Alliata di Montereale Gianfranco

Salazar et Andreotti ont soutenu l'Académie de la Méditerranée de Gianfranco Alliata.

Par ailleurs, Mgr Antonio de Angelis (docteur en théologie et en sciences politiques) a travaillé pour l'Académie de la Méditerranée après avoir quitté l'université Pro Deo du père dominicain Félix Morlion.

Il y a un lien fort entre Gianfranco Alliata et Félix Morlion.

C'est intéressant parce que Robert Close connaît bien (notamment via l'ABN) Leo Magnino, bras droit de Gianfranco Alliata.

Il ne faut pas oublier non plus que l'abbé Lebec (Royaumont) faisait partie de la Milice de Jésus-Christ, d'obédience dominicaine.

Autre extrait de la chronologie de la vie de Gianfranco Alliata :



(traduction)

1953, 7 juin : réélu à la Chambre des Députés avec 37506 voix dans la circonscription de Palermo. Il a promu les activités de l'Académie en cooptant des personnalités éminentes et en organisant des congrès internationaux de haut niveau. Il a nommé académicien l'homme qui avait présidé en 1951 la première conférence internationale sur les études méditerranéennes, Vittorio Emanuele Orlando (qui avait des relations, entre autres, avec le mafieux Frank Coppola, comme le montrent les lettres saisies par la police financière auprès du mafieux.

Dans le rapport de la Commission anti-mafia de la VIe législature présidée par le sénateur Luigi Carraro, p. 270, est reproduite la lettre de Vittorio Emanuele Orlando à Frank Coppola datée du 1er juillet 1948 sur papier à en-tête "Assemblée constituante".

Les autres membres de l'Académie sont Giulio Andreotti, Gilberto Bernabei, Cosma Acarnpora, Alcide De Gasperi, Enrico De Nicola, Alberto Folchi, Camillo Giardina, l'ambassadeur américain John Davis Lodge, le monarchiste Ciro Manganaro, Tommaso Leone Marchesano, le frère Felix Morlion avec le monsignor de confiance Antonio De Angelis de l'Université Pro Deo, le ministre libéral Gaetano Martino également lié à Alliata par une affiliation maçonnique, l'économiste et recteur de l'université de Rome et monarchiste Giuseppe Ugo Papi, le lieutenant général de l'ordre de Malte Ernesto Paternò Castello, Nicola Pende, connu pour son adhésion au "Manifeste de la race", instrument des lois raciales de 1938, le Palermitain Giuseppe Restivo, le dictateur portugais Antbnio de Oliveira Salava, le multiple ministre Paolo Emilio Taviani et le professeur Sabato Visco, ancien député fasciste également signataire du "Manifeste de la race".

1953, octobre : participe à la conférence de Madrid du Cedi (Centre européen de documentation et d'information), créé l'année précédente par l'Espagnol Alfredo Sanchez Bella, membre de l'Opus Dei, futur ambassadeur et ministre franquiste. Le centre se veut un moteur de propagande pour le catholicisme ultra-conservateur, l'anticommunisme extrême et l'européanisme sur le modèle espagnol.

(Massacre de "Portella della Ginestra" le 1 mai 1947)



(traduction)

10. Conclusions

Tirons les ficelles.

a) Le massacre était politique parce qu'il était "nécessaire" pour sceller l'incompatibilité de la politique italienne avec le communisme : une incompatibilité qui, reflétée dans l'Acte constitutif de la République, devait rester "pour toujours".

b) Les auteurs appartenaient à la bande de Giuliano, et n'étaient probablement pas seuls.

c) Giuliano était lié à des formations néofascistes, en particulier de Vénétie, au x Mas de Borghese et à des membres des forces américaines qui, depuis la fin de la guerre, utilisaient ces formations dans une fonction anticommuniste.

d) Les membres de la famille de Giuliano, en particulier son frère aîné, étaient membres de la franc-maçonnerie.

e) Giuliano avait été à la tête de l'Evis (Armée volontaire pour l'indépendance de la Sicile).

f) Après la bannière du séparatisme, Giuliano a embrassé celle du monarchisme et ensuite celle de l'anticommunisme.

g) L'anticommunisme était considéré comme essentiel par la doctrine Truman.

h) Le massacre a coïncidé avec la doctrine Truman.

i) Alliata partageait l'objectif stratégique d'un anticommunisme radical.

j) L'évolution opérationnelle et politique de Giuliano suivait servilement Alliatta.

k) Alliata était liée aux cercles néofascistes, surtout en Vénétie, et à Junio Valerio Borghese.

l) Alliata était à l'apogée de cette franc-maçonnerie qui, en liaison avec la franc-maçonnerie américaine, posait parmi ses principes essentiels l'incompatibilité radicale avec le communisme.

m) Peu après le massacre, Giuliano a demandé à Alliata une grosse somme d'argent.

n) Selon le bras droit de Giuliano, Alliata avait garanti au bandit l'hospitalité dans des propriétés familiales au Brésil.

o) Pisciotta a indiqué de manière répétée et spécifique qu'Alliata était l'un des instigateurs. D'autres sources indépendantes et bien connues du procès, à commencer par Antonio Terranova et, indirectement mais unanimement, Frank Mannino, soutiennent le "chiamata in correità" de Pisciotta.

