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| Alliata di Montereale Gianfranco | |
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Auteur | Message |
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HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 12 Juil 2022 - 15:23 | |
| https://www.todocoleccion.net/coleccionismo-revistas-periodicos/revista-confidentiel-politica-estrategia-conflictos-direccion-sixto-enrique-borbon-parma-fascismo~x128833283 Revista Confidentiel, política-estrategia-conflictos. Dirección, Sixto-Enrique de Borbón-Parma, de la edición española, Ernesto Milá. Núm. 1, 1979. EDITORIAL La decadencia americana. INFORME La intervencion de Alemania del Este en Africa. REPORTAJE El invierno de Praga. La disidencia en Checoslovaquia Los derechos del hombre bajo Gustav Hussack 6 000 presas politicos. INFORME La K.G. B. El monstruo tentacular. Origenes del super-estado. Estructuras y funcionamiento de la K.G.B. DOSSIER Amnesty International Mitos y realidades. Rostro de la organizacion. anesty International y las ideologias. un ejemplo de campana. I.R.E.P. Porque un nuevo institute Resumen del proximo numero Editorial: "Mas alli de la distension". Estu- dio: "SALT HI Europa sacrificada". Dossier |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 12 Juil 2022 - 18:59 | |
| Un assez long article sur Confidentiel :
https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/02656914211069262
Strategies of Survival: Reviving the Neo-Fascist Network Through a Transnational Magazine
Galadriel Ravelli University of Bath, UK
Abstract
In the late 1970s, a group of far-right activists launched a geo-political magazine named Confidentiel and published in Paris. Far from being a domestic project, the magazine was also launched in Spain, Italy and Argentina, thanks to the wide transnational network of which its founders formed a part.
Although the magazine was relatively short-lived and enjoyed a modest circulation (despite its transnational reach), its history illuminates the trajectories of some key nodes of the neo-fascist transnational network after the fall of Franco’s regime in Spain, where distinct generations of far-right activists had found a safe sanctuary.
By exploring the personal trajectories of its founders and examining material published in the magazine, this article argues that members of the neo-fascist transnational network developed Confidentiel as part of a survival strategy and used it to maintain a stable presence in Europe after the mid-1970s, as well as to revitalize the network itself.
Our analysis of Confidentiel shows that its founders’ choice to rely on cultural tools to revitalize their network was crucially influenced by the Nouvelle Droite’s meta-political turn, which allows us to place the magazine within the European right-wing milieu.
The magazine echoed neo-fascism’s Pan-European vocation and the call for an independent, sovereign Europe. Nonetheless, its main goal was not to develop comprehensive and innovative geo-political analysis: as the vagueness of its political elaboration reflects. Instead Confidentiel was mainly a survival tool.
The existence of several editorial seats across Europe and Latin America justified the network’s movements and relations, significantly allowing them to support their allies by using the magazine to counter negative propaganda. In this sense, Confidentiel helps illuminate fascism’s transnational dynamism and activism after 1945.
(...)
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mer 13 Juil 2022 - 10:34 | |
| Ernesto Milá, Ultramemorias, historia pintoresca de 40 años de extrema derecha
(2010)
(traduction)
Ce travail ne prétend pas être une histoire de l’extrême droite, mais un récit désinvolte des 40 dernières années d’un univers politique marginal et qui n’a pas trouvé son accommodement dans la démocratie, peut-être parce que pendant la transition, il ne savait pas comment assumer les formes et les moyens à utiliser pour un parti politique.
L’auteur est le premier à reconnaître que l’extrême droite espagnole est morte il y a longtemps avec la configuration qu’elle avait pendant la transition et à cause du mimétisme envers le « modèle historique ». Ce constat n’est pas nouveau mais explique en soi pourquoi dans toute l’Europe, des options décrites comme d’extrême droite obtiennent des succès politiques majeurs alors qu’en Espagne, ce même secteur est en train de mourir.
Dans ces pages, en utilisant les expériences personnelles de l’auteur comme excuse, il est parfaitement clair pourquoi la transition des formations ultra politiques vers des approches politiquement efficaces n’a pas été possible. L’histoire, faite tantôt de manière humoristique et tantôt avec rigueur critique, résume en quelques coups de pinceau toute une réalité de tout un environnement politique qui n’a pas été aussi abracadabrant qu’on le croyait mais, parfois, beaucoup plus qu’il n’était possible d’imaginer. La morale est claire : vous n’avez jamais à parcourir les mêmes chemins que vous avez déjà parcourus et dans lesquels vous avez déjà échoué...
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mer 13 Juil 2022 - 11:44 | |
| Pour information :
https://researchportal.bath.ac.uk/en/persons/galadriel-ravelli
notamment
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/1354571X.2021.1908735
Narratives of neo-fascist transnational trajectories: travellers, warriors or ‘national-tourists’?
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A noter également, la riche bibliographie menant par exemple à
https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0265691420983747
The Italian Fascist Community in Argentina, 1946–1978
Matteo Albanese First Published February 1, 2021
https://doi.org/10.1177/0265691420983747
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https://cadmus.eui.eu/handle/1814/45028
Developing a knowledge of the Spanish-Italian connection between right-wing extremist groups is crucial to any detailed understanding of the history of fascism.
