Fouilles à Ronquières

ou est donc la drague suceuse qui permet aux
plongeurs de travailler en volume extrait et de faire le triage dans les
cribles en surface,

et pourquoi commencer les fouilles en zones dite ''non interessantes''

, loin de moi toute intention de "critique", mais je n'ai pas de réponse quant à ces interrogations.....

Une bouteille de vin ! hé ! bientôt un vieux bidon d'huile et un emballage de pralines.
Bon suffit, je leur souhaite quand même bonne chance et courage, à nos plongeurs.

c'est peut être une partie du butin de nivelle ou bien celui de l'épicerie de maubeuge...


on attends peut être de passer d'abord les plongeurs et ensuite la drague suceuse pour tout retourner en cas de mauvaise pioche.

Cusmenne Claude a écrit:

ou est donc la drague suceuse qui permet aux
plongeurs de travailler en volume extrait et de faire le triage dans les
cribles en surface,

et pourquoi commencer les fouilles en zones dite ''non interessantes''

, loin de moi toute intention de "critique", mais je n'ai pas de réponse quant à ces interrogations.....

Oui, je suis d'accord avec vous, c'est un peu déprimant et j'ai du mal à comprendre moi aussi...
Si la vérité doit venir de "tatonnements" de plongeurs sous-marins...
Je n'y connais pas grand chose dans ce domaine, mais il n'y a pas de détecteurs de métaux qui soient sous-marins...?

Il ya pas mal de techniques disponibles mais rien ne remplace jamais la main de l'homme dans ces conditions. Il ne faut pas croire que, parce qu'il y vont à tâtons, ils font ça au pif. La zone se quadrille, on tend des filières pour guider les plongeurs. La recherche est systématique, cm par cm, et c'est pour cela qu'ils commencent en dehors de la zone où se concentrent les probabilités de trouver quelque chose, pour la ratisser ensuite puis terminer en s'éloignant d'elle. C'est vraiment un procédé tout ce qu'il y a de plus normal, à mon avis.
Pour expliquer la lenteur, il faut aussi tenir compte de la profondeur qu'atteignent les plongeurs. Je n'ai aucune idée de la profondeur de ce canal. Et le froid. D'ailleurs, on peut remarquer qu'ils utilisent des combinaisons sèches ou étanches (comme vous voulez l'appeler en Belgique) pas des néoprènes courantes. Et la santé. Le fond d'un canal plein de vase est un très bon endroit pour attraper toutes sortes d'infections, en cas de blessure.
Pour les détecteurs de métaux, j'ignore totalement s'il en existe submersibles, mais le problème n'est pas seulement de trouver des métaux, non?

Quelques photos obtenues par notre ami Pierre :

Un grand merci à Pierre pour les photos, j'espère pouvoir en faire également la semaine prochaine et vous les faire partager.

Journal de rtl de ce jour 13 heures :

http://www.rtlinfo.be/videos/13h/195903

David Vandensteen, le jeune garçon qui a perdu sa famille à Alost, déclare qu'il est convaincu que les auteurs seront identifiés. Le changement de ton est perceptible car il disait exactement le contraire il y a quelques années. L'espoir renaît?

En effet Mr. Vandensteen ne tenait pas ce discours précédemment. Il a également affirmé qu'il était convaincu que des commanditaires se cachaient derrière les tueurs.

[quote="felix"]

Cusmenne Claude a écrit:

Je n'y connais pas grand chose dans ce domaine, mais il n'y a pas de détecteurs de métaux qui soient sous-marins...?

oui, la preuve ici https://www.youtube.com/watch?v=NCUsJcp8oeI&feature=related et pour ce plongeur la, la peche a été bonne !

D'après RTL, on aurait retrouvé une tondeuse mécanique.

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bien dommage de revenir fouiller la vase si longtemps après ,mais je me demande quand même si les enquêteurs ont été avertis que ce canal a déjà été dévasé il y a de cela environs je pense deux voir trois années afin de pouvoir faire naviguer de plus grosse péniche.
Reste à voir si ce n'est que le milieu du canal qui a été dévasé .

Ce serait une question à poser à Eddy Vos ou à la J.I qui a l'air bien suffisante.

michel a écrit:

Mais à quoi donc semble s'intéresser cette représentente du DVI ?

.


http://www.lanouvellegazette.be/actualite/faits_divers/2010-08-06/tueries-du-brabant-des-plongeurs-arrivent-en-renforts-la-semaine-prochaine-800999.shtml

Tueries du Brabant: des plongeurs arrivent en renforts la semaine prochaine

publié le 06/08/2010 à 19h17

Quatre plongeurs supplémentaires viendront dès la semaine prochaine renforcer
l’équipe du 11ème Génie de Burcht dans le cadre des fouilles de Ronquières. Ce
renfort devrait permettre d’intensifier les recherches.



Entamées mardi dernier, les fouilles menées en vue de mettre la main sur de possibles indices
dans le dossier des tueries du Brabant ont été suspendues vendredi en début
d’après-midi. Elles reprendront lundi prochain.


Quatre plongeurs, provenant d’un corps de pompiers du Hainaut, viendront renforcer les
plongeurs en activité, ce qui permettra d’intensifier les travaux de recherche.


