Aginter Press

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Les mercenaires
Serge Dumont









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Dans "Père UBU" du 3 juin 2008

L’ Aginter press et la Belgique

L’ Aginter Press était fort active au Portugal [soutien à Salazar] et en Espagne [un des boss de l’Aginter Press était le beau-frère de Franco].

Le Belge Florimond Damman, grand défenseur de l’impérialisme chrétien et pourfendeur du communisme au sein de la ligue mondiale anti communiste [WACL] fut tout un temps un des officiers de contact en Belgique de l’agence.

(...)

C’est d’ailleurs toujours comme cela que fonctionnait ce Damman : membre influent de la Ligue Internationale de la Liberté, de la CREC [une association anti-communiste pure et dure], de l’Académie Européenne de Sciences Politiques [qui avait son siège à Bruxelles] et du Cercle des Nations, il était aussi le grand organisateur des "dîners causeries Charlemagne" où étaient invités les décideurs des milieux conservateurs européens : Julio Andreotti, Otto de Hasbourg, Raymond Barre, Paul Boudin,.... Le but était de faire rencontrer des hommes d’affaires et des politiques avec une série de personnes de l’ombre " qui pensaient bien " [lobbyman, financiers, hommes de réseaux] et qui pouvaient les influencer pour faire avancer leurs idées.

Opération Prométhée

La théorie qui sous-tendait toutes ces " influences " venait directement de l’opération Prométhée. Peu après la Question Royale, des cercles conservateurs belges, partisan d’une grande Europe anti-communiste, se retrouvaient régulièrement. De nombreux anciens militaires du Congo partageaient ces vues et étaient prêts à "aller au charbon".

En France, le même modèle existait au sein de la " Cité Catholique ", qui fournissait l’aide logistique.

(...)

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Note : voir ce que Peter van Haperen dit de l'opération "Prométhée", notamment que c'était un "organisme faîtier" créé en 1972 et d'où est issu BURAFEX. On ne peut cependant dire que 1972 était "peu après la Question Royale". Il faut étudier cela. 

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Par ailleurs, une hypothèse sur les raisons de la mise à l'écart de Pierre (de) Bonvoisin (le père de Benoît), gendre d'Alexandre Galopin et patron de la Banque de la Société Générale de Belgique :

Certains insinuent que les divergences portaient sur l'attitude à adopter au Congo belge. Pierre (de) Bonvoisin aurait voulu soutenir jusqu'au bout la sécession katangaise de Moïse Tschombé alors que la majorité de la direction de la Générale misait sur le Congo restant uni. Seul élément concret avancé par les partisans de cette thèse, la coïncidence temporelle entre l'échec de la sécession katangaise et la mise à l'écart de Pierre (de) Bonvoisin

(source : De Bonvoisin et Cie, de Braeweys et Deliège)

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Note : il sera sans doute difficile de faire la clarté là-dessus ... L'hypothèse séduit quand on voit le nombre d'acteurs de la crise katangaise dont on parle dans les dossiers qui nous intéressent. Pierre (de) Bonvoisin était un habitué du Bilderberg et de "Fraternité Mondiale". Pour information, il a étudié à Princeton (comme Paul van Zeeland, qui participa à la création du Bilderberg). 

https://wikispooks.com/wiki/Pierre_Bonvoisin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fraternité_mondiale

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Histoire politique des services secrets français: De la Seconde Guerre ...
De Roger FALIGOT, Jean GUISNEL, Rémi KAUFFER




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Sur Maurice Robert :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Robert_(renseignement)

(...)  Maurice Robert participe à l'organisation de nombre de coups de force en Afrique pour installer ou renverser des chefs d'États africains en fonction des intérêts de la France (il encadrera notamment plusieurs interventions du mercenaire Bob Denard).   (...)

https://www.jeuneafrique.com/129053/archives-thematique/maurice-robert/

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/marine-le-pen-et-l-encombrant-heritage-africain-de-papa_1784286.html

(...)  Le flirt entre l'extrême droite hexagonale et les pouvoirs subsahariens vient de loin. Sa matrice: l'OAS et les soldats perdus de l'Algérie française. Dans un livre d'entretiens, Maurice Robert, ancien patron du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage - le SDECE, ancêtre de la DGSE -, raconte comment il procurait de faux passeports aux frères "égarés", aussitôt exfiltrés sous les tropiques. Et ce avec l'aval de Jacques Foccart, le marabout africain de la France gaulliste.  

