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| Baugniet, Jean-Luc | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 30 Avr 2021 - 17:18 | |
| Une photo (de mauvaise qualité) de Olivier DanetElio Ciollini a accusé Olivier Danet pour l'attentat de Bologne... une manipulation de plus des enquêtes. Pour sa défense, Olivier Danet a dit qu'il était au Gabon à cette époque. |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 30 Avr 2021 - 18:18 | |
| https://interferencia.cl/articulos/los-novios-de-la-muerte-llegan-bolivia-en-alianza-con-militares-y-criminal-de-guerra-nazi
"Conexiones Mafiosas"
Los “Novios de la muerte” llegan a Bolivia en alianza con militares y criminal de guerra nazi
Manuel Salazar Salvo 10/01/2021 - 06:00
(traduction)
Les "Fiancés de la mort" arrivent en Bolivie en alliance avec des militaires et des criminels de guerre nazis.
Il s'agit du cinquième volet des 24 chapitres de l'enquête du journaliste Manuel Salazar sur les organisations criminelles du monde entier, contenue dans le livre Mafia Connections publié en 2008. Dans cet article, l'auteur aborde l'arrivée du trafic de drogue en Bolivie, en se concentrant sur la cocaïne, un produit dérivé de la coca, une plante traditionnellement utilisée dans ce pays.
(...)
Delle Chiaie était dans cette ville avec eux, mais il s'est finalement installé à La Paz, sollicité comme conseiller par le Service spécial de sécurité (SES) que dirigeait Barbie et qui dépendait du ministre Arce Gómez. Avec l'Italien se trouvait une autre petite meute de "loups gris" : le Français Jean Lecler, tortionnaire de la Légion étrangère ; les néofascistes Pierluigi Pagliai, Sandro Saccucci et Carmine Palladito ; le mercenaire africain Olivier Danet ; les Argentins Alberto Vilanova, Carlos Martínez et Roberto Correa ; et l'ancien carabinier italien, lié à la mafia, Marco Marino Diodato.
(...)
Lorsque ces activités ont scandalisé la DEA et le Congrès américain, les narcotrafiquants ont trouvé le moyen de les neutraliser et ont remis à la CIA une usine clandestine de cocaïne dans la zone de Huanchaca, dans la jungle d'El Beni, dont l'exploitation servirait à financer leurs opérations secrètes en Amérique centrale.
(...)
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| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 30 Avr 2021 - 20:43 | |
| Les fauses accusations de Elio Ciolini envers Olivier Danet (attentat de Bologne en 1980) : Ustica&Bologna. Attacco all'ItaliaPaolo Cucchiarelli (2020) (traduction) Le massacre a été perpétré par deux étrangers, Joachim Fiebelkorn et Olivier Danet, trafiquant d'armes, extrémiste de droite lié à la FANE, qui avait travaillé en Afrique pour le compte de Guérin-Sérac, le chef de Aginter Presse, le centre de formation lié aux Américains, qui avait instruit les groupes de droite, également italiens, dans l'utilisation du "terrorisme de renseignement". Formé par les milices libanaises, Danet avait accompagné Bob Denard dans plusieurs de ses aventures et coups d'Etat : au Bénin et aux Comores. Il avait été approché par les services espagnols, de l'Espagne du dictateur Francisco Franco, de l'Arabie Saoudite et de la Rhodésie raciste. Ce devait être lui, pour Ciolini, l'explosif "légionnaire" de Bologne. Et si Ciolini est un conteur, tout ce qu'il dit est intoxiqué et inutilisable. Les Français ont disculpé Danet : le 2 août 1980, il se trouvait à Libreville, où il travaillait pour Air Gabon Congo. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 30 Avr 2021 - 21:46 | |
