Cherid, Jean-Pierre

L'occasion de rappeler ce que Stefano Delle Chiaie dit dans son livre

https://books.google.be/books?id=2YiogAZSWB0C&printsec=frontcover&dq=stefano+delle+chiaie&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjK5bWlu8jiAhVRY1AKHdDyBd0Q6wEILzAA#v=onepage&q=Cherid&f=false

(...)  Le 1er janvier 1976, Jay Simon Salby (dit "Castor") et André Cherid ont été arrêtés en Algérie. Le frère de Cherid, Jean-Pierre, m'a demandé s'il était possible d'intervenir pour aider son frère. Par le biais de Sixte de Borbon-Parme, j'ai atteint Kamal Jumblatt, le chef druze au Liban. Joumblatt s'est envolé pour Alger et a obtenu directement de Boumedienne que la peine de mort infligée à ces deux personnes soit commuée en peine d'emprisonnement.  (...)

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Sur Jay Simon Salby :

https://books.google.be/books?id=kIEdAgAAQBAJ&pg=PT97&lpg=PT97&dq=Jay+Simon+Salby&source=bl&ots=289Y-Dd20_&sig=ACfU3U1Q9gFnzH37db4JrIezcw6dMTdoPw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjK_qjDy8jiAhWGJlAKHRRHAyEQ6AEwBHoECAkQAQ#v=onepage&q=Jay%20Simon%20Salby&f=false

Oserait-on dire qu'il y a une ressemblance ?








Vol à main armée à la filature SA WITTOCK-VAN LANDEGHEM de Temse, le 10 septembre 1983.

(après tout, on a bien trouvé des grenades belges de chez MECAR dans un milieu proche du GAL en Espagne)

J'aboutirais à cette question de la ressemblance, en m'empressant de préciser ce qui m'y a amené, par des voies autres, mais non moins complémentaires que le pur rapprochement d'une photo et d'un dessin.

'HERVE', la série de publications que vous avez relayées ici suffit, en tout cas, à comprendre pourquoi vous en êtes, vous, arrivé à ressortir ce PR (en bas d'une photo dont vous n'avez, hélas, pas précisé qu'il s'agissait de S.D.L.C. / le lecteur pourrait s'y perdre dans ce fil-ci..).

Le première raison, à mon sens, de ne pas trop vite écarter l'hypothèse de l'implication de personnes venues d'ailleurs comme J-P Ch. ou S.D.L.C est précisément que cela expliquerait que malgré un ratissage très large en Belgique, rien n'en est sorti.

La possibilité d'expliquer cette tentative vaine d'identification depuis si longtemps, est d'ailleurs sans doute le seul point commun que partage la présente hypothèse d'"extérieurs", avec celle d'un "strict trio" de bandits (très) isolés et inconnus de la justice jusqu'à l'époque des faits.

C'est une photo de Stefano Delle Chiaie en effet...

Avec Elio Ciolini dans l'entourage de la bande Haemers-Lacroix et Jean-Pierre Cherid à l'armurerie Dekaise, cela vaut la peine de s'intéresser à Stefano Delle Chiaie... qui, à une certaine époque, a assisté aux réunions de la WACL (Robert Close ? John Singlaub ?)... et qui connaissait bien Léon Degrelle...

Voir :

http://memoiresdeguerre.com/article-chiaie-stefano-delle-57570311.html

Il participe encore à des réunions néo-fascistes

https://www.ilfattoquotidiano.it/2014/06/26/neofascismo-borghezio-a-delle-chiaie-comandante-serve-rivoluzione-nazionale/286145/

Voir aussi :

https://www.dailymotion.com/video/x1td0y5

Aptes au service les recrues fascistes et nazies de la CIA

(à partir de 29'10" : liens avec la DINA)

(à partir de 32'50" : Stefano Delle Chiaie et la colonie Dignidad)

(à partir de 35'10" : Stefano Delle Chiaie et Klaus Barbie)

(à partir de 37'40" : opération Condor et Stefano Delle Chiaie, escadrons de la mort... 39'16" ; "fiancés de la mort" en Bolivie et narcotraficants)

Une des raisons expliquant mon intérêt pour ces dossiers est la présence de Elio Ciolini dans l'entourage de la bande Haemers-Lacroix... Ce qui conduit directement à l'extrême-droite internationale.

