le cercle Pinay

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP87-00462R000100020009-5.pdf

https://www.cia.gov/readingroom/docs/LOC-HAK-268-2-27-3.pdf




(...)

_ _ _

Pour information sur Otto von Habsburg...

https://www.cia.gov/readingroom/document/cia-rdp13x00001r000100210004-7

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP90-00845R000100170002-7.pdf

https://www.cia.gov/readingroom/docs/HENNYEY%2C%20GUSTAV_0006.pdf

Pour les germanophones :

https://www.cia.gov/readingroom/docs/HOETTL%2C%20WILHELM%20%20%20VOL.%203_0022.pdf




(...)

_ _ _

https://www.cia.gov/readingroom/docs/ZAKO%2C%20ANDREAS_0184.pdf

(...)



(...)

https://www.cia.gov/readingroom/docs/LAZAR%2C%20MIKLOS_0015.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Kallir

Arrivé d'abord en France via la Suisse — qui lui refuse le droit d'exercer une activité —, Otto Kallir ouvre à Paris la galerie Saint-Étienne, du nom de la cathédrale de Vienne. Il se rapproche d'autres réfugiés autrichiens et se lie d'amitié avec Otto de Habsbourg-Lorraine, prétendant au trône d'Autriche-Hongrie depuis le décès en 1922 de son père Charles Ier.




Otto de Habsbourg (à gauche) en 1933.

Le 14 avril 1942 d'ailleurs, Otto de Habsbourg avait écrit à l'OSS, ancêtre de la CIA, que Kallir était exposé à de nombreuses attaques apparemment injustifiées et que c'était un homme intègre mais pas du tout doué pour la politique.

_ _ _

Voir

https://books.google.be/books?redir_esc=y&hl=fr&id=g8QiAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=kallir

https://d-nb.info/982414692/04

The Shadow Warriors: O.S.S. and the Origins of the C.I.A.
Bradley F. Smith

https://ia803102.us.archive.org/15/items/riddersvannu/riddersvannu.pdf

De 'Militia Sanctae Mariae' past als gegoten in een enorm uitgebouwd anti-communistisch netwerk. Ze roept op tot een kruistocht voor de uitbouw van een christelijk Europa. Steeds ontwaar ik de schaduw van aartshertog Otto van Habsburg. Een man van een Belgische inlichtingendienst, die uiteraard onbekend wenst te blijven, verklaarde me: 'Van Habsburg is dé man achter de schermen van tal van in het geheim opererende organisaties met als doel een rechtskatholiek regime in Europa.

Opvallend is de manier waarop gewerkt wordt. Men stampt een organisatie uit de grond om een bepaalde actie te ondernemen zonder dat het publiek weet wie juist achter de organisatie zit. Dat is de taktiek van de "Mouvances". Van Habsburg werkt nauw samen met zeer belangrijke personaliteiten in Europa en de Verenigde Staten. In België reikt zijn invloed tot in het Koninklijk Paleis. Het gaat om Prins Albert. Alle geheime rapporten waarin de prins met name wordt genoemd, worden verscheurd.' Toen de man me dit vertelde, was ik vastbesloten zijn getuigenis niet te publiceren. Hij had er immers aan toegevoegd: 'grasduinen in die affaires is bijzonder gevaarlijk'. Maar zijn getuigenis, mij ook bevestigd door een ander Belgisch inlichtingsagent, klopt volledig met mijn bevindingen. Wat moest ik doen? Zwijgen ?

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https://archive.org/details/SocitsOccultesOrdresDeChevalerieContemporainsAndrVanBosbekeVFNonOfficielle

https://pdfcoffee.com/qdownload/societes-occultes-amp-ordres-de-chevalerie-contemporains-andre-van-bosbeke-vf-non-officielle-pdf-free.html

La 'Milice Sanctae Mariae' s'intègre parfaitement dans un réseau anticommuniste énormément élargi. Elle appelle à une croisade pour construire une Europe chrétienne. Je perçois toujours l'ombre de l'archiduc Otto de Habsbourg. Un homme d'un service de renseignement belge, qui souhaite manifestement rester inconnu, m'a dit : ' Otto de Habsbourg est l'homme derrière les coulisses de nombreuses organisations secrètement actives dans le but d'établir un régime catholique de droite en Europe.

