|
| schéma de Michel Libert | |
|
+33Galahad Willy-Nilly sinope arthur29923 R4 Frédéric capitaine buridan michel-j question belge soldat inconnu ginlo Et In Arcadia Ego perplexe luanda pami75 rob1 dislairelucien PSL pierre CS1958 Hoho alain CLEMENTL. Henry aurore Feu Follet billbalantines Andr Shadow K dim HERVE michel 37 participants | |
Auteur | Message |
---|
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Ven 2 Mar 2012 - 22:34 | |
| Pour en revenir à LIL - WACL ...
Dans le tout premier exemplaire de " Damoclès " (décembre 1967)
http://www.scribd.com/doc/82936120/DAMOCLES-LIL-WACL
page 2 :
" La LIGUE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE, dirigée par Mme Suzanne LABIN et Mr Yvan Mattéo LOMBARDO, comprend actuellement une section française, une section italienne et un section belge."
On trouve facilement des informations relatives à Yvan Mattéo LOMBARDO sur internet.
Par exemple :
http://www.eui.eu/flora_ahue/jsp/search/search_direct_js.jsp?query=EXPERT_ENT&INDEX_ENT1=DACC_FONDS&CRIT1=IML
Quant à Suzanne LABIN ...
A écouter à partir de la minute 58
http://sdebeketch.com/tag/suzanne-labin/
( cela semble être une radio " Front National " ... )
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Ven 2 Mar 2012 - 22:44 | |
|
Un ami français me communique quelques renseignements sur Mr De Beketch (qui a interviewé Suzanne LABIN, voir le message précédent) ; parmi ses associés, on compte d'anciens pétainistes et même un ancien nazi.
Jos Vander Velpen, "Les voilà qui arrivent. L'extrême-droite et l'Europe" 1993:
Fin 1987, d'anciens rédacteurs de Minute fondent Le Choc du Mois, qui s'assure la collaboration occasionnelle de hauts dignitaires du FN tels que Pierre Vial. Ce n'est pas un hasard si le lancement de ce mensuel, proche des «païens» de la Nouvelle droite, a lieu peu avant les importantes élections présidentielles et législatives de 1988. Son message politique se devine sans peine.
En mars 1988, le magazine dont le rédacteur en chef est Serge de Beketch, titre: «Mitterrand, le Parrain et ses mafias». Quelques mois plus tard, c'est : «Sans accord avec Le Pen, le suicide de la droite». En juin 1988, Le Choc publie l'intégralité de la fiche de police du président Mitterrand ! Depuis mars 1990, François Brigneau et Christian de la Mazière occupent les premiers rôles dans la rédaction du Choc. Le premier était membre de la Milice, le second des SS.
Mais bon, tout ça n'est pas si extraordinaire quand on sait qu'en 1944-45 , l'épuration a été faite par dessus la jambe. En France, l'extrême-droite a acquis une grande puissance pendant la Guerre Froide et aujourd'hui elle s'est infiltrée jusqu'au sommet de l'Etat.
1) Robert Hersant (1920-1996), magnat de la presse (le groupe Hersant: http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Hersant ) et propriétaire du principal quotidien conservateur français (Le Figaro) , fut lui même un ancien pétainiste et collaborateur des nazis pendant l'Occupation. Condamné à la libération , il a été amnistié dès 1952 et a repris les affaires.
2) Les notables du parti de la majorité actuellement au pouvoir (l'UMP , pourtant d'origine gaulliste) ont milité dans ou créé des partis fascisants / néo-nazis lorsqu'ils étaient étudiants dans les années 1960-1970 : GUD (Groupe Union Défense) , Ordre Nouveau , Occident etc. Certains de ces partis ont même été déclarés hors-la-loi et leurs membres avaient fait l'objet de poursuites judiciaires pour des motifs divers (trafic d'armes, violences etc). Ca n'a pas empêché les intéressés de se "recycler" , et d'obtenir des positions très élevées. On peut citer Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet , Claude Goasguen, Alain Robert , et j'en oublie sûrement plein d'autres.
3) L'un des plus proches conseillers du président Sarkozy , Patrick Buisson , appartient aux milieux catholiques d'extrême-droites / intégristes. Avant d'être embauché par Sarkozy, il a dirigé le journal "Minute"; c'est un ami de Le Pen; il a même conseillé Phillippe de Villiers.
https://www.dailymotion.com/video/xing9l_buisson-eminence-grise-de-sarkozy_news
Pour l'ensemble du reportage:
https://www.dailymotion.com/video/xipbg9_reportage-de-complement-d-enquete-decryptage-de-la-stategie-xenophobe-de-l-ump_news
|
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Ven 2 Mar 2012 - 23:06 | |
| - HERVE a écrit:
André Moyen a en effet été très actif lors de la création de la filiale Belge du groupe (suédois) SECURITAS et dans la formation du personnel.
Le cheminement de Wackenhut a été, à ma connaissance, un peu tourmenté. Il faut noter son importance dans des pays comme l'Afrique du Sud. Dans nos régions, il faut regarder "G4S"
Pour information (il y a d'autres fils de discussion là-dessus) :
http://en.wikipedia.org/wiki/G4S
In 2002 Group 4 Falck went on to buy Wackenhut. In 2003 Group 4 Falck signed a Detention Services Contract with the Department of Immigration and Multicultural and Indigenous Affairs (Australia). Under this contract Group 4 Falck took over direct control of Australia's refugee detention centres from Australasian Correctional Management, owned by its subsidiary Wackenhut, which had run them since 1998. In 2004 Group 4 Falck merged with Securicor, a security firm founded in 1935 in London, to form G4S.
"Falck buys Wackenhut Security". New York Times. 9 March 2002. Retrieved 18 April 2011. "Media Release: Group 4 To Manage Immigration Detention Facilities". 27 August 2003. "Group 4 Falck and Securicor plc announce terms of merger". Findarticles.com. 24 February 2004. Retrieved 18 April 2011.
