le cercle Pinay

Intéressant aussi de noter le passage suivant ("L'enquête" de Hugo Gijsels, page 213...)

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Le 29 novembre 1989, Dussart déclara, lors d'une réunion à huis clos de la Commission d'enquête parlementaire, avoir été informé en décembre 1985 et en mars 1986, par deux membres de la haute noblesse - membres également de l'Opus Dei - d'un complot dans lequel étaient impliqués au moins neuf personnes de cette dernière organisation et plusieurs officiers et généraux de l'armée et de la gendarmerie. Selon ces témoins, les conspirateurs voulaient déstabiliser le pays pour donner tous les pouvoirs au roi. Dussart ne cita aucun nom parce qu'il voulait protéger ses sources et ses informateurs.

Bien que l'Opus Dei soit très proche de plusieurs organisations d'extrême-droite, la plupart des membres de la Commission d'enquête parlementaire ont jugé invraisemblable la thèse selon laquelle cette organisation même était à la base du complot. Il s'agirait probablement d'ultras d'extrême-droit qui, par hasard, appartiennent à l'Opus Dei et qui ont peut-être utilisé à leurs propres fins l'infrastructure de l'organisation. C'est ainsi que les conspirateurs se seraient réunis plusieurs fois au château de Dongelberg, propriété de l'Opus Dei.

Dans un rapport confidentiel de 19 pages à l'attention de la Commission d'enquête parlementaire, Dussart précisait que ses informateurs ont donné les mêmes noms que le colonel Vernaillen : Paul Vanden Boeynants, Jean Militis, José Desmarets, le général Vivario, Raymond Charles et Fernand Beaurir. Dans son rapport, Dussart disait également que plusieurs personnes impliquées dans le projet de coup d'état de 1973 le furent aussi dans le complot des années quatre-vingt.

Dans le même livre (page 215)

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... le juge d'instruction Benoît Dejemeppe découvrit, lors d'une perquisition effectuée en avril 1986 au domicile de l'associé de Kirschen, Hilaire Beelen, les plans du projet de coup d'état de 1973. (...) Il est peu probable que Jean Gol n'ait pas été mis au courant puisqu'il était alors ministre de la Justice. Hilaire Beelen est un vieux compagnon de route de Jean Gol. Tous deux font partie des mêmes associations libérales ...

Cachez ce sein que je ne puis voir dixit la commission parlementaire.
Comment peut-on avoir l'outrecuidance d'imaginer des actions pareilles de la part de personnalités aussi honorables ?

Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour là ?

Henry a écrit:

Cachez ce sein que je ne puis voir dixit la commission parlementaire.
Comment peut-on avoir l'outrecuidance d'imaginer des actions pareilles de la part de personnalités aussi honorables ?

Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour là ?

Voilà bien résumée toute l'actualité gérée par nos édiles !... Et par là même la pérennité de situation abjectes que seules les "révolutions" ont le pouvoir de balayer... Hélas pour le peuple ! Comme dans sa déclinaison mathématique, le "révolution" est bel et bien un retour à zéro... on brouille le jeu et on recommence la donne avec un nouveau tour de table... mais toujours avec les mêmes cartes biseautées.

Pour en revenir à la liste Bihay - Balfroid  (Dussart)

Une liste fort intéressante, produite après le livre de Péan et plus ou moins en même temps que "Opus Dei en Belgique" de André Van Bosbeke (EPO, Berchem, 1986).

Joël van der Reijden note sur https://isgp-studies.com/opus-dei que la réaction au rapport a été que Balfroid a été muté à la brigade d'Auderghem en janvier 1988 et Bihay à la brigade de Gembloux le même mois ...

Ce serait instructif de connaître leurs témoignages à la 2ieme commission d'enquête en 1996-97.

https://isgp-studies.com/opus-dei#notes

http://www.dekamer.be/kvvcr/showpage.cfm?section=/searchlist&language=fr&html=/site/wwwroot/searchlist/searchF.html#item0-researchcomm

Tueurs du Brabant
Dossier 49K0573
Rapport
Annexe I en II
Annexe III
Annexe IV
Annexe V
Annexe VI et VII

http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573010.pdf
(155 pages)




(...)

