|
| le Dernier Mensonge (Robert Beijer) | |
|
+50Frédéric Human Hubert Bonisseur de La Ba Chronos Gaston de Bruxelles frederic lavachery NRB Tahchak LV1985 Maïcool Mathieu AS1987 romeo Hoho CS1958 lesommetdumonde Kangourou guy mayeu zorro dislairelucien kael RB Andr pierre billbalantines paco223 Ruf Nachtergaele bricolly Dimitri michel-j Kranz Marlair Jean-Claude AC30 HERVE K Henry swansongunsung romain gary m verdeyen dim René De Witte Marc wil Feu Follet auliffes minus Diderot1 Cusmenne Claude jc1243401 michel 54 participants | |
Auteur | Message |
---|
Etienne
Nombre de messages : 1691 Date d'inscription : 26/11/2015
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Mer 17 Jan 2018 - 6:59 | |
| Pourquoi prendre l'arme d'une victime ? Pour s'en servir soi- même éventuellement plus tard. Mais aussi et surtout pour éviter de s'en prendre une immédiatement par un témoin ou une victime blessée. Ce fut le cas à l'Hyper Cacher à Paris, même si la personne n'a malheureusement pas su s'en servir et fut sanctionnée d'une balle dans la tête. A ceci près qu'à Paris, c'est d'une arme de Coubaly qu'il s'agissait. |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Jeu 18 Jan 2018 - 9:26 | |
| - NRB a écrit:
- - Par contre, si les TBW sont un grand montage, on ne peut exclure l'utilisation multiple d'armes chaudes dans le but de brouiller les pistes ou d'en induire une en particulier.
Les TBW ne sont en rien un grand montage, une simple lecture objective des faits permet de comprendre que ce sont tout simplement 3 quidams (parmi lesquels un psychopathe en quête d'émotions fortes) qui se sont mis à truander sur le tard suite à des difficultés financières, commençant d’abord par commettre des cambriolages dans des commerces pour y voler des victuailles, pour ensuite perpétrer des attaques à main armée dans des supermarchés. Tous les autres scénarios envisagés et envisageables ne tiennent pas la route et sont contredits par des éléments du dossier. Mais de toute évidence, les gens (et en particulier une juge qui a fait de la Cellule un lieu prisé de tout ce que notre royaume compte comme affabulateurs et mythomanes) n’aiment guère les explications toutes simples. J'abonde assez dans votre sens. Je demande juste à voir ce qu'il en sera des connexions éventuelles avec le WNP. Si le WNP devait être définitivement mis hors de cause dans les TBW, alors ne resterait plus, me semble-t-il, que la voie des 3 ou 5 quidam (dont peut-être un camé dans la bande)... - NRB a écrit:
- - Pour ce qui concerne MB, c'est une autre histoire. Il aimait tant les armes que les jeter était un vrai désastre. Il se croyait tellement fort qu'il disait qu'il pouvait tromper n'importe quel expert et au fait, il y est parvenu. Dans le GP dont vous faites référence, seul le canon était sujet à caution. Car les autres pièces il pouvait plus facilement les remplacer. Contrairement à ce que vous affirmez, plusieurs laboratoires sérieux ont examiné ce GP. Il y a eu des expertises et contre-expertises, Dury d'abord (mais lui, c'est le clown de la farce), laboratoire de l'école militaire, laboratoire bien connu du Carme en France etc...
Il aimait les armes, soit, mais un Browning GP35 n’a rien de particulier et n’a de surcroît pas une grande valeur à la revente. Pourquoi l’aurait-il dès lors conservé ? Et puis, s'il est vraiment l'auteur de ce meurtre et que cette arme est bien celle qu'il a utilisée pour abattre sa victime, il lui aurait suffi de la cacher quelque part ailleurs qu’à son domicile s'il désirait malgré tout ne pas s’en débarrasser. Le temps au moins de voir quelle direction allait prendre l’enquête. C'est mal connaître le personnage MB. Outre le fait qu'il aimait garder des souvenirs (Guy nous le rappelle plus haut et c'est bien la découverte d'articles de journaux qui a lancé toute l'enquête en direction Gd, si non il n'y aurait rien eu!), il aimait en plus les employer publiquement. Cela lui procurait un réel plaisir. Exemple: - Je le sermonne sur le fait qu'il prend un risque énorme et inutile de circuler avec son 4X4 Mercedes volé. Il répond que de toute façon les enquêteurs n'y verront rien et qu'il jouit réellement à chaque fois qu'il est contrôlé et que les flics n'y voient que du feu. -L'hélice abîmée du dinghy employé dans les égouts et coulée dans un plastique après avoir été traitée, trône en bonne place sur sa cheminée à coté d'une pendule volée dans les caves du Palais de Justice. - L'emploie publique au stand de tir d'un riot gun volé à 'ESI mais dont le numéro a été remplacé ainsi que le canon. Pour le petite histoire, cette arme a été saisie des années avant que les enquêteurs ne découvrent que le faux numéro frappé sur l'arme n'était autre que les initiales MB suivies de sa date de naissance. - Le pistolet qui aurait servi (j'emploie le conditionnel puisqu'il a été acquitté) à l'assassinat de Mendez qui trône fièrement sur un des murs de sa maison et qui échappe du reste à une première perquisition. Je m'arrête ici car les exemples sont sans fin en ce qui le concerne. Il titrait un réel plaisir à se dire qu'il était le plus fort et qu'il pouvait tromper et narguer tout son monde. Je me souviens de la volée de bois que j'ai ramassé et du tirage de gueule pendant une semaine quand je lui ai appris que j'avais balancé le pistolet GP ayant servi chez Vernaillen. Comment ai-je pu faire cela? me demande-t-il. Il y avait plein de pièces à récupérer et il avait passé tant de temps à en polir les plaquettes en bois se plaignait-il ! En conclusion, il n'est pas impossible et plutôt probable que MB gardait plein d'objects "chauds" et ce pas pour la valeur financière qu'ils représentaient mais pour l'histoire accrochée à ces objets et lui-même. Par ailleurs, si l’ex-femme de Bouhouche n’a pas menti sur la présence de son mari au domicile le matin du meurtre lorsqu'elle est partie déposer les enfants à l'école, il n’a dans ce cas pas pu en être l’auteur (conclusions tirées par le jury). Le GP35 en question, ne serait par conséquent pas l’arme du crime (sauf coup monté fort peu probable). Une nouvelle expertise de cette arme avec les moyens actuels, autrement plus fiables qu’à cette époque, lèverait définitivement tout doute sur la question. heu... Moi aussi j'ai donné un alibi à Bouhouche pour ce jour-là et à sa demande...Ca ne veut rien dire. Une nouvelle expertise ne donnerait rien car c'était seul le canon qui a été mis en cause et il a été étudiée long et en large. Et comme le rappelait quelqu'un sur le forum, comme le disaient également ses avocats, même si c'était l'arme du crime, il aurait encore fallu démontrer qui la tenait au moment de l'assassinat[/quote] |
| | | frederic lavachery
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Jeu 18 Jan 2018 - 9:47 | |
| - NRB a écrit:
- NRB a écrit:
- - Par contre, si les TBW sont un grand montage, on ne peut exclure l'utilisation multiple d'armes chaudes dans le but de brouiller les pistes ou d'en induire une en particulier.
Les TBW ne sont en rien un grand montage, une simple lecture objective des faits permet de comprendre que ce sont tout simplement 3 quidams (parmi lesquels un psychopathe en quête d'émotions fortes) qui se sont mis à truander sur le tard suite à des difficultés financières, commençant d’abord par commettre des cambriolages dans des commerces pour y voler des victuailles, pour ensuite perpétrer des attaques à main armée dans des supermarchés.
Tous les autres scénarios envisagés et envisageables ne tiennent pas la route et sont contredits par des éléments du dossier. Mais de toute évidence, les gens (et en particulier une juge qui a fait de la Cellule un lieu prisé de tout ce que notre royaume compte comme affabulateurs et mythomanes) n’aiment guère les explications toutes simples. J'abonde assez dans votre sens. Je demande juste à voir ce qu'il en sera des connexions éventuelles avec le WNP. Si le WNP devait être définitivement mis hors de cause dans les TBW, alors ne resterait plus, me semble-t-il, que la voie des 3 ou 5 quidam (dont peut-être un camé dans la bande)...
