Escadron spécial d'intervention (E.S.I.)

L'Escadron Spécial d'Intervention (ESI) est l'unité d'élite de la Police Fédérale belge. D'abord créé sous le nom de "Brigade Diane", l'ESI a gardé son nom jusqu'à la réformes des polices. Actuellement, ce groupe est nommé DSU (Direction of Special Units).

Le recrutement se fait parmi les policiers selon des critères physiques et psychologiques extrêmement sévères. Les hommes de la DSU sont entraînés pour réagir à toutes sortes de situations : prises d'otages, attentats, détournements d'avions, arrestations, appui à la Police lors de perquisitions,...

La DSU maintient de nombreux contacts avec ses homologues étrangers, dont le GIGN français. La réputation de la DSU (ex-ESI) dépasse largement les frontières de la Belgique et de l'Europe, puisque l'auteur américain d'une étude comparant de nombreuses unités spéciales dans le monde entier a placé l'unité belge à la première place. La DSU parvient en effet quasiment à chaque opération à procéder à l'arrestation sans effusion de sang.

La citation du commissaire divisionnaire Lievin, chef de la DSU, le montre bien : Un criminel qui a affaire à l’ESI a plus de chances de s’en tirer vivant qu’un autre, mais il risque moins de s’échapper.". La devise de la DSU le confirme : Violence minimale, efficacité maximale.

La DSU intervient en moyenne 3 fois par semaine et s'entraîne 3 à 4 heures par jour, 2 jours par semaine, ce qui, d'après l'unité, n'est pas un luxe. Seule unité au monde à intervenir à la fois sur terre, en mer et dans les airs, la DSU est aussi une des seules dans lesquelles tous les hommes d'intervention suivent la même formation, suivie éventuellement d'une spécialisation. Par exemple, un tireur d'élite est avant tout un homme d'intervention, mais apprends par après à tirer à plus de 300 mètres.

L'effectif actuel de l'unité d'intervention est d'environ 50 policiers (la DSU, dans son entièreté, compte des effectifs plus étendus), soit un déficit de plusieurs hommes, dû aux critères de recrutement et de formation.

Résumé historique

1972. Suite à la prise d’otages sanglante d’athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich, le gouvernement donne l’ordre à la gendarmerie de créer une unité "apte à faire face à ce genre de situation". La Brigade Diane (du nom de la déesse de la chasse) est mise sur pied au sein de la Légion mobile.

1974. La Brigade Diane est rebaptisée "Escadron spécial d’intervention".

1976. Vu les nombreux cas d’enlèvements, le besoin d’une unité d’observation se fait sentir. Elle est créée à l’ESI et sera officialisée en 1980.

1985. La demande est telle que l’ESI n’arrive plus à satisfaire tout le monde. Des unités décentralisées, les pelotons POSA (Protection, Observation, Soutien, Arrestation) sont créés à Bruxelles, Gand, Anvers, Charleroi et Liège. Chaque POSA couvre deux provinces, sauf celle du Brabant, alors unitaire, qui dépend de Bruxelles.

1992. Le Disaster Victim Identification team (DVI) et le POSA de Bruxelles rejoignent l’Escadron spécial d’intervention.

1993. Création d’une unité d’infiltration, héritée du Bureau central de recherches (BCR).

1995. Tous les POSA dépendent fonctionnellement de l’ESI même s’ils gardent un chef administratif local. Le recrutement, la sélection et la formation sont désormais communs.

L'Escadron Spécial d'Intervention a été rebaptisé DSU (Direction of Special Units) et est maintenant une unité de la Police Fédérale.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_sp%C3%A9cial_d%27intervention

michel a écrit:

[b]L'Escadron Spécial d'Intervention (ESI) est l'unité d'élite de la Police Fédérale belge.

Dans la pub, vous avez oublié de dire qu'en 1981, ils n'étaient vraiment pas protégés et qu'ils se sont fait voler leurs armes, comme des gamins! Et vous appelez ça des pros????

c etait sans doute le but de la demonstration ????

De la pub, de la pub...
qui ne reflète pas la réalité.

Disons que ca aide aux recrutements,...

Concernant 1981, il n'y avait rien comme véritable protection. Ils sont si prétentieux que jamais ils n'auraient pensé qu'on viendrait piquer chez eux.

Eve a écrit:

c etait sans doute le but de la demonstration ????

Poursuivons sur cette hypothèse... Ils organisent le vol de leurs propres armes pour en avoir des plus sophistiquées, un truc vieux comme le monde... et en plus ils en revendent une partie pour se faire de la tune. Bénéfice secondaire: on leur offre de nouveaux locaux hyper-sécurisés où plus personne ne vient fourrer son nez... (y compris en interne).
Non dites moi Bob, c'est de la fiction tout ça non? Un scénario impossible à refiler aux amateurs de 'séries'...

Suis pas convaincu que se soit si sécurisé que ca moi.
Mais bon, tant qu'ils le pensent...

billbalantines a écrit:

Eve a écrit:

c etait sans doute le but de la demonstration ????

Poursuivons sur cette hypothèse... Ils organisent le vol de leurs propres armes pour en avoir des plus sophistiquées, un truc vieux comme le monde... et en plus ils en revendent une partie pour se faire de la tune. Bénéfice secondaire: on leur offre de nouveaux locaux hyper-sécurisés où plus personne ne vient fourrer son nez... (y compris en interne).
Non dites moi Bob, c'est de la fiction tout ça non? Un scénario impossible à refiler aux amateurs de 'séries'...

