes automatiques sur les quelques milliers de manifestants. Bilan: deux morts et des dizaines de blessés. Le couple princier dut son salut au fait qu'il ne se trouvait pas en tête du cortège.

(...) Des photos prises par des reporters de presse présents lors de la fusillade établirent clairement que plusieurs néo-fascistes italiens, parmi lesquels Delle Chiaie et Cicuttini, faisaient partie du commando. Cicuttini a été condamné à perpétuité pour complicité dans un triple meurtre commis à Peteano, tout près d'un dépôt d'armes du Gladio. Son procès (italien) a été à la base des révélations sur le Gladio. Les tentatives du juge d'instruction Felice Casson d'établir si les explosifs utilisés lors de l'attentat provenaient de ce dépôt d'armes établirent ainsi la première trace concrète du Gladio.

(...) Selon des documents des services secrets italiens, les terroristes italiens d'extrême droite auraient fait partie du GAL, une organisation responsable de nombre d'attentats contre des membres (présumés) de l'ETA en Espagne et en France.

(...) Les activités espagnoles des néo-fascistes italiens ne se sont pas limitées à l'attentat contre la princesse Irène et son mari. Au mois de mars 1987, Cicuttini fit aussi partie du commando qui abattit cinq avocats communistes célèbres, espérant ainsi provoquer une révolte communiste et empêcher ainsi les premières élections démocratiques en Espagne. Ciccutini a d'ailleurs avoué avoir commis des attentats anti-ETA pour le compte des services secrets espagnols.

Son camarade d'armes, Delle Chiaie, était parmi les collaborateurs de Klaus Barbie en Bolivie. Delle Chiaie est considéré comme l'un des membres du commando qui commit l'attentat de Bologne (80 morts). (...)

En 1963, une cellule de l'OAS était à Mandeville en Louisiane... et avait des liens avec des membres de la DIA (Defense Intelligence Agency)...

Note : il y avait à l'époque plus qu'une analogie entre l'OAS qui refusait l'indépendance algérienne et les anciens colons de l'ex-Congo belge... Ce sont des institutions belges soutenant Tshombé qui ont financé l'opération Kérilis, le premier gros contrat de Aginter Presse.

Matrix for Assassination: The Jfk Conspiracy
De Richard Gilbride





La DIA a été créée sous Lyman Lemnitzer (celui de l'opération "Northwoods") que l'on retrouvera au transfert du siège de l'Otan de la France jusqu'en Belgique (alors que Paul Vanden Boeynants était premier ministre). Lyman Lemnitzer devint un proche de Léopold III. Il fut aussi membre du American Security Council, le lobby du complexe militaro-industriel...

Sur les frères Cherid, voir

https://books.google.be/books?id=tqObDwAAQBAJ&pg=PA63&dq=%22Jean-Pierre+Cherid%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwidm9GN29ziAhXJLlAKHXTsCesQ6AEINDAC#v=onepage&q=%22Jean-Pierre%20Cherid%22&f=false

Extrait :





(Jay Salby avait travaillé pour la CIA)

Un personnage intéressant et ancien de l'OAS qui a été lié au plan Kérilis :

Jean-René Souètre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sou%C3%A8tre

A-t-il eu lui aussi des contacts avec la DIA ? Qu'en est-il des indices le reliant à l'assassinat de J-F Kennedy ?





https://www.youtube.com/watch?v=WvW_P2vZ-ck





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http://paras.forumsactifs.net/t13070p15-grand-combattant-jean-souetre

(…)

Il parvint néanmoins assez facilement à s’évader et n’eut pas grand mal non plus à filer en Algérie rejoindre l’OAS qui, entre temps, avait vu le jour.

Il combattit à Oran où il se lia avec un autre capitaine déserteur, Yves Guillou (Guérin Sérac), avec qui, après l’indépendance de l’Algérie, le départ vers l’Espagne puis le Portugal, il créera une structure contre révolutionnaire qui aura pout but, s’appuyant sur des mercenaires d’extrême droite, de lutter contre le communisme partout dans le monde.

(…)

Aginter Press, la structure montée avec son confrère Guillou, devenu « Ralf Guérin Sérac », fut semble t-il  très active mais, obnubilés par le secret, les deux hommes ont agi avec tant de précaution que peu de chose a filtré.

