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arthur29923




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Date d'inscription : 08/07/2015

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyDim 16 Sep 2018 - 12:29

HERVE a écrit:Tout ce qui précède est inquiétant.

Selon un lecteur attentif, Roy Cohn et Robert Gray étaient des spécialistes des chantages sexuels et ce que nous savons maintenant des ballets roses belges (via L. Sik et M. Libert) laisse deviner les informations dont ils disposaient.

Quant aux liens entre Paul Latinus et François de Grossouvre, ils conduisent aux réseaux "stay-behind". L'hypothèse selon laquelle le WNP était un segment d'un vaste réseau "stay-behind" tient la route.

Pour information :

https://www.sept.info/roy-cohn-trump

Roy Cohn, le mauvais génie de Donald Trump

Liens avec la mafia, démagogie, coups bas, mais aussi fortune et violence… Sans Roy Cohn, un être sans scrupules, personnage clef de 
la guerre froide, Donald Trump n’en serait pas là où il en est. Retour sur une histoire méconnue.

Fabrizio Calvi 

S’il est un magouilleur qui a rejoint dès son plus jeune âge le côté obscur de la force, c’est bien Roy Cohn. Tout est à jeter 
chez cet avocat 
américain né en 1927 à New York. Tricheur, menteur, lié à la mafia, véreux jusqu’au trognon, violent…

L’homme est surtout l’âme damnée de Donald Trump. L’éminence grise qui a fait du jeune new-yorkais mal dégrossi l’un 
des candidats les plus démagogues et populistes que la course à la Maison-Blanche n’ait jamais connu, dans la droite ligne 
du maccarthysme. Retour sur un personnage méconnu de notre côté de l’Atlantique.

Son histoire débute à la fin des années 1940. A l’époque, la guerre froide bat son plein et le procureur fédéral Cohn, comme 
tant d’autres, voit des espions soviétiques partout. Son pouvoir de nuisance est extrême. Il le teste contre un employé du 
département d’Etat, Alger Hiss, soupçonné d’intelligence avec l’URSS. Ce dernier pourtant n’est finalement condamné que 
pour parjure, faute de preuves ou d’éléments pertinents.

Mais la première grosse affaire de Cohn est encore à venir et va lui permettre de donner toute la mesure de sa 
personnalité diabolique. 29 août 1949, l’Union soviétique vient de faire exploser sa première bombe atomique. 
Les Américains qui pensaient détenir le monopole du nucléaire militaire traquent les espions de l’atome, 
les traîtres qui ont donné le feu de l’apocalypse à l’ennemi communiste. Ils pensent tenir les coupables: 
les époux Julius et Ethel Rosenberg.


Libert, Michel - Page 28 Cohn110
Julius et Ethel Rosenberg à leur procès.


C’est Roy Cohn qui boucle le dossier d’accusation en forçant David Greenglass à faire un faux témoignage 
contre sa sœur, Ethel Rosenberg. A la veille de condamner le couple Rosenberg à la chaise électrique, 
le juge hésite. Passe encore d’exécuter Julius, mais Ethel? On ne va pas supprimer une femme, mère 
de famille dont le dossier d’accusation semble encore plus maigre que celui de son mari…

A l’heure de la décision, le juge quitte son bureau et téléphone à Roy Cohn depuis une cabine téléphonique. 
Le procureur, lui, n’a pas d’état d’âme. «Elle est pire que Julius», assène Cohn. Tout comme son mari, Ethel Rosenberg, 
doit mourir. Ainsi en a-t-il été.

Roy Cohn a tout juste 24 ans. Il s’est fait un nom. Impressionné par sa prestation dans l’affaire Rosenberg, 
le redoutable directeur du FBI Edgar J. Hoover le recommande chaudement au sénateur Joseph McCarthy.

Le voilà désormais en première ligne pour participer à l’écriture d’une des pages les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis: 
le maccarthysme, cette virulente chasse aux sorcières communistes à travers tout le pays, de Wall Street à 
Hollywood en passant par Washington. Cette mort sociale va faucher des milliers de destins, le plus souvent s
ans aucune raison ou discernement.

Roy Cohn survivra à la chute du sénateur en 1954 après que ce dernier s’était attaqué finalement à un trop gros poisson: 
l’armée américaine. Le New-Yorkais quitte alors Washington pour s’installer dans sa ville natale où il ouvre son 
cabinet d’avocat. Il ne reniera jamais ses années McCarthy et écrira même dans son autobiographie: 
«Je n’ai jamais travaillé pour un homme meilleur ou pour une cause plus grande.»

L’homme n’a pas de regrets; il s’embarrasse encore moins de scrupules dans son métier d’avocat. 
Pour preuve, le gouvernement le poursuivra tout au long de sa carrière pour extorsion, corruption, 
conspiration, parjure et violations des lois bancaires.

Sans oublier la fraude fiscale élevée au rang de beaux-arts pour son plus grand bonheur et celui de ses 
très riches clients. Il finira par être radié du barreau… en 1986.

Mais il y a pire. A cette époque, la Cosa Nostra règne sur New York. De la construction de bâtiments à 
la collecte des ordures: cinq familles contrôlent les principales activités de la ville, et bénéficient d’une 
impunité totale.

J. Edgar Hoover ayant décrété que la mafia n’existait pas, les agents du FBI ferment les yeux. 
Les premiers clients de maître Cohn sont les principaux parrains de la ville: Fat Tony Salerno, Carmine 
Galante dit «le Cigare» et Paul Castellano, le chef du clan Gambino, le plus important du pays.

Roy Cohn bénéficie de la protection des milieux politiques conservateurs, à commencer par les présidents 
Richard Nixon et Ronald Reagan qui lui doivent leur élection.

Par la suite, l’avocat représentera aussi le plus fou de tous les chefs de famille, John Gotti, surnommé 
«Don Teflon» parce que les condamnations et les balles semblaient glisser sur lui. Cela n’empêche pas
Roy Cohn de s’occuper simultanément des affaires de l’archidiocèse catholique de New York et du club d
e baseball des New York Yankees.

L’homme est un paradoxe ambulant. D’origine juive, il rejoint une organisation réputée pour son antisémitisme,
la John Birch Society. Homosexuel, il passe sa vie à pourfendre tout ce qui n’est pas hétérosexuel.

Ses préférences sexuelles ne sont un mystère pour personne, mais quand les activistes gays sollicitent 
son soutien, il les envoie bouler sans ménagement. Reviennent-ils à la charge en lui demandant de prendre 
fait et cause pour un professeur renvoyé en raison de son homosexualité? Il réplique qu’un enseignant ne 
peut pas être homosexuel.

Jusqu’au milieu des années 80, Roy Cohn est intouchable. Il bénéficie de la protection des milieux 
politiques conservateurs, à commencer par les présidents Richard Nixon et Ronald Reagan qui lui 
doivent leur élection.

L’homme a en outre sa table dans les principaux night-clubs de la ville. Un soir d’octobre 1973, entouré 
d’une cour de beaux jeunes gens, Roy Cohn se trouve au Club, une des boîtes de nuit les plus en vue 
de New York.
 Un jeune promoteur immobilier l’aborde, il s’appelle Donald Trump. Lui et son père sont
accusés de discrimination raciale par le gouvernement américain.

Accusations fondées, les Noirs qui cherchent un logement ne sont pas les bienvenus dans les immeubles 
de la famille. Que faire?
– Mon conseil…, dit Roy Cohn, qu’ils aillent se faire foutre. Envoyez-les péter et attaquez-les devant les tribunaux.

Le jeune promoteur immobilier ne cache pas son plaisir. Voilà un homme comme il les aime, un homme qui n’a 
peur de rien avec son franc-parler et sa mauvaise foi en béton.
– Je vous embauche, lui répond-il.

Et c’est parti. Le 12 décembre 1973, Donald Trump, son père et Roy Cohn annoncent lors 
d’une conférence de presse qu’ils poursuivent le gouvernement pour 100 millions de dollars 
de dommages et intérêts suite aux allégations «irresponsables et sans fondement» du ministère de la Justice.