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En italien :
http://www.fascinazione.info/2019/09/bruno-esposito-ricorda-stefano-delle.html
Bruno Esposito se souvient de Stefano Delle Chiaie, un irréductible militant révolutionnaire national
http://www.fascinazione.info/2019/09/stefano-delle-chiaie-le-testimonianze.html
Stefano Delle Chiaie : les témoignages des camarades. Funérailles du jeudi
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Jeu 14 Juil 2022 - 12:32 | |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 18 Juil 2022 - 21:21 | |
| (tiré d'un article de Paris-Match 22/02/2022) Relégué aux archives, Pierre-Marie H. en veut à la DGSE, qui lui "manque de respect" Chef du bureau qui couvre notamment les organisations de masse, au début des années 1980, Pierre-Marie H. a aussi suivi les activités des Brigades rouges, l’organisation terroriste d’extrême gauche italienne, avec sous ses ordres un certain Maurice Dufresse, qui sera condamné en France, en 2015, pour avoir révélé des « secrets de famille » dans son livre, « Vingt-cinq ans dans les services secrets » (éd. Flammarion, 2010). Il sera aussi l’officier traitant du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, un des prétendants au trône de France. Mais peu à peu, alors que certains de ses collègues pointent ses « jugements à la serpe » et son « sectarisme », son étoile pâlit et les postes qui lui sont proposés sont de moins en moins prestigieux. |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 19 Juil 2022 - 15:15 | |
| Sixte-Henri de Bourbon-Parme est cité dans https://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/numeros-af2000/af2006/af_2701.pdf Elie Hatem a été l'avocat de Bob Denard... https://fr.wikipedia.org/wiki/Elie_Hatem (...) Il est un proche de la famille Le Pen, plus particulièrement de Jean-Marie Le Pen. Il lui organise, ainsi qu'à Marine Le Pen, deux déplacement au Liban. Il est candidat pour le Front national aux élections municipales de 2014 à Paris puis pour Civitas — avec le soutien de Jean-Marie Le Pen — aux élections législatives de 2017 dans le Var. (...) |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 19 Juil 2022 - 16:10 | |
| https://eliehatem.com/elie-hatem-photos.htm |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 19 Juil 2022 - 16:25 | |
| Pour information... https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-la-figure-dextreme-droite-elie-hatem-sest-retrouvee-a-lelysee_fr_5df23558e4b0b75fb538cdcd _ _ _ https://www.dhnet.be/actu/monde/2019/12/13/emmanuel-macron-dans-la-tourmente-elie-hatem-militant-dextreme-droite-et-adepte-de-charles-maurras-recu-a-lelysee-D3TY4ZW3F5HR3KCJZEQYJQYQWU/ Emmanuel Macron dans la tourmente: Elie Hatem, militant d'extrême droite et adepte de Charles Maurras, reçu à l'Elysée Mais que faisait l'avocat Elie Hatem, militant royaliste et partisan de l'idéologie maurrasienne, à l'Elysée en compagnie d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron ? Publié le 13-12-2019 à 11h20 - Mis à jour le 13-12-2019 à 12h18 _ _ _ https://www.rtl.be/people/potins/le-couple-macron-piege-a-l-elysee-ils-font-des-selfies-avec-un-militant-d-extreme-droite-1181091.aspx Le couple Macron piégé à l'Elysée: ils font des selfies avec un militant d’extrême droite Publié le 13 décembre 2019 à 10h33 |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 19 Juil 2022 - 20:30 | |
| https://fr.timesofisrael.com/le-pen-rencontre-au-liban-son-premier-chef-detat-etranger/ |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Jeu 21 Juil 2022 - 14:01 | |
| https://www.robert-brasillach.fr/wp-content/uploads/2019/03/Bulletin-n%C2%B083.pdf Page 12 : Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Brasillach |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Ven 22 Juil 2022 - 19:42 | |
| https://en.wikipedia.org/wiki/Confidentiel
Confidentiel was a far-right magazine which existed between 1979 and 1981. Although it was based in Paris, France, it was also published in different countries: Spain, Italy and Argentina. The magazine is known for its founder, Italian far-right activist Stefano Delle Chiaie.