p) En mai 1951, lorsque son nom est mentionné dans le procès de Viterbo, Alliata n'avait pas un rôle politique tel, contrairement à Scelba, Mattarella et Marchesano lui-même, qu'une fausse accusation contre lui soit utile à l'initiative de Pisciotta et des autres.

q) Après avoir été condamné à la prison à vie, Pisciotta a fait appel et a voulu fournir des éléments supplémentaires concernant les accusations portées contre les mandants. Il a demandé un magistrat. Le magistrat qui est allé à Ucciardonto était Pietro Scaglione. On ne sait pas si Scaglione a enregistré les déclarations de Pisciotta, ni dans quelle mesure. Pisciotta a été empoisonné peu après. Scaglione a été tué des années plus tard dans une embuscade de la mafia.

r) L'identification des instigateurs a été empêchée par les meurtres de Salvatore Giuliano, Gaspare Pisciotta, Salvatore Ferreri, proches collaborateurs de Giuliano, et d'autres membres de la bande.

s) Les indications immédiates du questeur de Palerme et d'un officier des carabiniers, selon lesquelles le massacre avait une origine politique et devait être imputé aux forces réactionnaires, ont été ignorées. Le ministre de l'Intérieur, Mario Scelba, a nié que le massacre soit un crime politique.

t) Aucune enquête spécifique ne semble avoir été menée contre Alliata qui a été désigné comme l'un des instigateurs suite aux accusations de Pisciotta et aux autres conclusions du procès.

u) Une plainte contre les complices de Giuliano a été déposée en 1947 par Montalbano, mais elle a disparu. Montalbano a déposé une autre plainte en 1951, alors que le procès de Viterbo était en cours, en désignant Alliata comme l'un des instigateurs du massacre. Pietro Scaglione, magistrat du parquet général qui avait repris l'enquête, a unifié cette plainte avec la plainte pour diffamation déposée par Alliata contre Montalbano et avec d'autres. Parmi toutes les plaintes et contre-plaintes, le procureur général Vitanza a demandé l'archivage du dossier et l'a obtenu auprès de la section d'instruction de la Cour d'appel de Palerme.

v) En 1975, le juge de Palerme a acquitté par jugement préliminaire Montalbano et d'autres personnes des accusations de calomnie et de diffamation portées par Alliata, qui a été à nouveau désigné comme l'instigateur du massacre après la publication du "mémorial Ramirez".

w) Alliata a été réticent devant la commission antimafia en ce qui concerne les événements relatifs au mémorial Ramirez.


L'ensemble des circonstances logiques, historiques et procédurales que nous avons évoquées est-il suffisant pour donner la certitude qu'Alliata a été l'un des instigateurs du massacre du 1er mai 1947 ? Il ne nous appartient pas de dire si une telle déduction a la force que requiert une affirmation judiciaire. Ce que l'on peut affirmer, c'est que la documentation du Fonds Alliata et l'histoire du prince après le massacre de 1947 et les événements de 1974 ajoutent des éléments compatibles avec cette déduction.

Une donnée semble fondamentale. Dès la fin des années 40, Alliata était, et est resté jusqu'à sa mort, à la tête d'organismes maçonniques impliqués dans les événements obscurs du dernier demi-siècle et toujours d'actualité. Ces corps sont à l'arrière-plan de phénomènes criminels qui, partant principalement de la Calabre, se sont répandus comme une métastase dans tout le pays. Il est difficile de considérer une telle continuité comme accidentelle et on aurait tort de négliger le fait qu'Alliata, admirateur de Gelli dont il a rejoint la loge, a créé un réseau maçonnique et paramaçonnique qui représente le modèle de la P2. Les enquêtes de la justice, souvent entravées par des interventions anormales, les recherches des historiens, les témoignages des protagonistes montrent que le tissu maçonnique "dévié" doit être pris en compte pour comprendre les principaux événements de l'histoire criminelle italienne. La recherche a trouvé de nombreuses données pour corroborer l'affirmation ci-dessus. Nous avons placé le fait de Portella à la fin de l'excavation qui a rendu la figure d'Alliata comme l'apex d'une franc-maçonnerie connotée par un discriminant politique marqué. Les développements de l'histoire d'Alliata offrent une clé de compréhension qui, inexistante au début des années 1950, permet de comprendre pourquoi il a été indiqué avec insistance comme l'un des instigateurs du massacre.

Les faits reconstitués à partir de certains documents et sources mettent en lumière l'importance de la prétention de Giuliano à obtenir une énorme somme d'argent de la part d'Alliata et des accusations portées contre Alliata par Pisciotta et d'autres personnes, ainsi que le mémorial de Ramirez, les dénonciations de Montalbano et les relations de Giuliano avec les structures de droite et américaines qui commençaient à fonctionner dans les premiers jours de la "guerre froide" et qui allaient être dominées par Alliata pendant longtemps.

Ces nouvelles certitudes ne permettent pas, à mon avis, de considérer comme impossible l'identification des instigateurs du massacre. Leur parcours est irréfutable. Certains noms ont été mentionnés à plusieurs reprises lors d'une audience publique. Les accusations de Pisciotta, Terranova, Mannino, Genovesi et d'autres exigent aujourd'hui un réexamen attentif.