Les Trump et Cohn accusent même un procureur juif de se servir des techniques nazies employées 
par la Gestapo. La guerre est déclarée. Et la tactique porte ses fruits. Deux ans plus tard, alors qu’ils 
risquaient la prison et une forte amende, les Trump s’en sortent en signant un accord leur interdisant 
de «discriminer toute personne». La guerre est terminée. Les Trump claironnent victoire.

A compter de ce jour, Roy Cohn représentera Donald Trump dans toutes les grandes batailles judiciaires 
de sa vie. Des journalistes s’intéressent d’un peu trop près à ses affaires? Ils sont systématiquement traînés 
devant les tribunaux pour diffamation. Trump s’enorgueillira même d’avoir mis un reporter sur la paille.

Roy Cohn engrange les honoraires, 50’000 dollars par dossier (une fortune pour l’époque), et Donald Trump les victoires.

Cohn s’occupe aussi des affaires privées de Trump. Il rédige le contrat de mariage qui lie le milliardaire à 
Ivana Zelnickova, un mannequin tchèque. La jeune femme devra batailler ferme pour obtenir le droit de 
garder les cadeaux de son époux en cas de divorce.

Quand on lui demande alors s’il peut conseiller un bon avocat, Trump répond implacablement: «Si vous avez besoin 
de quelqu’un de vicieux, prenez Roy. Il est brutal, mais loyal.»

Entre autres qualités, Trump adore l’agressivité de son mentor. Le New York Times raconte que face à 
des adversaires qui lui résistaient, Donald Trump sortait une photo de Roy Cohn et demandait: «Vous 
préférez plutôt avoir à faire à lui?» Généralement, cela suffisait.

1973. Donald Trump a 27 ans et ne connaît pas grand-chose de la vie new-yorkaise. Il a fait ses classes 
dans l’entreprise fondée et dirigée par son père. De vingt ans son aîné, Roy Cohn est au faîte de sa puissance.

Les soirées somptueuses qu’il organise chez lui ou dans les boîtes de nuit qu’il fréquente en font la 
coqueluche de Big Apple. Les hommes politiques se bousculent pour être vus en sa compagnie. Ténor 
du barreau de New York et professeur émérite à la faculté de droit de Harvard, Alan Dershowitz avoue au 
Washington Post: «Je m’attendais à le haïr, mais je l’ai trouvé charmant.»

Doctor Roy and Mister Cohn. Côté cour, Roy Cohn peut concourir au titre du plus maléfique des Américains. 
Côté jardin, il est charismatique et spirituel. Le jour, il terrifie ses victimes pour repousser les limites de la 
fête la nuit, notamment au Studio 54. Situé au 254 West 54th Street entre la 8e avenue et Broadway, 
l’endroit se voulait «la plus grande boîte de nuit de tous les temps».

C’était le temple de tous les excès, celui de la drogue et du sexe. Les stars internationales y côtoyaient 
l’homme de la rue. «La ville n’avait jamais rien vu de tel que le Studio 54, écrit le Washington Post, 
un club libre qui offrait la célébrité, les paillettes et la débauche. Il a attiré des dirigeants de la ville, 
des stars d’Hollywood et une section transversale en technicolor de partisans de droite, gays et bisexuels.»

Roy Cohn est l’avocat des patrons de la boîte, Steve Rubell et Ian Schrager. Il y est comme à la maison. 
Parfois il joue le rôle de maître des lieux, décidant qui peut entrer ou pas. Mais généralement, il fait la fête 
en compagnie de sa cour d’éphèbes et d’aficionados.

Parmi eux, le couple Trump. «Ce qui s’est passé au Studio 54 ne se reproduira jamais, a déclaré Trump à 
l’écrivain Timothy O’Brien. Tout d’abord, vous n’aviez pas le sida. Vous n’aviez pas les problèmes que 
vous avez maintenant. J’ai vu des choses que je n’ai jamais revues à ce jour. J’ai vu des mannequins 
se faire baiser devant tout le monde.»

Après avoir introduit Trump dans la jet set, Roy Cohn va lui remettre les clefs de la ville et du pays.

La scène suivante a lieu en 1979 à la veille des élections présidentielles. Roger Stone, l’un des lobbyistes 
les plus puissants du Parti républicain, se rend dans le luxueux appartement de Roy Cohn à Manhattan. 
Il veut son appui dans la cadre de la campagne de Ronald Reagan.

Cohn est assis à sa table de la salle à manger, dans un peignoir de soie. Dans une assiette, il y a du bacon et 
du fromage à la crème que l’avocat mange avec ses doigts. A ses côtés, un gros homme au souffle lourd. 
«Monsieur Stone, je vous présente Tony Salerno», lui dit Cohn.

Roger Stone salue le personnage. Il n’ignore pas qu’il a devant lui l’un des parrains de la Cosa Nostra de 
New York. Surnommé le «Gros Tony», c’est le chef de la famille Genovese, l’une des plus influentes du pays.

Pour le FBI, c’est même l’un des plus puissants et des plus riches gangsters de l’histoire de la mafia américains depuis Al Capone.

C’est ainsi que Donald Trump contribua à porter Ronald Reagan à la Maison-Blanche.

Le boss de la mafia et l’avocat ont longuement écouté Roger Stone leur expliquer son plan de campagne destiné à porter 
Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Pour y parvenir, il lui faut avant tout de l’argent, beaucoup d’argent.
– Tu dois rencontrer Donald Trump et son père, lui assure Cohn. Ils sont parfaits pour ce que tu veux. 
Laisse-moi organiser une réunion.

C’est ainsi que Donald Trump contribua à porter Ronald Reagan à la Maison-Blanche. Le promoteur immobilier 
n’était pas avare de ses contributions. Mais, c’était toujours un prêté pour un rendu. Il ne s’en cachait pas.

Lors du premier débat pour l’investiture républicaine en août 2015, Trump a fait allusion à sa générosité envers
les politiques, se vantant d’avoir donné de l’argent avec la certitude d’obtenir quelque chose en retour. 
«Je suis un homme d’affaires, a-t-il souligné. Je donne à tout le monde. Quand ils appellent, je donne. 
Et tu sais quoi? Quand j’ai besoin de quelque chose d’eux, deux ans plus tard, trois ans plus tard,
je les appelle, et ils sont là pour moi.»

Reste une question: qu’y avait-il en commun entre un tueur de la mafia et un avocat ex-chasseur de sorcières?
Deux choses: une absence totale de scrupules et un amour immodéré de l’argent et du pouvoir qu’il confère.

En outre, Roy Cohn est plus qu’un homme de loi pour le mafieux. C’est son consigliere, presque son bras droit. 
Preuve de cette confiance, le «Gros Tony» conduit ses affaires dans les bureaux de Roy Cohn à l’abri des oreilles indiscrètes.

Il se sert aussi du salon de l’avocat pour faire la connaissance des riches new-yorkais. Dont Stone comme 
nous venons de le voir, mais aussi un certain Donald Trump qui a tout de suite compris pourquoi Roy Cohn 
lui aurait présenté ce mafieux portant caricaturalement un chapeau fedora et fumant le cigare.

A New York, la plupart des gratte-ciel étaient faits de poutres d’acier. Trump, lui, a choisi une méthode 
plus risquée: le béton prêt à l’emploi qui accélère le temps de construction et diminue les coûts en conséquence.

En payant plus cher, Trump achète la paix du travail.

Et qui dit béton préfabriqué dans la grande pomme, dit S&A Concret, la société de Fat Tony Salerno et de Paul Castellano. 
Les deux parrains contrôlent également le syndicat des transports, les teamsters. Trump s’assure ainsi que 
le béton préfabriqué sera livré à temps. Car, au moindre retard, la matière se fige dans les tambours des camions.

