Vol d'armes à l'ESI

Ci-dessous une question parlementaire posée par Bert Anciaux. Il s'agit des propos d'Arsène Pint, officier de la gendarmerie à la retraite.

Questions posées par les Sénateurs et réponses données par les Ministres - (Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais

Ministre de la Justice

Question nº 766 de M. Anciaux du 9 janvier 1998 (N.): Déclarations d'un officier de la gendarmerie au sujet des « Tueurs du Brabant ».

Dans son édition du 25 novembre 1997, le magazine Humo a publié une interview d'un officier de la gendarmerie à la retraite. Dans le courant des années septante, celui-ci fut, avec d'autres, à l'origine de la création de la brigade anti-terrorisme de la gendarmerie, le groupe Diane, rebaptisé par la suite E.S.I. (escadron spécial d'intervention). Plus tard, en qualité de commandant de district de Gand, il fut également associé à l'enquête sur les « Tueurs du Brabant ». C'est la première fois qu'il est disposé à faire part de ses réflexions au sujet du dossier des tueurs, dans lequel l'affaire du vol d'armes très sophistiquées à l'E.S.I. du 3 janvier 1982 ­ dont tout porte à croire qu'il a été commis par des « initiés » ­ constitue un mystère qui n'a jamais été élucidé.

À ce sujet, cet officier à la retraite précise, aux pages 18 et 19, ce qui suit : « Mes soupçons ont commencé à se porter sur Bouhouche au moment où j'ai appris que celui-ci connaissait le maître d'armes de l'E.S.I. et qu'il cherchait à le rencontrer pour l'interroger sur le stock d'armes de l'escadron. (...) Et lorsqu'on apprend que Bouhouche et son copain Beijer se rendaient parfois deux fois par semaine chez le maître d'armes pour bavarder avec lui et voir où étaient entreposées les nouvelles acquisitions (...), la vérité n'est plus très loin ! C'est la conviction de la majorité des policiers ­ dont je fais partie ­ même si les intéressés n'ont pas été condamnés pour vol. C'est la raison pour laquelle j'ai déclaré devant la deuxième commission d'enquête sur les « Tueurs du Brabant » que l'enquête sur le vol fut un cafouillage à grande échelle. (...) D'autres éléments désignent également Bouhouche comme suspect. (...) Il apparaît clairement à toute personne familiarisée avec les enquêtes policières que les intéressés sont les auteurs de l'attentat contre un colonel de la gendarmerie, qu'ils sont responsables du meurtre d'un représentant de la F.N. et qu'ils ont volé les armes de la brigade Diane (...). »

L'honorable ministre pourrait-il donner une réponse aux questions suivantes :

1. Quelle est sa réaction aux propos tenus dans le magazine Humo par un ancien officier de la gendarmerie, selon lesquels Bouhouche et Beijer seraient responsables de l'attentat contre un colonel de la gendarmerie, du meurtre d'un représentant de la F.N. et du vol des armes du groupe Diane ?

2. Comment réagit-il aux déclarations faites par cet ancien officier de la gendarmerie dans le cadre de son témoignage devant la deuxième commission d'enquête parlementaire sur les « Tueurs du Brabant », qualifiant l'enquête sur le vol de cafouillage à grande échelle ? Quelles mesures envisage-t-il de prendre en vue de vérifier la véracité de ces propos ?

Réponse: Il n'appartient pas au ministre de la Justice de se prononcer sur des dossiers relatifs à des enquêtes en cours.

Vous pouvez comprendre par cette simple réponse, une des raisons de la prolongation de la prescription. Personne ne peut parler sur des dossiers toujours à l'instruction. Historien préparez-vous, vous n'allez pas manquer de besogne.


Enfin, n'oublions pas ce que disait RB, ils étaient en guerre et en guerre.............

tiens je savais que si on trouve après jugement et non -condamnation , des preuves nouvelles

Citation :

un homme ne peut pas une deuxième fois etre placer devant le tribunal et jugé une deuxième fois

pour les mêmes faits .

seul possibilité c'est que d'eventuelle complices peuvent passer ds la casserole et pe le principal peut être condamné pour formation de bande.?

lesommetdumonde a écrit:

Vous pouvez comprendre par cette simple réponse, une des raisons de la prolongation de la prescription.

Je suis heureux, je ne suis plus tout seul.

https://youtu.be/eDiWFigPCHA?t=49m15s

la mazda qui se trouvait à l'ESI, 4 gendarmes, sûrement des officiers...

Selon le bouquin de beigeir, 3 hommes à l'intérieur.
Un qui sort à pied tant le véhicule est plein, et Dani Bouhouche et lui dans la Mazda, donc 2.

Peut-être le planton voyait-il double en cette nuit de la saint-Sylvestre (?)

Cordialement

Selon RB ? Tout ce qu'écrit ce... est à moitié vrai moitié faux.

Face à RB on peut avoir confiance totale dans le témoignage de cette sentinelle

Bonjour Hoho,

vous avez écrit :

''Face à RB on peut avoir confiance totale dans le témoignage de cette sentinelle''


Nous nous rejoignons en ce point, mais quand on fait le compte de ce qu'ils ont chargé :

15 HK, 5 FAL-FN, 4 Riot-gun, 27 chargeurs de 25 cartouches, des pistolets de signalisation
et des gyrophares bleus

+ 4 hommes. . .Ok, mais il y en a un qui a du prendre beiger sur les genoux alors

Cordialement

Tout ça tient dans un coffre de voiture non ?

Il faut voir si les HK étaient en valise ou non, le volume n'est plus le même.

Cordialement

Hoho a écrit:

Selon RB ? Tout ce qu'écrit ce... est à moitié vrai moitié faux.

Face à RB on peut avoir confiance totale dans le témoignage de cette sentinelle

La défiance envers les affirmations de R B...   je veux bien.

"Avoir confiance en la fiabilité"...    y'aurait pas comme une erreur, là ? Ou pour le moins un excès d'optimisme ?...   Deux sentinelles comme çà dans une caserne et c'est une invitation au self-service de l'armement  ...    Non ?

J'ai précisé face à RB
Si vous avez les deux dans une même pièce demain, je croirais volontiers la sentinelle et enverrai balader l'autre gus

O.K !...   Je revendique un côté taquin...   d'un autre côté, il faut bien reconnaître que ce genre de titillement bon enfant peut stimuler la réflexion. 
J'entend par là que la sentinelle, une fois mise sur la sellette, ne devait pas en mener large d'avoir laissé sortir tout un arsenal sous son nez...   Or, de là aux "sept d'un  coup" de l'émérite fabuliste Lafontaine, il n'y a guère qu'un pas. 
La déposition d'un pauvre bougre qui se voit contraint de justifier une bévue due à l'hédonisme (ou l'habitude routinière) après coup est-elle vraiment plus crédible que celle d'un coupable aux tendances affabulatrices clairement identifiées ?
A titre personnel, et au regard de la "réserve" qu'entend la part de réflexion, je m'interroge.

Si c'était vraiment des officiers gendarmes ils n'ont commis aucune faute non ?
Ou bien ils sont fautifs et ont dit ça pour se protéger ?

Nous n'avons pas tous les éléments pour juger malheureusement. Cela dit vu l'importance du vol avaient-ils vraiment intéret à mentir ?

Comme vous le faites remarquer; nous ne disposons pas de tous les éléments pour nous forger une opinion "éclairée"...   le "jugement" appartient à une autre catégorie d'individus qui, comme le rappelait un président de cour de cassation au moment de la retraite, "ne sont pas toujours à même"...   de s'abstenir de renvoyer les ascenseurs...   car est-il vraiment besoin de rappeler que dans le cursus d'un magistrat l'importance du carnet d'adresses et infiniment plus importante que la connaissance du droit ?

En fait...   qu'est-ce qui est plus condamnable entre des semi-vérités fournies pour se couvrir et des questions éludées par un magistrat par crainte de réponses trop circonstanciées...   et par là même éminemment gênantes vis à vis de la hiérarchie ?

A mon sens, pour ce qui concerne ce salmigondis d'investigations entremêlées à profusion (si ce n'est à dessein) les plus importantes questions à poser à tous les acteurs de ce feuilleton sont; "pourquoi avez-vous craint de pousser le bouchon plus loin ?" et "de qui aviez-vous peur en accomplissant votre devoir de façon impartiale comme il sied à tout enquêteur ?"

Déjà si nous pouvions obtenir des réponses en ce sens, remonter le courant deviendrait plus aisé...   pour savoir d'où le vent soufflait....   vous savez, ce "petit bout de fil" qui pend et permet au fouineur de dévider la pelote.

On pourrait se poser qqs questions à propos d'un certain officier du nom de Herman Bliki (DYANE, expert d'armes, né à Alost) dont le frère avait une armurerie près d' Alost. Si mes infos sont bonnes, c' était lui l' officier responsable -du grade de major (?)-des armes au moment du vol).
http://www.bliki.net/

undercover a écrit:

Comme quoi...    
L'objectif principal est connu, mais ensuite?
Car les armes devaient donc etre cachées, oubliées, détruites,...voir rendues? Pour se moquer encore un peu plus?

Une partie (au moins) de ces armes ont étés vendues.
Le gars qui les a achetées s'est fait tué par la bande parce qu'ils avaient peur qu'il ne parle.
La gendarmerie a étouffée l'histoire parce que ce truc est en effet "gigantesque" au point d'être international (KINTEX-Bulgarie)

billbalantines a écrit:

Cusmenne Claude a écrit:

Gérard LHOST, responsable en son temps de l'enquète vol d'armes à L' ESI....quitte étrangement la GD ,pour entrer par un appui certain, au Bureau de sécurité de la commission Européenne, le soutien de Pierre Eveillard, lui aussi au BDS....

Une victime collatérale de Dutroux...
ou du Dolo?

Non. Il a probablement eut une promotion en échange de sont silence... (Voir plus haut)  

undercover a écrit:

Robert Beijer a écrit:

undercover a écrit:

La gloriole,....drole de maladie.
Mais cela montre aussi un manque de professionnalisme? Je comprends que le dossier n'avance pas depuis 20 ans.

Oui, c'est ce qui me rapporche plus de l'idée d'incompétence et de ratages que de complot.

Je vous comprends mais il y a des faits qui sont difficilement justifiables sur base d'une simple gloriole.

A l'époque c'est l'époque de la guerre froide, la crise de missiles, la guerre du Liban,..
La situation internationale était très tendue et (probablement) il ne fallait surtout pas "en ajouter une couche" et "mettre le feu aux poudres"
Le dossier a tout simplement été mis "au placard" ou "au frigot" parce qu'on ne pouvait probablement pas rendre cela public.
L'enquête a tout simplement été dirigée vers des pistes qui ne menait à rien et la piste des armes a été "stoppé"...