Mons, 9 janvier 1983

Quelqu'un évoquait plus haut sur ce fil la possibilité que le - ou les (probablement deux) - auteur(s) aient pu fuir et rentrer sur Bruxelles en prenant le train ou un autre taxi.  Les enquêteurs ont du penser à tout ça et vérifier.  Le délai entre l'arrivée d'Angelou à Mons et le moment où on l'a retrouvé dans le coffre de son taxi n'a surement pas facilité le travail du légiste, pas plus que l'élaboration d'un scénario de fuite pour les auteurs.

Si on admet l'absence de préméditation, les auteurs ont fait preuve à la fois d'une certaine nonchalance, d'un culot assumé, et ils ont en prime eu beaucoup de chance.  Ils prennent le taxi sans arrière-pensée, ont un coup de sang pour une raison inconnue, abattent le taximan, quelque part entre Bruxelles et Mons, ensuite le mettent dans le coffre et garent le taxi Rue Terre Du Prince.  Enfin ils disparaissent par un moyen inconnu et rentrent dans leur zone de confort, sans avoir été vus ou entendus par qui que ce soit.

On peut quand même imaginer qu'ils aient pu appeler un complice pour qu'ils viennent les chercher, même si rien ne s'était passé comme prévu.  Ils pensaient peut-être faire une virée tranquille entre potes, et puis tout est parti en cacahuète.  Ils étaient deux,ils appellent le troisième larron à la rescousse.  Pure hypothèse...  

Je pense que le ou les auteur(s) sont rentrés à Bruxelles en prenant le premier train à la gare de Mons, et ils ont soit dormi dans la voiture, soit dans le hall de gare.

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Si on veut être critique :

Ne pas avoir le permis, c'est le cas de beaucoup de personnes qui conduisent.
Ne pas savoir rouler, comment le prouver ?
Aller travailler en vélo, il habitait tout près ?

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K a écrit:

il faut commencer par trouver le bouqin et lire "les tueurs" de dupont et ponssaers

si vous ne le trouvez  pas sur le net t'as une CHANCE  à REDU .

mais normallement les bouqins ont l'aptitude de venir à vous ! si vous au moins vous ouvriez les yeux dans les brocantes...

Je l'ai dans ma bibliothèque, lu deux fois étant plus jeune, c'est ce bouquin qui m'a donné envie de m'intéresser à l'affaire. Je pense qu'il a l'avantage d'être très factuel par rapport à d'autres bouquins plus fantaisistes !

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Dans le cas ou la famille Pilarski est impliquée (père, chauffeur de taxi), on peut supposer que cet individu a été éliminé parce qu'il en savait trop (soupçons, conversations,....). Il pouvait savoir que le père Pilarski était disponible le soir des méfaits, par exemple.

9 JANVIER 1983...
Rue Terre-au-Prince, à MONS.

MONS, petite ville bien tranquille aux confins du Borinage.

Une petite rue non loin de la Collégiale Sainte Waudru et d'un petit square avec des bancs et une fontaine.

N'y avait-il pas d'autres endroits beaucoup plus discrets pour y déposer ce taxi et sa macabre cargaison?

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michel a écrit:

Peut-être que private et/ou shadow pourrait nous donner leur avis sur ce point.

Le taximan Angelou à l'époque des faits habitait en face du siège de PFN (Bld Bockstael) comme le montre cette photo (prise devant le siège PFN. La maison d'Angelou est celle du milieu).. Vous souvenez vous de ce taximan? Est-il possible qu'il fut en contact avec des membres?

1. 4 balles dans la tête dont 3 apparemment tirées l'une à la suite de l'autre. Une signature ("overkill") fréquente dans le dossier : cf. auberge de Beersel, Van Camp (1 balle, il est vrai), Mendes, Zwarts (d'après Beijer ...) ...

2. Taximan victime = voisin du PFN, successeur direct du Front de la Jeunesse, et ici un autre lien pourrait donc être fait. Front de la Jeunesse = notamment WEYKAMP (WEYKAMP = +/- BOUHOUCHE) = Bois de la Houssière ...

Dans le reportage ''devoir d'enquête'' sur les tueries du brabant, on y voit
Lammers parler de son style ''3/4 trous dans la tête'' il parle de son style comme d'une garantie de
mort

G14 m'a toujours fait penser à Lammers. . .Mais ce n'est qu'un portrait-robot et beaucoup de tueur
utilise plusieurs balles pour la finalité

Cordialement

Ajouter à la signature que beaucoup de balles ont été tirées derrières les oreilles, avec une préférence pour un coté mais je ne sais plus lequel

Etrange coïncidence.