Comme d’habitude avec la mafia, les prix sont gonflés. En payant plus cher, Trump achète la paix du travail. 
Les délais de construction et de livraison sont respectés. C’est ainsi que la mafia a construit ses principaux buildings,
à commencer par la Trump Plazza et la Trump Tower qui trône sur la cinquième avenue.

Trump a pu ainsi employer des milliers d’ouvriers sans papiers dont «la brigade des Polonais»,
bâtisseurs de gratte-ciel sous-payés (4 dollars de l’heure) qui défiaient le ciel dans des conditions précaires,
travaillant sans protection, dormant souvent à même le sol des chantiers sans que les syndicats (à la botte de la mafia) 
n’y trouvent rien à dire.

Côté syndicat des transports, Donald Trump a aussi acheté la protection de John Cody, un dirigeant des teamsters 
très proche de la famille Gambino. Cody claque des doigts, comme ce fut le cas lors de la grande grève de 1982, et 
plus rien ne bouge. Sauf sur les chantiers Trump, régulièrement approvisionnés en matériaux.

Selon le FBI, Cody a obtenu des appartements dans la Trump Tower en échange de sa protection. 
Faux, s’indigne aujourd’hui le candidat républicain qui peine à expliquer les conditions d’achat par une amie de Cody, 
une femme sans emploi, de trois appartements à côté du triplex occupé par le promoteur et sa femme.

«En choisissant de construire avec du béton prêt à l’emploi plutôt que d’autres matériaux, Trump s’est mis à la merci 
d’une légion de racketteurs», détaille David Cay Johnston, journaliste au New York Times dans un remarquable article 
consacré aux rapports entre Trump et la mafia.

Si traiter avec la mafia new-yorkaise n’est pas de tout repos, c’est une sinécure par rapport à ce que Trump a dû 
déployer comme efforts pour s’implanter à Atlantic City, la capitale historique du jeu et du crime sur la côte Est des Etats-Unis.

Pour y construire ses casinos et bâtiments, le promoteur a dû traiter avec le plus fou de tous les parrains, Nicodemo Scarfo, 
chef de la famille de Philadelphie, toute proche. Un homme qui tue aussi vite que Trump construit.

La mafia, la politique… Roy Cohn a tout donné à Donald Trump. Il peut mourir en paix en 1986. 
Rongé par le sida malgré le traitement par trithérapie dont il est l’un des premiers cobayes.

La rencontre entre Donald Trump et Roger Stone portera, elle, ses fruits trente ans plus tard. En 2016, 
Stone est l’un des plus influents conseillers de la campagne Trump. Un conseiller tout puissant, 
mais difficilement présentable, même pour le milliardaire new-yorkais. C’est dire.

Au début, Roger Stone courait les plateaux télés pour porter haut les couleurs de son candidat. 
Mais rapidement, après avoir balancé une série de messages Twitter dans lesquels il traitait une 
présentatrice de «pute» et deux autres journalistes de «nègre stupide» et de «gros nègre», 
il est interdit d’antenne sur CNN et MSNBC.

Dérapages que Roger Stone met sur le compte de quelques Martinis de trop. Mais, le mal est fait et 
c’est désormais depuis les coulisses qu’il conseille Trump. Et qu’il le défend… sans prendre de pincettes.

Roger Stone est en effet à la tête d’un groupe d’activistes pro-Trump. Des activistes qui ont effrayé les chefs 
du Parti républicain opposés à sa nomination à la Convention nationale républicaine de Cleveland. Selon le Washington 
Post, Stone «organise les partisans de [Trump] comme une force d’intimidation» et «a menacé de divulguer
publiquement les numéros des chambres d’hôtel des délégués qui travaillent contre Trump.»

On lui prête aussi de nombreuses campagnes de désinformation sur les adversaires de son favori, 
entre autres celle relayée par le magazine trash National Enquirer sur les cinq maîtresses de Ted Cruz.

Les démocrates accusent volontiers Roger Stone d’être au cœur de la campagne menée par l’organisation 
Wikileaks contre Hillary Clinton avec la publication des emails piratés de John Podesta, directeur de la 
campagne de la candidate démocrate.

Pas étonnant, Stone s’est vanté à plusieurs reprises d’avoir des contacts avec le fondateur de Wikileaks, 
Julian Assange, et avait prédit le pillage de la boîte électronique de Podesta. Des attaques corroborées 
par un ancien responsable de la CIA pro-Clinton, Michael J. Morell, qui soutient que Donald Trump est 
«un agent involontaire de la Fédération de Russie».

Roger Stone s’insurge et dénonce, sans la moindre dérision, l’émergence d’un «nouveau maccarthysme». 
Un comble pour ce lobbyiste qui a rejoint les rangs de Donald Trump grâce à Roy Cohn, le principal artisan 
du… maccarthysme.

Ce n’est pas le seul legs de Cohn. Le candidat à la présidentielle lui doit encore sa rencontre avec un 
autre lobbyiste à l’odeur de soufre: Paul Manafort, qui fut son directeur de campagne jusqu’en août 2016.
Un être encore plus infréquentable que Roger Stone.

Manafort représente en effet les intérêts de ce qui se fait de pire en matière de dictateurs. Marcos, Mobutu, 
Siad Barré, il les a tous connus et a été grassement rétribué pour ses services.

En 1995, il participe notamment à la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en France et touche au moins
200’000 dollars en rétrocommissions dans le cadre de la vente de sous-marins Agosta au Pakistan. Une affaire à
l’origine du scandale connu sous l’appellation de «l’affaire de Karachi».

«Cohn a également enseigné à Trump comment exploiter le pouvoir et instiller la peur»,  affirme 
le Washington Post. Sa stratégie est simple: attaquer, contre-attaquer et surtout, ne jamais s’excuser. 
Avec un seul principe: plus c’est gros, mieux ça marche.

Une technique redoutablement efficace qu’il applique avec succès, quarante ans plus tard, tout au long de 
la campagne de 2016, face à ses rivaux républicains et son adversaire démocrate, Hillary Clinton. 
«Depuis qu’il s’est lancé dans la course à la Maison-Blanche, avance le Washington Post, 
Donald Trump a utilisé ces tactiques plus agressivement que n’importe quel autre candidat, humiliant
les opposants, insultant les minorités et les femmes, alimentant la colère de ses partisans.»

Du Roy Cohn pur jus. Le diabolique avocat peut se retourner de plaisir dans sa tombe. Sa créature a dépassé le maître.

«Il y a un virus qui infecte notre politique et en ce moment, il est florissant, constate le journaliste américain Bill Moyers. 
Il se nourrit de la peur, de la paranoïa et du fanatisme. Pour se répandre, il attendait une opportunité et un opportuniste 
sans scrupules. Durant certaines des périodes de notre histoire, ce virus était dormant. Parfois, il flambait ici et là, 
puis s’éteignait après une brève, mais féroce rafale de fièvre. A d’autres moments, il s’est propagé à la vitesse 
d’une tempête de feu, une pandémie qui a tout consumé sur son chemin, suçant l’oxygène de la démocratie et
la liberté. Aujourd’hui, son vecteur est Donald Trump, mais d’autres sont venus avant lui.»

Bill Moyers cite pêle-mêle «Pitchfork Ben» Tillman, le gouverneur et sénateur de la Caroline du Sud, chef 
des Chemises rouges spécialisées dans le lynchage des Noirs; le Père Charles Coughlin, 
prêtre catholique antisémite et profasciste dont les sermons radiodiffusés étaient suivis par
plus de 30 millions d’Américains; Theodore Bilbo, membre du Ku Klux Klan au Mississippi qui se 
dressait contre la «mongolisation» de la race blanche; Huey Long, dictateur corrompu de la Louisiane,
George Wallace, gouverneur de l’Alabama, quatre fois candidat à la présidence avec son mot 
d’ordre «Ségrégation maintenant, ségrégation demain, ségrégation toujours» et… Joseph McCarthy.

