De Staercke, Philippe

.

A l'heure où l'on semble se ré-intéresser à PDS (qui a effacé ou rendu invisible un commentaire style ancien combattant posté par MOUSSA sur sa photo de profil FACEBOOK), étonnante, non, cette manie de représenter des clowns ou des personnages énigmatiquement encagoulés dans ses "œuvres d'art" qui valent ce qu'elles valent, sinon qu'elles en révèlent un bout sur son inconscient ?

Voir notamment : https://www.galerie-creation.com/tableau-staerke-philippe-bruxelles-galerie-creation-google-abstrait-peinture-lhuile-l-interrogation-n-2-p-118225.html

Influence de l'"inconscient", qui mémorise chaque expérience vécue et l'enregistre de manière très personnelle, sur la création "artistique" () ?

Philippe De Staerke krijgt het warm.

https://www.hln.be/de-krant/-kwam-duiktip-van-misdaadclan-de-staerke~a4293add/

https://www.galerie-creation.com/tableau-staerke-philippe-bruxelles-galerie-creation-google-abstrait-peinture-lhuile-l-interrogation-n-2-p-118225.html

https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20190201_04146593

En weer duikt zijn naam op in de speurtocht naar de Bende van Nijvel. Philippe De Staerke, de gangster die verraden werd door zijn ex

Gisteren om 16:34
door Thierry Goeman

Met de arrestatie van oud-speurders François A. (70) en Philippe V. (62) in het onderzoek naar de Bende van Nijvel, is nog maar eens de naam opgedoken van een oude bekende in het dossier: Philippe De Staerke (61).

(...)

Selon Ph de Staercke:
les tueries du Brabant Wallon sont Politiques

28:08:1957
"J'AFFIRME A CE JOUR ET CE QUE JE REPRÉSENTE; C'EST A DIRE L'UNIQUE… OU PLUTÔT LA MILLIÈMES PREUVES MATÉRIELLES QUE LES TUERIES DU BRABANT WALLON SONT DES EXÉCUTIONS DE TÉMOINS MAQUILLÉE EN ASSASSINATS DE PRÉDATEURS .
JE N AURAIS JAMAIS DE CESSE DE L'ÉCRIRE ET DE LE CRIÉE LES TUERIES DU BRABANT WALLONS NON RIEN A VOIR AVEC UNE DÉSTABILISATION OU UN COUP D ÉTAT. TOUS C EST TÉMOINS TROP GÊNANTS etaient EN LIENS DIRECT AVEC DES AFFAIRES DE PÉDOPHILES DE BALLETS BLEU DE L ÉPOONT et par consequent ONT ÉTÉ ÉLIMINÉ physiquement L 'UN APRÈS L AUTRE DANS LE CADRE ÉTROIT DE CE QUE LES MÉDIAS DE L ÉPOQUE ,ONT BAPTISÉ ; LES TUEURS FOU… DU BRABANT WALLON."

.

"LES TUERIES DU BRABANT WALLON SONT DES EXÉCUTIONS DE TÉMOINS MAQUILLÉE EN ASSASSINATS DE PRÉDATEURS" .

De fait, mais pas seulement de témoins, et pas seulement de ballets roses.
Et quelques prédateurs parmi les auteurs (et les commanditaires) il y a eu.

Si les objets du canal ne relient plus les faits, quel est "le champ" des tueries? Les mobiles, les auteurs, un certain milieu de victimes ... ?

En résumé, il faut établir chaque fait séparément.
La dynamique (plutot que les liens) apparaitra APRES leur éclaircissement.

.

Human a écrit:

"J'AFFIRME A CE JOUR ET CE QUE JE REPRÉSENTE; C'EST A DIRE L'UNIQUE… OU PLUTÔT LA MILLIÈMES PREUVES MATÉRIELLES QUE LES TUERIES DU BRABANT WALLON SONT DES EXÉCUTIONS DE TÉMOINS MAQUILLÉE EN ASSASSINATS DE PRÉDATEURS .

Pardon, mais elle est où, l'unique-millième preuve matérielle ?

.

Etienne a écrit:

Ces gitans sont des abrutis.
N'espérez pas du bon sens de leur part.
Il a bénéficié d'un non lieu. C'est lui La preuve.
Le preuve de quoi ?
Je n'ai pas dit la preuve par trois.