| Selon un lecteur attentif... "P comme police" parle aussi des liens entre le commissaire de police du Ve arrondissement de Paris, Pierre Mailfait, et les milieux fascisants. D'après cet ouvrage plutôt fiable, Mailfait avait combattu au Liban avec les phalanges chrétiennes dans les années 70, aux côtés de Olivier Danet et Thierry Cheng/Thierry Tchang Tchung qui rejoindront par la suite Bob Denard. Danet et Cheng n'étaient pas membres de la FANE ; certes ils étaient dans la mouvance "national-révolutionnaire" et ce genre de milieux fascisants, mais n'étaient pas membres de la FANE. Cheng était connu pour ses activités en Asie dans les années 80. Né en 1957, décédé en 2002 (dans un accident de parachute). Les milieux en contact avec Mailfait étaient aussi liés au n°2 du GIGN, le capitaine de gendarmerie Paul Barril (également militant d'extrême-droite dans sa jeunesse selon certaines sources). Le capitaine Barril et des militants ont été interpellés en octobre 1981 pour une affaire de trafic d'armes entre la France, la Grande Bretagne et la Belgique. Je ne sais pas si Mailfait était impliqué ou si il a été inquiété ; on aurait retrouvé une photo le montrant en compagnie de Thierry Cheng (trouvée au domicile de ce dernier). Quant à Barril il a utilisé l'excuse suivante: un ami voulait creuser une "fosse pour ball-trap" dans son jardin et il avait donc besoin d'explosifs... Il a été dispensé de peine en 86 mais a été impliqué dans d'autres scandales ou poursuivi pour d'autres motifs. Voir Article 31 n°18 (04.86) Barril : jugé pour un trafic d'armes dans lequel plusieurs personnes ont déjà été impliquées dont Olivier Danet, ancien mercenaire au Liban, militant d'extrême droite ; le capitaine Paul Barril a été dispensé de peine le 6 février 1986 par le tribunal correctionnel de Bobigny. Voir Le Monde 9-10.2.86 Les débuts de l'affaire (1981) sont évoqués aux pages 30-32 du livre. A l'époque, Cheng et Danet n'étaient pas de simples "militants" juvéniles mais déjà de vrais "chiens de guerre"/barbouzes fascisants puisqu'ils avaient combattu au Liban (1976) et accompagné Denard au Bénin (uniquement Danet en 1977) et aux Comores (Cheng en 1978). Denard était un "corsaire de la république". Cet épisode est intéressant car il donne un bel exemple des collusions entre services de sécurité et mercenaires/barbouzes d'extrême droite. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 2:52 | |
| L'Unité n°439 17 octobre 1981 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 8:20 | |
| Au sujet de Olivier Danet ("giscardien"), voir l'extrait suivant du livre " Les brigades noires" (1983) Note : je ne reprends pas la manipulation de Elio Ciolini accusant Olivier Danet pour l'attentat de Bologne. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 9:10 | |
| Dans le livre de Xavier Renou : Maurice Robert est selon moi le "Robert" du schéma de Paul Latinus. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 10:31 | |
| Mémoires impubliablesPierre Péan (2020) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 12:03 | |
| Paul Barril a écrit un livre et il y est question de Olivier Danet : https://www.scribd.com/document/329132994/Barril-Paul-Missions-Tres-Speciales Extrait : |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 14:43 | |
| https://www.raslfrontrouen.com/olivier-danet-le-rouennais-mercenairechez-reynolds/
Olivier Danet Le Rouennais Mercenaire…Chez Reynolds ?
le 15 octobre 2007
Alors que l'on apprend le décès du mercenaire-barbouzard Bob Denard , comment ne pas évoquer le rouennais Olivier Danet qui fut l'un de ses amis….et que l'on retrouverait chez Reynolds où il n'aurait semble-t-il pas perdu la main (…)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 15:00 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/10/12/la-passion-des-armes_2710677_1819218.html
LA PASSION DES ARMES
Par LAURENT GREILSAMER. Publié le 12 octobre 1981 à 00h00 - Mis à jour le 12 octobre 1981
Des demi-sels, un gérant de bar trop entreprenant, un mercenaire, un grand parfumeur parisien et un gendarme d'élite... Quel tableau ! Chaque jour, l'enquête sur le trafic d'armes " international" découvert le 4 octobre, dans l'Oise, et qui a entraîné une enquête dans le Loiret, s'enrichit d'un épisode surprenant sinon déconcertant. L'inculpation pour cession de matériel militaire, le jeudi 8 octobre, du capitaine Paul Barril, trente-six ans, numéro deux du célèbre groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (G.I.G.N.), constitue le dernier rebondissement de ce roman vrai (nos dernières éditions).