Au sein de cette cohorte figurent plusieurs compagnons d'armes ou de bordée du jeune Breton Jean-Marie Le Pen, député puis élu du Sénat de la communauté, l'organe censé régir l'"association" entre Paris et son empire finissant. Citons "Loulou" Martin, rayé des cadres après l'échec du putsch d'Alger et propulsé deux ans plus tard à la tête de la garde présidentielle (GP) du Gabonais Omar Bongo, alors prénommé Albert-Bernard.  

Le parcours d'un autre frontiste vaut le détour: celui de Jacques Duchemin, tour à tour sous-secrétaire d'Etat à la Guerre de Moïse Tschombe, président du Katanga sécessionniste, conseiller du Tchadien François Tombalbaye, ministre de Sa Majesté impériale centrafricaine Bokassa Ier, et éminence gris-blanc d'un éphémère chef de gouvernement du Congo-Brazzaville contraint à l'exil. Ancien capitaine de la Coloniale, Jean- Bedel Bokassa attira dans son orbite plus d'un équipier du père Le Pen. Dont Roger Delpey, l'informateur du Canard enchaîné dans l'affaire des diamants, si coûteuse pour Valéry Giscard d'Estaing, et Roger Holeindre qui, un temps hébergé dans le fameux château yvelinois d'Hardricourt, acquerra ensuite, pour y loger son Cercle national des combattants, celui de Neuvy-sur-Barangeon (Cher), autre propriété de l'ubuesque empereur.    (...)

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A mon avis, c'est "Robert" dans le schéma de Paul Latinus :

Bonjour Hervé
On trouve des signes sous le nom Robert : Me u ... a quoi correspondent-ils?

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Malheureusement, je ne sais pas...

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Les mercenaires
Serge Dumont




Intéressant de trouver une confirmation du fait que "Bob" Denard connaissait Aginter Presse et le Groupe Paladin.

"Bob" Denard a rencontré Martial Lekeu. Il a aussi conseillé Peter van Haperen (selon qui Interdoc et Aginter Presse étaient liés), ce qui nous conduit à Carl Armfelt (CIA).

Sur Jonas Savimbi :

https://books.google.be/books?id=jQVJAQAAIAAJ&pg=RA22-PA14&lpg=RA22-PA14&dq=Jonas+Savimbi,+pa+Kao+Her&source=bl&ots=NjNdgqrh4r&sig=ACfU3U22W_P1RfRuc2WW_lO4gUk-Iorq5w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjYtd6V4qrmAhUUTBUIHSNvDtMQ6AEwF3oECAoQAQ#v=onepage&q=Jonas%20Savimbi%2C%20pa%20Kao%20Her&f=false




Au sujet de Pa Kao Her, proche de John K. Singlaub et de Guillaume Vogeleer (un contact du commandant François du BND), voir

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2402p855-guillaume-vogeleer-jimmy-le-belge

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https://rinconforero.mforos.com/2077050/11129067-23-f-historias-articulos-recuerdos-y-actualidad/?pag=3

(...)  La familia Cortina-Aracil también participa en el accionariado de OMBUDS, empresa de seguridad creada en 1995 que durante los gobiernos del Partido Popular registró un desarrollo exponencial mediante espectaculares contratos oficiales, como la prestación de protección personal a cargos políticos amenazados por ETA. Otra empresa titulada anteriormente por la familia Cortina y dirigida personalmente por Antonio Cortina, hermano mayor de José Luis e histórico responsable de seguridad del Partido Popular, ASEPROSA, ya había sido también beneficiada con contratos del CESID en la época en que Javier Calderón fue su secretario general, particularmente dando cobertura a la Agrupación Operativa de Medios Especiales (AOME) que dirigió el propio José Luis Cortina. En 1999 concluyó su venta al Grupo Securitas, multinacional de origen sueco.  (...)

(traduction)

(...)  La famille Cortina-Aracil participe également à l'actionnariat d'OMBUDS, une société de sécurité créée en 1995 qui, sous les gouvernements du Parti Populaire, a connu un développement exponentiel grâce à des contrats officiels spectaculaires, tels que la protection personnelle des positions politiques menacées par l'ETA. Une autre entreprise, précédemment titrée par la famille Cortina et dirigée personnellement par Antonio Cortina, frère aîné de José Luis et chef historique de la sécurité du Parti Populaire, ASEPROSA, avait également bénéficié de contrats CESID à l'époque où Javier Calderón en était le secrétaire général, notamment pour le Special Media Operating Group (AOME) mené par José Luis Cortina lui-même. En 1999, elle a conclu sa vente à Grupo Securitas, une multinationale suédoise.  (...)

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D'après le chapitre 8 du livre "Les mercenaires" de Serge Dumont ...

