Herdenken wij ook de overleden collega's : Inzonderheid de heer Christiaan Bonkoffsky en Patrick Van de Vijver die dit jaar zijn overleden. Alsmede de slachtoffers van de Delhaize-overval waarvan de nabestaanden 30 jaar na de feiten nog steeds in het donker staan wat daders en motief betreft.
(...)
_ _ _
Pourtant, il a été question d'un stand de tir à Alost ... N'est-ce pas lié à Mendez ?
A vérifier ...
Avant août 81, Juan Mendez était employé à Alost, garage Northon exploité par Podevin (rue St. Job). Que faut-il en penser ? Le stand de tir existait-il déjà ?
Dernière édition par HERVE le Sam 21 Oct 2017 - 13:56, édité 1 fois
guy mayeu
Nombre de messages : 2021 Date d'inscription : 30/08/2016
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 13:54
Affaire connexes>>>>Affaire Mendez>>>>20 indices 20 liens>>>>P.7
J'ai écrit à 9h45 le 15 Avril :
''après les avoir reçu en mon domicile je leur posait la question :
''Si un ex-gendarmes correspondant aux critères physiques dont nous avons discuté, dont cette ressemblance avec Patrick Haemers, gaucher, et qui aurait fait de la prison même au moment des faits, vous seriez au courant non? Réponse : ouuui hein monsieur. . . (eh eh!)Cela démontre une fois de plus que les investigations ne vont jamais ou elles devraient>>>Chez les gendarmes assassins.''
No comment
Cordialement
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:00
Et les gendarmes de Dendermonde qui étaient tout près, ils n'ont rien remarqué non plus ?
Hoho
Nombre de messages : 1024 Date d'inscription : 17/10/2010
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:02
RB et CA doivent le connaitre
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:11
U kan hier lezen dat de enige onderzoeksrechter die het dossier Mendez en de Bende van Nijvel onder zich gehad heeft geen verband zag. Wist Schlicker echter dat Mendez in Aalst kwam schieten en er zo lang gewerkt heeft. ik denk het niet. hij kan dus ook geen enkele aanwijzing in die richting gedaan hebben. Ruth en Lachlan deden maar voort maar vergaten de club van Bouhouche en de Club en Aalst te bezoeken? Kwamen daar misschien teveel collega's?
_ _ _
En over Acke een beetje verder:
Of hier dan niet sprake was van duidelijke comrnunicatiefouten? Had men zich in Dendermonde geen vragen moeten stellen over de manier waarop in Nijvel de practical shooting clubs werden onderzocht? Of had men 'dit dossier' ook niet zelf moeten aftasten, "omdat het toch essentieel is, zoals werd opgemerkt in de eerste nota van mijnheer Acke".
guy mayeu
Nombre de messages : 2021 Date d'inscription : 30/08/2016
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:18
On en tient peut-être un de vivant. . .
Ce mystérieux HK à Alost? Et les complices jamais arrêtés? Le gars qui vole la voiture servant à l'attentat Vernaillen ressemble à P.R 19
et 2,3 trucs rigolos. . . encore. . .
@beigeir :
La météo est ce qu'elle est en Belgique. . .
@K : Vous nous manquez
Cordialement
Roulio
Nombre de messages : 542 Localisation : Ixelles Date d'inscription : 03/10/2017
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:26
guy mayeu a écrit:
c'est seulement maintenant que l'on nous sort ce suspect? Cordialement
Tout à fait Guy. Si on attend que les mecs se dénoncent un par un juste avant de mourir....
= identifié, mais pas par l'enquête. (et dire que nous faisons naivement confiance dans l'idée qu'après tant de temps, TOUT ce qui était à portée de vérifications, épluchages, dissections minutieux,... sur des pistes archi-évoquées l'ait été vraiment.....)
= identifié... mais décédé (et pas toujours à une âge canonique) donc impuni...