A croire que tous les alcooliques mythomanes et escrocs crapuleux de Belgique ont un argument suprême pour détourner les regards qui se tournent vers eux: "c'est les pédophiles et la justice qui m'en veulent!". J'ai vu ça dans bien trop de dossiers, ça devient lassant.

Gurkhov a écrit:

Etienne a écrit:

Ces gitans sont des abrutis.
N'espérez pas du bon sens de leur part.
Il a bénéficié d'un non lieu. C'est lui La preuve.
Le preuve de quoi ?
Je n'ai pas dit la preuve par trois.

A croire que tous les alcooliques mythomanes et escrocs crapuleux de Belgique ont un argument suprême pour détourner les regards qui se tournent vers eux: "c'est les pédophiles et la justice qui m'en veulent!". J'ai vu ça dans bien trop de dossiers, ça devient lassant.

Ce n'est pas qu'en Belgique, loin de là. C'est une phénomène qu'on observe dans toutes les sociétés judéo-chrétiennes.

Les moeurs, surtout sexuelles, des élites fascinent et sont sources de fantasmes.

Les "notables" du pays qui partouzent avec des putains et des gosses, je pense que c'est avec la franc-maçonnerie, l'Opus Dei et les sociétés secrètes la récurrence complotiste la plus répandue et observable.

Manicon a écrit:

Ce n'est pas qu'en Belgique, loin de là. C'est une phénomène qu'on observe dans toutes les sociétés judéo-chrétiennes.

Les moeurs, surtout sexuelles, des élites fascinent et sont sources de fantasmes.

Les "notables" du pays qui partouzent avec des putains et des gosses, je pense que c'est avec la franc-maçonnerie, l'Opus Dei et les sociétés secrètes la récurrence complotiste la plus répandue et observable.

Vous avez hélas raison. Et ce genre d'histoire parasite tellement de dossiers importants, ça m'enrage.

https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20190226_04208979

Opmerkelijke getuigenis over aanslag op Delhaize jarenlang stilgehouden

Onderzoek Bende van Nijvel richt zich opnieuw op ex-gangster na nieuwe informatie van getuige

25/02/2019 om 02:00
door Yves Barbieux

(...)

Philippe De Staerke aurait agi moyennant le paiement de beaucoup d’argent et aurait été recruté par quelqu'un ou par une certaine organisation, vu son passé et son attitude de ne jamais "parler".

michel a écrit:

dans HET BELANG VAN LIMBURG daté du 1/6/2001, De Staercke fournit quelques explications :


... La bande a été dirigé par un mouvement politique, je maintiens cela ».

...

« Le ministre de la justice a déclaré mercredi soir à la télévision que tout indique qu’il s’agit de terrorisme et que la cellule de Jumet ne suivra plus la piste du banditisme dorénavant.

C’est ce que j’ai dit depuis le début et cela se trouve aussi dans mon journal intime que j’ai tenu en prison.

Les attaques des TBW n’étaient pas des attaques ordinaires.      
Pour la bande le butin était un ‘pourboire’. Je suis convaincu que les meurtriers ont été payés pour commettre ces attentats. En semant la panique parmi la population en tuant sans pitié des familles et enfants.
Je ne sais pas qui étaient les coupables. Si je le savais, il y a longtemps que je l’aurais dénoncé.

....

Traduction réalisée par Ella.

Human a écrit:

"J'AFFIRME A CE JOUR ET CE QUE JE REPRÉSENTE; C'EST A DIRE L'UNIQUE… OU PLUTÔT LA MILLIÈMES PREUVES MATÉRIELLES QUE LES TUERIES DU BRABANT WALLON SONT DES EXÉCUTIONS DE TÉMOINS MAQUILLÉE EN ASSASSINATS DE PRÉDATEURS .
JE N AURAIS JAMAIS DE CESSE DE L'ÉCRIRE ET DE LE CRIÉE LES TUERIES DU BRABANT WALLONS NON RIEN A VOIR AVEC UNE DÉSTABILISATION OU UN COUP D ÉTAT."...

ok

En fait, c'est vrai, il ne parle jamais... mais il berdeleye bramîn comme on dit par chez moi

Gurkhov a écrit:

Manicon a écrit:

Ce n'est pas qu'en Belgique, loin de là. C'est une phénomène qu'on observe dans toutes les sociétés judéo-chrétiennes.

Les moeurs, surtout sexuelles, des élites fascinent et sont sources de fantasmes.