Lien de Gianfranco Aliiata di Montereale avec "Transalpino"


https://www.ilfattoquotidiano.it/2022/05/22/marcia-per-la-vita-a-roma-tra-le-organizzazioni-che-hanno-aderito-anche-legami-con-estrema-destra-lega-e-ultraconservatori-russi/6600005/

22 MAGGIO 2022

(traduction à améliorer)

(...)   Les promoteurs de l'initiative dans la capitale sont les mêmes qui ont organisé le Congrès mondial des familles à Vérone en 2019, présidé par Toni Brandi, dirigeant de l'association "Pro Vita & Famiglia", au premier rang de l'événement d'aujourd'hui. On pense historiquement que Brandi est proche de l'extrême droite, ses liens avec Roberto Fiore sont apparus à plusieurs reprises dans la presse. Sur le site du congrès de Vérone, Brandi raconte avoir dirigé la branche anglaise de l'agence de voyage "Transalpino" dans les années 1980. Cette société, fondée par la famille Jannone, entre les années 70 et 80 avait des bureaux dans toute l'Europe et était utilisée par des organisations de la droite subversive pour couvrir les fugitifs. (...)

Le nom de Brandi est mentionné à plusieurs reprises dans les documents du procès sur la subversion de droite : une note de la légion des carabiniers de Padoue rapporte que le fugitif néofasciste Mauro Meli s'est enfui à Londres sous le faux nom de Mario Grasso et a établi des contacts avec Antonello Brandi de l'agence locale "Transalpino". L'homme politique d'extrême droite Stefano Delle Chiaie, impliqué et acquitté dans les procès sur les massacres de Piazza Fontana et de la gare de Bologne, raconte également une rencontre avec Brandi dans son autobiographie, "L'Aquila e il Condor". Par ailleurs, quelques jours après le massacre de la gare de Bologne, le 2 août 1980, Louise Ann Kemp, maîtresse du néo-fasciste Marco Affatigato, membre de l'Ordine Nuovo, est arrêtée sur la Côte d'Azur. La femme a été trouvée en possession d'un billet de voyage fourni par "Transalpino Ltd", la branche anglaise dirigée par Brandi. On rapporte une information du ministère de l'Intérieur selon laquelle aux côtés de Antonio Brandi de la direction du "Transalpino" anglais se trouvait Aldo Vittorio Bevacqua, qui faisait alors partie du comité de rédaction du magazine sur le thème des ordres chevaleresques "Adunata", présidé par le prince franc-maçon Giovanni Alliata de Montereale.

Le noble sicilien avait déjà été désigné par le bandit Gaspare Pisciotta comme l'un des instigateurs du massacre de Portella della Ginestra, au cours duquel 14 personnes ont été tuées le 1er mai 1947. En 1974, Alliata avait fui l'Italie parce qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt pour "conspiration politique par association", émis dans le cadre de l'enquête sur l'organisation subversive néofasciste "Rosa dei Venti".  (...)

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L'auteur de l'article s'est contenté de citer ce qui est écrit dans les bulletins des Sismi, des Sisde, du ministère de l'Intérieur, de la Questura de Rome et de la Légion des carabiniers de Padoue dans les dossiers de la procédure pénale "Italicus-Bis" concernant le massacre de la Piazza Fontana, le massacre de la Questura de Milan et le massacre de la Piazza della Loggia. L'auteur prend note de la réponse de M. Brandi, mais souligne que les informations rapportées figurent dans les dossiers de la procédure pénale susmentionnée.

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Dans l'autobiographie de Stefano Delle Chiaie, il est question de Clemente Graziani (qui accueillera Jean Bultot au Paraguay) et de Antonello Brandi (membre d'Avanguardia Nazionale travaillant chez Transalpino à Londres).

Si je comprends bien, Clemente Graziani ("Lello") et Antonello Brandi (Antonio Federico Brandi ou "Toni Brandi", né le 10/05/52) ont voyagé ensemble jusqu'à Madrid à la demande de Stefano Delle Chiaie pour que Clemente Graziani "évalue" Augusto Cauchi.


Avvertii immediatamente Lello perché venisse a parlare con Cauchi, che neanche lui conosceva. Graziani arrivò nella capitale spagnola da Londra con un camerata di Avanguardia che lì lavorava, Antonello Brandi. Alla stazione ferroviaria di Madrid, dove li aspettavo, vidi arrivare per primo Antonello. Quando gli domandai dove fosse Lello mi rispose che si erano separati sul treno perché, mentre lui aveva viaggiato in vagone letto di prima classe, Graziani ra stato in seconda. Lo rimproverai aspramente per essersi separato da lui e per aver permesso che un camerata più anziano e con meriti di una lunga militanza viaggiasse meno comodamente. fa soprattutto aspettai che non avesse voluto correre ri chi perché Graziani era latitante. Lello, sopragoiunto nel frattempo, prese le difese di Brandi e lo scusò.

Graziani si incontrò con Cauchi in una stanza del mio appartamento, parlò a lungo con lui e mi disse che potevo mantenerlo nel gruppo.