Vanden Eynde, la septantaine et sans doute jeune retraité de cette société de taxis STI, tué après une espèce de meurtre rituel (ligoté les bras en croix sur son lit - on parle de nœuds de commandos -, presque dénudé et dans un accoutrement ridicule comme pour humilier, un gant de toilette dans la bouche, un drap éponge ceinturant la tête, torturé - plus pour infliger des souffrances que pour le faire parler, puisqu'il est bâillonné -, sept ou huit balles dans la tête, les tueurs prenant symboliquement possession de la victime en dînant ensuite sur place et en emportant des trophées dérisoires ...

Cet acharnement fait penser à un règlement de comptes et donc à un lien quelconque entre le tueur et la victime.

Angelou est à peine plus jeune et de la ... même société de taxis.

Coïncidence d'autant plus troublante qu'Angelou est tué seulement deux semaines plus tard ...

Ne fallait-il pas faire disparaître quelqu'un qui aurait pu avoir des doutes ? On peut même imaginer que ces doutes ont pu naître dans le taxi lui-même si l'on part du principe que ce deuxième crime n'était pas prémédité. Je présume que tous les chauffeurs de taxis chez STI y sont allés de leur petite théorie lorsque Vanden Eynde a été tué. Et si Angelou connaissait de vue le tueur qu'il a embarqué (et vice versa), avait entendu parler de "tensions" ayant pu exister entre le tueur et Vanden Eynde, et que le tueur s'était rendu compte que le taximan se mettait subitement à gamberger ?

J'ajoute que Mons n'est pas tellement éloignée du bois de la Houssières.
Mons est à +/- 20 Kms de Soignies (qui est mentionnée dans une pièce à conviction).

Si les auteurs sont rentrés par le taxi à 2 heures du matin, il est peu probable qu'ils aient pris un train de nuit à Mons. Ils devaient y avoir laissé un véhicule.

A-t-on vérifié la présence de "gens du voyage" à Mons à cette date ?

Indépendamment des tueries, en règle générale, c'est souvent les premiers ciblés par les enquêtes.
J'imagine qu'en premier lieu. . .Mais je n'y étais pas.

La caravane est passée. . .

Cordialement

Guy,
La caravane est passée mais se sont des sédentaires

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MessageSujet: Re: Mons, 9 janvier 1983 Lun 20 Juin 2011 - 5:41 Sélectionner/Désélectionner multi-citation Répondre en citant
MONS, 9 JANVIER 1983



Les faits


On retrouvera des mégots de cigarettes vraisemblablement fumés par l'auteur du crime. Ces mégots permettront bien plus tard d'obtenir le profil ADN d'un des tueurs du Brabant.

Si quelqu'un sait de quelle marque les cigarettes ?

Aucune idée, mais avec l'adn dans le sang sur le gilet et celui-ci, on est à deux ADN différents,
2 empreintes génétiques

Cordialement

guy mayeu a écrit:

Aucune idée, mais avec l'adn dans le sang sur le gilet et celui-ci, on est à deux ADN différents,
2 empreintes génétiques

Cordialement

Et par définition un phénomène de bandes avéré et, encore plus compliqué, une dichotomie que je revendique entre la première vague et la deuxième vague. Mais aussi, au sein de la première vague, des incohérences, et j'en reviens à prêcher dans le désert ; à savoir l'autonomie des différents faits relatifs à la première vague, au moins en partie. Et à mon avis, je n'ai pas tout à fait tort. La pêche miraculeuse de 1986 à Ronquières, ce n'était quand même pas le fruit du hasard.

CS, tu as écris : ''Et par définition un phénomène de bandes avéré ''

Pour moi ces deux ADN signifient juste que l'on double les chances d'identification.
A ce sujet, qu'en est il de la recherche ADN par parentèle?

Cordialement CS

CS1958 a écrit:

guy mayeu a écrit:

Aucune idée, mais avec l'adn dans le sang sur le gilet et celui-ci, on est à deux ADN différents,
2 empreintes génétiques

Cordialement

Et par définition un phénomène de bandes avéré et, encore plus compliqué, une dichotomie que je revendique entre la première vague et la deuxième vague. Mais aussi, au sein de la première vague, des incohérences, et j'en reviens à prêcher dans le désert ; à savoir l'autonomie des différents faits relatifs à la première vague, au moins en partie. Et à mon avis, je n'ai pas tout à fait tort. La pêche miraculeuse de 1986 à Ronquières, ce n'était quand même pas le fruit du hasard.

Nous sommes plusieurs à prêcher dans le meme sens, CS, mais on vous écoutera peut-être plus que nous car vous faites autorité directement.