Guillaume Vogeleer (Jimmy le Belge)

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A qui profite la Cocaïne ?
Par Mylène Sauloy et Yves Le Bonniec












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http://www.lemonde.fr/acces-restreint/archives/article/1980/01/25/6b6c6b9e676570c59269616a669b6b_2798408_1819218.html

Trafiquer pour la bonne cause...

LE MONDE | 25.01.1980 à 00h00 • Mis à jour le 25.01.1980 à 00h00 | LAURENT GREILSAMER

La Belgique n'a pas de chance dans sa lutte contre la drogue. Elle joue " un rôle de premier plan dans le trafic international ", si l'on en croit le lieutenant Carlier, qui écrit : " Plusieurs itinéraires traversent notre territoire. Le trafic secondaire est en pleine expansion (1)." Il en est ainsi depuis la fin des années 60. La Belgique, avec ses frontières " perméables ". Ses quelques milliers de fonctionnaires internationaux (Communauté européenne et OTAN) et ses voies de communications tous azimuts, fait figure de plaque tournante dans le trafic de la drogue.

" Plus qu'un pays de consommation, la Belgique est un lieu de transit vers les capitales européennes et le marché américain ", explique un spécialiste de la police judiciaire. L'héroïne et la cocaïne passent souvent par l'aéroport de Bruxelles-National, puis par la route pour gagner les pays limitrophes. Les trains Trans Europ Express (T.E.E.) assurent aussi la ventilation des " colis ". Le port d'Ostende régule le marché en direction de la Grande-Bretagne.

En 1971, M. Alfons Vranckx, ministre de la justice, créait ainsi une super-police qui n'en avait ni le nom ni les fonctions. La brigade d'information criminelle, baptisée plus tard Administration de l'information criminelle (A.I.C.), a en effet la particularité de relever directement du ministre de la justice. D'anciens gendarmes ou inspecteurs de la police judiciaire, sélectionnés parmi les meilleurs forment cette équipe.

Dès l'origine, la vocation de cette administration, qui ne figure pas dans l'annuaire téléphonique, a été d'infiltrer le " milieu " en recourant à des indicateurs ou en se mêlant directement aux truands.

Pour ne pas être en reste, la gendarmerie créa à son tour, en 1972. Un Bureau national des drogues (B.N.D.), dirigé par le commandant François. L'objectif assigné à ce service était également, mais cette fois de manière traditionnelle, de remonter les filières de trafiquants et de tenter de démanteler leurs réseaux.

Ce système bicéphale mis en place, il restait à en attendre les résultats. De l'avis des observateurs, et notamment pour ce qui concerne le service du commandant François, ils sont largement positifs. Les spécialistes citent des statistiques qui indiquent une progression notable des saisies de drogue et du nombre d'arrestations de trafiquants.

Le commandant François critiquait cependant, dès 1972, avant qu'une réforme de la loi de 1921 sur les stupéfiants ne lui donne satisfaction, la légèreté des peines d'emprisonnement prévues pour les trafics de drogue. Dans le même temps, il regrettait, ce qu'il ne cessa de faire par la suite, que la Belgique ne légalise pas les méthodes de lutte contre la drogue les plus efficaces, à savoir la possibilité d'acheter des toxiques et de les revendre afin de pénétrer le " milieu ". Il soulignait que les fonctionnaires américains de la Drug Enforcement Administration en avaient la possibilité et que cela était " de bonne guerre ".

Formé en partie par le F.B.I. et travaillant en étroite collaboration avec l'antenne bruxelloise de la D.E.A., le commandant François avait rapidement opté pour ces méthodes. Selon certaines informations, ses supérieurs hiérarchiques, avertis, l'auraient " couvert ". C'est ainsi que le B.N.D. s'est lancé dans plusieurs opérations - provocations, dont certaines ont échoué. Dans ces opérations interviennent informateurs et " indics ", gendarmes en civil et agents doubles, et des fonds de l'État sont utilisés.

Le premier dossier a pour cadre Amsterdam. Il s'agissait apparemment pour deux " agents " d'acheter de la cocaïne pour 1,5 million de francs belges (environ 210 000 F français) et de mettre ainsi en confiance une filière franco-belge. Malheureusement, un service néerlandais spécialisé surprit la tractation et saisit la drogue.

Le deuxième dossier concernerait un membre du B.N.D., qui, assurant disposer d'un bon " contact ", se serait vu remettre en 1978 la somme de 3 millions de francs belges (environ 420 000 francs français) et se serait alors réfugié en Espagne.