(traduction)

J'ai immédiatement averti Lello de venir parler à Cauchi, que même lui ne connaissait pas. Graziani est arrivé dans la capitale espagnole en provenance de Londres avec un camarade d'Avanguardia qui y travaillait, Antonello Brandi. À la gare de Madrid, où je les attendais, j'ai vu Antonello arriver le premier. Quand je lui ai demandé où était Lello, il m'a répondu qu'ils s'étaient séparés dans le train parce que, tandis que lui avait voyagé dans le wagon-lit de première classe, Graziani était dans celui de seconde classe. Je lui ai reproché amèrement de s'être séparé de lui et de permettre à un camarade plus âgé, ayant les mérites d'un long militantisme, de voyager moins confortablement. Mais surtout, j'ai attendu qu'il ne veuille pas se présenter parce que Graziani était un fugitif. Lello, qui avait été recruté entre-temps, a pris la place de Brandi et l'a excusé.

Graziani a rencontré Cauchi dans une pièce de mon appartement, a discuté avec lui pendant un long moment et m'a dit que je pouvais le garder dans le groupe.

https://fr-fr.facebook.com/tonibrandiprovita/photos

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http://www.checkcompany.co.uk/director/7394021/MR-ALDO-VITTORIO-BEVACQUA

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http://www.cavalleriacristiana.it/2017/11/02/2003-2004/



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https://www.culturelite.com/categorie/scritture/profili-da-medaglia-4-gianfranco-alliata-di-montereale-di-tommaso-romano.html

(...)  Fondateur et président de l'Académie de la Méditerranée, de l'Académie des sciences ésotériques des sciences philosophiques orientales, il a également été président du registre international de la chevalerie (Malte), conseiller international des clubs Empire et membre de l'UCCI.  (...)

Il faudrait une bonne analyse de l'article suivant, que "Toni" Brandi a contesté :  

https://www.ilfattoquotidiano.it/2022/05/22/marcia-per-la-vita-a-roma-tra-le-organizzazioni-che-hanno-aderito-anche-legami-con-estrema-destra-lega-e-ultraconservatori-russi/6600005/

Le lien entre "Toni" Brandi et Aldo Bevacqua devrait être clarifié, notamment parce qu'on est proche de Avanguardia Nazionale et du prince Alliata di Montereale.

Dans l'article :

Riporta un’informativa del Ministero dell’Interno che ad affiancare alla direzione della “Transalpino” inglese Antonio Brandi era Aldo Vittorio Bevacqua, il quale figurava all’epoca nel comitato di redazione della rivista a tema ordini cavallereschi “Adunata”, presieduto dal principe massone Giovanni Alliata di Montereale.

(traduction automatique)

Il rapporte une information du ministère de l'Intérieur selon laquelle aux côtés de la direction du "Transalpino" anglais Antonio Brandi se trouvait Aldo Vittorio Bevacqua, qui faisait alors partie du comité de rédaction du magazine sur le thème des ordres chevaleresques "Adunata", présidé par le prince franc-maçon Giovanni Alliata de Montereale.

Contestation de "Toni" Brandi :

Per quanto riguarda Aldo Bevacqua (del quale si menzionano collegamenti irrilevanti sussistenti cinquant’anni fa), egli non mi affiancava nella direzione della “Transalpino” in quanto non aveva alcun incarico direttivo in essa (egli dirigeva una diversa società, Discovery Great Britain)

(traduction automatique)

Quant à Aldo Bevacqua (dont des liens non pertinents existant il y a cinquante ans sont évoqués), il ne m'a pas soutenu dans la direction de "Transalpino" car il n'y avait aucun poste de direction (il dirigeait une autre société, Discovery Great Britain)

(traduction)

Au mois de septembre suivant, Interpol a informé que les autorités espagnoles avaient refusé la demande d'extradition et que Campo avait été libéré et, par conséquent, expulsé vers la Suisse où, par ailleurs, il n'a pas été retrouvé.

En ce qui concerne l'agence de voyage "Transalpino", Interpol a indiqué qu'elle avait été créée le 10 juillet 1972. Le bureau était initialement enregistré au 71-75 Buckingham Palace Rd London SW1 et le 11 novembre 1981, il a déménagé au 15 Greycoat Place London SW1. La société exerce ses activités aux 14, 38, 40 et 71 Buckingham Palace Rd Londres SW1 et 214 Shaftesbury Ave London WC2.

Les directeurs sont :

Aldo Vittorio BEVACQUA (italien), résidant à 79 Elmfield Way, Sandersteal, Surrey, administrateur depuis la constitution de la société ;

Antonio Federico BRANDI, né le 10 mai 1952 à Rome/Italie (Italie), domicilié au 16 Liphook Crescent London SE23, administrateur depuis le 14.10.1980. Il est également le secrétaire de la société ;

Aldo JANNONE (italien), domicilié à 1050 Bruxelles, Square du bastion 1A Belgique. Il a été administrateur depuis la constitution de la société jusqu'à son décès le 25.9.1980. Il détenait 16 000 actions. Rien n'apparaît dans les registres de la société quant à la disposition ultérieure de ces actions après son décès.

M. Bevacqua est également administrateur des sociétés suivantes :

- ABW (BOURSE D'AFFRÈTEMENT AÉRIEN)
- DISCOVERING GREAT BRITAIN LTD
- DISCOVERING (HOLDINGS) LTD
- DISCOVERING TRAVEL AGNTS LTD.