Il n'y a cependant pas très longtemps que l'on a découvert les liens de Giulio Andreotti avec la mafia. Le documentaire "Aptes au service les recrues fascistes et nazies de la CIA" présente Giulio Andreotti comme le commanditaire du "coup Borghese" de 1970 ... qui a conduit le prince Valerio Borghese et Stefano Delle Chiaie en Espagne auprès de Léon Degrelle et Otto Skorzeny.

Les liens entre Giulio Andreotti et Licio Gelli sont anciens... comme ceux entre Licio Gelli et Stefano Delle Chiaie.

On retrouve Giulio Andreotti dans des réunions du "Cercle Pinay-Violet" avec Henry Kissinger et David Rockefeller (notamment quelques jours avant le "coup Borghese").

On sait aussi que Giulio Andreotti était un intime de l'ex-ambassadeur Paolo Fulci (OTAN ... et maintenant président de Ferrero) que l'on soupçonne d'avoir manipulé au moins une enquête ("Falange Armata").

Personnellement, je m'attelle surtout à trouver l'écho éventuel de cette réalité, à l'échelle internationale, dans les faits concrets et bien locaux que nous connaissons. Mais puisque chaque maillon, du premier au dernier, doit être regardé de près, votre contribution reste bien utile "HERVE", je pense...

En tout cas une fois n'est pas coutume chez moi (dans ce genre de piste) , j'ai comme l'impression d'avoir trouvé "quelque chose", non sans avoir réactivé certains éléments que j'avais gardés dans un coin de mon esprit....

("Ne jamais rien balayer définitivement !..."

J'ai aussi l'impression que beaucoup de pièces du puzzle se mettent en place quand on regarde le parcours de Stefano Delle Chiaie... même si lui-même était aux ordres de personnes plus puissantes.

De même pour Giulio Andreotti dont la carrière a eu quelques similitudes avec celle de Paul Vanden Boeynants (ministres de la défense, etc).

Pour rappel, lors de la réunion à l'abbaye de Royaumont, on retrouvait Giulio Andreotti aux côtés de Robert Close, Benoît de Bonvoisin, Jacques Jonet, Jean Violet et d'autres... à l'invitation de Carlo Pesenti (à noter : David Rockefeller appelait le "Cercle Pinay-Violet" le "Pesenti group"). Or, nous savons que Carlo Pesenti a financé Stefano Delle Chiaie à ses débuts...


General Franco Made Me a 'terrorist': The Interesting Years Abroad of a West ...
De Stuart Christie

https://www.liberation.fr/planete/2015/10/12/les-etats-unis-combattent-le-terrorisme-avec-des-exceptions_1402649

Les Etats-Unis combattent le terrorisme… avec des exceptions

Par François-Xavier Gomez, Journaliste au service Planète — 12 octobre 2015 à 19:46

La semaine dernière, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en visite au Chili, remettait à la présidente Michelle Bachelet un disque dur. A l’intérieur, quelque 300 documents auparavant classés confidentiels. Tous ont trait à l’assassinat à Washington, en 1976, d’Orlando Letelier, un ancien ministre de Salvador Allende, président renversé par le coup d’Etat du général Pinochet le 11 septembre 1973.

Les courriers secrets échangés entre le département d’Etat, la Maison Blanche et l’ambassade américaine à Santiago ne laissent aucun doute sur la responsabilité du régime de Pinochet dans l’attentat qui coûta la vie à Letelier et à sa secrétaire. A cette époque, Manuel Contreras, le chef de la Dina, la police secrète pinochetiste, avait dressé une liste noire de personnalités à éliminer : les responsables capables, depuis l’exil, d’organiser l’opposition. Deux seront tués, à Washington et à Buenos Aires, et un troisième grièvement blessé à Rome. La veuve d’Allende, réfugiée au Mexique, sera elle aussi dans le viseur.