Je pense que ce qui serait surtout intéressant serait de coller sur la sellette ceux qui signèrent ces ordres de mutation...   car dans ce cas précis, il serait ahurissant quand même que tout se soit déroulé par procédure orale.

Une fois ces pontes placés en position de ponte, clairement menacés de la perte de leurs avantages en cas de collusion ou d'obéissance à des ordres scélérats, le peuple serait en droit de s'attendre à quelques "cocoricos" de détresse. L'héroïsme chez les êtres serviles est une qualité rare...   et l'esprit de sacrifice encore plus rarissime.

Alors, loin des "commissions" coûteuses juste pour la plaisir d'amasser des archives, à quand une commission réellement "épuratrice" ?

N'oublions pas que la composition de ces commissions d'enquête est une question difficile.

C'est ainsi que Armand De Decker a fait partie de la "première" commission :

http://www.dekamer.be/digidoc/DPS/K2044/K20442493/K20442493.pdf

Il en va de même pour les comités P et R.

https://www.youtube.com/watch?v=cGF0rO4ZeQE&t=59s

Tant que les saigneurs... pardon; les seigneurs bénéficieront de l'indécent privilège de ne pouvoir se juger qu'entre eux; la corruption sous toutes ses formes dominera.

N'était-ce pas un monarque autoproclamé, empereur du népotisme s'il en fut, qui déclara que la seule vraie justice ne pouvait découler que de la bourgeoisie ?... Tant que perdurera cet état de fait (en dépit des "progressions" des Codes qu'il nous laissa; au moins un début de civilisation... violentée par la suite) aussi injustement flagrant, nul ne pourra se prévaloir de "LA" Justice.

Pour ceux qui rêvent d'une "justice" digne de ce nom, une seule voie possible; l'émancipation de celle-ci de tous les grenouillages politiques... Des représentants de la Justice élus au suffrage universel, acceptant solennellement la responsabilité de leur charge et de leurs actes aux yeux de leurs électeurs... et malheur à ceux qui failliront !

Extrait d'un article sur Norman Lamont :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_Lamont





(...)











(...)

S'il s'agit des frégates Artigliere, elles n'ont pas été livrées a l'Irak mais incorporées à la flotte italienne.

Jean Violet et le général Alfred B. Gruenther :





A mon avis, Alfred B. Gruenther a bien connu Lyman Lemnitzer… sans doute depuis l'opération " Torch " (invasion de l'Afrique du Nord).

https://wikispooks.com/w/images/a/af/Rogue_Agents_%284th_edition%2C_2015%2C_full%29.pdf

Les liens vers la cinquième édition du livre (gratuit) de David Teacher :

https://wikispooks.com/wiki/File:Rogue_Agents_-_the_Cercle_and_the_6I_in_the_Private_Cold_War_1951_-_1991_by_David_Teacher_(5th_edn,_2017).pdf

ou

https://isgp-studies.com/miscellaneous/cercle-david-teacher/2017-rogue-agents-le-cercle-6i-private-cold-war-1951-1991-david-teacher-5th-edition.pdf

Cette cinquième édition identifie Maitre Violet et intègre le livre d'Eschel Rhoodie.

https://en.wikipedia.org/wiki/Eschel_Rhoodie

Les copies de nombreux documents historiques sont uniquement dans la troisième édition "full" :

https://wikispooks.com/wiki/File:Rogue_Agents_(3rd_edition,_2011,_full).pdf

William Casey et le cercle Pinay ( 4 décembre 1981 )

http://www.8bitmode.com/rogerdog/lobster/lobster11.pdf

http://www.8bitmode.com/rogerdog/lobster/lobster26.pdf





Diaries
Alan Clark
(1993)

La piscine
Roger Faligot  -  Pascal Krop
(1985)








(...)

Extraits (traduits) de Strategy of Terror (Peter Tompkins) sur Ted Shackley

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Pour aiguiser les dents de "Mangouste", Harvey a fait venir d'Allemagne son ancien assistant, Theodore Shackley, qui était sans aucun doute l'un des agents les plus brutaux de l'Agence. Un gamin de trente-cinq ans pâle, maigre, psychiquement instable, regardant passivement à travers ses grosses lunettes, surnommé "Blond Ghost"; Shackley se promenait à Miami, à bord d'une puissante Cadillac, et réfléchissait à la façon de semer la panique à Cuba avec des incendies, des attentats à la bombe, des aliments contaminés et peut-être en empoisonnant suffisamment de sucre pour forcer tous les autres pays à cesser de l'acheter. Son garde du corps, Thomas Clines, grand et taciturne, qui aimait «boire un verre entre amis» le suivait partout comme un chien.