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 15:08 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/09/14/un-baroudeur_2894281_1819218.html
UN " BAROUDEUR "
Publié le 14 septembre 1982
A vingt-huit ans, Olivier Danet a déjà un passé de " baroudeur " de l'extrémisme de droite. Fils de M. André Danet, conseiller municipal de Rouen et conseiller général (U.D.F.-P.R.) de Seine-Maritime, il s'est très tôt engagé aux côtés des organisations étudiantes d'extrême droite. Puis, à dix-neuf ans, il rejoint les rangs des phalangistes libanais à Beyrouth.
On retrouve sa trace ensuite en Rhodésie, où il aurait fait partie du groupe de mercenaires qui tenta un " raid ", le 16 janvier 1977, sur Cotonou (Bénin). Il aurait participé aussi au coup d'Etat des Comores, en 1978, dans l'équipe de Bob Denard. Entre deux opérations, Olivier Danet se charge aussi de missions de sécurité pour des hommes publics, notamment en Arabie Saoudite, et figure parmi les gardes du corps de M. Valéry Giscard d'Estaing, durant certains meetings de la campagne présidentielle.
Après la découverte, le 4 octobre 1981, d'un trafic d'armes en provenance de Belgique, Olivier Danet est impliqué en qualité d'acheteur potentiel d'un lot de cinquante revolvers, et arrêté. Il attend son procès en prison.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 15:13 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/11/06/le-baroudeur-et-les-soupcons_2897726_1819218.html
Le baroudeur et les soupçons
Par Philippe Boggio et PHILIPPE BOGGIO. Publié le 06 novembre 1982
Olivier Danet doit sans doute à son passé tourmenté, à quelques années d'une vie de baroudeur, d'être encore en prison. La chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris vient de rejeter sa demande de mise en liberté alors qu'il est incarcéré, depuis le mois d'octobre 1981, pour une bien modeste affaire de trafic d'armes entre la Belgique et la France. Sa dizaine de compères, coauteurs présumés du méfait, attendent, libres, un procès qui s'annonce banal.Pourquoi, alors, lui réserver un sort plus sévère ? La chambre d'accusation a justifié sa décision par des motifs classiques : absence de domicile fixe, risque de concertation entre les inculpés, de trouble de l'ordre public, et par le qualificatif général de " faits graves ". Mais Olivier Danet, l'ex-mercenaire précoce - il est âgé de vingt-huit ans, - l'idéaliste de droite trop à l'étroit dans la droite française, paraît s'attirer, par une certaine magie de l'inexprimé, d'autres soupçons, plus troubles, beaucoup plus graves. Aucune enquête n'approche la vérité. Et pourtant, d'étranges rumeurs noircissent encore sa réputation, l'associant notamment à l'attentat de la gare de Bologne qui avait causé la mort de quatre-vingt-cinq personnes le 2 août 1980. Et du fond de sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis, Olivier Danet proteste de son innocence et se demande si ces rumeurs non vérifiées n'expliquent pas son maintien en détention.
Le 4 octobre 1981, un trafic d'armes est découvert dans le nord de la France. Un véhicule est intercepté près de Senlis. Son conducteur, Yves Cramblin (1), gérant d'un bar du Raincy (Seine-Saint-Denis), transporte une cinquantaine d'armes de poing qu'il a chargées en Belgique. Certains des pistolets sont destinés à Olivier Danet, à deux autres anciens mercenaires qui doivent les revendre ensuite à des " collectionneurs ", parmi lesquels M. Philippe Léonard, le parfumeur parisien (le Monde du 14 octobre 1981). D'autres arrestations sont opérées en Belgique et en France dans des milieux plus proches du petit banditisme que de la politique.
Complot ?