«Vous pouvez relier McCarthy directement à Trump, assure Bill Moyers. Dans le diagramme de Venn 
(schéma qui montre toutes les relations, ndlr) de ce couple, deux cercles se chevauchent. 
Ils ont en commun la même personne: Roy Cohn.» Encore et toujours.

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Citation


 :La même année éclatait l’. Aux termes d’une affaire Hamilton Jordan, secrétaire général de la Maison-Blanche et conseiller le plus proche du président Carterparticulièrement confuse, deux des propriétaires du Club 54
la discothèque la plus célèbre de New York, MM. Steve Rubell et Ian Schrager, par ailleurs inculpés de fraude fiscale, 
assuraient que M. Jordan avait été aperçu, un soir de l’été 1978, prisant de la cocaïne au Club 54. C’est comme cela 
que l’on apprit qu’il y avait eu plusieurs autres réceptions où Jordan et «Lady Coke» n’étaient pas les derniers 
invités. Une de ces réceptions a eu un témoin oculaire, Lana Jean Rawls, divorcée du chanteur de blues,
Lou Rawls. Celleci, qui fut interrogé par le F.B.I. à Houston le 12 septembre 1979, affirma après avoir rencontré,
le 21 octobre 1977, Jordan et ses amis dans un club de la métropole sudcalifornienne, avoir fait l’acquisition 
de cinq grammes de cocaïne pour 500 dollars. La drogue, selon cette jeune femme, a été utilisée 
cette même nuit, par Jordan et d’autres personnes. Le groupe comprenait l’actrice Shirley McLaine, 
une démocrate très active, le sondeur d’opinion publique de Carter, Patrick Caddell, le trésorier, à 
l’époque, du Comité national démocrate, Joel McCleary et son adjoint John Golden, 
ainsi qu’un asso- Yann Moncomble 72 cié et ami de l’industriel millionnaire démocrate, Léopold Wyler.
ce dernier avait
(...)

https://explicithistoire.files.wordpress.com/2016/02/moncomble-yann-le-pouvoir-de-la-drogue-dans-la-politique-mondiale.pdf

-----------------------
pour info

studio54

[size=14]Temple de la drogue sans complexe, du sexe désinhibé et de tous les excès, c'était le seul endroit à l'époque où il était décent de se laisser aller complètement. Le dernier balcon (vestige de l'ancien théâtre) était réservé aux rencontres sexuelles, et le premier carré VIP du monde (la cave du studio), était encore plus imbibée d'acides, de cocaïne et de LSDque le reste de la boîte.Par exemple, il était courant de faire tomber des ballons du plafond, avec un peu de cocaïne dedans. La cocaïne tombait alors littéralement du ciel et il suffisait de faire exploser les ballons.

David Lachapelle, actuel grand photographe de mode, travaille en tant que serveur dans ce bar mythique, lorsqu'il est étudiant. La liste des VIP fréquentant le lieu reste interminable, avec Dali en manteau de vison, Bianca Jagger parfois presque nue, Karl Lagerfeld costumé, Michael Jakson et Diana Ross mettant l'ambiance ou Marisa Berenson[size=11]3.

Lors d'une sévère perquisition la nuit du 31 décembre 1979, révélant une fraude fiscale chiffrée à 2,5 millions de dollars de l'époque et la distribution de toutes sortes de drogues au personnel et aux clients, Rubell et Schrager sont arrêtés et contraints à la fermeture. Cela met fin aux 33 mois les plus fous de l'Histoire des discothèques. Les deux protagonistes écopent de treize mois de prison4. Plus tard sont retrouvés un million de $ en liquide et une importante quantité de cocaïne à l'intérieur des murs du Studio4. Ils sont néanmoins autorisés à organiser une dernière soirée d'adieu appelée « The End of Modern-day Gomorrah » le 4 février 1980.
Le studio fut racheté pour 4,5 millions de dollars par le propriétaire de restaurants et dancings Mark Fleischman et fut rouvert le 12 septembre 1981. Steve Rubell y fut embauché comme directeur artistique. Cependant, les temps avaient changé, la folie du disco était passée. L'âme du Studio 54 s'était évaporée, le succès n'était plus au rendez-vous du fait d'une forte concurrence entre discothèques. Il ferma définitivement ses portes en 19864. Il rouvrit brièvement en 1994 après une rénovation qui coûta plusieurs millions de dollars.
[/size][/size]

Le Studio 54 a été recréé dans l'hôtel-casino MGM Grand de Las Vegas, qui fut un temps le plus grand hôtel du monde.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Studio_54_(discoth%C3%A8que)



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Bianca Jagger, née Bianca Perez Morena de Macías le 2 mai 1945 à Managua

En septembre 1970, Bianca Jagger rencontre Mick Jagger lors d'une fête après un concert des Rolling Stones. Leur mariage est célébré le 12 mai 19713, à Saint-Tropez, . Leur fille, Jade, naît le 21 octobre 1971 à Paris. Son mariage avec Mick Jagger fait d'elle une figure de premier plan de la jet-set des années 1970, mais également une personnalité sensible au droit des femmes. Amie de l'artiste Andy Warhol, elle devient l'une deségéries de la célèbre discothèque new-yorkaise Studio 54



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bianca_Jagger



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 Rupie The Groupie 



En 1970, lors d'une soirée dans un club londonien, le chanteur Mick Jagger est présenté à Rupert zu Loewenstein. Une légende prétend qu'à cette époque, le prince n'a aucune idée de ce que sont les Rolling Stones




 Les décisions d'enregistrement et de concert sont désormais prises sur la base des avantages fiscaux selon les pays. Sans oublier le principe du sponsoring que les Stones vont être les premiers à exploiter sur une tournée (VolkswagenBudweiserChase Manhattan Bank...) 



À partir des années 1960Rupie the Groupie est engagé dans le catholicisme traditionaliste. Le prince zu Loewenstein préside notamment la Latin Mass Society of England & Wales, une association qui se consacre « à la promotion de la liturgie traditionnelle latine de l'Église catholique, des doctrines et des pratiques qui en sont une partie intégrante, de la tradition musicale qui la dessert, et de la langue latine dans laquelle elle se célèbre



C'est ainsi que S.A.S. le prince zu Loewenstein-Wertheim-Freudenberg devient un familier des fêtes rock. Dans les soirées ou les coulisses de concerts géants, . Surnommé Rupie The Groupie par Jerry Hall, il finit par faire partie intégrante de la famille des Stones, témoin des joies et des drames. Il est présent lorsque le mariage avec Bianca s'effondre parce que Mick est tombé amoureux de Jerry. C'est chez lui, lors d'une soirée qu'il donne en 1991, que Jerry, à son tour, arrive comme une furie pour faire une scène à Mick, celui-ci fréquentant assidument le mannequin Carla Bruni.



En 2008, lors des obsèques de Frà Andrew Bertie78e prince et grand maître de l'ordre souverain de Malte, c'est au prince Rupert qu'il est demandé de prononcer l'éloge funèbre


https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_zu_Loewenstein

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https://en.wikipedia.org/wiki/Denise_Eisenberg_Rich
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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 18 Sep 2018 - 12:26

.
Michel Libert sur "Les Compagnons du Christ-Graal" avec Lucien Marbaix

_ _ _


Je crois que vous avez créé "Les Compagnons du Christ-Graal" avec Lucien Marbaix. 

>>> Oui, et d'autres personnes n'ayant rien à voir avec le WNP ou une quelconque mouvance ou cellule parente. Ce que j'ai lu dans différentes colonnes au sujet de l'asbl "Les Compagnons du Christ-Graal" me sidère. L'asbl était apolitique, non dogmatique et non subsidiée. 

Quels étaient les objectifs de cette association ?  

>>> Les objectifs étaient nombreux et repris dans les statuts déposés au Moniteur. 

Je me ferai un devoir de rechercher un possible exemplaire émergeant des archives.