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Parmi les premiers agents opérationnels de l'Agence, endoctrinés par les nazis, se trouvait un jeune Américain d'origine polonaise, Theodore Shackley, qui avait débuté sa carrière en 1945, comme inquisiteur du CIC, dans un camp de prisonniers de guerre en Allemagne. Il parlait couramment l'allemand, le polonais, l'anglais et était le fils d'immigrants d'Europe centrale qui s'étaient installés en Amérique avant la guerre. Après un bref poste d'après-guerre dans la police militaire à Berlin, Shackley a rejoint la CIA en 1947 et a été intronisé dans la section Gehlen, pour laquelle il a opéré en Allemagne jusqu'en 1960, impliqué avec Bill Harvey, dans l'opération du tunnel de Berlin. C'est durant cette période, plus de 10 ans, que Shackley a assimilé les techniques meurtrières des écoles organisées par Otto Skorzeny, techniques dont il a donné de bonnes preuves d'application, pour une période de 40 ans.

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Shackley a été impliqué pour la première fois dans un homicide, officiellement, en 1961, quand il a pris les rênes de l'opération "Mangouste" de Billy Harvey à Miami, qui s'est soldée par un échec complet. Il a ensuite été transféré au Laos en tant que chef adjoint de la section CIA, avec son bras droit, Thomas Clines, remuant fidèlement la queue derrière lui. Il existe également des preuves, fournies par le magistrat italien de Palerme, qu'entre 60 et 65, Shackley a été envoyé à Rome, où, selon le magistrat, il a été l'intermédiaire de l'introduction de Licio Gelli à Kissinger et Haig. Dans ce cas, Shackley aurait probablement été impliqué avec les auteurs du «contre-terrorisme» du Parco dei Principi : Rauti, Giannettini et Stefano Delle Chiaie. Au Laos, la première chose que Shackley a enseignée aux peuples indigènes de la tribu Meo sur les tactiques de guérilla a été ce que l'on a appelé par euphémisme "guérilla non conventionnelle", c'est-à-dire l'art du meurtre. Shackley a assuré un soutien aérien secret pour le chef de guerre du Laos, le général Vang Pao, qui était engagé dans une lutte acharnée sur 3 fronts pour contrôler le commerce illégal de l'opium. Les hélicoptères de l'Agence, volant à basse altitude, pourraient facilement bombarder les convois d'opium des concurrents de Vang Pao, les tuant. En un an, Vang Pao deviendrait le maître incontesté de la production et du trafic d'opium dans le pays : il pourrait ainsi contribuer financièrement à l'augmentation des hommes dans l'armée secrète de Shackley. En 1966, un «groupe d'opérations spéciales» a été formé à Vientine. Le groupe, comme l'a expliqué le conseiller du Christic Institute Daniel Sheehan, était une organisation militaire multi-activités, connue en langue Mash sous le nom de MAG-SOG, et dirigeait les assassinats politiques des indigènes Meo, sous la supervision de Shackley et Clines.

De 1955 à 1969, à la tête de ce groupe d'opérations spéciales, qui dirigeait un programme d'assassinats politiques, dans toute la région, y compris au Laos, au Cambodge, la Thaïlande n'était autre que John Singlaub, un vétéran de l'OSS, qui a gagné des galons en Birmanie, avec la tournée de drogue du général Tai Lee, chef du Green Gang, le plus grand trafiquant d'opium du Triangle d'Or. L' opium était échangé contre des armes destinées à approvisionner le Kuomintang de Chiang Kai Sheck. L'un des aides de Singlaub dans le programme MAG-SOG était un jeune major du Corps des Marines, Oliver North. Le commandant adjoint de l'Air Wing était le général de l'armée de l'air Richard Secord, dont l'officier supérieur était le général Hynnie Aderhalt, des personnages qui seraient plus tard impliqués dans l'histoire sans fin d'opérations secrètes, illégales et criminelles. Entre 1966 et 1971, le groupe d'opérations spéciales, organisé par Shackley et Clines, financé par les bénéfices du trafic d'opium de Vang Pao, a assassiné plus de 100 civils au Laos, au Cambodge et en Thaïlande, dont des maires, des administrateurs, des employés. et les bureaucrates d'État. Lorsque Gordon Jorgenson est devenu chef de section au Vietnam en 1968, Shackley en est devenu un au Laos. C'est alors, comme en témoignent les preuves rassemblées par Daniel Sheehan, que l'ancien associé de Shackley à Miami, le mafieux Santo Trafficante, s'est envolé de Floride en Asie du Sud-Est, où il a rencontré Vang Pao à Saigon. Au cours de la réunion, Santo Trafficante a pris des dispositions avec Vang Pao pour importer de l'héroïne blanche aux États-Unis. Par Hong Kong, l'héroïne a été expédiée à La Havane, et de là via Meyer Lansky, à Miami. Par la connexion sicilienne, il a ensuite atteint l'Europe et le Moyen-Orient.

