carton jaune pour De Decker

http://www.lalibre.be/actu/belgique/defraigne-va-etre-interrogee-dans-le-kazakhgate-5661d4f5357031c12b0048bf

Defraigne va être interrogée dans le Kazakhgate

Frédéric Chardon    Publié le vendredi 04 décembre 2015 à 19h01 - Mis à jour le samedi 05 décembre 2015 à 07h38

L’enquête sur les ramifications belges du "Kazakhgate" s’accélère. La semaine prochaine, c’est l’actuelle présidente du Sénat, la libérale Christine Defraigne, qui sera entendue dans les locaux de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC). Attention : elle est invitée à s’expliquer non pas comme suspecte mais bien comme témoin dans cette affaire sulfureuse.

Pour rappel, l’ex-président du Sénat, Armand De Decker (MR), est accusé d’avoir perçu de fortes sommes d’argent pour accélérer l’adoption d’une loi permettant au milliardaire belgo-kazakh Patokh Chodiev d’échapper à des poursuites. En 2009, le président du Kazakhstan aurait conditionné l’achat à la France de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) à la promesse du président de la République française - Nicolas Sarkozy, à l’époque - de "s’arranger" avec les autorités belges pour que Patokh Chodiev bénéficie d’une transaction pénale en Belgique. Nous sommes alors au printemps 2011. L’homme d’affaires kazak avait des démêlés avec la justice belge. Il aurait versé 500 000 euros à Armand De Decker pour que ce dernier intervienne en sa faveur en accélérant l’adoption d’une loi étendant les possibilités de transaction pénale aux délits financiers, votée en un temps record par le Parlement en 2011.

Grâce à cet amendement, l’homme d’affaires a pu échapper à une lourde condamnation en versant 23 millions d’euros à l’Etat belge. Quelques jours après la signature de la transaction pénale, le 17 juin 2011, entre Chodiev et le parquet général, le Kazakhstan achetait les hélicos français…

A l’époque simple sénatrice, Christine Defraigne avait rué dans les brancards en voyant débarquer dans son assemblée le texte prônant l’extension de la transaction pénale après un premier vote en commission à la Chambre des représentants. Ayant décelé de lourdes failles dans le texte initial, Christine Defraigne ainsi que d’autres membres de la Commission justice du Sénat avaient alors demandé une série d’auditions d’experts pour éclaircir tous ces problèmes. Ces demandes ayant pour effet de retarder l’entrée en vigueur du texte de loi, le dossier Chodiev aurait été automatiquement reporté à plus tard.

Plaire à Sarko

Soucieux de plaire à Sarkozy, le gouvernement fédéral de l’époque se serait montré pressant auprès des sénateurs rebelles pour accélérer le rythme d’adoption de l’extension de la transaction pénale sans faire trop de chichis. Et dans le but, comme le pensent certains, de pouvoir blanchir Chodiev dans les temps afin que le deal (de deux milliards d’euros) puisse être conclu entre le Kazakhstan et la France.

Toute la Commission justice

Au-delà du cas de Christine Defraigne, c’est l’ensemble des sénateurs de la commission Justice de l’époque qui devraient être appelés à s’expliquer sous peu dans les locaux de la police judiciaire. A cet égard, la police fédérale ne fait aucun commentaire. De même pour Christine Defraigne qui, contactée vendredi soir, se refuse à répondre à nos questions, se réservant pour son audition à l’OCRC.

Ces entrevues à la PJ font suite à l’audition récente de celui qui était à l’époque ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), et qui a signé l’ordonnance permettant la transaction pénale ayant bénéficié à Patokh Chodiev. Philippe Goffin (MR) qui, à l’époque des faits, était député siégeant à la Commission finances de la Chambre, a également été entendu récemment dans le même cadre.

http://www.lesoir.be/1064761/article/actualite/belgique/politique/2015-12-08/kazakhgate-eclabousse-ps-mr-vld-et-cdv

Le Kazakhgate éclabousse PS, MR, VLD et CD&V

Alain Lallemand

Mis en ligne mardi 8 décembre 2015, 18h46

Le témoignage de Christine Defraigne devant l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) mouille tous les partis du gouvernement Leterme II: ils se partagent tous la responsabilité politique de la «transaction pénale».