Confidentiel was launched by Stefano Delle Chiaie in Paris in 1979 to revitalize the neo-fascist movement.[1] The others involved in the establishment of the magazine were former members of the Italian far-right group Ordre Nouveau.[1] The magazine had offices in Barcelona, Rome and Buenos Aires.[1] It was started in Argentina in 1980.[1] The editorial board of the magazine included Gérald Penciolelli, Jean-Marc Brissaud, Paulo de Castro, Enrique Sixto de Borbón-Parma and Catherine Barnay.[1] Of them Gérald Penciolelli and Catherine Barnay coedited Confidentiel.[2] Ernesto Milá, a Spanish far-right militant, was among its contributors.[3] Adriano Tilgher was the director of the Italian edition.[4]
Confidentiel folded in France in 1981 after producing eight issues.[1] The final issue of its Italian edition appeared in Spring 1982.[1]
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Références :
[1] Galadriel Ravelli (2022). "Strategies of Survival: Reviving the Neo-Fascist Network Through a Transnational Magazine". European History Quarterly. 52 (1): 65–86. doi:10.1177/02656914211069262
https://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/02656914211069262
[2] Qui soutient la presse d’extrême droite ? Un voyage dans les droites radicales depuis 60 ans - René Monzat - 21 décembre 2020
https://www.contretemps.eu/extreme-droite-medias-financement-causeur-minute-elements-valeurs-actuelles/
[3] Pablo del Hierro (2022). "'From Brest to Bucharest': Neofascist transnational networks during the long 1970s". European Review of History: Revue européenne d'histoire. 29 (3): 533. doi:10.1080/13507486.2021.1962253
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13507486.2021.1962253
[4] Riccardo Lenzi (2 September 2020). "Gli "spintaneisti" neri che volevano essere dimenticati" (in Italian). Piantiam Olamemoria.
http://www.piantiamolamemoria.org/gli-spintaneisti-neri-che-volevano-essere-dimenticati/
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Sam 23 Juil 2022 - 9:31 | |
| Note : Ernesto Mila avait des contacts réguliers avec Stefano Delle Chiaie... https://pasaporteporelculo.com/wp-content/uploads/2021/10/Revista-de-Historia-del-Fascismo.pdf (traduction) Ce 27e numéro de la Revista de Historia del Fascismo est l'aboutissement de trois années d'efforts. Publié pendant trente-six mois et paraissant mensuellement, c'est un projet personnel d'Ernesto Milá qui peut susciter quelques doutes. Nous espérons que ces questions et réponses permettront de clarifier la fonction, les objectifs et les intentions de ce projet. _ _ _ _ _ _ (page 144 et suivantes) (tradution) Un nouveau volet de L'Aquila é il Condor, écrit par le fondateur et dirigeant de l'Avanguardia Nazionale, dans lequel il poursuit son récit de ce qui s'est passé après avoir été contraint de quitter l'Espagne en décembre 1976. Dans ce chapitre et le suivant, l'auteur raconte ses relations en Amérique latine, notamment en Argentine, au Chili et en Bolivie, avec quelques éclairs de la situation qui se déroulait en Italie à la même époque. L'auteur a le mérite de résumer en quelques pages une série d'aventures extrêmement dense en expériences et en péripéties. _ (...) En 1979, paraît en France le premier numéro de la revue Confídentiel, sous-titré Politique - Stratégie - Conflits, qui paraîtra ensuite en italien et en espagnol. (...) A Paris, certains camarades travaillaient à la création d'un journal politique international qui s'appellerait Confidentiel. Gérald Pencionelli, devenu journaliste et éditeur, m'a informé de cette initiative. En 1979, je suis parti à Paris et j'ai participé à une réunion de rédaction avec Gérald, Catherine Barnay, Paulo de Castro, Jean-Marc Teisseire, Ernesto Bellomo et Alain Robert, leader de la PFN (Partie des Forces Nouvelles). Sixto de Bourbon Parma, un partisan enthousiaste du projet, était également présent. Enfin, il faut faire face au problème de l'avancée du néocapitalisme, la haute finance internationale, qui influence de plus en plus les politiques de nombreux gouvernements, en particulier ceux des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Nous avons planifié la publication des éditions italienne, argentine, espagnole, chilienne, vénézuélienne et bolivienne. Nous avons proposé une série de réunions qui ont abouti à la sortie du premier numéro en 1979. (...) A cette époque, je suis retourné à Paris, où je me suis occupé de Confidentiel et j'ai confié à Adriano Tilgher l'édition italienne. Pendant mon séjour en France, en janvier 1980, j'ai reçu la visite d'un membre de l'ambassade du Chili. Il m'a demandé, au nom de Pinochet, de trouver des journalistes pour participer à un débat sur Allende prévu pour l'émission de télévision française Les dossiers de l'écran. L'émission devait comprendre la projection d'un film suivie d'un débat en studio, les questions étant posées par téléphone depuis l'étranger. Le film s'intitulait La morí de Salvador Allende et montrait le président chilien tirant avec une mitraillette sur les militaires qui, au cours de la confrontation, l'ont tué. _ _ _ _ _ _ _ On retrouve