En 1969, Trafficante était devenu le premier importateur et distributeur d'héroïne blanche aux États-Unis. Au fur et à mesure que les bénéfices de Vang Pao augmentaient, ses contributions financières à l'activité criminelle de «guérilla non conventionnelle» des indigènes Meo, dirigée par Shackley et Clines, augmentèrent également. À la fin de 1971, Shackley et Clines ont été transférés du Laos à Langley, où le premier est devenu le chef des opérations de l'Agence dans tout l'Ouest, le second étant toujours à ses côtés. À partir de ce poste clé, ils ont dirigé l'opération très secrète Chilean Track 2, qui visait à éliminer le chef d'état-major chilien ainsi qu'Allende, le président socialiste du pays. Après ce succès, Shackley et Cline sont à nouveau envoyés en Asie du Sud-Est, pour rejoindre William Colby, la section CIA du Vietnam, pour le rejoindre dans le diabolique projet Phoenix. Selon Sheenan, le but de ce projet était d'éliminer les hauts dirigeants de la bureaucratie économique et politique vietnamienne, boycottant ainsi la possibilité de fonctionnement du pays après le retrait total des États-Unis. 6000 ont été assassinés, y compris des maires, des trésoriers et des administrateurs qui n'étaient pas alignés avec le Vietcong. Encore une fois, cette activité frénétique du projet Phoenix entre 1974 et 1975 a été financée par le flux d'argent ininterrompu de Vang Pao. L'argent a été administré, au nom de Shackley et Clines, par Richard Armitage, qui a ensuite été trésorier jusqu'à la chute de Saigon en 1975. Shackley, Clines et Armitage, sachant que leur activité officielle allait bientôt cesser, ont commencé dès 1973 à mettre en œuvre un plan privé, non autorisé par la CIA, pour continuer la «guérilla non conventionnelle» même après la fin de la guerre du Vietnam.

Entre 1973 et 1975, les trois ont volé beaucoup plus d'argent au fonds secret de Vang Pao qu'il n'en fallait pour financer Phoenix. L'argent supplémentaire a été sorti du Vietnam dans de grandes valises, pour être transféré en Australie, et déposé sur un compte bancaire secret au nom de Shackley and Clines. Pendant cette période, des milliers de tonnes d'armes américaines devaient être secrètement transférées du Vietnam et stockées dans des endroits sûrs en Thaïlande. Les fonds de Vang Pao, le compte secret australien, et cet entrepôt d'armes volées devaient être utilisés par Shackley et ses complices dans des opérations secrètes de leur équipe privée. Sheenan fait valoir que l'officier de liaison entre Shackley et Clines, d'une part, et le comité "quarante", d'autre part, était Erick Von Arbod qui a partagé des connaissances et des informations sur Phoenix avec Henry Kissinger, selon Sheenan. Pour maintenir le programme de violence anticommuniste en place, dans d'autres parties du monde, après l'abandon américain du Vietnam, Armitage a été envoyé par Shackley en Iran, à Téhéran, où l'argent géré pourrait être utilisé pour financer l'élimination. des adversaires du Shah.

(suite)

Le but de la Rose des Vents était de renverser le gouvernement démocratiquement élu et de le remplacer par une dictature militaire, comme en Grèce et au Chili.

