Christiaan Bonkoffsky

Roulio a écrit:

Attention attention,  le vent est (déjà) en train de tourner quelque peu....
Une certaine "relativisation" se fait jour dans les médias...

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_tueurs-du-brabant-quelle-valeur-a-l-aveu-du-geant?id=9745584


L'aveu supposé d'un homme relance le dossier judiciaire le plus mystérieux de l'histoire judiciaire belge. Cet aveu, c'est celui du "Géant". Un homme qui sur son lit de mort confesse à son frère qu'il a fait partie de la bande des tueurs du Brabant. C'est le frère en question qui est en déduit qu'il est le "Géant".


Mais quelle valeur à cet aveu? Le juriste Pierre Chomé nuance d'entrée: "Un aveu n'est pas une preuve absolue".

D’ailleurs dans ce dossier, des aveux, il y en a eu à la pelle. Le dernier en date remonte à 2014, l’aveu d’un certain Jean-Marie Tinck. Il s’était enorgueilli d’avoir fait partie des Tueurs du Brabant. Depuis il s’est rétracté, laissant s’évanouir les espoirs des familles des victimes aussi rapidement qu’ils avaient fleuri.

Le témoignage du supposé "Géant" est indirect. C'est le frère qui le rapporte. L'homme qui a vu l'ours en quelques sorte. "La Justice considère que la preuve est libre, explique Pierre Chomé, ça aura une valeur si ça peut se recouper avec d'autres éléments de l'enquête".

Puisque les faits ne sont pas prescrits, la Justice doit se saisir du moindre élément. "La Justice n'a pas le choix! Ce sont des crimes sous forme d'assassinats ou vols avec meurtres" détaille encore le juriste belge.

Vous faites référence au vent qui tourne. A cet égard, vous vous référez à :

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_tueurs-du-brabant-quelle-valeur-a-l-aveu-du-geant?id=9745584

il faut quand même savoir que c'est le discours typique et formaté des avocats.
Il est décliné sur tous les tons et dans tous les prétoires. Ni plus, ni moins.
Très cordialement à vous.

Il n'empêche que simplement écrire "il aurait avoué à son frère..." plutôt que "il a avoué" serait déjà une formidable avancée vers la plus élémentaire prudence...

Bonjour a tous je me suis toujours interessé a cette affaire mais cela ne fait pas longtemps que j'ai découvert votre forum et la masse de renseignements/théories qu'il comporte

j'ai une petite question pour chronos

Chronos a écrit:

Et pour conclure, je rajouterai également qu’il a dû bien se marrer ses derniers jours s’il a pris la peine de suivre l’actualité belge.

Je ne sais vraiment pas dire si ta théorie est la bonne mai j'avoue que tes arguments sont "troublants" meme si d'autres théories me semblent aussi réaliste

Par contre je me demande en quoi le fait que CB soit le "géant" est incompatible avec ta théorie

Ce n'est pas parcequ'il a fait partie de la gendarmerie et meme de Diane que d'office cela implique un complot

Ne pourrait'il pas simplement être une pomme pourrie qui a "peté un plomb" et qui a participé a cette tuerie ?

Rare furent les enquêtes abouties sur la simple intuition d'un hyper doué de la déduction.

Des éléments d'apparence tout à fait anodine offrent un point de départ...   susceptible de mener à d'autres "pièces à conviction"...   qui elles-mêmes, qui sait, aboutiront à des preuves.

La surmédiatisation est toujours néfaste aux enquêtes car elle a pour effet immédiat de "brouiller l'eau".

On s'étonne du "calme du géant" dans une scène de fusillade...   un calme n'ayant pourtant rien d'extraordinaire chez un individu ayant subi l'épreuve du feu et à même d'évaluer la dangerosité de sa position en fonction de la puissance de feu adverse (puissance des détonations en fonction du calibre)...   Mais l'on ne répétera jamais assez que les exercices de déduction exigent le calme, et sérénité chez l'enquêteur.

Inutile de s'exciter comme des puces...   ça ne fera pas avancer le Schmilblik, comme disait Coluche.
Même l'émission diffusée (sauf à provoquer une vague de témoignages tardifs) n'amènera pas grand chose dans la progression de l'enquête...    surement communiquée à la CBW avant diffusion.

Guy Bouten s'est-il exprimé au sujet de ce M. Bonkoffsky ?

