Pistolet-mitrailleur Ingram 9 mm

(traduction )

Je prends note que dans l'appartement de la Via De Pelajo, des outils pour la fabrication et la manipulation d'armes ont été trouvés et que selon les déclarations de témoins que vous avez recueillies, il y avait également des armes dont des "Ingrams".

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J'exclus que l'Ingram ou plutôt les Ingrams et d'autres armes soient passés de Avanguardia Nazionale à Ordine Nuovo. Je pense que le transfert de propriété, s'il a eu lieu, s'est fait beaucoup plus tard et de manière non amicale.

INTERVIU  8 avril 1987








(traduction)

Pour la magistrature italienne, il est établi que Stefano delle Chiale a mené des attaques contre des membres des forces armées de l'ETA, en collaboration et pour le compte des services secrets espagnols.  Il a été catégoriquement établi, a déclaré à Interviu le magistrat florentin Pier Luigi Vigna, que les services espagnols ont fourni aux terroristes italiens des armes et des explosifs, notamment un "Ingram" et un pistolet donnés à Stefano delle Chiaie par un officier de la marine espagnole, qui ont été saisis à Concuttelli dans l'appartement de la Via dei Forraggi. Il s'agit de preuves objectives et pas seulement de déclarations. Dans le domaine des déclarations, nous en avons plus d'une dans laquelle ils affirment qu'un Italien a été impliqué dans le massacre d'Atocha".

Les enquêtes judiciaires menées par le magistrat Pler Luigi Vigna suite à l'assassinat en 1976 du juge Vittorio Occorsio, qui enquêtait sur les complots noirs et leur lien avec le massacre d'Atocha, ont fait l'objet d'une série d'investigations.

https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2021/03/01/bendejournaliste-hilde-geens-hoopt-op-vondst-ingram-of-andere-be/

Bendejournaliste Hilde Geens: "Vondst Ingram of andere Bende van Nijvel-wapens kan voor doorbraak zorgen"

Het federaal Parket heeft bij een West-Vlaams bedrijf, dat zorgt voor attributen zoals wapens voor film- en tv-producties, een zeldzaam Ingram-machinepistool in beslag genomen. Het parket onderzoekt nu of het dat wapen kan linken aan de Bende van Nijvel. Bendejournaliste Hilde Geens uit Kortenaken hoopt dat zo een wapen gevonden wordt. Ze legt bij Lennart Segers op Radio2 Vlaams-Brabant uit, waarom.

Het federaal parket heeft een Ingram-machinepistool in beslag genomen bij een bedrijf voor attributen voor televisie- en filmproducties. Het parket vermoedt een link met de Bende van Nijvel en wil alle Ingramgeweren in België onderzoeken.

Bendejournaliste Hilde Geens vindt dat een goed idee. "De Bende heeft twee Ingrams gestolen bij een overval op wapenhandel Dekaise in Waver in 1982. De Bende heeft er een van gebruikt bij de meest bloedige overvallen in 1985 in Eigenbrakel, Overijse en Aalst. Speurders hebben me verteld dat "de Reus" met de Ingram schoot. De meeste slachtoffers werden doodgeschoten met een riotgun. De Ingram werd gebruikt om te schieten op al overleden slachtoffers door eerdere schoten.

"Onderdelen van de andere gestolen Ingram zijn teruggevonden in de kanaalkom in Ronquières. Van dat Ingramtype zijn er maar vijf in België verkocht. Vier daarvan weten de speurders zitten. Het vijfde is in handen van de bende van Nijvel. Verschillende verdachten hadden een Ingram. Bouhouche, Beijer en Haemers hadden een Ingram net als wapenhandelaar Juan Mendez.  De meeste daarvan zijn verkocht of verdwenen."

Kleinkinderen van verdachten

Het onderzoek naar de Bende van Nijvel duikt af en toe weer op de media. De Bende is nu ook bekend bij een groep jongeren, die zelf geboren zijn na de feiten, door de populaire podcast De Volksjury.

