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| L'indépendance du Congo | |
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Auteur | Message |
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Trisch Admin
Nombre de messages : 436 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 20/11/2005
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 7 Avr 2007 - 22:47 | |
| - CharlyN a écrit:
- Allez on va tous les citer, ça fera ganer du temps : G Frisque, B Francesconi, A Mahieu.
B Francesconi ? désolé, vous pourriez me briefer sur le personnage ? Je ne connaît pas tous mes classiques. _________________ Trisch
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| | | Trisch Admin
Nombre de messages : 436 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 20/11/2005
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 7 Avr 2007 - 23:28 | |
| - magnum a écrit:
- Frisque a énormémént de choses...
il se constitue partie civile dans de nombreux dossiers. Et il remet toujours tout à Debonvoisin. Par le baron, il possède tout le dossier des TBW... Désolé, mais, pourriez-vous m'expliquer comment B.DBV, pourrait avoir le dossier des TBW sans être partie civile ?? (Si oui, donnez-nous les preuves) Même si celui-ci financait l'extrème droite (le fric ne peut pas tout effacer). Je vous informe, que même les parties civiles n'ont accès qu'à une partie du dossier. Je pense qu'il faut rétablir l'équilibre. Il nous faut rester dans la réalité. Et si, il y a accès, posons-nous la question de savoir comment ? Il me semble qu'une seule personne a copie du dossier (et probablement pas actualisé) il devrait s'agir de l'un des Avocats de Mme Finné. Et si nous oublions le grand "complot" pour le moment, c'est juste une idée. Et si bêtement nous redevenions, basic ?? Cela intéresserait encore quelqu'un ?? _________________ Trisch
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| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Dim 8 Avr 2007 - 0:09 | |
| Le baron a de nombreux contacts dont dans les services de police. |
| | | Trisch Admin
Nombre de messages : 436 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 20/11/2005
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Dim 8 Avr 2007 - 0:22 | |
| - undercover a écrit:
- Le baron a de nombreux contacts dont dans les services de police.
Peut-être, avez-vous rencontrer le sujet ?? _________________ Trisch
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| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Jeu 12 Avr 2007 - 22:49 | |
| Parlant d'indépendance, d'Afrique et de mercenaires dans les tueries, un fait me frappe: des enfants ont été abattus à bout portant. Certains affirmant que dans le milieu du grand banditisme on ne tire jamais sur un enfant,ne s'agit-il pas là d'une manière de procéder de mercenaires aguerris, considérant beaucoup plus facilement un enfant comme un risque potentiel ,un peu comme ces enfants a qui l'on met dans les mains une arme dès qu'ils savent en tenir une, comme cela se passe dans de nombreux pays.
Cette attidude couplée aux tactiques d'attaque, de repli ne vient-elle pas etayer le fait que les tbw étaient des militaires,mercenaires ou autre professions du genre |
| | | james007
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 26/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 27 Oct 2007 - 16:17 | |
| - EVE a écrit:
- FIRE :
ROBERT DENARD , President et directeur de la publication CLAUDE DERY , Redacteur au departement balistique CHRISTIAN TAVERNIER , Editeur responsable ROGER SWAELENS , Elite / action ............; Daniel Dekaise pretait des armes pour tests etc ... La revue Fire est une revue spécialisée sur les armes... Intéressant d'y retrouver Swaelens, Denard et Tavernier... Il n'est plus besoin de présenter feu Bob Denard. Roger Swaelens, par contre est très intéressant, instructeur de tir, il a enseigné à l'armée suisse dans les années 80... Il est grand ami avec Dekaise... |
| | | james007
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 26/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 27 Oct 2007 - 16:18 | |
| Christian Tavernier :
extrair de l'audition de M.F. Reyntjens, commission des grands lacs, 30 nov 2001 :
"Dans les années 60, la Belgique a livré la première génération de mercenaires. Je songe au colonel Christian Tavernier, qui est allé « combattre », aux côtés de Mobutu, dans la région de Kisangani."
voici le lien :
http://www.senate.be/crv/GR/gr-01.html
... Piste : Congo Belge... |
| | | james007
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 26/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 27 Oct 2007 - 23:35 | |
| trouvé sur un site : congoline, à propos des mercenaires au Congo...
"Les premiers mercenaires arrivent à l'automne 1960, recrutés par le Belge Georges Thyssens, un fidèle de Tshombé. "Dans l'ombre se trouvaient aussi certains dirigeants de l'UMHK qui, renseignés par leurs services de Bruxelles, savaient que sous la pression des Nations Unies, l'assistance militaire belge s'éteindrait un jour" témoigne Weber....
...Ces soldats de fortune sont au nombre de 655 au 1er mai 1961 selon Weber. Ils sont surtout belges (45O) comme Roger Bracco, pilote de la Force Aérienne, des anciens de la guerre de Corée comme Jacques Dufrasne et Bob Noddyn ou comme le capitaine Christian Tavernier, qui entame sa carrière de soldat de fortune à la tête du bataillon "Marsupilami", du nom de l'animal né de l'imagination fertile de Franquin, l'un des maîtres de la BD belge. Mais 220 d'entre eux ont été mandatés par le gouvernement de Bruxelles, témoigne Weber...
...Malgré la défaite, pour Denard et quelques autres, l'expérience katangaise a eu le mérite de forger des liens durables pour l'avenir, qui serviront à tisser des réseaux par delà les frontières physiques ou linguistiques. (...)
...Dans la troupe, on trouve de tout, y compris des jeunes gens en mal d'aventure et quelques psychopathes: Burlion recueille auprès de mercenaires des récits de rebelles brûlés vivants ou d'un soldat de fortune collectionneur de têtes de mort... . Hoare lui-même tient un discours édifiant à son retour du Congo dans une interview parue dans le quotidien la "Libre Belgique" du 15 décembre 1965: "tuer des communistes, c'est comme tuer de la vermine. Tuer des nationalistes africains, c'est comme tuer des animaux. Je n'aime ni les uns ni les autres".
Voici le lien :
http://www.congonline.com/Culture/Litterature/Mercenaires02.htm
Intéressant :
- l'expérience katangaise a eu le mérite de forger des liens durables pour l'avenir, qui serviront à tisser des réseaux par delà les frontières physiques ou linguistiques. (...)
