le DOSSIER X1 et consorts

Marc Toussaint a écrit:

wil a écrit:

L'affaire des X sortent debut janvier 1997 dans la presse flamande chez Demorgen et coté francophone chez télémoustique.

Donc quel est le but en donnant les disquettes à Marc Toussaint en Février ? La presse avait déjà les disquettes depuis longtemps

janvier 1998 Wil

Exact,

[quote="wil"]

Marc Toussaint a écrit:

AC30 a écrit:

Avril quand DB s'adresse à un sénateur. Mai quand DDC dit les avoir reçues.

C'est intéressant...
Les disquettes "sortent" ou sont "volée" (c'est une question de vocabulaire...) début avril 1997

Selon qui ? DDC ?

Selon DDC mais aussi en regardant les disquettes.
Les derniers travaux recensés sur les disquettes remontent à fin mars 1997...
(celles que j'ai reçues, qui sont celles dont l'équipe De Baets disposait)

wil a écrit:

wil a écrit:

Ruf Nachtergaele a écrit:

wil a écrit:

Ruf

Selon vous, les disquettes auraient été volées vers quelle période ?

een voorlopige en eerste gok.

juli 1997

Doit on comprendre que le vol s'est fait en 2 fois ?

Ruf :

Les disquettes peuvent avoir été volées en novembre 1997. A moins que ce soit à ce moment qu'une décision ait été prise de les diffuser.???????????

wil a écrit:

Cela a été dit publiquement.

Qu'est ce qui a été dit publiquement ?

Elle ont été volées avant...
DDC déclare être en leur possession depuis la mi-1997

[quote="Marc Toussaint"]

wil a écrit:

Marc Toussaint a écrit:

AC30 a écrit:

Avril quand DB s'adresse à un sénateur. Mai quand DDC dit les avoir reçues.

C'est intéressant...
Les disquettes "sortent" ou sont "volée" (c'est une question de vocabulaire...) début avril 1997

Selon qui ? DDC ?

Selon DDC mais aussi en regardant les disquettes.
Les derniers travaux recensés sur les disquettes remontent à fin mars 1997...
(celles que j'ai reçues, qui sont celles dont l'équipe De Baets disposait)

Y avait il plusieurs jeux de disquettes "différents" ?

Marc Toussaint a écrit:

Elle ont été volées avant...
DDC déclare être en leur possession depuis la mi-1997

Je sais cela, mais j'ai aussi lu qu'on le suspectait de mentir sur d'autres points. Donc difficile de se faire une idée simplement sur le témoignage d'une personne.
Pour ma part, on peut avoir la certitude que certains journalistes sont en possession des disquettes entre avril 1997 et décembre 1997.

On peut constater également que le voleur remet les disquettes à des journalistes, bien avant te les avoir remises.
Concernant les parlementaires ? Quid ?

wil a écrit:

AC30 a écrit:

Avril quand DB s'adresse à un sénateur. Mai quand DDC dit les avoir reçues.

Et les documents de juin sur les disquettes comme tu le soulignes ?

Soit il y a erreur dans les dates, soit il y a eu plusieurs sorties de disquettes a des moments différents ?

Il faudrait que tu regardes les documents. Peut-être oui, comme tu dis, plusieurs sorties au fur et à mesure des évolutions dans les devoirs etc.

"Pour fin décembre (1996), il va y avoir une grosse opération, avec des arrestations de personnalités (politiciens,...) , mais on ne peut en parler..."

C'est pas ce que disait AG dans un de ses articles ?

Déjà debout ?

Je ne sais pas pour AG. Il était à bonne source, donc possible.

Pour ma part, je n'ai pas besoin de journalistes pour etre mis au courant (à l'époque).

Dans son article du 22 août 1996 (DB & Co. arrivent à Neufchateau le 18/08), AG relate qu'une grande quantité de K7 a été saisie chez Dutroux :

"Un groupe d'enquêteurs se consacre désormais exclusivement à la "lecture" des centaines de vidéocassettes saisies au cours des derniers jours. Ces cassettes ont été saisies chez les suspects désormais détenus, mais aussi chez des personnes restées en liberté. (…) …on voit (sans le moindre doute) Marc Dutroux se livrant à des abjections sur de nombreuses jeunes filles (…) parfois accompagné d'un ou deux autres adultes que les enquêteurs pensent avoir identifiés, mais sans certitude. (…) On y voit, nous dit-on, des enfants et des jeunes filles en très mauvais état, véritablement exhibées devant la caméra, sous l’influence de médicaments ou de drogue. (…) Gendarmes et policiers n'ont plus le moindre doute : Dutroux était (au minimum) au centre d'un trafic de vidéocassettes… (…)"

Ensuite, que sont-elles advenues ces K7 ? Ont-elles seulement existé en fait ? Ou bien est-ce qu'un journaliste proche de source gendarmeresque (c'est le seul qui a écrit un article de cette teneur à ce moment-là), a pu servir à mettre en garde le monde politique ?