ces passages dans https://books.google.be/books?id=2YiogAZSWB0C&printsec=frontcover&dq=Delle+Chiaie,+%22Aquila+e+il+Condor%22&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Confidentiel&f=false Voir aussi : (traduction) Des opérations vaines ont été menées pour attirer l'attention internationale sur l'Algérie. Lors de l'une d'entre elles, le 1er janvier 1976, Jay Simon Salby (dit "Castor") et André Cherid ont été arrêtés en Algérie. Jean-Pierre, le frère de Cherid, m'a demandé s'il était possible d'intervenir pour aider son frère. Par l'intermédiaire de Sixto di Borbone Parma, j'ai atteint Kamal Jumblatt, le leader druze du Liban. Joumblatt s'est envolé pour Alger et a obtenu directement de Boumedienne que la peine de mort prononcée à l'encontre des deux personnes soit commuée en emprisonnement. |
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Sam 23 Juil 2022 - 12:07 | |
| https://www.contretemps.eu/extreme-droite-ideologie-medias-controverses-elements-limites-incorrect-onfray/ https://www.contretemps.eu/extreme-droite-medias-financement-causeur-minute-elements-valeurs-actuelles/ (...) Catherine Barnay était aussi la correspondante en France (via l’agence AFIPE qu’elle animait) de l’équipe de fascistes italiens réfugiés au Chili de Pinochet qui, avec la bénédiction de la DINA, police politique du régime, tentèrent d’améliorer l’image de marque de la dictature militaire[14]. Barnay et Penciolelli étaient au cœur de l’activisme international des extrêmes droites. Si seule la première est citée dans un livre de référence sur la dictature chilienne, les deux bénéficient d’une notice dans l’ouvrage de Pauline Picco nourri des documents des procès italiens sur les « liaisons dangereuses » des extrêmes droites françaises et italiennes[15]. Ce réseau avait de multiples connections avec un réseau international d’anciens nazis et fascistes cherchant à recruter de nouvelles générations. Dans ce cadre l’IREP et sa revue Confidentiel (co-dirigée par Gérald Penciolelli avec la collaboration de Catherine Barnay) jouent un rôle certain. Pauline Picco résume : l’IREP « témoigne de l’implication directe de certaines franges de l’extrême-droite française parlementaire et légaliste dans le soutien aux terroristes italiens »[16]. Les deux sont cités dans les étonnants mémoires d’un néo-nazi espagnol, responsable de l’édition espagnole de Confidentiel, qui passa souvent par Paris en cavale quand il n’était pas hébergé à la prison de la Santé. Ernesto Mila Rodriguez raconte par le menu ses décennies militantes. Sur ce point son témoignage mérite d’être cité longuement (en note[17]). Il explique le « contexte » de la revue Confidentiel, une des initiatives politico-journalistiques de Penciolelli et Barnay. Dans les années 50 et 60, « réseau de relations internationales mis en place à cette époque était avant tout un réseau informel de relations basé sur des expériences passées ». Il s’est structuré : en 1972 « une sorte de «comité de patronage» a été créé, […] «le présidium», composé de quatre «historiques»: le colonel SS Otto Skorzeny, qui avait libéré Mussolini de la prison du Gran Sasso et avait joué un rôle majeur dans les opérations spéciales du III Reich, Radu Ghenea, […], un chef de la Garde de fer roumaine, le commandant June Valerio Borghese, […] après une tentative de coup d’État avortée en Italie et, enfin, Leo Negrelli, ancien ambassadeur de l’Italie fasciste à Lisbonne, résidant à Madrid. Avec ces quatre personnalités, […] cherchions à […] d’établir un lien entre « l’ancienne génération » et la « nouvelle génération » de militants ». La stratégie à suivre a été discutée entre Otto Skorzeny, Klaus Barbie, le commandant Borghèse. « En 1977, nous avons réussi à reconstruire une stratégie internationale. […] En Amérique latine […] nos amis, membres de certains des réseaux que nous avons définis, étaient au pouvoir ou proches du pouvoir au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie, dans plusieurs pays d’Amérique centrale, en Uruguay et au Venezuela. » « Il s’agissait simplement de créer un réseau international dont la « couverture » était un magazine géopolitique [ Confidentiel] et qui nous permettrait de passer d’une frontière à une autre avec une excuse. En France, l’initiative a été parrainée par Gérard Pencionelli [sic] et Jean Marc Brissaud, tous deux d’Occident et plus tard des dirigeants d’Ordre Nouveau, d’où ils sont allés au PFN. En Italie, la force motrice était Adriano Tilgher, président de l’Avanguardia Nazionale. En Espagne, le responsable était moi [Ernesto Milà Rodriguez] qui, en même temps, était responsable des éditions argentine et chilienne, une traduction littérale de la version espagnole. […]»[18]. « Le groupe Confidentiel, en fait l’IREP, […] a facilité les contacts et les voyages. […] Les contacts se sont poursuivis [···], une stratégie internationale a été théorisée. L’un des forums qui a facilité l’échange d’idées et la cristallisation de cette stratégie a été le magazine Confidentiel. » (...) _ _ _ _ _ https://ernestomila.blogspot.com/2009/06/ultramemorias-i-de-x-recordando-enzo.html (traduction d'extraits) (...) La discrétion nécessaire dans la clandestinité - et le réseau était clandestin malgré le fait que Delle Chiaie avait rencontré Carrero Blanco et le commandant Borghese avec Franco lui-même, pour lequel il avait combattu pendant la guerre - faisait que nous ne posions jamais de questions et que, seulement avec le temps, nous étions capables de relier des noms, des données, des situations, des personnes et des épisodes. Enzo Vinciguerra avait posé une bombe dans un véhicule. C'était une bombe piégée qui devait tuer autant de carabiniers que possible. Après l'appel de Gino, trois carabiniers ont repéré la voiture avec deux trous dans le pare-brise. Quand ils ont essayé de l'ouvrir, ça a explosé. Trois officiers de police ont été tués et deux autres ont été gravement blessés. Cela lui a coûté trois "ergastolos", des peines de prison à vie à l'italienne. C'était une attaque absurde, stupide et irresponsable, hier et aujourd'hui. Pour ne rien arranger, dans un premier temps, l'attentat a été imputé sur le dos de l'extrême gauche et certains services de renseignement ont mené une campagne de "depiste" et créé de fausses pistes d'investigation. Quant à l'explosif C-4 utilisé, il provenait d'un dépôt clandestin appartenant au réseau GLADIO, mis en place par l'OTAN au cas où l'Italie tomberait dans l'orbite de Moscou. (...) _ _ _ _ _ Dans son autobiographie, Stefano Delle Chiaie présente le " présidium" de façon un peu différente : L'aquila e il condorStefano Delle Chiaie, Massimiliano Griner, Umberto Berlenghini (traduction) Il était donc nécessaire d'avoir un point de référence qui, en dehors des affaires courantes, représenterait un ancrage solide pour éviter tout détournement stratégique. J'ai donc pensé à un présidium composé de personnalités faisant autorité dans notre histoire. J'ai expliqué le projet au Commandant Borghese, qui prévoyait également la création d'un réseau international aux idées claires et compréhensibles, libre de toute référence abstraite, afin de quitter définitivement la réserve de la nostalgie et d'intervenir directement dans les faits où notre présence était nécessaire. Ayant reçu son accord, je suis passé à la mise en place du présidium : j'ai rencontré Otto Skorzeny, Léon Degrelle, Radu Ghenea, un collaborateur de Corneliu Codreanu, et Leo Negrelli. Ils ont tous accepté de participer au praesidium et la rencontre avec Borghese a eu lieu à la fin de 1973. Le corps auquel je tenais est né et je me suis sentie fière et satisfaite de cette entreprise. Nous sommes passés définitivement d'une fonction purement théorique à une fonction d'expérience de terrain. Une période riche en événements et la conquête de nouvelles frontières commence. _ Le " présidium" (à l'initiative de Stefano Delle Chiaie et June Valerio Borghese) Selon Ernesto Mila : Otto Skorzeny, Radu Ghenea, June Valerio Borghese, Leo Negrelli. Selon Stefano Delle Chiaie : Otto Skorzeny, Léon Degrelle, Radu Ghenea et Leo Negrelli. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Sam 23 Juil 2022 - 13:14 | |
| https://www.contretemps.eu/extreme-droite-medias-financement-causeur-minute-elements-valeurs-actuelles/
Ernesto Mila Rodriguez raconte par le menu ses décennies militantes [17]. Il explique le « contexte » de la revue Confidentiel, une des initiatives politico-journalistiques de Penciolelli et Barnay.
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[17] « Fin 1979, lors d’un de mes déplacements réguliers à Paris, Delle Chiaie m’emmena au bureau d’une agence de communication dirigée par des membres des Forces Nouvelles, rue Malakoff, à deux pas de l’avenue de la Grande Armée. A cette époque, le premier numéro du magazine Confidentiel était en préparation, sous-titré « politique, stratégie, conflits ». C’était un magazine d’une centaine de pages au format néerlandais avec deux colonnes, abondamment illustrées et avec une mise en page soignée, consacrée à l’analyse politique internationale. La rédaction et les archives de cette publication se trouvaient dans une pièce du bureau, qui sortait trimestriellement pendant trois ans en quatre éditions nationales, française, italienne, espagnole et argentine. Officiellement, le magazine était publié par l’IREP, Institut de recherche et d’études politiques, présidé par Sixto Enrique de Borbón-Parma [Sixte-Henri de Bourbon Parme]. En avril 1980, sort le premier numéro de l’édition espagnole dont j’étais responsable.
Cette initiative doit être replacée dans son propre contexte : le réseau de relations internationales mis en place à cette époque était avant tout un réseau informel de relations basé sur des expériences passées et des collaborations formées autour d’un groupe relativement restreint de personnes qui entretenaient des liens et des attaches communs depuis plus d’une décennie. Ce n’était pas seulement une structure militante, mais aussi et surtout un réseau de relations informelles qui se cristallisaient à certains moments et pour certaines actions. Sa gestation avait été longue et, en réalité, elle était l’addition de différents réseaux.
