Nos hypothèses à tous. . .

falco a écrit:

Bonjour CC

Un chevronné n'aurait pas commis ce genre de vol.

Sauf si c'est précisément la raison de sa venue, et comme par exemple, l'espionnage industriel comme dans les cas des prototypes de gilet pare-balles.
Monsieur "Dehaize" va même être ravis d'apprendre que j'ai même trouvé un "commanditaire potentiel" dans le "hard discount à l'allemande"

Le  hard  discount  est  né  dans le  contexte de l’Allemagne  d’après-guerre,  un  pays  détruit, un pouvoir d’achat faible.
Il introduit un changement notable des comportements donnant la priorité à la survie et donc aux besoins alimentaires de base.
Si  le  hard  discount  est  né  qu'après  la  seconde  guerre  mondiale  les  origines  de  l’entreprise  "Aldi" sont  beaucoup plus anciennes.

- En 1913 la famille Albrecht crée un petite boutique d'alimentation de 100 m2 que leur mère Anna crée le 10 avril 1913,
au rez-de-chaussée d'un bâtiment à Schönebeck (future RDA) au sud de Magdebourg  (ville-port industriel d'Allemagne)

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ;

- La RFA (République fédérale d’Allemagne) créée le 23 mai 1949 à l’Ouest avec Bonn pour capitale et siège administratif
- La RDA (République démocratique allemande) créée le 7 octobre 1949 à l’Est avec Berlin-Est pour capital
- Le rideau de fer est érigé.

Dans une Allemagne faisant face à la pénurie, les deux frères Albrecht, Theodor et Karl, décident d'adapter la boutique aux principes des magasins syndicaux alors dominants dans le pays, en y introduisant un changement qui va déterminer le succès de l'entreprise.
Alors que l'usage est de vendre les produits au prix « normal » et d'appliquer les réductions en fin d'année sur le coût total des achats, ils décident d'appliquer ces réductions directement sur le prix de vente. . C'est le mode opératoire et même le "cheval de bataille" de Coluyt"
Peu à peu, l'entreprise se développe et finalement s'impose dans tout le pays, ce qui lui permet de se développer à l'international

- Theo a toute sa vie été fidèle aux principes du hard-discount qu'il a respecté avec conservatisme
- Karl a été plus souple dans le sud, faisant évoluer l'enseigne

En 1962 le nom Aldi apparaît pour la première fois sur la devanture des enseignes, contraction d'Albrecht-Discount .
Apparition en france en 1988  avec l’implantation de Lidle et Aldi dans le nord de la France.

C’est à cette époque qu’est créé ED. Pendant 20 ans le "Hard Discountà l'allemande" va connaître une période dorée: le nombre de magasins va être multiplié par plus de 23...

C.P. a écrit:

Embuscade et tirs croisés sur la Golf des policiers de Braine? Ridicule, c'est le meilleurs moyen de se tirer mutuellement dessus, impensable pour des militaires bien entrainés de risquer un tir fratricide (on dirait aujourd'hui blue on blue)!

Il y a un truc qui s'appelle "une fenêtre de tir" ce qui implique qu'au-delà de cet espace angulaire il y a "restriction de tir"

Cheshire cat a écrit:

Monsieur "Dehaize" va même être ravis d'apprendre que j'ai même trouvé un "commanditaire potentiel" dans le "hard discount à l'allemande"
Dans une Allemagne faisant face à la pénurie, les deux frères Albrecht, Theodor et Karl, décident d'adapter la boutique aux principes des magasins syndicaux alors dominants dans le pays, en y introduisant un changement qui va déterminer le succès de l'entreprise.
Alors que l'usage est de vendre les produits au prix « normal » et d'appliquer les réductions en fin d'année sur le coût total des achats, ils décident d'appliquer ces réductions directement sur le prix de vente. . C'est le mode opératoire et même le "cheval de bataille" de Coluyt"

Mais en remontant un peut dans le temps on tombe sur m’attenta de Munich par le groupuscule "Septembre noir"...