Derrière l’attentat de Washington, on trouve l’Américano-Chilien Michael Townley, ancien agent de la CIA et tortionnaire aux ordres de la Dina. Son ombre apparaît aussi dans l’attentat de Buenos Aires. Extradé par le Chili en 1978, il est condamné à dix ans de détention par la justice américaine. En échange de ses confidences, il bénéficie toutefois d’une remise de peine (il n’a passé que cinq ans en prison) et du statut de témoin protégé qui lui garantit une totale immunité : nouvelle identité, nouvel aspect physique grâce à la chirurgie plastique, protection absolue de ses données personnelles (adresse, comptes en banque)… Pourtant, la justice de plusieurs pays aurait aimé entendre Townley sur les différents dossiers auxquels il est mêlé : il apparaît ainsi comme un pilier de l’opération Condor, organisation conjointe des services secrets de plusieurs dictatures militaires (Chili, Argentine, Brésil, Bolivie, Paraguay et Uruguay) chargée de liquider les opposants partout dans le monde. Dans son carnet d’adresses, on retrouve le gotha de l’extrême droite des années 70 : l’Italien Stefano Delle Chiaie, le Français Albert Spaggiari, ancien de l’OAS et cerveau du casse de Nice, ou encore le Cubain Luis Posada Carriles, fortement soupçonné dans l’attentat à la bombe qui détruisit un avion de ligne cubain en 1976 au-dessus de La Barbade (73 morts). Réclamé par Cuba et par le Venezuela, celui-ci n’a jamais été inquiété aux Etats-Unis, où il vit en Floride et se montre à toutes les manifestations anticastristes.

Le geste de John Kerry est important pour la démocratie chilienne, mais l’administration Obama ne doit pas en rester là. En permettant que Michael Townley et Luis Posada Carriles répondent des crimes qu’on leur impute, elle prouverait que sa guerre contre le terrorisme n’est pas sélective.

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Liaisons dangereuses: Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984)
De Pauline Picco







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https://fr.scribd.com/doc/198445048/L-orchestre-noir-pdf

L'orchestre noir
Frédéric Laurent

HERVE a écrit:

le Français Albert Spaggiari, ancien de l’OAS et cerveau du casse de Nice,

Ce n'est pas "Albert" mais "Jacques".
Condamné pour extorsion de fonds, proxénétisme ou trafic de drogue, après le démantèlement de la "French connection"

Par ailleurs, il n'a jamais été prouvé qu'il soit le "cerveau"du casse mais il s'est auto-proclamé comme tel dans son livre paru en 2010 sous le nom de plume de D’Amigo.
Quelques jours après le casse, il a pris contact avec la CIA à Miami pour offrir ses services et à la suite de quoi il est fiché comme mythomane, au mieux comme un provocateur.
La CIA a alerté la gendarmerie francaise.Ensuite, il se planque en Amérique du sud.
Dont notamment interview à Rio en 2012 en compagnie de  Ronald Biggs (le ­braquage du train postal Glasgow-Londres, 8 août 1963)
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Spaggiari-Refugie-a-Rio-il-avoue-tout-Le-casse-du-siecle-156670

Les faits sont prescrit quand il est arrêté mais il se rétracte en ce qui concerne la paternité du casse.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/04/jacques-cassandri-cerveau-autoproclame-du-casse-du-siecle-a-nice-condamne-a-trente-mois-de-prison_5280531_3224.htm
Bref, sont profil est "à des années lumière" de celui des tueurs...

Perso je ne vois pas ce que Posada  à avoir avec l'extrême droite puisqu'il est "anti-castriste", Posada et ses trois complices sont inculpés pour homicide et trahison devant la justice civile En l’occurrence, on parle ici du Vol 455 Cubana à bord duquel se trouvait 24 membres de l'équipe d'escrime cubaine et surtout cinq officiels de Corée du Nord+ 1 cameraman.


VDB occupait déjà la place en Belgique et Degelle était probablement étroitement surveillé par les américains vu qu'il a participé à la construction d'une base militaire en espagne (si j'ai bonne souvenance) en tant qu'entrepreneur. En l'occurence la "route sud" des  Boeing B-52 du "Strategic Air Command" (cfr l'accident nucléaire de Palomares, janvier 1966)

Sur Delle Chiaie et Spaggiari...