Le troisième dossier est sans doute le plus grave dans la mesure où il dévoile les liens étroits du B.N.D. avec le " milieu ". Le commandant François aurait confié une somme d'argent importante à un malfaiteur connu pour acheter de l'héroïne au Pakistan. Celui-ci, s'acquittant de sa mission, en profita pour livrer 22 kilos d'héroïne dans un pays africain à l'une de ses relations. De retour au Pakistan, il fut emprisonné.

Esprit de lucre ?

Le chef d'inculpation retenu contre le commandant François est cependant lourd de signification : il affirme que cet officier et certains de ses collaborateurs se sont livrés à un " trafic de stupéfiants ". Selon certaines informations, le commandant, devant l'échec de plusieurs de ses missions et la perte d'argent qui en découlait, se serait décidé à mettre en vente de la drogue sur le marché clandestin pour récupérer les sommes perdues. Il appartiendra au juge d'instruction de déterminer si de telles opérations ont été réalisées, de surcroît, par esprit de lucre.

Ces pratiques s'inscrivent dans la pénombre et, à tout le moins, dans l'illégalité. Jusqu'où peut-on aller pour lutter contre les trafiquants ? Telle est la question qui se pose. Un État peut-il, sans risques, " couvrir " de telles méthodes ? En 1974, M. Piret, procureur du Roi, déclarait : " L'administration de l'information criminelle ne dispose d'aucun pouvoir de police. Cela ne signifie pas que les fonctionnaires qui en font partie sont autorisés à commettre des infractions ou à saper les enquêtes judiciaires par des provocations " (2).

En dépit de ses réserves, l'A.I.C. a conservé un accès à des fonds spéciaux pour financer des opérations à sa guise. Pour autant, une menace plane désormais sur les deux organismes chargés de lutter contre la drogue en Belgique. L'arrestation du commandant François s'inscrit, en effet, dans une liste de déboires déjà longue.

En 1977, l'administrateur-délégué de l'A.I.C, M. Thiry, avait été condamné à six mois de prison pour avoir détourné environ 180 000 francs belges obtenus comme avance pour frais professionnels ou pour des notes de frais injustifiées. Le 25 octobre 1974, le tribunal de Bruxelles avait condamné à trois ans d'emprisonnement un fonctionnaire du même service, M. Carlos Soetaert, ancien gendarme et ancien membre de la police judiciaire, pour complicité dans le vol du coffre-fort de l'A.I.C, dont l'adresse est secrète. Environ 1,2 million de francs belges avaient été dérobés ainsi qu'une arme et des documents.

Seule une enquête administrative pourra déterminer si, au-delà de ces " bavures ", l'actif l'emporte sur le passif dans la politique menée par les deux services de lutte contre la drogue. Il reste que, six ans après sa création, l'A.I.C. a perdu son " patron " pour ce qui s'apparente à une escroquerie. Neuf ans après sa naissance, c'est au tour du Bureau national des drogues de perdre son directeur pour " trafic de stupéfiante ".

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(1) Revue de la gendarmerie, numéro 60, 1975.

(2) Le Soir du 29 mai 1974.


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http://www.lemonde.fr/acces-restreint/archives/article/1982/04/16/6b6e6297666a69c59269616a669b6b_2901351_1819218.html

L'ancien chef de la lutte antidrogue est condamné à un an de prison avec sursis

LE MONDE | 16.04.1982 à 00h00 • Mis à jour le 16.04.1982 à 00h00 | PIERRE DE VOS.

Bruxelles. - Tout en ayant rendu hommage à l'" idéal élevé " qui animait le commandant Léon François, quarante-deux ans, chef du Bureau national antidrogue (B.N.D.), le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné ce dernier, mercredi 14 avril, à un an de prison pour avoir utilisé des procédés de lutte contraires aux règles. Toutefois, le commandant François a bénéficié d'un sursis d'un an, " pour que son avenir professionnel ne soit pas entravé par une condamnation ". Il n'empêche que le chef du B.N.D. devra quitter la gendarmerie sans aucun droit à pension ou à des allocations de chômage. Huit collaborateurs du commandant François ont été condamnés à des peines de prison plus lourdes parce que leurs motivations étaient moins claires.