- Des psychopates prêts à tuer pour le plaisir... Y compris des enfants, de sang froid ??? |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Dim 28 Oct 2007 - 0:18 | |
| je pense que les 'guerriers' ont en principe une morale aussi. Faudrait connaître le contexte exact dans lequel des 'enfants' ont été tués? Si tirs délibérés, les intervenants devaient être probablement 'assistés' par des substances...excitantes (cocaïnes). Ou alors tirs réflexes comme dans une progression 'practical shooting' dans ce cas, on a affaire à des 'cibles' vivantes déshumanisées... Des tordus dangereux mais manipulés sans doute |
| | | René De Witte
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Zaïre I Sam 24 Nov 2007 - 18:09 | |
| De stille aanbidders van de sluwe maarschalk
04-06-1997 Pag. 'Wie rechts was en Moboetoe heel erg sympathiek vond, kreeg geld toegestopt' (tijd) - 'Iedereen die in de jaren 70 naar de ambassade van Zaïre in Brussel ging, rechts was en zei dat hij Moboetoe heel erg sympathiek vond, kreeg geld', aldus een ex-lid van de Cepic, de ter ziele gegane rechtse werkgroep in de PSC. 'Ik kan het weten, want ik ben voor de jongerenafdeling van de PSC zelf naar de Zaïrese ambassade gegaan.' Dat er voor die centen af en toe hand- en spandiensten voor het Moboetoe-regime geleverd moesten worden, mag blijken uit de lijsten van Moboetoe-opposanten die de extreem-rechtse organisatie Front de la Jeunesse aanlegde.Het is al een behoorlijk aantal jaren niet langer politiek correct om als Belgisch politicus maarschalk Moboetoe Sese Seko liefdevol aan de borst te drukken. Er zijn echter tijden geweest dat het opvrijen van de voormalige Zaïrese president zonder blikken of blozen en in alle openheid kon gebeuren. In de jaren 70 waren heel wat politici en zakenlui Moboetoe heel erg genegen en konden zij dankzij hun geprivilegieerde relaties met het regime van Zaïre hun tweede vaderland maken. In de loop van de jaren 70 werd door Belgische zakenlui en politici druk heen en weer gependeld tussen Brussel en Kinshasa. Op luxueuze boten op de Zaïrestroom werd naar verluidt druk de politieke agenda van het Belgische vaderland besproken. 'In de jaren 70 was het zo dat daar van maandag tot donderdag als het ware werd klaargestoomd wat de regering op vrijdag zou beslissen', aldus een PSC'er die destijds lid was van de Cepic. 'Je kan gerust stellen dat Kinshasa het beslissingscentrum voor België was.' Kinshasa was niet alleen een beslissingscentrum, het was volgens de ex-Cepic'er ook de draaischijf voor grote bedragen. Zakenlui en bedrijven wisten er grote fortuinen buiten te slepen en politieke partijen en groeperingen vonden er de fondsen om hun kassen te spekken. Volgens het ex-lid van de Cepic dat wij spraken, kwam een goed deel van de financiering van de Cepic uit Zaïre. 'Ik weet dat Léon Finné betrokken was bij de geldcircuits van de Cepic vanuit Zaïre', zo voegt hij eraan toe. 'Finné had bovendien als directeur van de Banque Copine een mooi uitzicht op de rekeningen van een aantal belangrijke personen, onder wie politici.' Léon Finné werd in 1982 wegens malversaties uit de Banque Copine gezet en werkte naderhand nog als 'valiezendrager', die geld vanuit Zaïre naar Europa smokkelde en het op rekeningen bij een Luxemburgse bank ging plaatsen. Finné werd in september 1985 bij de Delhaize van Overijse het slachtoffer van de Bende van Nijvel. Als ondervoorzitter van de Cepic kwam Benoît de Bonvoisin meermaals in contact met Moboetoe. In een interview met deze krant (Tijd 18 mei 1996) liet de baron zich minachtend uit over Finné. 'Hij werd mij voorgesteld, maar ik betrouwde de man niet. Volgens mij was Finné een infiltrant van de politiediensten'. De Bonvoisin ontkende ook dat hij ooit voor de Cepic een frank van Moboetoe zou ontvangen hebben. De Bonvoisins contacten met Moboetoe waren naar eigen zeggen zuiver ideologische geïnspireerd. De baron poogde Moboetoe ertoe aan te zetten de geneeswijzen van de lokale Zaïrese tovenaars in ere te herstellen naast de westerse geneeskunde. Een andere goede raad die De Bonvoisin hem gaf, was de monopolistische rol van de Generale Maatschappij in de Zaïrese economie te doorbreken. Als fervent pleitbezorger van de Franse Compagnie Générale des Eaux in België, kan het moeilijk anders, dan dat De Bonvoisin voor CGE ook in Zaïre een mooie toekomst weggelegd wilde zien. De Bonvoisin heeft ook nooit pogingen gedaan om zijn sympathieën voor de extreem-rechtse organisatie Front de la Jeunesse te verbergen. Volgens hem was de organisatie weinig meer dan een groep jonge mensen die daadwerkelijk iets wilden ondernemen tegen alle vormen van communistische infiltratie. De Bonvoisin had een positief geïnspireerde relatie met Front-voorman Francis Dossogne. Het ligt dan ook bijna voor de hand dat het op influisteren van De Bonvoisin is dat Dossogne aan het verzamelen van informatie over de opposanten van Moboetoe begon. Deze informatieopdrachten passen volledig in de tijdgeest van de tweede helft van de jaren 70. Ook de Zaïrees Zana Etambala, doctor in de geschiedenis verbonden aan de KU Leuven, maakt in zijn vorig jaar uitgegeven boek 'Het Zaïre van Moboetoe' gewag van inlichtingen die door agenten van Moboetoe werden ingewonnen aangaande een 'diabolische socialistische samenzwering' tegen het regime van de president. Die Zaïrese agenten zetten daartoe tegen betaling onder andere een Belgische journalist van socialistische signatuur in. Om maar te zeggen dat niet alleen extreem-rechts langs de kassa passeerde bij de maarschalk. Shaba De jaren 70 vormen een uitzonderlijk gevoelige periode voor Midden-Afrika, omdat Angola en Mozambique onder isch bewind kwamen en tegen het einde van het decennium tot twee maal toe gepoogd werd om vanuit Angola de Zaïrese Shaba-provincie te veroveren. Aan de oppervlakte speelde zich een Afrikaans conflict af, maar net daaronder spanden verschillende westerse kampen met elk hun eigen agenda