TDB : un enquêteur soupçonné

Tueries du Brabant : un enquêteur soupçonné



Rédaction en ligne

mardi 02 février 2010, 07:20
Un enquêteur de la cellule « Brabant wallon » qui tente de résoudre l’affaire des tueurs du Brabant, est soupçonné d’avoir dissimulé au moins une arme saisie au cours de l’enquête. Au parquet de Charleroi, on se borne à confirmer qu’une enquête est ouverte, sans en préciser le contenu.



Un enquêteur de la cellule « Tueries du Brabant » était entendu lundi soir par la juge d’instruction Francotte, du tribunal de première instance de Charleroi. Cet enquêteur, en poste depuis la création de la cellule au lendemain des tueries qui avaient fait 28 morts dans des attaques de supermarchés, se voit reprocher d’avoir dissimulé deux armes, non versées aux scellés de ce dossier qui hante l’histoire criminelle belge. Les armes qu’il aurait retenues dans son casier de la cellule auraient appartenu à Michel Cocu, le policier de Boussu acquitté lors du procès de la « filière boraine » ainsi qu’à Jean Bultot, l’ex-sous-directeur de la prison de Saint-Gilles, proche des milieux d’extrême droite.
Le procureur du Roi de Charleroi, M. De Valkeneer, s’est refusé à commenter cette audition, confirmant toutefois la matérialité de l’enquête. Lors de perquisitions, des lingots d’or auraient été retrouvés chez lui, sans que le parquet ne le confirme. Le dossier des Tueries du Brabant wallon devrait être prescrit prochainement.

Source : Le Soir

POLICE
Soupçons sur un chef d’enquête, déjà limogé. Instruction chez la juge Francotte. Une arme proche de Bultot
BRUXELLES La Cellule Brabant wallon en charge du plus lourd mystère policier belge – 28 victimes tuées entre septembre 1982 et novembre 1985… et pas l’ombre d’une solution à ce jour – traverse des heures difficiles.
Son plus ancien enquêteur, le commissaire L., a été longuement entendu, hier, par le comité P., dans le cadre d’un dossier à l’instruction, au parquet de Charleroi, dans le cabinet de la juge, Mme Brigitte Francotte. Il a en outre été perquisitionné.
Le policier serait même déjà écarté de la Cellule Brabant wallon, ce qui constitue un séisme : sans en être le patron, ce qu’il fut, il figurait dans le top de tête des neuf derniers policiers en charge du dossier. C’est le policier dont le témoignage a souvent pesé lourd devant les deux commissions d’enquête parlementaire et sur les plateaux de télé.
Il appartenait à la Cellule depuis le milieu des années 1980 : 25 ans. Des centaines de P.-V. dans ce dossier portent sa signature.
Selon nos infos toujours, un volet porterait sur des faits à caractère financier mais privés et sans incidence sur l’enquête proprement dite.
En parallèle, des interrogations touchent au dossier des tueries; ainsi des irrégularités de procédure après la saisie déjà ancienne d’une arme dans l’entourage ou chez Jean Bultot, l’ancien directeur-adjoint de la prison de Saint-Gilles.
L’intéressé n’était pas joignable hier. Tout au long de l’après-midi, le parquet de Charleroi se refusait à tout commentaire. En fin d’après-midi encore, le magistrat de presse relayait : “Les instructions du procureur du Roi, M. De Valkeneer, est qu’on ne communique pas sur cette affaire”, confirmant implicitement… l’existence d’une affaire.
Le policier écarté de la Cellule Brabant wallon aurait déjà reçu l’ordre de rejoindre son unité de base, la police judiciaire fédérale de Dinant.
Un coup dur pour l’enquête, car s’il est vrai que personne n’est indispensable, le commissaire était l’un des deux ou trois derniers encore capable de s’y retrouver dans ce dossier infernal de plus de deux millions de pages.
Le Comité P. l’attendait, ce week-end, à son retour de Floride.
La prudence s’impose. Sans parler de la présomption d’innocence, l’affaire éclate dans un milieu où les jalousies de collègues sont féroces.
Gilbert Dupont

L = Lionel Ruth?

michel a écrit:

L = Lionel Ruth?

Apparemment oui! Et j'en suis le cul à terre.
Car s'il y a bien un type convenable dans ce panier à crabes, c'est bien lui !

Normalement le L. ne devrait-il pas se référer au nom de famille, et pas au prénom ? C'est comme ça d'habitude non ? Donc logiquement ce serait quelqu'un dont le nom de famille commence par L., non ?

Lingots d'or ? Une autre affaire ? Un forumiste lance Zwarts dans l'autre forum. Minus/Beijer, une idée ?

Citation :

quelqu'un dont le nom de famille commence par L., non ?

peut-être, mais Ruth existe aussi comme prénom, peut-être que le journaliste se trompe?

S'il s'agit du beau Lionel, on comprend mieux qu'il se précipite chez un forumiste ( disparu de la circulation ) d'à côté pour, en visite amicale, lui soustraire la vidéo partouze-confiture de Bultot ( et ne pas la lui remettre ) ainsi que , sans doute, puiser quelques informations.

Son unité de base était-elle " Dinant " ?

Mias comme dirait un certain : " Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve ".

J'imagine qu'on connaitra son vrai nom dans les prochaines heures...

Dans Le Soir d'aujourd'hui.