"Een hele goede zaak", vindt Hilde Geens. "Ik heb nu zelf te maken met kleinkinderen van slachtoffers en van verdachten. Ik hoop dat die laatsten ooit willen praten. Ze hebben me al vaker benaderd, maar haken altijd op het einde af. Ik ben er zeker van dat ze meer weten en dat er in die families verhalen en feiten rondgaan die worden verzwegen. Elke aandacht, zoals nu met de zoektocht naar die Ingrams, is goed voor het Bendedossier. Ik blijf hopen dat mensen, en dan kijk ik vooral naar die kleinkinderen, willen getuigen. Het gaat om feiten die nooit bij justitie zijn geraakt."


(traduction)

Hilde Geens, journaliste spécialisée dans les tueries du Brabant : "Trouver l'Ingram ou d'autres armes des tueurs peut mener à une percée".

Le parquet fédéral a confisqué une rare mitraillette Ingram à une société de Flandre occidentale qui fournit des articles tels que des armes pour des productions cinématographiques et télévisuelles. Le ministère public examine actuellement s'il est possible de relier cette arme aux tueries du Brabant. La journaliste Hilde Geens, de Kortenaken, espère qu'une telle arme sera trouvée. Elle explique pourquoi à Lennart Segers sur Radio2 Vlaams-Brabant.

Le ministère public fédéral a confisqué une mitraillette "Ingram" à une société qui produit des attributs pour des productions télévisuelles et cinématographiques. Le parquet soupçonne un lien avec les tueries du Brabant et veut enquêter sur toutes les armes "Ingram" en Belgique.

La journaliste Hilde Geens, spécialiste des tueries du Brabant, pense que c'est une bonne idée. "Les tueurs ont volé deux Ingram lors d'un vol dans le magasin d'armes Dekaise à Wavre en 1982. Les tueurs ont utilisé l'un d'entre eux lors des vols les plus sanglants en 1985 à Braine l'Alleud, Overijse et Alost. Les enquêteurs m'ont dit que "le Géant" a tiré avec l'Ingram. La plupart des victimes ont été abattues avec un riot-gun. L'Ingram était utilisé pour tirer sur des victimes déjà décédées par des tirs antérieurs.

"Une partie de l'autre Ingram volé a été retrouvée dans le bassin du canal à Ronquières. Seuls cinq exemplaires de ce type d'Ingram ont été vendus en Belgique. Les inspecteurs savent que quatre d'entre eux sont localisés. Le cinquième est entre les mains des tueurs. Plusieurs suspects avaient un Ingram. Bouhouche, Beijer et Haemers avaient un Ingram tout comme le marchand d'armes Juan Mendez.  La plupart d'entre eux ont été vendus ou ont disparu".

Petits-enfants de suspects

L'enquête sur les tueries du Brabant revient de temps en temps dans les médias. Les tueries sont maintenant également connues d'un groupe de jeunes, eux-mêmes nés après les faits, grâce au populaire podcast De Volksjury.

"Une très bonne chose", pense Hilde Geens. "Je dois maintenant m'occuper moi-même des petits-enfants des victimes et des suspects. J'espère que ces derniers auront un jour envie de parler. Ils m'ont approché à de nombreuses reprises auparavant, mais ont toujours abandonné à la fin. Je suis sûr qu'ils en savent plus et que dans ces familles, il y a des histoires et des faits qui circulent et qui sont tenus secrets. Toute attention, comme maintenant avec la recherche de ces Ingrams, est bonne pour le dossier des tueries. Je continue d'espérer que les gens, et en particulier ces petits-enfants, voudront témoigner. Ce sont des éléments qui n'ont jamais atteint le système judiciaire".

(traduction)

SCARPA Claudio, né à Trieste le 17/01/51, résidant à via Rotonda del Boschetto nr. 3.

Extrémiste de droite, adhérant au mouvement "ORDINE NUOVO", constitue le "GRUPPI D'AZIONE RIVOLUTIONARIA", transformé ensuite en "AVANGUARDIA NAZIONALE", devenant ainsi son promoteur.

(...)