L'aquila e il condor
De Stefano Delle Chiaie, Massimiliano Griner, Umberto Berlenghini

(...)  Pour le retour, accompagné de Giancarlo Marasco, je me suis tourné vers Albert Spaggiari qui vivait à Nice et qui, pour son passé à l'OAS, a connu de nombreux gendarmes de la frontière, presque tous issus des pieds noirs algériens. C'est lui qui m'a immédiatement conduit du côté italien. Je l'avais rencontré par le biais d'un des responsables historiques de l'OAS, Jean-Jacques Susini, qui avait été condamné à mort à deux reprises et pardonné par la suite. Spaggiari avait été volontaire en Indochine et faisait partie des groupes Delta, unités opérationnelles spéciales de l'OAS.

(...)  Parmi les nombreux personnages que j'ai eu la chance de rencontrer dans mes errances politiques, Spaggiari était l'un de ceux qui n'étaient pas inclus dans les catégories chères à la pensée de droite. Après des années sans le voir, je l'ai entendu et nous nous sommes rencontrés à Rio de Janeiro. Cela aurait pu être en 1978. Il était surpris que je le reconnaisse immédiatement, même s'il a subi une opération de chirurgie plastique au visage. Quand je lui ai dit qu'il n'avait pas du tout changé, il a exprimé un étonnement enfantin. Il m'a parlé de cette opération et de ses conséquences: une douleur persistante qui l'affligeait des deux côtés du cou. J'ai réussi à le faire travailler à nouveau en Italie par l'excellent Carlo Alberto Guida, qui l'a enlevé de cette torture. L'inaction de Spaggiari avait commencé en mai 1977 lorsqu'il s'était échappé en sautant par la fenêtre lors d'un interrogatoire devant un magistrat. Il avait été arrêté pour le vol commis à la banque Société Générale à Nice le 19 juillet 1976. Avec d'autres, qu'il regrettait d'avoir appris par la suite, il avait creusé un tunnel qui, à travers l'égout, l'avait conduit au coffre-fort de la banque, où il avait a laissé l'écriture "Sans armes, sans haine, sans violence" : une synthèse de sa façon de voir les choses, mûrie après tant de batailles. Cette entreprise ne l’enrichit pas, bien que le butin volé à la banque soit considérable. Certains de ceux qui l'avaient aidé pensaient bien à se récompenser plus qu'ils ne le devaient. Ne sachant pas que j'étais déjà parti pour l'Argentine, après l'évasion, Albert est passé par Madrid, laissant pour moi, à un camarade espagnol, les cinq seuls lingots d'or qu'il avait apportés. Massagrande, à mon insu, les fit signer en mon nom et partit pour le Paraguay. J'en ai entendu parler peu de temps après par le camarade espagnol, qui s'est excusé d'avoir été dupe.

(...)  le discours sur l'unification soulevant le problème qui nous tourmentait à l'époque: l'origine des provocations. Nous avons tous convenu de cette priorité et avons établi que chacun d'entre nous enquêterait pour identifier les responsables de la souche. À la fin de la réunion, je suis allé avec Graziani chez Spaggiari et le lui ai présenté. Ensuite, je suis rentré à Madrid avec Concutelli, qui était furieux de l'échec du projet unitaire, et je suis parti pour l'Angola. À mon retour en Espagne, un groupe d’exilés de l’avant-garde et du Nouvel Ordre m’est venu à moi. Une sorte de "commission interne" qui se plaignait du comportement de Concutelli en mon absence. Ils étaient tous profondément en colère. J'ai appelé Concutelli qui, tout en reconnaissant certaines de ses erreurs, détestait certains de ses accusateurs. Il a promis de rétablir la sérénité dans le groupe et au lieu de cela, il est parti deux jours plus tard.

(...)  Il a raconté l'histoire des lingots d'or de Spaggiari et a déclaré que je m'étais toujours bien comporté, que je les avais tous aidés. En bref, de véritables excuses ont été prononcées en présence d’Adinolfi, Vincenzo Nardulli, Saverio Fontana et d’autres personnes présentes dans la salle.

http://doc.rero.ch/record/108119/files/1980-10-07.pdf

Mardi 7 octobre 1980

Selon le livre suivant :

https://www.scribd.com/document/78285232/Stefano-Delle-Chiaie

les contacts de Stefano Delle Chiaie au sein de la CIA seraient :




Je me suis surtout intéressé à Richard J. Slott (et pas "Scott") qui aurait été à Bangkok avec Stefano Delle Chiaie et Guillaume Vogeleer ; il a aussi été en poste à Valence en Espagne… (voir les fils de discussions sur Guillaume Vogeleer et sur Léon Degrelle).