La découverte du trafic d'armes fait d'abord penser pourtant à une tentative de militants d'extrême-droite contre le nouveau gouvernement de gauche. En cet automne 1981, les socialistes nourrissent volontiers une " psychose de la déstabilisation " à l'égard des franges extrémistes qui pourraient refuser leur accession au pouvoir.
Toutes les investigations de la 6e section de la police judiciaire, chargée des menées subversives contre l'État, et de la brigade criminelle de Paris ne parviendront jamais cependant à étayer l'hypothèse d'un complot d'extrême droite. Le trafic, limité à deux cents armes en quelques voyages, ne paraît alimenter en fait que des clubs de tir ou les passions illégales de quelques particuliers. Les douze pistolets retrouvés à Rouen chez Olivier Danet étaient destinés à des Français installés au Gabon. Au fil des mois, les inculpés sont donc mis en liberté les uns après les autres. Sauf... Olivier Danet. Son passé, assurément, lui donne une tout autre aura que ses coïnculpés, collectionneurs de bonne façade ou " demi-sel " de la combine facile. Il est le seul auteur présumé de ce trafic dont on puisse dire qu'il ait eu le courage de ses idées conservatrices et de son anticommunisme. Il en devient donc d'autant plus virtuellement dangereux.
À vingt ans, après des études sans entrain payées par son père, M. André Danet, conseiller général (U.D.F.-P.R.) de la Seine-Maritime, et un militantisme déçu dans les rangs du groupe Occident, il s'était enrôlé pour plusieurs mois dans les milices phalangistes du Liban en compagnie de quelques " militaro-utopistes " français qui trouvaient leur pays trop avachi pour le combat des armes. En 1977, il avait signé un engagement dans l'armée rhodésienne. Puis, comme d'autres " paumés ", il avait consumé derrière Bob Denard les dernières aventures africaines des mercenaires. C'est le raid sur Cotonou (Bénin) en 1977, les Comores en 1978, encore le Liban la même année.
Mais l'Afrique, déjà, débauche ces soldats d'infortune et Olivier Danet, pour calmer sa soif des voyages et de l'action, doit accepter l'emploi moins glorieux de garde du corps d'un prince saoudien. Retour à Rouen, à une vie quotidienne sans histoire ni rêve, à la fin de l'année 1979, l'ex-mercenaire est rendu à ses amertumes et à son rôle de fils de notable. Retour aussi à des bords politiques qu'il dit mépriser : en 1981, il fait partie du service d'ordre de M. Valéry Giscard d'Estaing pendant la campagne présidentielle après avoir trouvé un emploi à Libreville dans une compagnie de fret aérien.
Un gendarme...
L'itinéraire d'Olivier Danet n'est pas, bien sûr, des plus orthodoxes. On y devine le fort parfum d'une défense de l'Occident chrétien, le goût pour un absolu dépassé et des amitiés dangereuses. Comment justifier, cependant, dans ces tourments de vagabond, une détention qui n'a pas été jugée nécessaire pour ses coïnculpés ? La justice avance ses raisons officielles, mais dissimule mal son embarras ; l'enquête sur le trafic d'armes confiée à M. Gilles Boulouque, magistrat instructeur à Bobigny, serait très certainement close aujourd'hui et les inculpés sans doute jugés, si la sécurité militaire ne faisait pas la sourde oreille à une commission rogatoire adressée avant l'été, concernant la provenance de plusieurs milliers de cartouches découvertes chez Philippe Léonard.
Le juge, plus précisément, soupçonne le capitaine Paul Barril, commandant en second du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, G.I.G.N., déjà inculpé dans cette affaire pour avoir donné à son ami Léonard des détonateurs prélevés sur les dotations de son groupe, d'avoir pu aussi fournir obligeamment à celui-ci des cartouches de la gendarmerie.
Le ministère de la défense nationale, apparemment, " couvre " son prestigieux gendarme et tarde à donner sa réponse. Ce qui a pour principale conséquence de maintenir ouverte l'instruction et, indirectement, de permettre le refus de mise en liberté du dernier des détenus.