Interpol a également indiqué que "rien n'a été découvert contre les personnes et les sociétés citées". Bevacqua et sa société DISCOVERING (HOLDINGS) LTD détenaient 200 actions d'une livre chacune dans Transalpino, tandis que Gaetano JANNONE en détenait 800. En 1977, les actions de Bevacqua (...)

http://www.cavalleriacristiana.it/

http://www.cavalleriacristiana.it/adunata/

http://www.cavalleriacristiana.it/wp-content/uploads/2017/11/UCCI_CRONACA_07_08.pdf



(traduction)

En ce qui concerne les pays étrangers, des contacts devront bientôt être repris à Malte, qui a accueilli plusieurs investitures dans le passé, afin de tenter de reconstituer la délégation maltaise, tandis qu'en Grande-Bretagne et au Canada, les délégués actuels, respectivement le Comm. Aldo Bevacqua et Rag. Nino Massana, respectivement, s'efforcent de promouvoir l'adhésion de nouveaux membres à l'U.C.C.I..

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https://archivio.camera.it/inventari/profilo/fondo-giovanni-alliata-montereale

Archivio Giovanni Alliata di Montereale
Decorazioni e cariche onorifiche.

(traduction)

(...)  Membre du Comité d'honneur de l'Union internationale de la chevalerie chrétienne "Légion du Christ" - U.C.C.I. (s.d.) ;

médaille de vétéran de la Ligue nationale des vétérans du roi Léopold III (s.d.)   (...)

Ainsi que

membro honoris causa dell'Associazione internazionale dei corrispondenti diplomatici (associata all'Unione delle associazioni internazionali di Bruxelles) e senatore accademico dell'Accademia diplomatica e consolare "Dag Hammarskjold" di scienze politiche, di studi storici e di scienze diplomatiche e consolari (1963) ;

Voir

https://it.wikipedia.org/wiki/Unione_delle_associazioni_internazionali

https://uia.org/

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Note : intéressant de noter que Amos Spiazzi était membre de l'association des vétérans du roi Albert 1er et que Gianfranco Alliata était membre de l'association des vétérans du roi Léopold III.

https://www.logearistocratique.org/story

Le 21 mars 1986, le prince Don Giovanni Alliata de Montereale et de Villafranca, aux côtés d'autres nobles chevaliers et maîtres, a fondé la Loge aristocratique Les Frères Bleu au Zénith de Rome

(...)

Le Vénérable Maître actuel, tout en maintenant la ligne tracée par ses prédécesseurs, a voulu caractériser l'engagement de la Loge également dans les thèmes sociaux, ethniques et culturels de la Méditerranée, à la mémoire de la longue et importante histoire de l'Académie de la méditerranée, fondée et dirigée du Prince Alliata de Montereale et Villafranca.

Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.
Solange Manfredi

Cagliostro,
Mission et Héritage d’un Chevalier de l’Humanité

Par le Pr. Francis Dessart
Président d’honneur d’ALPHA INTERNATIONAL

En fraternel hommage à mon ami le prince Giovanni Francesco Alliata di Montereale, Président de l’Académie de la Méditerranée (Rome), garibaldien fidèle chrétien sincère, européen convaincu.

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Il y a un fil de discussion sur Francis Dessart :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t836-francis-dessart?highlight=dessart

(...)




(...)

Segreti di Stato - Le verità di Amos Spiazzi
Sandro Neri
(2008)



(traduction)

Au club des officiers de Castelvecchio, dont Nardella était le président. Ce soir-là, vers 19 heures, alors que je me préparais à rentrer à la caserne, le général m'avait appelé au bureau et m'avait demandé de le rejoindre dans sa chambre. En me les présentant, il me dit : "Ils nous proposent de rejoindre les francs-maçons". "Pour l'amour du ciel", je réponds impulsivement. "Je suis catholique". Il a dit : "Quel est le rapport ?" Nous avons donc commencé à parler, les quatre invités se sont livrés à une longue dissertation, révélant une certaine formation en philosophie. Je m'en souviens bien, car nous avons fini par parler des Lumières, une doctrine dont Nardella était totalement ignorant, faisant une gaffe à chaque fois qu'il essayait de s'insérer dans le discours. J'en ai profité pour lui dire : "Monsieur le Général, écoutez-moi, ne vous gênez pas". Mais il avait déjà pris sa décision. Et dès que les invités m'ont conseillé de faire attention car, disaient-ils, "vos supérieurs, au sommet, c'est nous tous", je me suis levé et je suis rentré chez moi. Le général Nardella, le jour suivant, a publié dans le journal 'L'Opinione Pubblica' un communiqué sur les réunions des deux francs-maçons ...

Oui, la franc-maçonnerie de Palazzo Giustiniani et la franc-maçonnerie de Piazza del Gesù tentent une fusion : nous sommes en '73, Gelli est parmi les directeurs de l'opération qui implique aussi, cependant, Giovanni Francesco Alliata di Montereale, chef de la Loge Alam, financier du Mouvement National d'Opinion Publique et directeur du petit journal sur lequel vous avez aussi écrit. On n'a pas encore parlé de lui.