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:51
J'ai subi des pressions de la famille Mayerus pour faire disparaitre cet article : Il faut s'intéresser aussi à ceci :
Voici une interview de Pint publiée il y a quelques années dans HUMO (traduction faite par lagloupette02)
Conversation avec Arsène Pinte Vous avec créé le groupe Diane avec le colonel de gendarmerie René Mayerus, décédé depuis. On le retrouve dans les schémas du WNP, mais on ne sait pas exactement quel y était son rôle. Oui, Mayerus était le chef de la légion mobile de l'époque. J'étais son adjoint. J'étais responsable des opérations de la légion. Quel genre d'homme était Mayerus ? Mayerus était assez compétent. Je l'ai rencontré quand il était capitaine et instructeur à l'école de gendarmerie. Il avait énormément d'amis parmi les bas gradés du personnel de la gendarmerie. Quand ces personnes avaient des problèmes, ou même sans cela, elles allaient trouver Mayerus. Il était assez rebelle vis-à-vis de la hiérarchie, il était tout le temps en conflit avec ses supérieurs. A un moment donné, Mayerus s'est trouvé en Allemagne. Il y a rencontré beaucoup de membres de la Bundssicherheit, de services de police allemande. Plus tard, quand il est devenu commandant de la légion, ces personnes venaient le saluer régulièrement. C'était un ancien résistant, c'est pour cela que j'ai été fort étonné quand j'ai vu qu'il appartenait au personnel du WNP de Paul Latinus. Ce n'était pas son genre. Qu'il ait connu Latinus, c'est possible, mais qu'il fasse partie de cette structure ? Mayerus était une grande gueule. Il en disait beaucoup, mais pour ce qui est de passer à la pratique ? Quel genre de choses disait-il ? Il aimait boire un whisky et alors il commençait : "Ce pays ne ressemble à rien, et ces politiciens ? Il n'y a pas d'autorité, Nom de Dieu, il faudra un bon coup d'état." Vous l'avez entendu dire cela ? Peut-être bien, oui. Mais je ne le prenais pas au sérieux. Ca se disait dans beaucoup de casernes et cela se dit peut-être encore toujours : "Ils feraient mieux de faire un grand ménage dans la politique", des choses de ce genre. Je l'ai peut-être dit moi aussi. Mayerus avait-il des relations politiques ? Je ne l'ai jamais vu avec des politiques. A l'époque, tous les hauts gradés passaient chez nous via les cabinets de la défense, celui de P.W. Seghers, de Paul Vanden Boeynants, de Frank Swaelen. Le hasard veut qu'il n'y ait à ce moment-là que des PSC-CVP à la défense. Mayerus lui-même n'a jamais atterri dans un cabinet. Il n'était pas assez discret. C'était un bavard. Plus tard on rapporté à son propos des choses qui selon moi sont fausses. Mais est-ce que je sais tout ? On m'a dit qu'en 75-76, quand il était commandant du Brabant, il est allé se mêler de la BSR. Ce n'était vraiment pas dans les habitudes. Un full colonel qui s'intéressait aux enquêtes de la BSR. Nous avons entendu que même après sa pension il a continué à s'occuper de la BSR. Il continuait à rendre visite à la gendarmerie et allait prendre des renseignements chez le chef de la section info de la BSR, Roger Tratsaert, qui gérait l'information politique dont la gendarmerie disposait. On dit de lui qu'il était le messager des services d'information américains. Quelqu'un m'a dit un jour : "Nom de Dieu, le "Men" (c'était son surnom) est toujours en train de farfouiller à la BSR." Pourquoi ? Aucune idée. Mayerus a-t-il amené lui-même des personnes à l’ESI)? Oui. Mayerus disait : "Je connais une personne de confiance. Un wapenmaker ( ?) extraordinaire." Il s'agissait de l'adjudant Evance Collard, qui est devenu maîtres d'armes de l’ESI. Pour ce qui me concerne, rien ne s'est passé avec Collard. C'était un homme discret et fiable, et certainement pas un extrémiste. C'était nécessaire du reste, il occupait des fonctions de confiance à l’ESI. Il était toujours présent quand nous testions de nouvelles armes ou du nouveau matériel. Le Groupe Diane disposait-il à l'époque de matériel et d'armes exclusives qu'on ne trouvait nulle part ailleurs ? Oui. J'allais souvent à la Direction des Opérations ou chez le général pour y demander du matériel dont ils n'avaient encore jamais entendu parler. Des riot guns par exemple. Actuellement, chaque garde champêtre dispose d'un riot gun. Mais à l'époque ? Nous voulions des riots pour le SIE, afin de pouvoir tirer avec précision des lacrymogènes. La gendarmerie ne disposait que de lourds engins dont on pouvait tout juste espérer que la grenade irait plus ou moins dans la bonne direction. Avec un riot gun, on atteignait une très grande précision. On pouvait bien mieux viser la cible, parce qu'une cartouche lacrymogène de riot gun est beaucoup plus petite qu'une grenade lacrymogène et on peut donc travailler avec une grande