L'asbl "Compagnons du Christ-Graal" avait notamment vocation d'école de philosophie stoïcienne et de philosophies comparées. C'était aussi un centre d'études portant sur le déchiffrement de l'Alchimie spirituelle et de la Gnose. En sus, l'asbl voulait participer à la préservation des différentes cultures occidentales en tentant de rallier progressivement toutes les  fractions traditionalistes européennes. 

Quelles étaient les relations entre Lucien Marbaix et Christian Elnikoff ? 

>>> Elles étaient au départ cordiales. Mais d'abord quelques mots au sujet de Lucien Marbaix. Malgré ce qui a été relaté dans les médias, il était cultivé, discipliné, honnête, sincère,  un père remarquable, d'une gentillesse naturelle, toujours disponible pour aider et soutenir quelqu'un dans un désarroi ou à la dérive. Pour le reste, hormis sa collectionite aigüe d'effets et d'objets militaires les plus divers, il était outré par le comportement de la "société" toute entière et voulait participer à mettre fin à la chienlit des années 80. Il aimait, à cette fin, se rapprocher de personnalités susceptibles de pouvoir changer les choses.

Les relations se sont ensuite envenimées pour diverses raisons (notamment l'extrémisme total ayant pris possession du corps d'Elnikoff), certaines de moi inconnues.  

Il est à relever que une inexactitude rémanente fait l'objet de toutes les attentions et de nombreux commentaires. Il est exact que Lucien Marbaix, armurier, a poinçonné des cartouches. Mais celles-ci étaient destinées à C. Elnikoff. Cela a été fait sur ordre afin de pouvoir, le cas échéant, confondre "l'électron libre" qu'était  devenu celui-ci s'il avait décidé d'user de la terreur comme il en avait eu l'intention ferme et définitive.  A défaut de pouvoir l'arrêter, la seule solution pour pouvoir le neutraliser était cette confection spéciale de munitions. Serait-il passé à l'acte en n'utilisant point ces munitions piégées, personne n'aurait pu découvrir le possible auteur d'éventuels massacres. Nos référents près la Sûreté ont été  informés de tous les détails ainsi que nos référents près la Gendarmerie. 

TC

ML
.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMer 19 Sep 2018 - 18:32


Trouvé sur le forum :

Je sais que Van Keerberghen, Elnikof et Caille qui à mon avis sont trois personnes violentes dépendaient de Mr Lucien Marbaix. (s: Joseph Kausse)
_

C'est quelque chose que vous pouvez confirmer ?

_ _ _ _ _

Réponse de Michel Libert :
_

A mon vague souvenir, il me semble que Van Keerbergen nous a été présenté par JL Nemry. Van Keerbergen n'a jamais été intégré au WNP et est resté dans une mouvance aux ordres de Paul Latinus et de subordonnés néerlandophones.

Caille, quant à lui,  nous a été présenté conjointement par Elnikoff et JL Nemry. Il n'a jamais intégré le WNP et est resté rapidement dans l'intime sillage de C Elnikoff.

Enfin, Elnikoff ... je ne peux plus dire qui de L Marbaix ou de JL Nemry a assumé son parrainage.

Il est à relever que durant la période d'agréation, C Elnikoff se présentait sous un  angle pro, sérieux, accessible et socialement détendu.

TC

ML

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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 24 Sep 2018 - 9:37

.
Que savez-vous de l’expédition contre le journal « Pour » à laquelle aurait participé Van Keerbergen ? 


>>>  Au risque de vous décevoir, je n'ai pas beaucoup d'éléments concernant cette opération fort particulière. Mais je peux me permettre de relever des faits avérés et des évidences.

1. des collaborateurs de L. Van Keerbergen se sont vantés de la réussite de cette opération. Ces dires (que l'on peut qualifier de propos de comptoir) me sont fort ultérieurement parvenus par l'intermédiaire de certains de mes contacts extérieurs. A savoir si ceux-ci étaient sur place lors de l'opération ou si ils encensaient leur leader à l'issue de l'action (il était, en effet, fort respecté et charismatique dans le milieu dont il structurait la vie), la question reste posée;

2. l'opération POUR a été reprise et commentée lors d'une  réunion chez Emile Lecerf, lequel abordait la responsabilité d'autorités (non dévoilées) avec lesquelles il collaborait;

3. [size=16]une cellule de la Sûreté nationale est impliquée dans la préparation de cet attentat;[/size]

4. le Major Bougerol ne cachait pas sa satisfaction de la ruine structurelle de POUR. Mais était-ce un sentiment d'exaltation privé ou une satisfaction opérationnelle ?


Paul Latinus en savait-il plus ? 


>>>  Oui ... Il était au courant de tous les détails avant que ceux-ci ne paraissent dans la presse. Preuve induite, en ce qui concerne mes conclusions : P. Latinus avait à sa disposition de nombreuses "filiales" dont il n'avait qu'à actionner ou faire actionner les leviers.


Aucune idée du « donneur d’ordre » ? 


>>>  Je ne peux me prononcer, même à titre privé, de nommer un quelconque donneur d'ordre révélé et identifié mais, par contre, je peux vous orienter vers VDB et son cercle d'influence en ce compris les autorités françaises courtisées par mes supérieurs (P. Latinus, B. Mercier et consorts).


" Pour " soulevait des dossiers sensibles, notamment pour des membres du Cercle des Nations (que vous connaissiez sans doute) ?


>>>  No comment


TC

ML

.
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pierre




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 24 Sep 2018 - 11:55

Cella semble logic
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http://soscharleroi.com
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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyVen 5 Oct 2018 - 16:26


Extrait du carnet de Willy Acke :


Libert, Michel - Page 28 Wa10


Commentaires de Michel Libert :


En partant du haut des notes présentées:

Premier paragraphe concerne un vol avec effraction commis dans l'agence banque/assurances où je prestais au 64 rue van Oost à 1030 Scharbeek. Les locaux situés au rez à l'arrière étaient réservés à ma société SCAG jusqu'à sa mise en faillite. Les autres locaux (rez-avant) aux sociétés DDL ASSURIMMO et ARCIF. Le premier étage était prêté pour un terme consenti par le propriétaire aux Raiders (secouristes sauveteurs) branche de l'asbl Edelweiss que j'animais et qui encadrait les jeunes maghrébins du quartier et des communes avoisinantes.

J'étais encore, à l'époque, en possession "d'extraits" de divers dossiers traités jusqu'alors, à savoir et entre autres, relatifs aux affaires Pinon, Sibelgaz et Feluy.
Ces extraits ont effectivement disparus ainsi que plus ou moins 50.000 francs belges destinés à la Banque An-Hyp ou Metropolitan Bank (je ne sais plus).

Le second paragraphe porte certainement sur la photo dont je vous ai déjà entretenu, photo que j'avais remis à mes référents  près la SN (Kausse et Estievenart) et la Gendarmerie.

Celle-ci (si on parle de la même) a été prise par un proche lors d'une visite initialement non prévue au domicile (?) de Alain Weykamp, armurier. Les médias relataient qu'une arme de chasse de type riot gun à crosse repliable aurait été utilisée lors des tueries. A notre arrivée il les présentait et/ou en vendait de nombreux exemplaires dans son jardin à certaines de ses connaissances. Connaissant la réputation sulfureuse de Alain Weykamp, l'occasion était trop belle et permettait, éventuellement de confondre un coupable potentiel passé par cet armurier.

La photo, fut donc remise à la SN, j'étais habillé exactement de la même façon que sur celle-ci. Joseph Causse m'a demandé qui était sur la photo. J'ai cru qu'il plaisantais et lui ai répondu avec un humour non dissimulé,"c'est un terroriste international". Ce fut le même scénario avec les contacts près la Gd. A ma grande surprise, aucun n'a relevé ou ne s'est fut-ce intéressé aux caractéristiques de l'arme ni demandé sa provenance. Je ne m'étonnais plus depuis longtemps de ce genre de laxisme douceret.