Les "notables" du pays qui partouzent avec des putains et des gosses, je pense que c'est avec la franc-maçonnerie, l'Opus Dei et les sociétés secrètes la récurrence complotiste la plus répandue et observable.

Vous avez hélas raison. Et ce genre d'histoire parasite tellement de dossiers importants, ça m'enrage.

Et encore, on vous a épargné les trafics d'organes.

Il n'a pas l'air trop inquiet

..

pierre a écrit:

Il n'a pas l'air  trop inquiet

Vous pensez qu'il aurait choisi une photo de profil facebook où il avalait un cachet de Xanax?

Etienne a écrit:

Un témoin a-t-il observé un tbw ayant une démarche ridicule ?

Genre mi-cowboy mi-maquereau? Pas à ma connaissance.

Confusion avec une claudication? PDS n'a rien d'un géant.

De Bende van Nijvel. Spreek die vier woorden uit en binnen de tien tellen valt ook de naam van Philippe De Staerke. De Brusselse ex-gangster is tot hiertoe de enige die ooit in beschuldiging is gesteld voor lidmaatschap. Nu, na 34 jaar, duikt zijn naam nóg maar eens op na een nieuwe getuigenis. Wie is die man met de gitzwarte ogen en de rijkswachtersnor, de schrik van de jaren 80? En waarom blijft hij maar gelinkt aan het Bende-dossier? "Het is tijd dat de mensen in Vlaanderen eindelijk de waarheid eens aanhoren."
Hij is 62, maar oogt nog bij­zonder scherp. Zijn grote moustache is nog indrukwekkender dan op de oude zwart-wit foto’s. De blik nog even priemend. Hij praat vrijuit, geeft antwoord op alles ...

Source : https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20190411_04315573

www.bendevannijvel.com

L'éternel suspect du gang de Nivelles raconte son histoire: "Il est temps que les gens entendent la vérité"