hun spieren. Het is weinig meer dan een publiek geheim dat de Generale Maatschappij het Moboetoe-regime altijd een hak heeft willen zetten, als dat er maar kon voor zorgen dat de Shaba met zijn rijke ertslagen aan de invloed van Moboetoe kon worden onttrokken. Een oud-kaderlid van de mijnmaatschappij Gécamines: 'Moboetoe plunderde het bedrijf letterlijk leeg. Jaarlijks kwam hij in hoogsteigen persoon zogenaamde voorafbetalingen op de belastingen innen. Hij vertrok telkens met koffers vol geld.' In het begin van de jaren 60 kon de secessionist Moïse Tsjombe met zijn Katangese gendarmes al op de steun van de Generale Maatschappij rekenen. En ook eind jaren 70 heeft het er alle schijn van dat Belgiës grootste holding een handje wou helpen om Shaba onder het juk van de president vandaan te halen. In 1977 wou het marxistisch geïnspireerde bewind van Agostinho Neto in Angola de relatie met buurland Zaïre normaliseren. Daarom werd beslist de milities van het FNLC, afstammelingen van de Katangese gendarmes, die na de mislukte secessie van Katanga - later Shaba - in ballingschap waren gegaan naar Angola en bondgenoten van Neto waren geworden, te verplichten zich in een uithoek van het land, nabij de grens met Zambia, te vestigen. De troepenbeweging die op gang kwam stopte echter niet bij de Zambiaanse grens, maar maakte een zwenking richting Zaïre en trok de provincie Shaba binnen. Opmerkelijk is dat de beslissing van de Angolese president Neto logistiek werd ondersteund door de Angolese mijnfirma Diamang, destijds voor 17,4 procent gecontroleerd door de Generale Maatschappij van België. Diamang leverde de voertuigen en de brandstof voor de reis van de Katangese gendarmen. Om de controle over de mijnprovincie te veroveren, moest president Moboetoe de hulp van het Marokkaanse leger inroepen. Een jaar later zou het FNLC nog een tweede inval in Shaba wagen, maar ook die poging werd na een verbeten strijd afgeblokt. Onder meer Belgische para's werden uitgestuurd. Het Front de la Jeunesse haastte zich om in een pamflet de loftrompet te steken voor onze 'dappere' para's. Meteen ook een prima gelegenheid om alles wat socialistisch en communistisch is, een lel om de oren te draaien. Volgende passage uit het vlugschrift spreekt boekdelen over het gedachtengoed van het Front de la Jeunesse: 'Face à l'impérité de nos gouvernements, face à l'imbécilité notoire et à la stupidité criminelle de la gauche, nou sommes fiers de pouvoir compter encore sur nos soldats dont le courage n'a d'égal que la valeur. A ceux-là, nous disons: Merci les gars!'. Snuffelvliegtuigen Aan de andere kant van het Midden-Afrikaanse spanningsveld stond de Franse industrie, die haar belangen in Angola bedreigd zag door het marxistische bewind in de hoofdstad Luanda. Als vanzelfsprekend schaarden de Fransen zich achter de Angolese rebellen van de Unita, geleid door Jonas Savimbi. Even pal achter de Unita - en naar eigen zeggen uit politiek-ideologische overwegingen - stond Benoît de Bonvoisin, bondgenoot van de Franse industrie en vriend van president Moboetoe. Volgens een Belgische magistraat kadert de hele zaak van de 'snuffelvliegtuigen' in de inspanningen van de Fransen om het regime van de Angolese president Neto het leven moeilijk te maken. Halfweg de jaren 70 kwamen de Italiaanse uitvinder Aldo Bonasolli en de Belgische graaf Alain de Villegas met een spectaculaire uitvinding op de proppen. Ze hadden een systeem ontworpen waarmee vanuit een vliegtuig ondergrondse oliegebieden konden worden 'gesnuffeld'. Een grote stap vooruit voor de olie-industrie, want met dit systeem konden dure proefboringen worden vermeden. De Franse oliemaatschappij Elf Aquitaine betoonde haar belangstelling en kocht de licentie van het systeem van het Belgische bedrijf dat was opgericht om de uitvinding in onder te brengen. Met de transactie was een bedrag van 5 miljard frank gemoeid. Enige tijd lang werden de snuffelvliegtuigen klaarblijkelijk tot ieders voldoening gebruikt, maar in 1977 werd het hele systeem als een dure oplichterij ontmaskerd. 'Die snuffelvliegtuigen waren één grote façade', zegt de topmagistraat. 'Het bedrijf, dat in een Belgisch kasteel was ondergebracht, behoorde in feite aan de Fransen toe. Het was een uiterst geheime operatie van de Fransen, waarvan ze vonden dat ze niet in eigen land kon plaatsvinden. Die vliegtuigen hebben nooit naar olie gesnuffeld. Ze werden wel ingezet om de troepenbewegingen van het regime in Luanda vanuit de lucht gade te slaan.' De ideologische spanningen in Midden-Afrika kunnen ook gedeeltelijk als verklaring worden gehanteerd voor de wrijvingen die zich in België tussen een aantal personen voordeden. Wrijvingen die jk al tot 1977 teruggingen. In dat jaar kwam het tot een hoogoplopend conflict tussen Paul vanden Boeynants en hoofd van de Staatsveiligheid Albert Raes, omdat de laatste de eerste niet had ingelicht over huurlingen die clandestien vanuit Luik naar Zaïre waren vertrokken. Op onze vaststelling dat die huurlingenkwestie klaarblijkelijk een erg gevoelige zaak was, antwoordde De Bonvoisin in het interview van vorig jaar in deze krant: 'Maar, mon cher, aan de ene kant probeerde België de destabilisering van Zaïre te voorkomen en aan de andere kant liet de staatsveiligheid huurlingen vertrekken.' Al jaren schreeuwt de baron het van de daken dat zijn gerechtelijke problemen te herleiden zijn tot een heksenjacht vanwege de staatsveiligheid. Het gaat volgens de baron om een wraakactie omdat hij in 1977, naar aanleiding van de huurlingenkwestie de controle eiste van de staatsveiligheid. Die zou volgens de baron zijn geïnfiltreerd door de Russische spionnen. Eerste substituut in Brussel Jean-François Godbille, die een onderzoek voerde naar de vennootschappen Cidep en PDG rond De Bonvoisin, moest de stelling van de baron meermaals aanhoren. 'Tot vervelens toe', zo verklaarde Godbille onlangs voor de Bende-commissie. 