Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)

Le livre de Deborah Kisatsky est sur

https://fr.scribd.com/doc/115235656/UNITED-STATES-EUROPEAN-RIGHT-1945-1955-by-Deborah-Kisatsky-Sep-8-2005

Extrait :

Note : intéressante mention du CIC ...

(...)

As chapter 3 shows, this mindset was evident at the immediate outset
of the postwar era. The United States, racing with the other victors to control
German scientific and espionage secrets, enlisted numerous Nazis and
Nazi-allied figures in postwar international ventures. In the case studied
most intensively here, the United States in 1951 and 1952 co-opted members
of the Bund Deutscher Jugend (BDJ), a militaristic, anticommunist
veterans’ organization. World War II fighters often resented Germany’s
occupation and division. But recruits to the U.S.-sponsored “Technical
Service” (Technischer Dienst) proved willing to accept American dominance
in exchange for financial and personal rewards. The Army
Counterintelligence Corps (CIC) and the Central Intelligence Agency
(CIA) founded the secret paramilitary group, which trained members to
stay behind and resist any Soviet attack. When in fall 1952 the Hessian
Interior Ministry determined that the organization targeted both communists
and socialists for eventual “liquidation,” a scandal erupted that
embarrassed the United States and brought the ill-conceived project to an
end. The BDJ affair demonstrated that at least some agencies of the U.S.
government willingly worked with undemocratic elements in service to
American power. The sorry ending to that debacle revealed the risks inherent
to the strategy itself.

(...)

Un lecteur attentif me signale la personne suivante :

Albert Schnez (30 August 1911 – 26 April 2007)

https://en.wikipedia.org/wiki/Albert_Schnez

(...) close to the German defense minister, Franz Josef Strauss (...)

Voir surtout :

http://www.spiegel.de/international/germany/wehrmacht-veterans-created-a-secret-army-in-west-germany-a-969015.html

Files Uncovered: Nazi Veterans Created Illegal Army

By Klaus Wiegrefe

May 14, 2014 – 05:33 PM

Newly discovered documents show that in the years after World War II, former members of the Nazi Wehrmacht and Waffen-SS formed a secret army to protect the country from the Soviets. The illegal project could have sparked a major scandal at the time.

For nearly six decades, the 321-page file lay unnoticed in the archives of the BND, Germany's foreign intelligence agency -- but now its contents have revealed a new chapter of German postwar history that is as spectacular as it is mysterious.

(...)

Statements by Schnez quoted in the documents suggest that the project to build a clandestine army was also supported by Hans Speidel -- who would become the NATO Supreme Commander of the Allied Army in Central Europe in 1957 -- and Adolf Heusinger, the first inspector general of the Bundeswehr.

(...)

http://www.zeit.de/politik/deutschland/2014-05/bnd-akten-geheimarme

The "Schnez-Truppe" was an illegal clandestine army put together in Germany from 1949 by veterans of the Wehrmacht and Waffen-SS under the leadership of Albert Schnez, that intended to fight against the Soviet Union. It has been reported as having had around 2,000 officers, with a total strength of up to 40,000 members

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Speidel

(...) Après le conflit mondial, il devint le premier Allemand à occuper un des principaux postes du commandement militaire de l'OTAN. (...)

http://www.welt.de/geschichte/article127887880/SS-Offiziere-gruendeten-1949-deutsche-Geheim-Armee.html

"SS-Offiziere gründeten 1949 deutsche Geheim-Armee" (in German). Die Welt. 2014-05-11.

http://www.zeit.de/politik/deutschland/2014-05/bnd-akten-geheimarme

"Ehemalige Offiziere der Wehrmacht und SS planten Geheimarmee" (in German). Die Zeit. 2014-05-11.

Il est intéressant de noter ce qui suit :

(...)  U.S. leaders cooperated with West German Chancellor Konrad Adenauer to achieve shared Atlanticist goals  (...)

en se souvenant que

- Konrad Adenauer était proche de Antoine Pinay et Jean Violet
- Konrad Adenauer était proche du ministre de la défense Franz Josef Strauss (impliqué dans le scandale Lockheed)
- en 1951, Konrad Adenauer connaissait l'existence de l'armée secrète de Schnez et n'a rien fait contre elle.