Leur façon de travailler est frappante. Une organisation est créée à partir de la base pour prendre une certaine mesure sans que le public ne sache qui est juste derrière l'organisation. C'est la tactique des "Mouvances". Otto de Habsbourg travaille en étroite collaboration avec des personnalités très importantes en Europe et aux Etats-Unis. En Belgique, son influence s'étend jusqu'au Palais Royal. C'est le Prince Albert. Tous les rapports secrets mentionnant le nom du prince sont déchirés.' Quand l'homme m'a dit cela, j'étais déterminé à ne pas publier son témoignage. Après tout, il avait ajouté : "Il est extrêmement dangereux de parcourir ces affaires". Mais son témoignage, également confirmé par un autre agent d'information belge, est tout à fait conforme à mes conclusions. Que dois-je faire ? Silence ?

Wild Bill Donovan: The Spymaster Who Created the OSS and Modern American ...
Douglas Waller

Extrait d'une lettre de Alfredo Sanchez Bella (ministre du tourisme sous Franco, Cercle, CEDI,...) à Monique Garnier-Lançon :  



(traduction)

Chère Monique,
(...) de faire une liste de personnalités latino-américaines que tu aimerais rencontrer à l'occasion de ton projet de voyage en Amérique latine en septembre prochain. Voici la liste :




(traduction)

À Asuncion, vous pouvez entrer en contact avec l'ancien ministre des Affaires étrangères, Alberto Nogues, qui est une excellente personne, avec beaucoup de jugement et d'équilibre.

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Alberto Nogues était un proche de Alfredo Stroessner.

Voir

http://www.mre.gov.py/v1/userfiles/file/excancilleres/alberto%20nogues.pdf

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https://www.lemonde.fr/archives/article/1984/03/30/les-amis-de-m-sanchez-bella_3015469_1819218.html

Les amis de M. Sanchez Bella

Publié le 30 mars 1984 à 00h00

Madrid. - Coinsa-Conplata. Un simple nom apposé sur une plaque à l'entrée d'un petit immeuble de l'Avenida Castellana, l'équivalent des Champs-Élysées à Paris. C'est là que M. Alfredo Sanchez Bella poursuit une carrière d'homme d'affaires - de conseiller en investissements, plus exactement - après avoir servi l'État espagnol pendant une bonne génération.

Professeur et journaliste, il était nommé en octobre 1969 ministre de l'information et du tourisme, un poste qu'il devait quitter en 1973, laissant alors un gouvernement en état de choc après l'assassinat de l'amiral Carrero Blanco. Classé parmi les purs et durs du régime franquiste, M. Sanchez Bella s'est livré pendant cette période à de nombreuses attaques contre la presse dont devaient faire les frais de nombreuses publications de qualité (Sabado Grafico, Triunfo et le quotidien Madrid, notamment).

Après avoir abandonné ses fonctions ministérielles, il a occupé de 1973 à 1978 le poste de président du Banco Hipotecario de España (l'équivalent du Crédit foncier de France) avant de verser dans le privé pour créer sa propre société de conseils en finance internationale qui compte l'Union des banques suisses parmi ses clients... Docteur en sciences historiques, il a dirigé pendant dix ans l'Institut madrilène de la culture hispanique (aujourd'hui Institut ibéro-américain de culture) et ses quinze années passées au poste d'ambassadeur (Colombie, République dominicaine, Nations unies, Italie...) lui ont permis " en quarante ans d'activité au total " de connaître beaucoup de monde.

" Tous des amis ", bien sûr. M. Carlo Pesenti, industriel lombard et banquier à ses heures, étroitement lié à l'institut pour les œuvres de religion (IOR), la banque du Vatican impliquée dans le scandale de l'ex-Banco Ambrosiano ; M. Gregorio del Diego, l'ancien président du Banco Occidental (aujourd'hui en traitement médical aux États-Unis) qui passait pour être la banque de l'Opus Dei avant d'être liquidée et rachetée en 1982, par un autre établissement. Sans oublier toutes les personnes liées à " l'affaire des avions renifleurs " : M. Daniel Boyer, le conseiller financier du comte de Villegas, Me Jean Violet, l'avocat d'affaires français qui a établi tous les contacts, M. Crosby Kelly, ce technicien américain dont on parle encore avec respect.  (...)

Un des financiers du Cercle est Franz Josef Strauss (qui donne aussi de l'argent à Aginter Presse).

