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| Vague d'attentats au Luxembourg | |
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michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 2 Fév 2008 - 20:12 | |
| Le rapport de l'IGP Rapport à monsieur le ministre de la justice concernant le fonctionnement des unités de la Gendarmerie engagées, au dernier trimestre de l’année 1985, dans l’enquête contre les poseurs de bombe et, plus particulièrement, les observations faites dans le cadre de cette enquête et à cette période :
http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/21863021 _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 8 Fév 2008 - 9:11 | |
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Le geste mou de Frieden
Tout le monde a souligné le geste de Luc Frieden. Est-ce bien raisonnable? Michel Petit
Un grand moment. Un superbe exemple de démocratie. Où l'Etat, incarné par le ministère public, par le procureur d'Etat Robert Biever, a montré que la gendarmerie, à moins que ce ne soit l'armée, ne pouvait être un Etat dans l'Etat. Que seul un Etat était en droit de subsister, l'Etat de droit. La police, manifestement, n'a pas encore assimilé, dans son esprit, dans sa culture, cette valeur fondamentale de l'Etat de droit. Elle se veut décidément en marge d'un droit qu'elle est pourtant appelée à servir, à protéger même. C'est peut-être vrai quand il s'agit des petites infractions, de la grande criminalité. Ce n'est plus du tout le cas lorsqu'il s'agit de se mettre en cause. Plus du tout le cas lorsque des officiers caressent des projets peu glorieux. Préfèrent l'amnésie à la manifestation de la vérité. Discours ancestral? Obsolète? Si seulement. Le rapport du procureur d'Etat sur les hauts responsables de la police luxembourgeoise, adressé au ministre de la Justice, Luc Frieden, démontre à suffisance l'inverse (lire ci-dessous). Et a de quoi inquiéter.
Protéger qui?
Il paraît intéressant, à nouveau, de revenir sur l'analyse de cet homme, plutôt voué à l'ombre, à la discrétion. Et qui, pour les besoins de la cause, pour les besoins de l'Etat, n'a pas du tout masqué une réalité qui lui semblait invivable. Robert Biever, et pour cause, a souvent travaillé avec le patron de la police, Pierre Reuland, et avec son secrétaire général, Guy Stebens. Son message prend dès lors plus de poids encore, plus de sens, plus de vérité, gage de la justice. En corollaire, le comportement de la hiérarchie de la police paraît plus inqualifiable encore. Au point d'ailleurs que l'on se demande pourquoi Luc Frieden, devant les représentants de la nation, met autant de gants à l'adresse du directeur général: si le ministre parle de l'image de la police, Robert Biever donne au débat une tout autre dimension, évoquant, carrément, et à juste titre, la crédibilité de l'Etat et la confiance dans les institutions. Biever, par ses convictions, sauf à croire qu'il soit téléguidé et dépendant, a placé la barre autrement plus haut que son ministre de tutelle. Qui, il faut l'admettre, reste, en dépit de ses prétentions, un homme politique, du microcosme. Ce dernier a salué son initiative de limoger Pierre Reuland et Guy Stebens. Un geste fort, rendu indispensable par l'analyse, sans merci mais rigoureuse et juste, du procureur d'Etat? Non! Ce geste reste un geste mou, obligatoire, diplomatique à l'adresse d'un homme qui, s'il a certes rempli honnêtement pas mal de missions, en phase d'ailleurs avec le ministère public, n'avait sans doute pas droit à tant d'égards. Parce qu'il a bafoué sa propre fonction, l'institution, l'Etat qu'il était appelé à servir sans arrière-pensée. Frieden propulse son affidé à d'autres missions internationales. Honnêtement, comment le policier pourra-t-il représenter le Luxembourg avec un tel boulet au pied? En dépit de l'analyse de son procureur d'Etat, Frieden n'a pas osé aller très loin. Finalement, dans sa très vaine tentative de transparence, il protège. Comme Reuland a protégé ses sous-fifres. Contre l'intérêt d'une enquête. Contre celui de l'Etat. Se pose aussi la responsabilité politique d'hommes qui, alors, étaient au faîte du pouvoir. Et responsables, qui