Faudra-t-il alors considérer comme fortuite la présence sur les lieux des tueries de personnes que l'on cite dans d'autres dossiers ? Si ce n'est pas fortuit, seule la piste WNP peut l'expliquer ? |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 3:37 | |
| - frederic lavachery a écrit:
- NRB a écrit:
- NRB a écrit:
- - Par contre, si les TBW sont un grand montage, on ne peut exclure l'utilisation multiple d'armes chaudes dans le but de brouiller les pistes ou d'en induire une en particulier.
Les TBW ne sont en rien un grand montage, une simple lecture objective des faits permet de comprendre que ce sont tout simplement 3 quidams (parmi lesquels un psychopathe en quête d'émotions fortes) qui se sont mis à truander sur le tard suite à des difficultés financières, commençant d’abord par commettre des cambriolages dans des commerces pour y voler des victuailles, pour ensuite perpétrer des attaques à main armée dans des supermarchés.
Tous les autres scénarios envisagés et envisageables ne tiennent pas la route et sont contredits par des éléments du dossier. Mais de toute évidence, les gens (et en particulier une juge qui a fait de la Cellule un lieu prisé de tout ce que notre royaume compte comme affabulateurs et mythomanes) n’aiment guère les explications toutes simples. J'abonde assez dans votre sens. Je demande juste à voir ce qu'il en sera des connexions éventuelles avec le WNP. Si le WNP devait être définitivement mis hors de cause dans les TBW, alors ne resterait plus, me semble-t-il, que la voie des 3 ou 5 quidam (dont peut-être un camé dans la bande)...
Faudra-t-il alors considérer comme fortuite la présence sur les lieux des tueries de personnes que l'on cite dans d'autres dossiers ? Si ce n'est pas fortuit, seule la piste WNP peut l'expliquer ?
Ma réponse est "oui" absolument. Vous savez combien la Belgique est petite et encore plus petit le carré dans lequel se déroule les TBW. Les croisements de personnes qui se connaissent et les coïncidences sont donc nombreuses, c'est une question de statistiques. J'en ai personnellement vécu des énormes. |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 4:41 | |
| @frederic lavachery En réponse à vos questions au sujet du major Pinte... ""On m'a dit qu'en 75-76, quand il était commandant du Brabant, il est allé se mêler de la BSR. Ce n'était vraiment pas dans les habitudes. Un full colonel qui s'intéressait aux enquêtes de la BSR.
Nous avons entendu que même après sa pension il a continué à s'occuper de la BSR. Il continuait à rendre visite à la gendarmerie et allait prendre des renseignements chez le chef de la section info de la BSR, Roger Tratsaert, qui gérait l'information politique dont la gendarmerie disposait. On dit de lui qu'il était le messager des services d'information américains.
Quelqu'un m'a dit un jour : "Nom de Dieu, le "Men" (c'était son surnom) est toujours en train de farfouiller à la BSR." Pourquoi ? Aucune idée. "
et plus loin :
" Bouhouche était un ami de Mayerus. Bouhouche et Beyer faisaient des affaires, via leur bureau de détectives ARI, avec l'Institut Européen de Management, une entreprise de sécurité. Mayerus faisait partie du conseil de direction de cette affaire, ainsi que l'ex ambassadeur américain Douglas Mac Arthur junior. " Tout à fait exact pour ce qui concerne les visites de Majerius à la BSR de BXL. Quand il passait dans notre section (drogue) il allait toujours saluer le chef de section (l'adjt Van de Walle) d'abord et ensuite je l'ai vu au moins une fois aller discuter dans le bureau de Bouhouche. Personnellement je ne lui ai jamais parlé et il ne m'a jamais été présenté. Il est donc faux de dire que je le connaissais ou plutôt qu'on se fréquentait. Il est faut de dire qu'on faisait des affaires avec l'Institut Européen de Management (EMI). Bien après que MB ait quitté ARI, j'ai reçu quelques affaires à traiter (avocat Nixon, Surveillance d'un bureau un peu mystérieux Sq de Meeus, etc.. ) dont je ne connaissais pas les commanditaires. J'avais été contacté par courrier (Fed Ex) venant des USA. Je me souviens une première fois avoir refusé au prétexte que je ne travaillais pas sans acompte. Une ou deux semaines plus tard, je recevais le chèque demandé et j'effectuais le travail. Je me suis toujours demandé d'où venaient ces clients. Ce n'est que plus tard que j'ai compris et supposé que ces clients étaient envoyés par Majerus qui croyait que MB travaillait toujours à ARI. Mais tout cela tombait bien et je transmettais toujours le double des enquêtes à Moscou.... " Oui, mais Amory était une petite pointure. Il a déclaré par après qu'il existait des plans pour fomenter un coup d'état qui impliquait la gendarmerie. De grands groupes de gendarmes auraient même été préparés. Savez-vous qui raconte ça ? Benoît de Bonvoisin. Le Baron de Bonvoisin a d'ailleurs payé les avocats d'Amory lors du procès du groupe de Bouhouche. Quoi ? Vous en êtes sûr ? Oui, c'est ce qu'on m'a raconté. Amory n'avait plus un sou. De Bonvoisin et son CEPIC l'ont soutenu, et c'est alors qu'il s'est mis à raconter ces histoires de coup d'état. "" Personnellement je n'ai entendu parler de ce "coup d'Etat" qu'après les interpellations de Amory, jamais avant. Malgré mes recherches, je n'ai rien trouvé qui vienne étayer cette histoire. Il y a bien eu à un moment donné une consignation du personnel ESI à la caserne mais c'était pour tout autre cause. Cependant le personnel n'avait pas été mis au courant d'où peut-être ces interprétations diverses.... Et comme cela s'est passé au moment de l'affaire du "Flandria" (réunion de diverses pointures dont VDB, Beaurir etc sur un bateau le Flandria)..
Je n'ai jamais entendu ni au cours du procès ni après que le Baron de Bonvoisin aurait payé les avocats de Amory. Du reste c'est faux; je sais qui a payé.Un article de Haquin du 21 mai 97 fait dire à Lhost, via Lemasson, qu'il y avait une stratégie de tension en vue de renforcer les services de sécurité, est-ce que tes actions ne risquaient pas d'avoir le même résultat, puisqu'elle pouvaient être attribuées à l'extrême-droite ? Oui, c'est Haquin qui a lancé cette idée reprises pas seulement par Lemasson mais par un ensemble de gens jusqu'à aujourd'hui dans ce forum... Un peu comme cette histoire de Jésus qui a été lancée il y a 2000 ans mais dont on parle toujours aujourd'hui . Plus sérieusement, oui mes "actions" pouvaient influencer dans le même sens mais c'est quand même la droite qu'on aurait accusé. Et le but premier qu'on avait attribué restait de décrédibiliser laquelle Gd, donc je restais sur la bonne voie." Dans un rapport d'octobre 1984 signé par son supérieur de l'époque le major Kensier, Alain Lemasson relevait dans la liste des six anciens gendarmes (dont trois anciens de l'ESI) leur sympathie ou leur appartenance à un mouvement d'extrême-droite. Il concluait que ces constatations pouvaient inciter à voir le vol des armes sous un angle nouveau, que les activités du WNP visaient en effet à créer un sentiment d'insécurité dans les organismes officiels et ce, afin de provoquer un renforcement des services de sécurité, qu'enfin il n'est pas interdit d'imaginer que le vol des armes ait pu être orchestré suivant les mêmes principes idéologiques afin de démontrer les carences de notre système de sécurité… "Non, le vol de l'ESI a été initié par moi seulement et dans l'unique but atteint de ridiculiser la Gd dans ce qu'elle considérait comme son joujou principal à l'époque. La possession du matériel en lui-même n'a jamais été le but de cette opération malgré les détournements faits par MB.Crois-tu qu'il y avait d'autres agents de l'Est que toi dans la gendarmerie ? Si c'est le cas, ou si c'est ton sentiment, y aurait-il des faits que tu pourrais interpréter en ce sens ?Oui, cela m'a été confirmé clairement, plusieurs agents et jusqu'au plus hauts niveaux (ainsi qu'au SGR). Mais pas moyen de savoir qui, compartimentage obligé et une autre façon aussi de dire qu'on avait toujours un oeil sur moi.J'espère avoir répondu à vos questions. |
| | | michel-j
Nombre de messages : 2049 Date d'inscription : 17/01/2009
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 6:17 | |
| [quote="NRB"]
La possession du matériel en lui-même n'a jamais été le but de cette opération malgré les détournements faits par MB.[/b]
Bonjour Robert,
Une fois n'est pas coutume, je note avec étonnement une phrase en contradiction avec vos affirmations mordicus d'antan concernant l'intégrité préservée de l'arsenal raflé à l'ESI. MB a donc bel et bien détourné du matériel, à votre insu je présume.