13 avril 2019

La bande de Nivelles. Prononcez ces quatre mots et dans les dix secondes, le nom de Philippe De Staerke est également inclus. L'ancien gangster de Bruxelles est jusqu'à présent le seul à s'être facturé pour devenir membre. Maintenant, après 34 ans, son nom apparaît à nouveau après un nouveau témoignage. Qui est cet homme aux yeux noirs de jais et à la moustache d'officier de police, l'effroi des années 80? Et pourquoi reste-t-il lié au fichier Bende? "Il est temps que le peuple flamand entende enfin la vérité".
Il a 62 ans, mais a toujours l’air très vif. Sa grosse moustache est encore plus impressionnante que sur les vieilles photos en noir et blanc. Le regard encore perçant. Il parle librement, répond à tout ce que nous demandons. Mais si nous disons des choses qu'il pense être fausses, il réagit avec acharnement.
Philippe De Staerke est assis devant nous dans son petit appartement confortable situé dans une banlieue bruxelloise en décomposition. Il y vit avec son épouse Lisette (73 ans), une fille flamande-Bruxelles qui l'a reçu après sa libération de prison en 2001. Et avec leur chien inséparable, Tao, qui ressemble à un berger allemand.
Il veut raconter son histoire, dit-il. "Parce qu'il est temps que les Flandres qui me considèrent encore comme un suspect puissent enfin entendre la vérité." Mais il commence par faire le tour de son appartement, rempli de ses propres peintures jusqu'au plafond. De Staerke est devenu un artiste. "Pointilliste." Il fait des portraits avec des taches de peinture. En outre, également "peintures sur métal", bijoux soudés sur un tableau. «Les gens aiment ça. Deux tables en métal vont bientôt s'installer au musée et j'ai déjà exposé à des dizaines d'expositions ", déclare-t-il fièrement.
Pour gagner sa vie, le vieux gangster conduit des médicaments pour les pharmacies. «Ce n'est pas un mauvais travail et je veux le garder. C'est pourquoi je préfère ne pas mettre ma tête dans le papier. Encore quatre ans et ensuite je prendrai ma retraite. Je l'ai calculé: je vais devoir joindre les deux bouts avec 1 000 euros par mois. "
De Staerke figurait parmi les premiers faits de la bande de Nivelles et, aujourd’hui, l’ancien suspect principal envisage de prendre sa retraite. Le dossier est déjà aussi vieux. Le mois dernier, un ex-enquêteur a été arrêté, l'interrogateur permanent de De Staerke. Et il y a deux semaines, René D., victime du vol Delhaize à Alost, a témoigné. Il a "reconnu Staerke à ses yeux d'un noir de jais". "Je devrai l'accepter", déclare De Staerke. «Si Google existe toujours dans quatre cents ans, ce fichier" sale "restera toujours fidèle à moi. J'ai appris à vivre avec, mais ce n'est pas facile: être considéré comme un meurtrier de 28 innocents. Cela pèse. "
Le gang inversé
Pourtant, il est logique que De Staerke soit un suspect. L'ancien gangster était le capitaine infâme du gang Benderode. Il a commis des dizaines de vols au début des années 80. Leur période de pointe a été l'année 1985, ainsi que la période des attaques de De Bende van Nivelles à Alost, Overijse et Eigenbrakel. C'était l'époque sombre où des gangsters ont tiré sur la police depuis leur Golf GTI et volé des transports d'argent, tandis que les tireurs d'élite des gardes de l'État devaient protéger les familles commerçantes sur les toits des supermarchés.
Sa petite amie de l'époque a affirmé qu'elle était allée là-bas explorer le Delhaize avec De Staerke le jour de l'attaque à Alost. Kompanen a affirmé que De Staerke possédait des armes qui avaient été utilisées lors du raid à Alost. À un moment donné, De Staerke a même admis - un témoignage qu'il a retiré plus tard.
À l'âge de 62 ans, dans son appartement, De Staerke a tout rejeté. «J'étais un gangster, je l'avoue. Et je connaissais mon métier. J'ai deux cents vols et vols sur mes biens, parfois seul, parfois dans un gang. Les bureaux de poste en particulier étaient notre cible. Nous nous sommes toujours précipités dans le bureau avec une cagoule. Un de mes compagnons s'est ensuite placé avec son arme entre les clients, après quoi j'ai sauté par-dessus le comptoir avec un grand sac à la main. J'ai poussé le guichetier à genoux et j'ai dit: Calme-toi. Ouvrez ce coffre-fort. Immédiatement. Et c'est arrivé encore et encore. Je n'ai même jamais eu à lever la voix ou à tirer mon arme, ils étaient tellement déconcertés qu'ils ont immédiatement rempli le sac d'argent. Pas un seul vol n'a échoué, nous avons chaque fois gagné des millions de francs.