Les milieux atlantistes ("Cercle Violet" que David Rockefeller appelait "Pesenti group", Bilderberg avec Henri Kissinger et David Rockefeller, etc) n'ignoraient sans doute pas la "Schnez-Truppe".

Le document était dans les mains de l'organisation Gehlen (donc du BND et de la CIA).

Via notamment Hans Speidel, l'OTAN était au courant.

Ont-ils voulu l'utiliser dans leur lutte anti-communiste ?

_ _ _

But Schnez never got showered with the money he had hoped for. Gehlen only allowed him to receive small sums, which dried up during the autumn of 1953. Two years later, the Bundeswehr swore in its first 101 volunteers. With the rearmament of West Germany, Schnez's force became redundant.

It is currently unknown exactly when the secret army disbanded, as no fuss was made at the time. Schnez died in 2007 without ever stating anything publicly about these events. His records on the "Insurance Company" have disappeared. What is known stems largely from documents relating to the Gehlen Organization that made their way into the classified archive of its successor, the BND.

It appears they were deliberately filed there under the misleading title "insurances" in the hope that no one would ever find any reason to take interest in them.

_ _ _

En français, voir

http://www.slate.fr/monde/86961/nazis-armee-secrete

Après leur défaite, des nazis ont constitué une armée secrète

Annabelle Georgen

Monde 14.05.2014 - 10 h 11

À partir de 1949, près de 2.000 anciens officiers de la Wehrmacht et de la SS ont travaillé secrètement à la constitution d'une armée anticommuniste capable de mobiliser 40.000 hommes en cas d'invasion soviétique ou de guerre civile, rapporte Der Spiegel cette semaine.

L'histoire de cette armée de l'ombre, dont l'existence n'avait jusqu'à présent jamais été rendue publique par les autorités allemandes, dormait depuis plus d'un demi-siècle dans les archives du BND, le service des renseignements allemand. Jusqu'à qu'un historien, Agilof Kesselring, qui menait des recherches sur l'histoire du BND, soit tombé par hasard sur un dossier de 321 pages étiqueté sous un nom trompeur: «Assurances». Der Spiegel a pu avoir accès à son contenu.

Cette armée secrète voit le jour en 1949 sous l'égide de l'ancien colonel nazi Albert Schnez, dans la région de Stuttgart. Ses membres, recrutés parmi les anciens officiers de l'armée nazie, veulent doter l'Allemagne désarmée et démilitarisée d'une troupe prête à agir face à la menace communiste. On est alors au début de la guerre froide, rappelle Der Spiegel:

   «Les débats tournaient toujours autour de la question: que faire si les Russes ou leurs alliés est-allemands débarquent? La République fédérale n'avait toujours pas d'armée, et les Américains avaient retiré beaucoup de GI en Europe après 1945.»

Les têtes pensantes de cette troupe recrutent des fonds auprès des entreprises allemandes et passent des accords avec des entreprises de livraison pour pouvoir disposer rapidement de véhicules en cas de conflit. Les documents du BND prouvent que les services secrets allemands ont eu connaissance de l'existence de cette armée dès 1951. Albert Schnez, qui avait des relations haut-placées au ministère de l'Intérieur et comptait par ce biais pouvoir fournir sa troupe en armes, a même été jusqu'à proposer un partenariat aux services secrets allemands.

Le chancelier au pouvoir, Konrad Adenauer, ne fit étrangement rien pour dissoudre cette armée. «Reculait-il face au conflit avec les vétérans de la Wehrmacht et la Waffen-SS?», se demande Der Spiegel. Adenauer ordonna aux services secrets de «prendre en charge et surveiller le groupe», tout en sachant que si jamais les Alliés avaient vent de son existence, cela compromettrait le processus d'intégration de la République fédérale à l'Ouest et le projet de constitution d'une armée légale.

En 1955, la Bundeswehr fut créée, et l'armée d'Albert Schnez devint tout à coup superflue. Les documents du BND ne permettent pas de savoir quand fut-elle réellement dissoute. Profitant de sa proximité avec le pouvoir, Albert Schnez sortit de l'ombre pour entrer dans la nouvelle armée allemande, où il fut promu au grade de général de brigade.