des services de renseignements, qui de la force publique. Certes, ainsi va l'armée, ainsi va la gendarmerie, ces officiers s'imaginent manifestement au-dessus de la loi. A tout le moins, ils estiment qu'il leur revient, d'initiative, d'arrêter une enquête judiciaire, une affaire d'Etat. Comment comprendre autrement cette phrase, extraordinaire, à moins qu'elle ne soit parfaitement ordinaire dans la bouche d'un officier de police de sa trempe: C'était évident que dans cette affaire on pourra enquêter jusqu'à un certain niveau au-delà duquel il serait toutefois impossible d'avancer dans l'enquête. La question est simple: comment un gouvernement peut-il accepter que la gendarmerie, dans son dos, plus ou moins dans son dos, rende elle-même la justice en l'arrêtant? Comment accepter qu'il soit impossible d'avancer dans l'enquête au-delà d'un certain niveau? Mais quel est ce niveau? Protégeant on ne sait qui, Reuland a fait ses choix: Nous serions donc certainement d'accord pour savoir que les auteurs des attentats ne seraient jamais identifiés. Et l'on comprend mieux ce commentaire actuel, en aparté, d'un membre du gouvernement de 1985: Je doute que l'enquête aboutisse. Il n'y a plus ni témoins ni pièces à conviction. Décidément, face au caractère scandaleux (une appréciation de Robert Biever) du comportement du chef de la police, Frieden la joue très mollasse.
Source : http://www.le-jeudi.lu/edition/article.asp?ArticleId=12541
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 9 Fév 2008 - 11:51 | |
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Suspicion de terrorisme d'État
Lors du «briefing de l'opposition», le DP est revenu à la charge hier sur le dossier Bommeleeër, évoquant une réelle «crise d'État» et appelant à une prise de position claire du Premier ministre, Jean-Claude Juncker. De notre journaliste Alain Kleebatt
L'exercice traditionnel du «briefing de l'opposition» instauré par le parti libéral a permis hier au président du DP de revenir in extenso sur l'affaire Bommeleeër. Si, début décembre encore, le Premier ministre affirmait que les données pour constituer une «crise d'État» n'étaient pas réunies, Claude Meisch est convaincu qu'à la suite des récents événements, le Luxembourg est désormais entré de plain- pied dans cette crise. Pour rappel, le 30 janvier dernier, depuis la tribune de la Chambre, le ministre Luc Frieden a annoncé que le directeur général de la police, Pierre Reuland, et le secrétaire général de la police, Guy Stebens, étaient relevés de leurs fonctions. «Le ministre de la Justice et de la Police n'agit pas. Il réagit. Et sa réaction est minimale...», a déploré hier Claude Meisch. Luc Frieden a affirmé avoir pris cette décision parce que le contenu de la lettre du procureur d'État ne lui avait pas laissé d'autre choix. «L'amnésie des messieurs Reuland et Stebens auraient du mettre la puce à l'oreille du ministre bien avant la lettre du procureur. Pourquoi cette amnésie? Est-elle plausible? À qui profite-t-elle? Pourquoi des informations importantes sont-elles cachées à la police? Ces questions, tous les Luxembourgeois les posent. Seul Luc Frieden ne s'est pas posé ces questions. Il a attendu la lettre du procureur pour une réaction du ministre de la Police et de la Justice», a déclaré le président du DP. Pour ce dernier, les dysfonctionnements au sein de la police, plus précisément entre la police et la justice, sont graves. Le public n'a plus confiance dans les organes de l'État, dans les forces de police et, selon Claude Meisch, «le CSV porte une part de responsabilité dans la crise, notamment en refusant d'apporter de la clarté dans les dossiers». Claude Meisch cite en exemple la réponse à sa question parlementaire sur une participation éventuelle des gendarmes de la bridage mobile à une opération de l'OTAN dans les Ardennes belges. «Le ministre répond en se laissant une porte ouverte. Ses services n'auraient pas trouvé de traces d'une participation de la BMG à cet exercice. Plutôt que de chercher dans les dossiers, le ministre n'aurait-il pas tout simplement pu interroger le chef de cette BMG, Pierre Reuland?», note le chef de file du DP.