Il est donc intéressant de savoir d'où vient l'argent de Franz Josef Strauss.

Une piste à explorer :

https://www.les-crises.fr/milliardaires-nazis-les-dynasties-d-entreprises-qui-ont-beneficie-du-troisieme-reich/

29.août.2022

Milliardaires nazis : les dynasties d’entreprises qui ont bénéficié du Troisième Reich

(...)

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https://www.theguardian.com/books/2022/may/18/nazi-billionaires-book-hitler-bmw-porsche

‘People should be more aware’: the business dynasties who benefited from Nazis

In his new book Nazi Billionaires, David de Jong explores the damning history of companies who have refused to examine their murky history with Hitler

(...)

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https://www.amazon.fr/Nazi-Billionaires-David-Jong/dp/0008299765

Nazi Billionaires: The Dark History of Germany’s Wealthiest Dynasties

19 avril 2022

Voir notamment ce qui concerne la famille von Finck (à l'origine de Allianz et Munich Re) dont il est aussi question dans :

https://newstextarea.com/the-secret-godfather-of-munich/

https://www.spiegel.de/politik/kreuth-international-a-25ff6ed3-0002-0001-0000-000040941748

CSU

Kreuth international

CSU-Chef Strauß mobilisiert mit Hilfe der christsozialen Hanns-Seidel-Stiftung im Ausland rechtsorientierte Anhänger -- gegen den Sozialismus und die Bonner Christdemokraten.

20.03.1977, 13.00 Uhr • aus DER SPIEGEL 13/1977

(traduction)

Le leader de la CSU, Strauss, mobilise des partisans de droite à l’étranger avec l’aide de la Fondation chrétienne-sociale Hanns Seidel – contre le socialisme et les chrétiens-démocrates de Bonn.

(...)

Là ou à l’étranger, les représentants de la Fondation Seidel agissent en tant que diplomates secrets de Haute-Bavière.

Par exemple, lorsque le président de la CSU s’est envolé pour Rome en février, le représentant de Seidel, Joachim Schilling, avait veillé à ce que les formalités douanières et de passeport soient réduites au minimum sans la participation de l’ambassade de Bonn. Au cours des « entretiens privés confidentiels » avec le président Giovanni Leone, le Premier ministre Giulio Andreotti et Flaminio Piccoli, chef de Democrazia Cristiana, le correspondant de journal Schilling a été l'interprète.  

(...)

_ _ _

Voir

https://www.youtube.com/watch?v=qqCFYC6nF7I&t=17s

Kennzeichen D Report: False Flag Terrorism in Italy (ZDF 16.2.2000)







_

Mario Tedeschi était le directeur du journal d'extrème-droite "Il Borghese" avec la carte de membre de la P2 numéro 2.127. Il partageait l'argent qu'il recevait de Carlo Pesenti avec Stefano Delle Chiaie. Le plus récent procès relatif à l'attentat de Bologne s'est focalisé sur Tedeschi et Avanguardia Nazionale (Bellini). Cela contredit tout-à-fait la déclaration de Joachim Schilling.

Voir :

https://wikispooks.com/wiki/Le_Cercle

https://www.spiegel.de/politik/franz-josef-sein-milljoeh-a-d59216b9-0002-0001-0000-000014315032

Franz Josef sein Milljöh

02.03.1980, 13.00 Uhr • aus DER SPIEGEL 10/1980

(traduction d'extraits ; l'article mériterait une meilleure traduction)

(...)

Plus sérieusement, Strauss avait cru peu après la défaite décevante des partis de l’Union aux élections du Bundestag de 1976 qu’il pouvait jouer le rôle de médiateur au Moyen-Orient. Ce que personne n’avait jamais réussi à faire, il voulait le faire. Et tout le monde devrait enfin voir de quoi il est fait.

Huber avait entendu dire que le lieu de la conférence de paix devait se trouver en Bavière : à Wildbad Kreuth, siège de la Fondation Hanns Seidel de la CSU.

(...)

Qui, tout comme il a déjà distribué ses cartes de visite aux colonels grecs, Salazar et Franco, pour traiter avec les régimes du Chili, d’Afrique du Sud et du Zaïre, pour agiter des milliers et des chèques en espèces aux partis ultra de droite en Espagne et au Portugal - dans les partis de centre-droit, comme son assistant Friedrich Zimmermann, sans paraître gêné, parle à la caméra.