Le prince Alliata, monarchiste, ancien parlementaire et officier, avait proposé d'être le rédacteur en chef de "Opinione Pubblica" parce qu'il était publiciste, inscrit au registre. Il avait rencontré Nardella, je crois, à Gênes, à l'occasion de la commémoration du centième anniversaire de l'exploit des Mille.
Qu'ils se soient bien entendus n'est pas étrange, étant donné leur vocation monarchique commune. Le prince Alliata avait quitté l'armée en 1946, au lendemain du référendum du 2 juin, précisément parce qu'il ne jurait pas allégeance à la République. Élu au Parlement en 1948, avec soixante pour cent des voix de la liste, il avait également rencontré mon père à Rome. Et, après avoir formé le Front national monarchiste, il s'était également lié avec Cesare Degli Occhi, le père d'Adamo, le futur leader de la Majorité silencieuse. C'est précisément Alliata qui incite Degli Occhi à rapprocher son association du mouvement de Nardella pour tenter une fusion. C'est à cette époque que je l'ai également rencontré. J'ai été frappé par ses manières, aristocratiques mais aussi très siciliennes.

Plusieurs années auparavant, Gaspare Pisciotta, lieutenant du bandit Salvatore Giuliano, l'avait désigné comme l'un des instigateurs du massacre de Portella della Ginestra en Sicile. Lors du procès à Palerme, à la question du président du tribunal qui lui demandait qui fournissait à Giuliano l'argent pour ses exploits, Pisciotta avait répondu : " Il se le procurait lui-même, en enlevant des personnes riches ; le prince Alliata était au courant de tous ses faits et gestes ".
Alliata di Montereale, mis en examen d'abord par la justice puis par les anti-mafia, a finalement été disculpé. Il déclarera avoir été victime d'une tentative d'extorsion de la part de Giuliano ; Pisciotta, quant à lui, ne pourra jamais prouver ses accusations, également parce qu'il mourra empoisonné dans la prison d'Ucciardone. Qu'a dit le prince à propos de cette sombre affaire ?

Pas beaucoup. Il a nié toute implication dans le massacre de Portella della Ginestra. Il a dit, en effet, que la justice l'avait visé. Depuis 1963, il avait abandonné la scène politique et, pour un temps, l'Italie aussi. Il avait été en Libye, puis à Malte.
Il avait l'habitude de dire deux choses sur la mafia sicilienne : qu'elle avait aidé les Américains lors du débarquement, favorisant ainsi l'expansion de l'atlantisme, et que la mafia est d'autant plus forte que l'État est faible. Comme pour dire qu'en Sicile, elle avait remplacé les institutions historiquement faibles ou absentes, finissant ainsi par devenir une référence non seulement négativement. Il en veut pour preuve la figure du préfet Cesare Mori, le "préfet de fer" comme on le surnommera plus tard : après que Mussolini l'ait envoyé en Sicile, lui donnant hommes et moyens pour écraser la mafia, celle-ci avait baissé la tête. En effet, pour survivre, elle avait dû émigrer en Amérique d'où, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle reviendra en reconquérant la Sicile avec les troupes alliées. Une chose que quelqu'un comme lui, qui, en tant que lieutenant en service permanent en 1943, avait participé à la dernière résistance italienne contre les Américains, étant même blessé lors d'une bataille dans la plaine de Gela, n'appréciait guère...

Alliata, qui aimait se désigner "Prince du Saint Empire romain germanique", était le seul Grand Maître et Grand Commandeur "à vie" de la franc-maçonnerie italienne. L'unification du Grand Orient d'Italie avec le Suprême Conseil d'Alam, la loge princière sicilienne, faisait partie des conditions imposées à l'Obédience de Palazza Giustiniani pour obtenir la reconnaissance de la franc-maçonnerie américaine. Nous sommes en 73, l'année même où Licio Gelli, Vénérable de la loge secrète P2, convoque dans sa villa d'Arezzo un sommet avec certains des principaux dirigeants des forces de sécurité. Parmi eux, deux généraux des carabiniers, Franco Picchiotti et Luigi Bittoni, le colonel Pietro Musumeci, futur chef des services secrets, et le procureur de la Cour d'appel de Rome, Carmelo Spagnuolo. Ils se sont tous avérés être des membres de la P2. N'avez-vous jamais eu l'idée d'une franc-maçonnerie conspiratrice ("golpiste") ?

Non, aussi parce que Alliata di Montereale ne s'est jamais retrouvé à nous parler de franc-maçonnerie. Il devait considérer qu'il s'agissait d'une activité très secrète, ou peut-être avait-il simplement senti l'aversion que les gens comme moi avaient pour ce genre d'environnement. De plus, comme je l'ai déjà mentionné, les contacts de Nardella avec les francs-maçons ont été le ressort qui m'a fait me détourner immédiatement du Mouvement de l'opinion publique. Quand j'ai vu que Nardella soutiendrait la campagne pour l'unification des deux francs-maçonneries, j'ai suspendu ma collaboration avec le périodique.

Dans les archives de Kyril Drenikoff :

https://oac.cdlib.org/findaid/ark:/13030/ft9c6007r1/entire_text/

Register of the John Davis Lodge papers

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Davis_Lodge

Il est le frère d'Henry Cabot Lodge, Jr. (1902-1985), également homme politique.

Il a épousé la danseuse et actrice italienne Francesca Braggiotti en 1929.

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(traduction)


























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Intéressant de noter que, plus tard, John Davis Lodge aura des contacts avec Geoffrey Swaebe qui a été ambassadeur en Belgique.

https://en.wikipedia.org/wiki/Geoffrey_Swaebe

Geoffrey Swaebe (1911 – February 18, 1997) was a department store executive who served as the American ambassador to Belgium.