On est plongé dans une crise d'État
Qui ne s'étonne qu'à moitié des manœuvres de diversion lancées par Michel Wolter, chef de fraction du CSV, Marc Fischbach, médiateur mais encore ministre de CSV à l'époque des attentats, voire de certains journalistes de Luxemburger Wort. «On est plongés dans une crise d'État et Jean-Claude Juncker cache sa tête dans le sable», constate encore le président du DP. La dernière prise de position dans ce dossier du Premier ministre remonte, selon Claude Meisch, au 5 décembre. «Les réactions tardives du ministre de la Justice n'ont pas permis d'éliminer dans la tête des gens la suspicion de "terrorisme d'État", et, en cela, le CSV n'est pas tout à fait innocent», a affirmé hier Claude Meisch. Certes, Luc Frieden ne cesse de répéter qu'à l'époque des attentats à la bombe, il était étudiant à la Sorbonne. «J'ai fait mes calculs, j'entrais alors en 7e», contre Claude Meisch pour affirmer aussitôt : «Mais si la génération précédente n'a pas su faire la lumière sur l'affaire Bommeleeër, c'est à la nôtre qu'il appartient désormais de démêler l'écheveau». Un jeune ministre ayant appartenu au gouvernement de l'époque Bommeleeër pourra-t-il y contribuer? Pour lever les doutes, il faut des actes résolus et un soutien sans faille à la justice, a noté Claude Meisch. Pour lancer cet appel : «On attend une clarification du Premier ministre Jean-Claude Juncker»
Source : http://www.le-quotidien.lu/edition/article.asp?ArticleId=12582
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 9 Fév 2008 - 18:39 | |
| Un article luxembourgeois (source inconnue). _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 10 Fév 2008 - 16:11 | |
| et alors?
un petit peu de transparence
le Letzebuerger Wort- csv et clerge luxembourgeois
Tageblatt- lsap, partie socilaiste
woxx - les verts
le journal - dp, partie liberal
Letzebuerger Land- fondation carlo hemmer; liberal mais plus independant ?
feierkrop? jornal stirique, plustot gauchiste |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Dim 10 Fév 2008 - 16:19 | |
| Cette affaire de poseurs de bombes semble prendre de l'importance au Luxembourg. Mais on n'entend plus guère parler des deux suspects. Toujours pas d'aveux? _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 15:40 | |
| Il paraît que l'on va parler de cette affaire de poseurs de bombe ce soir sur la chaîne RTL (Luxembourg). Si un de nos membres luxembourgeois pourrait nous en faire un compte-rendu cela serait parfait. Merci. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 15:57 | |
| L'envergure des dysfonctionnemenst lors de l'enquête sur les poseurs de bombes devient de plus en plus évident. L'ancien premier ministre Jacques Santer s'est planté dans une interview qu'il a donné en relation avec un avis du FBI qui ne fût pas versé au procureur. Le contenu était cependant révélateur. On parlait des poseurs de bombes comme "insider".
Dernière édition par le Mer 13 Fév 2008 - 16:26, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 16:06 | |
| DP reagiert auf Aussagen des Ehrenstaatsministers zum "Bommeleeër"-Dossier: "Santer sagt nicht die ganze Wahrheit!"
In einer gestern Morgen an die Presse verschickten Mitteilung zweifelt die DP daran, dass der ehemalige Staatsminister und Geheimdienstchef Jacques Santer (CSV) die ganze Warheit in Bezug auf die im "Bommeleeër"-Dossier durchgeführten Täterprofile sagt.
Santer war am Montag in einem Interview mit RTL-Journalisten unter anderem auf ein Gutachten des FBI angesprochen worden, das bereits Ende der 80er Jahre deutlich machte, dass die Bommenleeër "Insider" gewesen sein mussten. Eine 2000 durchgeführte Studie des deutschen BKA war übrigens zu einem ähnlichen Schluß gelangt.