La cheville ouvrière des "commandos opérationnels" de la AAA (Alliance Anticommuniste Argentine) était un commissaire de police argentin né en 1936 : Rodolfo Eduardo Almiron.  (...)  Almiron s'est ensuite fixé en Espagne avec le statut d'apatride puis obtint la nationalité espagnole.  (...) Il est impliqué dans la tentative de putsch d'extrême-droite organisée par le général Spinola et son mouvement l' ELP en 1976 au Portugal, avec l'aide d'Aginter Presse, du Groupe Paladin et de la loge italienne P2.  Licio Gelli (...) était en effet un ami intime de Luis Lopez Rega, le patron d'Almiron (...) Plusieurs réunions secrètes entre Isabelita Peron, Lopez Rega, Gelli et Almiron furent organisées en Argentine même.  (...)  Officiellement, Almiron dirigeait une agence de gardiennage et de protection rapprochée appelée "ASEPROSA" (Asesoriamentos, Securitad y Proteccion), mais en fait, cette couverture était utilisée pour infiltrer et surveiller les réfugiés politiques sud-américains en Europe.  (...)  Le procès des auteurs du putsch espagnol du 23 février 1981 a mis en lumière le fait que l'agence ASEPROSA recevait des fonds du CESID, l'un des services spéciaux espagnols. Une réunion secrète des putschistes s'est également déroulée au siège de cette société le 21 février 1981, soit deux jours avant le coup d'Etat. Il est donc certain qu'Almiron et son agence de gardiennage ont été mêlés au putsch d'extrême-droite raté du lieutenant-colonel Tejero le 23 février 1981.  (...)

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http://escadronsmort.centerblog.net/

Comité d’enquête sur les violations des droits de l’homme en Europe

Le GAL ou le terrorisme d’Etat dans l’Europe des démocraties - Rapport d’enquête

Février-juin 1989





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Deux autres extraits intéressants de

Les mercenaires
Serge Dumont







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Au sujet de Gaëtano Zampa (1933 - 1984)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tany_Zampa

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_French

Gaëtano Zampa ("Tany") est passé par la « Bande des Trois Canards ». Pendant les années 1970, Tany étend son activité au traffic d'armes. Il est soupçonné d'avoir commandité l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des GAL espagnols (groupe paramilitaire anti-ETA). Pierre Goldman, qui fréquentait la brasserie Bofinger, fief des indépendantistes basques, ambitionnait de monter un réseau armé pour contrer les anti-ETA.

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(suite)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tany_Zampa

(...)  Le Marseille d'après-guerre est fertile pour le milieu : prostitution, jeux, marché noir, reconstruction avec l'aide du plan Marshall, racket et première filière organisée de l'héroïne (French Connection). La Camorra tente de s'infiltrer à Marseille mais pour éviter un affrontement fratricide, elle décide de se diriger vers Paris. En 1955, il monte à Paris et il est accueilli dans la « Bande des Trois Canards », du nom d'un cabaret parisien dont il connaît certains membres grâce aux Italiens du quartier du Panier (le noyau dur de la bande, environ dix personnes, est composé essentiellement d'Italiens).  (...)

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Le gendarme François Raes s'est intéressé à Marseille.

Il avait acheté "The Marseilles Mafia" ("the truth about the world of drug trafficking") de Pierre Galante et Louis Sapin (1979). Il n'est cependant pas question de "Tany" Zampa.

Toujours est-il que Stefano Delle Chiaie était très probablement impliqué dans des trafics de drogue.

Dans son autobiographie, François Raes cite Guillaume Vogeleer, Un témoin affirme qu'il y a eu à Bangkok une réunion entre Guillaume Vogeleer, Stefano Delle Chiaie et Richard Slott des services secrets des USA. Tony Poe, grand ami de Guillaume Vogeleer, a aussi été impliqué dans des trafics de drogue.

Une fois de plus, François Raes était sur une piste intéressante. Est-ce pour cela que Gérard Lhost l'a menacé ?

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Il n'est pas question de "Tany" Zampa dans "The Marseilles Mafia" mais bien des boîtes de conserve "Paella Marinara" pour le trafic d'héroïne.





http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19548777&cfilm=221419.html




Voir aussi

https://books.google.be/books?id=Fx9YDwAAQBAJ&pg=PT247&lpg=PT247&dq=%22Paella+Marinera%22,+trafic+de+drogue&source=bl&ots=NN52MUPl5O&sig=ACfU3U2cUMS4mCaYXMtrJEwvYjWfXQLo_g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjm4OL22q_mAhX1nVwKHUdmAxcQ6AEwCnoECAsQAQ#v=onepage&q=%22Paella%20Marinera%22&f=false

La grande filière: Croissance, déferlement et débâcle de la French Connection
De Pierre Galante, Louis Sapin

Note : Zampa est brièvement évoqué :

La méthode adoptée par Francis-le-Belge et les Zampa pour régler leurs différends est adoptée par d'autres filières. Le 13 mars 1973, au milieu de la nuit, (...)