Après avoir entendu ce mardi la présidente du Sénat Christine Defraigne (MR) au titre de témoin dans le dossier dit du « Kazakhgate », les enquêteurs de l’Office Central pour la Répression de la Corruption (OCRC) doivent se dire qu’ils sont bien loin des suspicions originelles de corruption ou trafic d’influence à charge d’un sénateur isolé, en l’occurrence le seul Armand De Decker (MR). Ce qui émerge de ce nouveau témoignage est une incroyable convergence d’incompétences législatives, de postures idéologiques et d’aberrations institutionnelles qui ne vont pas redorer l’image du monde politique.

Pour rappel, dans la foulée d’une instruction judiciaire française, le parquet de Bruxelles a ouvert une information judiciaire pour tenter de comprendre dans quelles circonstances le Belgo-Kazakh Patokh Chodiev (en réalité six personnes : un trio d’hommes d’affaires originaires d’Asie centrale et leurs épouses) est parvenu à obtenir en juin 2011 en Belgique une transaction pénale à ce point avantageuse qu’elle en devient suspecte. Cette transaction a été rendue possible par la publication hâtive, le 6 mai 2011, d’une loi que les partis du gouvernement Leterme savaient défectueuse. Ils l’ont corrigé sans délai, mais le correctif n’a été publié au Moniteur que le 1er août, ce qui a ouvert un vide juridique de trois mois.

« Faire rentrer de l’argent »

Ce mardi, en auditionnant Christine Defraigne, ce sont tous les partis du gouvernement Leterme II qui en ont pris pour leur grade. En résumé : le MR voulait faire «  rentrer de l’argent dans le budget du gouvernement  » et a mis la pression sur ses parlementaires, notamment via les chefs de groupe. Il était important que soit votée une transaction pénale qui permettrait aux inculpés de se racheter en participant à la remise à flot des budgets de l’État. Pour des raisons idéologiques, l’Open VLD supportait lui aussi le texte.

Le PS, qui avait obtenu un « deal politique » avec le CD&V permettant la levée du secret bancaire en échange de l’élargissement (outrancier) de la loi sur la transaction, a pris conscience des faiblesses du texte lorsque le projet de loi est arrivé en commission Justice du Sénat, mais il ne voulait pas prendre le risque que le texte défectueux soit renvoyé, amendé, à la Chambre. Le PS a donc refusé de voter les amendements, et a imposé la solution bancale du renvoi, tel quel, du texte bancal vers la Chambre (ce qui ne permettait pas de remettre en cause le « deal politique » obtenu), mais assorti - à la demandes des sénateurs juristes - de l’adoption simultanée d’une loi correctrice : cette simultanéité devait empêcher les éventuels mésusages d’une loi brouillonne.

Le même après-midi du 31 mars 2011, le Sénat a donc voté distinctement une loi défectueuse... et son correctif. Le CD&V a prêté son concours à ce montage ahurissant en y ajoutant une béquille boiteuse : le ministre de la Justice Stefan De Clerck (CD&V) s’était engagé à faire adopter une circulaire des procureurs-généraux qui recadrerait cette loi mal taillée.

Cette remarquable usine à gaz ne tenait malheureusement pas compte des méandres du Conseil d’État: pour que le correctif suive rapidement la promulgation de la loi, l’urgence a été demandée au Conseil d’Etat. Mais faute de motivation satisfaisante, le Conseil d’Etat... a refusé l’urgence et n’a rendu son avis que le 7 juin. Entre-temps, un boulevard s’était ouvert pour les transactions du trio kazakh et de quelques diamantaires anversois.