En 1972, une sorte de «comité de patronage» a été créé, ce que nous avons appelé «le présidium» , composé de quatre «historiques»: le colonel SS Otto Skorzeny, qui avait libéré Mussolini de la prison du Gran Sasso et avait joué un rôle majeur dans les opérations spéciales du III Reich, Radu Ghenea, un exilé roumain résidant en Espagne et un chef de la Garde de fer roumaine, le commandant June Valerio Borghese, alors exilé en Espagne après avoir été contraint de prendre le chemin de l’exil après une tentative de coup d’État avortée en Italie et, enfin, Leo Negrelli, ancien ambassadeur de l’Italie fasciste à Lisbonne, résidant à Madrid. Avec ces quatre personnalités, ce que nous cherchions à faire, c’était d’établir un lien entre « l’ancienne génération » et la « nouvelle génération » de militants »
« Le groupe Confidentiel, en fait l’IREP, était un autre de ces réseaux qui a bénéficié de l’existence d’un magazine extrêmement bien fait tant dans sa forme que dans son contenu. Le fait qu’il y ait eu quatre éditions nationales a facilité les contacts et les voyages et le fait qu’il s’agissait, apparemment, d’un magazine et non d’un parti, a favorisé le fait de pouvoir atteindre n’importe quelle instance avec votre carte de visite.
Tout ce conglomérat apparemment déroutant, très bien défini pour nous, mais qui pour les médias et les services de sécurité de l’Etat, constituait un complot opaque et extrêmement difficile à pénétrer au vu des années de connaissance qui unissaient l’une et l’autre ses membres. A la fin des années 70 et au début des années 80, tout cet environnement était en pleine effervescence, chaque partie de chaque réseau fonctionnait dans sa zone d’influence. Les contacts se sont poursuivis et, accessoirement, une stratégie internationale a été théorisée. L’un des forums qui a facilité l’échange d’idées et la cristallisation de cette stratégie a été le magazine Confidentiel.
Quelle était notre analyse à l’époque ? Relativement simple à exposer. Pendant vingt ans, il y avait eu un désaccord fondamental entre le colonel Skorzeny et d’autres anciens combattants allemands et italiens. Certains, comme Klaus Altman [Klaus Barbie], ont fait valoir l’impossibilité de continuer à lutter en Europe en faveur des idéaux anticapitalistes et anticommunistes qui tentaient de lutter contre l’hégémonie mondiale des États-Unis et de l’URSS. Altman [Klaus Barbie] a fait valoir que la situation géopolitique de l’Europe, occupée et divisée, théâtre principal d’une confrontation entre l’Est et l’Ouest au cas où la guerre froide serait devenue « chaude », empêchait le continent d’affronter un combat avec garanties de succès. Skorzeny, pour sa part, pensait qu’il était toujours possible de travailler en Europe, même s’il fallait le faire avec prudence et créer une structure clandestine et informative capable de jouer un avantage. Le commandant Borghèse était du même avis.
Mais entre 1973 et 1977, beaucoup de choses se sont passées en Europe (les régimes portugais, grec et espagnol sont tombés) et une vague de répression a éclaté dans des pays comme la France et l’Italie qui ont anéanti des organisations entières et envoyé des centaines de militants en prison. De plus, il y a eu une offensive générale de l’extrême gauche qui n’a pas hésité à tirer sur nos militants et même à les brûler, eux et leurs familles, dans leurs maisons (comme cela s’est produit en Italie). De plus, l’activité des services de renseignement tendait à susciter des provocations qui s’adressaient directement aux militants de l’extrême droite européenne et dans ces conditions il était très difficile, voire impossible, de mener une lutte politique avec des garanties minimales de succès. En 1977, nous avons réussi à reconstruire une stratégie internationale. Bien qu’en Europe il était devenu impossible de travailler, dans d’autres zones géographiques une situation beaucoup plus favorable existait. Dans deux zones géographiques spécifiques, nous avons eu de très bons contacts. L’un était en Amérique latine où nos amis, membres de certains des réseaux que nous avons définis, étaient au pouvoir ou proches du pouvoir au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie, dans plusieurs pays d’Amérique centrale, en Uruguay et au Venezuela. De même, en Afrique un autre réseau formé autour d’un ancien député du Parlement portugais en tant que représentant des colonies, le noir, Antonio Batica, avait formé autour de lui l’Organisation pour l’Afrique libre qui regroupait les guérilleros anticommunistes du continent africain, entre autres à l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) ou aux soi-disant soldats de l’opposition algérienne. »
« Il s’agissait simplement de créer un réseau international dont la « couverture » était un magazine géopolitique et qui nous permettrait de passer d’une frontière à une autre avec une excuse. En France, l’initiative a été parrainée par Gérard Pencionelli [sic] et Jean Marc Brissaud, tous deux d’Occident et plus tard des dirigeants d’Ordre Nouveau, d’où ils sont allés au PFN. En Italie, la force motrice était Adriano Tilgher, président de l’Avanguardia Nazionale. En Espagne, le responsable était moi [Ernesto Milà Rodriguez] qui, en même temps, était responsable des éditions argentine et chilienne, une traduction littérale de la version espagnole. Le magazine était trimestriel. Au premier rang de tout cela se trouvait un membre bien connu de la noblesse européenne [Il s’agit de Sixte-Henri de Bourbon Parme] »
« Le premier numéro de Confidentiel, un luxueux magazine sous-titré « Politique, stratégie, conflits » était déjà paru. Dédié à la géopolitique et à la politique internationale, il était animé par le noyau central qui animait le Parti des Forces Nouvelles, une branche française de « l’euro-droite » qui avait Piñar et Giorgio Almirante comme piliers en Espagne et en Italie. Le Pen était alors un personnage considéré comme marginal dans l’extrême droite française. Le magazine a été publié par un cercle qui opérait comme une société de publicité de la rue parisienne Malakoff, à deux pas de l’avenue de la Grande Armée, l’Institut de recherche et d’études européennes. »
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 25 Juil 2022 - 13:25 | |
| ANNO 2022 I PARTITI SECONDA PARTE ANTONIO GIANGRANDE
(traduction)
Autre date importante, le 14 décembre 1979, le juge Mario Amato saisit, dans un immeuble de Via Alessandria, un dépôt d'explosifs et d'armes qui se rapporte à Valerio Fioravanti des N.A.R. et Dimitri, Avanguardia Nazionale. Dans le même bâtiment se trouve le siège de Confidentiel, la revue du président de Avanguardia Nazionale, Adriano Tilgher. Le juge Mario Amato, qui avait ordonné la saisie du dépôt d'armes de Via Alessandri, sera tué quelques mois plus tard, le 23 juin 1980,
_
On retrouve les auteurs de l'assassinat du juge Mario Amato (Gilberto Cavallini et Luigi Ciavardini des N.A.R.) le 2 août 1980 à l'attentat de Bologne, dont les commanditaires ont été nommés lors du procès qui vient de se tenir.