Découvert avec l'arrestation de Casucci et de ses complices, le plan de la Rosa dei Venti a dû être annulé. Rien ne paraissait capable de décourager la droite, et un autre plan fut immédiatement mis en place, toujours par le biais du même groupe de conspirateurs, cette fois sous la direction d'Edgardo Sogno Rata dal Vallina, ancien ambassadeur d'Italie à Saïgon, sous le «règne» de Shackley et Colby. Il avait été décoré d'une médaille d'or, pour son activité de partisan pendant la Seconde Guerre mondiale, à l'ambassade d'Italie à Washington, à l'époque du président John F. Kennedy, un homme que Sogno méprisait.

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CHAPITRE 27
SHACKLEY AU LAOS

Les méfaits de l'Agence s'étaient tellement répandus que les expériences en Europe et en Amérique centrale pouvaient être appliquées avec un succès égal en Extrême-Orient et vice versa, avec la mafia omniprésente.

Endoctriné par la P2 de Gelli et par les opérations secrètes de Gladio, Thedore Shackley a pu apprendre, auprès de banquiers corrompus du Vatican - Michele Sindona et Casimir Marcinkus - les subtilités de la gestion des finances et de l'accumulation de l'argent des autres.
Cette école romaine paierait alors généreusement, dans cette corne d'abondance de gains illicites qu'est l'opium, dans le Triangle d'Or du Laos, de la Thaïlande et du Cambodge. Il créerait des fonds secrets pour Shackley, avec lesquels il pourrait étendre sa stratégie de terreur et d'assassinat. Transféré en Extrême-Orient en 1965, Shackley se retrouve à Vientiane, en tant que chef de section du Laos, accompagné de son aide inséparable, Thomas Clines. Leur tâche était de traquer et de tuer les partisans du Pathet Lao.

À la recherche de partenaires criminels, Shackley s'est associé au général Vang Pao, chef des guerriers du Laos, qui a organisé une armée de peuples indigènes Meo, principalement des agriculteurs de montagne, subventionnés par les bénéfices du commerce de l'opium, un secteur en expansion dans lequel la compétition était féroce et amère. Pour enrôler les forces de Vang Pao pour sa propre campagne anticommuniste - sans frais - Shackley a offert au général laotien le soutien des avions de la CIA pour transporter rapidement l'opium vers le marché de consommation et des hélicoptères pour rechercher et pour se débarrasser plus facilement de ses concurrents. À la suite de cette mêlée, favorable pour les deux, Vang Pao, à la fin de 1965, avait acquis le statut de prince sans égal dans la production et le trafic d'opium.

Tous les rivaux de Vang Pao avaient été mystérieusement assassinés, leurs groupes de transporteurs d'opium tués, le long des sentiers de la jungle, localisés de manière sophistiquée par des "buggers" de l'Agence, secrètement placés sur leurs mules par les espions de Shackley.

En utilisant une partie des bénéfices énormément accrus de l'opium de Vang Pao, Shackley et Clines ont pu commencer à entraîner une phalange entière d'indigènes Meo aux tactiques de guérilla et aux assassinats politiques. Pour rendre ces natifs experts dans ces méthodes particulièrement brutales, Shackley a amené Carl Jenkins, l'un des meilleurs entraîneurs JM \ Wave de l'escouade de la mort cubaine, à Miami.

Opérant à partir de Vientiane, Shackley et Clines ont rapidement pu mettre en place une opération multiservices, connue sous le nom de Military Assistance Group - Special Operations Group. Les tâches de Mag \ Sog étaient de mener une opération d'assassinat politique d'envergure au Laos, au Cambodge et en Thaïlande. Le commandant du groupe d'opérations spéciales était le général John K. Singlaub. (description), adjoint Richard Secord (description).
L'un des adjoints au programme était un jeune major du Corps des Marines, Oliver North.

Entre 1966 et 1975, en utilisant les revenus de l'opium de Vang Pao et en utilisant les indigènes Meo, MAG-SOG a été responsable de la mort de plus de 6000 maires de village, non-combattants, comptables, banquiers et autres bureaucrates civils au Laos, Cambodge et Thaïlande.

Avec Shackley promu à la tête de la section CIA du Laos en 1967, et avec le MAG-SOG à sa disposition, les bases ont été jetées pour cette association de délinquants de l'Agence, qui sera par la suite incorporée dans ce qui sera connu sous le nom de «The Enterprise», dont les origines remontent à l'époque des escadrons de la mort de Miami créés par Nixon au début des années 60.