Les amis d'Olivier Danet, son avocat, Me René Nicolas, cherchent en vain une explication de cette mauvaise fortune. La psychose du complot d'extrême droite et l'opportunité de pouvoir montrer à l'opinion, s'il le fallait, un mauvais larron activiste ? La gêne causée par la générosité d'un gendarme bien en cour ? L'actualité récente fournit une autre raison : l'enquête tonitruante que l'Italie mène depuis 1980 sur l'attentat meurtrier de Bologne. Olivier Danet est peut-être encore détenu parce que, consciemment ou non, la justice française pourrait craindre un mauvais coup de son imprévisible homologue transalpin.
...Et un juge
Le soupçon, cette fois, paraît encore moins fondé. La justice française n'a été saisie d'aucune commission rogatoire bien qu'un juge de Bologne, M. Aldo Gentile, ait annoncé à grand fracas en septembre qu'un mandat international avait été lancé contre Olivier Danet (le Monde du 16 septembre).
Le nom de l'ex-mercenaire avait été cité une première fois par un indicateur italien, Elio Ciolini, détenu en Suisse pour escroquerie, parmi une liste de terroristes " noirs " comprenant les noms de l'Allemand Joachim Fiebelkorn et des Italiens Pier Luigi Pagliai et Stefano delle Chiaie, réfugiés en Bolivie. Depuis ces mises en cause apparemment sans lien les unes avec les autres, Joachim Fiebelkorn, qui s'était spontanément présenté à la police allemande, a été relâché en raison, semble-t-il, de " charges insuffisantes " ; le juge Gentile a été dessaisi du dossier, repris par des magistrats apparemment plus prudents ; Pier Luigi Pagliai a été " récupéré " en Bolivie de manière brutale par les services secrets italiens et a plongé dans le coma ; Elio Ciolini est revenu à plusieurs reprises sur ses déclarations, a nié encore ces derniers jours avoir cité les noms mis en cause ; et la presse italienne se demande sérieusement si l'enquête sur l'attentat de Bologne, au débordement si fantaisiste, connaîtra un jour une conclusion heureuse.
Aucune démarche, en tout cas, n'a été effectuée en France ou en Italie pour savoir si Olivier Danet avait une quelconque relation avec des extrémistes italiens, notamment en Bolivie. Personne n'a vérifié s'il était passé par Rome avant de gagner le Gabon, le 1er août 1980, s'il était, comme l'avait affirmé Ciolini, un expert en explosifs. Personne n'a interrogé le détenu de Fleury-Mérogis. Olivier Danet n'est pas officiellement soupçonné. Mais la rumeur d'un versant à l'autre des Alpes va en s'amplifiant et, par sa décision dans une affaire banale de trafic d'armes, la justice française semble y répondre en écho.
(1) Yves Cramblin s'est donné, depuis, la mort en prison à la suite vraisemblablement d'une grave maladie.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 15:19 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/04/27/un-trafic-d-armes-pas-comme-les-autres_2848078_1819218.html
Un trafic d'armes pas comme les autres
Par LAURENT GREILSAMER. Publié le 27 avril 1983
C'est bien, le téléphone. L'affaire qui occupait, lundi 25 avril, le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a montré qu'il pouvait éviter bien des déplacements. M. Olivier Danet, vingt-neuf ans, jeune mercenaire et déjà vieux baroudeur, dit " Nafnaf ", appelait son copain Patrick Letessier, trente-cinq ans, ambulancier chez son beau-père, ancien employé d'armurerie, qui à son tour " sonnait " chez Philippe Léonard, trente-huit ans, dit " Fifi ", parfumeur parisien connu et passionné d'armes. Le copain Patrick était libre avec " Fifi ". Sur la ligne téléphonique, cela donnait : " On peut avoir pas mal de choses par cette filière, hein ! Même du gros matériel, hein ! S'il fallait dessouder un AMX, c'est pas un problème. "
Non, il n'y avait pas de problème. Parfois, il était question d'explosifs. Et puis, on causait parfois de " Pau-paul ", pas un " bleu " mais le capitaine Paul Barril en personne, gendarme d'élite, numéro deux du célèbre Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (G.I.G.N.)...
