Tinck, Jean-Marie

HERVE a écrit:

L'article paru hier (18 mai 2014) dans " 7 dimanche " sous la plume de Nawal Bensalem qui semble devenir une experte de la question ...

http://fr.scribd.com/doc/224988367/Jean-Marie-Tinck-18-Mai-2014-7-Dimanche

A premiere vue :OUI!
Va t elle developper ...des infos qui date de 93/94 ,d 1 journaliste de RADIO JUDAICA (BXL) des propos tres mossades ,qui avait pondu 2 articles ds 1 mensuel ....sur les cheveux trouvés ds 1 bonnet (indice laissé par les TBW )et qui n avaient passé par la casse ADN........????

L'article de "Vers l'avenir" (Brabant wallon) est sur

http://fr.scribd.com/doc/225018581/Jean-Marie-Tinck-19-Mai-2014-Vers-l-Avenir-BW


En couverture :





En page 5 :

Etonnant ce qui est écrit dans l'article ci-dessus : on aurait identifié son ADN mais on n'aurait pas été plus loin parce qu'il avait accepté les prélèvements sans réticence...

En outre, le titre est "une piste qui se dégonfle" ... alors qu'il est maintenant question d'une analyse ADN positive ...

Ce n'était pas un "activiste" d'extrême-droite ... mais il connaissait au moins une personne du Front de la Jeunesse et un marchand d'armes lui avait vendu des "flingues"... (selon la "DH" d'hier).

A écouter :

http://www.rtbf.be/vivacite/emissions_c-est-vous-qui-le-dites?emissionId=5168&date=20140515

C'est vous qui le dites

Présentation: Benjamin Maréchal

http://www.rtbf.be/radio/player/vivacite?id=1927832&e=

@ HERVE

A mon avis les enquêteurs de l'époque n'étaient pas très motivés pour arrêter les tbw.
S' il s'avère que son ADN s'est retrouvé sur un des gilets pare-balles je ne pense pas qu'on ne va le relâcher comme çà.
Vu qu'il naviguait dans la marine marchande cela me parait difficile qu'il ait été en même temps un activiste d'un mouvement politique fût-il d'extrême-droite.

Dans "L'avenir" Brabant wallon - Edition spéciale du samedi 17 mai 2014 :

Ce qui m'interpelle, c'est qu'on ne met pas une personne (surtout de cet âge là) sous mandat d'arrêt sans au moins une solide conviction. Une ressemblance avec un PR dressé il y a 17 ans, pour des faits remontant à 32 ans maintenant ne me semble pas suffisant. Son avocat aurait déjà saisi la CEJ.

Soit on nous cache beaucoup de choses et les enquêteurs connaissent les coupables, soit c'est une manœuvre audacieuse pour délier les langues ... le tout en pleine période électorale ...
tout ceci me laisse plus que jamais ... perplexe

A relire :

http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573009.pdf

notamment :





Le comportement du juge Hennart (qui sévit toujours) m'a souvent posé question ... ainsi que ses liens Facebook avec Daniel Przedborski (le fils de "Monsieur Félix", très - trop- proche de Alexandre de Belgique).

Une réaction qui a retenu mon attention : l'éditorial de Marc Metdepenningen dans "Le Soir" des 17 et 18 mai 2014 ... ainsi que son opinion sur la prescription (écouter aussi la RTBF ce matin).







Cela fait longtemps que "Le Soir" n'a rien publié de pertinent sur les "Tueries du Brabant". N'y a-t-il plus de journalistes d'investigation ? De quand date le dernier papier de Marc Metdepenningen sur la question ? Pourquoi lui accorde-t-on un long éditorial en première page ? Je vais bientôt acheter "Sud presse" pour lire des choses intéressantes ...

Effectivement HERVE vous avez aussi le sentiment que tout ceci est une mise en scène. Si c'est le cas, un seul mot me vient à la bouche : Odieux. Mais alors quid de ce pauvre bougre incarcéré ? Je ne connais pas beaucoup le droit mais je pense que la détention préventif, car c'est de cela qu'il s'agit, est régie par un code de procédures très strict. Quel avocat, juriste ... (belge) pourrait nous éclairer sur ce point ?