07/02/78 : Signalé comme étant l'opérateur de l'achat, en France, de 10 mitraillettes "INGRAM" au prix de 2.500.000 lires chacune. Cette information a été rapportée au juge du tribunal de Florence par l'avocat TADDEI Rinaldo du tribunal de Rome, qui défend POMAR Eliodoro ;

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En 1978, le défenseur du célèbre fugitif, POMAR Eliodoro, a rapporté au juge du tribunal de Florence, qui menait l'enquête complémentaire contre les financiers et les instigateurs de l'homicide du juge OCCORSIO, que selon son client, des éléments italiens avaient acheté 10 mitraillettes INGRAM en France et les avaient introduites en Italie. Toute l'opération aurait été dirigée par DELLE CHIAIE.

(...)




(traduction)

Dans l'affaire pénale n° 18/79 R.G.

GRAZIANI Clemente et MASSAGRANDE Elio :

1) du crime d'homicide prévu par les articles 110, 575, 577 n° 3, 61 n° 10 parce que, de concert entre eux et avec d'autres personnes déjà jugées, ils ont causé la mort du Dr Vittorio Occorsio, procureur adjoint de la République italienne.

(...)

2) du crime continu d'introduction sur le territoire de l'État, de port et de détention illégaux d'une arme de guerre, prévu par les articles 110, 61 n.2 (...) parce que, en complicité entre eux et avec d'autres personnes, pour le moment non identifiées, ils ont introduit illégalement dans un lieu public, la mitraillette Ingram M. 10 cal. 9 avec les munitions correspondantes.

(traduction)

En effet, lors de l'enquête préliminaire du procès qui s'est soldé par la condamnation de Concutelli à la prison à vie, il est apparu avec une certitude absolue que l'Ingram de Concutelli faisait partie d'un lot de trois mitrailleuses Ingram vendues par le fabricant (aux États-Unis) à la police espagnole (voir la sentence 16.3.78 Corte d'Assise di Firenze, in fasc. nr.5, vol. I).

Les Espagnols n'ont jamais répondu à la commission rogatoire internationale rituelle par laquelle les magistrats italiens demandaient quelle était la destination des trois mitraillettes et comment l'une d'entre elles s'était retrouvée chez Concutelli (voir, sur les relations avec les autorités espagnoles, volume VII) ; mais il est resté clair que l'arme n'a pas pu parvenir anonymement à Concutelli qui, dans le domaine international, n'avait jamais eu d'importance avant le meurtre d'Occorsio.
Dans cette enquête, il est apparu - voir rapport de 7.5.82 Digos (...) que les autorités françaises et espagnoles chargées de l'enquête ont établi que, après le meurtre d'Occorsio, pendant de nombreuses années en Espagne et en France, Delle Chiaie avait des relations étroites et des liens politiques avec les Espagnols Mila Rodriguez, Tormo et Alemany, à qui Delle Chiaie a donné deux mitraillettes Ingram.

Par conséquent, il est vrai que ce que Tisei, Calore, Cozi, Francia, Pomar, Pozzan et Arcangeli ont rapporté, c'est Delle Chiaie qui a obtenu les trois Ingrams de la police espagnole pour les utiliser contre les Basques, pour lesquels Delle Chiaie, en plus d'agir personnellement, a également enrôlé Concutelli.

On ne peut pas non plus penser qu'à ce moment-là - trouvant déjà Delle Chiaie et Concutelli en parfaite symbiose à Albano, dans la Via Sartorio, à Nice sur la guerre révolutionnaire et la lutte armée - Delle Chiaie ait perdu de vue Concutelli auquel il avait passé les Ingrams.

D'une part, Concutelli, venu de Madrid, est allé voir Graziani et Pugliese en Corse, et D'Agostino, proche avant-gardiste de Delle Chiaie, qui s'est précipité voir Graziani à Nice juste pour parler de Concutelli, le savait très bien.