Et Armand De Decker, dans tout cela ? Comme 33 autres sénateurs de la majorité, presque le doigt sur la couture du pantalon, il a voté le texte en séance plénière du Sénat, le 31 mars 2011. Mais ce n’est pas lui qui a relayé les pressions MR à l’intérieur du Sénat, et les soutiens dépassaient de loin le clan libéral.

Dormez tranquilles braves gens, nos chers élus n'ont travaillé que pour le bien du peuple.
Honni soit celui qui pense qu'il s'agissait d'une opération corruptrice.

C'est quand même Armand De Decker qui a touché les plantureux "honoraires" ...

Bien sur (officiellement).

.... et Reynders qui a reçu la légion d'honneur des mains "propres" de Sarkosy, venu spécialement à Bruxelles en cette occasion.

Rien de plus logique, mon bon Gerald !... Ne pas oublier dans quelle famille est entré Sarko par l'entremise (parfois synonyme d'entrecuisses) de sa chère génitrice !

La Wacl associée aux lobbys militaro-industriels ne lâche JAMAIS rien ! Le fric, le fric, rien que le fric !... Comme dans toute bonne enquête basique de police; cherchez à qui profite le crime. Ici, c'est écrit en lettres aussi grandes qu' Hollywood sur les collines de Beverley Hill... à ce détail de coloration près que, même si le sang se doit de contenir des globules blancs, leur représentation dans les traces d'hémoglobine reste tout à fait anecdotique.

Dans le second livre de Walter Baeyens ("De elite van de macht, ..."), on peut lire (page 452) que Armand Coesens était l'oncle de Armand De Decker (il ajoute "Wat en toeval").

Voir :

http://www.flying-zone.be/reportages/2012/2_rep_2012_TailW.php

(...)  Chaque année, le premier week-end d'aout, a lieu à l'aérodrome d'Overboelare situé à proximité de Grammont  le rassemblement des avions à roue de queue. Grace au soleil qui s'est montré généreux de nombreux avions venus non seulement de Belgique mais également des pays limitrophes ont rejoint ARMACO AIRPORT (Armand Coesens, fondateur et propriétaire de l'aérodrome). (...)

http://www.luchtvaarterfgoed.be/content/poortwachter-c-54

(...)   In 1967 werd het toestel verkocht aan mijnheer Hannecaert die het op een parking van een café-restaurant liet zetten, vanaf 1971 kwam het in handen van Armand Coesens die het liet verplaatsen naar zijn vliegveld te Overboelare (168).  (...)

Voir aussi :

http://blogimages.bloggen.be/voetstukjes/attach/171261.pdf

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http://www.planet.fr/politique-le-couple-balkany-aurait-cache-un-magot-au-liechtenstein.1004543.29334.html

Le couple Balkany aurait caché "un magot" au Liechtenstein

Publié le Jeudi 21 Janvier 2016 : 12h56

(...)

..... comme c'est original ! Tous ces escrocs manquent vraiment d'imagination .

http://www.rtl.be/info/monde/international/le-prefet-alain-gardere-mis-en-examen-pour-corruption-passive-et-interdit-d-emploi-public--788209.aspx

Le préfet Alain Gardère mis en examen pour corruption passive et interdit d'emploi public

AFP , publié le  21 janvier 2016 à 16h54

(...)

Il avait aussitôt été suspendu de ses fonctions à la tête du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), l'instance chargée notamment de délivrer des agréments aux entreprises de sécurité privée, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Une perquisition avait été menée à son domicile et dans les locaux du Cnaps.

Un autre policier, son directeur de cabinet au Cnaps, a aussi été mis en examen notamment pour atteinte à la liberté et à l'égalité d'accès aux marchés publics, corruption passive par agent public et complicité de détournement de fonds publics.

Interpellés également mardi, le patron d'une société de sécurité et de services aux aéroports et deux femmes ont en revanche été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue.

(...)

Nommé préfet par la droite, il était devenu en mars 2011 directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, sous la présidence de Nicolas Sarkozy

(...)

Claude Guéant, également préfet, a été condamné en novembre à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris dans le procès des primes en liquide versées alors qu'il était directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

Il est également mis en examen notamment pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée dans l'affaire de deux tableaux flamands qu'il dit avoir vendus pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte.