On sait, grâce à la justice italienne, que leur organisation a amplement participé à la « stratégie de la tension » qui, dans les années 1960 et 1970, a consisté à commettre des attentats en Europe en les faisant passer pour des actions d’extrême gauche.

Affaiblir les communistes, renforcer dans l’opinion la crainte des « rouges » et ainsi favoriser l’émergence de pouvoirs réactionnaires et autoritaires, tel en était le but.

On sait aussi que la structure de Souètre a armé des commandos de mercenaires parties combattre en Afrique avec le soutien des services secrets occidentaux.

Les deux anciens capitaines sont en relation avec les espagnols et les portugais, ont des contacts suivis avec l’extrême droite belge et italienne, recrutent des agents troubles et des anciens des services secrets français comme américains.

Leur nébuleuse de mercenaires va aider la police de Franco à neutraliser les basques indépendantistes, collaborer avec les services politiques de Salazar, participer à des attentats en Italie et même poser des bombes en Algérie.

Pendant que Souètre s’occupe de l’action, Guérin Sérac, qui a combattu avec les américains durant la guerre de Corée et a appartenu aux services secrets de l’armée, se voue au renseignement et ne délaisse pas les informations venues des Etats Unis.

Elément troublant, la façon dont, en 1969, ont opéré les auteurs d’un attentat à Milan, dit de la « piazza Fontana » sur lequel plane, selon la justice italienne, la patte de la structure montée par Souètre et Guillou.

L’idée était de fomenter une action meurtrière en la mettant sur le dos de l’extrême gauche grâce à la manipulation habile d’un « pigeon », « un anarcho-communiste » qui, pris au piège, allait apparaître comme le coupable.

(…)

Par l’intermédiaire de la PIDE, Tschombé et son conseiller, le professeur Clemens, se sont assuré les services d’ Aginter Presse, c’est l’occasion pour l’OACI, nouvellement crée, de battre le rassemblement des militants d’extrême droite et des anciens OAS pour défendre la présence occidentale en Afrique.

Guérin Sérac se charge de recruter une armée de mercenaires qui, le moment venu, avec les gendarmes katangais fidèles à Tschombé et l’armée blanche du colon belge Jean Schramme, doit renverser le gouvernement de Mobutu.

« J’ai été recruté pour cette opération à Bruxelles, où je vivais, par le capitaine Souètre que j’avais connu à l’époque de l’OAS, explique Jacques Depret, ancien des services spéciaux français, passé à l’OAS durant la guerre d’Algérie.

(…)

Bod Denard reprendra à son service, à quelques exceptions près, l’équipe de mercenaires recrutée par le capitaine Souètre.

L’aventure katangaise d’Aginter s’était limitée à un vol de reconnaissance du capitaine Souetre et des mercenaires Léon Liber et Roger Braco au dessus d’Elisabethville, et à quelques missions confidentielles effectuées pour le compte de Pierre Joly, représentant à l’étranger du colonel Jean Schramme.

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https://books.google.fr/books?id=YsW3gisVMwkC&hl=fr&source=gbs_book_other_versions_r&cad=4

Les Soldats perdus. Des anciens de l'OAS racontent
Vincent Quivy
Le Seuil - 262 pages

https://books.google.be/books?id=tqObDwAAQBAJ&pg=PA59&lpg=PA59&dq=Cherid,+%22aginter+press%22&source=bl&ots=tUEbEvwJNw&sig=ACfU3U3uwvCh9YIelNOTUGI6AQ0yG427Cg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj2-6uvsOHiAhUqUBUIHf3yCdkQ6AEwAXoECAgQAQ#v=onepage&q=Cherid%2C%20%22aginter%20press%22&f=false

Revue Sang froid 1: Justice Investigation Polar
De Stéphane DAMIAN-TISSOT





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Charles Cogan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Cogan

https://www.belfercenter.org/publication/memoriam-chuck-cogan-longtime-international-security-program-associate

Entre 1984 et 1989, il a été chef de poste de la CIA à Paris ; il était au Congo juste après l'indépendance ; on le retrouvera en Afghanistan...

Voir

https://mitpress.mit.edu/books/dealing-dictators





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https://www.tandfonline.com/action/doSearch?AllField=cogan&SeriesKey=fjss20

notamment

‘Stay-Behind’ in France: Much ado about nothing ?