Vous qui suivez ce dossier depuis plusieurs années pour certains et qui le maitrisez bien pour certains, restez positifs, et mettez C.B. dans le contexte de l'époque, soit des années 1974 à 1985.
Placez le dans le puzzle et voyez s'il dénote. Oubliez le portrait robot et faite abstraction des dires de son frère. Voyez ce qui permettait à l'époque de permettre à un gendarme d'être admis au groupe DIANE. Rien à voir avec le CGSU actuel. Voyez les autres membres du groupe DIANE connus. Voyez leur orientation d'esprit. Voyez de qui étaient composés le groupe G et le groupe M. Revoyez le but de ces deux groupes. Voyez les relations qu'entretenaient les membres des deux groupes avec la WNP et le FJ. Voyez leur parcours pour les plus connus d'entre eux. Rappelez vous lors de la découverte du groupe G la réaction de la gendarmerie elle même. Bonne recherche et vous verrez que notre homme n'est pas à négliger.
Repensez également à qui profite le crime. Dernière petite remarque notre homme né en 1954, n'était pas alcoolique au début des années 80. Il est devenu alcoolique après 1985.

Lesommetdumonde, vous avez écrit :

''Rappelez vous lors de la découverte du groupe G la réaction de la gendarmerie elle même.''

C'est révélateur, il n'y a pas 2 options de pensée possible.

Cordialement

Groupe G en 1974-75 :Gringnez - Tchang - De Pauw - Mievis - Tratsaert -Galetta - Fievez - Lekeu - Beijer -Bouhouche - Marbaix - Poncelet - Mayerus -Beaurir - Lhost G - Fastrez ....etc

Colonel Gérard Lhost, c'est la seule photo touvée à ce jour ???

C'est une piste très sérieuse qui colle, pour la première fois, avec certains éléments objectifs du dossier : un gendarme, de taille supérieure à la moyenne, au physique correspondant à certains portraits-robots ainsi qu'aux descriptions des témoins, ayant pris congé lors des deux dernières attaques, qui boitait à Alost (ce qui cadre avec son dossier médical), ex-membre avéré du Gp Diane et viré pour faute professionnelle grave, ce qui lui a fait nourrir un ressentiment profond contre la gendarmerie, alors qu'on parle simultanément d'une bande qui aurait utilisé les techniques du Gp Diane (selon Pint lui-même, le fondateur de ce groupe), adepte du practical shooting, etc.

Je ne parlerais pas d'aveux, mais de témoignage indirect. Ce qui lui donne du crédit est notamment le fait qu'il semble le fruit d'un long processus de maturation. Le frère n'a pas l'air d'un foldingue. Il a d'abord encaissé la nouvelle (qui a pu confirmer des soupçons antérieurs, ce que laissent entendre ses déclarations à la presse) avant de la divulguer, et l'on peut féliciter l'Alostois qui a fait part de ses suspicions à Van den Ende, et Van den Ende d'être parvenu à convaincre les flics d'entendre Patrick B. Je ne lis, par ailleurs, nulle part dans la presse que ceux qui auraient approché Patrick B. auraient émis des doutes sur sa sincérité et/ou sa santé mentale.

Ne faisons pas la fine bouche.

(Placez le dans le puzzle et voyez s'il dénote. Oubliez le portrait robot et faite abstraction des dires de son frère. Voyez ce qui permettait à l'époque de permettre à un gendarme d'être admis au groupe DIANE. Rien à voir avec le CGSU actuel. Voyez les autres membres du groupe DIANE connus. Voyez leur orientation d'esprit.... )

PINT répond pour nous:

......Je sais que les allemands ont eu des difficultés avec des garçons de leur escadron qui ne supportaient pas de tirer sur quelqu'un. Nous n'avions pas ce problème. Pas du tout. Lorsque vous dites à un gendarme, qui est un serviteur assermenté de la loi belge "Bon, celui-ci c'est un ennemi. Abats-le !", ce gendarme le fait sans état d'âme(1). Je n'ai jamais pensé que chez nous on hésiterait à tirer. Vous pouviez leur demander ce que vous vouliez. Si vous leur disiez : "Ce gars a pris un gamin en otage. Cache-toi dans une armoire et quand il passe, tu le prends avec un couteau", ils le faisaient(2). C'est toute la différence entre un flic et un criminel (3). Ces hommes ne reculaient pas. Si un seul d'entre eux hésitait, il était écarté (1bis).

Dans le groupe G qui était chargé du recrutement, vous voyez ou je veux en venir?

Qui a dit que Christiaan Bonkoffsky faisait partie des auteurs à Alost?????????.

D'où vient cette info? Sur quoi est elle fondée??????.

Merci de m'éclairer.

http://www.dewereldmorgen.be/artikel/2017/10/24/bende-van-nijvel-onlosmakelijk-verbonden-met-woelig-sociale-en-economische-klimaat-jaren-80

Bende van Nijvel onlosmakelijk verbonden met woelig sociale en economische klimaat jaren '80

(...)