Une photo de "Tany" Zampa :

https://www.youtube.com/watch?v=p4I02n8QESs




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"Tany" Zampa devait connaître Etienne Léandri :
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Leandri
 
(...)  Il fut cependant protégé par la CIA après la Libération. Le 3 mai 1957, le tribunal permanent des forces armées de Paris déclare Léandri « non coupable de haute trahison ». « D'une droite rigide, il était plus excentrique que gestapiste », assure un ami⁵. Il rentre en France par le biais de réseaux de la CIA. Il devient un pilier du bar des Trois Canards, café parisien faisant office de quartier général du grand banditisme pour la bande du même nom. Cette bande composée d'Italiens de Marseille est dirigée par Tany Zampa, futur parrain de Marseille. Jacky Imbert et Francis Le Belge fréquentent le bar. Cette bande est spécialisée dans le trafic de drogue, le proxénétisme mais surtout le racket. Leandri, d'une meilleure éducation, fait quant à lui dans l'immobilier et l'armement, activités plus haut de gamme.   (...)  Il roule en Bentley avec chauffeur, immatriculée au Luxembourg, fréquente les familles régnantes des pays pétroliers, possède à Marbella en Espagne une villa mitoyenne avec le roi d'Arabie Saoudite  (…)  Étienne croit au destin de Pasqua. Entre deux virées à la Scala avec ses amis milanais. Léandri conclut de très profitables contrats pour le compte de l'entreprise de bâtiments Lyonnaise-Dumez, la société Thomson, GMF ou Générale des Eaux. Cela va du recouvrement de créances à la contrepartie off-shore d'un deal.  (…)

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Les liens entre le groupe de Stefano Delle Chiaie et Gaetano ("Tany") Zampa sont intéressants car on se rapproche de Charles Pasqua (notamment via le bistrot "Les trois canards" et Etienne Léandri).

Il faut remarquer que tous les suspects français dans le dossier du kazakhgate ont été proches de Charles Pasqua (Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, J-F Etienne des Rosaies, ...).

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L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
Frédéric LAURENT



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Sur le plan Kérilis :

https://books.google.be/books?id=flZEAQAAIAAJ&pg=RA6-PA50&lpg=RA6-PA50&dq=op%C3%A9ration+K%C3%A9rilis&source=bl&ots=jilKnDzqk2&sig=ACfU3U3Rf7xQCAteeSwwnrDadLxxdIoyRw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiZwPWv4eTmAhUzrHEKHe9ZDL0Q6AEwBnoECAoQAQ#v=onepage&q=op%C3%A9ration%20K%C3%A9rilis&f=false




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Retour sur la très intéressante vidéo (en allemand mais on peut afficher des sous-titres en anglais) relative à Aginter Presse et à son financement par la CSU.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=17&v=qqCFYC6nF7I

Kennzeichen D Report: False Flag Terrorism in Italy (ZDF 16.2.2000)

















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https://elpais.com/diario/1980/02/26/espana/320367609_850215.html

El conservador Strauss financia a Fraga y Silva

Bonn - 26 feb 1980

(traduction)

(...)

Une telle perspective s'inscrit parfaitement dans la philosophie de Strauss, qui considère que "toute la Méditerranée et, avec elle, toute l'Europe est en train de tomber aux mains des communistes". Der Spiegel reproduit en détail une scène développée dans la maison du consul honoraire de Malaga, Juan Hoffmann, où Strauss était allé remettre à Silva Muñoz 50 000 marks, "mais avec suffisamment de prudence pour ne pas laisser Silva voir s'il y avait ou non plus d'argent dans le portefeuille porté par Dieter Huber (conseiller de Strauss pour les affaires internationales).

Huber avait lui-même participé à une réception organisée à l'ambassade d'Allemagne à Madrid, sans avoir enlevé un seul instant sa mallette. Selon l'hebdomadaire, cette scène se déroule en 1977. Cette livraison a été suivie d'une autre de 50 000 marks. L'hebdomadaire ajoute que "Strauss a distribué des centaines de milliers de marks aux extrémistes de droite espagnols". Selon des documents du Banco Pastor, dont l'un est reproduit, Fraga a reçu en une seule fois 2 872 000 pesetas (datés du 4 juillet 1977), auxquels s'ajoutent, avec une différence de quinze jours, 1 957 061 pesetas, au total,

(...)