On parle également de SECURITAS dans
http://www.scribd.com/doc/83071101/Olof-Palme-Brabant-Wallon
L'article est du "Pourquoi Pas ?" et j'entends déjà les critiques me rappeler que ce magazine était lié au groupe Josi (Jean Josi était un ami de Paul Vanden Boeynants et de Douglas MacArthur II, voir :
http://www.scribd.com/doc/81586870/Lettre-de-Paul-Vanden-Boeynants-a-Douglas-MacArthur-II
Je crois cependant que le "Pourquoi Pas ?" n'était pas un monolithe et que certains journalistes prenaient un peu de liberté ... sans être soutenus ... Voir comment la direction désavoue ses employés dans
http://www.scribd.com/doc/83054012/Pourquoi-Pas-Damocles-septembre-1980
Ceci dit, j'aurais voulu en savoir plus sur "Souris" et "Davister" ... étaient-ce des pseudonymes ou des noms véritables ?
Je m'écarte un peu du sujet avec toutes ces questions ...
Je crois que Christian Souris est un journaliste qui écrit sans pseudo. C'est un ancien 'katangais' pour ce que j'en ai entendu dire. A confirmer. Et point commun avec Davister, c'est que lui c'est le 'nègre' de mobutu, sans rire! Le Congo est donc au centre des deux hommes. Davister a été payé longtemps pour faire la propagande du régime mobutiste. Quelqu'un peut confirmer? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 3 Mar 2012 - 9:58 | |
| Dans le schéma de Latinus (Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 27 Fév 2012 - 19:42), il y a " Robert ".
On en parle dans la vidéo suivante :
https://www.dailymotion.com/video/x93f0d_barbouzes-gladio-p2-tueries-du-brab_news?ralg=meta2-only#from=playrelon-13
à partir de la minute 11.
" Robert a donné des cours de placement d'explosifs dans des cages d'escaliers, a donné des cours de démontage et de montage d'armements et de tirs , et également de tuer sans laisser de traces. "
(...)
"autorités militaires étrangères" - Services secrets militaires
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Dim 4 Mar 2012 - 7:22 | |
| Dans le schéma de Paul Latinus, il y a Christian Tavernier (et les "soldats de fortune").
Voir :
http://www.congonline.com/Culture/Litterature/Mercenaires02.htm
http://www.congonline.com/Culture/Litterature/Mercenaires03.htm
|
| | | Feu Follet
Nombre de messages : 1147 Age : 58 Localisation : Charleroi Date d'inscription : 08/01/2010
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Dim 4 Mar 2012 - 13:38 | |
| Le Robert en question est bien Robert T. chef du service de sécurité de la Communauté Européenne à Bruxelles à l'époque...
Avec Tavernier, on revient sur les traces d'une certaine "droite" colonialiste et des ses hommes de main... |
| | | aurore
Nombre de messages : 197 Date d'inscription : 09/08/2010
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Dim 4 Mar 2012 - 16:47 | |
| - Citation :
- Je crois que Christian Souris est un journaliste qui écrit sans pseudo.
Malheureusement décédé. |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 5 Mar 2012 - 7:21 | |
| qqs lignes -qqs semaines avant la mort de Latinus Raes s'informe sur Latinus par telex.... auprès les israeliens -Thomas lien israel -lekeu aussi -louis michel l'aide pour partir
-raes- smets>bodyguard gol
il me resemble que des gens se parlent en language "false flag" , s'attirent des mouches facho et d'autres "false flag" , s'embrouillent ds les actions et pattadra personne ne sait qui a fait qoui ni pourqoui .
ou ces liens sont que papier ou c'est l'embrouille est voulu
remarque à coté du KDL= karel de lombarde il y a aussi le scandale K.D.L. qui est qqs chose avec des obligations congolaise mais cela n'a rien à voir avec les affaires à laquelle on s'interesse ici.
|
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 5 Mar 2012 - 7:57 | |
| Doli declare a la fin du P.V J m'a cherché et a même été à la police pour avoir mon adresse >> cela est écrite pour montrer qu'elle ne le connait pas bien .
puis il déclare à elle que c'est pour la prévenir qu'elle va avoir visite de la gendarmerie ;
>>>tiens depuis quand on s'inquiète pour quelqu'un qu'on connait à peine ?
plus loin : il déclare qu'il cherche un dossier disparu sous le reigne de VDB au ministère militaire
et un carnet bordeau ds lequel Lat note des choses..... et cela depuis trois mois !
>>c'est un peu tard pour prevenir qqun qu'on on est enmerdé depuis Trois mois !
et si c'est trois mois >que'est-ce que a declenché cette recherche désepèrement ? donc depuis juin 1985 ? c'est facile !
puis quand on voit tout les jours les gendarmes à cheval , pourqoui on decide enfin d'aller voir le paisible retraité lafinneur >on a pas confiance ds ces gendarmes ou ds le JI du dossier volé chez VDB ?
et puis doli connait du "monde" pour une femme au foyer..... ou elle est vraiment au solde de raes comme declare libert qqs part ? si c'est le même doli
et Schl fait ce PV sans broncher et puis la pointe :
Jand. lui a glissé que Calmette est en tôle !!!
pourqoui il aurait raconté cela à quelqu'un qui'l ne connait à peine qui n'a plus vu latinus depuis des lustres avant sa mort.
tout cette PV est du plus bizarre et personne ne semble y faire un peu d'attention.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 11:39 | |
| Dans le schéma de Latinus, on mentionne
Christian Tavernier
Voir
http://www.congonline.com/Culture/Litterature/Mercenaires02.htm
(...) Ces soldats de fortune sont au nombre de 655 au 1er mai 1961 selon Weber. Ils sont surtout belges (45O) comme Roger Bracco, pilote de la Force Aérienne, des anciens de la guerre de Corée comme Jacques Dufrasne et Bob Noddyn ou comme le capitaine Christian Tavernier, qui entame sa carrière de soldat de fortune à la tête du bataillon "Marsupilami", du nom de l'animal né de l'imagination fertile de Franquin, l'un des maîtres de la BD belge. Mais 220 d'entre eux ont été mandatés par le gouvernement de Bruxelles, témoigne Weber.