Toi aussi, déjà debout ?

AC30 a écrit:

Dans son article du 22 août 1996 (DB & Co. arrivent à Neufchateau le 18/08), AG relate qu'une grande quantité de K7 a été saisie chez Dutroux :

"Un groupe d'enquêteurs se consacre désormais exclusivement à la "lecture" des centaines de vidéocassettes saisies au cours des derniers jours. Ces cassettes ont été saisies chez les suspects désormais détenus, mais aussi chez des personnes restées en liberté. (…) …on voit (sans le moindre doute) Marc Dutroux se livrant à des abjections sur de nombreuses jeunes filles (…) parfois accompagné d'un ou deux autres adultes que les enquêteurs pensent avoir identifiés, mais sans certitude. (…) On y voit, nous dit-on, des enfants et des jeunes filles en très mauvais état, véritablement exhibées devant la caméra, sous l’influence de médicaments ou de drogue. (…) Gendarmes et policiers n'ont plus le moindre doute : Dutroux était (au minimum) au centre d'un trafic de vidéocassettes… (…)"

Ensuite, que sont-elles advenues ces K7 ? Ont-elles seulement existé en fait ? Ou bien est-ce qu'un journaliste proche de source gendarmeresque (c'est le seul qui a écrit un article de cette teneur à ce moment-là), a pu servir à mettre en garde le monde politique ?

C'est vrai qu'Alain Guillaume n'est pas n'importe qui...
Il est le relai au journal "Le Soir" de l'Etat Major de la Gendarmerie...
Puisque marié à la porte parole de cette institution.

Et là, on a un message à l'attention de TOUS : "Nous avons retrouvé des cassettes, et il y a des séquences horibles", il décrit les films, avec un passage de Laurel et Hardy avant...

Ces cassettes ont disparues... à la Gendarmerie, et même Bourlet a demandé où elles étaient au procès, il n'a pas eu de réponses.

Alors, soit elles ont existé et "on les a fait disparaitre". Soit elles n'ont pas existé mais ce message était destiné à faire chanter certaines personnes... La même méthode que Nihoul lorsqu'il écrit son livre : "J'ai partouzé avec des personnalités et je suis prêt à balancer"...

Suite à un échange avec un journaliste de l'époque, voici des passages de son courrier datant du 15 juillet 2009:

" Il est vrai que des camps de journalistes ont rapidement surgi… véritablement créés par certains de ces journalistes, renforcés par des enquêteurs puis par des parlementaires.

Les manipulations – en tous sens – ont été incroyablement nombreuses et subtiles.

J’ai, pour ma part, été –quasiment- toujours de ceux qui ne « croyaient » pas à la thèse des réseaux mais je faisais le maximum pour ne me livrer à aucun camp.

« Quasiment »… parce que, en effet, pendant quelques jours, et pour des motifs précis, j’ai cru que, peut-être, en effet, il pourrait y avoir eu de tels réseaux. C’était bien l’époque à laquelle on parlait de prochaines nombreuses et surprenantes arrestations. Quelques semaines m’ont suffi à comprendre que, là aussi, il y avait eu une extraordinaire manipulation.

Quant à l’article sur les cassettes… désolé mais je ne sais vraiment pas (plus) ce que j’y écrivais.

les années ont passé, mais il faut encore du temps à la vérité."

Les cassettes existent.

Et où serait-il possible d'aller les "récupérer" afin de les remettre à un "comité blanc" ?

wil a écrit:

Les cassettes existent.

Etrange qu'elles aient pu disparaitre,
au vu de l'importance qu'elles ont à la lecture
de l'article d'Alain Guillaume...

michel-j a écrit:

Et où serait-il possible d'aller les "récupérer" afin de les remettre à un "comité blanc" ?

Tu vas préparer un casse dans les locaux du BCR ?

Mon Dieu quelle horreur !... Une abomination pareille face à d'innocents amusements élitistes ?

Pour rester sérieux ; dans cette affaire, à plusieurs reprises, des hommes courageux ont oublié leur "devoir professionnel" pour laisser s'exprimer leur "devoir humain" en prenant des risques conséquents ; le vol ! (Puisqu'il faut bien appeler les choses par leur nom).

Pour ma part, si je devais établir une échelle de courage entre le vol dans un but de voir éclore la justice... et la lâcheté qui consiste à préserver ses fesses en se rendant coupable de complicité de DISSIMULATION DE PREUVES... ben, je peux te dire que le choix ne me causerait certainement pas d'insomnies !

Savoir où se trouvent les choses, c'est un peu comme si on connaissait le nom des coupables et qu'il ne reste que... les preuves à dénicher.