Le commandant François avait voulu adopter dans la lutte antidrogue des méthodes américaines (le Monde du 25 janvier 1980) et il avait collaboré avec les services des États-Unis au point que plusieurs commentateurs ont considéré que le chef du B.N.D. a été victime des spécialistes de Washington. " De trop nombreux éléments de ce dossier ont permis de penser que l'action en Belgique des agents spéciaux du Bureau américain des narcotiques fut non seulement ambiguë mais qu'elle a gravement porté préjudice à notre dispositif policier, écrit le quotidien le Soir.

Le commandant François, pour arrêter les trafiquants, était allé jusqu'à faire vendre et vendre lui même de la cocaïne. Il avait aussi utilisé pour son " commerce " les fonds de la gendarmerie, Accusé d'irrégularités, il a prétendu jusqu'à la fin de son procès, qui a duré vingt-neuf jours, que ses supérieurs lui avaient remis de l'argent en parfaite connaissance de cause pour l'achat d'un kilo et demi de cocaïne. Par la suite, le chef du B.N.D. se serait efforcé de récupérer cette somme - 1650 000 francs belges, soit plus de 200 000 francs français, - cherchant à revendre la cocaïne aux Pays-Bas. Selon les juges, " ces tentatives à l'insu des autorités n'étaient plus justifiés par les intérêts supérieurs du service et ne répondaient à aucun état de nécessité. De son propre aveu, le commandant François n'avait qu'un seul objectif : récupérer la somme avancée par l'état-major de la gendarmerie et lui cacher l'échec de l'opération cocaïne ".

Et Bouhouche alors ? Ou le BND (Bureau National des Drogues), la section drogue de la gendarmerie sous la direction du commandant François Raes ? Quelques gendarmes se sont même adonnés à un trafic de drogue.
Léon François a été coaché par Frank Eaton et James Guy du DEA

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t804-pint-arseen?highlight=arseen+pint

Il ne faut pas confondre : le patron du BND était le commandant Léon François.

François Raes (auteur de "Un gendarme don Quichotte") a travaillé pour le BND et était honnête. C'est lui qui a dénoncé les agissements du commandant Léon François, malgré les menaces de l'officier de gendarmerie Gérard Lhost (auquel il faut vraiment s'intéresser).

Je ne connais pas ce "James Guy" ... cela pourrait être intéressant.

Je retiens que selon Mylène Sauloy et Yves Le Bonniec, les trafics du BND auraient pu servir à financer l'extrême-droite, d'où les attentats contre Vernaillen et Goffinon dans lesquels on retrouve Robert Beijer, Madani Bouhouche, Jean-François Buslik, Faez el Ajjaz, etc ... bref des gens proches de l'extrême-droite et des "services" des Etats-Unis ou de l'Arabie Saoudite (voir ce qui concerne le Safari Club).

Il est probable que l'Etat-Major de la gendarmerie et Paul Vanden Boeynants étaient au courant de cette source occulte de financement de l'extrême-droite ... qui venait s'ajouter aux butins des attaques de fourgons Securitas (sans doute avec des complicités haut placées au sein de cette société) et au casse de la rue Haute. Le rôle d'Elio Ciolini mérite aussi qu'on s'y attarde. Il était proche de Stefano delle Chiaie (financé par des industriels italiens comme Carlo Pesenti de Italcementi)... Stefano delle Chiaie a rencontré Otto Skorzeny (Paladin, Atlantico), Yves Guérin-Sérac (Aginter), Klaus Barbie (Merex), Richard Slott (CIA) ... et Guillaume Vogeleer, complice du commandant Léon François et de "Bruno" Farcy.

est ce que m buslik travaillait a la DEA?

Voir :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t197-buslik-jean-francois

Jean-François Buslik était un pilote américain, ami de Madani Bouhouche ...

Voir aussi :

http://www.browardpalmbeach.com/1999-04-22/news/secrets-and-crimes/3/

luanda a écrit:

est ce que m buslik travaillait a la DEA?

aux minimum je dirai oui.
ceci n'a rien avoir mais j'aime rappelé que les terroristes du 11septembre sont passé par l'école d'aviation de Buslik en Floride, ami d'enfance de M.B.

N'écrivez pas trop vite "Ceci n'a rien à voir ..."

Guy Bouten semble persuadé que Buslik travaillait pour la CIA.