Quant à la date de 1986, elle ne correspond pas. Il peut s'agir d'un double fourni à postériori ou d'une autre photo ... ou d'une toute autre photo ...  destinée au PAL, pour info ou action.

ODM = Ordre de mission. Terme désignant une opération principalement administrative destinée à encadrer une enquête et pouvant représenter une fiche ou un dossier partiel ou complet. Une simple question posée représentait communément un ODM car se trouvait nécessairement développée en fonction des critères requis par les Pumas.

Le BKA travaillait avec le Burafex, en effet. Mais cela peut être ici éventuellement des initiales d'un quidam.

TC

ML

_ _ _ _ _


Pouvez-vous en dire plus sur les contacts entre Burafex et le BKA (Office fédéral de police criminelle en Allemagne) ?

_ _


J'en serais bien incapable. Le contact avec cette autorité n'entrait pas dans le cadre de mes autorisations.

Toutefois, suite aux entretiens auxquels j'ai assisté chez Emile Lecerf, le BKA était d'évidence une relation officielle/officieuse.

TC

ML

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Etienne




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptySam 6 Oct 2018 - 19:19

C'est la responsabilité de la cellule de rechercher les responsables d'où qu'ils viennent et quelles que soient leurs fonctions et leurs nationalités.
Michel Libert était un sous-fifre. De plus, il semble souffrir partiellement d'amnésie.
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Merovingien




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 30 Oct 2018 - 20:23

Michel Libert est à nouveau dans le point de mire.

Advocaat anonieme getuige: "Alle pijlen zijn nu gericht op Michel Libert"

Eén van de overgebleven pistes blijft die van Michel Libert als spilfiguur. Libert is oud-kopstuk van de extreemrechtse militie Westland New Post. In mei dit jaar was een anonieme getuige formeel: Libert was lid van de Bende van Nijvel. Een piste die meer dan ooit stand houdt, zegt zijn advocaat Kristiaan Vandenbussche vandaag.

Voir le reportage: www.tvoost.be
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Manicon




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 30 Oct 2018 - 20:44

Je l'ai déjà dit, si Libert est bel et bien partie prenante dans la bande; le fait qu'il se soit lui-même mis sous la lumière en claironnant ses infos à qui veut l'entendre, c'est le ROI DES IMBECILES!!
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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 30 Oct 2018 - 20:45

Voici la vidéo, en néerlandais :





Je ne partage pas l'avis du "témoin anonyme".

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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 12 Nov 2018 - 12:46


L'avis de Michel Libert sur Mirko Tavra

_ _ _

Monsieur, salutations du jour.

J'ai fort bien connu Mirko Tavra lors des mes études en Humanités au Collège des Fréres maristes à Saint-Gilles, sans en devenir un ami intime, quoique ayant tous deux de nombreux amis en commun, issus de la communauté yougoslave de l'époque.

Je me souviens d'un élève studieux, fort sportif, agréable en tous points.

En fin de parcours de nos études, nos routes se sont séparées par la nécessité de la vie.

Je l'ai revu, bien plus tard, au hasard du quotidien par deux ou trois fois dans l'enceinte de la Gendarmerie, rue de Louvain.

TC

ML

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 13 Nov 2018 - 8:58


https://fr.scribd.com/doc/169313715/Paul-Latinus

(...)

Libert, Michel - Page 28 Eb1_bm10

(...)

Libert, Michel - Page 28 Eb2_bm10

(...)

_ _ _ _ _ _ _


Commentaires de Michel Libert :

_


Monsieur, le bonsoir.


Tout ce qui apparait en ce témoignage est dans l'ensemble correct.

Ai toujours  travaillé avec Bernard Estievenart et Joseph Kausse en toute limpidité.

Tous deux recevaient automatiquement toutes les mises à jour d'une part, des activités et, d'autre-part, des fichiers de membres liés aux activités des asbls dans lesquelles j'oeuvrais pour démontrer qu'aucune d'elle ne correspondait à une quelconque filiation politique ... et qu'il était donc souhaitable et souhaité qu'on nous "foute" la paix dans nos activités à caractère social.

Quant à la question Latinus et aux propos qui me sont attribués, la chose est partiellement exacte mais se doit d'être quelque peu consolidée.

Au fil des mois d'auditions près la PJ représentée en la personne du commissaire Marnette armé de son assistant "surprise" surnommé Viandox, officier de la Sûreté, j'ai du constaté avec un profond effroi "exponentiel" que Latinus avait enfreint toutes les règles de procédures ainsi que tous les protocoles que lui, plus que tout autre, devait respecter pour assurer la viabilité du réseau au sein de son ensemble, quelle que soit l'autorité éventuelle qu'il devrait affronter. Personne ne saura, je le suppose, ce qui a été dit et conclu dans les murs de la PJ entre Latinus et ce commissaire particulièrement équivoque dans ses attitudes et déontologies "disparates".

Il en a résulté:

a. que des sacs entiers réquisitionnés ont disparus des bureaux de la PJ peu après mon arrestation et ma mise au secret

b. que de nombreux fichiers de membres (notamment des éléments AX, des candidatures acceptées, des candidatures refusées) issus de plusieurs réseaux réputés être garantis et couverts par l'anonymat ont été "offerts" par Latinus à Marnette après avoir été "nécessairement pompés" de la centrale informatique de la CEE

c. que de nombreux collaborateurs, exemplaires et n'ayant rien à se reprocher ont vu  leur vie basculer et parfois tendre vers le néant pour des années

d. que les dossiers que j'avais personnellement traités et qui portaient sur des agissements de puissants et de notables dont, apparemment,  l'immunité "de facto"  ne pouvait être contestée, ont été mis pour un terme indéterminé "au congélateur" d'une Justice disons ... fort ... "particulière"

e. que Latinus, par voies diverses particulièrement écoeurantes, a fait pression sur moi pour obtenir, en vain, tout ou partie du fichier du PAL qu'il convoitait depuis mon opération en Espagne

f. que de nombreux responsables dont il recevait instructions l'avaient laissé choir et coupé l'alimentation financière et qu'il avait donc tenté de vendre, notamment le WNP, au plus offrant

g. que le SDECE m'avait prévenu par personne interposée qu'une sombre machination concernerait sous peu de temps certains de nos réseaux, particulièrement le WNP

(cette liste n'est pas exhaustive)

A la question posée par Bernard Estievenart quant à mes intentions face à l'historique judiciaire (qui n'en était alors encore qu'à ses débuts ... au grand dam d'autres enquêtes),  je lui ai confirmé, colère, que à défaut de pouvoir exécuter cette vermine de mes mains,  j'avais  fait le nécessaire pour tenter de  le mettre hors d'état de nuire.

J'avais en effet informé dès ma libération Herr Wilhelm de tous les éléments à charge prouvant que Latinus devait être puni pour haute trahison selon les protocoles en vigueur à l'époque et que je passais la main à qui de droit.

Dans l'entrefait, le Parquet rendra public l'information que, hélàs, contre toute attente,  Paul Latinus s'est pendu dans sa cave suite à un drame sentimental particulièrement éprouvant. Ite missa est.

Le Comité Ouwendijck, lui, était inconnu en nos fichiers,  a conséquemment fait partie de mes dossiers d'investigation jusqu'au moment où, sur ordre formel de Latinus,  tout devait être subitement stoppé et le dossier écarté de toute nouvelle initiative d'enquête. On apprendra plus tard que de nombreux responsables (niveau Burafex)  naviguaient en "pères pénards" dans les deux structures.

Enfin, quant à Guy Van Vinck, tout est correct. Il faisait partie du GAP, lequel département était devenu fort rapidement indépendant de la structure WNP et volait de ses propres ailes, fournissait des services extérieurs,  tout en restant inclus au diagramme dont un exemplaire a été  déposé près la Sûreté. Il appert que l'effectif de ce réseau devenu subitement un "électron libre" nous est resté inconnu jusqu'à ce jour, tous couverts par une sorte d'immunité et de confidentialité. Le GAP rassemblait un panel de plusieurs nationalités.