(...)

While Ambassador to Belgium, he needed to negotiate with the Belgians to not back out of an agreement to accept American cruise missiles on Belgian soil as part of a NATO strategy.

https://history.state.gov/departmenthistory/people/swaebe-geoffrey

Representative of the U.S.A. to the European Office of the United Nations (Geneva)
Appointed: November 8, 1981
Termination of Mission: November 17, 1983

Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary (Belgium)
Appointed: November 18, 1983
Presentation of Credentials: December 2, 1983
Termination of Mission: Left post on June 30, 1988

https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1997-02-20-me-30489-story.html

In 1981, Swaebe was named U.S. permanent representative to the United Nations in Geneva by President Ronald Reagan. Two years later, Reagan appointed him ambassador to Belgium, a post he held until 1988. During his tenure, Swaebe worked for acceptance of the deployment of American Cruise missiles on Belgian soil as a part of NATO strategy.

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Dans les archives de Kyril Drenikoff (1969) :  




(traduction)

Distingué ami,

Ce n'est qu'hier que j'ai reçu la lettre et les échantillons ci-joints de mon ami Durso, et j'espère que ma lettre arrivera à temps et que l'échange prévu aura lieu le plus tôt possible. Ce qui nous intéresse maintenant, c'est de savoir quelle série et quel numéro nous pourrions obtenir en échange des timbres bulgares imprimés à Riccione et de quels pays ces séries proviendraient.

Sur la question des pièces yéménites, je n'ai pas encore de nouvelles ; mais il serait intéressant de profiter du voyage à Genève pour régler la question encore nébuleuse de la commission et des royalties minimum que notre groupe devrait payer aux exclusivistes et au gouvernement yéménite.

Dans l'attente de vous voir bientôt à Rome, je vous adresse, cher Drenicoff, mes meilleurs vœux.

(...)

(traduction)

Cher professeur et ami

J'ai l'honneur de vous adresser ci-joint un bref aperçu des activités de l'Accademia del Mediterraneo et le calendrier de ses manifestations sociales dans l'espoir que vous participerez à l'une d'entre elles.

Je profite de l'occasion pour vous faire parvenir une nouveauté intéressante : un timbre en or 24 carats qui a cours légal dans la République arabe yéménite.

Actuellement, une nouvelle série est envisagée pour la commémoration du centenaire de Rome Capitale d'Italie. Cette série comprendrait deux timbres en or, l'un avec les effigies des quatre rois, l'autre avec celles des cinq chefs de l'État républicain.

L'émission serait prête pour le 20 septembre, comprendrait un minimum de 5 000 séries (10 000 timbres) et serait vendue exclusivement et en bloc à l'une des plus grandes banques italiennes, qui pourrait ensuite les vendre ou les offrir en cadeau à ses clients.

Le prix de chaque série de deux timbres ne serait que de 20 dollars, soit 20 % du prix catalogue, ou plutôt 40 % du prix actuel du marché.

Si l'opération intéresse la Banco di Roma, je serais très heureux de conclure un accord exclusif avec elle. Dans l'attente de vos nouvelles toujours bienvenues, je vous prie d'agréer, Illustre Président, l'assurance de ma cordialité la plus profonde et la plus déférente.

Giovanni Alliata di Montereale

Au très distingué Professeur
Vittorino Veronese.
ROME

Kyril Drenikoff conservait des articles de presse sur le prince Gianfranco Alliata di Montereale :  





ainsi que

Giovedì 6 ottobre 2022 – Anno 14 – n° 275



(traduction)

LES COÏNCIDENCES DE 1947

Les pères de Dell'Utri et Draghi chevaliers de Saint Georges

De vieilles histoires de famille réunissent parfois des personnages également très éloignés les uns des autres. Mario Draghi et Marcello Dell 'Utri, par exemple.



(traduction)

Dans le registre, les "chevaliers" Carlo et Alfredo...

1947, l'ordre de Saint Georges avec les pères Draghi et Dell'Utri

UNE HISTOIRE MOUVEMENTÉE DE SIX SIÈCLES

SAN GIORGIO est le saint patron des chevaliers. C'est pourquoi, en 1468, l'empereur Frédéric III de Habsbourg a dédié l'ordre au saint guerrier, protecteur de la guerre, de la peste et de la fièvre, pour qu'il soit conféré à ceux qui se sont distingués dans la guerre contre les "Turcs" dans les territoires habsbourgeois de Styrie et de Carinthie. Avec la bataille de Lépante, qui met fin au danger turc, l'Ordre entre en crise mais n'est pas supprimé. À tel point qu'en 1848, l'empereur François-Joseph le reprend comme un honneur des Habsbourg.

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Paraboles. Fondée en 1469 pour la défense de la Carinthie contre les Turcs, elle a été maintenue au 19e siècle comme honneur des Habsbourg, en 1981 elle est devenue une obédience maçonnique.