Pour augmenter les bénéfices de l'opium dont les opérations MAG-SOG tiraient leur force vitale, Shackley a organisé, pour son ancien associé de l'escouade de la mort JM-Wave à Miami, le lieutenant de la mafia Santo Trafficante de voler de Tampa, Floride en Asie du Sud-Est. Dans un hôtel de Saigon, Trafficante et Vang Pao ont accepté et sont devenus partenaires dans l'importation d'héroïne «China White» aux États-Unis. En 1969, Trafficante était le premier importateur et distributeur incontestable de "China White", un racket dont Shackley a bénéficié, grâce à l'impulsion qu'il lui a donné de monter au pouvoir au sein de la CIA, en Occident, responsable, ensemble avec Clines, pour des opérations dans toute l'Amérique centrale et du Sud, ce qui a permis à ces extrémistes de droite de retrouver les officiers de l'Agence dont ils n'aimaient pas les tendances politiques et de les remplacer par leurs propres partisans. En tant que chef de section à Mexico, un libano-américain, Michael Harro, a été installé. (Décrivez Harro et les autres remplaçants).

La cible plus limitée de Shackley au Chili était l'assassinat du président Allende et de son chef d'état-major, le général René Schneider. L'enlèvement de Schneider a été organisé par Clines et Rafael Chi Chi Quintero.

En collaboration avec Langley, directement responsable envers Nixon, Shackley et Clines ont organisé l'opération top secrète Track II, renversant avec succès le gouvernement en place d'Allende pour pouvoir établir à sa place le régime dictatorial et répressif du général Pinochet, avec sa série cruelle de tortures et de meurtres.

(...)

Franz Riedweg and Otto de Habsbourg

I read that Riedweg, a former SS, was the personal doctor of Otto de Habsbourg. It seems that he founded a pro-Europeist group called "Liga Europa" and was in contact with Pinochet-admirer economist Friederich Von Hayek, B.35 f.4. It seems also that he was close with Pons, as it would emerge by Swiss archives PP1001/204.

http://pdf.oac.cdlib.org/pdf/hoover/hayek.pdf

http://www.davel.vd.ch/qfpdavel/1/D5922.pdf

https://docplayer.org/65323755-Geschaefte-und-verbrechen-der-politmafia.html

Das zensierte Buch : Geschäfte und Verbrechen der Politmafia
Eine kritische Bestandsaufnahme des internationalen Dunkelmännerwesens

Le livre censuré : affaires et crimes de la mafia politique - un inventaire critique des hommes noirs internationaux




(traduction)

6.2 Le Cercle Violet

Activités illégales de services secrets parallèles et coopération avec des forces politiques conservatrices et de droite radicale - voilà ce que l'on peut trouver au Cercle Violet, la société secrète fédérale allemande aux connexions internationales. Lors d'une séance non publique de la commission d'enquête Langemann au parlement bavarois, qui avait été demandée par le SPD et le FDP après les révélations du protecteur de l'État bavarois et qui a finalement pu reprendre ses activités - sous une forme réduite - après une résistance acharnée de la CSU, les propos suivants ont été tenus très clairement au sujet de ce cercle le 21 juin 1982.

Les extraits suivants sont issus d'une session à huis clos. Ils ne peuvent être reproduits que si les noms des députés ne sont pas mentionnés. Toutefois, ce qui a été dit en commission peut être communiqué.

Le membre A s'est plaint que ce cercle avait une signification politique importante. La réponse de son adversaire politique : je ne sais pas. Mais en tout cas, il a peu d'effet. Pour moi, cela semble avoir été une collection d'hommes plus âgés rampant quelque part. Deux hommes plus âgés sont assis là avec une tasse de café et discutent du développement du monde. Que veulent ces frères ?

Il serait intéressant de savoir ce que Franz Josef Strauß en pensait lorsqu'il a été décrit par un collègue de parti comme un vieux monsieur bavard. Il est, après tout, l'un des plus éminents membres du Cercle Violet.

En réponse à la remarque du député G., le député A. a répété :

Ce ne sont pas de vieux messieurs, mais des anciens de la CIA et du BND qui jouent ensemble ici.