Charles Cogan

Pages 937-954 | Published online: 16 Nov 2007

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https://www.jstor.org/stable/40209308?seq=1#page_scan_tab_contents

Partners in Time: The CIA and Afghanistan since 1979

Charles G. Cogan

World Policy Journal

Vol. 10, No. 2 (Summer, 1993), pp. 73-82

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Joseph Ortiz

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ortiz_(activiste)

J.R. Souètre, capitaine dans les Commandos Parachutistes de l'Air pendant la guerre d'Algérie. Unité crée par François Coulet, fidèle de De Gaulle, fervent supporter de Bigeard.

Daniel Dekaise a parlé d'une "petite tapette marocaine".

Selon

https://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Cherid

Jean-Pierre Cherid était d'ascendance marocaine...

https://www.revolvy.com/page/Jean%252DPierre-Cherid?cr=1

https://www.diariovasco.com/20090326/politica/masia-caso-pertur-20090326.html

La masía del caso 'Pertur'

Neofascistas italianos declaran en Roma ante el juez Andreu que secuestraban a etarras y los torturaban en una casa de campo de Barcelona

Jueves, 26 marzo 2009, 03:00

(traduction)

La ferme de l'affaire 'Pertur'

Les néo-fascistes italiens déclarent à Rome, devant le juge Andreu, qu'ils ont enlevé des membres de l'ETA et les ont torturés dans une maison de campagne à Barcelone

(…)

Izzo était l'un des deux interrogés hier et a confirmé ses déclarations précédentes sur la présence d'un groupe terroriste italien en Espagne et sur Concutelli. Il est revenu affirmer qu'il ne connaissait pas l'identité du membre de l'ETA prétendument kidnappé. En outre, toujours par ouï-dire, il a parlé d'une ferme dans la banlieue de Barcelone, appelée "The factory", dans laquelle le groupe italien a torturé ses otages, comme détaillé. Izzo a donné le nom de Jean Pierre Cherid, ancien membre du groupe français OAS puis du GAL, comme l’un des leaders du groupe. Il a expliqué à la commission qu'il avait des relations avec le bataillon basque espagnol, dont il a rencontré plusieurs membres.

Izzo a également signalé que les groupes italiens anti-ETA des années 1970 étaient composés de deux groupes. D'une part, le groupe «Madrid», composé de trois appartements et d'une pizzeria appelée «Appuntamento». La deuxième était la «Barcelone», qui comptait parmi ses membres des néo-fascistes français et portugais, un appartement situé dans le quartier chinois de Barcelone et une ferme à la périphérie qui transférait les personnes enlevées et y étaient soumis à des interrogatoires. avec des tortures.

(…)

Un témoignage intéressant :

https://4agosto1974.wordpress.com/2014/05/04/gaetano-orlando-dichiarazioni-02-08-1993/

Gaetano Orlando (qui lorsqu'il était en fuite avait trouvé refuge chez Mario Spandre, avocat et ami de Benöît de Bonvoisin) mentionne des rencontres, en Espagne, entre Stefano Delle Chiaie et des personnalités italiennes. Il est aussi question d'une réunion entre Gaetano Orlando, Yves Guerin-Serac (accompagné d'une dame), Stefano Delle Chiaie, Federico Umberto D'Amato du "Bureau des affaires réservées" du ministère italien de l'Intérieur et une trentaine de personnes, chiliennes, françaises, argentines et italiennes…

Note : les déclarations de Gaetano Orlando sont considérées comme crédibles et fiables mais pas recoupées par d'autres.

On peut voir Federico Umberto D'Amato à la fin de

https://www.youtube.com/watch?v=gdHhnBhpb6c

Un livre vient de sortir en Italie :

“Pinelli, l'innocente che cadde giù” ("Pinelli, l'innocent tombé") de Paolo Brogi , éditeur Castelvecchi

https://www.agi.it/blog-italia/luciano-galassi/morte_pinelli_libro_inchiesta-5625754/post/2019-06-09/

http://espresso.repubblica.it/attualita/2019/06/13/news/pinelli-piazza-fontana-servizi-1.335964

Il est question de Silvano Russomanno, bras-droit de Federico Umberto D'Amato, qui était à Milan avec une douzaine d'agents du "bureau des affaires réservées" pour l'interrogatoire fatal du cheminot Giuseppe Pinelli après l'attentat de Piazza Fontana. Il s'agissait de manoeuvres pour accuser les anarchistes et protéger les terroristes d'extrême-droite.