Voir

Hayek: A Collaborative Biography: Part XIII: 'Fascism' and Liberalism in the ...
publié par Robert Leeson







(...)



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https://aad.archives.gov/aad/createpdf?rid=244409&dt=2532&dl=1629

(...)





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Attentat de la Piazza della Loggia à Brescia

https://www.brogi.info/2010/03/processo-di-brescia-udienze-fino.html

Processo di Brescia: udienze fino a ottobre. Il ruolo dell’Aginter Press, il gruppo su Facebook
venerdì, 19 Marzo, 2010

(traduction)

Procès de Brescia : audiences jusqu'en octobre. Le rôle d'Aginter Press, le groupe sur Facebook
Vendredi 19 mars 2010

LE PROCES. Deuxième déposition dans la salle d'audience pour le lieutenant-colonel Massimo Giraudo, l'enquêteur du Ros qui a mené les enquêtes pour le bureau du procureur

Massacre, "Aginter Presse est lié à l'action"
Wilma Petenzi

"Le directeur de la fausse agence de presse était Guerin Serac. Documentez ses contacts avec Rauti et une visite à Rome."

Une agence de presse sur le papier, mais en réalité un ensemble de camarades dans la lutte perpétuelle contre le communisme. C'est l'âme d'Aginter Presse, la fausse agence de presse portugaise souvent évoquée lors du procès pour le massacre de la Piazza della Loggia.

Le rôle d'Aginter Presse pour Roberto di Martino et Francesco Piantoni n'est pas secondaire : c'est Guerin Serac, un Breton transplanté à Lisbonne, directeur de l'agence, qui aurait fourni les explosifs pour la bombe qui a explosé dans le panier de la Piazza della Loggia. Selon la reconstitution effectuée par les procureurs, c'est Delfo Zorzi, accusé du massacre avec Carlo Maria Maggi, Maurizio Tramonte, Francesco Delfino et Pino Rauti qui a contacté Serac.

Pour la deuxième fois, le lieutenant-colonel Massimo Giraudo, l'enquêteur ROS utilisé par le parquet de Brescia pour toutes les enquêtes, est revenu dans la salle d'audience pour retracer le travail de l'Aginter Presse. Avec la précision et la minutie dont il avait déjà fait preuve lors de la précédente audience, il a reconstitué le rôle de la fausse agence de presse, née entre 67 et 68 à Lisbonne et transplantée à Madrid après la "révolution des oeillets" de 74. C'est précisément la révolution, comme l'a rappelé Giraudo, qui nous a permis de "mettre la main" sur les documents de l'agence. Une partie de ces documents a été publiée par Europoe en 1975.

"Parmi les documents - a expliqué Giraudo - un manuel d'instructions complet avec des informations sur les techniques révolutionnaires, les missions spéciales, la guérilla, la guerre psychologique, la dissimulation, les alibis, les prétextes, le harcèlement, la boîte aux lettres vivante et morte, les codes, la topographie. Le manuel - a déclaré l'enquêteur - est expliqué de manière précise et avec les modalités typiques utilisées dans le monde du renseignement". Une version condensée du manuel, traduite en italien, a été trouvée en 1978, sur l'extrémiste de droite Gianluigi Napoli lors d'une perquisition, démontrant que le document avait quitté le Portugal et circulait parmi les gens subversifs de droite. Le document de Naples aurait été reçu par Giovanni Melioli, un ordovista de Rovigo indiqué par Tramonte comme l'auteur matériel du massacre, l'homme qui a mis la bombe dans le panier sur la place le matin du 28 mai 1974. Le lieutenant-colonel Giraudo a également souligné les relations existantes entre Aginter Presse et Ordine Nuovo.

"LES RELATIONS entre Ordine Nuovo et Ordre et Tradition, la branche organisationnelle de l'agence, ressortent de ce que Armando Mortilla, journaliste collaborateur de la Division des Affaires Confidentielles avec le nom de code "Aristo" a payé pour rapporter tout ce qu'il savait sur Rauti et la droite subversive".