*Cette découverte est-elle récente, ou aviez-vous préféré la conserver secrète jusqu'à présent ?
*vous est-il possible de quantifier cette appropriation "pirate" ?
Merci pour vos réponses. |
| | | frederic lavachery
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 6:44 | |
| - NRB a écrit:
- @frederic lavachery
En réponse à vos questions au sujet du major Pinte... ""On m'a dit qu'en 75-76, quand il était commandant du Brabant, il est allé se mêler de la BSR. Ce n'était vraiment pas dans les habitudes. Un full colonel qui s'intéressait aux enquêtes de la BSR.
Nous avons entendu que même après sa pension il a continué à s'occuper de la BSR. Il continuait à rendre visite à la gendarmerie et allait prendre des renseignements chez le chef de la section info de la BSR, Roger Tratsaert, qui gérait l'information politique dont la gendarmerie disposait. On dit de lui qu'il était le messager des services d'information américains.
Quelqu'un m'a dit un jour : "Nom de Dieu, le "Men" (c'était son surnom) est toujours en train de farfouiller à la BSR." Pourquoi ? Aucune idée. "
et plus loin :
" Bouhouche était un ami de Mayerus. Bouhouche et Beyer faisaient des affaires, via leur bureau de détectives ARI, avec l'Institut Européen de Management, une entreprise de sécurité. Mayerus faisait partie du conseil de direction de cette affaire, ainsi que l'ex ambassadeur américain Douglas Mac Arthur junior. "
Tout à fait exact pour ce qui concerne les visites de Majerius à la BSR de BXL. Quand il passait dans notre section (drogue) il allait toujours saluer le chef de section (l'adjt Van de Walle) d'abord et ensuite je l'ai vu au moins une fois aller discuter dans le bureau de Bouhouche. Personnellement je ne lui ai jamais parlé et il ne m'a jamais été présenté. Il est donc faux de dire que je le connaissais ou plutôt qu'on se fréquentait. Il est faut de dire qu'on faisait des affaires avec l'Institut Européen de Management (EMI). Bien après que MB ait quitté ARI, j'ai reçu quelques affaires à traiter (avocat Nixon, Surveillance d'un bureau un peu mystérieux Sq de Meeus, etc.. ) dont je ne connaissais pas les commanditaires. J'avais été contacté par courrier (Fed Ex) venant des USA. Je me souviens une première fois avoir refusé au prétexte que je ne travaillais pas sans acompte. Une ou deux semaines plus tard, je recevais le chèque demandé et j'effectuais le travail. Je me suis toujours demandé d'où venaient ces clients. Ce n'est que plus tard que j'ai compris et supposé que ces clients étaient envoyés par Majerus qui croyait que MB travaillait toujours à ARI. Mais tout cela tombait bien et je transmettais toujours le double des enquêtes à Moscou
...." Oui, mais Amory était une petite pointure. Il a déclaré par après qu'il existait des plans pour fomenter un coup d'état qui impliquait la gendarmerie. De grands groupes de gendarmes auraient même été préparés. Savez-vous qui raconte ça ? Benoît de Bonvoisin. Le Baron de Bonvoisin a d'ailleurs payé les avocats d'Amory lors du procès du groupe de Bouhouche. Quoi ? Vous en êtes sûr ? Oui, c'est ce qu'on m'a raconté. Amory n'avait plus un sou. De Bonvoisin et son CEPIC l'ont soutenu, et c'est alors qu'il s'est mis à raconter ces histoires de coup d'état. ""
Personnellement je n'ai entendu parler de ce "coup d'Etat" qu'après les interpellations de Amory, jamais avant. Malgré mes recherches, je n'ai rien trouvé qui vienne étayer cette histoire. Il y a bien eu à un moment donné une consignation du personnel ESI à la caserne mais c'était pour tout autre cause. Cependant le personnel n'avait pas été mis au courant d'où peut-être ces interprétations diverses.... Et comme cela s'est passé au moment de l'affaire du "Flandria" (réunion de diverses pointures dont VDB, Beaurir etc sur un bateau le Flandria)..
Je n'ai jamais entendu ni au cours du procès ni après que le Baron de Bonvoisin aurait payé les avocats de Amory. Du reste c'est faux; je sais qui a payé.
Un article de Haquin du 21 mai 97 fait dire à Lhost, via Lemasson, qu'il y avait une stratégie de tension en vue de renforcer les services de sécurité, est-ce que tes actions ne risquaient pas d'avoir le même résultat, puisqu'elle pouvaient être attribuées à l'extrême-droite ?
Oui, c'est Haquin qui a lancé cette idée reprises pas seulement par Lemasson mais par un ensemble de gens jusqu'à aujourd'hui dans ce forum... Un peu comme cette histoire de Jésus qui a été lancée il y a 2000 ans mais dont on parle toujours aujourd'hui . Plus sérieusement, oui mes "actions" pouvaient influencer dans le même sens mais c'est quand même la droite qu'on aurait accusé. Et le but premier qu'on avait attribué restait de décrédibiliser laquelle Gd, donc je restais sur la bonne voie.
" Dans un rapport d'octobre 1984 signé par son supérieur de l'époque le major Kensier, Alain Lemasson relevait dans la liste des six anciens gendarmes (dont trois anciens de l'ESI) leur sympathie ou leur appartenance à un mouvement d'extrême-droite. Il concluait que ces constatations pouvaient inciter à voir le vol des armes sous un angle nouveau, que les activités du WNP visaient en effet à créer un sentiment d'insécurité dans les organismes officiels et ce, afin de provoquer un renforcement des services de sécurité, qu'enfin il n'est pas interdit d'imaginer que le vol des armes ait pu être orchestré suivant les mêmes principes idéologiques afin de démontrer les carences de notre système de sécurité… "
Non, le vol de l'ESI a été initié par moi seulement et dans l'unique but atteint de ridiculiser la Gd dans ce qu'elle considérait comme son joujou principal à l'époque. La possession du matériel en lui-même n'a jamais été le but de cette opération malgré les détournements faits par MB.
Crois-tu qu'il y avait d'autres agents de l'Est que toi dans la gendarmerie ? Si c'est le cas, ou si c'est ton sentiment, y aurait-il des faits que tu pourrais interpréter en ce sens ?
Oui, cela m'a été confirmé clairement, plusieurs agents et jusqu'au plus hauts niveaux (ainsi qu'au SGR). Mais pas moyen de savoir qui, compartimentage obligé et une autre façon aussi de dire qu'on avait toujours un oeil sur moi. J'espère avoir répondu à vos questions. Oui, clairement pour la dernière, celle qui m'intéresse le plus d'ailleurs, notamment parce qu'elle me semble constituer un angle mort du forum et qu'on ne comprendra pas la période des années de plomb tant qu'on n'aura pas une meilleure connaissance de cet aspect. Oui pour la première, essentielle pour la compréhension des TBW, mais la conduite de l'enquête ne semble pas relever que de la recherche de la vérité sur les TBW, ce qui soulève un autre problème : si la conduite de l'enquête est biaisée, la cause en est-elle la peur du ridicule ou le maintien sur le feu d'une marmite qui permet de humer l'air du temps ? Pas complètement pour le résultat d'actions comme le vol à l'ESI : le but, ridiculiser la gd, est atteint dans l'immédiat mais si le résultat en avait été ce qu'aurait pu viser le WNP, le renforcement des troupes et de la législation sécuritaire, Moscou aurait alors obtenu un résultat contraire à l'effet recherché et atteint dans l'immédiat. C'est d'ailleurs ce qui s'était passé dans les années 70 avec la RAF, en Allemagne. Moscou aurait-elle pu avoir intérêt, dans la conjoncture des années 80, à l'émergence d' "Etats forts" en Europe occidentale ? Ça me paraît plausible, voire hautement probable, pour neutraliser les accords d'Helsinki. Au minimum, la RDA avait-elle un intérêt vital au torpillage d'Helsinki. |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 10:47 | |
| - frederic lavachery a écrit:
- ......