En effet, c'est un mauvais sénario. Pas étonnant qu'il ne puisse être vendu!
Je vous cite:"Poursuivons sur cette hypothèse... Ils organisent le vol de leurs propres armes pour en avoir des plus sophistiquées". Comment pouvaient-ils vouloir des armes plus sophistiquées? Ils avaient déjà ce qui se faisait de mieux et de plus nouveau!
Pas besoin de chercher de midi à quatorze heures. Le premier but de ce qui sera une série, était simplement d'atteindre la sacro-sainte image de la Gd. Touché!

Dis et redis...

Citation :

simplement d'atteindre la sacro-sainte image de la Gd. Touché!

Cela s'est fait à plusieurs reprises, non?

undercover a écrit:

Dis et redis...

Citation :

simplement d'atteindre la sacro-sainte image de la Gd. Touché!

Cela s'est fait à plusieurs reprises, non?

En effet Under, c'est bien pourquoi j'ai écrit: "Le premier but de ce qui sera une série".

Ok.
Mais était ce une vengeance personnelle, suite à un différent avec l'institution?
Où plutot un objectif politique national, voir international?

undercover a écrit:

Ok.
Mais était ce une vengeance personnelle, suite à un différent avec l'institution?
Où plutot un objectif politique national, voir international?

Je vous ai déjà dit Under que pour certaines réponses, il faut attendre 2009. En tout cas, ce n'était ni un jeu, ni une vengeance!

On peut donc déduire qu'il s'agit d'une manoeuvre politique.
Destabiliser ce qui protège l'OTAN ? Montrer que ce qui est "à la pointe" de la sécurité, peut se faire rouler dans la farine, sans souci.

Un travail demandé? Par qui ? Un état? Lequel? L' Est ? Probable?
Une véritable guerre faisait rage à l'époque Est-Ouest. Et tous les coups étaient permis.
Je sais c'est pour 2009.

Je n attends pas spécialement une réponse, c est une simple réflexion.
Un (des) groupe(s) d extreme droite ou de droite catholique estime(nt) qu ils sont en croisade contre l Est.
Certains recrutent des flics, des militaires, etc....
Groupe G, M, O, etc...
Gravitant autour de ces tendances, des personnes comme Bouhouche, mievis, Mendez, etc...?
Dans ce "jeu", des membres du camps adversaires.
Chacun a ses missions. Mais une chose est sur, on veut destabiliser.
Pourquoi?
Les raisons sont diverses, selon le camps.

On est presque sur que le vol de l ESI entre dans cette politique, ainsi que d autres opérations. L attentat de Vernaillen? La pastorale? Laeken? CCC ? Des tentatives d'assassinats, voir les tueries ? D autres opérations financières?

C est peut etre là que vous entrez en jeu? Pas dans les tueries, bien sur. Mais dans la politique Est -Ouest?
Vous intervenez dans quelques pieces d un puzzle, bien plus important.
Je pense qu au fond de vous, vous vous posez la question...

Ne me faites pas tenir des propos que je n'ai pas tenu, merci.
Je suis assez grand pour savoir ce que j'ai à faire.

undercover a écrit:

Ne me faites pas tenir des propos que je n'ai pas tenu, merci.Je suis assez grand pour savoir ce que j'ai à faire.

Mais j'en assume pleinement la paternité. Le texte en bleu dans la citation de Undercover est de Bobby

Bobby a écrit:

undercover a écrit:

Ne me faites pas tenir des propos que je n'ai pas tenu, merci.Je suis assez grand pour savoir ce que j'ai à faire.

Mais j'en assume pleinement la paternité. Le texte en bleu dans la citation de Undercover est de Bobby

Chouette Under, il y en a un qui distingue au moins les couleurs!

oui oui oui

Et si les tueurs étaient issus de l'ESI ???

undercover a écrit:

Et si les tueurs étaient issus de l'ESI ???

C'est ce qu'un gradé de la gendarmerie le Colonel Pint à pensé dans un premier temps.

tu voudrais dire des gendarmes encore en activite ? et qui auraient pu rentrer a la caserne apres attaques ou je suis a cote de la plaque ???

Phil a écrit:

Chouette Under, il y en a un qui distingue au moins les couleurs!

Sauf qu'il se trompe de couleur...

undercover a écrit:

Et si les tueurs étaient issus de l'ESI ???

Issus de l'ESI, ou avec la bénédiction des instances de l'ESI?
Non, c'est trop gros. Cela ne tient pas et il y aurait eu des fuites immanquablement.

Henry a écrit:

undercover a écrit:

Et si les tueurs étaient issus de l'ESI ???

C'est ce qu'un gradé de la gendarmerie le Colonel Pint à pensé dans un premier temps.

Cette remarque de Pint part de l'idée que les tueurs étaient des pros entraînés aux techniques militaires, car Pint comme tout le monde, a lu la presse. Mais des experts militaires sont venus démontrer le contraire au procès de la filière boraine. (notamment la soit-disante prise en tenaille au Diable amoureux etc...).
C'est bien que vous disiez "dans un premier temps". Je me demande ce qu'il en penserait actuellement.

Je pense que le Colonel Pint a dit à la commission bis qu'un sentiment étrange l'habitait encore en ce qui concerne la participation éventuelle de gendarmes.
En ce qui concerne l'épisode du "Diable amoureux" je suis d'accord mais vous savez que je pense que les deux vagues n'ont pas été exécutées par les mêmes auteurs et que la seconde surtout obéissait à une stratégie différente.
Assassinnats ciblés avec dommages collatéraux dans une partie de la première, terrorisme et stratégie de la tension dans la seconde.