Entre Aristo et Serac, il y a un échange de lettres que le directeur du Dar communique au juge d'instruction, Gerardo D'Ambrosio. Mortilla, en substance, propose à Serac trois champs d'action dans lesquels il aurait pu y avoir une collaboration entre le mouvement de Pino Rauti et Ordre et Tradition : non seulement l'aide à l'information et à la diffusion, mais aussi l'action armée. Le mouvement aurait donné la disponibilité des hommes, ainsi que des armes et des munitions. Serac serait également passé à Rome par Rauti. La note de Federico Umberto D'Amato, directeur du Dar au juge d'instruction est différente : il n'y a aucune référence à la disponibilité d'On pour une action armée.

Giraudo aurait également trouvé des traces de Serac en Belgique. Ce serait la révélation de Serac au gouvernement belge: "Assez de ces vols (un gang en cinq ans a tué 28 personnes) si les bases de l'OTAN peuvent rester". Un lien de la droite qui mène peut-être à travers l'océan.

En italien :

Giraudo avrebbe trovato tracce di Serac anche in Belgio. Sarebbe di Serac l’out out posto al governo belga: «Basta con le rapine (una banda in cinque anni aveva ucciso 28 persone) se possono restare le basi Nato». Un legame della destra che porta forse oltre oceano.

Sur Mario Spandre (avocat et ami de Benoît de Bonvoisin) et Aginter Presse :

http://www.strano.net/stragi/tstragi/salvini/index.html

PARTE SESTA - L'attività di Guerin Serac d del'Aginter Press

58) L'attività dell'Aginter Press - Premessa generale - L'appunto del S.I.D. del 16/12/1969
59) Le dichiarazioni di Vincenzo VInciguerra sulla struttura di Guerin Serac operante a Madrid
60) Le dichiarazioni di VIncenzo Vinciguerra concernenti gli attentati dell'estate del 1975 contro le ambasciate algerine
61) I riscontri relativi agli attentati anti-algerini e alle attività nelle Azzorre - L'utilizzo dell'esplosivo militare statunitense "C4" nell'attentato a Bonn del 18/8/1975
62) Le dichiarazioni di Carlo Digilio e Martino Siciliano relative all'Aginter Press e al gruppo di Madrid
63) Le dichiarazioni di PIerluigi Concutelli, Francesco Zaffoni e altri testimoni relative al gruppo di Madrid
64) I fatti di MonteJurra, in Navarra, del 9 maggio 1976 - La presenza armata di Stefano Delle Chiaie e dei suoi uomini alla sparatoria contro i militanti democratici - La cattura di Augusto Cauchi in Argentina
65) L'attività di infiltrazione di Robert Leroy in gruppi filo-cinesi italiani alla fine degli anni '60
66) La posizione di Guerin Serac, Stefano Delle Chiaie e degli altri indiziati in relazione alle attività dell'Aginter Press e del gruppo di Madrid
67) Osservazioni conclusive: l'Aginter Press nella strategia della tensione e nell'"operazione" del 12 dicembre 1969 e i diversi segmenti di intervento presenti in tali avvenimenti

Mario Spandre et Aginter Presse


République Démocratique du Congo. Les générations condamnées.
Jean I.N. KANYARWUNGA

https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-chez-jean-yves-camus/20100127.RUE9021/l-assassinat-de-pierre-goldman-entre-barbouzerie-et-fascisme.html

L'assassinat de Pierre Goldman, entre barbouzerie et fascisme

Par jean-yves camus
Publié le 24 janvier 2017 à 19h38

(...)

Autrement dit, une imbrication étroite entre des hommes de l’extrême droite activiste, souvent rescapés de l’OAS pour les Français, et les services de renseignement étatiques, hantés par le spectre du communisme, du gauchisme et de la « subversion ».

Dans l’affaire Goldman, on évoque donc Aginter Press, Stefano Delle Chiaie et des soldats perdus de l’OAS tombés dans la délinquance de droit commun. Rien de bien nouveau en vérité, hormis le fait que, prescription aidant, un homme, dont le nom reste secret pour l’instant, parle et s’accuse.

Relire « Dossier néo-nazisme »

Le fond de l’histoire lui, est connu depuis longtemps. L’assassinat de Pierre Goldman se produit le 20 septembre 1979. Or, dès 1977, les éditions Ramsay avaient publié un livre fort décrié mais qu’il est utile de relire : « Dossier néo-nazisme », de Patrice Chairoff, préfacé par Beate Klarsfeld.

Ouvrage scientifiquement invalide, écrit sur le ton alarmiste et moralisant qui sied aux dénonciations habituelles d’une hypothétique « internationale noire ». Mais ouvrage non dénué d’intérêt par certaines informations factuelles qu’il contient et qui seront confirmées, plus tard, par des sources plus soucieuses de rigueur.