(...)

Avec sa passion (Strauss: »Je viens de Bavière et je suis un homme politique ... et je suis actif en politique en dehors ou au-dessus ou au-delà du cadre bavarois depuis 30 ans »), le Bavarois dépend d’informations de base, et il est de plus en plus difficile de s’en emparer pour quelqu’un qui est hors du pouvoir à Bonn depuis si longtemps.

Le grand temps des cliques CSU au sein du Service fédéral de renseignement (BND), qui ont acheté contre les sociaux-libéraux et pour le leader chrétien-social de Bavière, semble enfin révolu – au plus tard depuis que Klaus Kinkel, le proche confident du président du FDP Hans-Dietrich Genscher, a été président à Pullach.

(...)

Le chef de la CSU tente depuis un certain temps de remédier à l’urgence de l’information - par le biais de contacts avec des « amis étrangers » de diverses agences de renseignement.

Strauss a un lien étroit avec le comte Alexandre de Marenches, le chef de l’espionnage français à l'étranger (SDECE). Parfois il rend visite à de Marenches dans son quartier général parisien dans la Caserne des Tourelles, parfois le comte, conspirateur, comme il se doit, vient voir Strauss dans sa chambre de l’hôtel « Le Bristol ».

Le comte de Marenches, adjudant du maréchal Alphonse Juin aux côtés de Charles de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale, a toujours fui le public, même lorsqu’il ne faisait pas encore partie des services secrets. On le sait : le noble de 1,90 mètre de haut est un archi-conservateur, un anticommuniste pur et dur - un homme au goût du candidat à la chancellerie de l’Union.

Strauss aime être instruit dans la situation du monde par le Comte. Sur la base de ses cartes, le Français explique aux Allemands où les Soviétiques sont en hausse en Afrique ou en Asie.

Parfois, le Français et le Bavarois se rencontrent par hasard ailleurs, comme en février 1977 à Madrid dans l’antichambre du roi d’Espagne. Lorsque Strauss sortit de l’audience avec Juan Carlos, de Marenches y attendit accompagné d’un ami proche : le fils de l’empereur autrichien et influent conseiller de Strauss Otto von Habsburg.

Alors que Habsbourg semblait plutôt gêné que le chef de la CSU le trouve en compagnie de l’officier de renseignement, Strauss fut au contraire agréablement surpris de voir de Marenches.

Strauss aime aussi parler à d’autres agents de haut niveau, y compris le chef du renseignement égyptien; il s’occupe des secrets partout où l’occasion se présente.

Le 13 février 1979, le député CSU Hans Graf Huyn écrivait dans une lettre – « personnelle, confidentielle » – au « cher, cher M. Strauss » : « Je voudrais également vous informer que je viens de recevoir le message de Riyad que le prince Turki ben Faisal, chef des services de renseignement saoudiens et frère du ministre des Affaires étrangères, a promis de venir à la réunion du Cercle à Wildbad-Kreuth. Je crois que sa participation sera particulièrement intéressante compte tenu de la situation au Moyen-Orient. »

(...)

Le « Cercle » que Huyn mentionne dans sa lettre fonctionne sous « confidentiel » au siège de la CSU, s’appelle complètement « Cercle Violet », et seuls les initiés savent ce qu’il y a derrière.

Une ou deux fois par an, un cercle de politiciens de droite se réunit tantôt à Madrid, tantôt à Wildbad-Kreuth, puis à nouveau à Washington ou à Bonn, à la manière d’une confrérie secrète. Franz Josef Bach, ancien ambassadeur et confident de Strauss qui aide à organiser les réunions, n’a rien voulu révéler sur les membres ou leur emplacement politique la semaine dernière : « Je ne suis pas autorisé à dire quoi que ce soit à ce sujet. »

(...)

Dans une société fermée, le sens de la réalité et la capacité d’analyse équilibrée sont trop facilement perdus. Strauss et Kissinger réaffirment ici leur conviction que toute l’Europe tombera bientôt aux mains des socialistes ou des communistes. Seule une résistance déterminée pouvait empêcher le vieux monde malade de devenir le glacis occidental de l’Union soviétique.

« Cercle Violet » est le nom de l’association d’après l’avocat parisien Jean Violet, également l’un des organisateurs. Le nom du Français n’a pas un bon son à Bonn.