Kangourou a écrit:

HERVE a écrit:

http://www.7sur7.be/7s7/fr/40502/Tueurs-du-Brabant/article/detail/3290379/2017/10/25/Le-fondateur-du-groupe-Diane-J-ai-immediatement-pense-ce-n-est-quand-meme-pas-un-des-notres.dhtml

Le fondateur du groupe Diane: "J'ai immédiatement pensé: ce n'est quand même pas un des nôtres?"

par Viktoria Thirionet

25/10/17 - 07h29  Source: Het Laatste Nieuws  

Samedi 9 novembre 1985, quelques heures après le raid sanglant de la Bande de Nivelles, Arsène Pint, fondateur du groupe Diane, a reconnu la marque de fabrique de sa troupe d'élite. Il a exigé une enquête. "Deux jours plus tard, elle était bouclée. Résultat négatif".

L'attaque du Delhaize d'Alost a, selon lui, été menée avec une précision militaire. Lorsque le colonel Arsène Pint arrive sur place, il fait immédiatement le lien avec les tactiques et les méthodes de combat utilisées par le commando qu'il a imaginé et mis sur place: le groupe Diane. "Opérer en trois groupes avec des intrus, des tireurs d'élite et entre temps une équipe avec des riotguns qui détruit tout. Je me suis dit: "Merde, ce n'est quand même pas des gens de chez nous?", explique Arsène Pint, 84 ans, à Het Laatste Nieuws.

"Ce soir-là, j'ai appelé le lieutenant-général de la gendarmerie de l'époque, le patron. Je lui ai dit que j'avais un insupportable sentiment de déjà-vu. J'ai demandé une enquête, il a promis d'y travailler durant le week-end". Lundi, moins de 48 heures plus tard, Arsène Pint reçoit déjà des conclusions. "L'enquête a été jugée négative. Personne du groupe Diane n'était impliqué".

"Gang de tueurs"

Christiaan B., entre temps identifié comme le Géant, est devenu un membre du groupe Diane à la fin des années 70. Cependant, peu de temps après le premier raid, il a été congédié de l'unité spéciale au début des années 80 après un incident de tir à Zaventem. "Je ne l'ai jamais connu", indique Pint. "Il n'a été recruté qu'après mon départ". L'ancien colonel de la gendarmerie est meurtri qu'un ex-membre de son unité d'élite ait été impliqué dans les Tueries du Brabant. "A présent, il semble que j'aie créé un gang de tueurs", regrette-t-il. Le groupe Diane fait maintenant partie de la CGSU, une partie de la police fédérale. "J'étais et je suis toujours fier de ce que ces unités ont accompli".

Très intéressant. Ce Pint en dit enfin un petit peu plus ...

Il serait intéressant de savoir en quoi a consisté cette "enquête" menée en moins de 48 heures.

La réponse complète et détaillée se trouve ici de la page 235 à 240
relevez les précautions prises par l'Etat-major pour que les hommes ne se rendent compte de rien...
vérifications "manuelles" rien par le biais d'ordinateurs...

http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573011.pdf

http://www.standaard.be/cnt/dmf20171024_03151571

woensdag 25 oktober 2017 - Binnenland

De vele verhalen over de Bende van Nijvel laten zich lezen als de puzzelstukken die samen de jaren 1980 vorm geven. Een handleiding bij een weinig opwekkende Belgische puzzel.

Marc Reynebeau

De loden jaren 80

(...)

http://www.leparisien.fr/faits-divers/tueurs-du-brabant-le-temoignage-qui-relance-l-affaire-25-10-2017-7353204.php

«Tueurs du Brabant» : le témoignage qui relance l'affaire

Jean-Marc Ducos| 25 octobre 2017, 8h25

(...)

http://plus.lesoir.be/121090/article/2017-10-25/des-membres-du-comite-p-enquetent-desormais-sur-les-tueries-du-brabant

Des membres du Comité P enquêtent désormais sur les tueries du Brabant

Mis en ligne le 25/10/2017 à 12:31

Cinq personnes étaient jusqu’alors dédiées à l’enquête. Elles sont désormais 18, dont cinq membres de la police des polices.

Treize nouveaux enquêteurs travaillent désormais sur les tueries du Brabant. Huit d’entre eux font partie de la police fédérale, les cinq autres sont des enquêteurs du Comité P, la police des polices, a expliqué Christian De Valkeneer le procureur du roi de Liège au Nieuwsblad. « Nous choisissons [ces cinq enquêteurs] pour leur perspicacité », explique-t-il. Jusqu’alors, seules cinq personnes enquêtaient sur les tueries qui ont fait 28 morts entre 1982 et 1985. Au total, 18 enquêteurs sont donc désormais entièrement dédiés à l’enquête.