Oui pour la première, essentielle pour la compréhension des TBW, mais la conduite de l'enquête ne semble pas relever que de la recherche de la vérité sur les TBW, ce qui soulève un autre problème : si la conduite de l'enquête est biaisée, la cause en est-elle la peur du ridicule ou le maintien sur le feu d'une marmite qui permet de humer l'air du temps ?
Les causes peuvent être multiples sans que l'on tombe nécessairement dans l'idée du complot... Je vous renvoie à ce sujet à un passage de mon livre: ........... Parvenu à ce point du récit, le lecteur peut légitimement s'interroger sur les raisons de l'inefficacité, grotesque ou pathétique, c'est selon, dont ont fait preuve les enquêteurs dans ces différentes affaires puisque jamais, avant 1986, nos noms à Bouhouche, moi ou d’autres, n'ont été seulement cités et qu'il aura fallu un concours de circonstances pour le moins malheureux pour que les soupçons viennent à peser sur nous, et de manière tellement confuse et approximative qu'il n'en est évidemment rien sorti devant la cour d'assises du Brabant de 1995 ! Mais ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, certes et c'est bien la moindre des choses, je m'ingéniais à compliquer la tâche de ceux qui étaient chargés d'enquêter, mais en outre, le fonctionnement du système était tel que c'étaient les gendarmes eux-mêmes qui se tiraient dans le pied tout en se mordant la queue, si l'on m'autorise cette métaphore hardie. Ainsi, s'agissant du vol d'armes à l'ESI dont je viens de détailler le mode opératoire, finalement simplissime, l'enquête va être confiée au colonel Lhost que je ne connaissais, selon la formule consacrée, ni d'Ève ni d'Adam. Pourtant, on va assez rapidement le suspecter d'être en relation, via ses prétendues connexions avec l'extrême droite, avec les (supposés) responsables du vol et donc de faire capoter volontairement l'enquête, alors que je suis bien placé pour savoir qu'il n'en est rien mais qu'il a simplement échoué faute de preuves et de mobiles exploitables. Plus généralement, si on élargit le débat à d'autres affaires, telles les tueries du Brabant par exemple, il y a, à mon sens, plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le manque de résultat chronique des forces de l’ordre en général. Tout d'abord, pourquoi le nier, il existe des enquêteurs notoirement incompétents, vite dépassés par les évènements auxquels ils sont confrontés. Et une fois qu'ils ont enlisé l'enquête dans des chemins de traverse broussailleux et bourbeux, il est fort délicat de lui faire reprendre la bonne direction. Et il est peu probable que ces incompétents chroniques acceptent un jour de reconnaître leur responsabilité. Il y a ensuite ce que j'appellerai les dysfonctionnements du système. Je m'explique. Un événement survient pendant la nuit. J'interviens, je procède aux constatations d'usage, mais au petit matin je transmets le dossier et les consignes à un collègue déjà moins motivé puisqu'il n'a pas initié l'affaire et qu'il est lui-même aux prises avec plusieurs autres dossiers. Pour peu que le week-end se profile au moment où un autre gendarme reçoit justement une information qui intéresserait cette enquête, il y a fort à parier que ce dernier va raisonner ainsi : je verrai ça lundi parce que, si je commence maintenant, je ne sais pas à quelle heure je vais terminer et j'ai promis à « bobonne » et aux gamins de les emmener manger à la pizzéria, etc. Finalement, l'enquête traîne, prend du retard, des indices précieux sont négligés et des pistes chaudes nées dans les premières heures, et à ce titre souvent essentielles, refroidissent. Plus fort encore, il y a les combines « maison » qui polluent une ou plusieurs enquêtes. Une anecdote valant parfois mieux qu'un long discours, j'ai en tête un fait précis que j'ai vu se reproduire maintes fois, avec des variantes bien sûr, au sein des services. Alors que je travaillais à la section drogue et m'occupais plus particulièrement du milieu chinois, je reçois un jour la visite d'un collègue de la section « quartier », Paul Bossuyt, un Flamand sympathique du type grande gueule, ancien infirmier aux commandos parachutistes. Les moustaches frétillantes, il me dit : — Dis donc Bob, j'ai une enquête qui implique des Hollandais. Tu as bien un dossier chinois qui traîne, non ? On va mettre ça ensemble et on va aller en commission rogatoire en Hollande ! Interloqué, j'objecte : — Que veux-tu que j'aille faire en commission rogatoire en Hollande ? — Tu verras, on va aller au CRI (Centrale Recherche Informatiedienst, l'équivalent néerlandais des BSR), on va se faire inviter trois ou quatre jours, on va bien s'amuser ! — Oui mais... — Laisse-moi faire. Viens avec moi chez le juge, tu verras, il n'y aura pas de problème ! Et nous voilà partis chez le juge d’instruction de Biseau de Haute-Ville auprès duquel il se lance dans une démonstration aussi fumeuse qu'étourdissante, arguant que j'ai absolument besoin d'un Flamand pour m'accompagner, et que d'ailleurs, nous avons certainement affaire à la même bande... — Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? intervient le magistrat tout heureux de pouvoir enfin placer un mot. — Regardez ici, monsieur le juge, celui-ci, on retrouve son nom là, etc. — Bon, faites-moi un procès-verbal de synthèse si vous êtes sûrs que vous devez vraiment aller là-bas. — Oui, absolument, il faut qu'on exécute une petite commission rogatoire en Hollande pour tirer tout ça au clair, vous comprenez. Je vais d'ailleurs prendre contact tout de suite avec le CRI. — D'accord. Je le laisse nouer les contacts avec ses collègues hollandais du CRI et deux jours plus tard, il m'annonce fièrement : — Fais ta valise, c'est réglé, j'ai la commission rogatoire, logement, bouffe, tout pour rien ! Tu vas voir, on va bien rigoler ! Je ne suis pas très enthousiaste à l'idée de risquer de me faire pincer dans ce montage bidon, d’autant que je suis « en mission » mais il me rassure : — T'inquiète ! Quand on rentrera, on dira que c'était une fausse piste, qu'on s'est trompés et qu'on n'a pas trouvé ce qu'on cherchait, c'est tout ! Nous voilà partis. Sur place, il raconte deux ou trois bricoles aux flics locaux sur ma prétendue enquête, sur la sienne et ceux-ci sont tout à fait disposés à nous aider. Pour preuve de sa bonne volonté, l'un d'entre eux nous propose même de nous emmener dans une fumerie d'opium clandestine tenue par des Chinois et m'explique par le menu qu'ils n'ont pas les mêmes méthodes de travail que nous. En effet, au lieu de les arrêter, ils laissent les Chinois opérer tranquillement, se contentant de les surveiller, photographier les allées et venues et empêcher les plus jeunes d'accéder à la fumerie. Trois jours durant, nous sommes choyés, logés dans un bel hôtel et nourris grassement aux frais de la Couronne. Et au retour, nous sommes au regret de constater, dans un simple procès-verbal, que notre mission n'a pas abouti nonobstant le fait que les deux affaires sont indubitablement liées, mais que nous attendons néanmoins des informations supplémentaires du CRI... qui n'arriveront évidemment jamais, et pour cause ! Mais, outre le préjudice subi par le contribuable, notre petite escapade a eu un effet infiniment plus pervers : celui de lier à jamais, au sein du parquet et de manière indissoluble, deux affaires qui n'avaient à l'origine rien de commun entre elles ! Un tel dérapage n'est pas isolé, il s'en produisait fréquemment. Comment dès lors peut-on se prévaloir de vouloir avancer et garder des pistes « propres » lorsque ce genre de pratique est monnaie courante ?
Enfin, comme si cela ne suffisait pas – c'était particulièrement vrai à cette époque, au début des années quatre-vingt –, les chefs d'enquête, généralement des adjudants ou adjudants-chefs dotés d'une solide ancienneté, étaient tout-puissants et imposaient leur point de vue, et parfois leurs partis pris, à leurs hommes qui étaient contraints de suivre le mouvement, quand bien même les pistes suivies étaient erronées ou fantaisistes. Je pense à des Goffinon, des Gilmont, des Reyniers et tant d’autres. Difficile d'être efficace dans ces conditions !