«Nous étions à l'opposé de la Bende van Nivelles. Sur la tête, il nous fallait une minute pour un vol - maximum, toujours un gros butin. Dans nos cambriolages, il n'y a jamais eu de victimes, un coup de feu n'a jamais été tiré. Comparez cela à la Bende van Nivelles: à Alost, ils ont passé plus de dix minutes à errer dans le parking et à filmer tout ce qui bougeait. Huit personnes sont mortes et le butin était, comme toujours, très petit. Il n'y a pas de parabole. Nous voulions de l'argent. Ils voulaient la terreur. "
Manouche, moi?
Pourtant, il y a ce témoignage récent - caché pendant trente ans par un enquêteur de gangs qui s'est récemment volé la vie - dans lequel René D. l'a ainsi reconnu à Alost. Non seulement ses yeux, mais aussi une autre caractéristique frappante: son accent. "J'ai appelé quelque chose dans le dialecte gitan, il s'est retourné", dit-il. On dit que De Staerke est un gitan.
"Je sais. Il est écrit partout que je suis un Manouche. Mais ce n'est pas vrai, c'est un fantasme. Mon père était originaire de Zottegem et ma mère était une Belge d'origine juive allemande. Parce qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de l'éducation de moi-même, de ma sœur et de mes frères, j'ai déménagé à l'orphelinat de Schaltin près de Ciney. Mon mentor était un ex-soldat. Il m'a élevé avec une discipline de fer, j'ai levé les yeux vers lui. "
«La seule chose qui ressemble à la gitane chez notre famille est le fait que mon frère a vécu quelque temps dans un camp de camping de ce type. Pas plus. Donc, je ne parle pas manouche, je parle seulement français et les trois seuls mots hollandais que je connaisse sont: oui, non et net. Appris de ma femme. "
De ses années d'école, De Staerke a obtenu des diplômes en métallurgie, en briquetage, en dessin et en soudure. À l'âge de 18 ans, il est allé travailler dans une usine métallurgique à Bruxelles. «Il a fait faillite après un an. C'était une crise et il n'y avait pas de travail. J'ai ensuite décidé d'aller en France pour rejoindre la Légion étrangère. Un rêve de garçon. "
Cela ne s'est pas passé comme prévu. À la fin de sa formation à Castelnaudary, De Staerke l’a eu sous la douche avec le neveu du colonel. «Je lui ai vendu pas mal de tubes et je devais y aller. Le colonel m'a donné une punition humiliante. Il m'a obligé à laver tous les véhicules des légionnaires dans un costume ridicule avec des chaussures trop grandes - pour que je ne puisse plus marcher. »Lorsque De Staerke s'est tenu devant un 2HP avec son éponge, il a pris une décision radicale. Il a sauté dans la voiture et est parti. Déserté de la Légion étrangère. "Sans cet incident, ma vie aurait été complètement différente, je change parfois d'avis."
Bien que la vie de gangster ne soit pas tombée complètement à plat. Ses frères aînés étaient déjà des noms bien connus dans la pègre de Bruxelles. Ils étaient en contact avec les parrains de Bruxelles et craquaient en matière de blanchiment d’argent et de fraude. Une fois de retour dans notre pays, le petit frère a suivi leurs traces. «J'ai conduit au magasin de jouets ce jour-là et j'ai acheté un pistolet en plastique. Sur ce, j'ai commis mon premier partout. Cela a réellement fonctionné. Le vol me semblait si simple et beaucoup plus rentable que la tricherie de mes frères. Je suis allé à ma façon. "
Bureaux de poste. Bijoutiers. Boutiques de toutes sortes. Tout allait pour la hache. De Staerke raconte un vol dans un magasin de vin, des vols de cuivre à la douane de Halle et qualifie cela de "grand succès". «Cela semble fou, mais c'était comme aller au travail. Cela se passait au début des années 80, il y avait beaucoup de vols. Je n'ai aucun remords, non. Je n'ai jamais tué ni blessé personne. "
«Et puis, ils étaient tous bien assurés, non? Certainement les bijoutiers. Et la poste? Ce n'était que de l'argent de l'état que nous avons pris avec nous. Nous en avons peut-être peur, mais il n'y a jamais eu de violence physique. ”
La grande évasion
De Staerke a été condamné pour la première fois à l'âge de 19 ans. Il a été libéré, mais en 1982 et 1983, soit les premières années de la bande de Nivelles, le gangster était de nouveau en prison après une nouvelle condamnation. «Pour presque tout ce qui est attribué à la Bende van Nivelles dans les premières années, j'ai un alibi étanche: j'étais en prison. Tous ces morts qui sont tombés pendant ces années: je n'ai rien à voir avec ça. "