A côté des professionnels et de quelques paumés, des garçons de café et même des chauffeurs de taxis, recrutés par des officiers belges, se battent les "volontaires étrangers" dont le plus célèbre est Jean Schramme, le fils du bâtonnier de Bruges, devenu planteur au Congo belge, qui commande le bataillon "Léopard". Contrairement à leurs camarades de la première catégorie fort bien rémunérés (voir encadré), ces volontaires sont des colons pour qui la solde importe peu, surtout désireux de récupérer leur plantation ou leur commerce. Parmi eux, s'égare un frère de la mission catholique de Bunia, raconte Schramme.(...)
Il faudra attendre janvier 1963 pour que la sécession soit vaincue par les forces de l'ONU soutenues matériellement par les Etats Unis, qui après l'élection de John Kennedy ont opéré un virage à 180° dans l'affaire katangaise. (...)
Note : on parle de Jean Schramme sur
http://www.orbspatrianostra.com/in-memoriam.html
Je ne vois pas les liens que Latinus fait entre de Villegas et ces mercenaires ... Par contre, Jacques Offergeld connaissait Christian Souris qui a dû avoir des contacts avec eux.
Un autre extrait :
Dans la troupe, on trouve de tout, y compris des jeunes gens en mal d'aventure et quelques psychopathes: Burlion recueille auprès de mercenaires des récits de rebelles brûlés vivants ou d'un soldat de fortune collectionneur de têtes de mort... . Hoare lui-même tient un discours édifiant à son retour du Congo dans une interview parue dans le quotidien la "Libre Belgique" du 15 décembre 1965: "tuer des communistes, c'est comme tuer de la vermine. Tuer des nationalistes africains, c'est comme tuer des animaux. Je n'aime ni les uns ni les autres".
_ _ _
Dans les multiples recherches sur les exécutants des Tueries, on a parlé de personnes issues du grand banditisme et même de braconniers ... mais je ne me souviens pas de mercenaires ... dont certains auraient pourtant le profil adéquat ...
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 17:34 | |
| Dans le schéma de Paul Latinus, on retrouve Jacques Offergeld. On en parle déjà ailleurs sur ce site, notamment dans le fil dédié à Christian Souris vu qu'ils ont écrit des livres ensemble. Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit, si ce n'est "La semaine d'Anvers" et ce qui relie Jacques Offergeld et le présentateur du JT Luc Beyer (...), notamment sur certaines listes électorales. Il serait intéressant de mieux savoir ce qui rattache Jacques Offergeld et les francophones d'Anvers. On voit aussi sur le schéma qu'on est proche des "diamants" ... (ce qui fait penser à des trafics en tout genre, notamment avec l'Afrique). A noter également : http://anneesdeplomb.topdiscussion.com/t126-pio-bougerol-et-cie et le transit en Belgique de Eckehardt Weil, un terroriste allemand d'extrême-droite. http://archives.lesoir.be/stay-behind-et-les-autres-reseaux-les-mysteres-du-major_t-19910904-Z04D57.html (...) Excédé par les agissements de Bougerol qui se faisait passer pour un ancien du SDRA et qui paraissait également mêlé, sans qu'on puisse en apporter la preuve, au transit en Belgique de Eckehardt Weil, un terroriste allemand d'extrême-droite, le nouveau chef du SDRA demanda en 1981 qu'on lui retire son certificat de sécurité; la demande resta sans suite. Ceci fait penser à "l'exfiltration" de Gaëtano Orlando en fuite par la Belgique (Mario Spandre) et son repas à l'OTAN ! http://antonella.beccaria.org/index.php Gaetano Orlando: il suo viaggio in Belgio, il traffico d’armi e il “pranzo di lavoro” alla sede della Nato _ _ _ Je reprends par contre ce qui est dit ailleurs sur le site : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t288p45-l-independance-du-congoAvions renifleurs De l'autre côté des lieux de combat de l'Afrique centrale se trouvait la France qui voyait ses intérêts en Angola menacés par le gouvernement marxiste à Luanda, la capitale. Les français se sont évidemment joints aux rebelles angolais de l'Unita, emmenés par Jonas Savimbi. Juste derrière l'Unita – et, d'après ses propres dires, pour des raisons politiques et idéologiques – se trouvait Benoît de Bonvoisin, allié de l'industrie française et ami du président Mobutu. D'après un magistrat belge, toute l'affaire des avions renifleurs, cadre dans les efforts français pour abolir le régime du président angolais Neto. Vers le milieu des années 70, l'inventeur italien Aldo Bonasolli et le comte belge Alain de Villegas avaient conçu un avion avec lequel on pouvait renifler des gisements pétrolifères souterrains. C'était un grand pas en avant pour l'industrie pétrolière, puisqu'elle permettait d'éviter de coûteux forages. Elf acheta la licence à la société belge qui avait été montée pour mettre l'invention sur le marché. Il s'agissait d'une transaction de 5 milliard de francs. Pendant un certain temps, les avions renifleurs ont satisfait tout le monde, mais en 1977, l'affaire a été considérée comme une grande escroquerie. "Ces avions renifleurs n'étaient qu'une façade" déclare ce haut magistrat. "L'entreprise, hébergée dans un château, appartenait en fait à la France. Il s'agissait d'une opération française top-secret, dont les français estimaient qu'elle ne pouvait pas se dérouler sur leur propre territoire. Ces avions n'ont jamais reniflé de pétrole. Ils servaient à surveiller les mouvements de troupe à Luanda. Les tensions idéologiques en Afrique centrale peuvent aussi expliquer en partie les accrocs qui ont eu lieu entre certaines personnes en Belgique en 1977. Cette année-là il y a eu un gros conflit entre Vanden Boeynants et Albert Raes, le chef de la sûreté de l'Etat. Ce dernier n'avait pas informé Vanden Boeynants du départ de mercenaires de Liège pour le Zaïre. Lorsque nous avons dit à Benoît de Bonvoisin que cette affaire des mercenaires semblait très sensible, Benoît de Bonvoisin a répondu nous a répondu : "Mais mon cher, d'une part la Belgique essayait d'éviter la déstabilisation du Zaïre