Si bien qu'entre l'incompétence des uns, l'intérêt personnel des autres, la malhonnêteté roublarde d'autres encore, il était bien difficile de parvenir à un résultat tangible et exploitable. Abusée par les fausses pistes sciemment induites par ceux qui avaient intérêt à balader les enquêteurs et celles nées des désirs d'escapade d'un flic ou gendarme facétieux et bon vivant, la machine avait fréquemment des ratés. Que je prenais un plaisir assez pervers, je l'avoue, à exploiter à fond ! |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 11:12 | |
| - michel-j a écrit:
- NRB a écrit:
La possession du matériel en lui-même n'a jamais été le but de cette opération malgré les détournements faits par MB.[/b]
Bonjour Robert,
Une fois n'est pas coutume, je note avec étonnement une phrase en contradiction avec vos affirmations mordicus d'antan concernant l'intégrité préservée de l'arsenal raflé à l'ESI. MB a donc bel et bien détourné du matériel, à votre insu je présume.
*Cette découverte est-elle récente, ou aviez-vous préféré la conserver secrète jusqu'à présent ?
*vous est-il possible de quantifier cette appropriation "pirate" ?
Merci pour vos réponses. Je ne mets nullement votre bonne foie en doute mais je ne me souviens pas avoir écrit qu'il n'y avait jamais eu de fuite de ces armes (ou alors j'aurais voulu dire : en dehors de notre groupe peut-être). Mais j'ai bien écrit que j'avais insisté sur la conservation intégrale du lot et sur son non utilisation. Je fus le premier surpris d'apprendre que MB avait donné une cache pour monnayer la sortie de prison de son épouse et encore plus surpris d'apprendre que c'était une cache que j'ignorais dans laquelle il avait détourné des armes de l'ESI. Actuellement, je ne pourrais plus vous quantifier cela mais l'important était déjà que ces armes n'avaient pas servies. A l'époque du procès et quand j'ai fait le décompte dossier en main, il m'est apparu que pratiquement toutes les armes ont été retrouvées dans les différentes caches sauf peut-être une. Quand on a parlé de l'Heckler&Koch "de la Gd" en possession de Mendez, j'ai interpellé MB qui m'a juré que ce n'était pas une arme de l'ESI mais que c'était une arme qui lui avait été offerte par un militaire haut placé d'Amérique du Sud (je ne sais plus quel pays) car dans ce pays, ils utilisaient effectivement ce type d'arme. Il a toujours maintenu cette version devant les enquêteurs et la justice. En effet, l'analyse moléculaire de l'arme n'a pu révéler que 2 chiffres d'un long numéro de série mais ces 2 chiffres pouvaient correspondre aussi à ceux des HK de l'ESI. Mais matériellement, il est difficile de le prouver. |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 11:24 | |
| [quote="frederic lavachery"] Vous avez écrit: "... Oui, clairement pour la dernière, celle qui m'intéresse le plus d'ailleurs, notamment parce qu'elle me semble constituer un angle mort du forum et qu'on ne comprendra pas la période des années de plomb tant qu'on n'aura pas une meilleure connaissance de cet aspect... " Tout à fait d'accord avec vous. Vous serriez étonné de voir le nombre d'espions de l'Est qui opéraient pendant ces années et qui ont été arrêtés par la SE. |
| | | Chronos
Nombre de messages : 1078 Date d'inscription : 08/05/2013
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 20:10 | |
| - guy mayeu a écrit:
- David a vu la même tête que Philippe Clerbois
Même si je ne doute pas de la bonne foi de M. Clerbois, son témoignage est malgré tout à prendre avec d’énormes pincettes. Déjà parce qu’il a été produit plus de 15 ans après les faits. Et qu’il a évolué par la suite. Ensuite parce qu’il n’est pas corroboré par 2 autres témoins présents dans le véhicule, témoins qui n’ont aucune raison de mentir. Et enfin, parce qu’il contient plusieurs invraisemblances, à moins bien sûr de trouver normal que des personnes qui assisteraient à une scène aussi étrange ne discutent pas entre eux de ce qu’ils ont vu (ou auraient cru voir) ou que quelqu’un puisse distinguer dans une obscurité quasi-totale et en l’espace d’une ou deux secondes le visage d’un individu situé à plusieurs mètres de distance. - guy mayeu a écrit:
- et puis, il y a les projectiles qu'on a retrouvé dans le corps de David aussi.
Je ne vous suis pas Guy. Que voulez-vous dire par là ? - guy mayeu a écrit:
- Quant-aux douilles de calibre 10, qui a pourtant bien servi à Hoeilaart, on n' a pas retrouvé de douilles non plus.
Avec la canardière, des douilles ne peuvent être retrouvées sur les lieux que si le tireur recharge manuellement son arme. Ce qu’il devra impérativement faire après avoir tiré à 2 reprises. - guy mayeu a écrit:
- Les tueurs sont des voleurs, c'est vous qui le dites, pas seulement moi,
et un voleur à pour habitude d'entrer chez l'habitant pour y dérober des objets. . .L'opération se passe ici en sens inverse, c'est le dépôt. Un cambrioleur a certes l’habitude d’entrer chez l’habitant, mais comme il n’a pas les clés, pour y parvenir, il fracture généralement soit la porte, soit une fenêtre, laissant ainsi des traces de son passage. Si son but est de voler les objets de valeur, cela n’a guère d’importance, mais si son intention est d’y déposer quelque chose, c’est pour le moins gênant. Comme je vous l’ai dit, tout est toujours plus simple à dire qu’à faire. - guy mayeu a écrit:
- Oui, l'arme de Bouhouche à servi à tuer Mendez, sauf le percuteur,
Chronos, je ne vais pas polémiquer sur ce point. . . Tout comme celle de Cocu a servi à commettre les hold-up de Genval et Halle si on se fie à plusieurs expertises ! La balistique n’est par nature pas une science exacte, malgré les énormes progrès technologiques, elle commet toujours des erreurs, que dire alors dans les années 80 ! Donc, disons qu’il y a statistiquement environ 95 chances sur 100 que le GP35 soit effectivement l’arme du crime. Toutefois le cas de Bouhouche, comme déjà expliqué, n’a pour autant rien de comparable à celui des tueurs. Bouhouche n’a jusqu’à preuve du contraire (et contrairement à ce que vous affirmez) jamais réutilisé d’armes chaudes et était de toute évidence conscient des dangers de conserver une telle arme. Mais il estimait simplement être plus fort que les experts et pouvoir les duper en modifiant certains éléments de l’arme en question. Les tueurs eux conservaient les armes chaudes en l’état et les réutilisaient à de nombreuses reprises. - guy mayeu a écrit:
- Chronos, Bouhouche conservait les armes chaudes point.
Un autre exemple. . .Le fruit du vol de l'ESI. . . Ne pas réutiliser des armes chaudes, c'est le comportement de Robert Beijer et comparez, vous verrez que ce n'est pas la même attitude . . . Pour votre information Guy, une arme chaude n’est pas une arme volée (à moins que la justice ne puisse prouver que vous êtes l’auteur du vol, vous ne risquerez qu’une condamnation pour recel) mais une arme utilisée pour perpétrer un vol à main armée (et elle sera considérée comme d’autant plus chaude si lors de ce vol, des personnes furent blessés, ou pire, tuées). Bien cordialement, NB : félicitations pour vos progrès dans la mise en page de vos interventions ! |
| | | Chronos
Nombre de messages : 1078 Date d'inscription : 08/05/2013
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 20:28 | |
| - NRB a écrit:
- Chronos a écrit:
- Il aimait les armes, soit, mais un Browning GP35 n’a rien de particulier et n’a de surcroît pas une grande valeur à la revente. Pourquoi l’aurait-il dès lors conservé ? Et puis, s'il est vraiment l'auteur de ce meurtre et que cette arme est bien celle qu'il a utilisée pour abattre sa victime, il lui aurait suffi de la cacher quelque part ailleurs qu’à son domicile s'il désirait malgré tout ne pas s’en débarrasser. Le temps au moins de voir quelle direction allait prendre l’enquête.