Didier Reynders et le prince Jean au forum Crans Montana :





Sur le prince Jean :





Voir aussi :

http://www.seneweb.com/news/Developpement/amadou-ba-nouveau-leader-du-futur-2015-a-bruxelles_n_157720.html


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Cela vaut la peine de s'intéresser au forum Crans Montana, fondé par Jean-Paul Carteron, une connaissance de Félix Przedborski ...

Extrait d'un rapport de surveillance :





Il est beaucoup question de Jean-Paul Carteron dans un livre récent :





Quelques informations :

As a young man with a law degree from the University of Paris, Carteron tried to break into French politics but could not find support and lost several elections.

Perhaps disillusioned with the system, he left France in 1981 and went to work as a lawyer for Jean-Claude "Papa Doc" Duvalier of Haiti and wound up looking after Papa Doc's huge fortune.

When Papa Doc died, Carteron carried on with Baby Doc Duvalier, for whom he facilitated real estate deals along the Cote d'Azur and in Monaco.

The Duvalier regime was brutal, murderous and corrupt--and the beginning of Carteron's own financial base.

As Haiti's ambassador to the UN in 1985, Carteron took the opportunity to forge strong links with Eastern European countries, and utilized those contacts as the basis for creating the Crans Montana Forum in Switzerland in 1989.

Carteron was a Swiss national on the basis of his first marriage to a Swiss national, Patricia Luyet, who apparently ran off with Carteron's mistress.

Only after bloodying his hands with the Duvaliers and enriching himself did Carteron portray himself as a "humanitarian."

The forum endeavored to provide respectability for brutal, corrupt regimes in Africa, from which Carteron personally profited.

One notable example is Congolese President Sassou N'Guesso's six hundred thousand Swiss-franc "contribution" to the forum, part of which benefited Carteron personally.

By 1996, the Swiss became disenchanted with Carteron and requested he move his forum elsewhere.

They suspected him of money laundering, and his forum gave them logistical headaches due to its dubious participants, many of which had to be kept under surveillance while in country.

Expelled from Switzerland, Carteron chose Monaco as a new base and received permission from Prince Rainier to create a Monaco S.A.M. and stage his forum inside the principality.

Carteron began to call his private entity the Monaco World Summit.

Leaders of other countries invited to participate for a fee were given the impression, because of its name, that the summit was an official Monaco event or at least sponsored or sanctioned by Monaco, which it was not.

Once he institutionalized his summit in Monaco, Carteron began to establish himself as a professional middleman.

His specialty: brokering honorary consulships to Monaco from Eastern European and Balkan countries.

His standard rate to get someone named as honorary consul to Monaco: fifty thousand euros or, in some cases, an expensive Breguet wristwatch.

Extrait :

Voir aussi ce qui concerne Crans Montana dans

http://www.congoforum.be/upldocs/Le%20T%C3%A9l%C3%A9gramme%2096.pdf

Extrait :

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/transparence-haute-autorite-transmis-13-dossiers-justice-pointe-23-conflits-d-interets

Transparence : la Haute autorité a transmis 13 dossiers à la justice et examiné 23 conflits d’intérêts potentiels

(...)

Le sénateur UDI Aymeri de Montesquiou, inquiété dans l'affaire du « Kazakhgate », avait lui été soupçonné par la Haute Autorité d'avoir sous-évalué son patrimoine « en raison notamment de l’omission d’œuvres d’art et d’avoirs importants détenus à l’étranger ». Réélu en 2014, son élection avait été invalidée par le Conseil constitutionnel.

(...)

Intéressant de voir le prince Alexandre, un proche de Félix Przedborski, et la comtesse Philibert de Liedekerke, proche du WNP...

Y a-t-il un lien avec le forum Crans Montana ?

http://www.crans-montana-life.ch/data/pdf/44/26.pdf

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_de_Belgique

(...)