TC

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 19 Nov 2018 - 18:46



Un message de Michel Libert

_ _ _

Monsieur,

Le WACL via Latinus et Mercier nous a demandé un éventail d'informations que nous étions sensés pouvoir collecter à leur attention car, en effet, il ne pouvait vraisemblablement atteindre les cibles que nous connaissions.

Pour satisfaire la demande, j'ai du passer par l'aide du PAL afin de faire remonter les paramètres espérés, le WNP en propre n'étant pas ad hoc à cette époque en une telle matière.

On ne m'a jamais présenté de membre du WACL. Cela était réservé à la strate supérieure (Burafex) à part une personne dont je pense me rappeler, moyennement âgée, bedonante, chauve ou aux cheveux en brosse, d'expression espagnole mais d'origine sud américaine.

TC

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 20 Nov 2018 - 17:58


Monsieur, le bonjour.

En tentant de triturer à rebours mes souvenirs, à l'appui des derniers développements de l'enquête, l'un d'eux a surgi par effet d'évidence, de convergence possible / probable.

Le département GAP, partie intégrante du WNP à l'origine, a été dévié de sa fonction initiale par Latinus au profit d'autres buts et encadrements. Il nous avait dévoilé que les initiales correspondaient dorénavant à: Gendarmerie Army Police.

Que le GAP restait inclus pour le principe au diagramme officiel (dont un exemplaire fut déposé à la SN) mais qu'il continuerait à exercer et développer ses actions comme au début, hors de ce cadre, tout autant que le recrutement restant totalement indépendant de la structure.

Il m'avait demandé, à cette fin, de lui fournir un lot de cartes d'identification duement complétées par des rubriques numériques croissantes, lesquelles cartes seront comme d'habitude plastifiées.

Je ne me rappelle plus si les cartes portaient ou non un sigle.

Il s'agissait d'une vingtaine de cartes, si je ne m'abuse.

Parlons donc d'un électron libre particulièrement officiel.

Cela se situait peu après l'altercation que j'ai eu avec Guy Van Vinck (je suppose que vous avez les éléments pour en estimer la date).

Je n'y avait pas prêté grand intérêt du fait que cela fut exprimé par Paul Latinus en un phrasé sybillin agrémenté d'un ton fort moqueur et saucé par une forme d'humour à froid dont il avait le secret.

Je juge que cette information pourrait être inutile tout autant qu'être susceptible d'attention.

TC

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 3 Déc 2018 - 9:06


De Walter De Bock :


Libert, Michel - Page 28 Wdb10

_ _ _


Commentaire de Michel Libert :

_

Monsieur,

(...)

Ce que vous me demandez est ancien.

Je dois néanmoins y placer un bémol.

Il est vrai que j'ai refusé plusieurs tables rondes car, primo, je n'ai jamais accepté qu'un quelconque "Comité de soldats" viennent me faire la morale dans des affaires qui ne concernent que des opérations sous protocoles, et secundo, il n'était aucunement nécessaire d'en arriver à cela sans poser toutes les infos utiles sur la table, infos qui ne concernaient pas les rangs et fonctions des demandeurs.

Le second point à relever est celui suivant lequel Elnikoff aurait été déposer, de son propre chef, en toute connaissance de cause les munitions marquées. Cela ne tient pas la route.

TC

ML

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 18 Déc 2018 - 17:48


http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-dernier-heritier-de-leon-degrelle-51b87ecae4b0de6db9a8dedf

Le dernier héritier de Léon Degrelle

Paul Vaute   Publié le  dimanche 06 juillet 2003 à 00h00

(…)

Dès 1950, l'ex-petit soldat, Croix de fer première et deuxième classe selon sa nécrologie, participait à la constitution du Mouvement social européen (MSE) et créait sa section belge. Par la suite, son militantisme allait passer par de nombreux changements d'étiquette, mais non de contenu: Nouvel Ordre européen (1951, avec Maurice Bardèche), Front fédéral fasciste (1966), Faisceau belge (1972), Front national (ou nationaliste) populaire (1976), Mouvement social nationaliste (1982)... Aux élections législatives de 1974, il se présentait sans masque, dans l'arrondissement de Bruxelles, à la tête du Front rexiste qui obtenait 2.764 voix pour la Chambre. Mais il devait faire face à une de ces dissidences qui foisonnent dans la nébuleuse brune, en l'occurrence Rex national, qui se voulait nettement plus activiste. Les autres tentatives électorales se soldèrent comme la première par des résultats inférieurs à 1 pc. Dernier scrutin, dernier avatar: en mai dernier, Debbaudt figurait sur une liste Nation à Bruxelles-Hal-Vilvorde.

(…)

_ _ _ _ _

Commentaire de Michel Libert :

_

Mes souvenirs, à présent quelque peu confus, remontent lorsque j'avais atteint mes 16 ans, âge minimal requis, à l'époque, pour entrer dans les réseaux "anti-bolcheviques".

Papa avait contacté Mr Debaudt par souci hiérarchique pour approbation, mais je n'ai jamais su dans quel sens la hiérarchie s'impliquait entre-eux deux et d'autres.

J'ai du me présenter au domicile ... ou au bureau (?) de Mr Debaudt, avenue Théodore Verhaegen à Saint-Gilles, afin de confirmer ma volonté d'engagement. Le RV fut unique, rapide, furtif et pour "le principe".

Mon encadrement fut conforté quelques semaines plus tard, mes cours commençant par ceux dispensés trimestriellement par Monsieur Guillaume (Herr Wilhelm) en fonction des devoirs à accomplir pour mon Papa et ses collaborateurs.

Quant à savoir qu'il avait rejoint le MSN, c'est vous qui me l'apprenez.

TC

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyVen 21 Déc 2018 - 9:04


Sur "Monsieur Guillaume" ( Herr Wilhelm ) ;

_ _ _

Je n'ai jamais demandé à Heer Wilhelm son âge. Il devait se situer entre 50 et 60 ans lorsqu'il m'a pris en main.

Heer Wilhelm était à lui seul un exemple d'esthétique et de santé.

Mince, très sportif, élancé, sec et défini.

Chauve (ou crâne soigneusement rasé).

Toujours élégant, délicat, respectueux, tolérant, d'une intelligence peu commune et d'une culture à toute épreuve.

Au moins parfait trilingue : allemand (langue maternelle), francais, anglais.

Résidence inconnue de moi .

TC

ML

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyVen 21 Déc 2018 - 9:09


Sur son père :

_ _ _

Le parcours de mon Papa n'a jamais été que la suite de son engagement d'après-guerre.

Je n'en ai jamais connu les détails et il ne s'est jamais confié au sujet de ceux-ci.

Par contre, il s'est confié quelque peu sur son profond chagrin par rapport à des opérations qui l'avaient profondément revulsé. Je ne me souviens d'aucun Dimanche (systématiquement) où il ne versait pas de larmes, après s'être recueilli, que ce soit dans une église ou une chapelle. Il demandait pardon de ne pas avoir plus faire «plus» pour corriger son parcours, périple. Il n'avait de cesse de me répéter de protéger le faible et de rester «juste» et bienveillant, surtout avec mes ennemis.

Quant à ses relations hiérarchiques avec Mr Debaudt, j'en ai abordé la chose dans mes précédents courriers.

TC

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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 22 Jan 2019 - 15:59

Il y a quelques mous, j'ai eu l'occasion de parler brièvement de Michel Libert avec une de ses ex collègues de la force navale. Je cite: "c'était un cinglé qui entrait dans le bureau en faisant le salut nazi et criant heil Hitler. Une fois c'est marrant mais il faisait ça tous les matins. Il traînait toujours avec un type nommé Saucez". C'est tout ce que j'ai pu en tirer. Elle reste très discrète la dessus mais ça donne une bonne idée du personnage.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyLun 28 Jan 2019 - 20:45


Une réaction de Michel Libert sur Johan (Jean) Demol...