Décédé en 2007, l'ancien colonel nazi n'a jamais évoqué l'histoire de cette armée de l'ombre, mais aimait se vanter de son influence au sein du pouvoir politique, comme le rapporte le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung. Peu de temps avant sa mort, il avait par exemple raconté comment il s'était permis, au début des années 1960, de lancer à Adenauer lors d'une réunion publique, alors que celui-ci évoquait les difficultés politiques liées à Berlin face aux forces soviétiques:

   «Monsieur le chancelier, si vous abandonnez Berlin-Ouest, vous n'avez plus besoin de vous présenter lors des prochaines élections.»

Je ne sais pas si cette émission a déjà été mise sur le forum.
C'est très instructif.
https://www.youtube.com/watch?v=nz5Kf0kNauw
Le réseau Gladio - Armée secrète d'Europe. Fr

@Whoknows

Merci pour cette vidéo où il est notamment question de l'attentat à la fête de la bière à Munich. Très intéressant...

_ _ _

Hervé Hasquin a écrit un livre sur le "Gladio belge" :

https://books.google.be/books?id=A6ALDAAAQBAJ&pg=PT37&lpg=PT37&dq=hasquin+pseudo+gladio&source=bl&ots=pz6dcmUhlu&sig=Zq8jc68erL38BUxvVKMWuy18pok&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiYx86XwtDMAhULCMAKHRP5DVIQ6AEIIzAA#v=onepage&q&f=false

Le soi-disant « Gladio belge »

http://academie-editions.be/accueil/250-le-soi-disant-gladio-belge.html

Comme d'habitude, l'esprit critique est de rigueur.

Je n'ai pas encore lu le livre mais je ne suis pas convaincu par ce que Hervé Hasquin a déclaré à l'époque de la commission d'enquête "Gladio".

https://www.dailymotion.com/video/xgv6v3_debat-sur-le-reseau-gladio-brabant-wallon-1-6_news#rel-page-under-6





http://www.cercle-gaulois.be/qui-est-qui/membres-dhonneur/





Paris Match du 17 mai 2012 :





Le témoignage de Joël Lhost met très clairement en cause la DIA installée au SHAPE (OTAN) ...

En ce qui concerne Valéry Giscard d'Estaing et l'OAS, il en est question aussi dans "L'orchestre noir" (1978)...

Je fais référence à l'article du Paris Match du 17 mai 2012 ci-dessus:
"Pour la simple raison...Les auteurs auraient abouti à l'inverse du but qu'ils recherchaient".

....voilà pourquoi tout devait rester couvert à tout prix.

@ Hervé
Je ne sais pas si vous avez déjà lu le livre suivant : Les armées secrètes de l'OTAN de Danièle Ganser?
Ce livre est franchement pas mal du tout. A part quelques inexactitudes et coquilles dans la traduction française, il vaut vraiment la peine d'être lu.
Sa lecture m'a ouvert les yeux (même si je ne l'ai pas encore tout à fait fini) et il me semble plus que certains que le réseau stay-behind est mêlé d'une façon ou d'une autre aux tueries (là-dessus, je vous rejoins me semble t'il). Et au niveau du meutre de Christine Van Hees, je ne peux en déduire que la même conclusion.
http://www.editionsdemilune.com/les-armees-secretes-de-lotan-p-16.html
Quant au livre de Hervé Hasquin, je pense pas qu'il apportera quelque-chose de constructif, connaissant le bonhomme.

Pour revenir sur Hasquin, il participait déjà au débat sur Gladio de la RTBF avec Moureaux, Libert, Moyen et quelques autres.
Ce débat est je pense à revoir avec le recul.
Au sujet de Gladio, le livre "L'affaire Gladio" de Jean François Brozzu-Gentile est aussi très intéressant et marque aussi un parallèle avec les tueries.

Whoknows a écrit:

@ Hervé
Je ne sais pas si vous avez déjà lu le livre suivant : Les armées secrètes de l'OTAN de Danièle Ganser?
Ce livre est franchement pas mal du tout. A part quelques inexactitudes et coquilles dans la traduction française, il vaut vraiment la peine d'être lu.
Sa lecture m'a ouvert les yeux (même si je ne l'ai pas encore tout à fait fini) et il me semble plus que certains que le réseau stay-behind est mêlé d'une façon ou d'une autre aux tueries (là-dessus, je vous rejoins me semble t'il). Et au niveau du meutre de Christine Van Hees, je ne peux en déduire que la même conclusion.
http://www.editionsdemilune.com/les-armees-secretes-de-lotan-p-16.html
Quant au livre de Hervé Hasquin, je pense pas qu'il apportera quelque-chose de constructif, connaissant le bonhomme.