Sur les liens entre Stefano Delle Chiaie et Federico Umberto D'Amato :

http://www.archivio900.it/it/documenti/doc.aspx?id=520

3. L'eversione di destra e le coperture istituzionali

07. Il rapporit tra Stefano Delle Chiaie e Federico Umberto D’Amato

(La relation entre Stefano Delle Chiaie et Federico Umberto D’Amato)

Documento aggiornato al 30/11/2005

(…)

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La Repubblica delle stragi impunite
De Ferdinando Imposimato





La confirmation des liens entre la CIA, la franc-maçonnerie et le Vatican provenait également d'un fichier secret saisi à Licio Gelli en Uruguay, au nom de Federico Umberto D'Amato, portant la mention "top secret des informations confidentielles recueillies sur le Dr D'Amato concernant [. ..] collaboration, qui remonte à plus de vingt ans, avec les environnements Pro Deo Vaticano-OSS-CIA". Par ailleurs, dans les archives Gelli, nous parlons des services d’information dirigés par Morlion, un père dominicain, "chef du réseau OSS" et fondateur de Pro Deo. Le document disait:

Initialement, les services US-OSS étaient couverts par l’organisation CIP, les centres d’information Pro Deo. Ils ont collaboré avec Morlion, qui aspirait à un régime franquiste, Mme Brady Anna, Obolonsky, Smider, Sleser ». La même année, les bases d'une collaboration entre le Bureau des affaires confidentielles et Mgr Ferrero ont été jetées et le Dr Croce s'est occupé du secteur Pro Deo. Les bureaux de ces services étaient situés via del Tritone, 122, puis via Pola, 12; la gestion et l'examen des informations ont été faits de concert entre Mgr Ferrero et le Dr D'Amato ..

Note : Mgr Ferrero était l'adjoint du père Félix Morlion (considéré actuellement comme ayant été un agent de la CIA).

http://escadronsmort.centerblog.net/

(…)

Fin avril, à l’issue d’une querelle entre «bataillonnaires», Cherid est arrêté à Madrid pour avoir plastiquer l’agence de voyages Transalpino (base du BVE) et le domicile du directeur, Andrea Meville, coupable d’avoir rompu avec ses compagnons compromettants. Cherid fait valoir qu’il détient des documents embarrassants pour la police espagnole et obtient sa libération. Ces documents, en partie censurés par les ayant-droits, seront diffusés dans la presse espagnole, après la mort de Cherid, en 1984.

(…)

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L'article sur les frères Cherid, tiré du premier numéro de "Sang-froid" (2016) est sur

https://www.scribd.com/document/416660984/Les-Freres-Cherid-Aginter-Presse

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https://www.infolibre.es/noticias/politica/2019/04/14/un_sicario_galo_las_ordenes_policia_billy_nino_93962_1012.html
 
Álvaro Sánchez Castrillo
 
ascastrillo@infolibre.es   @Alvarosancas
 
Publicada el 14/04/2019 a las 06:00 Actualizada el 13/04/2019 a las 13:21

(…)



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Jean-Pierre Cherid a travaillé pour Antonio González Pacheco  (« Billy el Niño »)
 
https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/06/27/billy-el-nino-tortionnaire-franquiste-pourrait-enfin-perdre-ses-privileges_5321822_4497186.html
 
« Billy el Niño », tortionnaire franquiste, pourrait (enfin) perdre ses privilèges

Le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez veut retirer sa médaille du Mérite à Antonio Gonzalez Pacheco, un agent franquiste particulièrement sadique, égratignant ainsi l’un des symboles de l’impunité accordée aux piliers de la dictature.
 
 Par Sandrine Morel  Publié le 27 juin 2018 à 08h45 - Mis à jour le 27 juin 2018 à 08h45
 
(…)
 
https://www.liberation.fr/planete/2018/07/11/espagne-billy-el-nino-l-ex-flic-tortionnaire-poursuivi-par-la-memoire_1665539
 
Espagne : «Billy el Niño», l'ex-flic tortionnaire poursuivi par la mémoire
 
Par  François Musseau, correspondant à Madrid   —  11 juillet 2018 à 11:15
 
Ancien membre de la police franquiste, Antonio González Pacheco, 72 ans, est accusé d'avoir torturé 13 personnes entre 1971 et 1975. Passé à gauche, le gouvernement espagnol souhaite ponctionner sa retraite.
 