Résumé ;
10 avril 1913 :  Anna Albrecht (née Siepmann) ouvrit, le 10 avril 1913, sous le nom de son mari, un magasin du coin sur la Huestraße 89 à Essen-

A la fin de la guerre, 12 procès ont été menés par des tribunaux militaires américains,  sous l’appellation « Procès de criminels de guerre devant le tribunal militaire de Nuremberg ». Le procès de Krupp AG est le troisième concernant des industriels allemands.
Dans le procès Krupp, douze anciens dirigeants du groupe sont accusés, notamment,  d’avoir permis l’armement des forces armées allemandes.Alfried Krupp, propriétaire et directeur général, écope de 12 ans de prison et confiscation de ses biens. Alfried Krupp est libéré le 4 février 1951, lors d'une amnistie.
Première coïncidence, à Essen se trouve aussi la firme Krupp
Seconde coïncidence, pendant la guerre Theodor  Albrecht fait partie de "l'Africa korps" de Rommel et termine la guerre en sa faisant capturé par les américains à Tunis.

1970 Création de Septembre noir issu du Fatah.
1971 : Theodor Paul Albrecht dit "Théo"  (1922 - 2010)  se fait enlever par un avocat nommé Heinz-Joachim Ollenburg et  son homme de main. La rançon est payée, Théo est libéré, les ravisseurs son arrêtés. La moitié de la rançon est récupérée mais l'autre moité disparait sans laisser de trace. Ce 3,5 millions de deutsche marks de l'époque, soit environ 1,75 millions d'euros aujourd'hui.
est  fiscalement déduits de ses impôts en tant que "dépense d'affaires".
En  1972, la firme Krupp participe à la construction du stade des JO (couverture en acier du stade)
Toujours en 1972, le Groupe "Septembre noir" commet un attenta aux JO de Munich
Encore une coïncidence, selon une étude Suédoise (si j'ai bonne mémoire)   l’Allemagne se retrouve en tête du "hit parade (1980 -  ) du trafic d'arme"....
Je n'en tirerais pas de conclusions, je laisse cela aux enquêteurs....

Edit correction montant

fil Les armes volées chez Dekaise

CP a écrit:

Deux sont issus d'un milieu" rural" : fusil de chasse, cartouchières, tenues, chapeau, etc. Un lien fort pourrait les unir
dont
une homme de grande taille et à la dotation de neurones limitée.

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2576-les-armes-volees-chez-dekaise-et-leur-utilisation-probable#118215

fil Anderlues

Guy Mayeu a écrit:

Ce comportement traduit :

1) Qu'ils ne sont pas là pour l'argent.
2) Qu'ils n'en manquent pas.

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t58p625-anderlues-1-decembre-1983

fil Nivelles

Frederic a écrit:

Ces individus, socialement frustrés, sans le sou, sont avides d'argent

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3179p275-nivelles-17-septembre-1983#118419


Tantôt sans argent, tantôt n'en manquant pas....
Tantôt idiots, tantôt beaucoup moins

Et si notre trio (je m'y tiens pour faire simple) était "hétérogène" ?
Avec des intérêts communs tout autant que des intérêts bien différents.

Chaque fait devrait alors être décortiqué en détails, rôle par rôle, geste par geste, minute (seconde ?) par minute... pour être enfin compris, à travers ce nouveau prisme.

J'imagine dans mon hypothèse deux types sans le sou cherchant à en avoir
+ un tueur qui lui est là pour tuer , et rien d'autre. Pour s' "amuser" en somme.

Possiblement, tueur aurait eu un ascendant sur les deux autres par son Q.I. et/ou son niveau social ""supérieur"".

De par leur "hiérarchie", c'est Tueur qui aurait dicté le timing des opérations (quand cela fut possible dans les faits concrets).
Le principe aurait été : "les gars vous ramassez ce que vous pouvez/voulez, SAUF quand je décide qu' "ON SE CASSE". Donc tels de parfaits subordonnés, les deux "ruraux" auraient, quand ils le purent, fait les poches, fouillé dans la caisse à Ohain MAIS PAS DANS LE MANTEAU car Tueur s'"OCCUPAIT" de l'homme au manteau (et s'était d'ailleurs """fait plaisir""").


Vous voyez ce que j'esquisse ?
Le cloisonnement des rôles (maintes fois répété par les journalistes, depuis toujours : 'chacun sait ce qu'il a à faire") aurait participé au fait que, contrairement à ce que l'on a toujours cru, les faits auraient en fait été commis selon deux logiques parallèles, deux objectifs parallèles.
Chaque situation pratique aurait fait, selon les détails pratique du moment, que des flingues ont été emportés, que de l'argent a été laissé, que tel ou tel a été tué....
Selon qui a fait quoi et quant et dans quel ordre précisément.