C'est mal connaître le personnage MB. Outre le fait qu'il aimait garder des souvenirs (Guy nous le rappelle plus haut et c'est bien la découverte d'articles de journaux qui a lancé toute l'enquête en direction Gd, si non il n'y aurait rien eu!), il aimait en plus les employer publiquement. Cela lui procurait un réel plaisir. Exemple: - Je le sermonne sur le fait qu'il prend un risque énorme et inutile de circuler avec son 4X4 Mercedes volé. Il répond que de toute façon les enquêteurs n'y verront rien et qu'il jouit réellement à chaque fois qu'il est contrôlé et que les flics n'y voient que du feu. -L'hélice abîmée du dinghy employé dans les égouts et coulée dans un plastique après avoir été traitée, trône en bonne place sur sa cheminée à coté d'une pendule volée dans les caves du Palais de Justice. - L'emploie publique au stand de tir d'un riot gun volé à 'ESI mais dont le numéro a été remplacé ainsi que le canon. Pour le petite histoire, cette arme a été saisie des années avant que les enquêteurs ne découvrent que le faux numéro frappé sur l'arme n'était autre que les initiales MB suivies de sa date de naissance. - Le pistolet qui aurait servi (j'emploie le conditionnel puisqu'il a été acquitté) à l'assassinat de Mendez qui trône fièrement sur un des murs de sa maison et qui échappe du reste à une première perquisition. Je m'arrête ici car les exemples sont sans fin en ce qui le concerne. Il titrait un réel plaisir à se dire qu'il était le plus fort et qu'il pouvait tromper et narguer tout son monde. Je me souviens de la volée de bois que j'ai ramassé et du tirage de gueule pendant une semaine quand je lui ai appris que j'avais balancé le pistolet GP ayant servi chez Vernaillen. Comment ai-je pu faire cela? me demande-t-il. Il y avait plein de pièces à récupérer et il avait passé tant de temps à en polir les plaquettes en bois se plaignait-il ! En conclusion, il n'est pas impossible et plutôt probable que MB gardait plein d'objects "chauds" et ce pas pour la valeur financière qu'ils représentaient mais pour l'histoire accrochée à ces objets et lui-même. Merci pour ces précisions. J’avais dans l’idée que si Bouhouche était bel et bien le meurtrier de Mendez, il l’aurait tué à contre cœur, contraint et forcé. Donc une histoire qu’il aurait plutôt essayé d’oublier et non pas de s’en rappeler en permanence en accrochant sur un mur l’arme du crime tel un trophée. A votre avis, en admettant que Bouhouche soit bien le coupable de ce meurtre, quel en aurait été le mobile ? Les soupçons de Mendez à son égard pour le vol de sa collection d’armes ? - NRB a écrit:
- Chronos a écrit:
- Par ailleurs, si l’ex-femme de Bouhouche n’a pas menti sur la présence de son mari au domicile le matin du meurtre lorsqu'elle est partie déposer les enfants à l'école, il n’a dans ce cas pas pu en être l’auteur (conclusions tirées par le jury). Le GP35 en question, ne serait par conséquent pas l’arme du crime (sauf coup monté fort peu probable). Une nouvelle expertise de cette arme avec les moyens actuels, autrement plus fiables qu’à cette époque, lèverait définitivement tout doute sur la question.
heu... Moi aussi j'ai donné un alibi à Bouhouche pour ce jour-là et à sa demande...Ca ne veut rien dire. Une nouvelle expertise ne donnerait rien car c'était seul le canon qui a été mis en cause et il a été étudiée long et en large. Et comme le rappelait quelqu'un sur le forum, comme le disaient également ses avocats, même si c'était l'arme du crime, il aurait encore fallu démontrer qui la tenait au moment de l'assassinat A ce propos, à quel moment vous a dit-il fait cette demande ? Quelle plage horaire devait couvrir cet alibi ? Et qu’en est-il advenu, vous êtes-vous rétracté ? Je trouve cela singulier qu’il vous ait demandé de lui fournir un alibi si sa femme avait déjà accepté de lui en donner un mais je présume qu’il y a une explication rationnelle à tout ceci. |
| | | Chronos
Nombre de messages : 1078 Date d'inscription : 08/05/2013
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Sam 20 Jan 2018 - 20:31 | |
| - frederic lavachery a écrit:
- Faudra-t-il alors considérer comme fortuite la présence sur les lieux des tueries de personnes que l'on cite dans d'autres dossiers ? Si ce n'est pas fortuit, seule la piste WNP peut l'expliquer ?
De quelles personnes parlez-vous ? |
| | | michel-j
Nombre de messages : 2049 Date d'inscription : 17/01/2009
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 0:02 | |
| - NRB a écrit:
Je ne mets nullement votre bonne foie en doute mais je ne me souviens pas avoir écrit qu'il n'y avait jamais eu de fuite de ces armes (ou alors j'aurais voulu dire : en dehors de notre groupe peut-être). [/quote] Il s'était agi d'une réaction à l'un de mes posts. J'y précisais qu'en 82 des armes en parfait état et de haute technologie avaient été proposées à un revendeur en banlieue carolorégiene par un gendarme "qui ne plaisante pas". Dont au moins un H.K si je m'en réfère à la description, notamment celle du chargeur "banane", le revendeur étant certain qu'il ne s'agissait pas d'un Skorpio, arme qu'il connaissait très bien. Vous m'aviez alors répondu que la chose était tout à fait impossible... enfin, quelque chose du genre. Je n'ai pas insisté... le trafic d'armes en Belgique étant alors pratiquement hissé au rang de sport national. |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 3:15 | |
| - Chronos a écrit:
- guy mayeu a écrit:
-
- guy mayeu a écrit:
- Oui, l'arme de Bouhouche à servi à tuer Mendez, sauf le percuteur,
Chronos, je ne vais pas polémiquer sur ce point. . . Les tueurs eux conservaient les armes chaudes en l’état et les réutilisaient à de nombreuses reprises.
Sauf problème de mémoire, permettez-moi de préciser qu'à ma connaissance, seul le canon de l'arme semble avoir servi dans le cadre de l'assassinat selon les experts (je ne parle pas de nos pseudo-experts belges de l'époque). Les autres pièces n'ont pu être identifiées comme ayant servi dans ce cadre mais les experts ont remarqué que extracteur et percuteur avaient subi des modifications. En ce qui concerne le canon, le laboratoire du Carme en France, a été formel.
Quand nous parlons "d'armes chaudes", il serait peut-être bon que nous définissions d'abord ce que l'on entend précisément par ce terme... |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 3:23 | |
| - michel-j a écrit:
Je ne mets nullement votre bonne foie en doute mais je ne me souviens pas avoir écrit qu'il n'y avait jamais eu de fuite de ces armes (ou alors j'aurais voulu dire : en dehors de notre groupe peut-être). Il s'était agi d'une réaction à l'un de mes posts. J'y précisais qu'en 82 des armes en parfait état et de haute technologie avaient été proposées à un revendeur en banlieue carolorégiene par un gendarme "qui ne plaisante pas". Dont au moins un H.K si je m'en réfère à la description, notamment celle du chargeur "banane", le revendeur étant certain qu'il ne s'agissait pas d'un Skorpio, arme qu'il connaissait très bien. Vous m'aviez alors répondu que la chose était tout à fait impossible... enfin, quelque chose du genre. Je n'ai pas insisté... le trafic d'armes en Belgique étant alors pratiquement hissé au rang de sport national.[/quote] Je maintiens qu'à cette époque, la chose était impossible. Car en 1982, tout le lot était encore sous le contrôle commun du groupe. Si je ne me trompe, les armes ont été séparées à partir début 1985 tout en gardant la consigne que ces armes ne devaient ni sortir, ni servir, ni être vendues. Elles ont été séparées pour une question d'aménagement de box. MB avait insisté. On sait pourquoi maintenant... |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 4:25 | |
| - Chronos a écrit:
Merci pour ces précisions. J’avais dans l’idée que si Bouhouche était bel et bien le meurtrier de Mendez, il l’aurait tué à contre cœur, contraint et forcé. Donc une histoire qu’il aurait plutôt essayé d’oublier et non pas de s’en rappeler en permanence en accrochant sur un mur l’arme du crime tel un trophée.
Dans ce cas précis, il ne le voyait certainement pas comme un trophée mais comme une très bonne cachette. Souvent ce qui est mis en évidence devient invisible...
A votre avis, en admettant que Bouhouche soit bien le coupable de ce meurtre, quel en aurait été le mobile ? Les soupçons de Mendez à son égard pour le vol de sa collection d’armes ?
