réunion des familles, 22 mai 2013 à Charleroi

Apparemment, Ronquières est bien le grain de sable dans la mécanique bien huilée, l'erreur commise non pas pendant les faits mais pendant leur maquillage.
Quoi qu'il en soit, Je pense qu'on ne saura jamais la vérité hélas mais j'ai acquis la certitude que tout ceci ne peut pas être du classique banditisme : on touche là de trop près à l'appareil d'état.

http://www.lachambre.be/doc/CCRA/pdf/53/ac810.pdf

CRABV 53 COM 810 17/07/2013
CHAMBRE - 4E SESSION DE LA 53E LÉGISLATURE 2012 2013   page 7


07 Question de M. Stefaan Van Hecke à la ministre de la Justice sur "la manipulation dont aurait fait l'objet l'enquête sur les tueurs du Brabant" (n° 19355)


07.01

Stefaan Van Hecke (Ecolo-Groen): Ces derniers mois, plusieurs articles de presse ont évoqué la manipulation dont aurait fait l’objet l’enquête sur les tueurs du Brabant.

L’hebdomadaire Moustique a ainsi publié le rapport de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) dont il ressort que plusieurs pièces à conviction repêchées en novembre 1986 dans le canal Bruxelles-Charleroi avaient séjourné moins d’un an dans l’eau.

Lors de la dernière réunion annuelle avec les victimes et la presse, la juge d’instruction Martine Michel a confirmé qu’elle soupçonnait une manipulation en ce qui concerne la découverte des armes à Ronquières en 1983 par le juge d’instruction Troch et son équipe. Certains objets n’auraient pas séjourné dans l’eau durant tout ce temps. Selon d’autres sources, l’INCC ne serait pas aussi formel à cet égard voire, n’aurait pas reçu les bons objets à examiner.

L’affirmation de l’INCC selon laquelle les objets auraient séjourné moins d’un an dans l’eau est-elle exacte? Ces objets étaient-ils encore utilisables? Est-il possible que l’enquête ait, de ce fait, été orientée dans une autre direction? Dans la négative, qu’est-ce qui a conduit l’INCC à poser ce constat?

Le procureur du Roi Pierre Magnien estime prématuré de conclure à une manipulation de l’enquête. La ministre a déclaré qu’un juge d’instruction serait chargé de vérifier ce qu’il en est. Quelles sont ses conclusions?


07.02

Annemie Turtelboom, ministre (en néerlandais): Il m’est difficile de répondre à des questions portant sur des instructions judiciaires en cours et l’INCC ne peut pas communiquer à ce sujet.

En revanche, les propos du juge d’instruction lors de la conférence de presse du 22 mai dernier peuvent être rapportés. Il a déclaré que, selon les enquêteurs, les preuves repêchées en 1986 avaient séjourné dans l’eau moins d’un an.

Il est prématuré de parler de manipulation. L’enquête en la matière se poursuit et une équipe de 12 enquêteurs extrêmement motivés continue à travailler d’arrache-pied sur ce dossier.


07.03

Stefaan Van Hecke (Ecolo-Groen): Je sais parfaitement qu’il est délicat de fournir des informations sur une instruction judiciaire en cours, mais il s’agit dans ce cas précis de déterminer si une institution publique, à savoir l’INCC, a procédé à certaines analyses dans les règles de l’art et plus particulièrement sur la base d’informations correctes. La ministre devrait pouvoir procéder à ces vérifications.

J’espère que les ambiguïtés seront rapidement levées car l’éventuelle interprétation fautive des conclusions de l’INCC ouvre la porte à de multiples spéculations.

perplexe a écrit:

Apparemment, Ronquières est bien le grain de sable dans la mécanique bien huilée, l'erreur commise non pas pendant les faits mais pendant leur maquillage.
Quoi qu'il en soit, Je pense qu'on ne saura jamais la vérité hélas mais j'ai acquis la certitude que tout ceci ne peut pas être du classique banditisme : on touche là de trop près à l'appareil d'état.

Surtout dans le cadre de la seconde vague.

Oui, bien sûr la 2 eme vague, c'est celle-ci qui a fait des morts "gratuites"

HERVE a écrit:

http://www.dhnet.be/actu/faits/malversation-dans-l-enquete-des-tueries-du-brabant-51f0b3a83570ebbf8dfe7dd5

Malversation dans l'enquête des Tueries du Brabant

Gilbert Dupont
Publié le jeudi 25 juillet 2013 à 07h12 - Mis à jour le jeudi 25 juillet 2013 à 07h17

Des pièces à conviction provenaient d’autres dépôt.

Des indices matériels analysés par l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie, dans l’enquête sur les tueries du Brabant, ne provenaient pas du canal de Ronquières. Les conclusions rendues par l’INCC sont basées sur des pièces dont certaines provenant d’un autre dépôt, d’une autre saisie que celle du canal de Ronquières, et qui n’ont pas séjourné dans l’eau.