et d'un autre côté, la Sûreté de l'Etat faisait partir des mercenaires". Depuis des années, le baron proclame urbi et orbi que ses ennuis avec la justice sont dus à une chasse aux sorcières menée par la sûreté de l'Etat. D'après lui, il s'agit d'une vengeance parce qu'en 1977, suite à l'affaire des mercenaires, il a exigé que les services de la sûreté de l'Etat soient contrôlés. Ils seraient infiltrés, toujours d'après Benoît de Bonvoisin, par les services d'espionnage russes. Le premier substitut bruxellois Godbille, qui a mené une enquête sur les sociétés CIDEP et PDG, qui tournent autour de Benoît de Bonvoisin, a dû entendre plusieurs fois les thèses du baron. "Jusqu'à en avoir assez" a déclaré Godbille il y a peu devant la commission d'enquête des tueurs du Brabant wallon. "Le Baron a chaque fois mis ses ennuis en relation avec les faits de 77 et 78 à Kolwezi. Il allait en apporter les preuves. Elles ne sont jamais venues. Je lui ai alors dit "Soit vous êtes un initié des secrets d'Etat, soit vous ne faites que provoquer un écran de fumée." Des admirateurs silencieux Le Zaïre, et par extension toute l'Afrique centrale est une zone où d'une part, entre Belges et d'autre part entre Belges et Français les esprits s'échauffaient parfois. Les différends pouvaient surgir tant pour des raisons idéologiques qu'économiques. Nous avons déjà fait remarquer auparavant que les amateurs "du pays, de son peuple et de ses chefs" ne se limitaient pas à des cercles francophones ayant Vanden Boeynants et Benoît de Bonvoisin comme figures de proue. Du côté des démocrates-chrétiens flamands, on trouve Léo Tindemans – qui a récemment démontré sur la chaîne télévisée VTM qu'il était un fervent défenseur de Mobutu – et chez les libéraux, Herman De Croo est bien connu pour son amour pour le Zaïre. La maison socialiste, malgré son opposition rabique à Mobutu, a aussi ses admirateurs silencieux du maréchal. Albert Cahen en est l'exemple par excellence. Il fut chef de cabinet de Simonet et, plus tard, il a été pendant longtemps le directeur politique du ministère des affaires étrangères. Mobutu a attentivement observé l'activité autour de sa personne. Et visiblement, avec les informations dont il disposait, il tenait un certain nombre de personnes. Des sources fiables à Kinshasa affirment qu'il n'est pas exclu que l'affaire Agusta ait éclaté grâce à la collaboration de Mobutu. Pour jouer un mauvais tour à Willy Claes, ajoute-t-on. Quoi qu'il en soit, des informations ont été récoltées et considérées comme suffisamment intéressantes que pour les rassembler dans un dossier. Dossier qui, visiblement, était très utile aux affaires que défendait l'extrême droite en Belgique. Dans l'enquête judiciaire concernant le suicide suspect de Paul Latinus, chef du mouvement d'extrême-droite Westland New Post (WNP) on mentionne un "Dossier Zaïre". Lors d'un interrogatoire, le militant du WNP Marcel Barbier, jugé pour un double meurtre, a déclaré qu'un dossier à propos du Zaïre a été transmis à un agent libanais des phalangistes. Plus tard, les enquêteurs ont demandé à la maman de Latinus si elle avait jamais entendu son fils parler d'un dossier concernant Kolwezi. Elle a répondu par la négative. _ _ _ Il pourrait être intéressant de relire Les grands dossiers criminels en Belgique, Volume 1 Par Haquin-stephany notamment sur les liens entre l'avocat français Violet (aussi sur le schéma) et de Villegas ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 18:30 | |
|
Dans le schéma de Latinus, il y a aussi
Robert (Thomas ?) et Eveillard
Voir :
http://www.sdnl.nl/fraude.htm
(...)
Mr Robert Thomas was one of those responsible for the supervision of the security contract which was also concluded with Group 4 Securitas by the administration of the European Council in 1992. Mr Thomas has been known for years because of his exploits with guns. In the 1980's he belonged to practical shooting clubs which were investigated because they had been infiltrated by people from the extreme right wing. Even long after he was in employment as an official of the European Council in the security service, Mr Thomas was hired by the Front de la Jeunesse and the neo-nazi militia the Westland New Post of Paul Latinus. He is even alleged to have used Council buildings to organise weapon exhibitions and make use of the diplomatic pouch for unauthorised activities.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 23:10 | |
|
Dans le schéma de Latinus, il y a aussi
Jean Bredel
Je n'ai trouvé qu'une personne portant ce nom. il était architecte et en charge de travailler sur le patrimoine architectural bruxellois au sein de la Commission Culturelle Française de Bruxelles... Pas certain que ce soit la bonne personne ...
|
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 23:47 | |
| probablement Jean Breydel = Jean Breydel de Groeninghe (décédé en 23/08/1996), PSC puis PRL, CEPIC, Cercle des Nations, fondateur en 1968 de Jeunesses Belges-Belgische jeugd (JBJ) (avec Guy De Keyser, Patrick Cocriamont, Christian Vanden Boeynants, Aldo-Michel Mungo, ...) = très à droite + unitaire, avec support de Jo Gérard, VdB, ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Sam 17 Mar 2012 - 23:54 | |
| @dim
Vous avez certainement raison ... c'est beaucoup plus convaincant même si le nom n'est pas facile à lire sur le schéma.
_ _ _
Juste un complément sur le transit en Belgique de Eckehardt Weil.
Jean Bougerol has spoken at lectures organized by the NEM-clubs... This officer, who keeps in close contact with Bernard Mercier, board member of the C.E.P.I.C., was mentioned as one of the organizers of the transport from Antwerp to the seat of the C.E.P.I.C. in Brussels of a wanted neo-nazi terrorist. This person had to be taken by Bernard Mercier to a domain in the Ardennes belonging to de Bonvoisin and subsequently to France. The German was intercepted by State Security during the trip from Antwerp to Brussels.