Qu'est-ce qui vous pousse à affirmer cela ?
Le livre d'Hervé Hasquin apporte déjà quelque chose par son existence... Pourquoi a-t-il écrit ce livre ?
Et pourquoi maintenant ? Une telle publication n'est pas gratuite !

@Irnt
J'ai développé mon sentiment dans le fil consacré au meutre de la champignonnière.
Je n'affirme rien, c'est une déduction.
Quand on voit ce qui c'est passé dans les différents pays de l'Europe de l'Ouest pendant la guerre froide, on se rend compte qu'il y a eu un certain dérappage. On voit que le réseau Stay-Behind et les mouvements d'extrême-droite étaient intimement liés.
A force de creuser le dossier de Christine Van Hees, on tombe toujours sur des gens d'extrême-droite, des militaires. Alors, moi, je fais le rapprochement.

Ok, je vais voir ça ! Merci pour votre réponse

En relation avec le livre dont j'ai parlé supra
http://www.voltairenet.org/article170210.html

Pour ceux qui désirent se lancer dans les archives :

http://www.theblackvault.com/documentarchive/operation-gladio/

http://jfk.hood.edu/Collection/Weisberg%20Subject%20Index%20Files/C%20Disk/CIA%20Secrecy/Item%2029.pdf

_ _ _


https://www.washingtonpost.com/archive/politics/1978/05/29/the-cia-rejecting-a-plea-to-help-moro/0a66f983-0f62-44dc-a9b9-15ce106ef703/

The CIA: Rejecting a Plea to Help Moro

May 29, 1978

Rigid clamps placed on secret U.S. intelligence operations by a fearful Congress forced the Central Intelligence Agency to reject a top-priority request for help from Italy in that nation's agony during the abduction and murder of Aldo Moro by left-wing terrorists.

The request was delivered to the CIA by CESIS, a secret liasion arm of Italy's intelligence service. It asked assistance from the CIA in dealing with the menace of the Red Brigades, Christian Democraiic leader Moro's kidnappers and later murderers.

In an earlier era, such a request to be helped by what used to be the Western world's most effective intelligence organization would have been instantly and routinely met. Not so today. Burdened with restrictions impose by Congress and targeted as enemy No. 1 by some of its own former operatives, the CIA was finally compelled to say no to CESIS.

CIA Director Stansfield Turner and his legal advisers wrestled with the request for two weeks before rejecting it. Theoreticaly, they might have ruled the other way, without running afoul of the law.

Their fear, however, went deeper than the cold print of the law. They feared, probably rightly, that even if CIA's clandestine help to Italy in a moment of extreme agony had been ruled technically legal, the chance of discovery by unfriendly congressional sleuths could have fanned it into another political expose. That this was neither subverting a legally elected government nor intruding in another country's election made no difference.

The law is clear. Signed Dec. 30, 1974, it prohibits all undercover "operations in foreign countries," other than routine intelligence gathering, "unless and until the president finds that each such operation is important to the national security of the United States." Each clandestine operation must be reported to literally dozens of congressmen: members of the Senate Foreign Relations and House International Relations committees, as well as the two intelligence committees.

Despite softening of the anti-CIA mood in Congress fear of political attack that might damage President Carter, Adm. Turner caution in replying to Rome.

An affirmative reply, had it come, would have required days or even week more to a situation where speed was imperative if Moro was to be saved. The 1974 law, written by former senator Harnold Hughes (D-lowa) and Rep-Leo Ryan (D-Calif.), requires a full-fledged meeting of the National Security Council and a specific presidential directive to the CIA before any clandestine operation can be started. Then comes notification of the four congressional committees.

The only exception is a "generic" presidential finding that permits clandestine CIA help in dealing with "international" terrorism. The president made that finding months ago. But CIA lawyers, agonizing over Italy's request for help, could not absolutely prove that the Moro-Red Brigades case involved "international" terrorism.