précision. Plus besoin d'enfumer tout un bâtiment et de le rendre inutilisable pendant 2 semaines. C'est arrivé à Middelkerke par exemple, où un homme qui avait abattu un officier a été arrêté dans une friterie grâce à un lacrymogène. Les propriétaires de la friterie n'ont pas pu travailler pendant 15 jours. Avez-vous acheté les armes Heckler et Koch qui ont été volées dans un garage de l’ESI en 1982 ?Oui, nous étions alors à la recherche de silencieux à poser sur des mitraillettes, de manière à pouvoir tirer lors d'un kidnapping ou d'un détournement sans que cela s'entende. Nous disposions à l'époque de mitraillettes 9 mm Uzi israéliennes, qui étaient fabriquées sous licence par la FN, et nous avons parcouru le monde à la recherche de silencieux. En vain. Les Israéliens avaient un système qui ne ressemblait à rien. C'est alors que nous avons reçu de la documentation de Heckler et Koch. Cette entreprise livrait des armes équipées de silencieux à la GSG 9 allemande. A l'époque il était impensable pour un service belge d'acheter des armes qui n'auraient pas été des FN. Nous avons donc travaillé à l'insu de la FN et nous avons finalement pu acheter ces Heckler et Koch grâce à Wegener, le patron du GSG 9. Heckler et Koch n'exportait pas ces armes. Elles n'étaient produites que pour des unités allemandes. Personne d'autre en Belgique n'en disposait et on ne pouvait les acheter nulle part. C'était le nec plus ultra. Avec un Heckler et Koch on peut tirer coup par coup avec autant de précision que dans un stand de tir. C'est une arme de précision en même temps qu'une arme d'attaque, une mitraillette équipée d'un chargeur de 30 cartouches. J'étais très ennuyé quand ils ont été volés. Nous avions donné notre parole lorsque nous les avions achetés. Ces armes ne pouvaient pas atterrir dans d'autres mains, sûrement pas dans celles de gangsters ou de terroristes. Ils auront dû en tirer une tête au GSG 9 et chez Heckler et Koch ! Avez-vous été étonné en apprenant que c'était justement ces Heckler et Koch qui avaient été volés à l’ESI ? Non. Je savais que ça arriverait. En 1982 j'avais déjà quitté l’ESI, mais j'ai eu de la peine quand j'ai vu ce qui s'y était passé. Je parlais beaucoup avec la colonel Francis Jennes, à l'époque commandant d'unité à l’ESI, à propos du secret et de la sécurisation du groupe. Quand Jennes a repris l'affaire, on n'a, à mon avis, pas accordé assez d'attention à la sécurisation. Quand j'étais à l’ESI tout était très clair. Si vous n'apparteniez pas à l’ESI, vous n'aviez rien à y faire. On ne répondait pas aux questions et aucune personne étrangère au service n'entrait dans l'atelier de Collard, au premier étage du garage de la caserne du boulevard Général Jacques, où le matériel de l’ESI était entreposé. Quelques personnes seulement savaient ce qui se passait à l’ESI, à savoir le staff général et les collaborateurs directs. Personne d'autre ne devait s'en occuper. Du reste, ce matériel était très exclusif. Cela a changé sous Jennes ? Absolument. De mon temps, le matériel ne se trouvait pas dans le garage où étaient entreposées les voitures, mais dans une pièce séparée, sécurisée, où se trouvait aussi l'atelier de Collard. Donc, quand vous vouliez utiliser le matériel, il fallait passer par Collard et ses adjoints. Il se trouvait toujours quelqu'un dans cette pièce. 24h/24. Les personnes qui faisaient les patrouilles ABT venaient y manger leurs tartines la nuit. Un système simple mais efficace. Le matériel d'intervention ne pouvait quitter le dépôt et être chargé dans les véhicules en cas d'alerte. On perdait une dizaine de minutes, mais c'était sans importance. Par exemple, un avion est intercepté. Avant de pouvoir l'approcher, des négociations doivent avoir lieu, il faut l'accord du politique, la justice doit également agréer et quelqu'un doit être prêt à assumer la responsabilité de l'intervention. En Belgique, avant d'avoir réglé tout ça, on a déjà perdu quelques heures. Ces dix minutes ne font donc aucune différence. Mais Jennes ne voulait pas perdre ces 10 minutes. Il a donc donné l'ordre de charger le matériel dans les voitures. Sous sa direction, toutes ces affaires, ces , des explosifs, des détonateurs et toute sorte de matériel trainaient dans les voitures dans le garage de l’ESI, et non plus dans le dépôt. Si seulement il s'était agi de voitures blindées. Non, c'étaient de simples Peugeot et Range Rover. J'ai souvent dit à Jennes : "Francis, tu es fou. Le premier imbécile venu entre, prend une voiture et file avec la moitié de ton matériel.". Il cherchait les ennuis. La caserne du Boulevard Général Jacques, où se trouvaient parfois jusqu'à 2500 personnes, était un véritable pigeonnier. On y donnait des cours, les séances d'information technique pour les