Il serait intéressant d'avoir des détails sur le passage de Eckehardt Weil à Anvers ...
Il est clair qu'il y avait une forte présence de l'extrême-droite à Anvers, en Bavière et dans le nord de l'Italie (ainsi qu'en Suisse ?) ...
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Dim 18 Mar 2012 - 0:13 | |
| @dim
Nous avons en fait parlé de la même personne :
http://archives.lesoir.be/il-etait-le-pere-du-cbbd-deces-de-l-echevin-ixellois-je_t-19960824-Z0CHW4.html
IL ETAIT LE PERE DU CBBD DECES DE L'ECHEVIN IXELLOIS JEAN BREYDEL DE GROENINGHE
BOURTON,WILLIAM
Page 32
Samedi 24 août 1996
Vendredi matin, Jean Breydel de Groeninghe a été froudroyé par une crise cardiaque, dans sa résidence d'Anthisnes, dans le Condroz liégeois. Il était âgé de 52 ans, marié et père de trois enfants.
La carrière de Jean Breydel (il demandait volontiers que l'on «oublie» sa particule) était déjà bien remplie avant qu'il accède au poste d'échevin de la Culture et de l'Information ixelloises. Il restera en effet, avant tout, comme le père du Centre belge de la bande dessinée (le CBBD) de la rue des Sables.
Architecte diplômé de l'Académie royale des Beaux-Arts de la ville de Bruxelles, responsable du département «Patrimoine architectural» à la Commission communautaire française (Cocof), vice-président de l'ASBL Quartier des Arts, membre du comité organisateur des Journées du patrimoine, administrateur de l'Iselp et de la Fondation pour l'architecture..., il réussit à convaincre le ministre Louis Olivier de racheter les anciens grands magasins Waucquez, dessinés par Victor Horta en 1903 et à l'abandon depuis 20 ans. C'était au début des années 80.
- J'ai visité Waucquez, totalement vide et, dès ce moment, j'ai pensé à associer la BD et Horta, nous expliquait-il il y a quelques années. Horta était abandonné et la BD foutait le camp à Angoulême. Il fallait les rassembler pour les ressusciter. L'opportunité s'est présentée en 1983, quand j'ai eu à m'occuper du patrimoine architectural à la Commission française de la culture (ancêtre de la Cocof, NDLR). J'ai fait publier un «livre blanc» du patrimoine, qui comprenait une étude de la réaffectation de Waucquez... Louis Olivier finit par racheter les lieux pour la somme ridicule de 24 millions. Trois ans plus tard, la rénovation commençait. Pour 128 millions, la Régie des bâtiments de l'Etat en a fait un écrin magnifique pour les bijoux belges de la BD !
Le nom de Jean Breydel fut également étroitement associé à un autre sanctuaire fort couru des visiteurs : le Centre mondial de l'automobile (l'Autoworld), au Cinquantenaire, dont il fut créateur et administrateur.
Politiquement, Jean Breydel de Groeninghe se définissait comme un Belgicain. Unitariste convaincu, il milita longtemps dans les rangs du PSC, où il fut notamment trésorier du Cepic. C'est là, au début des années 70, qu'il fit la connaissance du jeune Yves de Jonghe d'Ardoye, qui, des années plus tard, allait devenir «son» bourgmestre.
- Je connaissais Jean Breydel depuis l'âge de 16 ans, nous confirmait Yves de Jonghe, hier, depuis son lieu de vacances. A l'époque, il m'a présenté à VDB, alors au sommet de sa carrière. C'est grâce à lui que je suis entré en politique, au sein du PSC. Jean Breydel a quitté la famille sociale-chrétienne pour le PRL avant moi. Aux élections communales de 1988, je lui ai «renvoyé l'ascenseur», en me battant pour qu'il se retrouve en ordre utile sur la liste du bourgmestre Demuyter. Six ans plus tard, j'ai milité pour qu'il devienne échevin.
En quelques mois, Jean Breydel avait presque réussi à faire oublier son illustre prédécesseur, Georges Mundeleer. Il se distingua en faisant acheter quelques oeuvres de choix pour le musée communal («Le portrait d'Albert Devis», de Henri Evenepoel), en parachevant les travaux de modernisation du lieu et, surtout, en engageant un cicérone, historien de l'art, afin de sensibiliser les enfants des écoles ixelloises à l'art plastique.
- C'était un homme apparemment sévère et bourru, que l'on gagnait à connaître, conclut Jacques De Grave, bourgmestre ff, qui a fait mettre en berne tous les drapeau de la commune. Il était honnête, direct et avait énormément de bon sens. Il fut un excellent échevin.
Au moment où nous mettions sous presse, la famille n'avait pas fait connaître ses souhaits concernant les funérailles.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 19 Mar 2012 - 10:13 | |
| Dans le schéma de Paul Latinus, il est mentionné :
Charles MAZY " La Renaissance "
Une possibilité : un militaire envoyé au Congo vers 1960 portait ce nom
http://www.regiment-premier-guides.com/avant.htm
http://www.regiment-premier-guides.com/o_b.htm
mais son prénom était Georges.
Cependant, les liens vers les "mercenaires" seraient compréhensibles ...
Dans le schéma de Latinus, la place prise par ces "mercenaires" est importante ...
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 19 Mar 2012 - 10:42 | |
| Voir aussi
http://golias-news.fr/article4910.html
http://cite-catholique.org/viewtopic.php?p=209943
Note : les règles de ce forum sont claires ... " Cet espace n'est pas un lieu de débat mais d'exposé de la religion chrétienne ; les messages de ce forum sont modérés a priori et les réponses hétérodoxes ne seront pas publiées. "
|
| | | Shadow
Nombre de messages : 156 Date d'inscription : 17/01/2008
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 19 Mar 2012 - 13:12 | |
| - HERVE a écrit:
Dans le schéma de Paul Latinus, il est mentionné :
Charles MAZY " La Renaissance "
Une possibilité : un militaire envoyé au Congo vers 1960 portait ce nom
http://www.regiment-premier-guides.com/avant.htm
http://www.regiment-premier-guides.com/o_b.htm
mais son prénom était Georges.