_ _ _ _ _ _
http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0822_19800809/OBS0822_19800809_028.pdf
(...)
Mais le président du Conseil italien, Francesco Cossiga, ne s'est pas fondé seulement sur ces précédents pour attribuer à l'extrême-droite la responsabilité du crime de Bologne. Pendant les quarante-huit heures qui ont précédé son discours devant le Sénat, à Rome, il a étudié les dossiers de ce petit juge Amato qui ne bénéficiait d'aucune protection et qui a été abattu au coeur de Rome, en attendant de se rendre, en autobus, au palais de justice. Ce magistrat solitaire avait découvert que les groupuscules d'extrême droite s'étaient réunifiés sous l'égide des N.A.R. en se donnant une structure nationale centralisée semblable à
http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0822_19800809/OBS0822_19800809_029.pdf
celle des Brigades rouges. D'après ses informations, les « faucons » qui ont pris la direction de ce groupe noir sont des « bombaroles », partisans d'attentats spectaculaires susceptibles d'intimider le « petit peuple ». L'attentat de Bologne s'inscrit trop parfaitement dans ce scénario pour que Francesco Cossiga ait pu hésiter quant à son origine : « Cet acte, a-t-il dit, rappelle les tragédies provoquées par la barbarie nazie et fasciste. »
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 25 Juil 2022 - 17:38 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1965/12/20/le-prince-sixte-de-bourbon-parme-condamne-pour-insoumission_2191125_1819218.html
LE PRINCE SIXTE DE BOURBON PARME CONDAMNÉ POUR INSOUMISSION
Le Monde - Publié le 20 décembre 1965
Lyon, 18 décembre. - Le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, fils de François de Bourbon Parme et frère de Carlos Hugo de Bourbon Parme, prétendant au trône d'Espagne, a été condamné vendredi par défaut à un an de prison par le tribunal permanent des forces armées de Lyon, qui a ordonné également la mise sous séquestre de ses biens.
Né à Pau en 1940, recensé et classé " bon pour le service armé ", il avait été convoqué le 5 janvier 1965, après l'expiration d'un premier sursis d'étudiant, pour être incorporé au quatrième régiment de chasseurs à La Valbonne. Comme il ne se rendit pas à cette convocation, il fut déclaré insoumis et un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui. On devait apprendre que le prince s'était engagé au début de 1965 dans la légion étrangère espagnole, dont il aurait été exclu depuis. En tout cas, il ne se présenta pas devant le tribunal de Lyon, qui de ce fait appliqua la loi.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 26 Juil 2022 - 14:18 | |
| Quelques erreurs dans l'article de G. Ravelli sur Confidentiel.
Notamment
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/02656914211069262
(...)
After the fall of the Spanish sanctuary, Delle Chiaie and a handful of Italian neo-fascists were initially welcomed in Chile, thanks to the support they had offered the military junta in its work targeting exiled opponents in Rome [56]. Their collaboration with the Chilean secret police (DINA) opened the gates to other Latin American countries, firstly Argentina (between 1977 and 1980) and then Bolivia, where Delle Chiaie and his men, including Milá, collaborated with the García Meza regime. Although most of the group operated clandestinely in Argentina, a Confidentiel office was established in Buenos Aires in 1980 [57]. AN militant Maurizio Giorgi and Argentinean Miguel Angel Schettino, whose name appears on the list of the Battalion 601 members released by the Argentinean government in 2010, acted as coordinators [58]. The Battalion 601 was an ‘Argentine army intelligence apparatus’ that had collaborated with the Chilean DINA's clandestine activities within the context of the infamous Operation Condor [59], launched on Chile's initiative.
(...)
[56] Ravelli and Cento Bull, ‘The Pinochet Regime and the Trans-Nationalization of Italian Neo-Fascism’.