Donc dans la cellule, sauf lors du raid des gangs sur le Colruyt van Nivelles le 17 septembre 1983, où trois morts ont été tués? «Oui, vous avez un point là. Mais pas vraiment non plus. Je m'étais échappé de prison cette nuit-là à Tournai. La Grande Evasion, cherchez dans vos archives. Avec 28 personnes, nous avons rampé à travers un trou dans le mur de ma cellule. Les gardes étaient en grève et les gendarmes ont pris en charge la surveillance, mais ne nous ont pas gênés. Nous avons escaladé le mur extérieur avec des cordes et des crochets faits maison, comme dans le film, et nous nous sommes dirigés dans toutes les directions. Je me suis enfui avec un gars qui s'est avéré être un voleur de voitures. Ce n’est pas vraiment bon, car il a dû ouvrir cinq voitures avant d’en faire fonctionner une: une BMW. Nous nous sommes réfugiés à Bruxelles à trois heures du matin. Le vol à Nivelles aurait eu lieu il y a longtemps. »De Staerke sourit. "Alors juste un alibi."
Quelques mois plus tard, il est retourné en prison pour être libéré à nouveau en 1985. Puis commença l'ère Bende van Baasrode, qui doit son nom au raid sur De Post. Le crime grave, le vol par le patin. De Staerke avait trois compagnons. Il y a d'abord eu son ami d'enfance grec Apostolos 'Stereo' Papadopoulos, un arbre d'un type qui était autrefois considéré comme le géant de la bande de Nivelles - "Il ne m'a jamais trahi." Ensuite, le voleur de voitures Dominique Salesse, plus modéré - " récupère bien les voitures, mais ce n'est pas un ami. »Enfin, un deuxième 'Grec': Nicolas Karafilis. «Le caissier. Il m'a soupçonné de mentir aux détectives comme si j'avais été à Bende van Nivelles. "
Pas une frite
«C'est l'heure de la tarte», crie Lisette, suivant la conversation depuis la table de la cuisine. Elle crée un point solide brésilienne sur une assiette. De Staerke a maintenant marché jusqu'à son bureau pour chercher un fichier. Il ne le trouve pas tout de suite, quelques malédictions fermes suivent. Lisette sourit. «C'est comme ça que Philippe est. Le coeur sur la langue. Toujours tout droit, avancez. Pas peur de personne. "
De Staerke revient à la table. Devant lui, c'est un morceau de gâteau, mais pas le dossier qu'il cherchait: le verdict concernant le gang Benderode, qui a culminé en 1985. L'attaque du Delhaize à Alost a également lieu la même année; avec huit morts, l'exploit le plus dévastateur du gang de Nivelles, et le seul suspect suspecté par les enquêteurs était celui de De Staerke. C'était initialement dû à sa petite amie, Yvette. Il a dit à la police que De Staerke avait commencé à explorer le Delhaize van Aalst ce jour-là. "Elle ment", dit De Staerke. «Le fait qu’elle ait ajusté cette déclaration dix fois montre bien. Regardez, je n'y suis jamais allé. Je ne me souviens pas où j'étais ce jour-là. Je n'ai été interrogé que longtemps après.
Yvette a néanmoins toujours conservé sa déclaration. «Cela n'a vraiment aucun sens. J'étais alors recherché. J'avais la tête sur la liste des personnes recherchées dans toutes les casernes du gouvernement. Ma vie consistait à me cacher - je l'avais fait dans les appartements de diverses copines où je gardais aussi le butin de nos vols. Pensez-vous que je vais faire un tour au Delhaize avec 'une' petite amie? Je n'ai jamais acheté une frite avec elle. L'idée seule. Vous pourriez tout aussi bien vous glisser à genoux vers le poste de police et vous rendre.
Yvette n'est pas seule. Il y avait aussi son compagnon Karafilis, qui a déclaré avoir vu des armes de la bande de Nivelles à De Staerke. Dans la tristement célèbre valise Samsonite. «Ils ont été mis sous pression par les enquêteurs, qui sont actuellement en prison parce qu'ils sont soupçonnés d'avoir manipulé l'enquête. Ils ont dit à Yvette qu'ils placeraient son enfant si elle ne voulait pas m'accuser. Et Karafilis, qui a été épargné par les enquêteurs et n'a pas été poursuivi pour un certain nombre de vols qualifiés que tout le monde savait qu'il avait commis, en échange de certaines déclarations sous ma direction. Ah, des tests avec des cas d'Alost ont prouvé que mes armes n'étaient pas utilisées pour cette attaque. Une autre preuve que je n'étais pas là. "
Autre explication: David Van de Steen. La victime d'Alost, dont les parents et la soeur ont été abattus, a également déclaré qu'il était certain que De Staerke et Patrick Haemers - cet autre gangster notoire - étaient présents ce jour-là. «Je suis désolé pour lui, c'est une victime et c'est terrible ce qu'ils lui ont fait, mais ce qu'il dit n'est pas vrai: je n'étais pas là. Et je ne connais pas Haemers, je ne l'ai jamais rencontré. »Toutefois, selon certaines sources, De Staerke aurait administré de la drogue à Haemers. “Absolument faux. Je n'ai jamais échangé de la drogue tout court. Je connaissais seulement Haemers par son nom, tous les gangsters connaissaient ce nom.
Oui c'était moi