C’est pourtant parce que les pièces à conviction étaient censées avoir séjourné un an dans le canal Charleroi-Bruxelles, que des accusations de “manipulation d’enquête par des enquêteurs” furent lancées par le parquet de Charleroi.

Selon l’INCC, il était impossible que ces indices aient séjourné douze mois dans l’eau. Selon les résultats obtenus, ils avaient séjourné au maximum deux mois. C’est donc que les enquêteurs de l’époque avaient menti.

Voilà ce qui était annoncé le 21 mai dernier à Charleroi lors de la réunion des familles des victimes des tueries : “La manipulation est la seule hypothèse retenue.” Selon des sources et nos infos, une instance judiciaire supérieure a diligenté une enquête sur ce rapport de l’INCC.

Cette enquête de contrôle a consisté à vérifier quels étaient exactement les objets qui avaient été confiés à l’INCC pour que celui-ci procède à l’expertise. Les résultats sont sidérants. Ont été remises à l’INCC des pièces qui ne provenaient pas du canal de Ronquières, qui n’ont pas séjourné un an dans le canal ni même deux mois. Qui n’ont jamais séjourné dans l’eau. Et s’agissant de pièces ayant par contre bel et bien séjourné dans le canal, les conditions d’emballage dans des sacs en plastique n’avaient pas été spécifiées à l’INCC, qui dès lors ne les a pas prises en compte dans son expertise, dont les résultats ont par conséquent pu être faussés.

L’INCC aurait été trompée. Les nouveaux enquêteurs croyant remettre des indices matériels trouvés à Ronquières, ont remis aux experts des indices provenant d’un autre site de découverte. Dans l’enquête sur les tueries, des indices matériels ont en effet été trouvés ailleurs qu’à Ronquières, dans les bois de la Houssière ou en forêt de Soignes.

La question de savoir comment cela a été possible est clairement posée. Il en a résulté que des enquêteurs de l’époque furent publiquement accusés de manipulation pour avoir, dans un scénario, peut-être voulu protéger un informateur.

Sur le plan judiciaire , ces policiers furent inquiétés, certains interpellés rudement, jusqu’à être menacés de mandat d’arrêt comme complices des tueurs du Brabant dans vingt-huit assassinats.

ATTENTION a DUPONT ! il avait deja fait le coup ,relisez les articles de l epoque : Lui, avait retrouve le calibre 7,65 qui avait sulfate Cools .........et ou, ddans les pays de L EST  

Un autre article signé Dupont Gilbert :

http://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-le-juge-troch-flingue-la-nouvelle-enquete-51f1ef3e3570ebbf8dff4dfb

Tueries du Brabant : le juge Troch FLINGUE LA NOUVELLE ENQUÊTE

Dupont Gilbert
Publié le vendredi 26 juillet 2013 à 05h38 - Mis à jour le vendredi 26 juillet 2013 à 05h38

(...)

_ _ _

Pourquoi l’ex-juge d’instruction Troch réagit-il le 13 juillet à un document reçu en 2012 ? Surtout si c'est aussi grave que ce que prétend l'article ...

Serait-il possible de savoir pourquoi dans la nouvelle série de portraits-robot, le 1er portrait (attaque armurerie Dekaise) est présenté mi de profil mi de face et souriant alors que tout les autres portraits sont tirés de face ?

Et en plus sur ce portrait on y voit le haut de sa veste.
Voilà bien le seul portrait où l'on voit ce détail.
J'ai une hypothèse : ce portrait ressemble à V.C. qui m'a fait des aveux complets, et ce portrait a été diffusé  bien après que j'ai informé la cellule d'enquête de ces aveux. Et s'il s'agissait tout simplement d'une reproduction d'une photo de V.C. ?

C'est bien celui-là le portrait robot dont vous parlez ?

@ Chronos

Tout à fait, il est le seul mi de profil mi de face et on voit le dessus de sa veste.
J'ai l'impression que l'on a reproduit une photographie.

@ Chronos

Tout à fait, il est le seul mi de profil mi de face et on voit le dessus de sa veste.
J'ai l'impression que l'on a reproduit une photographie.

Ce portrait a été établi en 1983 sur base d'indications fournies par un des témoins du hold-up de Wavre. Vous trouverez d'ailleurs ce portrait en page 113 du livre de Gilbert Dupont "Les tueurs" publié en 1988.

Puisque vous affirmez avoir pris contact avec la cellule d'enquête en 2010, je vous laisse tirer les conclusions qui s'imposent quant à votre hypothèse  ...

Je vous remercie de votre réponse.
Désolé je n'ai pas lu le livre de Gilbert Dupont.
Lorsque j'ai contacté la cellule d'enquête en 2010, c'était pour leur communiquer les aveux que j'avais eu de V.C.
Il n'en reste pas moins que V.C. ressemble (ou plutôt devait ressembler puisque je ne le connais que depuis 1987 ou 1988 ) à ce portrait-robot.
Je trouve aussi que la question reste posée quand au fait qu'il soit le seul portrait mi profil mi face (et souriant) et dont au voit le dessus de ses vêtements.