Citation :

L’article 16, § 1er, de la loi relative à la détention préventive du 20 juillet 1990 précise les conditions de délivrance d’un mandat d’arrêt par un juge d’instruction à l’encontre d’un suspect qu’il a inculpé :
« En cas d’absolue nécessité pour la sécurité publique seulement, et si le fait est de nature à entraîner pour l’inculpé un emprisonnement correctionnel principal d’un an ou une peine plus grave, le juge d’instruction peut décerner un mandat d’arrêt. Cette mesure ne peut être prise dans le but d’exercer une répression immédiate ou toute autre forme de contrainte. Si le maximum de la peine applicable ne dépasse pas quinze ans de réclusion, le mandat ne peut être décerné que s’il existe de sérieuses raisons de craindre que l’inculpé, s’il était laissé en liberté, commette de nouveaux crimes ou délits, se soustraie à l’action de la justice, tente de faire disparaître des preuves ou entre en collusion avec des tiers. »

Je doute fort que les motifs qu'on nous a donné soit suffisants. Il doit y avoir beaucoup plus, à en juger aussi par l'absence de réaction de son avocat.

HERVE a écrit:

A écouter :

http://www.rtbf.be/vivacite/emissions_c-est-vous-qui-le-dites?emissionId=5168&date=20140515

C'est vous qui le dites

Présentation: Benjamin Maréchal

http://www.rtbf.be/radio/player/vivacite?id=1927832&e=

A ecouter les commentaires des journalistes sur le plateau ......ils doivent souvent etre sur le site !   

j'peux pas écouter au boulot    j'écouterai ceci ce soir

HERVE a écrit:

Une réaction qui a retenu mon attention : l'éditorial de Marc Metdepenningen dans "Le Soir" des 17 et 18 mai 2014 ... ainsi que son opinion sur la prescription (écouter aussi la RTBF ce matin).







Cela fait longtemps que "Le Soir" n'a rien publié de pertinent sur les "Tueries du Brabant". N'y a-t-il plus de journalistes d'investigation ? De quand date le dernier papier de Marc Metdepenningen sur la question ? Pourquoi lui accorde-t-on un long éditorial en première page ? Je vais bientôt acheter "Sud presse" pour lire des choses intéressantes ...

ET,oui HAQUIN et Guillaume ou etes vous ?

Ou alors :

Citation :

Quant au rappel suivant, à savoir que « cette mesure ne peut être prise dans le but d’exercer toute autre forme de contrainte », il s’agit, là aussi, d’une affirmation vidée de sa substance dans la pratique. On peut affirmer, sans la moindre exagération, que la détention préventive est largement utilisée pour obtenir des aveux et devient parfois une forme de torture. Combien en a-t-on entendus de juges d’instruction répondre aux avocats leur demandant la libération provisoire de leur client qu’ils y songeront lorsque celui-ci « sera revenu à de meilleurs sentiments »… ? Le droit au silence de tout suspect, celui de ne pas devoir s’incriminer et donc de pouvoir mentir sur ses responsabilités, se paie parfois très cher en prison.

En aveux, pas en vauex.
Ne pas oublier non plus qu'il est catalogué comme informateur selon je ne sais plus quel journal.
Ca devient n'importe quoi dans les médias.  

HERVE a écrit:

Etonnant ce qui est écrit dans l'article ci-dessus : on aurait identifié son ADN mais on n'aurait pas été plus loin parce qu'il avait accepté les prélèvements sans réticence...

En outre, le titre est "une piste qui se dégonfle" ... alors qu'il est maintenant question d'une analyse ADN positive ...

Ce n'était pas un "activiste" d'extrême-droite ... mais il connaissait au moins une personne du Front de la Jeunesse et un marchand d'armes lui avait vendu des "flingues"... (selon la "DH" d'hier).

VOIR :LA LIBRE .......le magistrat prend des précautions ....et il a bien raison .......