Cela conduit à la question suivante :

According to Mr Hopsicker, Mohammed Atta started to fly with Huffman Aviation at the small airport of Venice in Florida. There is reportedly a strong CIA presence at this airport.
 
http://www.wfmu.org/flashplayer.php?version=2&show=38077&archive=64941
 
Besides, the following article says Mr Atta also flied with Kemper Aviation where another CIA agent, Jean-François Buslik, was working.
 
http://archives.lesoir.be/%ABatta-et-son-compagnon-sont-venus-voler-chez-moi%BB_t-20011020-Z0L2C3.html?query=Buslik&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=Buslik&pos=1&all=46&nav=1
 
How is it possible that Mr Atta flied in two CIA-controlled airports ?
 
http://www.browardpalmbeach.com/1999-04-22/news/secrets-and-crimes/

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Quant à Madani Bouhouche, un certain "Insider" sur un site néerlandophone l'a présenté comme assurant la logistique d'une tentative (ratée) de coup d'Etat au Surinam ... sans doute pour le compte du service secret des Pays-Bas et de la CIA.

A ce sujet, il faut relire ce qui concerne Carl Armfelt :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1978-carl-armfelt

On y apprend que Carl Armfelt a développé la WACL en Europe.

Je ne serais pas étonné du tout qu'il ait travaillé pour la CIA et que Madani Bouhouche ait lui aussi été très proche de la CIA.

Les intérêts de la CIA et de la WACL n'ont pas toujours convergé mais dans les années 1980, avec "Bill" Casey à la CIA et John Singlaub (ancien de la CIA) à la WACL, il ne devait pas y avoir de problèmes : ils étaient en effet de bons amis depuis l'époque de l'OSS. Le général belge Robert Close (OTAN, IEPS ...) était proche de John Singlaub.

Carl Armfelt semblait aussi soutenir à fond Ronald Reagan ...

Je suis toujours interpellé par ce qu'a écrit John Loftus sur "la CIA dans la CIA". Cela rejoint "Une mosquée à Munich" de Ian Johnson ...

Il y a un grand nettoyage à faire au sein de la CIA, pour le plus grand bien de tous, y compris des citoyens des USA. Le problème remonte à la création de l'agence et à l'intégration de très nombreux nazis, également présents dans les réseaux Stay-behind.

Selon certains, "Soldier of Fortune" a remplacé Paladin (de Skorzeny) et Aginter Press (de Guérin Sérac) après la chute des régimes de Salazar et de Franco.

Stefano delle Chiaie a agi aux côtés de Skorzeny et avec une carte de Aginter Press. Il a aussi rencontré Guillaume Vogeleer, proche de Soldier of Fortune (notamment de Jim Coyne, grand ami de Robert K. Brown). C'est pourquoi la rencontre de Otto Skorzeny et de Robert K. Brown à Madrid est plus qu'une anecdote... Sans oublier que Guillaume Vogeleer était proche de John Singlaub et que toute cette nébuleuse de mercenaires anti-communistes (Paladin, Aginter, Soldier of Fortune) agissait pour la WACL (par ailleurs impliquée dans de nombreux trafics de drogue). Il faut aussi citer (et mieux connaître) Charles Mazy, un autre ami de Guillaume Vogeleer ...

La DIA n'est pas loin non plus : Guillaume Vogeleer a travaillé pour la CIA et pour la DIA. En outre, Daniel O. Graham (de l'IEPS du général Robert Close, de Yves Du Monceau de Bergendal et de Armand De Decker) est passé à la CIA et à la DIA. Quant à John Singlaub, il a participé à la création de la CIA et a présidé la WACL (comme Robert Close). Le "nettoyage" qu'ont fait conjointement John Singlaub et Robert Close au sein de la WACL semble surtout avoir touché des groupes anti-sémites ... Est-ce notamment à cause du rôle important que John Singlaub a accordé au Mossad dans l'Iran-Contragate ? En tout cas, la DIA conduit à Paul Latinus et au SDRA... ainsi qu'au trafiquant belge Jacques Monsieur ...

Guillaume Vogeleer semble avoir été comme un poisson dans l'eau au milieu de cette "nébuleuse" dont le ciment était l'anti-communisme. Le fait qu'il connaissait le commandant Léon François (BND) et le chauffeur de Paul Vanden Boeynants est en tout cas important à retenir...