Voilà presque de la vieille histoire. " Nafnaf ", " Fifi " et les autres se sont expliqués devant le tribunal présidé par M. Georges Perie. Pas vraiment tous les autres, en fait. Accusé d'avoir fourni à son ami parfumeur et collectionneur intrépide plusieurs centaines de cartouches à usage militaire et pas mal de détonateurs, le capitaine Barril a vu son cas disjoint grâce à la lenteur mise par la Sécurité militaire pour répondre aux demandes d'explications de la justice. Plus tragiquement, Yves Cramblin, gérant d'un bar au Raincy - " cheville ouvrière pour la France de ce trafic d'armes " entre la Belgique et notre pays, selon M. Christian Terrai, premier substitut, - s'est pendu en prison le 28 janvier 1982.
Du coup, ce fut forcément une histoire tronquée. Un beau trafic tout de même. Yves Cramblin, selon ses déclarations au juge d'instruction, s'était lancé dans l'aventure à la demande de mercenaires et d'anciens militaires. Un travail de courtier et de transporteur qui devait rapporter gros. Olivier Danet avait été mis en contact avec Cramblin par l'intermédiaire de Jean-Louis Chaillot, trente-neuf ans, ancien garde du corps de Mme Del Duca. Son avocat, Me Hervé Témine (Paris), a essayé de préciser : " C'est sans doute un soldat perdu. Comment dirais-je... C'est un costaud, c'est pas une fillette. Un mercenaire ? Je ne sais pas. D'ailleurs, on ne veut pas le savoir ici. "
C'est bien vrai que l'on n'a pas voulu savoir. Ces petites indications rappelaient cependant que ce trafic d'armes avait été découvert en septembre 1981 (le Monde des 11-12 et 14 octobre). La gauche arrivait alors au pouvoir. Certaines franges de l'extrême droite s'agitaient. Pur fantasme ? On voudrait le croire. À l'époque, après une période de fuite en Espagne, de clandestinité, Jean-Louis Chaillot avait indiqué au juge d'instruction que l'on " s'armait dans l'attente de ce qui allait se passer ".
Les inspecteurs de la sixième section de la police judiciaire, spécialisés dans les menées subversives et les atteintes à la sûreté de l'État, avaient une piste qui les conduisait dans le Sud-Ouest. La piste fut coupée. C'est dommage. D'autant que les inculpés n'ont pas beaucoup parlé. Yves Cramblin avait peur. Jean-Louis Chaillot, lui, répondit un jour au juge : " Vous voulez peut-être que je me fasse tuer en sortant de prison ? " Tant pis pour la vérité historique de ce trafic pas comme les autres...
Au reste, il ne faut pas noircir le tableau. L'accusation elle-même nuance. Le trafic en question - qui portait sur des armes de poing Smith et Wesson dont les numéros étaient limés, meules, - durait depuis plusieurs mois. Il avait deux débouchés. Le procureur de la République l'a dit : " En réalité, il fallait avant tout se procurer des liquidités. Une partie des armes étaient donc déviées sur un marché parallèle pour pouvoir continuer les achats. " Cette technique faisait la joie des collectionneurs. Un milieu, en passant, où l'on échange facilement, semble-t-il, un bon pistolet contre un beau pistolet-mitrailleur.