Lorsqu'ils en sont arrivés là, un autre député est intervenu en ces termes :

Je pense que c'est dangereux de jouer de telles choses en public. Si de telles choses deviennent publiques, cela nuit à la réputation de la République fédérale en général. Nous décidons ensuite que les références à d'autres États ainsi que les références aux connexions des services de l'État, de quelque nature qu'elles soient, doivent être omises.

Les partis d'opposition ont approuvé cette banalisation du Cercle Violet.

Mais pourquoi l'"association des vieux" est-elle si importante qu'elle, ses membres et ses relations à l'étranger pourraient nuire à la réputation de la République fédérale ?

La force motrice du Cercle Violet et l'homme qui lui a donné son nom est l'avocat parisien Jean Violet. Il vit désormais reclus à Saint Aygulf et reçoit parfois des journalistes. Il leur parle de sa passion, qu'il assouvit depuis 40 ans en tant que spécialiste du droit international : la politique internationale. Lorsqu'il est de bonne humeur, il avoue même ses relations avec le SDECE (Service français d'espionnage extérieur), dont il a été membre entre 1958 et 1962.

Violet a été créé à l'époque par Antoine Pinay, l'ancien Premier ministre français. Pinay appartenait à un groupe catholique de droite stricte en France, l'Opus Dei, qui réapparaîtra plus tard comme un cartel de pouvoir politique. Violet, à son tour, ardent anticommuniste, a construit un groupe de droite qui entretient des contacts avec Franz Josef Strauß, avec les démocrates chrétiens d'Italie, avec des liens avec la loge maçonnique P2. Frédéric Laurent, l'ancien représentant du Premier ministre socialiste Mitterrand pour les services secrets SDECE, sait comment rapporter :

Ils sont anticommunistes, naïfs et se laissent piéger par l'extrême droite. J'ai la preuve qu'il y a une coopération entre cette extrême droite et Franz Josef Strauß.

Vers la fin des années 1960, Violet a créé une académie à Paris, l'Académie européenne des sciences politiques (AESP), l'Académie européenne des sciences politiques. Selon ses statuts, elle était "hostile à la propagation totalitaire du communisme et du marxisme international". Car elle a "déjà si dangereusement empoisonné toutes nos institutions en ouvrant l'espace à des formes subversives de démagogie".

Avec son académie, Violet voulait fournir "une plaque tournante pour les différents mouvements européens". A cette fin, il a contacté des personnalités "de toutes sortes, de toutes opinions, parfois du plus haut niveau". Ces contacts sont visibles dans les notes du journal de Florimond Damman, l'une des figures politiques les plus importantes de la droite belge. Le 28 octobre 1969, Damman écrit, évoquant un dîner avec l'expert en politique étrangère de la CSU, Otto von Habsburg :

Accord complet sur la tactique de l'académie, Violet rencontrera Franz Josef Strauß le 2 novembre, avec la mise à disposition de fonds en jeu.

En 1972, une lettre de Damman dit : "Violet va rencontrer Andreotti." Andreotti, plusieurs fois premier ministre d'Italie, est à son tour étroitement impliqué dans l'affaire de la loge maçonnique criminelle P2.

Une note datée du 12 septembre 1973, lorsque Damman écrit à nouveau à Violet, documente l'étendue des interconnexions de cette mafia politique internationale :

Un dîner de contact a eu lieu avec un associé de Brian Crozier, le fondateur et animateur de l'Institut d'étude des conflits.

Cet institut a entretenu une relation étroite avec Violet dès le début. Dès le 11 février 1972, Jean Violet a chargé le secrétaire général de l'Académie européenne de sciences politiques, Florimond Damman, d'utiliser les services de l'"Institut" et d'entretenir les contacts appropriés.

De temps en temps, les dirigeants des "académies" respectives se réunissaient pour des banquets. Tout ce qui avait un rang et un nom dans le droit international se retrouvait sur les listes d'invités. Par exemple, le 25 janvier 1973 à Aix-la-Chapelle. C'est là qu'a eu lieu le "XVII Grand Diner Charlemagne", une réunion illustre dont ni le conseil municipal ni les journaux d'Aix-la-Chapelle ne savent rien à ce jour, bien qu'ils aient examiné tous les documents. Pourtant, une telle proéminence de la droite peut difficilement être dissimulée. A la table A, Otto von Habsburg, en tant que membre de l'AESP, dîne avec Florimond Damman et le Comte Alain de Villegas (le grand fraudeur dans l'affaire des "avions renifleurs", voir chapitre 8.8 : "Le scandale des avions renifleurs"). À la table G, on a rencontré le comte Huyn de la CSU, encadré par le prince Rudolph d'Autriche, Yolande d'Autriche et d'autres calibres similaires de la dynastie impériale. Giulio Andreotti était également présent.