"Sure," one administration official told us, "we know that the Red Brigades are armed with communist-bloc guns, but that isn't easy to prove. Sure we are pretty certain they get training in Eastern Europe, but we don't have absolute proof." Lacking proof of inter-nationalization, the witch-hunt atmosphere that had dominated Capitol Hill's handling of the the CIA the past few years called for extreme caution.

With great reluctance, Turner said no to his Italian couterparts. Instead of gaining access to the CIA's expertise, the Italian government accepted overt assistance from a single State Department psychiatrist, who went to Rome and performed creditably in advising the Italian government on psychological aspects of the case.

These tragic overtones of CIA impotence in a matter of extreme urgency to Italy go far beyond Italy alone. in the past, U.S. intelligence would have been on the scene helping to unlock the secrets of the Red Brigedes, it would also have been the beneficiary of invaluable, on-the-spot information about the Red Brigades and about methods of Italian intelligence.

Exposure to such details is the heart and soul of the intelligence game, permitting the U.S. agents to compite a record that some day could be essential is uncovering future terrorist operations - perhaps in the United States itself. But the CIA's hands were tied in a case demanding speed, courage and political support. The result: costly defeat in the war to preserve democratic institutions.


_ _ _ _ _ _ _ _ _


http://www.lavocedinewyork.com/news/primo-piano/2016/06/10/la-verita-sulla-strategia-che-volle-moro-morto/

La verità sulla strategia che volle Moro morto

"Morte di un Presidente", il libro del giornalista investigativo Paolo Cucchiarelli, esperto di trame e stragi

(...)

Le livre qui vient de sortir sur l'assassinat de Aldo Moro semble intéressant et son auteur est un des meilleurs spécialistes du sujet.

"Morte di un Presidente"

_ _ _


http://www.lettera43.it/esclusive/moro-gli-indizi-che-smontano-il-racconto-delle-br_43675248687.htm

http://www.affaritaliani.it/roma/delitto-moro-il-corpo-trascinato-piu-volte-nuova-verita-choc-426355.html

Dans les récents articles sur Aldo Moro, il y a un élément qui a retenu mon attention :

http://www.lavocedinewyork.com/news/primo-piano/2016/06/10/la-verita-sulla-strategia-che-volle-moro-morto/

(...) In mezzo, un tentato golpe della P2 e dell’ estrema destra avuto luogo nel 1977, che nel libro per la prima volta viene rivelato, (...)

_ _ _

Il est donc question d'un coup d'Etat impliquant la loge P2 et l'extrême-droite en Italie en 1977.

Cela me semble être un élément neuf ...

Sur la situation italienne à cette époque :

http://archivesautonomies.org/spip.php?article231

@Hervé
Je l'ai également lu dans le livre de Danièle Ganser

L'enquête relative à l'assassinat de Aldo Moro et de ses 5 gardes du corps sera peut-être réouverte (il y a actuellement une commission d'enquête) suite à la parution du livre de Paolo Cucchiarelli 'Morte di un Presidente'.
 
http://www.askanews.it/regioni/lazio/caso-aldo-moro-nuova-memoria-all-attenzione-della-procura-di-roma_711834118.htm
 
pubblicato il 13/giu/2016 15:58   
          
Caso Aldo Moro, nuova memoria all'attenzione della Procura di Roma

All'esame degli inquirenti ultime rivelazioni 

(...)

Un élément historique :

Chapter 5 - In 1961, European and U.S. Publications Revealed the Defense Intelligence Agency's Support of the Revolting French Generals.

https://books.google.be/books?id=9YZxWU_VgnMC&pg=PA115&lpg=PA115&dq=%22John+Connally%22,+mafia&source=bl&ots=owgrtVEIsE&sig=N4_c09c1dmUs1zUqqBe4vA2wXDY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjR5ZPFn7vNAhXoIcAKHUBiAaMQ6AEIYTAI#v=snippet&q=express&f=false

Ce texte est aussi sur :

http://www.whale.to/b/torbitt.html#Chapter V - In 1961, European and U.S. Publications Revealed the Defense Intelligence Agency's Support of the Revolting French Generals.

Je n'ai malheureusement pas retrouvé les articles originaux... Il en est aussi question dans

CIA: The Inside Story
Par Andrew Tully


_ _ _

Voir également :

http://www.voltairenet.org/article8701.html

.