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Sur William Jones, voir peut-être

Qu'est-ce que la C. I. A.?
Alain Guerin
(1971)

L'« Aventure vietnamienne » fit merveille aussi sur l'avancement des professeurs. Bien que leur travail au Vietnam fût surtout de l'action, et ressemblât fort peu à de la recherche scientifique, les deux tiers des membres de la M.S.U. qui furent envoyés à Saigon bénéficièrent de promotions pendant leur séjour au Vietnam ou dans l'année qui suivit leur retour. Le professeur Fishel, en particulier, fut comblé. Il n'avait pratiquement rien publié ni fait de cours pendant des années ; en 1957, l'université ne l'en élevait pas moins au rang de professeur en titre. « Les agents de la CIA qui se dissimulaient parmi les professeurs de l'université du Michigan figuraient tous sur les listes du personnel de l'organisation et avaient été régulièrement désignés par le conseil d'administration de l'université

(…) La C.I.A. ? Connais pas ! Des agents de la C.I.A. se dissimulaient parmi les professeurs de l'université du Michigan. Ils figuraient

(…) L'unité de la C.I.A. était indépendante et c'est sous le nom de V.B.I. Internal Security Section

(…)  Le chef de l'Internai Security Section de la V.B.I. était Raymond Babineau, qui se trouvait à Saigon depuis le début de l'entreprise MSU.



Tous les quatre - Douglas Beed, William Jones, Daniel Smith, Arthur Stein - donnèrent comme occupations antérieures celles d' "enquêteurs" ou de "documentalistes" du département de l'Armée. En dépit des démentis persistants de Fishel et d'Hannah, le contingent de la C.I.A. fut identifié par deux des membres de l'organisation - Stanley Sheinbaum et le professeur Robert Scigliano

(…)

C'est en sa qualité de "coordinateur" du collège que Sheinbaum recruta Stein, Smith et Jones ; mais, à l'époque, il ignorait tout de ces hommes sauf qu'ils venaient du département de l'Armée. Il se souvient qu'ayant voulu connaître leurs antécédents avant de les engager, il fut informé par un message du

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Rien sur Ernesto M. Lancina.

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Sur Richard H. Courtenaye, voir

https://search.wikileaks.org/?q=%22Richard+H.+Courtenaye%22

En 1972, il était consul général à Tanger.

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Rien de plus sur Charles Willard Brown.

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Sur William Adger Moffett III :




Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism
De Henrik Krüger, Jerry Meldon, Peter Dale Scott

En ce qui concerne (peut-être) William Jones, la mission au Vietnam devait être peu avant 1957 :











(...)

Richard H. Courtenaye est à droite sur la photo suivante :

Sur William Adger Moffett III :








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Les Brigades rouges étaient soutenue par l'URSS (et donsc pas une branche nazie), via des camps d'entrainement en Tchécoslovaquie où les membres des BR se rendaient. (voir wikipédia à "brigade rouge")
De l'autre côté,la Stasi sert d'intermédiaire (voir le schémat)

Le groupe allemand est également lié à l’attentat des Jeux Olympique de 1972, à Willy Voss (un ancien agent de la CIA) et au groupe "Septembre noir" lui-même lié au Fatah.
Le groupe allemand est également lié au VMO belge puisqu'ils s'entraient ensemble en Belgique et en Allemagne.

Stefano Delle Chiaie connaissait bien Otto Skorzeny et Léon Degrelle (voir ce qui concerne le "présidium"). Otto Skorzeny a créé le "Paladin group", d'où un accès à un nombre important de mercenaires. En Belgique, le "Paladin group" a été dirigé par Jean-Robert Debbaudt (contact en Belgique de Stefano Delle Chiaie et ancien bras-droit de Léon Degrelle).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paladin_group

Par ailleurs, Robert K. Brown écrit dans son auto-biographie qu'il a rencontré Otto Skorzeny en Espagne... Via "Soldier Of Fortune", Robert K. Brown disposait également d'une longue liste de mercenaires.