Santer bestätigte gegenüber RTL, dass er sich "genau daran erinnere" besagtes FBI-Gutachten in Auftrag gegeben zu haben. Auch erinnert sich der Ehrenstaatsminister daran, dieses Gutachten in den Händen gehalten und an einen Mitarbeiter weitergegeben zu haben. Allerdings, was den Inhalt des Gutachtens anbetrifft, will Santer sich nicht so recht festlegen, ob er den Bericht nie gelesen hat oder ob er sich nur nicht mehr an die Details erinnert.
Von den Journalisten auf den Inhalt des Gutachtens angesprochen, sagt Santer: "Dat wees ech ewell nët méi, em Gottes Wëllen, daat kann ech net méi esou genee beschreiwen." Santer kann sich also nicht mehr an die Details des Gutachtens erinnern. In den Augen der DP kannte er sie aber offensichtlich.
Auf die Frage hin, ob in dem Gutachten bereits stand, dass die "Bommeleeër" aus den Reihen der Sicherheitskräfte stammen müssten, sagt Santer: "Dat kann ech mech nët méi esou genee erenneren, dat muss ech éierlech soën, well dat ass jo awer schon eng gewëssen Zäitchen hir, mee ech mengen dat war awer eng Hëllëf - sou hunn ech et zumindest deemols empfonnen - fir bestëmmte Pisten opzeklären."
"Santer wusste also, dass das Gutachten geholfen hat "bestimmte Pisten aufzuklären"! Wie ist dies möglich, wenn er den Bericht nie gelesen hat?", fragen die Liberalen, denen es mehr als erstaunlich vorkommt, dass der Ehrenstaatsminister dann erklärte, er sei aus allen Wolken gefallen, als die Untersuchungsrichterin zwei Polizisten im Fall "Bommeleeër" anklagte.
"Wie kann Santer "aus allen Wolken" fallen, wenn er bereits in den 80er Jahren Kenntnis von dem Bericht hatte, war die Haupterkenntnis des FBI-Berichts doch die, dass es sich bei den Bommenleeër möglicherweise um "Insider" handelte?", hakt die DP nach.
Warum sagt Santer nicht die ganze Wahrheit?
Für die Demokratische Partei steht fest, dass sich die Aussagen Santers in erheblichen Teilen widersprechen. Aber warum sagt Santer nicht die ganze Wahrheit?
Die DP sieht in ihrer Einschätzung bestätigt, dass die CSV in der "Bommeleeër"-Affäre nicht für vollständige Transparenz und Aufklärung steht. "Wie anders ist es zu erklären, dass Santer nach eigenen Aussagen einen Bericht des Geheimdienstes an einen Beamten des Staatsministeriums weiterleitet, ohne sich zu vergewissern, ob der Bericht tatsächlich an die Ermittler weitergereicht wurde? Ein Skandal, bedenkt man die Tragweite der "Bommenleeër"-Affäre damals wie heute. Ein Skandal, bedenkt man, dass dieser Bericht schon frühzeitig die Justiz auf die "Insider"-Piste hätte bringen können", so die DP.
Claude Meisch: "Lassen uns keinen Maulkorb anlegen"
DP-Präsident Claude Meisch ging aber auch auf einer gestrigen Pressekonferenz auf die jüngsten Entwicklungen im "Bommeleeër"-Dossier ein, wobei er nicht nur auf die bereits erwähnten "erstaunlichen Gedächtnislücken" des Herrn Santer einging, sondern auch noch einmal daran erinnerte, dass es sich beim "Bommeleeër"-Dossier eigentlich um zwei verschiedene Affären handelt.
Da sei zuerst einmal die Affäre um die Attentate, wo einzig und allein die Justiz gefragt sei; da sei aber auch die andere Affäre, bei der Dysfunktionen festgestellt worden seien, die nun langsam aber sicher ans Tageslicht gelangen würden. Wenn die Justiz bei ihrer Arbeit behindert werde, dann dürfe die Politik dies nicht einfach so hinnehmen.