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Les vieilles histoires de famille unissent parfois des personnages même très éloignés. Mario Draghi et Marcello Dell'Utri, par exemple, mènent des vies très éloignées et ne se sont peut-être même jamais rencontrés. Pourtant, les degrés de séparation qui les séparent sont inférieurs aux six qui sont censés s'appliquer à chaque homme sur Terre, qu'elle soit plate ou non. Leurs pères, en effet, étaient membres du même ordre de chevalerie : l'ordre de Saint-Georges. Dans l'Annuaire 1947 de l'Ordre Militaire de Saint Georges de Carinthie, imprimé par la maison d'édition Ugo Rubbi, à la page 73 du Tableau d'Or des Chevaliers est cité "Dell'Utri cav. Uff. Alfredo", résident de Palerme, et à la page 79 "Draghi comm. Carlo", de Rome, "Croce di guerra al Merito e Promozione per merito di guerra". Ils sont les pères de Marcello et Mario respectivement.

Qu'est-ce que l'ordre de Saint-Georges en Carinthie ? Ses origines anciennes remontent à 1469, date à laquelle il a été fondé sous le patronage du pape Paul II et de l'empereur Frédéric III du Saint Empire romain germanique, qui souhaitaient récompenser ceux qui s'étaient engagés dans la lutte contre les Turcs dans les territoires de Carinthie et de Styrie. Il se développe sous Maximilien Ier, puis décline après que la bataille de Lépante, en 1571, a mis fin au danger turc.

LA DEUXIÈME VIE de l'Ordre commence au XIXe siècle, à l'initiative de l'empereur François-Joseph d'Autriche-Hongrie. Après l'effondrement de l'empire, il a été maintenu comme un honneur privé accordé par la Maison impériale de Habsbourg, mais dans la pratique, il a pris une vie propre, à tel point qu'en 1978, Otto de Habsbourg l'a publiquement désavoué. En 1981, l'Ordre est devenu une obédience maçonnique, prenant le nom de "Grand Prieuré de Saint-Georges en Carinthie".

Cependant, dans l'après-guerre, alors qu'il s'agissait encore d'un ordre de chevalerie, le père du Premier ministre Mario Draghi, qui est décédé alors que son fils n'avait que 15 ans, et le père de Marcello Dell'Utri, bras droit de Silvio Berlusconi et organisateur de Forza Italia, qui a été condamné pour participation extérieure à Cosa Nostra, en étaient membres. C'est une affaire de destin, une curiosité. Aucune irrégularité n'est signalée à l'encontre de l'Ordre au cours de ces années. Il est certain, cependant, que l'histoire récente des Chevaliers de Saint-Georges est pleine de surprises. De nombreux membres de l'Ordre étaient liés au prince sicilien Gianfranco Alliata di Montereale, Souverain Grand Commandeur de la franc-maçonnerie du Rite écossais ancien et accepté, alors inscrit à la P2, vice-président du Parti monarchiste national et de l'Union monarchiste italienne, mis en examen (et acquitté) dans l'enquête sur la tentative de coup d'État du prince Junio Valerio Borghese et indiqué par certaines recherches historiques comme un instigateur possible du massacre de Portella della Ginestra. Font partie du "réseau Alliata" au sein de l'Ordre de Saint-Georges le notaire Francesco Cavallaro (qui deviendra plus tard député de la DC), Augusto Castaldo (un haut représentant de la franc-maçonnerie du Rite écossais ancien et accepté), Demetrio di Demetrio (un ami d'Alliata qui se faisait appeler "Prince Dimitrij de Russie"), Canzio Allegriti (musicien, auteur de l'hymne fasciste Gioventù d'Italia et plus tard membre de la P2).

EN CETTE ANNÉE 1947, lorsque le tableau d'honneur a été publié, l'Ordre de Saint-Georges était dirigé par l'aristocrate tsariste Boris Galitzine, auquel a succédé en 1951 Sebastiano Visconti Prasca, le général qui a dirigé la tragique invasion fasciste de la Grèce. En 1961, le cousin du général, Vincenzo Visconti Prasca, devient Grand Maître. En 1965, il transmet le poste à son neveu, Antoniotto Invrea. De 1976 à 1983, l'Ordre a été dirigé par Luciano Pelliccioni di Poli, ancien sous-lieutenant de la République de Salò, décoré de la Croix de fer nazie. Pelliccioni se présentait comme un "consultant en héraldique" et, à ce titre, avait également collaboré avec Totò, qui aimait à se vanter du titre de prince. Lorsque Victor Emmanuel de Savoie en 1972 a épousé Marina Doria (créant des remous dans le monde des monarchistes car les quartiers de noblesse de la famille Doria n'étaient pas considérés comme suffisants pour épouser un représentant de la famille royale), c'est Alliata qui suggère à la Savoie de demander conseil à Pelliccioni, très habile à reconstituer, voire à construire, les arbres généalogiques de ses clients.

Les dernières nouvelles concernant l'Ordre nous apprennent qu'à la fin des années 1980, il faisait partie des groupes sur lesquels le procureur Agostino Cordova a enquêté sur la franc-maçonnerie. L'un de ses membres a été identifié comme appartenant à l'organisation secrète Gladio (Alfredo Dario Bruno Spada). En 1997, une autre enquête a permis de découvrir qu'un groupe de camorristes de Naples avait infiltré la police et le Viminale en affiliant des policiers et des fonctionnaires à l'Ordre de Saint-Georges, avec des cérémonies religieuses au cours desquelles épées et manteaux étaient exhibés. Depuis l'époque d'Alfredo Dell'Utri et Carlo Draghi, les années ont passé.