Mes réflexions sur le journal "Le Soir" et sur Marc Metdepenningen sont liées à d'autres articles très controversés :

http://archives.lesoir.be/justice-son-manteau-aux-encheres-pour-les-orphelins-_t-20090706-00NY9V.html?query=adheh&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=adheh&pos=1&all=2&nav=1

http://archives.lesoir.be/michel-nihoul-l-exile-1996-2012_t-20120705-020D9V.html?query=adheh&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=adheh&pos=0&all=2&nav=1

Je partage cet avis.

Je ne crois pas qu'ils auraient procédé à cette interpellation sans des éléments solides, c'est à dire plus plus solides qu'une ressemblance à un portrait robot et des pseudo confidences faites sur le zinc d'un comptoir de bar.

Quant à la proximité des élections, une coïncidence peut-être... (comme dirait Nitelet)
Mais bon, on n'est plus très loin de la prescription et on se doutait bien que ça bougerait cette année.
Pour moi, le timing idéal aurait été juste après les élections pour accélérer la formation d'un gouvernement pour pouvoir étendre la prescription.

Si par malheur c'est encore une fausse piste et qu'il venait à être libéré dans les prochains jours, je ne suis pas sûr que la justice aie encore une part de crédibilité dans ce pays, ce qui pourrait faire les choux gras des nationalistes.

Au fait, Bouten qui prétendait connaitre les noms, avait-il cité Tincke dans son bouquin ?

perplexe a écrit:

Ce qui m'interpelle, c'est qu'on ne met pas une personne (surtout de cet âge là) sous mandat d'arrêt sans au moins une solide conviction. Une ressemblance avec un PR dressé il y a 17 ans, pour des faits remontant à 32 ans maintenant ne me semble pas suffisant. Son avocat aurait déjà saisi la CEJ.

Soit on nous cache beaucoup de choses et les enquêteurs connaissent les coupables, soit c'est une manœuvre audacieuse pour délier les langues ... le tout en pleine période électorale ...
tout ceci me laisse plus que jamais ... perplexe

Je partage entièrement l'édito de Marc Metdepenningen. Soit il y a du solide qu'on ne nous dit pas ( à juste titre ) à ce stade des investigations soit la conférence de presse avait comme seul but de freiner la presse dans la chasse aux titres accrocheurs.
La preuve avec cet article de l'Avenir. Je ne sais pas si le journaliste de service connait un tout petit peu l'affaire mais écrire qu'on a trouvé l'ADN du suspect sur un gilet pare-balles de Tamise mais qu'on n'y aurait pas accordé plus d'importance, c'est une preuve d'incompétence de la part de ce supposé journaliste.

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-procureur-general-de-mons-deplore-la-diffusion-de-l-identite-du-suspect?id=8272362

Tueurs du Brabant: le procureur de Mons déplore la diffusion de l'identité du suspect

REGIONS | Mis à jour le lundi 19 mai 2014 à 13h02

Le procureur général de Mons, Ignacio de la Serna, estime que la divulgation dans la presse de l'identité du suspect, placé sous mandat d'arrêt mardi dernier dans le dossier des Tueries du Brabant, porte atteinte à la présomption d'innocence et peut compromettre la suite de l'instruction.

Les autorités judiciaires déplorent et regrettent profondément que, malgré leur demande expresse de ne pas révéler d'informations sur l'identité de la personne arrêtée, certains médias ont dès le lendemain de la conférence de presse non seulement communiqué son identité mais en outre ont publié sa photo, indique le procureur général de Mons, Ignacio de la Serna, dans un communiqué de presse.

"Cette manière d'agir est doublement problématique. Tout d'abord elle porte atteinte à la protection de la vie privée de l'inculpé et à sa présomption d'innocence. Ensuite, la diffusion de cette information est de nature à compromettre le bon déroulement de la suite de l'instruction", précise-t-il. Pour rappel, un Bruxellois de 67 ans a été placé sous mandat d'arrêt par la juge d'instruction Martine Michel, mardi dernier, sous neuf chefs d'inculpation dont celui de vol avec violence avec la circonstance aggravante de meurtre. Les enquêteurs ont appris par un informateur qu'un Français du Sud aurait reçu des confidences du suspect sur sa participation aux Tueries du Brabant.

Reconnu sur le portrait-robot n°17 par trois témoins (dont deux sont décédés aujourd'hui), le Bruxellois avait été interrogé et son ADN avait été prélevé. Les techniques de l'époque n'avaient pas permis de trouver une correspondance mais de nouvelles analyses sont actuellement en cours. Le suspect avait déjà fait l'objet de deux condamnations: en 1981, il avait poignardé un tiers lors d'une bagarre. En 1993, il était condamné pour le meurtre avec provocation d'un cafetier d'Uccle. Il n'était toutefois pas en détention lors des deux vagues sanglantes perpétrées par les Tueurs du Brabant.

Incarcéré à la prison de Nivelles, le suspect nie farouchement les faits. Son avocat, Me Jean-Edmond Mairiaux, a d'ores et déjà interjeté appel de la décision prise vendredi par la chambre du conseil de Charleroi. Il plaidera la libération de son client d'ici quinze jours devant la chambre des mises en accusation de Mons. Selon le procureur du Roi de Charleroi, Pierre Magnien, il est beaucoup trop tôt pour savoir si la prime de 250.000 euros promise à tout indicateur permettant d'arrêter les Tueurs du Brabant sera décernée à l'informateur des enquêteurs ou au Français. "Pour l'heure, la personne incarcérée est considérée comme un suspect et bénéficie toujours de la présomption d'innocence", répète Pierre Magnien.

+1
Et le ton a été donné en début de conférence de presse par rapport aux déclarations de Sud Preese selon laquelle un TBW a été arrêté et est passé aux aveux: "c'est manquer de respect aux familles des victimes".

Pour le reste, je trouve également l'édito du soir (même si je ne suis pas fan de ce journal) bien écrit et le contenu bien plus réfléchi que ce qu'on a pu lire ailleurs ces derniers jours.

En espérant que la justice aie réellement des preuves sérieuses.

raygil a écrit:

Je partage entièrement l'édito de Marc Metdepenningen. Soit il y a du solide qu'on ne nous dit pas ( à juste titre ) à ce stade des investigations soit la conférence de presse n'avait comme seul but de freiner la presse dans la chasse aux titres accrocheurs.
La preuve avec cet article de l'Avenir. Je ne sais pas si le journaliste de service connait un tout petit peu l'affaire mais écrire qu'on a trouvé l'ADN du suspect sur un gilet pare-balles de Tamise mais qu'on n'y aurait pas accordé plus d'importance, c'est une preuve d'incompétence de la part de ce supposé journaliste.

Étrange aussi cette prédilection pour l'arme blanche ... j'aurais plus facilement imaginé un TBW utiliser une arme à feu.

perplexe a écrit:

Étrange aussi cette prédilection pour l'arme blanche ... j'aurais plus facilement imaginé un TBW utiliser une arme à feu.

L'arme blanche ne laisse pas de traces exploitables, à moins qu'on retrouve l'arme du crime sur laquelle des traces ADN sont exploitables. Mais le seul fait auquel Tinck serait pour l'heure officiellement relié est Ixelles (vol de l'Austin), et il n'y a pas eu de victimes.

Si je comprends bien, Jean-Marie Tinck correspondrait au portrait-robot 17, recherché pour le vol d'une voiture Austin Allegro à Ixelles le 10 mai 1982. Cette voiture a servi à en voler une autre la nuit-même : une VW Santana utilisée à Maubeuge le 14 août 1982 ainsi que lors du hold-up à l'armurerie Dekaise le 30 septembre 1982.

Il faudrait rechercher un éventuel lien avec Bruno Van Deuren ... retrouvé mort à Ostende ... une ville où Jean-Marie Tinck se rendait souvent ... Selon Jean Bultot, Bruno Van Deuren se serait accusé de l'attaque de l'armurerie Dekaise.