Au fait, avez-vous remarqué que dans les supermarchés, "Tueur" s'occupe toujours des gens ("""chair fraiche""") pendant que les autres (que je suppose venues pour l'argent, EUX,..et se contentant des butins, EUX) s'occupent du coffre. Du genre chacun son truc, chacun ses envies, chacun son business.

Autre exemple (ça marche à (presque) tous les coups   ) : Nivelles

Maigre butin ? > oui c'eût encore dû être un coup des 'ruraux' dont parlait CP
Abandonné ? > ben oui, quant Chef Tueur (qui s'en bât... du butin) a dit, il a dit.

À méditer...

x a écrit:

Tantôt sans argent, tantôt n'en manquant pas....
Tantôt idiots, tantôt beaucoup moins .

1. Ils ont forcément ce qu'on peut nommer "des frais de fonctionnement".
2. qui sont financés par ce qu'on appelle communément "un fond de roulement" (c'est a dire des liquidités disponibles comme celles qui se trouvent généralement dans le tiroir de la caissière)
3. Ce fond de roulement est alimenté par des recettes qui proviennent probablement ;
a) vol (en liquidité)
b) (supposition) revente d'objet volé divers mais d'une facon probablement assez anecdotique
c) (probablement) financement provenant de l’étrangé et en l’occurrence le trésor de guerre de RAF (inclus un "bonus" financé par la Stasi)
L'argent des points b et c n'étant pas disponibles dans des brefs délais, il faut forcément le point a pour palier à cet inconvénient
Pour le reste, on est toujours l'idiot de quelqu'un d'autre.... (une notion purement subjective et/ou "relative")

Citation :

Et si notre trio (je m'y tiens pour faire simple) était "hétérogène" ?
Avec des intérêts communs tout autant que des intérêts bien différents.

Ca s'appelle "une convergence d'intérêts", mais il faut bien reconnaître qu'ils sont "ciblés" sur des objectifs bien définit et pas de façon "aléatoires"
Par ailleurs ceux que vous nommez " intérêts bien différents" je pense que vous voulez parler des "conséquences" ou "effets collatéraux" (qui ont ici facilité l'émergence d'une certaine chaîne de distribution concurrente à Delhaise. Mais une "guerre commerciale" ou "guerre des prix" aurait suffit et envoyer des tueurs uniquement pour ca me semble un peu exagéré et très risqué, me semble-t-il... )

Citation :

J'imagine dans mon hypothèse deux types sans le sou cherchant à en avoir
+ un tueur qui lui est là pour tuer , et rien d'autre. Pour s' "amuser" en somme.

Le problème étant la coordination entre les 2 personnes et ce qui veut dire qu'ils doivent avoir le même niveau de compétence (ou très proche). A défaut de quoi ca s'appelle "tirer un boulet derrière soit..." à savoir ->
Ce qui pose alors de gros problèmes de coordination et engendre un dysfonctionnement.

Citation :

Vous voyez ce que j'esquisse ?
Le cloisonnement des rôles (maintes fois répété par les journalistes, depuis toujours : 'chacun sait ce qu'il a à faire") aurait participé au fait que, contrairement à ce que l'on a toujours cru, les faits auraient en fait été commis selon deux logiques parallèles, deux objectifs parallèles.
Chaque situation pratique aurait fait, selon les détails pratique du moment, que des flingues ont été emportés, que de l'argent a été laissé, que tel ou tel a été tué....
Selon qui a fait quoi et quant et dans quel ordre précisément.

Comme je l'ai déjà dis quelque part sur le forum, il y a un objectif "primaire"(à savoir l’objectif principal qui doit être réalisé) et qui est "la raison d'être" de ces faits.
L'objectif dit "secondaire" (ou "en supplément" ou "accessoire" ou "facultatif") est réalisé si les conditions du moment s'y prêtent.
A défaut de quoi, il peut être abandonné (et ce qui explique qu'il abandonne un certain nombre de chose)
Ca existe même depuis au moins les bombardiers de la seconde guerre mondiale qui avaient un plan de vol prévoyant 2 objectifs (un premier, généralement atteint, et un second qui était laissé à l'appréciation des pilotes en fonction de l'état dans lequel se trouvait alors leur appareil)
D'où plus haut je disait "commenditaire potentiel" parce que cet objectif n'est pas "principal" mais plus un effet collatéral...
Etant donné qu' il n'y a pas de fait similaire en France à cette époque, il s'agit bien d'une singularité (spécificité) propre à la Belgique.