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A titre d'information, voir

http://wikispooks.com/wiki/Document:Transnationalised_Repression_Parafascism_and_the_US#The_U.S..2C_Chile_and_the_Aginter_Press

The U.S., Chile and the Aginter Press

In particular the CIA had subsidised a right-wing conspiratorial Chilean parafascist group - Patria y Libertad, headed by former CIA contacts like Julio Duran - which received special counter-revolutionary training from former French OAS operatives close to the Skorzeny - von Schubert Paladingruppe. These operatives were then part of the Lisbon-based Aginter Press, a cover for a world-wide network of counter- terrorist services, which functioned chiefly out of the old Portuguese colonies. Some of these Aginter operatives, including an American, Jay Sablonsky, had already taken part with former CIA Cubans and U.S. Green Berets in the great Guatemalan counter-terror of 1968-71, when some 50,000 people are estimated to have been killed. Aginter Press operatives were also present in Chile for the September 1973 coup. [102]

The Portuguese coup of April 1974 forced the Aginter Press OAS operatives to abandon Lisbon (and their files) abruptly. Some of these French rightists plotted vainly with right-wing General Spinola against the Portuguese centrists who enjoyed the support of President Ford's State Department. Their strategy envisaged an independent Azores, which would then function as an offshore base for covert operations against the Portuguese mainland and elsewhere.

The plan failed, but not before it had demonstrated the ability of the OAS plotters to establish contacts with the staffs of U.S. Senator, Strom Thurmond, and with a businessman enjoying contacts with the Gambino Mafia family, with the CIA, and with two of the Cuban exiles questioned by a grand jury in connection with the killing of Orlando Letelier. Meanwhile, other Aginter operatives, including their leader Yves Guerin-Serac, had escaped to the Paladingruppe headquarters in Albufereta, Spain, and thence to Caracas, the present headquarters of Orlando Bosch. Their travel was facilitated through fresh passports supplied via the French parallel police (SAC) networks of their long-time collaborator Jacques Foccart. [103]

@luanda

Un document où il est question de Frank Eaton et de James Guy ... et d'un certain Paul Higdon :

http://jfk.hood.edu/Collection/Weisberg%20Subject%20Index%20Files/S%20Disk/Souetre%20Jean%20with%20aka's/Item%2015.pdf


(...)



(...)


Il est question de Paul Higdon dans

http://www.france-amerique.com/articles/2012/10/21/la_french_connection_1.html

(...)
Paul Higdon, ancien agent du BNDD en France
(...)

et surtout

http://www.prnewswire.com/news-releases/international-investigative-authority-and-former-french-connection-crime-fighter-paul-higdon-joins-fortress-global-investigations-71835682.html

ainsi que

http://www.intelligenceonline.fr/intelligence-economique/decideurs/2004/09/10/paul-higdon,11605639-BRE-REC

10 septembre 2004

Ancien directeur du Criminal Intelligence Directorate à Interpol, l'Américain Paul Higdon vient d'être recruté par la société de renseignement privée Fortress Global, fondée en 2000 par deux anciens du FBI, William Baker et Thomas Kelly.

Higdon, qui a passé l'essentiel de sa carrière au sein de la Drug Enforcement Administration (DEA) où il est resté 27 ans, est l'un des agents qui a démantelé la French Connection à partir du bureau de la DEA à Marseille.

Il a également été Deputy Assistant Administrator in charge of Foreign Operations de la DEA et, à ce titre, a dirigé les nombreux bureaux de l'agence à l'étranger.

Paul Higdon a quitté la DEA en 1996 pour rejoindre Interpol et devenir, à la tête du Criminal Intelligence Directorate, le numéro deux de l'organisation.

Fortress Global rassemble plusieurs vétérans du FBI et un ancien membre du Manhattan District Attorney's Office, Robert Seiden, qui a longtemps travaillé avec Robert Morgenthau. Deux directeurs de la firme ont été des directeurs de la sécurité dans des multinationales : John Walzer, chez Pfizer, et Thomas Kelly, chez Lockheed Martin. Kelly a en outre été l'assistant et le conseiller du millionnaire texan Ross Perot.

en fait je me demandais si buslik ne pouvait pas etre james guy
mais non

Si Madani bouhouche a travaillé pour la CIA (du moins si ,cela est vrai) cela expliquerait les raisons pour lesquelles, Robert Beijer, devait le tracer.

il aurais pu travailler pour d autre service!
"en cooperation"

Selon la lettre de Jozef Vienne qui est sur

http://fr.scribd.com/doc/159658501/De-Brief-Van-Jozef-Vienne

Le commandant Léon François n'a pas été seul au Pakistan pour voir Jozef Vienne mais il était avec le commissaire Devriese de Brugge, qui s'intéressait surtout au meurtre de Maenhout.