majors y étaient organisées, on y organisait des démonstrations auxquelles assistaient souvent des civils. Tout le monde y entrait et en sortait, et tout le monde avait facilement accès au garage du SIE. Un contrôle était exercé à l'entrée de la caserne, mais il ne servait pas à grand-chose. On n'avait aucune peine à entrer dans la caserne. A l'entrée ils n'ouvraient quand même pas l'œil. Nous nous énervions, nous disions "Vous devez demander des preuves d'identité et les garder", mais ça ne servait à rien. Si vous aviez assez de culot et un képi sur la tête et que vous criiez : "Groupe Diane" sans s'arrêter à l'entrée, les préposés aux contrôles n'osaient rien dire. Parce que le Groupe Diane, il valait mieux ne pas s'en occuper. Il est très vite apparu que le vol avait été commis de l'intérieur, par quelqu'un qui savait que Jennes faisait entreposer le matériel de l’ESI dans les voitures et qu'il y avait peu de contrôle. Le grand suspect du vol était l'ex-gendarme Bouhouche, ancien membre de la BSR de Bruxelles. Plus tard on retrouverait des armes volées à l’ESI chez Bouhouche. Bouhouche était un ami de Mayerus. Bouhouche et Beyer faisaient des affaires, via leur bureau de détectives ARI, avec l'Institut Européen de Management, une entreprise de sécurité. Mayerus faisait partie du conseil de direction de cette affaire, ainsi que l'ex ambassadeur américain Douglas Mac Arthur junior. Cette affaire était tellement louche qu'après un mauvais conseil de la part de la sûreté de l'Etat, elle a perdu la protection d'un ministère belge. L'un a-t-il à voir avec l'autre ? En tous cas, Bouhouche avait des contacts avec le groupe Diane. J'ai commencé à soupçonner Bouhouche quand j'ai su qu'il connaissait Collard et qu'il le recherchait à l’ESI pour l'entendre sur les armes de l'escadron. Bouhouche était fanatique des armes et Collard aussi. Quand on entend alors que Bouhouche et son Beyer rentraient parfois deux fois par semaine chez Collard pour parler armes et voir ce qui s'y trouvait ! Avec moi çà n'aurait pas été vrai. Je ne suis pas très méticuleux, mais je suis très méfiant. Il y avait là beaucoup trop de choses sensibles, qui ne pouvaient pas être révélées. Quand on apprend par après le genre de castars qu'ils étaient, plus besoin de chercher hein. La plupart des policiers en sont persuadés et c'est aussi mon idée, même s'ils n'ont pas été jugés pour ce vol. C'est pour cela que j'ai dit lors de la Commission bis "A mon avis on a très mal travaillé dans l'enquête sur ce vol". Pourquoi soupçonnez-vous justement Bouhouche et Beyer du vol des armes de l’ESI ? Etaient-ils les seuls étrangers au service qui trainaient régulièrement dans la chambre aux trésors de Collard ? Il existe plus d'éléments qui plaident contre Bouhouche. Ils ont un jour trouvé un pistolet dans une sauce bolognaise surgelée. C'était l'une des techniques que nous avions éprouvées à l’ESI pour rentrer en douce une arme à bord d'un avion détourné. Nous voulions savoir si une arme gelée était encore opérationnelle. Oui. Comment Bouhouche a-t-il eu cette idée ? Il connaissait Collard ! Quelques policiers pensent qu'ils sont les auteurs de l'attaque contre le colonel Vernaillen, qu'ils sont responsables du meurtre de l'ingénieur de la FN Juan Mendez, qu'ils ont volé les armes de la brigade Diane. Mais la justice n'a pas pu établir leur culpabilité dans toutes ces affaires. Je ne comprends vraiment pas comment cette enquête sur Bouhouche et Beijer a été conduite. Bouhouche était un fanatique des clubs de tir, tout comme Bultot par exemple. Ils y rencontraient des gendarmes. On raconte que dans un de ces clubs Bouhouche a fait la démonstration d'une méthode de tir très agressive pour des membres de la brigade Diane. Ce n'est pas vrai. A la gendarmerie, nous connaissions le practical shooting depuis longtemps, mais cela s'appelait la méthode Sasia. C'est moi qui ai introduit cette méthode à la gendarmerie. Sasia était un commissaire de la police criminelle française, qui a appris ces techniques au FBI. C'était assez révolutionnaire à l'époque. (…). La gendarmerie n'avait donc rien à apprendre des clubs de practical shooting ! (…) Je sais que l'armurier bruxellois Binet a un jour invité le tireur américain Jim Cooper pour une démonstration. (…) Nous y avons assisté et ensuite nous avons appliqué cette méthode Sasia. Cooper faisait ses démonstrations auprès des groupes de personnes qui se connaissaient et se faisaient confiance, des officiers de chez nous et de la police judiciaire, de certaines corps communaux et parfois des membres de la police judiciaire. Mais on n'y trouvait pas des petits gradés tels Bouhouche et Beijer, pas de maréchal des logis. Un des amis de Bouhouche, Beijer et Mayerus était Jean-Francis Ferrari-Calmette, l'homme