Le trafic permit ainsi, entre autres, à deux frères, techniciens chauffagistes, à un employé de banque, à un directeur de société, à un artisan cartonnier, accessoirement directeur d'une société de tir, et à un blanchisseur de se doter de belles armes afin de conjurer des peurs trop connues pour s'y attarder. Ceux-là ont été condamnés à des peines douces : emprisonnement avec sursis pour certains, légères amendes et confiscation du joujou dangereux. Heinrich Stromm, vingt-neuf ans, ancien légionnaire, de nationalité allemande, et Philippe Boyer, vingt-quatre ans, accusés, d'autre part, d'un vol qualifié dans un magasin à grande surface, ont été condamnés à deux mois d'emprisonnement. Ensuite, les peines ont monté : Olivier Danet, deux ans dont six mois avec sursis ; Patrick Letessier, dix-huit mois dont six avec sursis ; Philippe Léonard, douze mois dont deux fermes, sans inscription au casier judiciaire ; Jean-Louis Chaillot, quinze mois.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 15:24 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/10/05/les-trafics-d-armes-et-l-attentat-de-bologne-une-lettre-de-m-olivier-danet_3106383_1819218.html
Les trafics d'armes et l'attentat de Bologne UNE LETTRE DE M. OLIVIER DANET
Publié le 05 octobre 1982
M. Olivier Danet, actuellement détenu à Fleury-Mérogis pour une affaire de trafic d'armes, nous écrit :
Je voudrais rectifier quelques faits que vous avez énoncés dans vos articles concernant un mandat d'arrêt contre ma personne émis par le juge Gentile dans le cadre de l'attentat de Bologne. Tout d'abord, dans un article de votre édition du 14 septembre, vous rapportez que j'étais militant à la FANE. Je tiens à dire que je n'ai jamais milité à cette organisation. Je considère d'ailleurs les gens qui en font partie comme des psychopathes.
Au sujet de votre article du 16 septembre sur le même sujet, vous dites que le trafic d'armes dans lequel j'ai été inculpé était organisé par des extrémistes de droite.
Toute l'instruction, qui est sur le point de se terminer, a démontré que ce trafic avait été monté par des " droit commun " belges et français. Ma présence n'a été que purement occasionnelle, et j'ai eu le mauvais goût seulement de me retrouver présent dans cette affaire au moment où la police mettait fin aux activités du réseau.
J'ai arrêté toute activité militante dans l'extrême droite en 1976.
J'espère que vous suivrez avec attention cette affaire de Bologne afin que vous puissiez répercuter ma mise en liberté provisoire dès qu'elle aura lieu.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 17:37 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Sam 1 Mai 2021 - 18:04 | |
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| | | Grimont
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 22/02/2021
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Dim 2 Mai 2021 - 5:48 | |
| - Citation :
Dans le plus récent livre de Guy Bouten :
Jean Marie Tinck n'a jamais donné comme détail que ce qu'il se trouvait dans la presse de l'époque, il s'agit là encore d'une invention de Guy Bouten qui, malhonnête comme vous, ment parce qu'incapable de comprendre ce qu'il s'est passé ces années là. Quand on ne sait pas, on ne sait pas. Vous êtes un menteur Herve. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Dim 2 Mai 2021 - 7:22 | |
| https://www.dhnet.be/archive/six-mille-armes-de-guerre-51b85ba1e4b0de6db9a3cea8
Six mille armes de guerre
Ol. M.Publié le 22-03-02
Les principaux trafiquants ont été condamnés à un total de neuf ans de prison ferme
La 57e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles s'est prononcée jeudi le procès à charge d'une dizaine de prévenus poursuivis pour trafic d'armes international.
Le tribunal a sévèrement condamné jeudi les organisateurs du trafic portant sur quelque 6.000 armes. Les deux principaux prévenus, Jean-Marie Creton et Bert Robberecht, ont respectivement pris 5 ans et 4 ans ferme. Le tribunal a ordonné l'arrestation immédiate du premier qui faisait défaut. Autre figure connue dans la sphère du trafic d'armes: Geza Mezosy s'en tire avec 18 mois de prison avec sursis. Roger Schoep et Eric Van Nimmen, eux, essuient chacun 42 de mois de prison avec sursis. Trois des 14 prévenus sont acquittés.
Bert Robberecht et Eric Van Nimmen sont des armuriers. Les faits jugés ce jeudi sont très anciens puisqu'ils remontent à près de dix ans (1992-1996). Globalement, l'affaire se subdivise en deux volets. Le premier concerne un trafic d'armes à destination de la République centrafricaine au sein duquel différents documents d'exportation provenant de l'ambassade de Centrafrique ont été falsifiés. En outre, le tribunal a estimé que certains des prévenus ont trempé dans une escroquerie à la TVA. Quant au second volet, il s'agit d'un commerce d'armes entre la Belgique et les Pays-Bas, trafic pour lequel les prévenus n'avaient aucune autorisation légale pour exercer une vente d'armes. Au total, pour les deux filières, pas moins de 6.000 types d'armes ont été saisis (Uzi, FAL, M-16, etc.).