Robert K. Brown s'intéressait lui aussi aux silencieux :

https://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=20875615147&searchurl=an%3Dbrown%2Brobert%2Bk%2Beditor%26sortby%3D20&cm_sp=snippet-_-srp1-_-title24

La maison d'édition s'appelle "Paladin Press" ...

Sur Jean-Pierre Cherid et Lopez Rega (P2 argentine) :

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Escadrons de la mort, l'école française
Marie Monique Robin







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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_L%C3%B3pez_Rega

(...)  Le 14 août 1975, un câble [archive] de l'ambassade américaine de Buenos Aires (portant la clearance de l'agent du FBI Robert Scherrer), concernant l'assassinat de militants chiliens exilés en Argentine, affirmait que López Rega ne pouvait pas ne pas être au courant de ces opérations menées dans le cadre de la coordination des services secrets du Cône Sud, la dite opération Condor.

https://nsarchive2.gwu.edu//NSAEBB/NSAEBB309/19750814.pdf

Toujours sur "Condor"

Nebula: A Politcal Murder Traces back to NWO's Absolute Power
De Walter Baeyens, Wayne Madsen

Beetgenomen: Zestien manieren om de bende van Nijvel nooit te vinden
De Hilde Geens





Note : l'ETA a été soupçonnée mais pas les gens qui se battaient contre l'ETA.

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Un autre extrait du livre de Hilde Geens ... où il est aussi question de Stefano Delle Chiaie :




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Il serait intéressant d'en savoir davantage sur l'établissement des portraits-robots des assassins de Jos Broeders (Wittock-Van Landeghem à Tamise).

Une donnée importante à connaître, concernant la possibilité (ou non) de son implication dans l'attaque 'Dekaise', est la taille de J-P. Ch. On peut en faire une estimation grâce à cette photo par exemple, où il tient un Pistolet-Mitrailleur qui devrait être un 'MAT 49', selon mes recherches.




https://www.eldiario.es/cv/val/Parla-ETA-Billy-Nino-supercabrejat_0_902560630.html

Quelle est sa taille approximative, sachant que le canon de cette arme mesure 23 cm ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/MAT_49

À première vue, JP Ch. était plutôt un grand gaillard.
Ce qui l'exclut des suspects Dekaise, à mon sens.

Possible ou pas ?

http://killersbrabant.be/facts/1982/dekaise-fr.html

Auteur 2: Homme 1m75 30-35 ans, corpulence moyenne, cheveux noirs, sourcils épais, moustache (voir portrait-robot).

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Par contre, Stefano Delle Chiaie est de petite taille (d'où son surnom)... Je ne crois pas que des témoins parlent de personnes de petite taille...

Nous pensons bien tous deux (et tous les autres qui le voudraient...) au même "Auteur 2".

À vue de nez, JP Ch. doit mesurer le mètre nonante je pense.

CEPENDANT, personnellement je n'oublie pas toute la compatibilité d'un profil tel que celui de cet homme avec l'attaque Dekaise.

Pour résumer, je dirais que si l' "Auteur 2" n'était pas JP-Ch, c'était donc "son frère" (je ne parle pas de son VRAI frère, mais d'un homme au profil comparable (de la même mouvance ?), au physique semblable, mais plus petit que lui...)

Voici une traduction d'un autre extrait du livre de Hilde Geens ("Beetgenomen")

Beetgenomen: Zestien manieren om de bende van Nijvel nooit te vinden
De Hilde Geens

(...)  il est possible que le leader du WNP (Paul Latinus) soit un produit de la conférence « Pollio ». Lors de cette tristement célèbre conférence sur la guerre révolutionnaire de l'Instituto Studi Studi Militari Alberto Pollio en 1965, en pleine période hippie et années de contestation et de manifestations contre la guerre au Vietnam, et le rapport du Club de Rome plaçant une bombe sous les piliers de la société de consommation, le ministère italien de la Défense nationale a évoqué la «guerre non-orthodoxe» dans l'hôtel de luxe romain Parco dei Principi afin de lutter contre la subversion en Europe occidentale.

L'historien Gerhard Feldbauer de l'Allemagne de l'Est était incognito à cette heure « H » de la stratégie de tension.