Recommandé par Franz Josef Strauss, Jean Violet avait voulu collecter des millions d’euros de réparations au ministère fédéral des Finances en 1964 en tant qu’avocat accompagné d’Antoine Pinay, Premier ministre de la IVe République Français. Les documents pour les revendications - prétendument des fournitures de métal aux Allemands pendant l’occupation de la France - ont été falsifiés. Le vertige s’est envolé. Strauss, cependant, avait conseillé de payer à l’avance, dans l’intérêt de l’amitié germano-française.

Dans son travail à l’étranger, le président de la CSU ne compte pas uniquement sur des contacts du renseignement et des personnes partageant les mêmes idées dans le monde entier. Il s’appuie également sur un appareil de fonctionnaires fidèles à la ligne : la Fondation Hanns Seidel du parti.

(...)

Le fils de l’empereur, Otto von Habsburg, est devenu le plus important conseiller en politique étrangère de la fondation, qui dans le passé a attiré l’attention surtout pour ses conseils lapidaires un peu en dehors de la constitution. Par exemple, l’Autrichien, qui a été germanisé en Bavière en 1978, a recommandé de déclarer l’état d’urgence en cas de chantage nucléaire par des terroristes et de nommer un dictateur temporaire afin qu'« un seul doigt soit sur la gâchette ».

Strauss a toujours défendu Son Altesse.

(...)

Tant que les dictateurs régnaient encore dans les anciennes terres de la couronne de la monarchie des Habsbourg, l’Espagne et le Portugal, le dernier empereur de Madrid et de Lisbonne était un représentant utile des intérêts de son mécène Strauss.

(...)

D’autres ont vu le travail de la Fondation Hanns Seidel de manière plus positive - les services secrets américains de la CIA.

(...)

Le 16 octobre 1976, Strauss a reçu le chef de la guérilla noire Holden Roberto, chef du FNLA orienté vers l’Occident en Angola, dans une arrière-salle du bar à bière de Munich « Franziskaner ». Strauss avait fait venir le député CDU Werner Marx.

Holden Roberto se plaignait que l’Occident l’abandonnait. Mobutu Sese Seko, dictateur au Zaïre et ami de Strauss (« cher ami »), l’avait trompé en plus de cela.

Les livraisons d’armes qu’Henry Kissinger avait promises au FNLA et qui devaient être introduites clandestinement en Angola via le Zaïre avaient été collectées par Mobutu pour sa propre armée. Kissinger a également promis beaucoup plus que ce que les États-Unis avaient réellement livré au Zaïre.

Strauss défend son frère du  « Cercle »

(...)

Il est beaucoup question du "Cercle" dans l'ouvrage suivant (2018) :

https://dokumen.pub/apartheid-guns-and-money-a-tale-of-profit-9781787380974.html

Apartheid guns and money: a tale of profit





Par exemple :

https://fr.scribd.com/document/362408855/1-Taswell-Report-on-1977-Le-Cercle-Meeting#from_embed

Taswell Report On 1977 Le Cercle Meeting

(...)

https://wikispooks.com/wiki/Langemann_Papers

Langemann Papers

(...)

https://adrianh.ch/research/

His postdoctoral research project on the transnational political network, Le Cercle, makes a valuable contribution to an emerging “new diplomatic history” that shifts the focus away from national governments and formal decision-making procedures, and instead explores the role of private actors and informal transnational networks that are connected through categories such as ideology, religion, or class. His results broaden our knowledge of how informal diplomacy became increasingly institutionalised in elite forums during the Cold War era, and more generally increase our understanding about hidden network-type political relations, their motives, and impacts. (e.g. presentation at the London School of Economics and Political Science, March 2016; book chapters in ‘Transnational Anti-communism and the Cold War’ and ‘Wie Eliten Macht organisieren’).

https://books.google.be/books?id=g8GuAwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Un dossier concernant Maître Jean Violet et son père... en 1947

Die Internationale der Konservativen: Transnationale Elitenzirkel und ...
Johannes Großmann



(traduction)

Outre Pinay et Violet, Otto de Habsbourg, Strauss, Pesenti et le banquier et entrepreneur brésilien Antonio Sänchez de Larragoiti comptaient parmi les participants de la première heure.