Il est question de Donald Maenhout dans le livre "The Marseilles Mafia" de Pierre Galante et Louis Sapin.

Voir :

http://fr.scribd.com/doc/161328730/The-Marseilles-Mafia-Extrait

Ce qui est décrit se passe en 1971.

A la page 260 (où il est d'ailleurs question de l'agent de la DEA nommé "Guy") :

"Donald Maenhout was an acquaintance of someone called Mario Deniz (...)"

"Mario Deniz" est un alias de André Condemine, cité dans le dossier Godbille (page 9).

Donald Maenhout était donc au service de la CIA, recruté par Paul Higdon (quand ?) ... tout en étant proche de André Condemine (voir le dossier Godbille).

Cela pourrait rapprocher la CIA des activités du SAC en Belgique ... et donc de l'entourage de Claude Nitelet dont l'implication dans les Tueries du Brabant ne fait guère de doutes...

Cela pourrait être utile d'en savoir plus sur la mort de Donald Maenhout... Il est dommage que François Raes (qui a lu "The Marseilles Mafia" et l'a recommandé) ne puisse nous aider.

pour andré condamine on parle d une entreprise de pharmaseutique...
a schaerbeek

au coin de l av monplaisir et de la rue j vancamps(n2) il y avait une societe pharma...quelque chose
c etait etrange car jamais rien ne bougeais encore aujourdh uis les volet sons
fermer ,mais la plaque de la societe (on voit encore les trous google)n existe plus

Quant à Pierre Dewil, qui a travaillé avec Higdon, il pourrait être le suivant :

Il y avait donc à Luxembourg un chef de station CIA nommé James Pavitt au moment où le Bommeleeër faisait des attentats. Il dirigera par après toutes les opérations de la CIA (notamment en 2001).

Il y avait à Bruxelles un agent CIA-DEA nommé Paul Higdon qui quittera la Belgique pour ne pas être impliqué dans le procès du commandant Léon François. Il deviendra le n°2 de Interpol.

L'ambassadeur des USA à l'OTAN de 1983 à 1987 est David Abshire, du CSIS (Kissinger, Davignon, etc)

Tout cela fait une combinaison inquiétante ...


Note :

Interpol nous avait déjà étonné avec Paul (Paulinus) Dickopf... Il n'empêche que demander à un agent de la CIA de lutter contre les trafics de drogue, cela laisse songeur si l'on connaît les implications très fortes de la CIA dans ces trafics. Qu'il soit en poste à Interpol n'est pas plus rassurant.

http://cannabisnews.com/news/6/thread618.shtml

Higdon said the meeting had discussed Khun Sa.

"They (Myanmar) had to do something with insurgency...and sometimes you have to make a pact with the devils. That's the way things are accomplished."

Sur les liens entre Robert K. Brown et John Singlaub (Nicaragua) :

http://articles.philly.com/1987-02-05/news/26176571_1_aguacate-iain-crawford-military-aid

(...)

A third resupply system used three experimental stealth boats made of Kevlar, a DuPont composite as strong as fiberglass but only half as heavy. Powered by Evinrude 235 outboards, the boats reach speeds in excess of 60 m.p.h. and are virtually invisible to radar, according to Karl Phaler, president of Freedom Marine of San Diego.

Freedom Marine sold three of the boats, for about $125,000, to the World Anti-Communist League (WACL) of Phoenix, Ariz., in December 1985, said Phaler, 47, a former Navy commando and a contributor to Soldier of Fortune magazine.

Robert K. Brown, the magazine's publisher and an influential contra supporter and trainer, had invested $500,000 in Freedom Marine and was his principal investor, Phaler said. Brown confirmed the investment.

Both Phaler and Brown denied any knowledge of the boats' use after their hulls were reinforced for machine gun mounts and sold to the WACL, whose founder and U.S. affiliate president, retired Army Gen. John Singlaub, is an influential contra fund-raiser. WACL spokesman Joyce Downey said in an initial telephone interview that she believed the boats were used for medical evacuations.

Asked for further details, she provided none, despite repeated telephone calls.

According to three U.S. experts in small boat military tactics, who asked not to be identified because it would hurt them professionally, the stealth boats saw little medical service.