de Wackenhut, une entreprise de sécurité louche qui servait d'antenne de renseignement à la CIA. Il enseignait le karaté et avait entre autres entraîné le WNP. Il a aussi entrainé le SIE. Il y a donné un entraînement, et ensuite il a pu prendre ses cliques et ses claques. C'était surtout un bonimenteur et il voulait apprendre à nos membres des techniques qui n'avaient rien à voir avec un travail sérieux de policier. Il conseillait par exemple aux policiers de cacher un morceau de métal dans leur képi afin de pouvoir égorger quelqu'un avec leur casquette. C'était un de ses trucs. Des colonels et des généraux assistaient à cette démonstration et nous nous sommes demandé "Qu'est-ce qu'il raconte ? Il est de l'autre côté. Ce n'est pas quelqu'un qui doit former des policiers, mais des gangsters." Nous apprenions à désarmer un adversaire, Calmette voulait nous montrer comment on pouvait également lui casser les doigts. Il montrait comment assassiner ou mutiler quelqu'un. Ce n'est pas admissible. Ne serait-il pas possible que dès la fin des années 70 certaines personnes du staff général savaient que quelque chose ne tournait pas rond avec Bouhouche, Beijer et leurs copains ? Et qu'on n'était quand même pas prêt à s'en prendre sérieusement à eux ? Est-ce qu'on n'a pas tout laissé trainer jusqu'à ce que ça devienne une catastrophe ? N'a-t-on pas été laxiste ? Le staff général n'a pas été laxiste, les officiers oui, la hiérarchie de la chaussée de Louvain, où se trouve la BSR de Bruxelles. C'est là qu'on aurait du agir contre tout ce qui s'y est tramé. Le staff ne s'en occupait pas. Les unités étaient libres et autonomes. Je ne comprends pas non plus pourquoi les officiers de la chaussée de Louvain n'ont pas réagi plus énergiquement. Mais peut-être était-ce comme avec le Groupe G. Quand le staff a appris que le Front de la Jeunesse avait un département dans la gendarmerie, ils sont tous tombés de leur chaise. Comment était-ce possible ? La première réaction n'a pas été de réagir, mais de paniquer "Si ça se retrouve dans les journaux !" Ils en avaient une sainte frousse. Le grand traumatisme. La gendarmerie était déjà diabolisée, l'état dans l'état, le grand danger pour la démocratie. La gendarmerie avait peur de sa propre ombre. Que disait-on donc ? "Nous devons faire quelque chose, mais nous devons surtout veiller à ce qu'il n'y ait pas de fuites. Les citoyens ont déjà si peu confiance." Ils ont dispersé ce groupe aux quatre coins du pays afin que rien ne transpire. Quelques mutations et l'affaire était réglée. On n'a jamais pris l'extrême droite au sérieux chez nous. Mais nous n'avons jamais représenté un danger pour la démocratie. Malgré la présence d'individus comme Mayerus ? Non. Je l'ai déjà dit des dizaines de fois. On me croit ou non. Mais on ne peut rien faire faire à un gendarme qui n'est pas prévu dans le code pénal. Quoi ? Et Bouhouche alors ? Ou le BND (Bureau National des Drogues), la section drogue de la gendarmerie sous la direction du commandant François Raes ? Quelques gendarmes se sont même adonnés à un trafic de drogue. Léon François a été coaché par Frank Eaton et James Guy du DEA, le bureau américain de lutte contre la drogue. Nous avons dit des centaines de fois au commandant : "François, ne le fais pas, tu vas te mettre dans les ennuis. Tu dois faire attention à la place Poelaert, à la magistrature." A la gendarmerie on savait donc tout ce que faisait François ? Certaines personnes le savaient très certainement. Auparavant le BND avait un bureau au staff, mais ils travaillaient anonymement dans le milieu, ce qui est assez difficile quand vous êtes affecté à une caserne. Ils ont donc loué une maison à Bruxelles. Le colonel Jan Hassaerts a alors déclaré "Maintenant c'est foutu. Ils sont hors de portée." Il y avait trop peu de contrôle. Jan Attention, ne pas céder." Quand les hommes du commandant François venaient demander des véhicules anonymes – ou des objets que nous avions et pas eux, nous disions "Nous ne jouons pas avec vous. Vous n'en tirerez rien." Et il n'en est en effet pas sorti grand-chose. Vous avez participé à l'enquête sur l'attaque des tueurs du Brabant wallon à Alost. Est-il possible que la Bande ait utilisé à Alost des armes de la brigade Diane ? Le juge d'instruction Leo Tas de Dendermonde a déclaré lors de la Commission bis que vous êtes arrivé sur le parking du Delhaize d'Alost avec cette crainte. J'ai dit "Merde, ce ne sont quand même pas nos armes ?" Je me basais sur ce que je voyais ce vendredi-là : des munitions 12 mm, 9 mm et .357. Nous les utilisions au Groupe Diane. Dès que je suis rentré à la maison, j'ai appelé le général Bernaert : "Général, je n'arrive pas à me défaire d'une impression. Je veux une enquête sur tout ce qui