Dans son livre solidement documenté sur le meurtre du Premier ministre italien Aldo Moro, il a décrit comment le professeur orientaliste et expert en services secrets Pio Ronconi a lancé l'idée, lors de la conférence, d'infiltrer les organisations de gauche radicale ou de créer des mouvements de gauche néo-fascistes. Selon Feldbauer, cette idée a été reprise en Italie.

En 1968, deux cents activistes d'extrême droite italiens dirigés par Delle Chiaie se sont rendus en Grèce des colonels pour étudier les expériences d'infiltration grecque dans l'extrême gauche pendant plusieurs semaines, avec le soutien de la CIA. Après leur retour, l'un des étudiants italiens anti-subversion a immédiatement fondé le groupe anarchiste de gauche le 22 mars.

Le juriste romain Ferdinando Imposimato, un vétéran de la lutte contre les opérations des services secrets liées à l’extrême droite, m’a dit que des Belges étaient également présents à la tristement célèbre conférence « Pollio », mais qu’il ne pouvait pas donner de noms. Un collègue italien qui a enquêté autour de 2010 a contesté cela. La justice belge n'a jamais déterminé si les personnalités d'extrême droite de ce pays avaient utilisé un déguisement de gauche, (…)

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https://books.google.be/books?hl=fr&id=7hEiAQAAIAAJ&dq=Gerhard+Feldbauer%2C+MORO&focus=searchwithinvolume&q=Pio+Ronconi

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https://it.wikipedia.org/wiki/Convegno_dell%27hotel_Parco_dei_Principi

(dans la liste des participants, il ne semble pas y avoir de Belges)

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http://guillaumeorigoni.blog.lemonde.fr/2012/03/05/1-4-le-congres-de-linstitut-pollio-laction-politique-du-club-anti-communiste-italien-et-son-soutien-par-les-structures-americaines-1-4-le-congres-de-l/

Le Congrès de l’institut Pollio : L’action politique du “ club ” anti-communiste italien et son soutien par les structures américaines.

(…)  Le Juge Salvini mettra à jour cette structure baptisée “ Nuclei di Difesa Dello Stato ”, Noyaux de Défense de l’Etat, dont il évalue l’activité jusqu’en 1973. Structure infiltrée par le groupe vénitien d’Ordre Nouveau, indépendante de Gladio, capable de passer à l’action pour soutenir un coup de force contre la gauche. La publicité de cette structure au sein des cadres de l’armée italienne sera assurée par Franco Freda et Giovanni Ventura impliqués dans l’attentat de Piazza Fontana….

Marc Wyatt restera, pour sa part, vague quant au souvenir des Noyaux de Défense de l’Etat, mais admettra que, peut-être, il en avait entendu parler au sein du groupe de conseil militaire à Rome, laissant ainsi comprendre que derrière les noyaux il n’y a pas la CIA mais les militaires américains.  (…)

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http://www.lestragiimpunite.it/app5.html




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Stefano Delle Chiaie nie avoir été présent à cette conférence

L'aquila e il condor
De Stefano Delle Chiaie, Massimiliano Griner, Umberto Berlenghini

En ce qui concerne ma présence présumée à la réunion de l’Institut Pollio à l’hôtel Parco dei Principi, tout est né d’une "lecture erronée" d’une note sur le livre faisant état des travaux de cette conférence.

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https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA

Un livre très intéressant où il est notamment question de Stefano Delle Chiaie (mais pas de Jean-Pierre Cherid) :





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L'auteur du livre : John Dinges...


https://www.youtube.com/watch?v=oHoeaK7Wjbg





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Voir aussi (Michael Vernon Townley - Stefano Delle Chiaie)

http://www.tageblatt.lu/nachrichten/gelli-war-nicht-alleine-in-luxemburg-21007640/

Gelli war nicht alleine in Luxemburg

23. Mai 2013. 14:17 Uhr - Akt: 23. Mai 2013. 14:17 Uhr

Stefano Delle Chiaie aime se présenter comme le chef d'orchestre alors qu'il semble bien avoir été "aux ordres" d'autres personnes.