Ainsi, que les tueurs de Goldman aient été liés à l’officine barbouzarde Aginter Press, basée dans le Portugal de Salazar, n’étonnera personne : Chairoff indiquait déjà que lors de la Révolution des œillets à Lisbonne, en 1974, « les archives d’Aginter Press avaient été saisies in extenso », puis que les ambassades de France et des États-Unis au Portugal avaient exercé « des pressions discrètes mais fermes pour que le contenu des documents ne soit pas publié », en raison des liens existants entre ce groupe d’extrême droite et les services de renseignements des deux pays.

En 1978 c’est Frédéric Laurent, alors journaliste à Libération, qui enquête et publie chez Stock, « L’Orchestre noir ». L’histoire d’Aginter Press, des demi-soldes de l’OAS recyclés dans la barbouzerie et le banditisme, celle de Delle Chiaie, pivot fasciste mais probablement manipulé, de la stratégie de la tension italienne, y est écrite en détails. Tout comme les débuts du contre-terrorisme anti-ETA, qui aboutira à la création des GAL par l’État démocratique ( ?) espagnol, utilisant des militants français d’extrême droite comme exécutants : autre piste évoquée dans l’assassinat de Goldman.

Enfin en 1986 chez Fayard, Rémi Kauffer s’intéresse à « L’OAS : histoire d’une organisation secrète ». Tout y est déjà : Aginter encore ; le nom d’un des principaux suspects du meurtre de Goldman, déjà évoqué en 1979 et issu de l’OAS.

(...)

En 2009, les universitaires François Cochet et Olivier Dard ont dirigé la publication, chez Riveneuve éditions, d’un ouvrage intitulé « Subversion, anti-subversion, contre-subversion ». On y lira avec intérêt la contribution de leur collègue suisse Luc Van Dongen sur la personnalité de Robert Leroy, un ancien volontaire français de la Waffen SS qui fut sans doute un des cadres les plus sérieux d’Aginter, centrale contre-révolutionnaire qui effectuait pour le compte de plusieurs États occidentaux les sales besognes qu’ils ne pouvaient (ou ne voulaient) pas assumer. Y compris le travail d’infiltration, voire de manipulation de certains groupuscules gauchistes, ce dont le catholique intégriste Leroy se fit une spécialité.

(...)

https://tempspresents.com/2010/02/28/parution-dard-cochet-subversion-riveneuve/

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Luc Van Dongen (université de Fribourg) :

« La guerre révolutionnaire selon Robert Leroy ou la subversion érigée en méthode »

(...)

Voir aussi (rappel) :

https://books.openedition.org/pur/46753?lang=fr

Les extrêmes droites en France et en Italie (1960-1984)

Pauline Picco (2016)

Aginter Presse et l'internationalisation de l'activité déstabilisatrice de l'extrême droite

Après la tentative ratée du "comandante" Borghese (qui, après avoir été arrêté en mars 1971, réussit à s'enfuir en Espagne et meurt dans d'étranges circonstances à Cadix le 26 août 1974, après s'être rendu au Chili pour offrir ses "servicios" à Pinochet), un groupe de néo-fascistes est arrivé en Espagne en 1970 via Barcelone, soutenu par l'"ultra" local Alberto Royuela Fernández et par des membres de la Guardia de Franco, une entité paramilitaire créée en juillet 1944 comme organisation du Mouvement dépendant directement du ministre-secrétaire général.

À sa tête se trouve Delle Chaie, qui, selon son propre témoignage, est arrivé le 23 juillet 1970 de Lyon, et a travaillé sous la couverture d'une société d'import-export utilisée par le Falangiste Luis Antonio García Rodríguez. Lors de sa résidence ultérieure à Madrid, Delle Chiaie est entré en contact avec Aginter Presse, une structure couvrant l'"Internationale noire" qui avait été fondée en 1965 à la Rua das Pracas, n° 13 à Lisbonne par d'anciens membres de l'OAS en étroite collaboration avec le ministère portugais de la défense et la Polícia Internacional e de Defesa do Estado [PIDE], et qui était dirigée par l'ancien membre de l'OAS Yves Guérin-Serac (alias Yves Guillou ou François Yves Herlou, un catholique traditionaliste et ancien SS, alors proche de la CIA) comme une agence au service de l'OTAN avec des branches en Amérique du Sud. Selon Danielle Ganser, bien que le réseau Gladio soit présent au Portugal depuis les années 50, c'est en 1962 qu'il a créé un réseau stable à Lisbonne, en utilisant la façade de l'agence Aginter Presse devant lui.