touche à la Brigade Diane. Bernaert était surpris. Il dit "Nous y commençons immédiatement. Vous aurez des nouvelles lundi." Cette enquête a eu lieu pendant le week-end. On a vérifié tout le personnel, contrôlé tous les alibis. Ils ont tout fait à la main, sans cela le personnel s'en serait aperçu le lundi sur les ordinateurs. On voulait éviter que nos travailleurs pensent "Nos généraux nous soupçonnent de l'attaque d'Alost". Le lundi Bernaert m'a appelé pour me dire que le résultat de l'enquête était négatif. Votre peur était-elle uniquement due aux munitions qui avaient été trouvées à Alost ? Il existe quand même aussi des gangsters qui utilisent des gros calibres ? Mais ils n'utilisent pas la même tactique. A Alost ils ont tiré avec leurs riot guns sur tout ce qui bougeait, et pendant ce temps leurs complices rentraient. Ca ressemble fort à une tactique que nous appelons "Fort Chabrol". J'étais surtout intéressé par leurs chaussures. Un terroriste de gauche court avec des chaussures de sport. Légères, avec lesquelles on peut s'enfuir rapidement. Mais un type de droite, un macho, porte des chaussures de l'armée, des combat shoes. Les gars d'Alost portaient des combat shoes. Vous craigniez donc d'avoir affaire à des gens de chez vous, votre formation, vos armes, votre mentalité. Les gens de l’ESI étaient-ils préparés à garder leur sang-froid lors des interventions parfois très lourdes ? Pas du tout. La formation consistait à manier des armes, tirer, grimper, s'adonner à des sports de combat, plonger, s'entraîner à la conduite défensive, toutes ces sortes de choses. Je sais que les allemands ont eu des difficultés avec des garçons de leur escadron qui ne supportaient pas de tirer sur quelqu'un. Nous n'avions pas ce problème. Pas du tout. Lorsque vous dites à un gendarme, qui est un serviteur assermenté de la loi belge "Bon, celui-ci c'est un ennemi. Abats-le !", ce gendarme le fait sans état d'âme. Je n'ai jamais pensé que chez nous on hésiterait à tirer. Vous pouviez leur demander ce que vous vouliez. Si vous leur disiez : "Ce gars a pris un gamin en otage. Cache-toi dans une armoire et quand il passe, tu le prends avec un couteau", ils le faisaient. C'est toute la différence entre un flic et un criminel. Ces hommes ne reculaient pas. Si un seul d'entre eux hésitait, il était écarté. Mais si des gens sont si durs et font montre de si peu de scrupules, on peut quand même imaginer qu'ils franchissement facilement la frontière entre ce que vous nommez flics et criminels. Et pour ce qui concerne leurs convictions, on peut imaginer qu'il n'y avait pas beaucoup de communistes parmi eux ? Il n'y a jamais eu beaucoup de communistes à la gendarmerie. Cela m'a encore valu des embarras dans une conversation avec des journalistes. L'un d'entre eux demandait "Pensez-vous que la gendarmerie est infiltrée par l'extrême-gauche ? J'ai répondu "Je ne pense pas." "Et par l'extrême-droite ?" "Pas du tout, nous sommes nous-mêmes de droite". Un drame ! J'aurais dû dire "Nous sommes conservateurs". Ce journaliste, Geert Van Doorne du Volk, un membre de la Volksunie, était très nerveux à ce propos. Il avait l'intention d'en faire toute une affaire, mais les autres journalistes l'ont remis à a place. Ils disaient : "Pour une fois qu'un membre de la gendarmerie dit ce qu'il pense ! Tu le laisses tranquille." Personne n'a donc jamais mentionné cet incident. Mais finalement, ce que je disais était bien vrai. La gendarmerie est à droite. Où recrutons-nous ? Pas dans cette partie de population qui n'est pas d'accord avec le système. Ceux-là ne veulent pas faire partie d'un appareil de répression. Encore une fois, c'est quand même facile de pousser des gens avec des idées pareilles, pour qui la violence est une seconde nature, comme ceux du SIE, à dépasser les limites. C'est quand même ce que vous avez redouté en arrivant à Alost ? Les pousser au-delà des limites, ça dépend de leur intelligence. Et cela dépend également de ceux qui les manipulent et de leur but. Mais Bouhouche et Beijer, étaient-ils vraiment futés ? Disposaient-ils d'une si grande force de persuasion ? Il semblerait que ce soit suffisant pour entraîner Christian Amory, encore un ancien membre de l’ESI. Oui, mais Amory était une petite pointure. Il a déclaré par après qu'il existait des plans pour fomenter un coup d'état qui impliquait la gendarmerie. De grands groupes de gendarmes auraient même été préparés. Savez-vous qui raconte ça ? Benoît de Bonvoisin. Le Baron de Bonvoisin a d'ailleurs payé les avocats d'Amory lors du procès du groupe de Bouhouche. Quoi ? Vous en êtes sûr ? Oui, c'est ce qu'on m'a raconté. Amory n'avait plus un sou. De Bonvoisin et son CEPIC l'ont soutenu, et c'est alors qu'il s'est mis à raconter ces histoires de coup