Ces armes auraient appartenu à Michel Cocu, cet ancien policier membre de la « filière boraine » qui fut acquitté aux assises du Hainaut. Une autre arme appartiendrait à Jean Bulthot, l’ex-directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, adepte du « pratical shooting » et proche des milieux d’extrême droite.

Des perquisitions opérées au domicile de l’enquêteur auraient permis de découvrir aussi des lingots d’or

Nom de Dieu, que c'est grave....

Les articles parlent d'un commissaire travaillant depuis les années 80 sur ce dossier. Seul Lionel Ruth correspond à cette description. J'imagine que cela sera confirmer dans les prochaines heures ou les prochains jours.

Dans l'un des nombreux articles ou posts ouverts sur ces deux sites, il y a, au sein de la cellule TBW, un enquèteur aux "cheveux gominés"....qui lors de l'audition d'un(e) témoin qui souhaitait garder l'anonymat, a fait pression sur ledit témoin.....quel est cet enquèteur ? qqn connait ?

Je suis peut-être naïf mais je trouve rassurant le fait que le système belge semble marcher, dans le sens que le système réagi. Je peut bien croire qu'il y a des gens qui voudraient étouffer cette histoire, mais cette tentative (s'il y en avait une) n'a pas réussie.

Il y a tellement de questions! Est-ce que ces armes étaient séquestrés par L. avant les analyses ballistiques? Quelle est l'origine des lingots en or? Quelles étaient les motivations de L.? Pourquoi se sentait-il suffisament confortable pour garder ces objets chez lui?

Il semble que l'enquêteur en cause est actuellement en Floride. J'espère que des verifications soient faites pour confirmer qu'il n'a pas visité Buslik.

L'enquêteur en question a été entendu hier par la juge d'instruction si j'en crois les dernières infos données par la presse. Il est donc rentré de Floride.

La question qui se pose : pourquoi a-t-il gardé chez lui ces armes? Des armes chaudes?

Quant aux lingots d'or, il me semble prématuré de voir un lien avec l'affaire Zwarts. L'enquête finira bien par éclaircir ces points.

Je pense aussi que nous vivons un épisode clé : si l'enquêteur est une taupe qui a manipulé l'enquête et caché des preuves cela permettra de faire avancer cette enquête. Si ce n'est pas le cas, la CBW perdra sa crédibilité définitivement et l'enquête sera enterrée.

Le Procureur général près la cour d'appel de Mons a confirmé mardi midi l'ouverture d'une instruction impliquant un policier membre de cette cellule. Il précise que le premier volet est d'ordre financier "et ne concerne en rien les activités professionnelles de l'intéressé" et que le second volet de l'instruction est relatif "à la conservation dans les locaux de la police d'une arme dont l'expertise balistique a établi qu'elle était étrangère aux tueries". Le Procureur général précise que le policier en question a été écarté de la cellule et que celle-ci poursuit donc son travail et ajoute que le parquet ne communiquera pas davantage sur cette affaire. - Le vif.be 12H31

Cela se dégonfle déjà...

Quoi qu'il en soit, L. est écarté de la CBW et n'y reviendra probablement pas. Une chance diront certains. La fin des haricots diront d'autres.

Michaux, proche de Deprêtre, ne m'inspire guère confiance. Mais, c'est tout personnel.

michel a écrit:

Cela se dégonfle déjà...

Quoi qu'il en soit, L. est écarté de la CBW et n'y reviendra probablement pas. Une chance diront certains. La fin des haricots diront d'autres.

Et d'autres diront: la voie ouverte à toutes les hypothèses farfelues de VOS, lequel prendra sans doute les commandes.
Bouten... Vos... la voix de son maître.

@minus


Vos c'est Vos. Bouten c'est Bouten. Un enquêteur n'est pas un journaliste et vice-versa. Ils se sont parlés? Et après?

Il y avait un gendarme qui s'appelaient LACHLAN qui travaillait avec RUTH pendant les années 80. Qu'est-ce qu'il est devenu?

michel a écrit:

@minus
Vos c'est Vos. Bouten c'est Bouten. Un enquêteur n'est pas un journaliste et vice-versa. Ils se sont parlés? Et après?

Sans doute BR avait-t-il de bons contacts avec Ruth et de moins bons ( d'exécrables ) avec Vos. Mais BR ne fait-il pas une fixation névrotique Bouten au point de ne plus être en mesure de savoir qui fait quoi et qui est qui ?

swansongunsung a écrit:

Il y avait un gendarme qui s'appelaient LACHLAN qui travaillait avec RUTH pendant les années 80. Qu'est-ce qu'il est devenu?

Retraité depuis fort longtemps.

Ruth : confirmé par RTL - Journal 13H00

http://video.rtlinfo.be/video/121722.aspx?

Je n'ai rien entendu à la RTBF, aurais-je zappé quelque chose ?

Il semble que, selon l'analyse ballistique, cet arme (armes?) était étranger aux Tueries. Ce n'est pas la même chose que dire que l'arme était étranger à l'enquête sur Les Tueries.

Si cet arme était effectivement celui de Cocu ou Bultot, c'est extrêment grave. Qu'est ce qui se passait dans la tête de Ruth? Cocu et Bultot sont quand même tous les deux des personnages importants dans l'enquête.

Et cette histoire au sujet des l'ingots d'or?

S'il s'avère que Ruth était un vrai criminelle, on ne peut pas dire que ça n'a rien à voir avec ses activités professionelles. Il serait un flic corrompu et pourri.