Ce mardi après-midi en commission Justice de la Chambre, Koen Geens (CD&V) avait affirmé que l’enquête avait pu être manipulée. Une hypothèse également évoquée par le procureur du roi de Liège ce mercredi matin sur La Première. « Je pense qu’il y a eu une manipulation de l’enquête en 1986, a-t-il expliqué. Mais je ne dis pas que ce sont les enquêteurs de Termonde qui l’ont manipulée. On ne peut rien exclure. À l’époque, des pièces avaient été retrouvées dans le canal de Ronquières. Elles étaient supposées s’y trouver depuis un an. Elles n’y étaient que depuis huit jours. Quelqu’un les avait volontairement placées à cet endroit en sachant que nous allions y effectuer des recherches. »

Il y a une question qui sembe-t-il n'a pas encore été posée :

Combien mesurait C.B ?

Sur toutes les photos que j'ai pu voir, sa grande taille ne saute absolument pas aux yeux. On pourrait même la qualifier de normale.
Sans remettre en question cette piste, que du contraire...

Son emploi du temps concorde

Il a confessé, il y a deux ans, sur son lit de mort à son frère, qu'il était bien le Géant. Une information que le frère vient de transmettre à la justice. «Nous avons désormais des éléments tangibles qui vont permettre d'élucider cette affaire. Il faut savoir être optimiste», se félicite Christian De Valkeneer, le procureur général de Liège, qui évoque «une piste intéressante» et désormais «crédibilisée». «Nous avons vérifié son emploi du temps et, lors des braquages des 27 septembre 1985 et 9 novembre 1985, ce gendarme belge était en inaptitude de travail, il s'était blessé au pied et il boitait. Ce que des témoins avaient remarqué lors de ces attaques. Et on note une grande similitude entre le portrait-robot et le suspect sur lequel nous avons de fortes présomptions qu'il ait commis ces faits», continue le procureur De Valkeneer, qui entend surtout élargir l'enquête «aux coauteurs et complices».


De deux choses l'une ou le PG vient de prendre connaissance du dossier relatif aux tueries du brabant
ou alors il ne veux pas comprendre ou pire encore. Aucun enquêteur honnête n'est surpris par l'apparition soudaine d'un ancien du groupe DIANE. Ils sont omniprésent dans le dossier.
Pire encore les faits de Tamise ont été commis par la gendarmerie soit comme auteur co-auteur ou complice et ça s'il ne le sais pas il n'a rien à faire au poste qu'il occupe.

Les faits de Tamise sont la clé de cette enquête.

"Fortes présomption", ce qui dans son jargon équivaut à dire du très concret, sans quoi il aurait parlé d'indices ...

Est-ce-que les familles étaient au courant de ce CB avant l'annonce dans les presse ces derniers jours ??

L'info au frère date de deux ans, l'info du frère aux enquêteurs de février (si j'ai bien capté) ..

Et les familles ? Ont-elles été appelées depuis février en apparté pour leur expliquer les révélations voir plus ?

Non, les enquêteurs sont tenus au secret professionnel, une enquête doit se faire dans le secret de l'instruction. Les victimes ne doivent pas être tenue au courant d'une enquête qui débute comme c'est le cas.

lesommetdumonde a écrit:

Non, les enquêteurs sont tenus au secret professionnel, une enquête doit se faire dans le secret de l'instruction. Les victimes ne doivent pas être tenue au courant d'une enquête qui débute comme c'est le cas.

j'ai peut-être mal interprété votre propos. Je suppose qu'en Belgique, en ce qui concerne la copie la procédure, les avocats obtiennent ladite copie sur CD-ROM mais c'est à la discrétion du magistrat instructeur quant à ce qu'il veut bien communiquer à un moment donné. Est-ce le cas ?

L'ancien enquêteur de la BSR de Wavre Gérard Bihay vit-il toujours?

En 2001, il déclarait ceci: "On parle à plusieurs reprises du géant qui boîte (...). Alors que j'étais déjà interdit d'enquête, j'ai eu une information concernant justement ce géant qui boîte. J'ai demandé à pouvoir continuer pour vérifier tous ces éléments. Je dirais même que c'était facile de mettre un nom sur le géant qui boîte. (...) Le nom, je le connais. Si la piste est exacte, ce que je crois, c'est probablement un gendarme."

Avec les récents développements, ces propos sont pour le moins interpellants...

Bihay est décédé.