Jeudi après-midi, un obus datant de la dernière guerre avait été découvert. Il a
fallu faire appel aux services de déminage pour neutraliser l’engin.


Cependant, et à moins d’autres surprises, les travaux devraient se poursuivre selon le
planning établi, jeudi ou vendredi prochains, jusqu’à ce que l’espace délimité,
dans l’anse du canal Charleroi-Bruxelles, ait été complètement exploré.


L’aspirateur de boue n’a pas encore été utilisé et ne le sera que si des objets sont
localisés, précise-t-on encore.


Pour Eddy Vos, la volonté de poursuivre l’enquête jusqu’au bout existe toujours, que les
fouilles de Ronquières donnent ou non un résultat, et qu’on y découvre ou non
de nouveaux indices. La preuve en est, explique-t-il, que la cellule Brabant
wallon va être renforcée dès le mois de septembre, ce qui indique bien le souci
d’aller jusqu’au terme de cette enquête.
.

Quelques autres photos du premier jour des fouilles (fournies par Pierre) :

Voilà le dragage dont je parlais sauf que le temps passe plus vite que je ne le pensais http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=71529

autre précision je me souviens avoir vu aussi un dépôt de vase juste sur le terrain à côté de la petite bouffe mais me souviens plus de l'année.

Il faut au moins saluer l'optimisme et la ténacité du Commissaire Vos.

Je rappelle que le D.V.I. (Disaster Victim Identification) ne s'occupe que de tout ce qui attrait aux cadavres, y compris le recueil, l'analyse, la comparaison, etc. de données concernant un corps, et éventuellement les preuves matérielles de l'homicide, mais toujours en rapport avec un mort donc, rien concernant les armes ou autres éventuels indices dans le canal.

SiscoF a écrit:

Il faut au moins saluer l'optimisme et la ténacité du Commissaire Vos.

Je rappelle que le D.V.I. (Disaster Victim Identification) ne s'occupe que de tout ce qui attrait aux cadavres, y compris le recueil, l'analyse, la comparaison, etc. de données concernant un corps, et éventuellement les preuves matérielles de l'homicide, mais toujours en rapport avec un mort donc, rien concernant les armes ou autres éventuels indices dans le canal.

peut-être que vos est là pour vérifier le témoignage d'une personne dont il n'a aucun doute sur la véracité de ses propos...

.
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/320967/les-soldats-du-feu-en-renfort.html

Les soldats du feu en renfort


( 10/08/2010 )

Des hommes de deux casernes hennuyères ont été dépéchés sur place

RONQUIÈRES Après un week-end de répit, les fouilles effectuées dans le cadre des Tueries du Brabant ont repris, depuis hier matin, dans le canal Charleroi-Bruxelles, en aval du plan incliné de Ronquières.

Les enquêteurs espèrent bien obtenir, d’ici vendredi, un résultat positif des fouilles désormais effectuées dans une portion du canal jusqu’alors inexplorée, et qui pourrait donc apporter son lot d’indices.

Pour aider les plongeurs de l’armée présents sur place depuis mardi passé, les corps de pompiers de Braine-le-Comte et La Louvière ont respectivement dépêché sur place huit et deux hommes, pour un total de huit plongeurs.

Si le nombre d’hommes-grenouilles qui ratissent le fond vaseux du canal a évolué, la méthodologie reste la même : on y va à tâtons, en cherchant le moindre indice matériel à la main, sur une vingtaine de mètres depuis la berge.

Avec cette méthode, rien ne peut échapper aux plongeurs qui évoluent chacun une heure dans l’obscurité la plus totale. Depuis le début des fouilles, divers objets ont été découverts. Mais aucun élément neuf à apporter au dossier des Tueries du Brabant. On a ainsi retrouvé un plomb de pêcheur, une tondeuse, une grenade de la Première Guerre mondiale et… des ossements. “De mouton” , s’empresse de préciser Eddy Vos, chef d’enquête à la cellule du Brabant wallon.

“On ferme des portes pour ne pas avoir à le regretter après , explique l’un des responsables des fouilles. Si on ne trouve rien ici, on sera certain à 99,9 % qu’il n’y a plus rien. Par contre, si on n’effectuait pas ces fouilles et qu’on retrouvait par hasard, dans dix ans, des indices, on s’en mordrait les doigts.”

Les plongeurs confirment. “C’est frustrant de chercher dans le noir sans rien trouver d’intéressant , explique l’un d’eux. Mais bon, comme cela, on a au moins la certitude qu’il n’y a plus rien ici.”
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HERVE a écrit:

.“On ferme des portes pour ne pas avoir à le regretter après , explique l’un des responsables des fouilles. Si on ne trouve rien ici, on sera certain à 99,9 % qu’il n’y a plus rien. Par contre, si on n’effectuait pas ces fouilles et qu’on retrouvait par hasard, dans dix ans, des indices, on s’en mordrait les doigts.”

Sous -entendu : " et on nous repprocherait de n'avoir pas mis tous les moyens en oeuvre ".

Finalement, n'est-ce pas là le but de ces fouilles : n'avoir rien à se repprocher ? D'autant que la juge Michel semble être d'une transparence médiatique peu commune . Mais, peut-être, aussi, suis-je très mauvaise langue.