Instead, from coastal bases in Honduras and Costa Rica near the Nicaraguan border, the boats, painted gray, were used, as one U.S. expert put it, to ''beat up on the bad guys and deliver supplies." Initially, they were intended only to carry supplies, said a second source who has spoken to participants, "but it would be foolish to say they weren't used operationally."

Nicaraguan officials long have said that U.S.-supplied small craft have carried saboteurs on attacks against oil depots, bridges and other civil works. The small craft were said to have been launched from offshore mother ships in operations sometimes supported by helicopters.

How often stealth boats were used in recent operations could not be determined. A Honduran military official confiscated at least one, sources said.

(...)

Sur Paul Higdon :

http://www.zoominfo.com/p/Paul-Higdon/31414707

http://csilegal.com/about-us/the-csi-team/paul-a-higdon/

Paul Higdon is the director of international investigations and asset recovery at CSI and is the former Director of Criminal Intelligence of INTERPOL. He brings to our team extensive experience in criminal investigations and intelligence collection from around the world. His twenty-seven year career with the Drug Enforcement Administration (D.E.A.) and its predecessor agency, the Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs (BNDD), began in 1969 in Seattle , Washington.

Three years later, and in recognition of numerous successful enforcement operations which he planned and directed as the Special Agent-in-Charge of a joint federal, state and local police task force, he was assigned to the agency's office in Marseille, France. His task was to work closely with French police in identifying and eliminating the infamous "French Connection." As a result of successes in Marseille, Higdon was assigned to Rabat, Morocco and then to Brussels, Belgium where he served as the technical advisor to U.S. drug intelligence and investigative matters. As Country Attache for drug matters, he served as the government's sole contact with foreign federal authorities for drug investigations and intelligence.

In 1986, after having demonstrated his in-depth knowledge of global drug law enforcement, he was assigned by the D.E.A. to the worldwide International Criminal Police Organization more commonly known as INTERPOL. His task was to reorganize and redirect INTERPOL's drug enforcement efforts and initiatives in order to increase its effectiveness as an international drug enforcement body.

Upon his return to the United States in 1989 he was placed in charge of the agency's Office of Inspections. He was responsible for ensuring that all D.E.A. offices and its personnel, both domestic and foreign, followed proper agency policy and procedures.

Within less than a year he was promoted to the position of Deputy Assistant Administrator in charge of Foreign Operations. This task gave him direct responsibility for overseeing and directing the operations of seventy D.E.A. offices located in fifty-one countries around the globe.

In 1996, at the urging of the Secretary General of INTERPOL, Mr. Higdon retired from the D.E.A. and returned to INTERPOL headquarters in Lyon, France to become the Director of the Criminal Intelligence Directorate, the number two position in the organization and subordinate only to the Secretary General.

His previous high level positions with D.E.A. and INTERPOL, combined with his current active membership with the International Association of Chiefs of Police, permit him, to this day, to maintain unprecedented contact with police managers and officials around the world.

Sur la mort de Donald Maenhout en 1976 :

http://www.nieuwsblad.be/article/detail.aspx?articleid=GUUUN55H

Donald Maenhout était une connaissance du commandant François. Josef Vienne croit que Maenhout le faisait chanter.

Selon la lettre de Josef Vienne, Donald Maenhout a été tué par "Bruno" Farcy :

http://fr.scribd.com/doc/159658501/De-Brief-Van-Jozef-Vienne

Donald Maenhout connaissait Condemine, proche de Faccenda, proche de Simonne et Daniel Menin, donc de Patrick Haemers, etc

Si, comme le disait François Raes, Donald Maenhout a été recruté par Paul Higdon (DEA-CIA), on peut penser que la DEA et la CIA étaient au courant des activités de ses relations.

Paul Higdon a commencé à travailler à Marseille en 1972. Il est ensuite passé par le Maroc avant d'être en poste à Bruxelles.

Ce qui est dit de Donald Maenhout dans "The Marseilles Mafia" (Galante - Sapin) semble dater de 1971, avant l'arrivée de Paul Higdon à Bruxelles.

http://fr.scribd.com/doc/161328730/The-Marseilles-Mafia-Extrait

Voir aussi :

http://fr.scribd.com/doc/146277150/Un-gendarme-Don-Quichotte-Francois-Raes





Sur la mort de Condemine (1974 ?) :

Il peut être intéressant de se pencher davantage sur Charles Mazy, grand ami de Guillaume Vogeleer.

Il devait lui aussi connaître la pègre (au moins de Bruxelles) et les mercenaires.