Après la fin de la guerre d'Algérie, Guérin-Serac entre dans la clandestinité en 1962 et rejoint l'empire portugais, formant la Légion portugaise et les troupes régulières aux techniques de la contre-guérilla. L'agence a commencé ses activités à la fin de 1965, immédiatement après le colloque Alberto Pollio, et le catalyseur de son action semble avoir été la préparation de la Conférence tricontinentale prévue à La Havane du 3 au 10 janvier 1966. Depuis lors, Aginter Presse a mis en place un important réseau de journalistes, d'éditeurs et de correspondants. Avec Philippe Ploncard d'Assac et d'autres membres de l'OAS qui avaient fui la France, elle a signé un contrat avec le gouvernement portugais en septembre 1966 pour créer une organisation dont la mission préférentielle était d'infiltrer les mouvements d'indépendance africains sous le couvert d'une agence de presse. Elle a publié le bulletin bimestriel Veritas Ubique, qui avait pour but de lutter contre le communisme et de défendre la civilisation occidentale, et a maintenu une organisation internationale néofasciste appelée Ordre et Tradition, composée de chrétiens maronites libanais, de traditionalistes espagnols de Sixte de Bourbon, d'Oustachis croates et de membres d'Europe et de la Civilta de Loris Fachinetti, qui a tenu des réunions à Lisbonne avec la participation de néofascistes d'Europe et d'Amérique du Sud, pour créer un réseau de correspondants et un groupe paramilitaire clandestin.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/11e_r%C3%A9giment_parachutiste_de_choc

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Luis Antonio García Rodríguez

http://africando.org/ong/prensa-para-pensar/la-matanza-de-bolonia-gladio-y-la-proteccion-espanola-al-neofascismo-italiano/

(traduction)

Le massacre de Bologne, Gladio et la protection espagnole du néofascisme italien




García Rodríguez, "le tueur d'étudiants", a également dû témoigner devant la justice italienne en raison de sa relation avec les auteurs de l'attentat de Bologne. En janvier 1995, le membre du groupe nazi CEDADE, a fondé le parti ENE (Estado Nacional Europeo), mais vu son manque de succès, il a commencé à consacrer son énergie à l'apologie du nazisme et au nettoyage ethnique par le biais du magazine "Intemperie", ce qui lui a valu d'être condamné en 2012.

https://es.wikipedia.org/wiki/Estado_Nacional_Europeo

https://web.archive.org/web/20071224110026/http://www.lexureditorial.com/noticias/0510/20164711.htm

https://7dnevno.hr/izdvajanja/top-2/luis-antonio-garcia-rodriguez-zaboravljeni-prijatelj-hrvatske-borbe/


The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
Jeffrey M. Bale

Je ne savais pas que Yves Guérin-Sérac avait été SS car je le croyais trop jeune.

C'est pourtant confirmé par Pino Adriano dans son livre "Une mort de plomb".

Il faut donc retenir que deux piliers de Aginter Presse - Yves Guérin-Sérac et Robert Leroy - ont été SS.

Une mort de plomb
Pino Adriano (2016)

https://www.foiaresearch.net/document/portuguese-documents-reveal-journalistic-cover-international-fascist-group-link-group




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L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes
Frédéric LAURENT




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https://www.apache.be/2020/04/16/de-avonturen-van-een-extreem-rechtse-zakenman/

Georges Timmerman | 16 april 2020

De avonturen van een extreemrechtse zakenman

Ik heb geen beroep. Ik werk voor mezelf. Ik koop en verkoop alles en dit overal op de wereld. Met alles bedoel ik dan ook alles. Zaken waar ik niets van af weet, zoals computers, verzekeringen, gesofistikeerde machinerie, transport en dergelijke liggen niet in mijn belangensfeer of in mijn kunde. Wat wel in mijn belangensfeer ligt zijn bijvoorbeeld landbouwmachines, wapens, investeringsprojecten enzomeer. Ik bezit geen kapitaal. Ikzelf ben mijn kapitaal, dit wil zeggen mijn leeftijd en mijn gezondheid.”

(...)

Thiriart staat in contact met het beruchte Aginter Press in Portugal, zogenaamd een onschuldig persagentschap, maar in feite een terroristische mantelorganisatie van de Portugese geheime dienst PIDE. Opgericht door OAS-officieren en voormalige topnazi’s als Otto Skorzeny groeit Aginter Press uit tot een internationale draaischijf van extreemrechtse terroristen. MAC/Jeune Europe is ook een ideologische kweekschool voor tientallen militanten, van wie er een aantal in de daarop volgende decennia een (leidende) rol zullen spelen in allerlei andere extreemrechtse formaties.

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