'De baron heeft zijn problemen telkens weer in verband gebracht met de feiten uit '77 en '78 in Kolwezi. Hij zou daarvan de bewijzen leveren, maar er kwam nooit wat van. Ik heb hem toen het volgende gezegd: ofwel bent u ingewijd in staatsgeheimen, ofwel doet u niets anders dan een rookgordijn te spuien.' Stille aanbidders Zaïre, en bij uitbreiding heel Midden-Afrika, is een gebied waar enerzijds onder Belgen onderling en anderzijds onder Belgen en Fransen de gemoederen wel eens durfden verhitten. De inzet van de twisten kon zowel van ideologische als van economische aard zijn. We stipten eerder al even aan dat de liefhebbers van het 'land, zijn bevolking en zijn leiders' niet alleen beperkt bleven tot Franstalige rechtse kringen met Vanden Boeynants en De Bonvoisin als boegbeelden. Aan Vlaamse christen-democratische zijde stuiten we op de naam Leo Tindemans - die onlangs op de commerciële televisiezender VTM bewees dat hij een fervente verdediger van Moboetoe blìjft - en bij de liberalen is het in de eerste plaats Herman de Croo die voor zijn liefde voor Zaïre bekend staat. Ook het socialistische huis, ondanks vaak rabiate oppositie tegen Moboetoe, heeft zo zijn stille aanbidders van het Moboetoe-regime. Voorbeeld bij uitstek hiervan is Alfred Cahen, ooit kabinetsvoorzitter van Simonet en later vele jaren politiek directeur van het ministerie van Buitenlandse Zaken. Moboetoe aanschouwde het gewriemel rond zijn persoon in de loop van de jaren aandachtig. En klaarblijkelijk heeft hij aan de hand van de informatie waarover hij beschikte een aantal personen vrij strak aan de lijn kunnen houden. Betrouwbare bronnen in Kinshasa beweren dat het hoegenaamd niet is uitgesloten dat het mee door toedoen van Moboetoe is dat het Agusta-schandaal aan het rollen ging. Om Willy Claes een hak te zetten, zo wordt eraan toegevoegd. Hoe dan ook, het reilen en zeilen van een aantal Belgen in Zaïre moet informatie hebben opgeleverd die interessant genoeg was om ze in een dossier samen te brengen. Een dossier dat klaarblijkelijk dienstig was aan de zaken die extreem-rechts in België verdedigde. In het gerechtelijk dossier rond de vermeende zelfmoord van Paul Latinus, leider van de ondergrondse extreem-rechtse beweging Westland New Post (WNP), wordt gewag gemaakt van 'een dossier-Zaïre'. Tijdens een ondervraging gaf WNP-militant Marcel Barbier, veroordeeld wegens dubbele moord, te kennen dat Paul Latinus een dossier over Zaïre aan een Libanese agent van de Libanese falangisten had overgemaakt. Later zouden de gerechtelijke onderzoekers de moeder van Latinus vragen of ze haar zoon ooit over een dossier aangaande Kolwezi - een mijnstad in Shaba - had horen spreken. Ze moest hierop ontkennend antwoorden. |
| | | René De Witte
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Zaïre II Sam 24 Nov 2007 - 18:10 | |
| Nergens in het dossier-Latinus staat gespecificeerd waarover dat 'dossier-Zaïre' precies zou gaan. Vraag is of er misschien een link mag worden gelegd met het dossier aangaande een op til zijnde staatsgreep waarover Léon Finné het in 1980 tegenover rijkswacht Herman Vernaillen had. Het is altijd algemeen aangenomen dat het om een staatsgreep in België ging. Een jarenlange tipgever van verschillende binnen- en buitenlandse inlichtingen- en politiediensten is hierover tegenover ons formeel: 'Het ging helemaal niet om een staatsgreep in België. Het ging om een staatsgreep in Zaïre.' Daarover enkele weken geleden ondervraagd door een Bende-commissielid, begon Vernaillen luid te lachen. Het was dezelfde Vernaillen die de commissie heeft verzwegen dat hij een onbekende persoon van de generale staf van de rijkswacht in maart 1978 heeft opgebeld, meteen na een huiszoeking bij Fortunata Israël, uitbaatster van een netwerk van callgirls. Vernaillen stelde de persoon aan de andere kant van de lijn gerust: 'Geen m, het blad is uit de agenda van Isräel gescheurd.' De in beslag genomen agenda bevatte namen van klanten van Israël. Op het bewuste blad stond de naam van een hooggeplaatste officier, allicht van rijkswachtgeneraal Beaurir. Deze intieme vriend van Vanden Boeynants werd ook gesignaleerd in het Roze Balletten-dossier. Op 26 oktober 1981 ontsnapte Vernaillen aan een moorddadige aanslag. De tipgever ging in zijn verhaal over de staatsgreep in Zaïre nog een stap verder. Volgens hem moeten ook de occulte activiteiten van de geheime, extreem-rechtse Groep G in de rijkswacht gezien worden in het licht van Zaïre. De groep werd opgericht in 1975 en rekruteerde zijn leden bij de rijkswacht (en kennelijk ook bij de staatsveiligheid) en onderhield via rijkswachtcommandant Didier Miévis intense contacten met frontman Francis Dossogne van het Front de la Jeunesse. Volgens de tipgever ging de Groep G in extreem-rechtse kringen op zoek naar rekruten voor operaties in Zaïre. Toegegeven: dat verhaal lijkt zeer onwaarschijnlijk. Minder onwaarschijnlijk is wel dat Groep G actief heeft bijgedragen tot de samenstelling van de anti-Moboetoe-lijst van het Front. Groep G had toegang tot confidentiële en politiek gevoelige dossiers bij de rijkswacht en wisselde informatie uit met het Front de la Jeunesse. René DE WITTE Dirk SELLESLAGH © 1997 Mediafin |
| | | lagloupette02
Nombre de messages : 163 Date d'inscription : 08/10/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 15:38 | |
| - René De Witte a écrit:
- Nergens in het dossier-Latinus staat gespecificeerd waarover dat 'dossier-Zaïre' precies zou gaan. Vraag is of er misschien een link mag worden gelegd met het dossier aangaande een op til zijnde staatsgreep waarover Léon Finné het in 1980 tegenover rijkswacht Herman Vernaillen had. Het is altijd algemeen aangenomen dat het om een staatsgreep in België ging. Een jarenlange tipgever van verschillende binnen- en buitenlandse inlichtingen- en politiediensten is hierover tegenover ons formeel: 'Het ging helemaal niet om een staatsgreep in België. Het ging om een staatsgreep in Zaïre.'