Les opérations frauduleuses remontent pour la plupart à 1993 et étaient organisées depuis la Belgique. Le modus operandi a consisté à faire croire aux autorités que les commandes étaient passées par l'ambassade de la République centrafricaine à Bruxelles.
Dans son jugement, la présidente Anne Carlier a souligné que les prévenus ont utilisé de faux bons de commande de l'ambassade, des fausses factures pour solliciter l'exportation des armes afin de les vendre à des pays sous embargo ou à des particuliers.
Enfin, le récidiviste Jean Baugniet, considéré comme celui qui procurait les faux documents de l'ambassade centrafricaine, écope, lui, de 2 ans de prison avec sursis.
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Note : Geza Mezösy a été témoin du mariage de Jean Bultot en 1997.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 7 Mai 2021 - 14:57 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/10/14/l-ombre-de-l-extreme-droite_2709501_1819218.html 14 octobre 1981 (...) Parmi les sept inculpés dans le trafic d'armes entre la Belgique et la France, trois au moins ont un passé de mercenaires et des convictions d'extrême droite établies : MM. Olivier Danet, vingt-sept ans, Thierry Tcheng-Tchung, vingt-quatre ans, et Patrick Letessier, vingt-neuf ans. Ces derniers ont combattu aux côtés de M. Gilbert Bourgeaud, alias Bob Denard, mercenaire, "spécialiste " de l'Afrique qui a notamment fait le coup de feu au Katanga, au Biafra, au Bénin et aux Comores. (...) https://mercenaire.graziel.com/2019/06/13/nous-avions-un-camarade/?fbclid=IwAR0nFN3w65oPUfzOlPYb4F002GzD5dof1FcxvNg5sd6Fba7iCa0bE8EN1Tc Thierry Tcheng TchungComment oublier Titi, Thierry Tcheng Tchung de son vrai nom a rejoint le walhalla, le paradis des guerriers le 29 06 2002. Figure emblématique du mercenariat français, il reste dans nos souvenirs. son parcours est marqué par sa présence au Liban ou il officia dans les forces phalangistes. Ensuite du débarquement aux Comores en 78, il est présent au Cambodge, puis chez les Karens en Birmanie où il se forge une figure de légende. En 95 il prend une part active au débarquement aux Comores qui vise à démettre le président Djoar. En 97 il est un rouage important dans l’aide apportée à Mobutu dans la guerre du Zaïre. Ce guerrier hors pair me confiait un jour qu’il subodorait que sa tête finirait au bout d’une pique. Ce ne fut pas le cas. Son existence se trouva abrégée lors d’un saut en parachute. J’ignore les circonstances précises de ce drame. Pour autant si un camarade connait les faits, son témoignage sera le bienvenu. _ _ _ _ _ _ _ _ _ Selon Paul Barril (Missions très spéciales, 1984) : (...) domicile de Thierry Tcheng-Tchung, les policiers saisissent une photographie dédicacée d'un commissaire de police en grande tenue, Pierre-Antoine Mailfait, ancien caporal parachutiste, d'abord affecté aux Renseignements généraux et responsable (...) _ _ _ _ _ _ _ _ _ https://www.cercle-k2.fr/users/single/160/Pierre-Antoine-Mailfait |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Baugniet, Jean-Luc Ven 7 Mai 2021 - 15:40 | |
| http://www.editions-proletariennes.fr/Dochml/presse/articles/humarouge/dates/1981/novdec/hr1267/p8-9.pdf _ _ _ G ? = Giscard d'Estaing ??? (impliqué aussi dans les "avions renifleurs") Note : c'est Valéry Giscard d'Estaing qui, en 1979, a nommé Maurice Robert ambassadeur au Gabon (dirigé par son ami Omar Bongo) ; en périodes de vaches maigres, Maurice Robert travaillait pour Elf. |
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