_ _ _

J'ai eu, ce jour, l'occasion de lire le passage dont vous me parlez,

Si dans certaines oeuvres littéraires (fort nombreuses), à chaque fois ... qu'une porte s'ouvre, qu'une fenêtre se ferme, qu'une machine à expresso fourni son subtil arôme, qu'une voiture se gare sans raison aucune devant une porte d'un immeuble "particulier", qu'un disjoncteur électrique subitement se dégomme, qu'une lampe de salon saute en un fracas surnaturel, qu'une sonnerie de téléphone tinte de façon inopinée ... il est évident, avec le temps qui a été mis à me tailler un costume sur mesure en ayant pris soigneusement soin durant près de quarante ans d'éviter de me rencontrer et de me poser les questions utiles et essentielles ... que nombreux seront ceux qui, voulant se faire "chauffer"et alimenter des controverses, y verront ma présence comme un signe de révélation divine, une ultime voire unique conséquence ou raison, confortant ainsi leurs conclusions investigatrices.

Je crains de devenir sous peu, à la vitesse à laquelle vogue des conclusions chopées à la louche au sein d'une bourse à convictions aiguisée de mains de Maîtres depuis des lustres, une vedette de bande dessinée, vedette qui fera, bien contre mon gré, de l'ombre à Olrik en lui subtilisant sa place dans "Le Secret de l'Espadon".

Non, je n'ai pas rencontré Johan Demol.

Non, je n'ai jamais conversé avec Johan Demol.

Non, je n'ai jamais servi les intérêts de Johan Demol.

TC

ML

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Etienne




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 29 Jan 2019 - 1:25

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Dernière édition par Etienne le Dim 7 Juil 2019 - 12:48, édité 1 fois
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HERVE




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 29 Jan 2019 - 18:11


Une réaction que Michel Libert me demande d'insérer ...

_ _ _

Monsieur, Madame ou Mademoiselle Stoukette69, le bonsoir.

Vous ne me connaissez pas et ne pouvez, conséquemment, avoir la moindre idée sur ma personne, sinon celles, saugrenues, entretenues je ne sais à quel titre final sinon celui d'une disqualification sociale orchestrée, espérée ou factieusement souhaitée.

Primo, lorsque on se lance dans une investigation, il est de bon ton de récolter anticipativement TOUS les éléments suffisants voire indispensables avant de publier des appréciations sinon fausses, au moins franchement ... incorrectes.

Secundo, en bon investigateur (ou douce investigatrice), la nature même de votre démarche aurait dû s'inspirer d'un"Bourdon" qui, après avoir émis le "Ding" est supposé extraire de sa course inverse le "Dong".

Pour votre gouverne, voici un petit historique qui vous apportera une autre vue sur ce qui vous a été rapporté par cette ex-collègue. Ce sera fort court car d'essence humaine, mieux encore, plèbéienne.

J'ai eu le malheur, lorsque j'ai pris mes fonctions à Evere, de me confier ouvertement à nombre de mes collègues au fil des consommations prises au cafetaria lorsque nous abordions nos histoires personnelles et familiales. Je n'ai jamais caché à personne le passé ni de ma famille ni spécifiquement celle de mon Papa ayant servi dans l'armée allemande (un Papa héros de guerre, qui s'est retourné contre Hitler et que j'admire et dont je suis fier). Il n'en fallait pas plus pour que le lendemain nombre de ces mêmes collègues me sortent l'un après l'autre et à l'envi, un "Heil Hitler", croyant ainsi me faire rire ou souhaitant tout du moins initier une réaction de ma part sur un fond qu'ils croyaient empreint d'humour sinon déplacé, tout du moins potache. J'ai répondu à ces saluts, comme à de nombreuses reprises à d'autres endroits en d'autres circonstances (car, en effet, cette propension aux plaisanteries graveleuses d'après-guerre me poursuivent encore), de même façon (mais plus courtoise en omettant le prénom aux syllabes exacerbées) mais en soulignant quotidiennement et "progressivement" mon "pédagogique agacement".

L'Adjudant-chef Cleymans, responsable du plateau et qui ne m'appréciait pas nécessairement des masses car je provenais d'une Arme pour laquelle il n'avait aucune estime (la Force Navale), était même venu un jour me glisser : "Ils sont cons, hein !").

Par ailleurs, si on en croit votre récit/approche, "le cinglé" dont vous parlez aurait été vertement et immédiatement secoué, réprimandé et condamné par sa hiérarchie laquelle était installée SUR le plateau en toute proximité. N'est-il-pas ?

Enfin, pour vous rassurer sur le genre humain ... "rien de nouveau sous le soleil". Après les élucubrations dignes d'une cour de maternelle émanant d'un pool d'enquêteurs en trotinettes ayant fait de moi, en 2014, le dernier "suspect numéro un" devant revêtir la tunique du Géant, tueur d'enfants, conclusions reprises avec emphases diverses par une presse au garde-à-vous (notamment télévisée), je me suis retrouvé, bien malgré moi dans un bain similaire au cas relaté ci-avant et qui persiste encore cinq ans plus tard. "Salut mon Géant", "Salut le Tueur". Heureusement que ces "acclamations" (oui, de réelles acclamations en rue, acclamations agrémentées de rires bien sympathiques) que je sais néanmoins amicales sont ponctuées par de nombreux "Ave Caesar" (oui, pour votre gouverne, avec tous mes autres défauts je suis ... surtout ... très "Romain", depuis ma tendre enfance ... tout autant que révolutionnaire digne de Danton, "Bonapartiste" convaincu et "Napoléonien" obligé).

Quant à Frédéric Saucez, je ne "traînais pas avec" ... mais l'accompagnais, et réciproquement.

J'appréciais, oui, m'entourer de gens de qualité et qui plus est, armés de grande déontologie. Frédéric Saucez était, comme bien d'autres collègues dont j'ai croisé la route, un être d'exception.

Quant au "personnage" et à "la bonne idée que l'on peut s'en faire" ... celui-ci se tient à votre disposition, en chair et en os, pour vous rencontrer (à votre meilleure convenance quant aux dates et lieux) et ainsi, afin d'aiguiser plus avant la lame d'investigateur(trice) qui vous fait défaut, vous offrir d'autres facettes que nécessairement vous ignorez, initiative qui participera très certainement à ébranler vos convictions les plus fraîches. Le sens du string que, peut-être, vous portez ... s'en trouvera subitement inversé.

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stoukette69




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyMar 29 Jan 2019 - 19:32

Bonsoir M Libert,
Effectivement, nous ne nous connaissons pas. A ce titre, je vous remercie d'avoir pris le temps et la peine de me répondre.
Vous avez parfaitement raison, je n'ai qu'une vision partielle des choses: celle qui m'a été fournie par une personne que je ne connais pas et qui comme vous le constatez est toujours pleine de rancoeur à votre égard.
Merci d'avoir partagé votre version qui forcément donne une autre image du personnage que celle décrite plus haut Smile
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Xhem




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyJeu 14 Fév 2019 - 17:28

Bonjour à tous,
Je lis avec beaucoup d'intérêt vos messages et réactions.
Que pensez des rebondissements de ses derniers jours.
Qui manipule qui ?
Avez-vous vraiment l'espoir d'un procès ?
Mon avis, bien que très personnel, est qu'il n'y aura jamais de procès des TBW, cela m'attriste pour les victimes, que l'État belge, et pas que, est à l'origine pour beaucoup dans cette affaires, comme dans d'autres.
Si effectivement, et comme beaucoup le pense, Mr Libert est un mythomane et un affabulateur pourquoi les enquêteurs ne lui foutent pas définitivement la paix, pourquoi plusieurs tentatives de le faire taire.
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Etienne




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MessageSujet: Re: Libert, Michel   Libert, Michel - Page 28 EmptyVen 15 Fév 2019 - 7:32

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Dernière édition par Etienne le Dim 7 Juil 2019 - 12:48, édité 1 fois
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