[57] Tribunale di Bologna Ufficio Istruzione. Interrogatorio di Maurizio Giorgi. n. 344/80. 4/05/82.
[58] D. Martinez, ‘El Fin Del Secreto En El Batallón 601’, Pagina 12. https://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-138988-2010-01-24.html (24 January 2010, accessed 1/03/2019).
[59] J. P. McSherry, Predatory States: Operation Condor and Covert War in Latin America (Lanham, MD 2015), 7.
_ _ _
Je ne vois pas apparaître Miguel Angel Schettino dans la référence [58] :
https://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-138988-2010-01-24.html
(traduction : La fin du secret dans le bataillon 601)
ni dans
http://www.desaparecidos.org/arg/tort/listas/601a.pdf
Il en va de même pour Maurizio Giorgi, membre de Avanguardia Nazionale (Stefano Delle Chiaie parle de lui dans son autobiographie).
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Mar 26 Juil 2022 - 20:26 | |
| Sur Maurizio Giorgi(...) (traduction) A mon retour en Argentine, j'ai retrouvé DELLE CHIAIE et ce n'est pas moi qui le cherchais, c'est lui qui a pu me retrouver alors que je ne lui avais pas laissé mon adresse et que j'avais changé plusieurs coordonnées. Il connaissait les amitiés que j'avais et se tenait informé. Quand je parle d'amitiés, je fais référence à Miguel Schettino, journaliste à Carta Politica et plus tard, en 1981, directeur de CONFIDENTIEL et de VILLANOVA ALIERTO, qui était employé dans une usine métallurgique. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Jeu 28 Juil 2022 - 11:14 | |
| Bruno Bellan was in contact with the Italian editorial board of "Confidentiel", guided by Adriano Tilgher (Avanguardia Nazionale) and Mario Tilgher (P2 member). He was also close with prince Alliata, Sandro Saccucci and with the fascist lawyer Marcantonio Bezicheri. (traduction) M. Tilgher, Je suis vos écrits dans 'Voce del Sud'. J'ai été particulièrement intéressé par ceux concernant l'unification de tous les anticommunistes - TOUS - et le non-vote. Sur les deux choses (pour la seconde, seulement jusqu'à ce que la situation pour la première se soit présentée). Mais comment le faire ? Depuis 1964, j'essaie d'arriver à ce résultat, et ce n'est pas un mince effort. Impossible. Les tentatives d'unification des dizaines de "petits mouvements" ont toutes été vaines. Les partis ne pensent qu'aux votes. Les gens de l'extérieur ont peur ou disent que tout cela est inutile. La situation, en un mot, est la suivante. Non pas que moi et les autres soyons en train de nous "démonter", pas du tout, mais je considère que la solution est loin d'être trouvée. Bien sûr, comme de moins en moins de gens vont voter, ou votent blanc, ou annulent, ils ne peuvent pas espérer nous représenter. Bien sûr, je ne voudrais pas qu'ils tombent après ma mort : j'aimerais voir leur "mort politique". Sincèrement, _ _ _ _ _ _ _ _ _ (traduction) Rome 25.6.1980 Cher Monsieur. Bruno Bellan Secrétaire national du Front uni anticommuniste P.O. Box 5 45014 CONTARINA (Ro) C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons reçu votre lettre du 14.6.1980 et que nous vous informons que nous vous enverrons régulièrement des numéros de "Confidentiel", en espérant également sa diffusion. Le problème de l'unification des mouvements et organisations anticommunistes nous tient autant à cœur qu'à vous, mais malheureusement, une myriade d'intérêts personnels et un gonflement général des idées et des programmes des différents dirigeants ont finalement rendu toute unification impossible. Nous espérons que les efforts que nous déployons dans divers milieux porteront également leurs fruits, mais ce qui importe pour l'instant, c'est l'effort que nous faisons dans notre propre domaine pour faire connaître les idées et les réalités au grand public, dans le but de commencer, sinon d'autres, à comprendre ce qui peut être fait et comment. Dans l'attente d'une collaboration mutuelle, nous vous remercions de votre attention. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Il est intéressant de noter que l'on retrouve Bruno Bellan dans les archives de Kyril Drenikoff (Ordre du Rouvre et beaucoup d'autres choses) : http://pdf.oac.cdlib.org/pdf/hoover/drenikof.pdf Quant à Eggardo Beltrametti, il a été un des organisateurs de la conférence de l' Istituto Pollio en 1965, à laquelle participait Stefano Delle Chiaie. Une étape fondamentale pour rallier Avanguardia Nazionale à la stratégie de la tension. Des liens qui méritent d'être étudiés... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 29 Aoû 2022 - 3:34 | |
| IL CASO LUKY LUCIANOGAETANO RIZZO NERVO |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 29 Aoû 2022 - 9:48 | |
| Gianfranco Alliata di Montereale e Otto d'Asburgo alla Fondazione Dragan. Roma 24 marzo 1976 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 29 Aoû 2022 - 9:58 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Alliata di Montereale Gianfranco Lun 29 Aoû 2022 - 10:59 | |
| Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.Solange Manfredi |
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| | | | Alliata di Montereale Gianfranco | |
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