Les notes méticuleusement tenues par Florimond Damman sur toutes ses rencontres révèlent également un autre contact très révélateur avec un certain Karl Friedrich Grau. Dans son carnet, un total de 25 contacts avec Grau ont été enregistrés dans la période allant de 1969 au début de 1973. Ensuite, un grand nombre de rencontres ont eu lieu entre l'homme de main de Jean Violet et Karl Friedrich Grau. Ils voulaient, entre autres, fonder un "Collège de coordination" (COC) à Cologne, avec la politicienne du FDP Katharina Focke. Karl Friedrich Grau devait être président, les autres membres du conseil d'administration étant un Dr Heggli de Zurich et un M. Heinecke de Cologne.

Le fait est que Grau est le directeur général de la Studiengesellschaft für staatspolitische Öffentlichkeitsarbeit, basée à Amorbach. Grau et sa Studiengesellschaft ont attiré l'attention dans les années 70 par une propagande effrénée contre les sociaux-démocrates. Par la suite, les contacts entre Grau, membre de la CDU, et les néo-nazis sont devenus publics. A cette époque, les membres et les représentants de la "Studiengesellschaft" étaient, entre autres : Alfred Dregger, Herbert Hupka, Werner Marx (tous CDU) et Alfons Goppel, Otto von Habsburg et le professeur Freiherr v. d. Heydte.

Que s'est-il passé ? Le 18 décembre 1973, Grau a participé à une réunion privée des principaux membres du NPD et de ses partisans ... en France. Des discussions politiques ont eu lieu et un appel aux dons pour soutenir la campagne électorale du NPD a également été lancé. Grau a ensuite appelé le NPD à renoncer à son indépendance politique ; ses membres devraient envisager de rejoindre la CDU. Grau aux gens du NPD :

La situation en Allemagne est mûre. Toutes les personnes ayant une conscience nationale doivent maintenant faire front commun.

https://www.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2016-2-page-32.htm

L’« Internationale des Conservateurs ». Cercles d’élites transnationaux, diplomatie informelle et biographies croisées en Europe occidentale depuis 1945

Johannes Grossmann

Dans Histoire, économie & société 2016/2 (35), pages 32 à 44








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https://www.hsozkult.de/publicationreview/id/reb-21317

https://www.independent.co.uk/news/aitken-dropped-by-the-right-s-secret-club-1258522.html

Aitken dropped by the Right's secret club

Is it the ultimate dishonour? Chris Blackhurst on Le Cercle, an exclusive think-tank said to be funded by the CIA

Saturday 28 June 1997

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Brian Crozier, the author and well-known Cold-Warrior with close ties to MI6 and the CIA, is a senior member. Anthony Cavendish, the former senior MI5 man, is an old Cercle hand. Nicholas Elliot, the ex-MI6 officer, used to go to their meetings.

American regulars included Bill Casey and William Colby, heads of the CIA, Henry Kissinger, and Edwin Feulner from the Heritage Foundation. Mr Aitken's great hero, Richard Nixon, went to Cercle meetings after he left the White House. In Europe, Josef Bach, former chef de cabinet to the German Chancellor Adenauer, and Jean Violet, a Parisian lawyer and adviser to the French intelligence services, were also in Cercle.

In 1979, Mr Crozier presented a "planning paper" to the group. Among its aims was to secure changes of government in the UK and Germany. Mr Crozier noted that in the UK, with the accession of Mrs Thatcher, this had been achieved.

(...)

Voir :

https://www.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2016-2-page-32.htm

L’« Internationale des Conservateurs ». Cercles d’élites transnationaux, diplomatie informelle et biographies croisées en Europe occidentale depuis 1945

Johannes Grossmann

Dans Histoire, économie & société 2016/2 (35), pages 32 à 44