Née à Bruxelles en 1951, la princesse Léa a deux enfants, Laetitia et Renaud, nés de ses précédents mariages. Très investie dans le domaine social, la princesse Léa est membre du comité de patronage de la soirée annuelle de bienfaisance La Nuit des Neiges à Crans-Montana en Suisse et accorde son Haut Patronage à de nombreuses œuvres caritatives. Elle est également membre de l'assemblée générale du Fonds Yvonne Boël (lutte contre le cancer).

(...)

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Didier Reynders: la face cachée de l'iceberg
Par André Gilain




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http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/le-chef-de-cabinet-de-reynders-futur-directeur-financier-de-la-sncb-54943dba3570e99724fe41f7

Extrait de

The Spymaster of Monte-Carlo
par Robert Eringer
(2014)





https://en.wikipedia.org/wiki/Simeon_Saxe-Coburg-Gotha

Un lien avec Kintex ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kintex_(firme)

Sans oublier le lien Carteron - Przedborski ...

Il faut faire attention aux dates...

Rainier III est décédé le 6 avril 2005 à Monaco.

Le "Crans Montana forum" a dû quitter la Suisse en 1996.





C'est aussi en 1996 que Simeon Saxe-Coburg-Gotha est rentré en Bulgarie.

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Sur la Kintex, il faut relire

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t963-kintex

et ce qui concerne le trafiquant d'armes Georges Starckmann

  Pour acquérir cet équipement, Starckmann, qui n'avait aucun contact en URSS, dut s'adresser à un autre de ses " fournisseurs habituels, la kintex de Sofia : une entreprise bulgare pas très regardante sur la destination de ses exportations "

Autre thème : les liens entre Nutribel et Kintex... ce qui conduit à Willy Van Baelen et David Montgomery-Kee ... il semble que des armes de Kintex aient été vendues au Liban et en Afrique du Sud ...

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Dans quelle mesure la BSR de Wavre avait-elle dans les années 1980 une piste qu'il aurait fallu suivre jusqu'au bout ?


L'enquête criminelle sur les tueurs du Brabant









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Pour essayer de faire un peu la clarté sur Kintex (mais surtout après 1990) :

http://www.refworld.org/cgi-bin/texis/vtx/rwmain?page=country&category=&publisher=HRW&type=&coi=BGR&rid=&docid=3ae6a7f80&skip=0

Voir aussi :

https://books.google.be/books/about/Noir_canon.html?id=tutptwAACAAJ&redir_esc=y

http://www.swissinfo.ch/fre/berne-s-en-prend-aux-marchands-d-armes-fran%C3%A7ais/3060296

Il est question de Kintex dans

https://books.google.be/books?id=wAwAAAAAMBAJ&pg=PA62&dq=%22plutonium,+Politics+and+Panic%22,+bulletin&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi1rsq6sOvKAhWHDQ4KHRR6AtcQ6AEIKzAC#v=onepage&q=kintex&f=false

Bulletin of Atomic Scientists
Nov-Dec 1994





(...)






(...)

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Cette histoire est reprise dans

The Shadow World inside the Global Arms Trade
Par Andrew Feinstein
(page 106)

Article par Mark Hibbs, un des contacts de Felix P (IAEA).

Intéressant de voir que Kintex a pu jouer un rôle dans la prolifération nucléaire.

Le lien Nutribel - Kintex conduit à Willy Van Baelen et David Montgomery-Kee.

Van Baelen a été contacté par un officier de l'OTAN en 1981 pour se mettre en rapport avec Nelly Azerad, la doctoresse de Jean de Broglie.

Willy Van Baelen connaissait Faez Al Ajjaz.

Willy Van Baelen travaillait avec Willy Pourtois.

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t825-pourtois-willy

Willy Pourtois était connu par les forces de l'ordre comme un trafiquant d'armes. L'individu faisait des affaires avec e.a. les Bulgares et les Libanais. Pourtois traitait avec l'armurerie Dekaize et son nom revient également lors de l'affaire de l'attaque de Tamise qu'il aurait visité pour s'intéresser aux gilets pare-balles.