Cependant, les liens vers les "mercenaires" seraient compréhensibles ...
Dans le schéma de Latinus, la place prise par ces "mercenaires" est importante ... Hervé, Ch. Mazy était effectivement mercenaire mais aussi le patron du Bistrot "La Renaissance" à deux pas de la grand-place. Il y avait une salle à l'étage qui servait de salle de réunion, de projection et qui dans la fin des années 80 début 90 servait de permanence au FN de Feret. Certains soirs, La Renaissance était totalement dédiée aux anciens d'Afrique. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 19 Mar 2012 - 15:24 | |
|
Pour information sur le "mercenaire" Jean Schramme :
http://storiacontroversa.blogspot.com/2011/01/colonel-jean-schramme.html
COLONEL JEAN SCHRAMME:LE BATAILLON LEOPARD (souvenirs d' un Africain blanc) CHAPITRE PREMIER: LE CONGO A DIX-HUIT ANS ROBERT LAFFONT 1969
Bruges la Gothique, ma ville natale. Une enfance flamande et champêtre. A dix-huit ans, je deviens Africain.
D'abord, partir en brousse. La plantation de la Lindi. Une fabuleuse richesse au cœur du continent noir.
Portrait d'un vrai colon. Les feux de camp de la Force publique. Découverte du métier des armes. Stage dans les paras-commandos de Kamina.
Au cœur de l'Afrique, certains soirs de nostalgie, quand la chaleur humide monte de la brousse endormie, je pense à ma ville natale.
Il me suffit toujours de fermer les yeux pour la voir, avec ses canaux glauques et froids où glissent les cygnes, ses maisons de briques blanches sous les toits de tuiles usées par les nuages et les souvenirs, son beffroi fantastique où carillonnent des heures paisibles.
Bruges, ma ville. Bruges, toujours semblable à elle-même dans les matins brumeux, quand les quais, les ruelles, les ponts surgissent lentement de la nuit, inchangés à travers les âges. Vieille cité de la vieille Europe. Non, rien n'a bougé depuis les siècles d'or sur cette place du Bourg où les pavés sombres moutonnent et luisent sous la « drache[1] », entre l'hôtel de ville gothique et la basilique du Saint-Sang.
Aux jours de fêtes, les étendards frissonnent dans la brise. Nous sommes en Flandre. Des lions sombres avec des griffes gigantesques et des crinières sauvages, bondissent sur l'or des étamines qui, entre deux averses, prennent la couleur du soleil.
Mais mon animal symbolique, mon totem, ce n'est pas le lion. C'est le léopard.
Au Congo, aujourd'hui, tous m'appellent « le Léopard ».
C'est une longue histoire...
Comme toutes les histoires, elle commence dans une maison où s'éveille un enfant. Ma mère vit encore dans cette vaste demeure. La lumière du jour prend toutes les couleurs des vitraux et vient jouer sur les boiseries sombres des murs. Dehors, il fait gris; la brise de la mer, toute proche — une vingtaine de kilomètres, à peine — chasse de gros nuages qui virevoltent avec le vent tout autour du beffroi, comme de grosses mouettes sombres.
Un carillon... Mon père va bientôt rentrer. Il était avocat au barreau de Bruges et nous habitions rue Haute, tout près du palais de Justice. Les enfants l'entourent en riant.
Aujourd'hui, mon père est mort. La famille se trouve dispersée. Ma sœur vit à Paris, mariée avec un magistrat. Mes deux frères sont restés en Belgique. L'un est avocat et l'autre médecin.
Et moi? Je suis colonel, ne rêvant que de retourner au Congo. J'aime que dans ce terme de colonel, il y ait le mot de colon. Car, dans cette aventure africaine, j'ai été tout autant paysan que guerrier. On m'a toujours présenté comme un mercenaire. Qui aurait pu dire que j'étais d'abord un cultivateur?
Dans mon enfance, je n'imaginais pas que je deviendrais un jour, et pour si longtemps, soldat.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Lun 19 Mar 2012 - 15:36 | |
| Sur Google Book :
De l'avant à l'après-guerre, l'extrême droite en Belgique francophone
Par Françis Balace, Centre de recherches et d'études historiques de la seconde guerre mondiale (Belgium)
(...) Entretemps, la Jeunesse Belge / Belgische Jeugd de Jean Breydel avait récupéré la tendance nationaliste belge du défunt CEN et ses membres. (...)
Note 169 : selon S. DUMONT, p. 147, Jean Breydel serait un ancien du CEN. On doit faire remarquer que la création des JBJ remonte au 31 octobre 1968 et pourrait être mise en parallele avec l'éclatement du CEN suivi de la création d'Occident. On doit aussi signaler comme "continuation" du CEN le "Comité de soutien à la République du Vietnam" (CSRV) fondé en avril 1972 qui servait d'échangeur entre la LIL, le CNK, les JBJ mais aussi les sections "jeunes" de partis politiques conservateurs.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Mar 20 Mar 2012 - 10:00 | |
| Dans le schéma de Latinus :
Christian Taverniers
TAVERNIERS : MERCENAIRE UN JOUR, MERCENAIRE TOUJOURS
BRAECKMAN,COLETTE
Page 8
Samedi 25 janvier 1997
Le Belge Christian Taverniers roule pour Mobutu dans les forêts du Zaïre. C'est un familier des lieux...
Back to the sixties... Retour aux années 60 : les événements actuels dans l'est du Zaïre rappellent furieusement les années qui suivirent l'indépendance. Mêmes images de «rebelles» portant des uniformes hétéroclites ou de guerriers Maï Maï, combattant nus, ceints d'amulettes. Même comportement initial de l'armée zaïroise, plus prompte à piller les civils qu'à affronter l'ennemi. Mêmes supplétifs aussi, des deux côtés : dans les années 60 aussi, Che Guevara le rappelle dans ses mémoires, des Tutsis du Rwanda s'étaient déjà engagés aux côtés des troupes révolutionnaires, tandis qu'en face, l'armée de Mobutu ne tint le choc que grâce à l'appui de mercenaires blancs.