Daarover enkele weken geleden ondervraagd door een Bende-commissielid, begon Vernaillen luid te lachen. Het was dezelfde Vernaillen die de commissie heeft verzwegen dat hij een onbekende persoon van de generale staf van de rijkswacht in maart 1978 heeft opgebeld, meteen na een huiszoeking bij Fortunata Israël, uitbaatster van een netwerk van callgirls. Vernaillen stelde de persoon aan de andere kant van de lijn gerust: 'Geen m, het blad is uit de agenda van Isräel gescheurd.' De in beslag genomen agenda bevatte namen van klanten van Israël. Op het bewuste blad stond de naam van een hooggeplaatste officier, allicht van rijkswachtgeneraal Beaurir. Deze intieme vriend van Vanden Boeynants werd ook gesignaleerd in het Roze Balletten-dossier. Op 26 oktober 1981 ontsnapte Vernaillen aan een moorddadige aanslag. De tipgever ging in zijn verhaal over de staatsgreep in Zaïre nog een stap verder. Volgens hem moeten ook de occulte activiteiten van de geheime, extreem-rechtse Groep G in de rijkswacht gezien worden in het licht van Zaïre. De groep werd opgericht in 1975 en rekruteerde zijn leden bij de rijkswacht (en kennelijk ook bij de staatsveiligheid) en onderhield via rijkswachtcommandant Didier Miévis intense contacten met frontman Francis Dossogne van het Front de la Jeunesse. Volgens de tipgever ging de Groep G in extreem-rechtse kringen op zoek naar rekruten voor operaties in Zaïre. Toegegeven: dat verhaal lijkt zeer onwaarschijnlijk. Minder onwaarschijnlijk is wel dat Groep G actief heeft bijgedragen tot de samenstelling van de anti-Moboetoe-lijst van het Front. Groep G had toegang tot confidentiële en politiek gevoelige dossiers bij de rijkswacht en wisselde informatie uit met het Front de la Jeunesse. René DE WITTE Dirk SELLESLAGH © 1997 Mediafin Nulle part dans le dossier Latinus on ne spécifie de quoi il s'agit précisément dans le dossier Zaïre. La question se pose de savoir si on peut établir un lien avec le dossier qui concerne la préparation d'un coup d'état dont Léon Finné a parlé en 1980 au major de gendarmerie Herman Vernaillen. Un fidèle indicateur des services de renseignements nationaux et internationaux et des services de police est formel à ce sujet : "Il ne s'agissait pas du tout d'un coup d'état qui visait la Belgique, mais bien le Zaïre". Interrogé à ce propos il y a quelques semaines par la commission tueries du Brabant wallon, Vernaillen a éclaté de rire. Ce même Vernaillen a dissimulé à la commission qu'il a appelé une personne inconnue du staff général (?) de la gendarmerie, tout de suite après une persquisition chez Fortunato Israël, qui exploitait un réseau de callgirls. Vernaillen a rassuré son corrrespondant "Pas de souci, la page a été arrachée de l'agenda d'Israël". L'agenda saisi contenait des noms de clients d'Israël. Sur cette page se trouvait le nom d'un officier haut placé, il est évident qu'il s'agit du général de gendarmerie Beaurir. Cet ami intime de Vanden Boeynants fut aussi signalé dans le dossier des ballets roses. Le 26 octobre 1981, il échappait à un attentat mortel. L'indicateur est allé plus loin dans ses déclarations à propos du coup d'Etat au Zaïre. D'après lui, les activités secrètes du groupe d'extrême droite G de la gendarmerie doivent aussi être regardées à la lumière du Zaïre. Ce groupe G a été mis sur pied en 1975 et recrutait des membres au sein de la gendarmerie (et manifestement aussi à la sûreté de l'Etat) et entretenait, via le commandant de gendarmerie Didier Miévis des contacts suivis avec Francis Dossogne le leader du Front de la Jeunesse. D'après cet indicateur, le groupe G recrutait aussi des membres dans les milieux d'extrême droite pour des opérations au Zaïre. Admettons cette explication ne paraît pas très plausible. Ce qui semble plus vraisemblable, c'est que le groupe G a collaboré activement à l'élaboration de la liste anti-Mobutu du Front. Le groupe G avait accès à des dossiers confidentiels et politiquement sensibles de la gendarmerie et échangeait des informations avec le Front de la Jeunesse. René De Witte Dirk Selleslagh |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 15:58 | |
| Il n'y a pas qu'à V que monsieur F s'est expliqué. J'ai bien peur que monsieur F n'était pas un affabulateur, d'ailleurs considéré comme source A1. Bizarre. A une époque une perquisition devait avoir lieu pour verifier des caisses qui allait partir pour ...le Zaire. Les caisses etaient censées transportés des armes. Qu'en est il devenu ? Les différents traffic qui ont continuer entre le Zaire et les autorités via l'ambassade de Belgique et plus précisément, certains services secrets . Qu'en est il advenu ? Mais comme disait, mon ami...le monde est un village... |
| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 16:29 | |
| Le Zaïre et la Belgique, une drôle d'histoire si elle n'avait pas engendré tant de drames humains. Je viens de lire un livre traitant de la Zaïrianisation ("Coup d'état" de Delannoy et Willocx) et je peux vous assurer qu'il ne donne pas une belle image de nos dirigeants qui usent de pratiques qui ameneraient n'importe quel citoyen ordinaire devant la justice. A travers ce livre, je peux comprendre que des gens chercheraient à se venger d'un état coupable. |
| | | lagloupette02
Nombre de messages : 163 Date d'inscription : 08/10/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 17:55 | |
| 04.06.1997
"Tous ceux qui se rendaient dans les années 70 à l'ambassade du Zaïre à Bruxelles, qui se revendiquaient de la droite et disaient que Mobutu était très sympathique recevaient de l'argent" déclare un ancien membre du CEPIC, l'aile droite du CVP. "Je sais de quoi je parle, je suis allé moi-même à cette ambassade au nom des jeunes PSC". Les listes d'opposants à Mobutu établies par le Front de la jeunesse montrent que des services devaient être parfois rendus à Mobutu. Depuis quelques années déjà, il n'est pas politiquement correct pour un politicien belge de serrer la main de Mobutu Sese Seko. Mais il fut un temps où la fréquentation de l'ancien président zaïrois était fort bien vue. Dans les années 70, beaucoup de politiciens et hommes d'affaires étaient en très bons termes avec Mobutu et, grâce à ces bonnes relations, ils pouvaient faire du Zaïre leur deuxième patrie. Dans les années 70, les navettes entre Bruxelles et Kinshasa étaient fréquentes. L'agenda politique belge était discuté sur de