Très bonne question mais nous abordons un sujet très pointu et je ne peux répondre en détails sans m'exposer à des poursuites éventuelles vu que MB a été acquitté de ce fait. Je vous réponds simplement qu'on mon humble avis tout personnel, ce ne peut être le vol chez Mendez qui a constitué le mobile, ni comme l'affirmait Goffinon la récupération éventuelle d'une HK que MB aurait cédé à Mendez. Mendez et MB sont deux grandes personnes, intelligentes et tout deux trempés dans certaines affaires petites ou grande, c'est selon. Si MB, s'était senti "découvert" ou "soupçonné" par Mendez d'avoir commis le vol, il aurait réagit autrement que par un assassinat. Je pense qu'il aurait été trouver Mendez en reconnaissant qu'il avait fait une bêtise mais qu'il allait tout faire pour réparer et rendre ce qui était possible en armes etc... Mendez, nous le savons, tenait vraiment à ses armes et quitte à rompre leur amitié, aurait certainement accepté ce "deal". Comment dire... ? Une injonction ou un ordre ou une menace ont dû rendre l'assassinat de Mendez impératif. Les jours qui ont suivi l'assassinat, j'ai trouvé MB terriblement perturbé aussi bien physiquement (il remettait) que psychologiquement. A mes questions, il répondait que c'était la mort de son ami qui le mettait dans cet état. Ce qui au fait était vrai à quelques détails près. Par la suite, j'ai pu avoir quelques confidences, ce qui n'était pas du tout le genre de MB mais en ces circonstances il semblait très seul et ruminait des problèmes. J'ai vainement tenté d'en savoir plus sur "l'injection ou l'ordre ou la menace impérative" mais je n'ai jamais obtenu de réponse même quand il m'a demandé un alibi. Mais à la demande de l'alibi, je n'avais plus aucun doute. Personnellement j'avais le ressenti que MB était menacé dans son intégrité physique et qu'on le faisait chanter. Par qui ? Mystère. Pourquoi Mendez devait-il disparaitre? Pour qui était-il une menace ou pour quelle organisation ?Avait-il quelque chose à voir avec les TBW ? S'apprêtait-il à révéler quelque chose ? Tant de questions qui sont toujours sans réponses actuellement
.......... A ce propos, à quel moment vous a dit-il fait cette demande ? Quelle plage horaire devait couvrir cet alibi ? Et qu’en est-il advenu, vous êtes-vous rétracté ?
La demande été faite après son arrestation durant l'instruction qui a suivi. Mais je ne sais plus quand exactement. On en a même parlé dans les journaux. Cet alibi était basé sur la découverte faite par les enquêteurs d'écoutes téléphoniques que je faisais et dont une avait été relevée le jour même de l'assassinat. J'ai prétendu que c'est MB que j'avais envoyé chercher une K7 dans une borne téléphonique précise. Cela correspondait bien et venait en quelque sorte compléter l'alibi donné par son épouse. Pour la plage horaire, je me rappelle juste que cela couvrait largement les faits. J'ai maintenu cette version tout au long du procès.
Je trouve cela singulier qu’il vous ait demandé de lui fournir un alibi si sa femme avait déjà accepté de lui en donner un mais je présume qu’il y a une explication rationnelle à tout ceci. |
| | | michel-j
Nombre de messages : 2049 Date d'inscription : 17/01/2009
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 6:04 | |
| O.K, RB... tout est clair. J'étais une contradiction de votre part m'aurait d'ailleurs étonné. Mais nul ne peut se targuer non plus d'une mémoire infaillible.
Vous savez, l'argument de l'exclusivité des ventes de certaines armes aux forces de police prête quand même à sourire un peu. Début des années 80 un diplomate en poste en Amérique du Sud en ramenait de pleins containers qu'il dispatchait dans son garage de St Jost avait à peu près autant de discrétion que s'il se fut agi d'un vide grenier. Sachant que dans ces contrés les agents des forces de l'ordre sont parfois abattues juste pour leur piquer leur armes... |
| | | NRB
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 28/12/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 6:24 | |
| - michel-j a écrit:
- O.K, RB... tout est clair. J'étais une contradiction de votre part m'aurait d'ailleurs étonné. Mais nul ne peut se targuer non plus d'une mémoire infaillible.
Oui et il m'arrive que ma mémoire me joue des tours aussi surtout à propos de sujets dans tous les domaines, que je ne considérais pas comme trop importants Vous savez, l'argument de l'exclusivité des ventes de certaines armes aux forces de police prête quand même à sourire un peu. Début des années 80 un diplomate en poste en Amérique du Sud en ramenait de pleins containers qu'il dispatchait dans son garage de St Jost avait à peu près autant de discrétion que s'il se fut agi d'un vide grenier. Sachant que dans ces contrés les agents des forces de l'ordre sont parfois abattues juste pour leur piquer leur armes... Tout avait d'accord avec vous. D'autant que les forces de l'ordre à l'époque de la création de DIANE, aimaient à se venter d'avoir ce qu'il y avait de meilleur et d'unique sur le marché. En 80, on est déjà une petite dizaine d'années plus tard. Vous m'apprenez quelque chose et c'est tout à fait possible évidemment. |
| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 11:09 | |
| . - michel-j a écrit:
Il s'était agi d'une réaction à l'un de mes posts. J'y précisais qu'en 82 des armes en parfait état et de haute technologie avaient été proposées à un revendeur en banlieue carolorégiene par un gendarme "qui ne plaisante pas". Dont au moins un H.K si je m'en réfère à la description, notamment celle du chargeur "banane", le revendeur étant certain qu'il ne s'agissait pas d'un Skorpio, arme qu'il connaissait très bien.. Ce gendarme ne serait-il pas un nommé Robert (Bob) L........ qui séjourne pour l'instant en Thaïlande à Pattaya ?
Dernière édition par Henry le Jeu 25 Jan 2018 - 7:02, édité 2 fois |
| | | falco
Nombre de messages : 507 Date d'inscription : 25/11/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Dim 21 Jan 2018 - 12:07 | |
| Bonjour,
Un gendarme a proposé des armes de haute technologie à un revendeur en banlieue carolo.
D'accord mais où dans la région carolo? C'est trop vaste pour se faire une idée plus précise, je pense que la région doit contenir à peu près 300000 habitants.
Alors quelqu'un peut il répondre à cette question?
Cordialement
|
| | | frederic lavachery
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Lun 22 Jan 2018 - 11:53 | |
| - Chronos a écrit:
- frederic lavachery a écrit:
- Faudra-t-il alors considérer comme fortuite la présence sur les lieux des tueries de personnes que l'on cite dans d'autres dossiers ? Si ce n'est pas fortuit, seule la piste WNP peut l'expliquer ?
De quelles personnes parlez-vous ? La liste est donnée à la rubrique "cadavres exquis" de la page http://users.skynet.be/dosscrim/lestueriesdubrab/index.html |
| | | frederic lavachery
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Lun 22 Jan 2018 - 13:40 | |
| - frederic lavachery a écrit:
- Chronos a écrit:
- frederic lavachery a écrit:
- Faudra-t-il alors considérer comme fortuite la présence sur les lieux des tueries de personnes que l'on cite dans d'autres dossiers ? Si ce n'est pas fortuit, seule la piste WNP peut l'expliquer ?
De quelles personnes parlez-vous ? La liste est donnée à la rubrique "cadavres exquis" de la page http://users.skynet.be/dosscrim/lestueriesdubrab/index.html
à rapprocher de ce post, d'il y a 4 jours, sur le fil Michel Libert ( + rubrique "la piste boraine" sur la même page http://users.skynet.be/dosscrim/lestueriesdubrab/index.html) ? HERVE
Nombre de messages : 12596 Date d'inscription : 08/12/2009
MessageSujet: Re: Interview Michel Libert Jeu 18 Jan 2018 - 17:14 Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
Sur le site néerlandophone:
Van Baelen wordt ook genoemd in brief nummer 10 (20 juni 1986) van Marcel Barbier: Ik leerde leden van de SAC kennen: Ferrari Calmette, Vittorio Adriano, die later als lid van de Borains naam zal maken, en een zekere Van Baelen, wapenhandelaar en trader van Nutribel die zaken deed met Kintex.