Wundern tat sich Meisch gestern aber noch einmal insbesondere über die Reaktionen der CSV und ihres Umfelds, die ganz schön "heftig" gewesen seien und darum bemüht seien, das Dossier herunterzuspielen; Premier Juncker (CSV) schweige derweil immer noch. Es sei aber nun einmal nicht normal, wenn ein Staatsanwalt den Justizminister quasi dazu zwingen müsste, den Generaldirektor der Polizei abzusetzen. Dies schwäche das Vertrauen der Bürger nicht nur in die Polizei, sondern auch in die Politik, so der DP-Präsident.
Bei all den Gedächtnislücken sollte es doch wohl dem Bürger überlassen werden zu beurteilen, ob sich das Land in einer Staatskrise befinde oder nicht.
Regelrecht entsetzt zeigte sich Meisch ebenfalls über die Aussage von Ehrenstaatsminister Santer auf RTL, dass schließlich jeder irgendwie in dieser Affäre "involviert" sei. Ob Santer etwa mehr wisse, so Meisch. Wenn dieser (Santer) glaube, die DP oder eine andere Oppositionspartei seien hier irgendwie involviert, dann solle er das bitte sagen. "Wir lassen uns keinen Maulkorb anlegen, auch nicht von der CSV", so Claude Meisch abschliessend.
Nach langer Funkstille meldete sich gestern auch die ADR zu Wort Ihrer Auffassung zufolge befinde sich das Land erst in einer Staatskrise, "wenn sich im weiteren Verlauf der Dinge herausstellen sollte, dass die politisch Verantwortlichen während der vergangenen 22 Jahre in irgendeiner Form versucht haben sollten, die Ermittlungen zu behindern, etwas zu vertuschen, Beweise verschwinden zu lassen oder bestimmte Personen die in die Affäre verwickelt waren oder sind, zu schützen". Der Tatbestand der Staatskrise sei derzeit nicht erfüllt, so die Reformpartei, der es nach "intensiver Lektüre des Briefs von Staatsanwalt Robert Biever sowie der zögerlichen Haltung von Justiz- und Polizeiminister Luc Frieden" immer schwerer falle, "nicht an eine direkte oder indirekte Involvierung der politisch Verantwortlichen in die Affäre "Bommeleeër" zu glauben".
Auch am heutigen Mittwoch dürfte das "Bommeleeër"-Dossier im Mittelpunkt der Aktualität stehen, denn dann organiseren "Déi Gréng" eine diesbezügliche Pressekonferenz.
www.journal.lu |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | EVE
Nombre de messages : 566 Age : 103 Localisation : BANDANEIRA Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 16:32 | |
| et en Belgique , pas recu de rapport du FBI concernant les faits des années 80 ??? |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 21:48 | |
| - EVE a écrit:
- et en Belgique , pas recu de rapport du FBI concernant les faits des années 80 ???
Mais si...le baron les a transmis à la Justice qui a conclu qu'il s'agissait de faux... Raes acheté par le KGB? Des magistrats retournés par le KGB? Mais bon sang, BR doit avoir la réponse....? |
| | | EVE
Nombre de messages : 566 Age : 103 Localisation : BANDANEIRA Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Mer 13 Fév 2008 - 22:09 | |
| BEYER et DE BONVOISIN même combat ... |
| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 10:34 | |
| - pendulum a écrit:
- ce n'est pas un rapport dans le sens classique du terme, mais une analyse des faits bruts dressant un profile (e.a. psychologique) des auteurs du crime.
Quoi !!! Les Luxembourgeois ont une guerre d'avance sur les Belges, ils avaient déjà fait appel à des profileurs ? |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 10:39 | |
| Je ne vois le scoop lorsque l'on dit que des journalistes sont payés par untel ou untel. Ce n'est pas chose rare et dans pas mal de domaine, d'ailleurs. Que les payeurs soient le KGB, la sureté , la CIA, etc...rien d'extraordinaire. Mais il faudrait amener des preuves ou des éléments probants ? Les appointés ont des numéro pour la plupart, il suffit de les trouver ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 11:01 | |
| Moi, on ne m'a jamais proposé de me payer |
| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 11:03 | |
| C'est parce que vous êtes trop cher. |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 11:14 | |
| - titu a écrit:
- Moi, on ne m'a jamais proposé de me payer
Il y a des conditions minimales. Etes vous détenteurs d'informations pouvant intéresser ce genre de services ? Etes vous dangereux professionnellement ? Pensez vous que se soit une erreur de penser que certains journalistes sont payés par la sureté ou d'autres services ? Pas forcément avec de l'argent, mais par exemple avec des scoop donnés à des journalistes qui font plaisir ? |
| | | EVE
Nombre de messages : 566 Age : 103 Localisation : BANDANEIRA Date d'inscription : 12/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 11:29 | |
| de bonne source , il y en aurait deux " dependants " de la DGSE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 11:38 | |
| Si je pense qu'il s'agit là de la réalité. Mais souvent l'influence voir la manipulation est moin évidente. Ca passe par une "ligne éditoriale", par des questions critiques qu'on ne pose pas... Il y a des reflexes qui jouent, on sait exactement qui sont les bons et les mauvais, sont qu'il n'y ait besoin d'incitations directes. C'est impressionnant comme un journal peut alors fonctionné de facon coordinnée sans qu'un mot ne soit pronnoncé |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Jeu 14 Fév 2008 - 13:13 | |
| Je suis d'accord aussi avec ca, titu. Mais l'un n'empêche pas l'autre.
Toutes personnes qui s'occupent un peu de ce sujet, sait que des membres de services secrets tournent autour,notamment, des journalistes. Chacun connait le pouvoir de la presse et de la manipulation qu'elle peut avoir sur les foules, sur les audits, sur les politiques, etc...
Que se soit la sureté, les SGR, le mossad, la DGSE, etc...Quand le besoin s'en fait sentir, ils savent à qui sonner . |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 15 Fév 2008 - 8:01 | |
| Pierre Reuland écrit pour pouvoir se défendre LUXEMBOURG - Huit pages sous le titre «Le Mépris?», c'est la réponse de Pierre Reuland. Mis à pied par le ministre de la Justice, l'ancien directeur de la police se défend.
«Je quitte mes fonctions de directeur général de la police avec grands regrets», explique Pierre Reuland.
Le mépris? L'affaire du «Bommeleeër» n'a pas encore définitivement livré ses vrais coupables, mais elle continue à agiter tout le Luxembourg, au gré des déclarations des uns et des prises de position des autres. Jusqu'à présent, Pierre Reuland ne s'était pas trop mêlé au débat. Mis à pied par le ministre de la Justice Luc Frieden, sur la foi d'un courrier du procureur d'État Robert Biever, l'ancien directeur général de la police grand-ducale est sorti de sa réserve. Il a donné une interview au «D'Wort» et son avocat, Me Roland Assa, a fait parvenir à toutes les rédactions une lettre de huit pages, titrée «Le Mépris?».
«Je suis critiqué, et en fin de compte sanctionné, pour ne pas me souvenir, après 22 ans, d’avoir été directement impliqué dans un événement dans lequel je n’étais pas impliqué. D’autres croient se souvenir - 22 ans après les faits - avec plus ou moins de certitude qu’en ma qualité de chef de la brigade mobile de gendarmerie (BMG), j’aurais "nécessairement" dû y être impliqué en 1985. Ce n’est pas le cas!», explique Pierre Reuland. «J'ai été jugé et condamné d’avance sur la place publique, sans possibilité de recours», dit-il un peu plus loin. Et d'expliquer aussi: «Vis-à-vis de lois non existantes, ou non applicables dans mon pays, je suis sans défense».
Sans défense, mais pas sans possibilité de s'exprimer. Il répète qu'il n’y a aucune «amnésie» de sa part sur les événements d’il y a 22 ans. Il réaffirme aussi «un esprit de loyauté à l’égard de mes supérieurs et de mon pays». Sans oublier un rappel opportun à ses convictions avec «La Charte des valeurs de la police grand-ducale» dont il fut le principal artisan en 2006.
Denis Berche
Source : http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/27425958 _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Ven 15 Fév 2008 - 9:55 | |
| La lettre de Pierre Reuland est à lire ici : http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/28975255 _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Vague d'attentats au Luxembourg Sam 16 Fév 2008 - 10:18 | |
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Tactique du gendarme
En 1949 déjà, Bourvil dévoilait la tactique du gendarme : «C'est de bien observer, sans se fair' remarquer». Et c'est une observation, remarquée avec quelque vingt années de retard par la justice, qui a fait trébucher l'ancien jeune lieutenant de la gendarmerie Pierre Reuland, qui a contraint le ministre de la Police et de la Justice à relever l'ex-chef de la bridage mobile de ses fonctions de directeur général de la police grand-ducale. Alain Kleeblatt
Bien qu'invité par son ministre de tutelle à ne plus faire de déclarations dans le dossier Bommeleeër suite à une prise de position pour le moins malheureuse sur le site intranet de la police - en faveur de deux de ses subordonnés inculpés par la justice - Pierre Reuland n'a pas hésité, mercredi, à se défendre dans un très long communiqué de presse... et dans une interview exceptionnellement longue accordée à notre confrère le Luxemburger Wort. Il est vrai que, dans le dossier des poseurs des bombes, le devoir de réserve voire dans une certaine mesure le secret de l'instruction ne sont plus réellement de mise après deux décennies de tâtonnements, de rumeurs mais aussi de cachotteries entre gendarmes et magistrats. Les récentes mises au point de Pierre Reuland ont le mérite de soulever de nouvelles questions et, surtout, il justifie lui-même sa mise au placard. À la question : «Connaissez-vous l'identité des poseurs de bombes, ou avez-vous une suspicion?», il répond : «Cela ne fait pas partie de mes devoirs. Je ne suis pas l'enquêteur et je n'enquête pas». Or, un policier est toujours en service, comme d'ailleurs certains automobilistes et autres voyous l'ont déjà appris à leurs dépens. Extrait de la charte des valeurs de la police grand-ducale (article 9) : «Le personnel du cadre policier est tenu de faire preuve de disponibilité (...) Même hors service, il intervient de sa propre initiative (...) pour prévenir ou réprimer tout acte de nature à troubler l'ordre public et protéger l'individu et la collectivité contre les atteintes aux personnes et aux biens». Cette charte a d'ailleurs été rédigée par Pierre Reuland, comme il le souligne lui-même dans son communiqué. Le seul fait de ne pas se considérer comme enquêteur le disqualifie à la tête de la police, voire comme membre tout court de ce corps! L'ex-gendarme applique pour se défendre une autre tactique éprouvée : c'est pas moi, c'est l'autre. L'autre, c'est notamment Jos Steil. Une victime bien pratique qui ne parlera plus... car morte et enterrée. Le fameux rapport du Service de renseignements n'aurait pas transité par le service dirigé par Pierre Reuland... puisque Jos Steil faisait partie des suspects. Mais si Jos Steil était suspect «pratiquement au même titre que le sujet de l'observation» Ben Geiben, comment est-il possible qu'il occupait alors la fonction de commandant adjoint de la brigade mobile? Selon Pierre Reuland, l'information - le résultat de l'observation sur Ben Geiben - «était transmise à un autre niveau».À qui? La réponse pourrait se révéler passionnante, pour autant que quelqu'un s'en souvienne... La police des polices, à laquelle cette question cruciale a été posée, n'a pas pu fournir de réponse. Pour l'heure, Pierre Reuland ne peut toujours pas s'imaginer pourquoi ses deux subordonnés ont été inculpés, tout en se servant de la suspicion qui pèse sur son adjoint décédé pour se disculper. La très grande naïveté n'était pas citée par Bourvil comme faisant partie de la tactique du gendarme.
Source : http://www.le-quotidien.lu/edition/article.asp?ArticleId=12940
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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