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Les articles des journaux néerlandais sont sur

www.delpher.nl

Voir

https://www.delpher.nl/nl/kranten/results?query=%22INGRAM+M10%22&coll=ddd&sortfield=date

https://elpais.com/hemeroteca/elpais/portadas/1985/08/24/





(traduction)

Une mitraillette Ingram-Marietta, qui en janvier 1983 figurait encore dans l'inventaire des armes du Commissariat général aux renseignements, a été utilisée en 1976 pour assassiner le juge italien Vittorio Occorsio, selon des policiers connaissant parfaitement l'affaire. L'arme, portant le numéro de série 2.2-000981, a été saisie à Rome en février 1977 chez le fasciste italien Pier Luigi Concutelli, assassin présumé du magistrat et, selon le juge italien Luigi Vigna, probablement lié à des actions anti-ETA en collaboration avec la police espagnole.

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http://killersbrabant.be/facts/1982/dekaise-fr.html

Pourquoi faudrait-il se limiter à ce qui a été vendu (ou volé) en Belgique ?

https://elpais.com/diario/1985/08/24/espana/493682405_850215.html

LA POLICÍA ESPAÑOLA Y EL TERRORISMO 'NEGRO'

La metralleta usada en 1976 para matar a un juez italiano era propiedad de la Comisaría de Información

Madrid - 24 AGO 1985

(traduction)

LA POLICE ESPAGNOLE ET LE TERRORISME "NOIR

La mitraillette utilisée en 1976 pour tuer un juge italien était la propriété de la police de l'information.

La mitraillette Ingram-Marletta portant le numéro de série 2-2-000981 - trouvée à Rome en février 1977 auprès du fasciste italien Pier Luigi Concutelli et utilisée pour assassiner en juillet 1976, également à Rome, le juge Vittorio Occorsio- figurait encore en janvier 1983 dans un inventaire de la police avec la liste des armes que possédait le Commissariat général aux renseignements, selon les policiers qui connaissent les faits en détail. Cette information a été communiquée au ministère de l'intérieur mais, selon les mêmes sources, le problème n'a pas fait l'objet d'une enquête et la justice italienne n'en a pas été informée, même lorsqu'elle l'a demandé.

(...)

L'inventaire, avec les numéros de série correspondants de l'arme, du silencieux - S 2-2 00527 - et des chargeurs, comprenait la mitraillette Ingram M-10 susmentionnée, l'une des plus avancées dans le monde des armes automatiques légères. La mitraillette avait été fabriquée par la Military Armament Corporation, basée à Atlanta (USA) et exportée en Espagne. La police italienne a informé la police espagnole en mars 1983 que l'Ingram avait été vendu à la police de Madrid. Le permis d'exportation était daté de février 1975 et portait le numéro 86079.

(...)

"

[quote="C.P."]"Pourquoi faudrait-il se limiter à ce qui a été vendu (ou volé) en Belgique ?"

Tout simplement parce que les différentes expertises balistiques ont démontré que le "9mm N°3" est vraisemblablement l' Ingram volé chez Dekaise le 30 septembre 1982.


Il semblerait qu'un Ingram volé chez Dekaize avait un filetage particulier pour adapter un réducteur de son mais était-ce le seul en circulation en Belgique à ce moment-là ?
Disons que la probabilité est importante compte-tenu des autres éléments découverts dans le canal faisant un lien avec Wavre .

@

en vrai seule l'utilisation était interdite, on en trouvait chez tous les bons armuriers

C.P. a écrit:

@Pyrénéen
Quasi tous les MAC-10 ou -11 étaient pourvu d'un filetage pour modérateur de son. Le dit modérateur de son étant proposé "en option" par le fabricant au USA. Évidemment, en Belgique,  la réglementation n'autorisaient pas la commercialisation de cet accessoire.

Alors une question : comment une expertise balistique a pu démontrer qu'un Ingram volé chez Dekaize a " vraisemblablement " été utilisé en 85 .

cette expertise ne démontre rien puisqu'il "se peut" qu'une des armes ai été utilisée sauf à avoir des douilles des armes de chez Dekaise pour comparer ou des têtes pas trop abimées pour avoir l'empreintes des rayures du canon

Tout ce qui est "public" est résumé ici:

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3387-replica-schema-elements-balistiques-de-liaison