(…)

Voir également

https://trialinternational.org/fr/latest-post/antonio-gonzalez-pacheco/

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https://www.publico.es/politica/adios-criminal-fascista-delle-chiaie-vida-servicio-muerte-espana-italia-latinoamerica.html

(traduction)

Adieu à un criminel fasciste: Delle Chiaie, une vie au service de la mort entre l'Espagne, l'Italie et l'Amérique latine

(...)  C'était un néo-fasciste italien. Un criminel au service des dictatures latino-américaines des années 70, comme celui de Pinochet au Chili ou de Videla en Argentine; de la police franquiste de Conesa ou "Billy the Kid"; des services secrets de Carrero Blanco; et, avant tout, un terroriste italien lié aux massacres et aux attaques dont a été victime le pays transpalpin entre la fin des années 60 et le milieu des années 70. Mais le sourire du militant anti-franquiste est amer. "Un autre qui se rend dans l’autre monde sans rendre de comptes et sans expliquer tout ce qu’il sait", dit un autre à "Publico". Et c’est que Delle Chiaie était avant tout un fasciste désireux de tout faire dans sa guerre contre le communisme. Un soldat au service du fascisme, qui, à quelques reprises, a agi au service des services européens, latino-américains et secrets et sous la protection de la CIA.  (...)

En fait, comme l'écrit l'historien Eduardo González Calleja, Delle Chiaie a rencontré Carrero Blanco entre la fin de 1972 et le début de 1973, afin d'organiser une audience avec Franco lui-même, qui autorisait les Italiens à développer des travaux politiques dans le pays. Le 12 septembre 1973, un jour après le coup d'État de Pinochet au Chili, Delle Chiaie a rencontré à nouveau le vice-président du gouvernement espagnol. Ils seraient accompagnés de Borghèse, accusé en Italie d'avoir planifié un coup d'État qui a été annulé à la dernière minute en décembre 1970.   (...)

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https://www.publico.es/politica/tribunales-amparan-ley-amnistia-no.html

(...)

Le cas de Xabier Agirre Unamuno, peintre naturel de cette commune, gravement blessé par balle à Paris le 23 avril 1981, est inclus dans la plainte de Bergara. Cette attaque, dont il a réussi à survivre, a été revendiquée par le bataillon basque espagnol. Selon le rapport préparé par le gouvernement basque sur les "victimes du terrorisme pratiqué par des groupes incontrôlés, d'extrême droite et du GAL", la tentative d'assassinat a été attribuée au mercenaire Jean Pierre Charid. Toutefois, il n'existe aucun dossier faisant état d'une condamnation pour cette attaque.

(...)
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https://nabarralde.eus/terrorismo-ultraderechista-al-servicio-de-las-cloacas-policiales/

(traduction)

Le terrorisme de droite au service des égouts de la police

Moïse Perez - 16/07/2019

FASCISME ET FORCES DE SÉCURITÉ

Jean Pierre Cherid, mercenaire, ancien terroriste de l'Organisation de l'Armée Secrète en Algérie, agent de la sale guerre contre l'ETA et raider d'extrême droite en France, relie les égouts de la police espagnole au tissu social fantôme de la CIA pour combattre le communisme et la violence fasciste italienne. Un personnage singulier du monde souterrain de l'État espagnol à la fin de la dictature franquiste et des premières années de la reprise démocratique que sa veuve Teresa Rilo et sa journaliste d'investigation Ana María Pascual décrivent dans " Cherid, un sicario en las cloacas del Estado " (Garaje Ediciones, 2019).

(...)

Toute cette architecture de complicité dans la partie la plus sombre et la plus trouble de l'État espagnol est décrite dans le livre Cherid, un sicario en la cloacas del Estado (Garaje Ediciones, 2019).   Ecrite à quatre mains entre la veuve de l'ancienne militante d'extrême droite Teresa Rilo et la journaliste d'investigation de l'Interviú Ana María Pascual, désormais disparu, la biographie de la guérilla de l'OEA illustre une période noire de la démocratie espagnole.   Une trajectoire vitale qui commence, précisément, par le récit de sa mort.

(...)