luxueux bateaux qui descendaient le fleuve Zaïre. "Dans les années 70, du lundi au jeudi on y préparait ce que le gouvernement déciderait le vendredi", déclare un membre du PSC, qui était à l'époque aussi un militant du CEPIC. "C'est sûr que Kinshasa était le centre de décision de la Belgique". Kinshasa n'était pas seulement un centre de décision, elle était aussi la plaque tournante de grands montants, toujours d''après ce membre du CEPIC. Des hommes d'affaires et des entreprises savaient en sortir de grandes fortunes. Des partis politiques savaient comment y remplir leurs caisses. D'après ce membre du CEPIC, une bonne partie du financement du mouvement provenait précisément du Zaïre. "Je sais que Léon Finné était impliqué dans ces trafics avec le Zaïre" ajoute-t-il. "Comme directeur de la Banque Copine, Finné connaissait les comptes d'un certain nombre personnes importantes, entre autres des politiciens." Léon Finné a été licencié de la banque suite à des malversations et a travaillé par après comme "porteur de valise", qui faisait rentrer de l'argent du Zaïre en Belgique et le plaçait au Luxembourg. Finné a été assassiné par les tueurs du Brabant wallon lors de l'attaque du Delhaize d'Overijse en septembre 1985. Comme vice-président du CEPIC, Benoît de Bonvoisin a eu des contacts répétés avec Mobutu. Dans une interview (De Tijd, 18 mai 1996), Benoît de Bonvoisin parle avec mépris de Léon Finné. "On me l'a présenté, mais je ne lui faisais pas confiance. D'après moi il était un agent infiltré des services de police". Benoît de Bonvoisin nie avoir jamais reçu d'argent de Mobutu pour le CEPIC. Les contacts du baron avec Mobutu étaient, d'après ses propres dires, purement idéologiques. Le baron a poussé Mobutu à remettre à l'honneur les pratiques des guérisseurs locaux, à côté de la médecine occidentale. Un autre bon conseil de Benoît de Bonvoisin était de casser le monopole de la Société Générale. Comme fervent défenseur de la compagnie française Générale des Eaux en Belgique, on imagine aisément que Benoît de Bonvoisin voulait aussi assurer un avenir à cette compagnie au Zaïre. Benoît de Bonvoisin n'a jamais caché ses sympathies pour le Front de la Jeunesse. Selon lui, cette association n'était guère plus qu'un groupe de jeunes qui voulaient agir contre toute forme d'infiltration communiste. Benoît de Bonvoisin avait de bonnes relations avec Francis Dossogne. Il est donc presque sûr que c'est sur les conseils de Benoît de Bonvoisin que Dossogne a commencé des recherches sur les opposants à Mobutu. Ces missions d'informations cadrent parfaitement avec l'esprit de la deuxième moitié des années 70. Zana Etambala, un zaïrois docteur en histoire, lié à la KUL fait état, lui aussi, dans son livre publié l'année dernière "Le Zaïre de Mobutu", d'informations que les agents de Mobutu avaient récoltées à propos d'"une conjuration socialiste diabolique" contre le régime du président. Les agents zaïrois ont payé un journaliste belge connu comme socialiste pour les aider. L'extrême droite n'était donc pas la seule à passer à la caisse du maréchal.
Shaba
Les années 70 constituent une période particulièrement délicate pour l'Afrique centrale. Le Mozambique et l'Angola ont tenté à deux reprises de prendre la province zaïroise du Shaba. Cela ressemblait à un conflit africain, mais en fait il s'agissait de différents camps occidentaux qui se battaient autour de richesses minières ou pétrolières. C'est un secret de polichinelle que la Société Générale a toujours voulu faire un mauvais coup à Mobutu, afin de soustraire le Shaba et son riche sous-sol à l'influence de Mobutu. Un ancien cadre de la Gécamines déclare que "Mobutu a véritablement dévalisé la société. Il venait chaque année, en personne, récolter de soi-disants impôts anticipés. Il repartait chaque fois les coffres remplis d'argent." Au début des années 60, le sécessionniste Moïse Tsjombé pouvait déjà compter sur l'aide de la Société Générale. De même, vers la fin des années 70, il semble que le plus grand holding belge voulait contribuer à retirer le Shaba des mains du président. En 1977, le gouvernement d'inspiration marxiste d'Agostinho Neto en Angola souhaitait normaliser ses relations avec son voisin zaïrois. C'est pour cela que les milices de la FNLC, issues des gendarmes katangais qui avaient été bannis en Angola et s'étaient alliés à Neto suite à la sécession ratée du Katanga (appelé plus tard le Shaba) furent obligées de s'établir à la frontière avec la Zambie. Le mouvement de troupe qui eut lieu ne s'est pas arrêté à la frontière zambienne, mais a viré vers le Zaïre et est entrée au Shaba. Il faut remarquer que la décision du président Neto a été soutenue, sur le plan logistique, par la société minière Diamang, contrôlée à 17,4 % par la Société Générale de Belgique. Diamang a livré les véhicules et le carburant pour le voyage des gendarmes katangais. Pour garder le contrôle sur la province minière, le président Mobutu a dû faire appel aux troupes marocaines. Un an plus tard, le FNLC a tenté une deuxième incursion au Shaba, mais cette tentative fut aussi vouée à l'échec. Des paras belges, entre autres, ont participé à ces combats. Le Front de la Jeunesse s'est empressé de louer le mérite de nos "courageux paras". C'était l'occasion rêvée pour mettre une claque à tout ce qui était socialiste et communiste. Le passage suivant en dit long sur l'état d'esprit du Front de la Jeunesse à l'époque : "Face à l'impérité de nos gouvernements, face à l'imbécilité notoire et à la stupidité criminelle de la gauche, nous sommes fiers de pouvoir compter encore sur nos soldats dont le courage n'a d'égal que la valeur. A ceux-là, nous disons : "Merci les gars !" Avions renifleurs