d'état. Quand vous avez vu ce que les tueurs du Brabant wallon avaient fait à Alost, vous avez pensé à la Brigade Diane. Quel regard portez-vous la dessus actuellement ? Philippe de Staercke était à Alost ce soir-là. Quand nous avons arrêté De Staercke et une dizaine de ses compagnons, c'en était fini des tueurs du Brabant wallon. Quand Bouhouche a disparu en prison, c'en était aussi fini. Ouais. Philippe De Staercke était un demi-nomade. Je connais la famille De Staercke du temps où j'étais commandant de district à Halle. Ils venaient du "carré aux rats" (? - ndt) de Drogenbos. Ce sont des gens du voyage. C'est un milieu où on tue pour un rien. Ca ne se passe pas tellement bien avec le reste de la société ni avec la police. Vous voulez dire que les gens du voyage ont le meurtre dans les gènes ? Non, non, je veux dire qu'ils avaient constamment des ennuis avec nous. Il y avait sans cesse des flics à leur porte. C'étaient des voleurs, mais Philippe De Staercke a infiltré le milieu de la prostitution de la porte de Namur. C'est devenu un caïd, qui commettait des cambriolages. Le parquet de Termonde a toujours été persuadé que la bande des tueurs du Brabant wallon était constituée de plusieurs bandes. L'une d'elles était celle de Philippe De Staercke. Il a commis l'attaque d'Alost contre rétribution. Qui l'a payé ? C'est cela justement. Qui étaient les commanditaires ? Je ne sais pas. Et d'où tenait-il cette expérience militaire ? Vous-même vous pensiez que l'attaque d'Alost était le fait de la Brigade Diane. De Staercke a quand même passé quelques jours dans un camp d'entraînement de la légion étrangère. Et ce n'est pas si difficile. Tirer et bouger, toujours être couvert. Il suffit de le savoir. Du reste, cet autre gangster, Patrick Haemers, a même suivi une année d'école militaire. Il a donc sûrement eu une formation militaire de base. Haemers a été candidat officier. Vous avez témoigné devant les deux commissions. Que pensez-vous du travail de la commission et des professeurs ? La commission n'a pas vraiment compris. Ils n'ont jamais compris que les enquêtes sont souvent mal menées parce que les juges d'instructions ne savent pas s'y prendre. L'enquête sur Bouhouche et co par exemple n'a pas été bien faite parce que le juge d'instruction chargé du dossier refusait d'élargir l'enquête à d'autres méfaits, vers les tueurs du Brabant wallon. Pourquoi ne voulait-il pas ? Parce que cela représentait trop de travail ? Parce que tout ce qu'il voulait c'était juger Bouhouche, et qu'il s'en fichait de savoir pourquoi il était jugé, du moment qu'il l'était ? Ou simplement parce qu'il n'était pas bon ? Quand on regarde l'évolution actuelle de la criminalité et celle des techniques policières qui se développent chaque jour davantage ? Quelqu'un qui a simplement fait des études de droit et se retrouve par hasard juge d'instruction ne peut pas mener ce genre d'enquêtes. Quelle tactique faut-il utiliser ? Quels moyens mettre en œuvre ? Quelles pré-enquêtes effectuer ? A quels experts faire appel ? Quels labos ? On travaille dans l'anonymat ou non ? Un tel juge d'instruction ne sait pas tout cela. Il vous faut des stratèges policiers. Et ils sont rares dans la magistrature belge.
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
HERVE
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Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:57
https://youtu.be/cpZAmVeklmY
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 14:59
Se rappeler également les propos de Pint lorsqu'il est arrivé le 9 novembre 1985 à Alost : ce ne sont quand même des nôtres qui ont fait cela?
_________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Sam 21 Oct 2017 - 17:13
http://www.standaard.be/cnt/dmf20171021_03145200
Nieuw spoor naar ‘reus’ van Bende Van Nijvel?
Vandaag om 10:30
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http://www.standaard.be/cnt/dmf20171021_03145315
‘Geen bewijzen, wel hoop’
Vandaag om 14:48 door Mark Eeckhaut
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http://www.standaard.be/cnt/dmf20171021_03145326
‘Tijd om omerta te doorbreken’
Vandaag om 15:16
Roulio
Nombre de messages : 542 Localisation : Ixelles Date d'inscription : 03/10/2017
Sujet: Re: Escadron spécial d'intervention (E.S.I.) Dim 22 Oct 2017 - 8:36
michel a écrit:
[...] Conversation avec Arsène Pinte [...] Mais un type de droite, un macho, porte des chaussures de l'armée, des combat shoes. Les gars d'Alost portaient des combat shoes. .
Voilà un trait de "profilage" relevé par une personne sachant plutôt ce qu'elle raconte, que je n'ai jamais lu nulle part interprété de la sorte.
Partout les "bottes" furent mentionnées ou parfois, tout au plus, motif à déduire : "probablement des militaires ou similaires...".