Les Cherid, cependant, n'ont pas pu échapper aux problèmes juridiques causés par le cambriolage en France, où un gendarme est mort. Ils ont été internés pendant trois mois dans une maison de correction, mais le régime fasciste espagnol a ignoré la demande d'extradition des autorités françaises. Ils se sont ainsi libérés de leurs accusations antérieures et ont pu poursuivre leur activité criminelle : peu après leur sortie de prison, ils ont cambriolé une bijouterie à Alicante.

Installé dans le quartier populaire de Las Calinas, André Noel, le frère du futur tueur à gages GAL, a fondé un établissement commercial sur la plage après avoir épousé une Miss d'Alicante. Jean-Pierre, cependant, est parti pour la capitale espagnole après être tombé amoureux. Plus tard, il quittera cette femme pour commencer à faire sa vie avec Rilo. André-Noël, qui avouera des décennies plus tard avoir participé à la sale guerre contre l'ETA, a été arrêté en Algérie au cours de sa deuxième étape comme mercenaire. En tant que prisonnier en raison de son ancien lien avec l'OAS, il a reçu le soutien du "Front national" fasciste, alors dirigé par le négationniste Jean-Marine Le Pen.

L'ombre de la CIA

A Madrid, Cherid contactera Yves Guillou, chef du commandement terroriste auquel il appartenait. Connu sous le nom d'Yves Guerin-Serac dans les milieux d'extrême droite, il a fondé l'agence de presse Aginter Press au Portugal. Il s'agissait d'une société écran qui couvrait le travail d'espionnage de la police politique du dictateur portugais Antonio Oliveira Salazar. Il a également été utilisé par le réseau Gladio, un réseau dirigé par la CIA visant à stopper la propagation du communisme dans toute l'Europe pendant la guerre froide qui a opposé les États-Unis et l'Union soviétique. Ce réseau clandestin a servi de soutien financier à plusieurs attentats en Italie au cours des années qui ont précédé. La relation entre Guerin-Serac et ces actes terroristes a été reconnue par les juges transalpins.

(...)

La connexion entre ce réseau, présent sur le territoire espagnol, et le renseignement nord-américain s'est faite par l'intermédiaire du Service d'information du Haut état-major et du Service d'information navale de la marine franquiste, antécédents des services secrets espagnols qui ont suivi. Bien qu'il ne fasse pas partie de l'OTAN, l'amiral Luis Carrero Blanco a établi cette alliance avec la structure fantôme des États-Unis. Le directeur du cadre était le capitaine Juan Manuel Rivera Urruti. Ce serait la fin de Cherid. Mais avant cela, le mercenaire a combattu au Biafra à la solde de l'Etat français qu'il détestait tant après la décolonisation de l'Algérie.

Pour cacher son embauche par les égouts de la police, il travaillait dans une entreprise située à Pampelune. Jean Rogue, ancien officier militaire et membre de l'OAS, et Jay Simon Salby, collaborateur de la CIA, ont également travaillé au cabinet. Son amitié avec Guerin-Serac a amené Cherid dans le cercle de confiance de Chiaie, dont le point de rencontre était la pizzeria El Appuntamento. "Le but de l'entreprise n'était pas de remplir la caisse enregistreuse, mais de blanchir l'argent provenant du trafic d'armes ou de toute activité illicite des hommes de Delle Chiaie, alors leader incontesté de l'Internationale noire ", décrit la veuve de l'ancien terroriste de l'OAS.

Entre les collations de pizza, Cherid a partagé une nappe au restaurant italien avec Delle Chiaie, Guerin-Serac, Sanchez-Covisa, plusieurs avocats de Fuerza Nueva, le tortionnaire Antonio Gonzalez Pacheco "Billy the Kid", et le commissaire Roberto Conesa. Ce dernier haut commandement de la police a une histoire pleine de taches : il a été conseiller du dictateur anticommuniste Leónidas Trujillo, tortionnaire de la Brigade politico-sociale, présumé instigateur des attaques du groupe terroriste Movimiento por la Autodeterminación e Independencia del archipiélago Canario, de l'attaque sur la Sala Scala à Barcelone et de l'assassinat du leader indépendantiste des îles Canaries, Antonio Cubillo.

L'histoire de la veuve de Cherid montre aussi l'aide de Rodolfo Eduardo Almirón, lié à l'organisation violente d'extrême droite d'Argentine Triple A. Il a été, à son tour, chef de la sécurité d'Alianza Popular et garde du corps pendant les années 70 de l'ancien ministre franquiste et père spirituel du droit espagnol Manuel Fraga. Ce mercenaire, avec Delle Chiaie et Cherid, était présent aux événements de Montejurra de 1976, où les deux branches du carlisme s'affrontèrent. Ce jour-là, deux personnes sont mortes. Les ombres planent toujours sur un événement violent avec trop d'énigmes à découvrir.