De l'autre côté des lieux de combat de l'Afrique centrale se trouvait la France qui voyait ses intérêts en Angola menacés par le gouvernement marxiste à Luanda, la capitale. Les français se sont évidemment joints aux rebelles angolais de l'Unita, emmenés par Jonas Savimbi. Juste derrière l'Unita – et, d'après ses propres dires, pour des raisons politiques et idéologiques – se trouvait Benoît de Bonvoisin, allié de l'industrie française et ami du président Mobutu. D'après un magistrat belge, toute l'affaire des avions renifleurs, cadre dans les efforts français pour abolir le régime du président angolais Neto. Vers le milieu des années 70, l'inventeur italien Aldo Bonasolli et le comte belge Alain de Villegas avaient conçu un avion avec lequel on pouvait renifler des gisements pétrolifères souterrains. C'était un grand pas en avant pour l'industrie pétrolière, puisqu'elle permettait d'éviter de coûteux forages. Elf acheta la licence à la société belge qui avait été montée pour mettre l'invention sur le marché. Il s'agissait d'une transaction de 5 milliard de francs. Pendant un certain temps, les avions renifleurs ont satisfait tout le monde, mais en 1977, l'affaire a été considérée comme une grande escroquerie. "Ces avions renifleurs n'étaient qu'une façade" déclare ce haut magistrat. "L'entreprise, hébergée dans un château, appartenait en fait à la France. Il s'agissait d'une opération française top-secret, dont les français estimaient qu'elle ne pouvait pas se dérouler sur leur propre territoire. Ces avions n'ont jamais reniflé de pétrole. Ils servaient à surveiller les mouvements de troupe à Luanda. Les tensions idéologiques en Afrique centrale peuvent aussi expliquer en partie les accrocs qui ont eu lieu entre certaines personnes en Belgique en 1977. Cette année-là il y a eu un gros conflit entre Vanden Boeynants et Albert Raes, le chef de la sûreté de l'Etat. Ce dernier n'avait pas informé Vanden Boeynants du départ de mercenaires de Liège pour le Zaïre. Lorsque nous avons dit à Benoît de Bonvoisin que cette affaire des mercenaires semblait très sensible, Benoît de Bonvoisin a répondu nous a répondu : "Mais mon cher, d'une part la Belgique essayait d'éviter la déstabilisation du Zaïre et d'un autre côté, la Sûreté de l'Etat faisait partir des mercenaires". Depuis des années, le baron proclame urbi et orbi que ses ennuis avec la justice sont dus à une chasse aux sorcières menée par la sûreté de l'Etat. D'après lui, il s'agit d'une vengeance parce qu'en 1977, suite à l'affaire des mercenaires, il a exigé que les services de la sûreté de l'Etat soient contrôlés. Ils seraient infiltrés, toujours d'après Benoît de Bonvoisin, par les services d'espionnage russes. Le premier substitut bruxellois Godbille, qui a mené une enquête sur les sociétés CIDEP et PDG, qui tournent autour de Benoît de Bonvoisin, a dû entendre plusieurs fois les thèses du baron. "Jusqu'à en avoir assez" a déclaré Godbille il y a peu devant la commission d'enquête des tueurs du Brabant wallon. "Le Baron a chaque fois mis ses ennuis en relation avec les faits de 77 et 78 à Kolwezi. Il allait en apporter les preuves. Elles ne sont jamais venues. Je lui ai alors dit "Soit vous êtes un initié des secrets d'Etat, soit vous ne faites que provoquer un écran de fumée." Des admirateurs silencieux
Le Zaïre, et par extension toute l'Afrique centrale est une zone où d'une part, entre Belges et d'autre part entre Belges et Français les esprits s'échauffaient parfois. Les différends pouvaient surgir tant pour des raisons idéologiques qu'économiques. Nous avons déjà fait remarquer auparavant que les amateurs "du pays, de son peuple et de ses chefs" ne se limitaient pas à des cercles francophones ayant Vanden Boeynants et Benoît de Bonvoisin comme figures de proue. Du côté des démocrates-chrétiens flamands, on trouve Léo Tindemans – qui a récemment démontré sur la chaîne télévisée VTM qu'il était un fervent défenseur de Mobutu – et chez les libéraux, Herman De Croo est bien connu pour son amour pour le Zaïre. La maison socialiste, malgré son opposition rabique à Mobutu, a aussi ses admirateurs silencieux du maréchal. Albert Cahen en est l'exemple par excellence. Il fut chef de cabinet de Simonet et, plus tard, il a été pendant longtemps le directeur politique du ministère des affaires étrangères. Mobutu a attentivement observé l'activité autour de sa personne. Et visiblement, avec les informations dont il disposait, il tenait un certain nombre de personnes. Des sources fiables à Kinshasa affirment qu'il n'est pas exclu que l'affaire Agusta ait éclaté grâce à la collaboration de Mobutu. Pour jouer un mauvais tour à Willy Claes, ajoute-t-on. Quoi qu'il en soit, des informations ont été récoltées et considérées comme suffisamment intéressantes que pour les rassembler dans un dossier. Dossier qui, visiblement, était très utile aux affaires que défendait l'extrême droite en Belgique. Dans l'enquête judiciaire concernant le suicide suspect de Paul Latinus, chef du mouvement d'extrême-droite Westland New Post (WNP) on mentionne un "Dossier Zaïre". Lors d'un interrogatoire, le militant du WNP Marcel Barbier, jugé pour un double meurtre, a déclaré qu'un dossier à propos du Zaïre a été transmis à un agent libanais des phalangistes. Plus tard, les enquêteurs ont demandé à la maman de Latinus si elle avait jamais entendu son fils parler d'un dossier concernant Kolwezi. Elle a répondu par la négative. |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 20:35 | |
| Fil hautement intéressant. Il nous mène sur les principales sources de trafics divers qui ont permis à certains partis et hommes politiques de se financer à l'époque où l'Etat ne pourvoyait pas légalement à leurs besoins. Et les intermédiares jouent là un rôle crucial. Avec des possibilités de chantage et tout un mécanisme de pressions via le sexe, l'argent, etc... Pour éclairer le débat, je joins un article qui est lourd de menaces et qui vient de Mobutu à un moment où la Belgique semblait sous la pression des socialistes flamands ne plus jouer dans le jeu de Mobutu... Lisez bien les menaces explicites et ce qu'il dit sur 'nos' politiques. (je ne mets évidemment pas tout le monde dans le même panier..., mais on a suffisamment parlé de Leburton par exemple... et de G.M..., un ministre liégeois qui fut son élève...) |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mer 28 Nov 2007 - 21:44 | |
| Voici l'article en question. Pour les explications se reporter au 'post' précédent. L'article date du 20 janvier 1981. C'est ensuite que certaines organisations et milieux en Belgique vont se voir confier des missions en relation avec l'ambassade du Zaïre (fichage d'opposants, opération contre les milieux anti-mobutistes...) remarquez dans la 2eme colonne, l'allusion au trafics à Zaventem (diamants, or,...) et le fait qu'il peut citer des politiciens 'corrompus' chez nous... Si ce n'est pas du chantage, cela y ressemble fort. |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Jeu 29 Nov 2007 - 17:15 | |
| I have a dream...