Dubois, Marmier et le secrétaire général des dominicains en Espagne, Tomäs Tascön, soulignèrent par leur présence l'intérêt particulier avec lequel l'entreprise était suivie dans les milieux ecclésiastiques. L'ancien conseiller personnel d'Adenauer, Franz Josef Bach, qui fut d'abord consul général à Hong Kong dans les années 1960, puis ambassadeur à Téhéran, s'est également joint au groupe. David Rockefeller devint l'interlocuteur central du Cercle aux États-Unis. Jusqu'au début des années 1970, d'autres compagnons de route de renom ont pu être recrutés. Certains d'entre eux - comme Giulio Andreotti, ministre et Premier ministre italien de longue date, très controversé en raison de ses manœuvres politiques opaques et de son caractère polarisant, l'homme politique et entrepreneur libanais Pierre Eddé et le ministre espagnol de l'Information Alfredo Sänchez Bella - ont eux-mêmes occupé les leviers du pouvoir. D'autres - comme le politicien CDU Alois Mertes, actif dans le service des affaires étrangères, et l'ancien directeur de la banque centrale argentine Luis Maria Otero Montsegur - se qualifiaient aux yeux de Violet pour le cercle de discussion choisi, car on pouvait leur attribuer une "influence réelle" sur les développements politiques dans leur pays. Mais le Cercle était également ouvert à des hommes d'État en fin de carrière, comme l'ancien président péruvien Manuel Prado y Ugarteche, émigré à Paris, qui n'exerçaient plus d'influence politique directe mais qui, "compte tenu de leur passé, pouvaient donner des conseils utiles sur la base de leur expérience". Mais il s'agissait surtout - et c'est là que se révélait le véritable principe de sélection - de personnalités que Violet avait déjà rencontrées dans le cadre de son travail pour le SDECE et comme conseiller juridique international.

Ces personnes, "extrêmement honorables" selon la conviction de Pinay, de plus en plus érigé en père du Cercle, se réunissaient deux ou trois fois par an, à intervalles irréguliers, dans des lieux différents. Le caractère conspiratif de ces tables rondes, limitées au départ à une journée, était souligné par le fait qu'elles étaient généralement convoquées à la dernière minute et qu'elles se déroulaient le plus souvent dans les locaux privés de l'un des participants.





C'est ainsi que le groupe se réunit à Rome en mai 1968, à l'invitation de Pesenti. En février 1969, Strauss reçut l'illustre cercle dans sa résidence de Rott am Inn. Sänchez de Larragoiti, dont l'appartement parisien de l'avenue Foch avait déjà servi de lieu de rencontre secret à Pinay et Strauss dans les années 1950, se révéla être un hôte particulièrement généreux. Les invités étrangers de renom pouvaient s'y rendre sans craindre que la presse ne fasse état dès le lendemain de leur séjour inopiné dans la capitale française. Comme les participants payaient eux-mêmes leurs frais de voyage, le Cercle n'avait pas de budget propre à l'époque et ne dépendait donc pas de cotisations ou de subventions extérieures, contrairement à d'autres organisations.

Les participants s'engageaient à respecter une confidentialité absolue. Comme à l'Institut de Vaduz, chacun des participants devait pouvoir utiliser à sa guise les informations échangées au sein du Cercle, sans toutefois en révéler la source. Dans le cas du Cercle, dont les participants, parfois plus de cinquante, étaient souvent assis directement aux leviers du pouvoir et se réunissaient généralement dans de grandes villes comme Paris ou Washington, ce secret impliquait toutefois un effort bien plus important que dans le cas de l'Institut de Vaduz et de son discret clubhouse liechtensteinois, dont les protagonistes suspendaient généralement leur adhésion lorsqu'ils exerçaient des fonctions politiques importantes. Par crainte que le Cercle ne soit découvert, les participants ont donc longtemps renoncé à faire appel à des interprètes, d'autant plus que dans les premières années, ils pouvaient communiquer sans problème en français. De plus, même leurs proches compagnons de lutte politique ignoraient l'existence et les raisons de ce groupe de discussion secret. C'est la seule façon d'expliquer que Karl Theodor zu Guttenberg, lorsqu'il était secrétaire d'État parlementaire de Kiesinger à la Chancellerie fédérale, ait donné l'ordre de faire surveiller les activités de Violet par les services de renseignement.