LE GOUVERNEMENT SECRET DES U.S.A.
 

LE MONDE | 19.08.1966 à 00h00 • Mis à jour le 19.08.1966 à 00h00 | André FONTAINE
                       

" Il y a aujourd'hui aux États-Unis deux gouvernements : l'un visible, l'autre invisible... " le second étant celui " qui met en application la politique des États-Unis dans la guerre froide ". C'est par cette phrase catégorique que s'ouvre ce livre, dont les auteurs, journalistes l'un au New York Herald Tribune, l'autre au Chicago Sun Tribune, ont entrepris de décrire, avec un grand luxe de détails, notamment chiffrés, le fonctionnement et les exploits de la C.I.A. et d'autres organismes moins célèbres tels que la National Security Agency, dont le manuel des organisations gouvernementales américaines se contente de dire " qu'elle remplit des fonctions techniques et de coordination hautement spécialisées se rapportant à la sécurité nationale ", et la Defense Intelligence Agency, qui, sous couleur de les coordonner, est en train de supplanter progressivement les services de renseignements des trois armes.
 

Fruit d'une longue enquête, étayé sur des sources nombreuses et sérieuses, ce livre, qui a agacé certaines bonnes consciences, ne contient pas que des révélations. On savait déjà que la C.I.A. avait à son actif la chute de Mossadegh et celle du président guatémaltèque Jacobo Arbenz. On connaissait son rôle dans la triste histoire de la baie des Cochons et sa tendance à mener sa propre politique, sans tenir exagérément compte des directives du pouvoir central ; il y a déjà longtemps que nous avons entendu un ambassadeur de France dans un pays du Sud-Est asiatique nous dire : "Là où je suis, il y a trois ambassades des États-Unis, qui suivent des lignes rigoureusement contradictoires : l'officielle, la mission d'assistance militaire et la C.I.A." Mais sur tous ces faits nos deux confrères américains apportent bien des précisions nouvelles, et ils y ajoutent des épisodes beaucoup moins connus sur les tentatives d'éviction de Sukarno ou sur le soutien apporté aux soldats de Tchiang Kaï-chek en Birmanie ou aux " forces spéciales " de Diem à Saigon.
 

De cette passionnante étude, rédigée le plus souvent sur le ton de reportage plutôt que sur celui de l'analyse et qui se lit, de ce fait, comme un roman policier, une conclusion découle : les États-Unis, pour répondre au fameux " défi " communiste, sont de plus en plus appelés à employer les méthodes de l'adversaire. Le mensonge, le faux, l'écoute des conversations, la lecture du courrier d'autrui, l'intervention dans les affaires intérieures des pays étrangers sont les moins répréhensibles des activités d'organismes qui vivent sur un pied de 2 à 4 milliards de dollars par an et emploient quelque cent mille personnes. Ce mal est sans doute nécessaire, mais il est difficile de nier que ce soit un mal, facilement générateur de mauvaises habitudes, d'autant plus que les moyens que ce gouvernement secret a d'influencer l'autre, malgré la reprise en main effectuée au temps de Kennedy, sont considérables.
 

On sera d'accord avec les auteurs pour estimer qu'en temps de guerre froide la solution consiste non " démanteler le mécanisme " mais à le " contrôler davantage " et que " le danger d'une fuite est bien moins grave que celui d'un pouvoir secret ".

 


André FONTAINE

Voir :

http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/le-reseau-gladio-l-armee-secrete-d-53361

Le réseau Gladio - L’Armée secrète d’Europe (et de l’OTAN)

https://www.youtube.com/watch?v=T_YO9qIUOE4

https://www.youtube.com/watch?v=V2A2fp7C5Yw

.
Ma connaissance de l'italien est très limitée mais il semble y avoir eu récemment quelques articles intéressants sur l'enlèvement et la mort de Aldo Moro...
 