Selon son ami Vincenzo Vinciguerra (qui a avoué l'attentat de Peteano)...

l Grande Vecchio
De Gianni Barbacetto




(traduction)

Et que sait-il de son grand ami et partenaire clandestin en Espagne et en Amérique du Sud, Stefano Delle Chiaie, avec qui il semble avoir rompu ses relations avec douleur, après avoir reconnu que Delle Chiaie n’appartenait pas non plus à la droite révolutionnaire imaginée par Vinciguerra, mais au lieu de cela, un champion de la droite qui s'est laissée tenir par les bras des services secrets et des appareils d'état ? Vinciguerra n’a découvert que tardivement les "amitiés" de Delle Chiaie, que l'hebdomadaire "Il Candido" de Giorgio Pisanò (également considéré par Vinciguerra comme un agent double et un traître) décrivait déjà en 1973 un homme lié au bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur et l'éminence grise de ce bureau, Umberto Federico D'Amato ?

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Sur Umberto Federico D'Amato :

https://it.wikipedia.org/wiki/Federico_Umberto_D%27Amato

https://www.dailymotion.com/video/x50j24n

BBC - Timewatch 1992 - Operation Gladio - 2 - The Puppeteers -





https://www.youtube.com/watch?v=GGHXjO8wHsA



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http://www.archivio900.it/it/documenti/doc.aspx?id=520

I rapporit tra Stefano Delle Chiaie e Federico Umberto D’Amato

Documento aggiornato al 30/11/2005

(traduction)

(…)

Mais si les témoignages de Vinciguerra et du Dr Carlucci semblaient insuffisants pour pouvoir faire de telles déclarations catégoriques, tous les éléments de doute résiduel disparaissent avec le témoignage ultérieur de Gaetano Orlando (considéré comme fiable par les autorités judiciaires de Milan et de Bologne) déjà à la tête, avec Carlo Fumagalli, du Mouvement d'action révolutionnaire, réfugié en Espagne pendant son inaction ; il entra dans le "cercle" de Delle Chiaie, qui, à cette époque, était le maître-père de la colonie de fascistes italiens et entretenait des relations avec les autorités franquistes espagnoles qui utilisaient les "avant-gardists" et les "Ordinaires" dans des "opérations sales" contre les Basques.

Orlando a été le témoin direct d'une rencontre en Espagne entre le fugitif Delle Chiaie et Federico Umberto D’Amato.

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Note : ceci est intéressant notamment parce que Gaetano Orlando a trouvé refuge chez Mario Spandre, avocat et ami de Benoît de Bonvoisin...

http://antonella.beccaria.org/2010/05/06/gaetano-orlando-il-suo-viaggio-in-belgio-il-traffico-darmi-e-il-pranzo-di-lavoro-alla-sede-della-nato/

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Il Grande Vecchio
De Gianni Barbacetto

(traduction)

Gaetano Orlando, le bras droit de Carlo Fumagalli (commandant du groupe terroriste de droite Mar), révèle aux magistrats de Bologne qu'Almirante, en tant que secrétaire du MSI, rencontre à plusieurs reprises, en secret, Delle Chiaie: les entretiens ont lieu en 1973 à Rome, "pour discuter de questions stratégiques".

En outre, Delle Chiaie un fugitif d'Espagne, a rencontré Francesco Cossiga, alors ministre de l’Intérieur, entre fin 1976 et début 1977.

Selon Orlando, la visite de Cossiga servit à négocier des échanges de faveurs entre des services italiens et des services espagnols, pour lesquels Delle Chiaie est le garant.

(Ces "faveurs" comprenaient peut-être aussi des livraisons d'armes et des actions militaires d'immigrants clandestins italiens contre les Basques.)

"J'ai assisté à d'autres réunions en Espagne", se souvient Orlando. "Federico Umberto D'Amato a été présent à l'une d'entre elles", l'âme noire préfet-gourmet du bureau des affaires privées du ministère de l'Intérieur depuis les années de Piazza Fontana.

Un beau groupe familial: le très recherché Delle Chiaie avec le super policier D'Amato, déterminé à discuter avec amitié, comme il sait le faire, avec l'insondable Yves Guérin-Sérac, désigné par les magistrats milanais comme directeur international, au nom des États-Unis, de la stratégie de tension qui a eu son baptême du feu sur la Piazza Fontana.