Il est en outre sur le schéma de Paul Latinus.

Par ailleurs, John Singlaub a pu entendre parler de Georges Gutelman (dont la compagnie aérienne faisait des affaires avec Geomilitech), donc de Jean Gol.

Ce dernier connaissait probablement Havelange (dont le bras droit, Romain, tenait le "Pan-Pan" avec Guillaume Vogeleer).

Voir :

http://fr.scribd.com/doc/101929546/Andre-Rogge-Les-egouts-du-royaume-extraits





Il y a là un mélange mercenaires / criminalité / politique qui devait impliquer également Nicolas de Kerchove d’Ousselghem ...

La jonction SAC - French Connection est à approfondir.

Voir par exemple :

http://www.sciencespo-rennes.fr/mediastore/fckEditor/file/Benichou.pdf

Le démantèlement de la French Connection :
la répression internationale des filières françaises de l’héroïne.

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Un site à regarder (comme les autres) avec un esprit critique mais qui fournit des liens intéressants :

http://pythacli.chez-alice.fr/biosarkozy.htm#french

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Ce qui est à retenir, c'est que Paul Higdon a été à Marseille et s'occupait de la "French Connection". A-t-il pu connaître Vittorio ? A-t-il pu être en contact avec lui en Belgique ? Avait-il des relations avec le SAC en Belgique (voir page 9 du rapport Godbille) ? Par ce biais et/ou via Maenhout (qu'il aurait recruté, selon François Raes), suivait-il le parcours de Haemers, Menin, Farcy, Nitelet ? du commandant Léon François et de Guillaume Vogeleer ?

Si c'est le cas, on est en droit de s'inquiéter du poste important qu'il a eu à Interpol...

Quant aux liens Pasqua, Peretti, Guéant, Sarkozy ... ils conduisent à J-F Etienne des Rosaies et à l'affaire Chodiev - de Decker ...

En reprenant une déclaration de François Raes (voir plus haut) :





"Vic Maria" est Victor Maria, cité dans :

http://www.sciencespo-rennes.fr/mediastore/fckEditor/file/Benichou.pdf





A noter : Tavernier affirme avoir lui aussi travaillé pour la CIA :

L'appartenance de Christian Tavernier à la CIA (en tout cas entre 1960 et 1975) est importante à noter.

Il faut relire le fil de discussion qui lui est consacré.

Il connaissait bien Cahen (qui connaissait Bouty, etc)


Par ailleurs, le document suivant doit être analysé :

http://www.sciencespo-rennes.fr/mediastore/fckEditor/file/Benichou.pdf





Comme un lecteur attentif me le fait remarquer, il ne faut pas oublier la famille Bronfman (alcool, drogue, Meyer Lansky, etc).

Charles Masy

Après avoir été en prison au Congo, il a été expulsé et il est rentré en Belgique en 1966.

Il a tenu un café qui s'appelait "La Renaissance" et qui était le lieu de rendez-vous des anciens d'Afrique et des candidats mercenaires. Il hébergeait également le local de l'AMI/FP fondé par le général Janssens et celui des anciens du 6e commando créé par Pierre Bottu.

Il n'est plus retourné en Afrique, sauf un voyage en RSA pour visiter un ancien du Katanga.

En 1968, il a signé un contrat pour le Yémen où il est resté six mois.

Après ce contrat, il n'est plus allé au combat, mais donnait des conseils à ceux qui voulaient partir et leur indiquait les adresses de recrutement.

En 1977, les Katangais ont attaqué le Congo à partir de l'Angola, mais il ne s'est pas  mouillé dans la combine mise sur pied par Daniel Rémy pour fournir des mercenaires au général Mbumba, ni pour fournir des hommes à la Rhodésie du Sud, bien qu'il était au courant. Dans les années 80 et 90, il s'est tenu à l'écart des affaires de recrutement et vivait sur son passé, donnant des interviews aux journaux et participant a des émissions de TV ; en 90, il a pris sa retraite et est mort peu d'années après.

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Voir

http://fr.scribd.com/doc/94296398/Raids-Charles-MAZY

"(...) Avec sa solde d'officier au 5e Commando du célèbre Mike Hoare, il rejoint en fin de contrat le Portugal à la fin des années 60. Là, en compagnie d'autres mercenaires, il suit un entraînement destiné à récupérer des otages retenus dans un pays africain. Leur mission est annulée au dernier moment (...)".


Faut-il y voir un lien avec Aginter ?