AS1987
Nombre de messages : 96 Date d'inscription : 20/10/2017
LA GENDARMERIE DES ANNEES 80 CONTINUE DE PERTURBER LA COMMISSION D'ENQUETE René Haquin, Le Soir, 24/06/1997
"Destiné à neutraliser des commandos terroristes, Diane avait des contacts avec les «secret services» américain et israélien notamment. Pour l'entraîner, la gendarmerie adapta la tactique militaire au terrain civil. On a dit que Jean-Francis Calmette, à l'époque instructeur en arts martiaux pour les extrémistes du Front de la jeunesse, entraînait aussi les hommes de Diane. J'avais prévu un cours de karaté dans la formation, dit Arsène Pint. Mais le karaté était interdit à l'époque dans les forces armées. En secret, la gendarmerie avait autorisé les hommes de Diane à s'entraîner dans des clubs privés. C'est dans ce cadre que Calmette, qui dirigeait un club, fut invité. Il n'est venu qu'une seule fois : sa technique de lutte n'étant pas destinée à neutraliser mais à tuer."
dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
-membre Diane = B. de Tongres.... devient gendarme a Tongres
alors quelques affaires remarquables de B. :
-gendarmerie a Tongres : bagarre entre 2 gendarmes : B. avait touchee l'epouse d'X, qui tire sur B dans la gendarmerie (chaussee de Maastricht) . version du commandant Valkeneers : c'etait un visiteur inattendu qui tirait sur B. B. doit prendre des medicaments contre douleurs... version occultee : affaire d'amour. B.=obsede sex. -B.(aussi cycliste) violait quelques femmes dans la nature. Il sera legerement punie, parce que " sa tete etait troublee par les medicaments, selon le juge...
NB Tongres (hotel chemin de fer) Commandant Francois vendait ici la drogue. L'hotelier Vrancken recevait quelques visites de Cammerman (gendarme). NB Tongres : le GTI dans une box-garage : des pneus pleines, lunettes sans glaces, manteaux contre la pluie jaunes, choses carnavales
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
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ginlo
Nombre de messages : 403 Date d'inscription : 27/05/2014
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
Dans le bois de la Houssière peut-etre?
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
Dans le bois de la Houssière peut-etre?
Non mais le soir du 9/11/1985 le bois de la Houssière était surveillè de près par la gendarmerie. Officiellement pour des contrôles routiers...
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katleen
Nombre de messages : 93 Age : 45 Localisation : gilly Date d'inscription : 08/08/2017
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
Dans le bois de la Houssière peut-etre?
Non mais le soir du 9/11/1985 le bois de la Houssière était surveillè de près par la gendarmerie. Officiellement pour des contrôles routiers...
Oui je sais du côté de chez Torrine qu'ils étaient.
michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
Dans le bois de la Houssière peut-etre?
Non mais le soir du 9/11/1985 le bois de la Houssière était surveillè de près par la gendarmerie. Officiellement pour des contrôles routiers...
Oui je sais du côté de chez Torrine qu'ils étaient.
Exact. Alerte générale dans tout le royaume. Cherche GTi foncée avec trois hommes à bord. Et personne ne prête attention à l'entrée ou la sortie de ce véhicule et aucun contrôle. Dans le même ordre d'idées, il y a eu du cafouillage dans l'alerte comme quand une patrouille (et un hélicoptère?) demandant la permission de se diriger vers la région d'Alost reçut un refus.
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Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
Au sujet de l'ESi, j'ai reçu il y a quelques mois une info me disant que le 9 novembre 1985 jusque tard le soir l'ESI n'était pas dans la caserne mais en manœuvre dans un bois sans moyen de communication. Je ne sais pas la valeur de cette information.
Dans le bois de la Houssière peut-etre?
Non mais le soir du 9/11/1985 le bois de la Houssière était surveillè de près par la gendarmerie. Officiellement pour des contrôles routiers...
Oui je sais du côté de chez Torrine qu'ils étaient.
Exact. Alerte générale dans tout le royaume. Cherche GTi foncée avec trois hommes à bord. Et personne ne prête attention à l'entrée ou la sortie de ce véhicule et aucun contrôle. Dans le même ordre d'idées, il y a eu du cafouillage dans l'alerte comme quand une patrouille (et un hélicoptère?) demandant la permission de se diriger vers la région d'Alost reçut un refus.
On peut même penser mais j'affabule peut-être que les tueurs se soient déguisés en gendarmes afin de tromper leurs collègues et que c'est comme cela qu'ils ont pu passer. .
guy mayeu
Nombre de messages : 2021 Date d'inscription : 30/08/2016
Ils n'étaient pas en gendarmes quand Philippe Clerbois les a vu mais en smoke, et la golf est passée aussi. Vous n'affabuler pas Henry, mais si on les a laisser passer, c'est en connaissance de cause.
Cordialement Henry
ginlo
Nombre de messages : 403 Date d'inscription : 27/05/2014
@michel, oui mais rien que du côté de la Drêve des Chasseurs, au Sud pas au Nord, bizarre, c'est de chez Torinne, que je suis parti pour Chièvres, le 27/09/1985 ???