Les trafics ont bien existé et ont continué. Les services secrets étaient non seulement au courant mais ont collaborés à ceux ci en utilisant des moyens de pression .
Si vous lisez le livre, "appelez moi elvira" des deux journalistes belges, vous découvrirez qu'effectivement plusieurs trafics ont lieu entre les deux pays avec des complicités du plus haut niveau.
A la même époque, des responsables de l'ambassade de Belgique dénoncent... Des proces verbaux sont rédigés, puis transmis à l'auditorat militaire. Ces proces verbaux expliquent les methodes de ces traffics et une partie des personnes impliqués.
Les proces verbaux seront remis à...SGR et classés sans suite.
Mais cela n'est guere intéressant... |
| | | ludoke
Nombre de messages : 26 Age : 74 Localisation : Vlaams Brabant Date d'inscription : 04/12/2007
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Lun 10 Déc 2007 - 12:27 | |
| - magnum a écrit:
- qui est ce Christian Souris ?
Souris et Jaques Offergeld. Ces journalistes ont écris le livre "Euroterrorisme, Belgique plaque tournante" en 1990 (?) avec beaucoup de détails sur le CCC, tueries de Brabant etc... Selon leurs investigations l' USSR produisait la nouvelle gauche en Belgique : ainsi Martens , Goossens et Debock étaient recrutés à Louvain en 1967 ....SVB...DWB... Solvak... PTB. Ce livre .. on peut le trouver dans l'Antiquariat Marxiste prés de la Porte de Halle Depuis 2000 Offergeld écrit dans une Gazette francofone à Anvers, fréquente des milieux droits flamands et provoque à la manière FDF les autres flamands : le jeu du diable . |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 30 Juil 2011 - 12:09 | |
| on peut lire ici sur le FLNC organisation d'origine de Angola/katanga qui essaie de retourner en katanga. ailleurs sur le site on parle des gens impliqués ds des trafic d'armes pour le FLNC proche avec les exploitants du casino de namur
j'avais complètement oublié que la cela semblait etre le front du liberation corse ! (french connection = mafieux corse ?)
donc il faut vraient retrouver des articles de presse pour comprendre de quoi il s'agit
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| | | luanda
Nombre de messages : 562 Date d'inscription : 05/12/2013
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 8 Fév 2014 - 4:47 | |
| http://www.flickr.com/photos/pgkivu/5946373867/in/set-72157613477103167
paul ro reginald(?)ro le point d interrogation est sur la liste
http://www.flickr.com/photos/pgkivu/5946373867/in/set-72157613477103167
quelqu un sais me dire si c est une des personne que l on retrouve par ailleur sur ce forum? |
| | | totor
Nombre de messages : 1451 Date d'inscription : 11/11/2012
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Sam 8 Fév 2014 - 16:02 | |
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| | | arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Lun 21 Sep 2015 - 8:20 | |
| FNLC -Front national de libération du Congo ??? FLNC- Front de libération nationale corse Le Front national pour la libération du Congo (FNLC), était un mouvement rebelle en République du Zaïre (Congo-Kinshasa) mené par Nathaniel Mbumba contre le gouvernement de Mobutu Sese Seko Les invasions du FNLC au Shaba (Katanga) en 1977 et 1978 ont déclenché deux guerres internationales, la Première guerre du Shaba et la Deuxième guerre du Shaba, durant la Guerre civile angolaise. CITE K on peut lire ici sur le FLNC organisation d'origine de Angola/katanga qui essaie de retourner en katanga. ailleurs sur le site on parle des gens impliqués ds des trafic d'armes pour le FLNC proche avec les exploitants du casino de namurhttps://tueriesdubrabant.1fr1.net/t177p60-les-mercenairesSujet: Re: les mercenaires Sam 14 Juil 2007 - 14:04 |
| | | Hubert Bonisseur de La Ba
Nombre de messages : 218 Date d'inscription : 28/10/2012
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Lun 21 Sep 2015 - 9:58 | |
| Et quel est le rapport entre les deux ? |
| | | arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
| Sujet: Re: L'indépendance du Congo Mar 19 Déc 2017 - 18:34 | |
| - billbalantines a écrit:
Voici l'article en question. Pour les explications se reporter au 'post' précédent. L'article date du 20 janvier 1981. C'est ensuite que certaines organisations et milieux en Belgique vont se voir confier des missions en relation avec l'ambassade du Zaïre (fichage d'opposants, opération contre les milieux anti-mobutistes...) remarquez dans la 2eme colonne, l'allusion au trafics à Zaventem (diamants, or,...) et le fait qu'il peut citer des politiciens 'corrompus' chez nous... Si ce n'est pas du chantage, cela y ressemble fort. https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1299p200-libert-michelHERVE Nombre de messages : 12321 Date d'inscription : 08/12/2009 MessageSujet: Re: Libert, Michel Mar 23 Mai 2017 - 18:51 Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant JE RECOPIE LA PHRASE DU DOCUMENT jean bougerol "en janvier 1980 il était mêle au rapatriement forcé mais échoué d un ressortissant zaïrois" " |
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