Complicité policière

Un autre des attentats les plus terribles perpétrés par l'extrême droite pendant la transition espagnole a été le massacre d'Atocha, au cours duquel cinq personnes d'un bureau du travail à Madrid ont trouvé la mort. Bien qu'il n'ait été ni condamné ni jugé pour ce crime multiple, le quatrième tireur identifié était Carlo Cicuttini, selon l'ouvrage cité. Cicuttini, du cercle des mercenaires fascistes de Delle Chiae, fut arrêté cinq mois avant les élections espagnoles de 1982, ce qui allait élever les socialistes à la Moncloa. Son arrestation résulte de la trahison d'anciens camarades d'extrême droite et d'un ordre d'extradition ultérieur.

L'ultra-italien était en colère contre la façon dont la police espagnole l'a menotté et a décidé de collaborer avec les autorités espagnoles. Il a avoué avoir travaillé pour la Direction générale espagnole de la sécurité lors d'attaques contre des membres de l'ETA et dans le suivi de personnes à gauche. Pour mener à bien ces opérations, l'État a payé le logement des mercenaires extrémistes. Les alertes ont explosé, mais lorsqu'il a été révélé que l'arme utilisée pour tuer le magistrat Vittorino Occorsio, qui enquêtait sur les complots néofascistes transalpins, avait été fournie par la police espagnole à l'organisation terroriste Ordine Nuovo.

L'un des commissaires qui faisaient partie des égouts de la police contre l'ETA était Roberto Conesa, qui faisait partie du cercle d'amis de Cherid.

(...)

"Ils sont revenus aux petites heures du matin, alors qu'il était déjà évident que le coup d'État avait échoué. Je ne sais pas dans quelle mesure Jean-Pierre et ses collègues se sont impliqués dans les actes graves contre la démocratie ", dit-il. Rilo a pu décrire le reste des actes illégaux, avec une histoire contextualisée par la journaliste Ana María Pascual. C'est l'histoire de comment vivre avec un terroriste d'extrême droite recruté par l'État espagnol dans le but de tuer l'ETA alors qu'il faisait partie d'un réseau de la CIA pour combattre clandestinement le communisme. La biographie d'un tueur à gages qui, selon le livre, aurait été éliminé alors qu'il était inconfortable pour les structures policières des années 1980, avec le PSOE de Felipe González à la tête du gouvernement espagnol.

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Cela donne envie de se procurer le livre

https://elgarajeediciones.com/producto/cherid-un-sicario-en-las-cloacas-del-estado-ana-maria-pascual-teresa-rilo/

Description

Jean Pierre Cherid (1940-1984). Attaquant en France, membre de l'OAS (Organisation de l'Armée Secrète, groupe de putschistes militaires français) en Algérie, travaillant contre le Front de Libération Nationale (FLN) ; mercenaire au Biafra ; protégé par le régime Franco avec Carrero Blanco ; ami proche d'Antonio González Pacheco (Billy the Kid), tortionnaire connu de la Brigade Politique Sociale de la dictature et des premières années de la Monarchie ; grand militant du GAL avec Felipe González au gouvernement... Avec une carte SIGC (Civil Guard Intelligence Service), remise à un de ses "noms de guerre" avec le grade de premier adjudant.

Cherid a épousé Teresa Rilo en Espagne, dont les souvenirs, entrecoupés d'amertume, sont réunis dans ces pages avec l'enquête exhaustive menée par la célèbre journaliste Ana María Pascual.

Un livre qui met à nu les subtilités du travail régulier des égouts de l'Etat et le drame d'une femme qui a vécu avec l'homme en qui un jour elle croyait.

"Une femme blessée, agonisante et invisible, presque inexistante. Je me voyais comme une ombre, sans aucune cohérence, reléguée dans un coin sombre par tous ceux qui profitaient de ma faiblesse pour faire du profit".
(Teresa Rilo).

Note : Le Biafra fait penser à certains membres de l'Ordre du Rouvre ... et à un correspondant de presse nommé Jean-François Etienne des Rosaies...

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