Les mêmes noms reviennent aussi. Laurent-Désiré Kabila, qui à l'époque tenait le Sud-Kivu, et en face de lui les «affreux», le Français Bob Denard, le Sud-Africain Mike Hoare, de vieux complices du maréchal Mobutu. Ces derniers ne se trouvent pourtant pas en première ligne aujourd'hui : ils ont cédé la place à un autre de leurs contemporains, le Belge Christian Taverniers. L'envoyé spécial de « Libération» l'a rencontré dans la région de Kisangani, où il dirige une «légion blanche» de 280 mercenaires, appelés à la rescousse pour enrayer l'avancée des rebelles de l'Alliance des forces démocratiques de libération. Parmi ces soldats de fortune, des Français, Serbes, Croates et Sud-Africains issus des anciennes forces spéciales et recyclés par la société privée Executive Outcomes.
S'il aura peut-être de la peine à unifier ces forces composites, et à calmer les jalousies de l'armée zaïroise face aux soldes promises aux mercenaires, Taverniers se retrouve, au Kivu et dans le Haut-Zaïre, en terrain connu: en 1964-65, il dirigeait le 14e codos, une unité de mercenaires, contre les rebelles. Après, il n'a jamais réellement décroché du Zaïre: membre du Conseil de sécurité de Mobutu, il a toujours rempli pour le maréchal des missions de confiance : collecte d'informations, analyse de situation, lobbying.
«FIRE»
La soixantaine nerveuse et affable, Taverniers, ces dernières années, passait plus son temps à Bruxelles et à Paris. Il dirigeait, depuis Bruxelles, la revue Fire, spécialisée dans les armes et sorte de bourse d'emploi pour ex-militaires en disponibilité. Mais Taverniers avait gardé le contact avec ses amis et compagnons d'armes, dont Bob Denard, qui le mit en rappport avec Jacques Foccart, le conseiller officieux des gaullistes sur l'Afrique. Outre ses missions de conseiller au Congo Brazzaville, où il proposa au président Lissouba un plan de réforme de l'armée, il demeurait surtout intimement lié aux affaires zaïroises, s'entretenant régulièrement avec le chef de l'Etat.
A plusieurs reprises, dont au moins une fois en compagnie de Jacques Brassinne, personnalité connue du PRL, ancien chef de cabinet de François-Xavier de Donnéa à la Coopération et à la Défense, Christian Taverniers visita le «Zaïre profond» pour un «état des lieux» à l'intention de Mobutu. Il y découvrit l'état d'abandon des populations, le délabrement de l'armée, le danger que représentait, à ses yeux, la contagion islamique, et en ramena des suggestions concrètes, tant sur l'éventuelle réforme de l'armée zaïroise que du problème que posaient les camps de réfugiés hutus.
Christian Taverniers, qui avait communiqué observations et suggestions dans de nombreux rapports adressés aux Affaires étrangères et même au Premier ministre Dehaene, estimait, non sans raison, que les camps de réfugiés rwandais représentaient une menace pour la stabilité de toute la région, proposant, comme première mesure, d'en retirer les militaires et miliciens qui s'y trouvaient, pour sécuriser la frontière. Selon lui, cette armée en exil aurait pu être regroupée au Shaba, du côté de la base de Kamina, cessant ainsi de représenter une menace directe pour Kigali.
LA MEME COULEUR DU SANG
Ses idées furent reprises par Léo Tindemans, mais le «plan Tindemans», à l'époque approuvé tant par Mobutu que par les ex-FAR rwandais, demeura dans les cartons, le gouvernement belge n'étant guère soucieux de remettre en selle l'ex-vedette du CVP. L'application, même partielle, de ce plan aurait peut-être permis l'économie d'une guerre au Kivu...
Quoiqu'il en soit, Taverniers a repris du service actif, sur le terrain, épaulé par d'autres spécialistes, français cette fois. Même si Paris dément toute implication dans la situation au Zaïre, il est peu concevable que plusieurs dizaines d'ex-militaires et «anciens gendarmes de l'Elysée» puissent se retrouver du côté de Kisangani sans avoir bénéficié, au minimum, d'un feu vert officieux. Faut-il rappeler que l'Organisation de l'unité africaine interdit le recours aux mercenaires, qui rappelle les pages les plus sombres de l'histoire du continent?
Malgré leur probable supériorité en armements et leur suprématie aérienne, reste à savoir si les «affreux» qui jouent dans les forêts du Zaïre un remake des années 60 se trouveront devant les mêmes adversaires. Nous avons toujours su qu'en défiant Mobutu, nous nous trouverions face aux mercenaires, déclarait voici peu le commandant des rebelles, André Kisasse Ngandu, ajoutant : Ça ne nous effraie pas, ils verront que leur sang a la même couleur que le nôtre...
COLETTE BRAECKMAN
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Mar 20 Mar 2012 - 10:26 | |
| Dans le schéma de Latinus :
Christian Taverniers
TAVERNIERS : MERCENAIRE UN JOUR, MERCENAIRE TOUJOURS
BRAECKMAN,COLETTE
Page 8
Samedi 25 janvier 1997
Le Belge Christian Taverniers roule pour Mobutu dans les forêts du Zaïre. C'est un familier des lieux...
Back to the sixties... Retour aux années 60 : les événements actuels dans l'est du Zaïre rappellent furieusement les années qui suivirent l'indépendance. Mêmes images de «rebelles» portant des uniformes hétéroclites ou de guerriers Maï Maï, combattant nus, ceints d'amulettes. Même comportement initial de l'armée zaïroise, plus prompte à piller les civils qu'à affronter l'ennemi. Mêmes supplétifs aussi, des deux côtés : dans les années 60 aussi, Che Guevara le rappelle dans ses mémoires, des Tutsis du Rwanda s'étaient déjà engagés aux côtés des troupes révolutionnaires, tandis qu'en face, l'armée de Mobutu ne tint le choc que grâce à l'appui de mercenaires blancs.