En 1986, De Staerke fut finalement capturé par les unités spéciales. Le gangster, ainsi que ses compagnons du Bende van Baasrode, seraient jugés pour six vols qualifiés. Le processus infâme et férocement médiatisé - où les photos emblématiques en noir et blanc ont également été prises - a eu lieu en 1987. «J'avais vingt ans à l'époque. Pour six vols. J'ai trouvé cela extrêmement difficile. Comme s'ils m'avaient donné une pré-entrée car il pourrait jamais être prouvé quelque part que j'étais membre du Bende van Nivelles. ”
Le jour de la condamnation, le juge d'instruction Freddy Troch De Staerke a soupçonné l'appartenance à De Bende van Nivelles, comme étant le seul à ce jour. Le visage de De Staerke se transforme maintenant en orage, il devient plus lumineux. «Je ne veux pas de cette troupe. Il ne m'a jamais interrogé, mais s'est fié aveuglément à ces enquêteurs. Il a tout sorti du placard pour me condamner. Toutes ces fausses déclarations d'Yvette et de toutes les autres. Ce sont des manipulations qu'il est derrière. "
«Vous me pardonnerez, mais les nouvelles du mois dernier, lorsque mon interrogateur habituel, V., a volé derrière les barreaux pour avoir manipulé l'enquête, m'ont vraiment rendu heureux. Les bons ne sont pas toujours les bons, vous voyez. V. était un manipulateur, mais un intellectuel. Je n'ai jamais reçu aucun coup de sa part pendant l'interrogatoire. Il y en avait d'autres là-bas. "
Vu la férocité avec laquelle De Staerke défend son innocence, vous vous demandez pourquoi il a écrit une lettre à l'hebdomadaire Panorama-De Post en 1990. Dans ce document: une confession selon laquelle il était membre de la bande de Nivelles. C'était invisible: un véritable aveu après des années de recherche. “C'était un plan kamikaze, j'étais prêt à dire au revoir à ce monde. Pendant cette période, j'ai eu des problèmes. Mon régime carcéral est inhumain depuis des années. Troch et ses hommes m'ont mis beaucoup de pression pour me faire croire que j'appartenais au Gang. J'ai pensé au suicide, mais j'ai eu ce raid: si j'avoue et si je traîne toute la gendarmerie, cela me donne deux points de profit. Le premier: les nouveaux enquêteurs devront enquêter sur mon implication et je prouverai mon innocence. Et deuxièmement: ils devront également regarder en direction de la garde du gouvernement. J'espère donc qu'ils se retrouveront avec les véritables auteurs. "
L'enquête s'est immédiatement déplacée à Charleroi. De Staerke a reçu un régime plus humain, a été interrogé une fois de plus et a été mis hors de combat par la chambre du conseil en 2001, et il a également eu gain de cause chez lui. «La moitié, car le sentier menant à la gendarmerie n'a jamais fait l'objet d'une enquête. Les enquêteurs ne m'ont plus gêné. (rires) Imaginez qu'il parle encore de la police. "
Tonneau plein de haine
Aujourd'hui, l'ex-gangster se promène avec son chien dans le quartier. Tout le monde le salue, un chien sur deux reçoit une tape dans la tête et il y a toujours une discussion. Il est libre pendant dix-huit ans et, bien que les chercheurs actuels se penchent de nouveau sur De Staerke, ils doivent également admettre qu’ils ne disposent pas de matériel vraiment nouveau pour mettre le feu.
«En 2000, j'ai été libéré après quatorze ans de prison. Le monde avait l'air complètement différent. C'est grâce à ma femme que je suis restée sur la bonne voie. Parce que le jour de ma libération, j'étais un navire en ébullition rempli de haine et je réglais des factures. Avec d'anciens membres de gangs, des flics et un journaliste qui m'avait trompé. Ça ferait mal, ils en étaient sûrs. Lisette a parlé de ces sentiments de vengeance hors de mon esprit. Grâce à elle, j'ai eu une belle deuxième partie de la vie. "
Une autre question reste. Selon De Staerke, qui est derrière la bande de Nivelles? «Je pense que tout le monde est progressivement convaincu de la même chose: des personnalités politiques de haut rang qui ont harcelé les gardes du gouvernement dans le but de provoquer la terreur politique. Pourquoi la police a-t-elle été rappelée différemment juste avant l'attaque à Alost afin que le meurtre puisse avoir lieu? Ou l'ancien garde du gouvernement Bouhouche et Beijer? Ils ne se sont pas contentés de fuir à l'étranger, comme le directeur de la prison Bulthot, les Ballets roses? Et le fait que les preuves de l'enquête - menées par des gardes du gouvernement - ont disparu "accidentellement". Cela va dans une direction, mais ce n’est pas ce qui est recherché. Choisir un gangster normal comme bouc émissaire est bien sûr plus facile. Eh bien, la recherche est foirée. Personne ne sera plus jamais jugé,
Source »Het Nieuwsblad | Dirk Coosemans