Cela pourrait dévoiler des liens avec Jacques Fourez (dans le cadre de la prolifération nucléaire vu le lien entre Jacques Fourez et Norbert Van De Voorde ... qui semble avoir eu des contacts avec Abdul Qadeer Khan).

Autre hypothèse : un lien avec Martial Lekeu (suspecté pour Tamise).

La Drogue, l'argent et les armes
Par Alain Labrousse




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http://www.intelligenceonline.fr/evaluation-des-risques/2000/02/17/revelations-sur-les-manipulations-d-ankara,114471-ART-REC

Édition du 17 février 2000 - n°376

Révélations sur les manipulations d'Ankara

En Turquie, alors que plusieurs opérations de police très violentes se déroulent encore contre le Hezbollah pro-kurde, notamment dans les régions de Malatya et de Batman, Le Monde du Renseignement a pris connaissance de documents qui accablent les services secrets de ce pays. Il s'agit de certificats sur les ventes de matériels d'armement, démontrant que les prétendus terroristes du Hezbollah kurde recevaient en réalité leurs armes des propres autorités turques, dans le cadre d'une vaste opération de manipulation. Cette découverte confirme une hypothèse longtemps développée par plusieurs experts du terrorisme moyen-oriental.

Selon eux, le Hezbollah en Turquie (qui n'a strictement rien en commun avec le Hezbollah chiite connu au Liban) est un mouvement secrètement fondé par le service de renseignement turc Milli Istikhbarat Tskilati (MIT), vraisemblablement entre 1982 et 1983. L'objectif de cette manoeuvre consistait à offrir aux populations kurdes du pays un mouvement sunnite représentant une alternative au PKK d'Abdulhah Ocalan. Pour le MIT, le développement de ce Hezbollah devait concurrencer puis combattre le PKK. Une frange de la formation aurait pu échapper au contrôle des agents de renseignement turc à partir de 1992. Aujourd'hui, parvenu à une période où les réseaux du PKK semblent durablement défaits - avec leur chef Ocalan en prison et condamné à mort -, rien ne justifiait désormais de continuer à tolérer la présence du Hezbollah dans certaines provinces turques.

Lors des opérations lancées depuis le 9 février contre des militants du Hezbollah, les policiers ont notamment saisi dans le Batman un container renfermant 160 kalachnikov, 878 explosifs, 190 grenades, 81 pistolets et des milliers de munitions. Plusieurs descriptions détaillées confirment que ces armes proviennent en fait de commandes passées en 1994 par le gouverneur de la province de Batman lui-même, Sali Charman, une zone où est ancrée le Hezbollah. L'opération a donné lieu à un certificat d'importation délivré par le service des douanes turques le 17 février 1994, sous le numéro 99-089-866, et signé par un fonctionnaire nommé Nevzat Alptekin.

La transaction portait sur 500 kalachnikov, 500 000 cartouches, 500 grenades et 20 lunettes de vision nocturne. En toute illégalité le numéro de série des armes n'a pas été enregistré sur les documents. Les banques d'Etat Vakifbank et Ziraatbank se sont pourtant portées garantes du paiement. La marchandise fut acheminée vers Batman via un navire, le Ali Fuat Jebe, qui accosta dans le port d'Izmit le 18 février 1995. Parvenues à Batman, les autorités locales déclarèrent une partie des armes perdues. Plus tard, en 1995 et 1996, d'autres livraisons ont eu lieu, avec cette fois des commandes adressées à la firme Bulgare Kintex, directement négociées par l'adjoint du gouverneur Charman, Mithad Kusadali. Là encore, une partie du matériel livré le 14 juin 1996, le 4 juillet 1996 et le 11 décembre 1996, fut déclaré perdu.

@ Hervé : un groupe ou un mouvement créé par un service secret ( en 82 - 83 ! ) et qui échappe au contrôle de celui-ci , mais c'est une véritable malédiction de l'époque.... Cela me rappelle quelque chose , mais quoi ???