_ _ _
 
 
28/06/2016

 
http://formiche.net/2016/06/28/aldo-moro-la-loquacita-di-raffaele-cutolo-e-silenzi-degli-aguzzini-dello-statista-dc/


Aldo Moro, la loquacità di Raffaele Cutolo e i silenzi degli aguzzini dello statista dc
 
_ _ _
 
 
27/06/2016 14:38
 
http://www.terranostranews.it/wp/2016/06/27/la-bomba-di-raffaele-cutolo-avrei-potuto-salvare-moro-ma-gava-ci-fermo/
 
La “bomba” di Raffaele Cutolo: “Avrei potuto salvare Moro, ma Gava ci fermò”
 
_ _ _
 
 
26 giugno 2016 (modifica il 27 giugno 2016 | 12:12
 
http://www.corriere.it/anniversario-140-anni-corriere-della-sera/notizie/moro-l-ultima-verita-cutolo-4fe4fcac-3bdb-11e6-9ec4-cc8bddb9414f.shtml
 
Moro, l’ultima verità di Cutolo   «Potevo salvarlo, Gava ci fermò»

.

.
Dans les articles ci-dessus, il est question de Antonio Gava :

http://www.lemonde.fr/acces-restreint/archives/article/1994/09/24/36aecc9dbb3b8ca68a70a4140109e48d_3851121_1819218.html

ITALIE

Un deuxième ancien ministre de l'intérieur est accusé de collusion avec la mafia napolitaine

LE MONDE | 24.09.1994

Après l'arrestation mardi 20 septembre de L'ancien ministre de l'intérieur et homme fort de la démocratie-chrétienne Antonio Gava, pour collusion avec la mafia napolitaine (la camorra), et son assignation à résidence jeudi, Vincenzo Scotti, qui fut son successeur au ministère, est à son tour mis en cause.

Napolitain lui aussi, il fut également un pilier de cette Démocratie chrétienne qui faisait la pluie et le beau temps dans cette ville, tout en régnant sans discontinuer, à Rome, sur le ministère de l'intérieur. Vincenzo Scotti n'a jamais eu l'influence ni le relief d'Antonio Gava, ce " vice-roi " de Naples, personnage redouté et haut en couleurs, aux énormes cigares, aux bagues chargées et aux costumes rayés style Chicago années 30.

Pourtant, à en croire les révélations du " boss " camorriste Raffaele Cutolo, Vincenzo Scotti aurait participé _ au même titre qu'Antonio Gava _ à la mise à sac organisée de Naples. Au lendemain du tremblement de terre de novembre 1980 dans la région, brassant les centaines de milliards de lires destinés aux travaux de reconstruction, les hommes politiques auraient reversé au crime organisé une partie des " pots de vin " touchés sur les appels d'offre des travaux publics. Ceci en échange de la garantie des votes apportés par la Camorra ainsi que d'autres " services " plus précis et occasionnels.

Selon les confidences des " Boss " à la justice, l'origine de ce fructueux " partenariat " remonterait à l'année 1980, lorsque les " Brigades rouges " avaient enlevé un des précieux lieutenants d'Antonio Gava, conseiller responsable des travaux publics de la région, Ciro Cirillo. C'est alors, a expliqué le camorriste Cutolo, que Vincenzo Scotti était venu, flanqué d'un camorriste notoire, le trouver dans sa prison (ce qui ne manquait pas de piquant de la part d'un homme qui allait devenir ministre de l'intérieur) pour lui demander d'intercéder auprès des Brigades Rouges afin de faire relâcher Ciro Cirillo. Ce dernier finit par sortir en échange d'une grosse rançon.

En contrepartie, Vincenzo Scotti aurait proposé au " Boss " emprisonné que les politiciens napolitains s'engagent à céder à la Camorra les juteux " pots de vin " qu'ils percevaient sur les travaux publics de la Campanie, et qui servaient à alimenter les caisses des partis politiques, selon une pratique courante dans le reste de l'Italie, comme l'a amplement démontré l'enquête " Mani pulite ". Une pratique encore en vigueur il n'y a pas si longtemps, semble-t-il, car selon les juges napolitains, un autre " boss " de la Camorra aurait cherché à s'infiltrer grâce à des entreprises qu'il contrôle dans les formidables affaires des travaux engagés pour la réunion du G-7 à Rome l'été dernier. Vincenzo Scotti nie aujourd'hui avec la plus grande énergie et parle de " calomnies " destinées à venger les Boss mafieux des " mesures très sévères " qu'il adopta contre eux, du temps où il fut ministre.

.