_ _ _ _ _ _ _ _
La réaction de Michel Libert :
_ _
(...) j'ignorais totalement que Marcel Barbier connaissait Vittorio Adriano et qu'il en connaissait l'origine "SAC". Voilà qui conforte mes conclusions lorsque j'ai rapporté au juge Lyna le fait que Paul Latinus connaissait fort bien un nommé Cocu avec lequel il collaborait en une orbite par moi méconnue. Voilà ainsi une nouvelle boucle du tapis serrée en la trame qui apporte un peu plus de couleur encore au décor.
|
| | | guy mayeu
Nombre de messages : 2021 Date d'inscription : 30/08/2016
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Mar 23 Jan 2018 - 15:54 | |
| Bonjour Chronos, vous avez écris : - Citation :
- Toutefois le cas de Bouhouche, comme déjà expliqué, n’a pour autant rien de comparable à celui des tueurs. Bouhouche n’a jusqu’à preuve du contraire (et contrairement à ce que vous affirmez) jamais réutilisé d’armes chaudes et était de toute évidence conscient des dangers de conserver une telle arme. Mais il estimait simplement être plus fort que les experts et pouvoir les duper en modifiant certains éléments de l’arme en question.
Le canon de GP qui aurait servi à tuer JM, à utilisé une munition ( Hollow point ) dont le type fut déjà utilisé par le passé par MB ( Affaire Giannikis ? ), dont la rareté ont conduit les enquêteurs jusqu'à lui. Mais j'évoquai le cas de MB en illustration. Mon objectif était de vous faire comprendre que le fait de ramasser une arme sur un corps n'est pas uniquement le fait de personne ne sachant pas en trouver. Simplement des individus aimant les armes, se baisseront pour les ramasser si l'occasion s'y prête, comme les tueurs le font à Nivelles avec les armes des deux gendarmes, ( Ils ont pourtant des gros calibres, et sont déjà possesseurs de 7,65 ). Vous parliez, à juste raison, de tueur psychopathe. Ces tueurs, quelque soit la manifestation de leur crime, partiront avec un objet ( souvent prit sur la victime ) ou garderont un souvenir de ce crime, quelque soit-il. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est dans leurs us, c'est comme ca. Vous avez écrit : - Citation :
- Un cambrioleur a certes l’habitude d’entrer chez l’habitant, mais comme il n’a pas les clés, pour y parvenir, il fracture généralement soit la porte, soit une fenêtre, laissant ainsi des traces de son passage.
Si son but est de voler les objets de valeur, cela n’a guère d’importance, mais si son intention est d’y déposer quelque chose, c’est pour le moins gênant. Comme je vous l’ai dit, tout est toujours plus simple à dire qu’à faire.
Prenez comme cible, un individu esseulé ayant déjà eu maille à partir avec les autorités, celui ci devra juste posséder un véhicule. Abordez le par la ruse ou par la force, cela dépendra de la victime. Lorsque le corps de ce malheureux sera retrouvé au volant son véhicule qui aura définitivement quitté la route, celui ci sera porteur à la ceinture d'une arme chaude au sens ou nous l'entendons. Il est clair que les forces de l'ordre se dirigerons directement au domicile de ce malheureux ou vous n'aurez pas eu de difficultés pour entrer, puisque vous aurez été en possession de ses clefs entre le contact avec celui ci et '' l'accident ''. Pour y attirer l'attention des autorités, vous y aurez disposé disons des signes extérieurs de TBW ( Masque, assiettes hollandaises ). Disposez bien entendu le tout afin que ce soit accessible à la découverte des enquêteurs. Vous avez écris : - Citation :
- Je ne vous suis pas Guy. Que voulez-vous dire par là ?
J'associais la double reconnaissance ( en terme de crédibilité )et le fait que c'est bien de la chevrotine qui à servi sur David. Je développerai plus bas ce que je pense de la crédibilité du témoignage de ceux ci. Il est fort possible que géant ait tiré sur David avec un canon-scié ( Calibre 10 ou 12 ) et que la balistique ou l'enquête ne le détermine pas, je ne pense pas que vous me contredirez sur ce point. N'oubliez pas non plus que lorsqu'ils sortent de nuit pour forcer la porte d'un Colruyt, ils sont déjà équipé de plusieurs armes. Je ne vois pas pourquoi alors à Alost, géant aurait été porteur d'un seul Ingram ? Témoignage David : __________________ Un enfant qui arrive à s'extraire des tirs des tueurs au prix d'une course proche du parcours du combattant, voit ses capacités développées à un niveau qui sera quantifié par la réussite. Il est évident que ses sens s'en trouvaient être alors extrêmement en éveil. Le fait qu'il désobéisse en relevant la tète, contrairement à beaucoup d'adultes, nous indique qu'il n'avait pas renoncé, il décidait lui-même et se trouvait donc toujours avec les sens en éveil. Témoignage Philippe : ___________________ Vous avez écris : - Citation :
- Même si je ne doute pas de la bonne foi de M. Clerbois, son témoignage est malgré tout à prendre avec d’énormes pincettes. Déjà parce qu’il a été produit plus de 15 ans après les faits. Et qu’il a évolué par la suite.
Ensuite parce qu’il n’est pas corroboré par 2 autres témoins présents dans le véhicule, témoins qui n’ont aucune raison de mentir.
Et enfin, parce qu’il contient plusieurs invraisemblances, à moins bien sûr de trouver normal que des personnes qui assisteraient à une scène aussi étrange ne discutent pas entre eux de ce qu’ils ont vu (ou auraient cru voir) ou que quelqu’un puisse distinguer dans une obscurité quasi-totale et en l’espace d’une ou deux secondes le visage d’un individu situé à plusieurs mètres de distance.
Philippe a déjà, à plusieurs reprises, expliqué qu'il en a parlé avec un représentant des forces de l'ordre et la réponse, le conseil, qui lui a été donné de ne pas en parler. Est-ce la raison qui a poussé les 2 autres personne au silence ? Je n'irai pas extrapoler jusque là, simplement il est important de constater que beaucoup de gens sont muets lorsqu'ils s'agit de s'exprimer devant les autorités, et cela dans le but d'éviter les problèmes. C'est déjà souvent le cas en matière de petite délinquance, que dire lorsqu'il s'agit de grand banditisme, voir même de terrorisme puisqu'il à été question dans la presse de déstabilisation du pays et autre théories toutes les plus effrayantes que les autres. Que dire alors d'une affaire ou les soupçons se portent sur les forces de l'ordre ? Cela change la donne sérieusement. Ce n'est que le lendemain qu'ils ont associé leur rencontre de la veille avec ce qu'ils apprenaient aux informations. - Sur ce chemin ou ils roulaient modérément, les tueurs se trouvaient être en plein dans leur champ de vision, éclairés par leurs phares de voiture. - Si ils étaient prêt à s'arrêter, leur vitesse n'était pas excessive, les conditions sont donc adéquates à une identification qualitative. - Si Philippe à eu la lucidité et la présence d'esprit ( Que n'ont pas eu leurs accompagnants muets à ce jour ) de dire quelque chose du style '' dégage ca pue '', c'est qu'il a pu observer que le géant dissimulait ses mains. Il a donc pu aussi observer le physique de géant. - Additionnons aux secondes nécessaires à Philippe pour sentir le danger, celle qu'il lui a fallu pour émettre sa réaction verbale, et celle de la conductrice du véhicule pour réagir en accélérant. - Géant, dont la peau est très pale n'était à ce moment, sous la lumière des phares, plus maquillé. Vous avez écris : - Citation :
- félicitations pour vos progrès dans la mise en page de vos interventions !
C'est maintenant aussi facile à dire qu'à faire! Toujours content de vous lire Chronos, bien cordialement ___________________________________________________________ QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR LA ? |
| | | falco
Nombre de messages : 507 Date d'inscription : 25/11/2017
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) Mer 24 Jan 2018 - 10:42 | |
| Bonjour Monsieur Beijer,
J'aimerais savoir si parmi tous ces faits attribués au twb, on peut
- en supprimer et ainsi éliminer de fausses pistes
- par contre en ajouter de réels
En outre, un gendarme s'est présenté dans la région carolo à un trafiquant d'armes signalant qu'il pouvait fournir des armes de haute technologie. La région étant assez vaste, pouvez-vous apporter des précisions sur un endroit plus précis dans cette région?
Bien cordialement
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: le Dernier Mensonge (Robert Beijer) | |
| |
| | | | le Dernier Mensonge (Robert Beijer) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |