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| Jean Bultot | |
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Auteur | Message |
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Marlair Jean-Claude
Nombre de messages : 477 Date d'inscription : 20/06/2008
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 27 Fév 2010 - 11:00 | |
| Mon cher Wil, Une affaire aussi nébuleuse que les tueries, une affaire aussi " massacrée " aussi, NE trouvera certainement PAS sa solution sur un coup de baguette magique. PAS PLUS sur ce Forum qu'en d'autres cercles de "chercheurs"! Cependant, il y a des chercheurs dont l'opiniâtreté, la rigueur et l'ouverture d'esprit permettent toujours d'espérer. Baisser les bras aujourd'hui serait une offense à ceux qui ont consacré, avec + ou - de bonheur, leur temps et leur énergie à ce qui fait la grandeur de l'homme: la Vérité ! Et, si tous nous comprenons que cela est très aléatoire, nous savons aussi qu'un coup de bol N'est JAMAIS exclu. " La fortune sourit aux audacieux " dit-on communément. Vous en êtes, monsieur. Alors, continuons, sans excès de confiance, chacun avec sa méthodologie, son spirit et sa propre approche des événements et des hommes. On a suffisamment stigmatisé sur ce Forum la détestable "apathie" - il faut bien lui donner un nom! -des médias et des politiques du Sud du Pays, que pour, nous-mêmes, nous laisser abattre par l'énormité de la tâche. La force d'inertie est l'un des ennemis les plus redoutables ! Le chance peut tourner à tout moment, Will. Alors le château de cartes croulera d'un coup sous nos yeux. Et je sais que vous en retireriez bien des satisfactions. Très cordialement à vous. |
| | | wil
Nombre de messages : 1276 Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 27 Fév 2010 - 13:37 | |
| - michel a écrit:
- wil a écrit:
- . Et concernant le compteur, pensez vous que le forum trouvera la solution ?
Le forum trouvera la solution? Je n'ai jamais eu cette prétention. Donc la réponse est non. Il ne faut pas etre aussi affirmatif, Michel. |
| | | wil
Nombre de messages : 1276 Date d'inscription : 11/10/2007
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 27 Fév 2010 - 13:47 | |
| - Marlair Jean-Claude a écrit:
- Mon cher Wil,
Une affaire aussi nébuleuse que les tueries, une affaire aussi " massacrée " aussi, NE trouvera certainement PAS sa solution sur un coup de baguette magique. PAS PLUS sur ce Forum qu'en d'autres cercles de "chercheurs"! Cependant, il y a des chercheurs dont l'opiniâtreté, la rigueur et l'ouverture d'esprit permettent toujours d'espérer. Baisser les bras aujourd'hui serait une offense à ceux qui ont consacré, avec + ou - de bonheur, leur temps et leur énergie à ce qui fait la grandeur de l'homme: la Vérité ! Et, si tous nous comprenons que cela est très aléatoire, nous savons aussi qu'un coup de bol N'est JAMAIS exclu. " La fortune sourit aux audacieux " dit-on communément. Vous en êtes, monsieur. Alors, continuons, sans excès de confiance, chacun avec sa méthodologie, son spirit et sa propre approche des événements et des hommes. On a suffisamment stigmatisé sur ce Forum la détestable "apathie" - il faut bien lui donner un nom! -des médias et des politiques du Sud du Pays, que pour, nous-mêmes, nous laisser abattre par l'énormité de la tâche. La force d'inertie est l'un des ennemis les plus redoutables ! Le chance peut tourner à tout moment, Will. Alors le château de cartes croulera d'un coup sous nos yeux. Et je sais que vous en retireriez bien des satisfactions. Très cordialement à vous. " ... Je partage votre avis et je sais qu'il existe un groupe "d'audacieux". Il est possible qu'un jour, la "fortune" leur sourit. Je leur souhaite beaucoup de chance et de courage, ils le meritent. Je garde également espoir concernant l'épilogue de ces histoires mais le sablier nous confronte à la realité. " |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Mer 3 Mar 2010 - 8:45 | |
| Le Paraguay
HAQUIN,RENE Samedi 4 février 1989 Le Paraguay
et ses Belges...
Des collabos à Bultot, l'histoire des Belges partis au Paraguay est longue. Il y a plus de quarante ans, certains choisirent d'aller y vivre, bien avant le coup d'Etat de 1954 du général Stroessner. C'était après la guerre: ils furent une centaine, la plupart poursuivis pour collaboration par les Conseils de guerre, à s'installer dans la province orientale ou au sud, dans la région d'Encarnacion.
Une soixantaine d'autres, quelques années plus tard, s'embarquèrent à Anvers, à bord de La Jannette, traversèrent l'Atlantique, remontèrent le rio de la Plata jusqu'au rio Paraguay où ils durent abandonner le bateau et poursuivre en charrettes leur voyage. Eux et leurs descendants sont pour la plupart aujourd'hui installés dans la région de Capitan Miranda, au sud d'Asuncion.
Le Paraguay de Stroessner, réputé terre d'asile pour anciens nazis, réfugiés idéologiques, repris de justice et aventuriers de tout poil, accueillit encore quelques dizaines de Belges par la suite. Tel le banquier de Wilrijk Emile Menten condamné dans une affaire de fausses obligations, l'escroc liégeois Maurice Résimont dont le Paraguay accorda l'extradition à la Belgique, à la suite de longues tractations, sur la base d'un vieux traité bilatéral datant du début du siècle.
Depuis huit ans, ce sont des jeunes liés aux noyaux durs de l'extrême droite qui disparurent d'ici pour réapparaître là-bas. Comme Jean-Marie Paul et Béatrice Bosquet, les «fiancés» du Front de la Jeunesse qui s'évaporèrent en décembre 1980, quelques heures après le coup de feu tiré sur un Français d'origine algérienne au café La Rotonde de Laeken.
Comme Jean-Philippe Van Engeland, après l'incendie de l'hebdomadaire Pour, qui suivit la filière argentine et chilienne, empruntée avant lui fin 1980 par le chef du groupe neo-nazi West-land New Post Paul Latinus. Van Engeland, arrêté au Paraguay puis expulsé, se retrouva à San Jose de Costa Rica d'où il fut rapatrié et incarcéré. A l'époque, il semblait avoir l'intention de faire quelques révélations, puis décida de se taire.
Comme aussi l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles Jean Bultot, son amie et leur jeune fils, qui disparurent fin janvier 1986, au lendemain de l'arrestation de leur ami Madani Bouhouche, inculpé dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ingénieur de la F.N. Juan Mendez, et libéré depuis la fin de l'année dernière.
Nous l'y avions retrouvé en novembre 1986, à l'époque où l'y avait rejoint l'épouse du substitut Claude Leroy. Depuis, Bultot fut entendu à Asuncion par des enquêteurs belges envoyés en commission rogatoire, dans le cadre de l'affaire Mendez et des tueries du Brabant, mais ses réponses n'ont rien apporté. Il a lancé des accusations contre Jean Gol et des magistrats liés aux enquêtes, sans les étayer. Il continue régulièrement: un de ses derniers correspondants téléphoniques fut le député V.U. Hugo Coveliers, membre de la commission parlementaire d'enquête sur le banditisme et le terrorisme, auquel Bultot a «balancé» des références de pièces manquant aux dossiers judiciaires qui touchent aux tueries. Des éléments qui pourraient provenir d'Adriano Vittorio, un des six de la filière boraine.
Le coup d'Etat au Paraguay doit inquiéter quelques uns de ces Belges...
RENÉ HAQUIN. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 16:33 | |
| Tueries
HAQUIN,RENE Jeudi 16 mars 1989 Tueries: enquête
jusqu'à fin 1989
La commission parlementaire d'enquête sur la lutte contre le banditisme et le terrorisme, installée en juin 88 pour six mois et prolongée jusqu'à fin mars, a demandé à poursuivre ses travaux jusqu'à la fin de cette année.
Le pouvoir judiciaire ne s'oppose plus à la communication de cinq gros dossiers demandés (attaques contre l'armurerie Dekaise à Wavre en septembre 82, à l'auberge du Chevalier à Beersel en décembre 82, aux Trois Canards à Ohain en octobre 83, le «suicide» du chef du WNP Paul Latinus en avril 84 et le double assassinat de la rue de la Pastorale à Anderlecht en février 82) et un magistrat sera désigné comme expert auprès de la commission.
Mercredi, le juge d'instruction Lacroix, chargé de la plupart des dossiers des tueries du Brabant, et le substitut Jonckheere, magistrat désigné pour coordonner les enquêtes entre Jumet, Termonde et Nivelles, ont rappelé que tout se touche et ont regretté que les dossiers des attaques de Tamise (1982) et Alost (1985) restent instruits à Termonde, vu que la «piste De Staercke» est aujourd'hui «bloquée».
RENÉ HAQUIN.
Suite en sixième page.
L'enquête parlementaire sur le banditisme
La commission trouve
son second souffle...
Voir début en première page.
Importante communication que celle du président Bourgeois qui a demandé au président de la Chambre de prolonger la mission de la commission jusqu'à la fin de l'année, se réjouissant aussi de la bonne coopération installée avec le pouvoir judiciaire (le procureur général de Mons accepte de faire copier les dossiers de Wavre, Beersel, Ohain et Latinus et la commission va demander au procureur général de Bruxelles le dossier Pastorale). En outre, les réponses plus précises aujourd'hui que celles données lors de leur première audition le 24 novembre par le juge Lacroix et le substitut Jonckheere de Charleroi montrent bien que le conflit s'est aplani entre le Législatif et le Judiciaire, après la rencontre arbitrée par le ministre de la Justice Melchior Wathelet.
Du coup, la commission trouve son second souffle, s'invite à la cellule de Jumet et dresse la liste des témoins à entendre, les uns en audience publique, d'autres, dont des magistrats de Nivelles, à huis clos, dit-on. C'est qu'il reste du linge à laver...
Dossier disparu
Mercredi, M. Lacroix a tracé les grandes lignes qui relient les dossiers (300.000 pages) des attaques et des tueries attribuées à la bande du Brabant depuis le vol d'une Austin à Ixelles en mai 1982 jusqu'à la tuerie d'Alost en novembre 1985: les connexions balistiques, les voitures toujours volées avec les clés, le calibre .22 qui tirait toujours dans la tête et à courte distance. Mais quoi de neuf dans les enquêtes depuis le point qu'il en avait fait au procès des Borains l'an dernier?
Ce que la presse réclamait depuis des années est en cours. La cellule de Jumet enquête sur les victimes, sur les liens éventuels ayant existé entre le concierge de Beersel Vanden Eynde abattu en décembre 1982 et le taximan Angelou abattu le 9 janvier 1983, sur le meurtre du gérant M. Verstappen qui était peut-être le principal but de l'attaque du Colruyt de Hal en mars 1983, sur les liens éventuels entre le taximan Angelou, le concierge Vanden Eynde et le patron des Trois Canards Van Camp avec le couple Fourez-Dewit abattu en septembre 1983 aux pompes du Colruyt de Nivelles, sur les bijoutiers d'Anderlues tués en décembre 1983, dont «l'attaque n'avait pas le vol pour objet».
Le juge stigmatise le désordre régnant dans certains greffes dont celui de Nivelles et signale que le dossier original du meurtre de M. Angelou s'est perdu (ou a été subtilisé) entre Mons et Nivelles. On ne dispose plus que d'une copie reconstituée, ce qui pose problème pour les expertises balistiques.
Les jours perdus
«Nous restons avec les deux hypothèses, celle d'une opération de déstabilisation et celle d'actions de prédateurs, et nous avons des éléments dans les deux sens. Il y a des pistes sur lesquelles je ne veux pas m'étendre: la presse a un rôle essentiel à jouer, mais l'instruction doit être protégée dans les axes de progression des recherches. Chacun doit rester à sa place», dit encore M. Lacroix.
Le juge et M. Jonckheere regrettent ne pas pouvoir tout traiter: «Le vol des gilets pare-balles de Tamise s'inscrit dans la tuerie au Colruyt de Nivelles. En isolant le dossier de Tamise, on n'expliquera pas le tout, Nivelles et les meurtres du concierge Vanden Eynde et du taximan Angelou. La hiérarchie judiciaire connait le risque de voir l'enquête progresser plus difficilement en gardant deux directions différentes. Mais si l'on augmente le travail, nous manquerons de moyens. On réfléchit actuellement, il n'y a aucune décision prise. Chaque jour qui passe est un jour perdu», ajoutent-ils.
Manipulations
Les deux magistrats admettent qu'ils peuvent eux aussi être manipulés et qu'«on» peut vouloir égarer les enquêteurs. Les indices trouvés par un promeneur au bois de la Houssière dans un feu mourant, le 9 novembre 1985, quelques heures avant la tuerie d'Alost en sont un exemple: une revue d'armement AMI, des chèques des tueries de Braine et Overijse, un bout de papier de l'écriture de l'ancienne amie de Jean Bultot, quelques douilles et des télécommandes. Est-ce une piste vers Bultot ou a-t-on voulu envoyer les enquêteurs sur cette piste? s'interroge M. Jonckheere.
Autres exemples: ce dossier Pinon qui était aux mains de Paul Latinus alors que ce dernier n'a pas eu le temps, avant son «suicide», de faire les déclarations qu'il annonçait à propos des tueries, pour le lendemain. Mme Dewit, tuée à Nivelles, a pu détenir une copie du dossier Pinon. La disposition des armes et autres indices retrouvés dans les sacs, au fond du canal de Ronquières, étaient peut-être aussi des pistes forcées.
L'avocat général M. Dessart, de Mons, clôture la séance en insistant sur la nécessité de nommer des juges d'instruction expérimentés, de doter la Justice de laboratoires efficaces et performants et de clarifier les missions des différentes polices. Mais ni lui ni les magistrats de Charleroi n'ont de raison de dire que l'enquête aurait été trahie de l'intérieur, comme le pensait l'ancien procureur du Roi de Bruxelles...
R. Hq. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 17:19 | |
| - Citation :
- Les deux magistrats admettent qu'ils peuvent eux aussi être manipulés et qu'«on» peut vouloir égarer les enquêteurs. Les indices trouvés par un promeneur au bois de la Houssière dans un feu mourant, le 9 novembre 1985, quelques heures avant la tuerie d'Alost en sont un exemple: une revue d'armement AMI, des chèques des tueries de Braine et Overijse, un bout de papier de l'écriture de l'ancienne amie de Jean Bultot, quelques douilles et des télécommandes. Est-ce une piste vers Bultot ou a-t-on voulu envoyer les enquêteurs sur cette piste? s'interroge M. Jonckheere.
c'etait un gendarme en service ,promeneur..... |
| | | Marc
Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 08/03/2007
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 17:23 | |
| @K
Pourriez-vous terminer vos phrases et nous éclairer d'avantage.
Merci |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 17:43 | |
| si on lis un peu ....tout .....on retrouve que c'était un gendarme de eccaussines je pense qui a éteint le feu (à confirmer) |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 17:47 | |
| c'est le même problème avec ce qu'on a trouvé près du clinique Derscheid (brol du Santana) et le controle inopinié ds les alengtours du drève du tumuli:souvent lieu de rendez -vous et de voitures volés:(de Staercke et Renson? à confirmer) |
| | | auliffes
Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 04/05/2008
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 6 Mar 2010 - 23:08 | |
| - michel a écrit:
- Tueries
HAQUIN,RENE
Mercredi, M. Lacroix a tracé les grandes lignes qui relient les dossiers (300.000 pages) des attaques et des tueries attribuées à la bande du Brabant depuis le vol d'une Austin à Ixelles en mai 1982 jusqu'à la tuerie d'Alost en novembre 1985: les connexions balistiques, les voitures toujours volées avec les clés.
R. Hq. Beijer ne peut voler une voiture sans ses clés. Incroyable, il le revendique dans son torchon ! C'est ça, la vanité du psychopathe : croire que personne ne va relever ce fait et en jouir, parce qu'il signe ainsi ses méfaits ! |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 8 Mar 2010 - 21:04 | |
| - auliffes a écrit:
- michel a écrit:
- Tueries
HAQUIN,RENE
Mercredi, M. Lacroix a tracé les grandes lignes qui relient les dossiers (300.000 pages) des attaques et des tueries attribuées à la bande du Brabant depuis le vol d'une Austin à Ixelles en mai 1982 jusqu'à la tuerie d'Alost en novembre 1985: les connexions balistiques, les voitures toujours volées avec les clés.
R. Hq. Beijer ne peut voler une voiture sans ses clés.
Incroyable, il le revendique dans son torchon !
C'est ça, la vanité du psychopathe : croire que personne ne va relever ce fait et en jouir, parce qu'il signe
ainsi ses méfaits ! Voilà un travail comme je l'aime. Simple et efficace. Pas mal le rapprochement. Et Lacroix l'a jugé digne d'une 'signature'. On attend la réponse de BR, simple coincidence? Beaucoup de voleurs agissent comme cela?... |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 12 Avr 2010 - 16:23 | |
| UNE ARRESTATION A L'ARRIVEE DES BAGAGES RAPATRIES DU PARAGUAY PAR JEAN BULTOT? HAQUIN,RENE Samedi 17 mars 1990 Une arrestation à l'arrivée des bagages rapatriés du Paraguay par Jean Bultot? A nouveau ça bouge un peu dans les dossiers «sensibles»: on sait que le ministre de la Justice Melchior Wathelet examine le rapport du parquet général sur la demande de réouverture du «dossier Latinus» et qu'il confirme la demande d'extradition par la Belgique de Jean Bultot, parti du Paraguay et installé en Afrique du Sud depuis le début de l'année. On a aussi appris vendredi qu'en marge de la saisie la semaine dernière à Bruxelles de bagages de Bultot revenus du Paraguay, un pseudo-journaliste a été longuement interrogé et vient d'être placé sous mandat d'arrêt... L'année dernière, à la suite de témoignages d'enquêteurs devant la commission parlementaire d'enquête, le ministre de la Justice Melchior Wathelet décida d'user de son «pouvoir d'injonction positive» pour demander au parquet général de rouvrir le dossier du «suicide» de Paul Latinus, le chef du groupe néo-nazi Westland New Post. Latinus avait été retrouvé pendu dans sa cave à Court-St-Etienne en avril 1984 et le dossier avait été classé «sans suite» fin 1986, à l'issue d'une procédure judiciaire très critiquée. Le rapport du parquet général de Bruxelles, que le ministre Wathelet doit étudier, ne conclut pas à l'existence d'éléments nouveaux justifiant la remise à l'instruction de ce dossier. Melchior Wathelet a aussi confirmé que sur base d'une condamnation à trois ans de prison prononcée par la cour d'appel de Gand, la Belgique a bien demandé le 12 mars à l'Afrique du Sud l'extradition de l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, Jean Bultot, qui avait quitté Bruxelles fin janvier 1986 au lendemain de l'arrestation de l'ancien gendarme Madani Bouhouche, inculpé à l'époque de complicité dans l'assassinat de l'ingénieur de la FN Mendez. Bultot, on s'en souvient, était parti avec sa famille au Paraguay, pays qu'il a quitté en janvier dernier pour s'installer près de Pretoria, en Afrique du Sud. Le 14 mars, la Belgique a étendu sa demande d'extradition sur la base d'une autre condamnation prononcée en correctionnelle à Bruxelles contre Jean Bultot. On apprend enfin que des bagages de Bultot, réexpédiés du Paraguay et parvenus la semaine dernière à Tours et Taxis à Bruxelles ont été saisis par les autorités judiciaires: ils contenaient notamment des photocopies de pièces provenant d'enquêtes sur les tueries du Brabant et sur la mort de Latinus. C'est, semble-t-il, en rapport avec cette saisie qu'un Bruxellois qui se présentait depuis trois ans comme journaliste, a été placé vendredi sous mandat d'arrêt. L'an dernier, des documents judiciaires avaient déjà été saisis à son domicile. R. Hq. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 12 Avr 2010 - 20:03 | |
| un bruxellois de bonne famille |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Mer 14 Avr 2010 - 16:10 | |
| A SOWETO,BULTOT SE RIT DE LA SAISIE:J'AI L'ESSENTIEL ICI BULTOT D'AFRIQUE DU SUD APRES LA SAISIE DES BAGAGES:PAS GRAVE HAQUIN,RENE Lundi 19 mars 1990 A Soweto, Bultot se rit de la saisie: J'ai l'essentiel ici Il nous l'a dit dimanche par téléphone: Jean Bultot n'est pas très ému par la saisie il y a une semaine de ses bagages arrivés par bateau du Paraguay, pays que l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles a quitté fin novembre pour l'Afrique du Sud où son extradition a été demandée la semaine dernière. Plusieurs perquisitions ont été effectuées chez des proches tandis que, vendredi, le juge d'instruction Bruno Bulthé inculpait de recel de documents et arrêtait Jacques Lagasse de Locht, un pseudo-journaliste, après la découverte dans les bagages de Bultot de la photocopie d'une lettre «personnelle et confidentielle» du procureur de Nivelles Jean Deprêtre au ministre de la Justice Melchior Wathelet, et d'un mot d'accompagnement écrit par le jeune Lagasse. «Jacques Lagasse de Locht a été l'un des nombreux informateurs qui, de Belgique, me téléphonent ou m'écrivent, nous dit Bultot. Cette lettre du procureur Deprêtre au ministre Wathelet, j'en ai eu plusieurs exemplaires, et je me demandais si celui que m'avait envoyé Lagasse était une vraie copie ou un faux. Le reste de ce qui a été saisi n'est pas important: il y a je crois vingt kilos de coupures de presse et, peut-être, un dossier relatif à l'attaque de l'armurerie Dekaise à Wavre en 1982. RENÉ HAQUIN. Suite en huitième page. Bultot d'Afrique du Sud après la saisie des bagages: Pas grave, j'ai le reste ici Voir début en première page. «J'ai d'autres documents. Je signale que je n'ai jamais reçu de dossier que m'aurait envoyé Adriano Vittorio (un des membres de la filière boraine jugés à Mons en 1988), mais que j'ai bien reçu un dossier que m'avait envoyé un des enquêteurs de la cellule de Jumet. Ce dossier, je l'ai avec moi, ici, à Soweto. Et j'ai encore des documents beaucoup plus importants. » Les albums de photos saisis sont des souvenirs personnels, avec notamment des photos de mon voyage à New York avec mon amie Dominique Meersch, avant mon départ pour le Paraguay. Dans mes bagages se trouvent aussi des livres et la raquette de tennis de mon fils, des peaux d'animaux, une machette...» Perquisitions Les bagages envoyés par Bultot contenaient des colis postaux à acheminer vers deux adresses à Ixelles, chez une cousine de la compagne de Bultot (partie avec lui et leur fils au Paraguay en janvier 1986), et à Watermael-Boitsfort (chez son amie Dominique Meersch). Toutes deux ont été perquisitionnées et entendues par la PJ. Des documents ont été saisis lors d'une autre perquisition chez Jacques Lagasse à Tervueren. D'autres personnes doivent encore être entendues, dans le cadre de plusieurs dossiers. A Bruxelles en effet, le juge Bulthé s'intéresse aux documents contenus dans les colis, dont certains proviennent de dossiers en cours et sont considérés comme objets de recel. A Termonde, Nivelles et Jumet, les cellules d'enquête sur les tueries du Brabant et sur l'affaire Mendez s'intéressent au contenu des documents, archives et albums photos, dans la mesure, on le sait, où le nom de Bultot est cité dans plusieurs de ces dossiers: l'affaire Dekaise en 1982 (Bultot nous en avait lui-même parlé au Paraguay en novembre 1986), la tuerie du Colruyt de Nivelles (un témoin tardif prétendait avoir vu Bultot en perruque, ce soir-là, près du Colruyt), les tueries de 1985 (à cause de la découverte, parmi d'autres documents provenant des tueurs, d'un papier portant des annotations écrites par une autre amie de Bultot), l'affaire Mendez (Bultot avait quitté Bruxelles pour le Paraguay au lendemain de la première arrestation de Bouhouche), le meurtre à Anvers du Libanais Suleiman en septembre dernier (pour lequel Bouhouche fut arrêté en Espagne tandis que Beijer prenait la fuite et rencontrait Bultot au Paraguay). «Je me marie» «Je suis écoeuré, dit encore Bultot. J'ai été condamné à trois ans à Gand pour recel de vidéos. A trois ans à Bruxelles pour recel de titres. A deux ans à Bruxelles encore pour fabrication illégale de munitions. Ça fait six ans rien que pour des recels, avec à Gand un procès jugé immédiatement en appel, sans passer par la première instance. Ici, avec mon avocat, j'analyse ces irrégularités. J'ai bien rencontré Beijer au Paraguay à la fin de l'an dernier après l'attaque des Libanais à Anvers: si je dois revenir en Belgique, certains enquêteurs, dont l'adjudant Goffinon, vont en prendre pour leur grade. » Ici, je suis libre, j'entraîne comme moniteur de tir 400 personnes dans une société à Soweto, je suis payé, tout le monde est content. Je puis vous annoncer que je vais prochainement me marier: Dominique Meersch va me rejoindre. Qu'on me foute la paix: j'ai envie d'une vie normale.» Depuis son départ précipité pour le Paraguay, Bultot n'a pas cessé de faire parler de lui, par des interviews dans lesquelles il lançait des accusations contre de nombreuses personnes, comme il le fait à nouveau. Il avait été privé de liberté, au Paraguay, à l'époque où une commission rogatoire était partie l'entendre. Il a vendu ses biens l'an dernier, avant de quitter ce pays pour rejoindre l'Afrique du Sud où son extradition est aujourd'hui demandée par Bruxelles. RENE HAQUIN. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Jeu 15 Avr 2010 - 20:40 | |
| - Citation :
- Je signale que je n'ai jamais reçu de dossier que m'aurait envoyé Adriano Vittorio (un des membres de la filière boraine jugés à Mons en 1988), mais que j'ai bien reçu un dossier que m'avait envoyé un des enquêteurs de la cellule de Jumet. Ce dossier, je l'ai avec moi, ici, à Soweto. Et j'ai encore des documents beaucoup plus importants.
comment Adriano V connaissait Bul. ? Merci |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 17 Mai 2010 - 12:44 | |
| JEAN BULTOT A SOWETO:PUB,AMOUR ET ENNUIS
HAQUIN,RENE
Mardi 10 avril 1990 Jean Bultot à Soweto: pub, amour ennuis L'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, Jean Bultot, disparu de Belgique au début de 1986, établi au Paraguay jusqu'en novembre 1989 puis en Afrique du Sud, continue à faire parler de lui. Il avait entouré de mystère sa retraite sud-africaine jusqu'au 18 mars dernier, quand, par téléphone, il nous annonça qu'il entraînait des Noirs près de Soweto. Depuis, de nouveaux reportages ont été publiés sur lui, et l'on apprend que son amie bruxelloise, Dominique Mersch, l'a rejoint hier soir via Luxembourg, en vue de l'épouser. Pub, amour, mais peut-être aussi quelques ennuis: une procédure est en cours depuis la demande d'extradition de Bultot introduite par la Belgique.
A la mi-mars, le juge d'instruction Bruno Bulthé a fait saisir à Bruxelles les bagages de Bultot, expédiés en novembre par bateau du Paraguay. Il a inculpé de recel de documents et placé sous mandat d'arrêt un jeune homme (trop) curieux, Jacques Lagasse de Locht, après la découverte dans les bagages de photocopies de deux lettres (une du procureur général de Bruxelles au procureur du Roi de Nivelles sur l'affaire Latinus, une autre du procureur de Nivelles au ministre de la Justice sur la commission parlementaire d'enquête) envoyées par Lagasse à Bultot. Le jeune homme, qui se dit journaliste, refuse de révéler ses sources, ce qui lui vaut d'être en détention préventive. Les enquêteurs ont également saisi chez le jeune Lagasse de nombreux enregistrements de conversations, notamment des entretiens téléphoniques avec Bultot. Dans les bagages de Bultot, ils ont découvert une sorte d'autobiographie de l'ancien directeur adjoint en fuite, dans laquelle il mêle sa vie aventurière, ses ennuis et des considérations sur l'extrême droite et sur le grand banditisme, notamment sur les tueries du Brabant. Bultot était parti au Paraguay en 1986 avec sa compagne et leur fils. Une amie, Dominique Mersch, qu'il avait connue lorsqu'elle rendait visite à son mari emprisonné, l'y avait rejoint. Le Paraguay avait refusé l'extradition de Bultot. Comme d'ailleurs celle de Jean-Marie Paul, le militant d'extrême droite recherché depuis décembre 1980 pour le meurtre d'un immigré à Laeken, et qu'on sait installé là-bas. Quand Jean Bultot décida de tout vendre, de quitter le Paraguay et de gagner l'Afrique du Sud, femmes et enfants rentrèrent en Belgique. C'était à la fin de l'année dernière. Hier soir, Dominique Mersch a quitté Bruxelles pour rejoindre Bultot en Afrique du Sud, par un vol au départ de Luxembourg. Ils comptent se marier bientôt. Bultot, engagé par une société de «gardiennage», entraîne au tir et au combat des Zoulous sur le site d'une ancienne mine d'or au sud de Soweto. S'il ne semble pour l'heure pas craindre d'être arrêté, il prend cependant des précautions, sachant que la demande belge d'extradition est examinée au niveau diplomatique. Il n'aurait pas de résidence fixe. Ce qui ne l'empêche pas de se prêter à des interviews et à des photos choc, qu'il affectionnait déjà dans sa retraite paraguayenne. R. Hq _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Mer 19 Mai 2010 - 10:21 | |
| JEAN BULTOT ARRETE MARDI AU SUD DE JOHANNESBURG JEAN BULTOT ARRETE MARDI EN AFRIQUE DU SUD HAQUIN,RENE Jeudi 8 novembre 1990 Jean Bultot arrêté mardi au sud de Johannesburg L'extradition de l'ancien directeur de prison sera examinée fin novembre. L'Afrique du Sud a refusé hier sa libération sous caution. On n'avait plus guère eu de nouvelles de Jean Bultot depuis le printemps dernier, lorsqu'on apprit qu'il entraînait des Noirs près de Soweto, en Afrique du Sud. Son extradition avait été demandée par la Belgique au début de cette année, sur la base de deux condamnations prononcées contre lui par défaut, à Bruxelles et à Gand. Il a été arrêté mardi après-midi au sud de Johannesburg. Bultot et ses conseils sud-africains ont aussitôt demandé sa mise en liberté sous caution. Le ministère public sud-africain a rejeté la demande. La demande d'extradition sera examinée par le tribunal de Canton Park dans deux ou trois semaines, apprend-on. Le ministre de la Justice, Melchior Wathelet, a fait désigner des avocats sud-africains pour défendre les intérêts de l'État belge. Arrêté à deux reprises en 1985 pour une affaire de recel de titres volés (jugée à Gand dans le cadre du procès de la bande De Staercke), puis pour détention d'armes et de munitions, l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles avait quitté Bruxelles pour le Paraguay, avec femme et enfant, à la fin janvier 1986. C'était au lendemain de l'arrestation à Nivelles de l'ancien gendarme Madani Bouhouche, inculpé de complicité d'assassinat dans le dossier Mendez. RENÉ HAQUIN Suite page 18 Jean Bultot arrêté mardi en Afrique du Sud Début page 17 Bultot, que nous avions retrouvé fin 1986 au Paraguay, ne cessa d'affirmer que son départ du pays n'avait rien à voir avec l'arrestation de Bouhouche ni avec l'affaire Mendez, mais simplement avec le sentiment que les gendarmes le cherchaient à nouveau et qu'il ne pourrait échapper à une nouvelle «arrestation arbitraire». Il fut arrêté au Paraguay du 29 octobre au 4 novembre 1987, mais ce pays refusa d'accéder à la demande d'extradition de la Belgique, estimant qu'il s'agissait en l'espèce de délits de nature politique. C'est du Paraguay que Bultot fit de nombreuses déclarations, accusant diverses personnes, dont le ministre de la Justice de l'époque, Jean Gol, d'être impliquées dans les tueries du Brabant. Son nom revint en Belgique dans les dossiers de ces tueries, notamment quand un informateur révéla très tardivement avoir vu Bultot, portant perruque, près du Colruyt de Nivelles peu avant l'attaque de septembre 1983. En outre, on découvrit dans les restes d'un feu mourant au bois de la Houssière, en novembre 1985, un morceau de papier de l'écriture d'une amie de Bultot, parmi d'autres indices indiscutablement liés aux tueries. Mais certains se demandent aujourd'hui si ces indices ne furent pas déposés à l'époque pour orienter l'enquête vers Bultot. En septembre 1989, peu après l'attaque meurtrière du Pakistanais Suleiman à Anvers, signée par les anciens gendarmes Bouhouche et Beijer, Jean Bultot se manifesta pour signaler qu'il avait rencontré Beijer (en fuite) à Asuncion. Peu après, sentant probablement le vent tourner après la chute du général Stroessner, Bultot vendit ce qu'il leur restait, à lui et à sa compagne. Il quitta l'Amérique du Sud pour l'Afrique du Sud où il s'est installé il y a près d'un an, employé comme entraîneur par une société que Bultot a définie lui-même comme une sorte de milice privée. En avril dernier, lors de l'arrivée en douane de ses bagages expédiés par bateau de Paraguay, des photocopies de pièces provenant des dossiers sur les tueries et sur la mort de Paul Latinus, ainsi que la photocopie d'une lettre du procureur de Nivelles, furent alors saisies. L'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles finira-t-il par la réintégrer? R. Hq. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 19 Juil 2010 - 15:36 | |
| L'ARRESTATION DE JEAN BULTOT L'EXTRADITION DISCUTEE EN MAI AVEC LE PRESIDENT DE KLERK HAQUIN,RENE Vendredi 9 novembre 1990 L'arrestation de Jean Bultot L'extradition discutée en mai avec le président de Klerk? Au ministère belge de la Justice, on exprime un sentiment de satisfaction après l'annonce de l'arrestation, mardi, au sud de Johannesburg, de Jean Bultot, 39 ans, l'ex-directeur adjoint de la prison de St-Gilles («Le Soir» d'hier). On confirme aussi que cette arrestation s'inscrit uniquement dans le cadre de la procédure de demande d'extradition envoyée par Bruxelles à Prétoria en mars. C'est par le canal des Affaires étrangères et de notre ambassade en Afrique du Sud qu'un avocat local sera désigné pour défendre les intérêts de l'État belge. Une procédure similaire à celle qui fut choisie dans le cadre de la demande d'extradition visant Patrick Haemers au Brésil. Un tribunal examinera d'ici deux à trois semaines la demande d'extradition (fondée sur trois condamnations par défaut) et entendra les arguments du conseil de Jean Bultot, avant que soit éventuellement engagée la procédure d'extradition elle-même, que l'on peut envisager favorablement, dit-on dans les milieux officiels à Bruxelles. À défaut de traité d'extradition signé entre la Belgique et l'Afrique du Sud, c'est le texte du traité signé entre la Belgique et le Royaume-Uni qui servira de base. Bultot a été condamné en novembre 1988 à Bruxelles à trois ans avec arrestation immédiate pour le recel de titres volés au curé de Wieze. La cour d'appel de Gand l'a condamné à trois ans pour le recel de vidéos (dans le cadre du procès de la bande de Staercke). Le tribunal de Bruxelles l'a, enfin, condamné à deux ans pour l'affaire de fabrication de munitions et de dépôt illégal. Au total donc, huit années de prison. Le fait que le nom de Bultot ait été cité dans d'autres dossiers, notamment dans les tueries du Brabant, n'intervient évidemment en rien dans la demande d'extradition. D'autant qu'il n'est inculpé dans aucun de ces dossiers, pas même dans le dossier Mendez. Il se dit que l'extradition de Bultot aurait été discutée officieusement lors du voyage du président sud-africain de Klerk à Bruxelles, en mai dernier, de même que, par la suite, dans des contacts informels de ministre à ministre. A Johannesburg, Jean Bultot a été engagé comme moniteur de tir par la société «Spring Boss Patrol» de Mirck Bartman, qui emploie environ cinq mille Noirs utilisés dans des milices privées. Son actuelle épouse (Bultot s'est remarié le 16 avril) est employée par la même société «Spring Boss» où elle est responsable du paiement des salaires. RENÉ HAQUIN _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 19 Juil 2010 - 15:48 | |
| Question à Monsieur Jean Bultot s'il est encore là ?
dans un prison qui a la posibilité de décider d'un congé speciale de quelques jours pour un détenu de durée intermediaire par exemple 5 ans
Merci |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 27 Juil 2010 - 10:41 | |
| BULTOT RAPATRIE PLUS TOT QUE PREVU ? HAQUIN,RENE Jeudi 15 novembre 1990 Extradition précipitée pour Jean Bultot Rapatrié plus tôt que prévu? Arrêté la semaine dernière au sud de Johannesburg (Afrique du Sud) dans le cadre de la demande d'extradition envoyée par la Belgique au printemps dernier, Jean Bultot, l'ancien directeur adjoint de la prison de Saint-Gilles, pourrait être rapatrié bien plus tôt que prévu. Au moment de son arrestation décidée strictement dans le cadre de la demande belge d'extradition (qui s'appuyait sur trois condamnations prononcées par défaut à Gand et Bruxelles et portant sur un total de huit années de prison), Jean Bultot avait demandé sa remise en liberté sous caution. Cela lui fut refusé. Un tribunal sud-africain avait fixé au 22 ou 23 janvier l'audience consacrée à l'examen du problème au fond. Mais, depuis, Jean Bultot a changé d'avis. Il a renoncé à faire appel de la décision lui refusant sa mise en liberté sous caution et renoncé aux formalités de la procédure d'extradition acceptant une procédure allégée. Le tribunal qui examinait la question hier a accédé à sa demande. Le traité d'extradition prévoit cependant un délai (quinze jours) pendant lequel Jean Bultot peut encore changer d'avis et faire appel. Le gouvernement sud-africain qui se prononcer, en dernier ressort, sur l'extradition. On apprenait hier que Jean Bultot et son épouse, décidés à rentrer au pays, envisageaient d'obtenir une place à bord d'un des prochains vols en provenance de Johannesburg, peut-être déjà à la fin du prochain week-end. R. Hq _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Jean Bultot Sam 31 Juil 2010 - 9:51 | |
| "Quand Jean Bultot était au Paraguay, il avait mis au point une filière pour échanger du courrier avec Adriano Vittorio, dont le voisin Simon Genevois était actif dans la mouvance d’extrême droite. Philippe Populier, résidant à Alsemberg, était envoyé par l’avocat Henri Laquay auprès de Feret, le président du FN et lui expliqua ceci : " mon père est Jacques Populier, il a deux sociétés de transport dénommées France Transit et Transit International sises à 59700 Marcq en Baroeuil. Mon épouse Alexandra Leiva a de la famille haut placée dans la société des Postes Paraguayennes. Le courrier de Bultot passera en sécurité et arrivera à destination chez Vittorio ". s: Pere Ubu |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Aoû 2010 - 13:47 | |
| L'EXTRADITION DE JEAN BULTOT. SON RETOUR N'EST PAS PREVU AVANT LA FIN DE CETTE SEMAINE. HAQUIN,RENE Mercredi 28 novembre 1990 L'extradition de Jean Bultot Son retour n'est pas prévu avant la fin de cette semaine La demande d'extradition de Jean Bultot, l'ancien directeur-adjoint de la prison de Saint-Gilles parti en janvier 1986 pour le Paraguay avant de rejoindre l'Afrique du Sud il y a un an, a été officiellement acceptée lundi et signée par le ministre de la Justice d'Afrique du Sud H. G. Coetsee. Dans le cadre de cette demande d'extradition introduite par la Belgique en avril dernier, Bultot avait été privé de liberté le 6 novembre, s'était vu refuser sa mise en liberté sous caution et avait fini par accepter l'extradition. Le tribunal de Kempton Park en avait alors à son tour accepté le principe. Selon le ministère belge de la Justice, le retour de Bultot ne serait cependant pas prévu avant ce jeudi 29 novembre, date d'expiration du délai au cours duquel Bultot pourrait théoriquement toujours interjeter appel. Le ministre de la Justice Melchior Wathelet n'a reçu officiellement qu'hier la lettre envoyée par l'épouse de Jean Bultot («Le Soir» de samedi) dans laquelle Dominique Mersch faisait part d'une proposition d'évasion refusée par son mari et de ses craintes qu'il n'arrive un «accident» lors du transfert entre la prison et l'aéroport de Johannesburg. Depuis, les autorités sud-africaines ont fait placer Bultot dans un quartier de haute sécurité à la prison centrale de Johannesburg et elles ont fait savoir qu'elles assureraient sa sécurité jusqu'à son transfert à l'aéroport. La Belgique sera responsable à partir de l'embarquement. A Bruxelles, on ne donne aucune précision sur la date ni les modalités du retour, qui pourrait cependant avoir lieu dès la fin de cette semaine. La défense de Bultot sera assumée par l'avocat Guy François qui fut son conseil en 1985 déjà. Rappelons que la Belgique avait appuyé sa demande d'extradition sur les trois peines correctionnelles (huit ans au total) prononcées par défaut à Bruxelles et à Gand à l'encontre de l'ancien directeur-adjoint de la prison de Saint-Gilles. Tout donne à penser que Jean Bultot fera opposition à ces jugements dès son retour. R. Hq. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: Jean Bultot Lun 2 Aoû 2010 - 17:09 | |
| A quoi ça sert aujourd'hui ce déballage permanent d'articles de Haquin datant de Mathusalem et portant sur les pérégrinations de Jean Bultot? |
| | | michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 3 Aoû 2010 - 18:15 | |
| - dislairelucien a écrit:
- A quoi ça sert aujourd'hui ce déballage permanent d'articles de Haquin datant de Mathusalem et portant sur les pérégrinations de Jean Bultot?
Ceci est donné à titre d'information et dans un ordre chronologique. Je ne vois pas en quoi cela constitue un inconvénient. _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | lagloupette02
Nombre de messages : 163 Date d'inscription : 08/10/2007
| Sujet: Re: Jean Bultot Mar 3 Aoû 2010 - 18:28 | |
| @dislairelucien - Si ça t'ennuie, tu zappes. Celui qui veut faire oeuvre d'information dans ces histoires un peu anciennes, c'est sûr qu'il a l'air de rabâcher quelque peu. Sauf qu'on peut considérer que cela peut toujours être utile de rappeler certaines choses auxquelles les uns et les autres ont pu ne pas être très attentifs à l'époque, et dont l'écoute est plus fine actuellement. A mes yeux il faut toujours une dose d'obstination pour faire passer un message. Je ne connais pas spécialement Michel, je crois néanmoins que la persévérance est une de ses qualités. Saluons-la.
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