Les mêmes noms reviennent aussi. Laurent-Désiré Kabila, qui à l'époque tenait le Sud-Kivu, et en face de lui les «affreux», le Français Bob Denard, le Sud-Africain Mike Hoare, de vieux complices du maréchal Mobutu. Ces derniers ne se trouvent pourtant pas en première ligne aujourd'hui : ils ont cédé la place à un autre de leurs contemporains, le Belge Christian Taverniers. L'envoyé spécial de « Libération» l'a rencontré dans la région de Kisangani, où il dirige une «légion blanche» de 280 mercenaires, appelés à la rescousse pour enrayer l'avancée des rebelles de l'Alliance des forces démocratiques de libération. Parmi ces soldats de fortune, des Français, Serbes, Croates et Sud-Africains issus des anciennes forces spéciales et recyclés par la société privée Executive Outcomes.
S'il aura peut-être de la peine à unifier ces forces composites, et à calmer les jalousies de l'armée zaïroise face aux soldes promises aux mercenaires, Taverniers se retrouve, au Kivu et dans le Haut-Zaïre, en terrain connu: en 1964-65, il dirigeait le 14e codos, une unité de mercenaires, contre les rebelles. Après, il n'a jamais réellement décroché du Zaïre: membre du Conseil de sécurité de Mobutu, il a toujours rempli pour le maréchal des missions de confiance : collecte d'informations, analyse de situation, lobbying.
«FIRE»
La soixantaine nerveuse et affable, Taverniers, ces dernières années, passait plus son temps à Bruxelles et à Paris. Il dirigeait, depuis Bruxelles, la revue Fire, spécialisée dans les armes et sorte de bourse d'emploi pour ex-militaires en disponibilité. Mais Taverniers avait gardé le contact avec ses amis et compagnons d'armes, dont Bob Denard, qui le mit en rappport avec Jacques Foccart, le conseiller officieux des gaullistes sur l'Afrique. Outre ses missions de conseiller au Congo Brazzaville, où il proposa au président Lissouba un plan de réforme de l'armée, il demeurait surtout intimement lié aux affaires zaïroises, s'entretenant régulièrement avec le chef de l'Etat.
A plusieurs reprises, dont au moins une fois en compagnie de Jacques Brassinne, personnalité connue du PRL, ancien chef de cabinet de François-Xavier de Donnéa à la Coopération et à la Défense, Christian Taverniers visita le «Zaïre profond» pour un «état des lieux» à l'intention de Mobutu. Il y découvrit l'état d'abandon des populations, le délabrement de l'armée, le danger que représentait, à ses yeux, la contagion islamique, et en ramena des suggestions concrètes, tant sur l'éventuelle réforme de l'armée zaïroise que du problème que posaient les camps de réfugiés hutus.
Christian Taverniers, qui avait communiqué observations et suggestions dans de nombreux rapports adressés aux Affaires étrangères et même au Premier ministre Dehaene, estimait, non sans raison, que les camps de réfugiés rwandais représentaient une menace pour la stabilité de toute la région, proposant, comme première mesure, d'en retirer les militaires et miliciens qui s'y trouvaient, pour sécuriser la frontière. Selon lui, cette armée en exil aurait pu être regroupée au Shaba, du côté de la base de Kamina, cessant ainsi de représenter une menace directe pour Kigali.
LA MEME COULEUR DU SANG
Ses idées furent reprises par Léo Tindemans, mais le «plan Tindemans», à l'époque approuvé tant par Mobutu que par les ex-FAR rwandais, demeura dans les cartons, le gouvernement belge n'étant guère soucieux de remettre en selle l'ex-vedette du CVP. L'application, même partielle, de ce plan aurait peut-être permis l'économie d'une guerre au Kivu...
Quoiqu'il en soit, Taverniers a repris du service actif, sur le terrain, épaulé par d'autres spécialistes, français cette fois. Même si Paris dément toute implication dans la situation au Zaïre, il est peu concevable que plusieurs dizaines d'ex-militaires et «anciens gendarmes de l'Elysée» puissent se retrouver du côté de Kisangani sans avoir bénéficié, au minimum, d'un feu vert officieux. Faut-il rappeler que l'Organisation de l'unité africaine interdit le recours aux mercenaires, qui rappelle les pages les plus sombres de l'histoire du continent?
Malgré leur probable supériorité en armements et leur suprématie aérienne, reste à savoir si les «affreux» qui jouent dans les forêts du Zaïre un remake des années 60 se trouveront devant les mêmes adversaires. Nous avons toujours su qu'en défiant Mobutu, nous nous trouverions face aux mercenaires, déclarait voici peu le commandant des rebelles, André Kisasse Ngandu, ajoutant : Ça ne nous effraie pas, ils verront que leur sang a la même couleur que le nôtre...
COLETTE BRAECKMAN
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Mar 20 Mar 2012 - 10:45 | |
|
Des articles de presse sur Jean Schramme sont disponibles sur :
http://www.scribd.com/doc/86052806/Jean-Schramme-Articles
Après l'Afrique, il a été en Amérique latine, notamment en Bolivie.
Aurait-il pu avoir des contacts avec des gens comme Stefano Delle Chiaie, Elio Ciolini ou Klaus Barbie ?
Voir
http://www.scribd.com/doc/76881930/The-Shadow-World-Nazi-Connection-MEREX
De tels contacts conduisent notamment aux ex-nazis, à la WACL et à Aginter ...
Je ne sais pas si la piste des mercenaires a été assez étudiée par les enquêteurs ...
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert Mar 20 Mar 2012 - 10:56 | |
|
Des articles de magazines relatifs aux mercenaires et à Jean Schramme sont sur
http://www.scribd.com/BEGHINSELEN
http://www.scribd.com/doc/86054584/Mercenaires-Jean-Schramme-1
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: schéma de Michel Libert | |
| |
| | | | schéma de Michel Libert | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |