Roger Beuckels

Dans le prochain livre de Bouten, ce dernier va insister lourdement sur un certain Roger Beuckels.

Selon nos amis flamands, ce personnage aurait trempé dans l'assassinat de Hammarskjöld, secrétaire général de l'ONU en 1961.

Beuckels est né en 1942 et mort en 1991. Selon un article du Knack :Knack: Le cas froid belge le plus connu est celui du Bende van Nivelles. C'est un traumatisme national que ces voleurs meurtriers n'aient jamais été exposés. Comment feriez-vous pour démarrer une telle entreprise?

Brügger: "Soyez naïf et posez les questions de base. Recherchez les témoins, même s'ils ont été interrogés à plusieurs reprises par la police. Peut-être qu'ils résolvent quelque chose qui n'est pas généralement connu ou tout simplement jamais demandé."

"Au Danemark, nous parlons des massacres du Brabant, et j'ai aussi une théorie à ce sujet: peut-être que Roger Beuckels était impliqué. en tant que mercenaire belge qui était actif au Congo dans les années 1960, mais cela s'est avéré être une fausse trace, ndlr). Je ne peux pas le prouver, mais son profil correspond au gang. Beuckels a été emprisonné trois fois. Nous avons demandé son dossier, mais il s'est avéré clair. Je soupçonne que Beuckels a coopéré avec les services secrets belges ou a été protégé par eux. "

Dag Hammarskjöld: un ex-mercenaire belge conteste à son tour la thèse du Fouga tueur
Un ancien pilote mercenaire de l'aviation sécessionniste katangaise (Avikat), Roger Bracco, qualifie de "fumisterie" les affirmations selon lesquelles un petit avion à réaction Fouga Magister armé et piloté par un mercenaire belge, Jan Van Risseghem, ait pu abattre l'avion qui transportait le secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, en septembre 1961, dans le nord de la Rhodésie, en pleine sécession de la province congolaise du Katanga.
Lors d'un entretien accordé à l'agence Belga, il a, comme d'autres ex-pilotes - militaires -, imputé la cause de l'accident à une "erreur humaine" (de pilotage) de la part de l'équipage du DC-6 de la compagnie suédoise Transair surnommé Albertina.

L'avion s'était écrasé dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961, près de l'aéroport de Ndola, en Rhodésie du Nord, l'actuelle Zambie. Les seize occupants avaient tous péri, dont le deuxième secrétaire général de l'histoire des Nations unies, le diplomate suédois Dag Hammarskjöld, en mission de médiation au Congo. Il occupait ce poste depuis 1953 et briguait un nouveau mandat. Ce décès en pleine sécession katangaise, un temps passé au second plan, est revenu plusieurs fois sur le devant de la scène depuis les années 1990, jusqu'à pousser l'ONU à rouvrir le dossier en 2014.  Le procureur honoraire tanzanien Mohamed Chande Othman remettra en principe en juillet son rapport final sur les circonstances de la mort du deuxième secrétaire général des Nations unies, Dag Hammarskjöld, dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961 en Rhodésie du Nord (actuelle Zambie).

"C'est absolument impossible (que l'unique Fouga alors survivant de l'Avikat, un appareil opérant depuis l'aérodrome de Kolwezi ait abattu l'avion suédois). Il n'y avait pas de guidage, son autonomie ne lui permettait pas de faire ça, de nuit, sans radar", a expliqué M. Bracco.

Agé 86 ans, il a séjourné une première fois au Katanga de juillet 1961 à février 1963 et piloté différents types d'avions de l'Avikat, avant d'être forcé de se réfugier en Angola - puis de retourner au Congo dans les années suivantes.

Le Fouga n'était "équipé que d'un viseur pour (l'attaque) des cibles au sol, de jour", a-t-il ajouté.

Selon M. Bracco, l'équipage de l'Albertina était "expérimenté", mais "fatigué" avant d'entamer un nouveau vol de nuit entre Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) et Ndola.

L'ancien mercenaire a évoqué la possibilité que le pilote suédois, Per Hallonquist, ait mal réglé ses instruments et/ou ait perdu la piste de vue alors qu'il était en approche sur Ndola. Ce qui a conduit à l'écrasement du DC-6, immatriculé SE-BDY, qui a pris feu au contact du sol et dont l'épave n'a été retrouvée que le lendemain.

La thèse de l'erreur de pilotage privilégiée par les différentes enquêtes

Toutes les enquêtes, à l'exception d'une - celle menée en 2017 par un groupe d'experts dirigé par l'ex-juge tanzanien Mohamed Chande Othman qui juge "plausible qu'une attaque extérieure ou une menace ait été la cause du crash" sans exclure une "distraction momentanée des pilotes" - "laissent supposer que c'est une erreur de pilotage, une erreur humaine", a souligné l'ex-pilote mercenaire.

M. Hammarskjöld effectuait alors une mission de paix au Congo ex-belge nouvellement indépendant et devait rencontrer le dirigeant du Katanga qui avait fait sécession du Congo et proclamé son indépendance, Moïse Tshombe. Il devait s'entretenir avec le leader katangais, qui l'attendait dans la nuit à Ndola.

La crainte d'être intercepté par l'un des trois Fouga livrés à l'aviation katangaise et le dernier en état de vol (le KAT-92 piloté par le Belge José Magain surnommé le "Lone Ranger"), avait contraint l'équipage du DC-6 à faire un détour de deux heures par le lac Tanganyika.

Le KAT-92 avait semé à plusieurs reprises la panique parmi les forces de l'Opération des Nations unies au Congo (ONUC), mitraillant et bombardant les unités onusiennes à Jadotville (aujourdhui Likasi) et à Élisabethville (Lumbumbashi actuellement) et la résidence du représentant de l'ONU au Katanga, l'Irlandais Conor Cruise O'Brien.

Cet unique appareil a aussi détruit au sol deux Douglas DC-4, un Douglas C-47, une douzaine de camions et des installations radio de l'ONU et endommagé un Douglas DC-6 et un Fairchild C-119 Flying Boxcar sur les aéroports de Kamina et Élisabethville-Luano, utilisés par les Casques bleus.

Selon M. Bracco, les autorités katangaises n'avaient aucun intérêt dans la mort de M. Hammarskjöld. "Le sentiment général était que le Katanga (sécessionniste) était en train de gagner. La rencontre (prévue entre M. Tshombe et le secrétaire général de l'ONU) lui donnait une forme de reconnaissance", a souligné l'ancien pilote.

A l'époque, si certains parlaient d'un complot contre le secrétaire général, ils se trouvaient plutôt dans le camp katangais, d'après l'ancien pilote. "Le complotisme était du côté katangais. Le sentiment général, c'est qu'on était passé juste à côté" d'une reconnaissance, a encore dit M. Bracco.

Nombreuses théories

En 1962, les Nations Unies ont remis leurs conclusions quant à cet événement : les cinq enquêteurs jugaient que rien ne permettait d'établir un sabotage ou une attaque extérieure mais ne peuvent formellement exclure cette dernière et, s'ils émettent une hypothèse à propos d'une origine accidentelle, ils précisent qu'ils ne peuvent la prouver.

Depuis lors, les théories ont fleuri, notamment sur une attaque commise par des mercenaires katangais - en particulier le mystérieux pilote d'un petit avion d'entraînement Fouga Magister appartenant à l'Avikat (Aviation katangaise) - mais aussi sur un complot ourdi par Londres, Washington et Pretoria, étayé par des documents découverts en 1998 par la Commission Vérité et Réconciliation en Afrique du sud. En 2007, un diplomate français, Claude de Kémoularia, proche collaborateur de M. Hammarskjöld, affirmait de son côté qu'il avait été mis en contact en 1967 avec deux ex-mercenaires belges ainsi qu'un pilote belge, du nom de "Beukels", disant avoir abattu le DC-6.

Un livre relance les spéculations en 2011

La publication en 2011 du livre de l'historienne britannique Susan A. Williams "Qui a tué Hammarskjöld? L'ONU, la Guerre froide et la domination blanche en Afrique" a relancé les spéculations.

En septembre 2013, une commission indépendante composée de quatre juristes volontaires a produit un rapport selon lequel il est possible que l'avion ait été attaqué.

Le sujet est revenu en mars 2014 à l'ordre du jour onusien. Le secrétaire général Ban Ki-moon a informé l'assemblée générale que de nouveaux éléments lui avaient été soumis. A la fin décembre, l'assemblée générale a approuvé une résolution demandant au secrétaire général de désigner un groupe d'experts indépendant chargé d'examiner les nouveaux éléments. Entretemps, le gouvernement suédois a adopté une attitude plus offensive en vue d'obtenir la clarté sur la mort de l'un de ses illustres ressortissants.

En juillet 2015, sur la base d'un premier rapport, l'ONU a estimé qu'il fallait poursuivre l'enquête. A l'automne 2017, un rapport de M. Othman qui dirige le groupe d'experts a qualifié de "plausible qu'une action ou une menace d'origine extérieure ait causé l'accident, soit par une attaque directe ayant provoqué l'écrasement du SE-BDY (l'appareil qui transportait le secrétaire général), soit par une distraction momentanée des pilotes".

Plusieurs Etats ont été invités à coopérer à l'enquête, dont la Belgique, ex-puissance coloniale au Congo, mais aussi la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore l'Afrique du sud.

Les deux derniers ne sont pas montrés coopératifs. Ils ont ainsi ignoré la résolution du 24 décembre 2017 demandant à ces Etats de désigner un responsable indépendant de haut niveau qui procéderait à un examen interne ciblé de leurs archives. La Belgique a de son côté confié cette mission à l'ancien président du comité "R" de contrôle des services de renseignement, Guy Rapaille, désormais retraité.

Le rapport de M. Othman devra être traduit avant d'être soumis à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre.

Source RTBF

http://www.hammarskjoldinquiry.info/pdf/ham_245_Final_UN_report_071019.pdf

Letter dated 12 September 2019 from the Secretary-General addressed to the President of the General Assembly

(...)

(b)   Beukels

153.  In  2017,  new  information  was  received  regarding  an  alleged  aerial  attack conducted by a Belgian mercenary pilot named “Beukels”. These allegations were initially examined by former United Nations personnel de Kemoularia and George Ivan Smith, Manuel Fröhlich, Williams and others. Allegedly, Beukels had departed in a Fouga Magister jet from Kolwezi airfield (approximately 430 km north-west of Ndola) accompanied by a second Fouga Magister with an unnamed pilot. The pair were said to be under the orders of a Mr. X, considered to be a senior individual over military command, and the Commander-in-Chief of the Katangan forces, Lieutenant Colonel Lamouline, to intercept SE-BDY near Ndola and divert it to Kamina airfield (approximately 620 km north-west of Ndola) in order to have Hammarskjöld meet an “influential  European  company  executive”. Beukels  stated  that he intercepted SE-BDY and told it by radio to divert to Kamina. When these instructions were not followed,  Beukels  fired  the  Fouga’s machine guns  
from behind  SE-BDY, inadvertently hitting the tail plane of the DC-6, following which the pilot lost control and the aircraft crashed and burst into flames (a fuller description of Beukels’s claims is found in the reports of the Hammarskjöld Commission and the Independent Panel).

154.  The Beukels hypothesis came to light when men describing  themselves as former mercenaries told the story in 1967 to de Kemoularia. The originals of de Kemoularia’s agendas between 1951 and 1992 and between 2006 and 2012 were made available to me in 2017 by his daughter, as well as approximately 20 boxes of his personal records. From this information, it was ascertained that de Kemoularia had in fact gone to the authorities regarding Beukels’story in the 1960s and 1970s, earlier than 1993, as had been understood by the Hammarskjöld Commission. However, the 2017 report concluded that the new information establishing when the matter was reported to authorities did not of itself make the truth of the purported version of events any more or less likely. Overall, the probative value of new information relating to the Beukels hypothesis was considered to be weak.

155.  In 2018, I received further new information from the daughter of de Kemoularia. It consisted of two handwritten pages of notes that appear to have been made at the same time as each other. The notes appear to relate to a meeting that de Kemoularia held at his house with the French former mercenary Robert (Bob) Denard (pseudonym A/73/97345/9519-13394 of Gilbert Bourgeaud) on 16 June 1993, who had also been in Katanga at the relevant time. The notes are in short form in French and the significance of certain aspects of the notations, in short form, is not entirely clear. Further, minor errors are apparent, such as the spelling of “Develine”, which appears to be “Devlin”, CIA Chie of Station in the Congo, discussed further below, and a reference to September “1962”for what is likely to mean “1961”, or “DC-7”for what is likely to mean “DC-6”. The note also provides contact details for the mercenaries Bracco and Lamouline. Insofar as the notes relate to other pilots, equipment and airfields, they are discussed further below.

156.  De Kemoularia’s two handwritten pages of notes of 1993 state that the following information was obtained from Denard:

• The CIA boss in Leopoldville in 1962, “Develin”, had said the same thing, that Bracco was the pilot of the Fouga Magister. The other pilot, Magain, had not said anything. Delin was the chief of Avikat but not a pilot.

• Three Belgians, Bracco, Magain, Delin.

• Bracco (Belgian) was recruited in 1961, a specialist to pilot the three Fougas of the six provided. But one Fouga had crashed into power lines and the pilot, Daggonier, had been killed.

• At the time, Bracco was in Kolwezi.

• Only  one  Fougawas in an operational  state in  September 1962. It was  not operational at night.

• Bracco thinks that the Swedish pilots confused Ndolo and Ndola.

• Devlin had said that the DC-7 that had been repaired had a motor problem on take-off from Leopoldville.

• Michel Declarey (now 80 years old) was the Captain of  the  Katanga Gendarmerie at Jadotville and had taken the Irish prisoners.

• The chief of the Katangan forces was General Muke.

• Of eight purchased, three had arrived. There were only three Fouga.

• Bracco: no night navigation support. There was only one working Fouga.

• Ignorance of Africa. Ndolo/Ndola actually near Kinshasa. Chart/book.

•The supplementary tanks were never provided.

• There was no sighting system.

• Kamina was held by the United Nations.

157.  The notes represent a part of de Kemoularia’s continued attempts to ascertain the truth of what occurred to flight SE-BDY. Particularly in the light of previous analysis of other material received from de Kemoularia, there appears to be no reason to doubt that the meeting of which the note is a record took place or that the information that it contains was conveyed to de Kemoularia. However, it is to be remarked  that  these  notes from the 1993 meeting  with Denard do no  mention Beukels’name.

158.  In 2018, I requested the Independent Appointees of Belgium to include searches relevant to the Beukels hypothesis in their work. Their final report stated that the military archives of Belgium did not contain any reference to a pilot named Beukels; no information from other archives refers to anyone by his name as having been involved in Avikat.

159.  Cold Case Hammarskjöldalso contains interviews with people who state that they are, respectively, a nephew and a friend of a Roger “Beuckels”, who was a mercenary in Katanga. Both of those interviewees state that Beuckels was not a pilot (regarding the discrepancy in the spelling, I note that the spelling “Beukels” originally appears to have come from de Kemoularia, who is likely to have written it phonetically, having only apparently heard it in conversation).

160.  On the basis of previous analysis of the Beukels hypothesis, as well as the new information received, it does not appear that the story as
originally stated to  de Kemoularia could be true. If it is the case that there was only one operational Fouga at the relevant time (discussed further below), then this would be inconsistent with the alleged facts of the Beukels hypothesis, which stated that two Fougas were involved in the attack. Further, ONUC records state that United Nations forces held Kamina on 17  September 1961, as  observed  by Denard in  the  meeting with de Kemoularia. This would mean that it would not be immediately clear why Beukels would have wanted to divert the Secretary-General’s plane to Kamina.

161.  Insofar as the hypothesis goes that an individual named Beukels (or Beuckels) conducted an attack on the Secretary-General’s plane, I would assess that the new information goes to disproving this hypothesis. If de Kemoularia’s original notes and any original tape recording of a conversation with Beukels are able to be located, then they would still need to be analysed. However, the weight of the information that has become known since 2015 indicates that aspects of the Beukels hypothesis appear to be unsupportable. However, it may still be that parts of the story are true, while others are false; for example, that “Beukels” attributed someone else’s acts to himself in an attempt to later obtain a financial or other advantage. Given that the hypothesis cannot be fully disproven at this stage, it should not be ruled out. However, I would retain the assessment of the information purporting to show that an attack was caused on SE-BDY in the manner alleged by Beukels to be weak.

(...)

https://www.youtube.com/watch?v=ZrUkRs8wDo0

https://www.lannoo.be/fr/bouhouche-beijer-beuckels-en-de-anderen

Bouhouche, Beijer, Beuckels en de anderen  (nl)
De Bende van Nijvel, de CIA en de Staatsveiligheid
Guy Bouten

https://www.youtube.com/watch?v=BWskbtsP550





https://www.youtube.com/watch?v=2KSm9gURbSA

https://www.theguardian.com/world/2019/oct/12/britain-thwarting-efforts-to-solve-killing-of-un-secretary-general

MI6 accused of thwarting effort to solve 1961 death of UN chief

Files on Dag Hammarskjöld plane crash are being withheld, says inquiry

Sat 12 Oct 2019 14.45 BST
Last modified on Mon 14 Oct 2019 12.45 BST








MI6, the secret intelligence service, is under pressure to share its files on the mysterious death of a UN secretary general who was killed in an air crash almost 60 years ago.

Dag Hammarskjöld died with 13 others in September 1961, when his plane crashed near Ndola, in what was then Northern Rhodesia. There has been speculation that the plane was brought down deliberately. A film released this year, Cold Case Hammarskjöld, a winner at the 2019 Sundance film festival, has continued to stir interest.

Now a report from Mohamed Chande Othman, a former chief justice of Tanzania who was appointed by the UN to review any new information relating to the case, suggests that Britain is dragging its heels.

The UK ran intelligence agents across Africa in the 1960s and has been asked to share any information it has on the crash. “The UK and the United States must be almost certain to hold important undisclosed information,” claims Othman, adding that it took 15 months for Britain to respond to a request for information.

He adds: “Despite the United Kingdom having been identified as very likely to hold relevant information, and in spite of my indicating specific areas where such information may be found, no new documents or other information have been received, and responses were not given on the detailed queries that I communicated.”

Last year the UN asked 14 countries – including the UK, South Africa, the United States and Russia – to each appoint an independent official to conduct a review of their intelligence, security and defence archives.

The British review was conducted within a month. In his report, Othman notes: “I do not think it fair to expect that a month was adequate to accomplish a comprehensive review of this nature and covering the extensive grounds requested.” The report urges Britain and other countries with information to engage “further and deeper” with the UN investigation.

The report says it has uncovered “concrete examples” which undermine the UK’s claim to have conducted a thorough review – including a denial that it had any information relating to one Neil Ritchie, who was an MI6 agent in the Congolese province of Katanga.

Lord Lea of Crondall, chair of the Hammarskjöld Inquiry Trust, accused the British government of thwarting disclosure. “MI6 is running out of hiding space,” Lea said. “After this report they will be called out even more strongly by the UN.” He added: “The time has come for the UN to put a direct question to the UK: will they agree a meeting with MI6, yes or no?”

At the time of his death, Hammarskjöld was attempting to stop Katanga seceding from Congo, which would have had significant geopolitical consequences. Congo was receiving Soviet aid and had the world’s richest uranium reserves. In the shadows, the KGB, the CIA and MI6 all pushed their countries’ interests.

A series of inquiries has explored various hypotheses for the crash, including an aerial or ground attack, sabotage, hijacking and human error. The sole survivor, Harold Julien, said there was an explosion before the plane fell from the sky. He died from his injuries six days later.

Cold Case Hammarskjöld claims that a Belgian pilot named Jan van Risseghem had confessed to shooting down the UN plane. The Observer revealed that van Risseghem had extensive ties to Britain, including a British mother and wife, had trained with the RAF and was decorated by Britain for his service in the second world war.

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https://nl.wikipedia.org/wiki/Jan_van_Risseghem

https://afrique.lalibre.be/41953/dag-hammarskjold-van-risseghem-et-le-fouga-magister-de-laviation-katangaise-intriguent-toujours-lonu/

Dag Hammarskjöld: Van Risseghem et le Fouga Magister de l’Aviation katangaise intriguent toujours l’ONU

République démocratique du Congo
9 octobre 2019
Belga

(...)

Le rapport s’attache aussi au type d’avion qui a pu attaquer ou gêner le DC-6. Non seulement le Fouga Magister dont des experts militaires belges ainsi qu’un ancien pilote toujours en vie de l’Avikat, Roger Bracco, ont cependant assuré l’incapacité de faire un vol aller-retour entre Kolwezi, où il était basé, et Ndola. Mais aussi le Dornier 28, avion de transport léger bimoteur.

(...)

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Il est question de Roger Bracco dans :

Inventaire du fonds Jules Gérard-Libois

(...)

02.18. Correspondance et entretiens (1).
Boîte (1) :

- Copies de 2 lettres de 1965 (à Adoula notamment), correspondance entre le CRISP et J.
Anagnotou ;
- Questionnaires pour de Woelmont et Soumialot, notes sur Vandewalle ;
- Correspondance - dont quelques questionnaires et notes d'entretiens (1993-1997) : de J. Gérard-
Libois et/ou Benoît Verhaegen et/ou J. Van Lierde avec : le colonel Bouzin, Roger Bracco, Ciro
Bustos, A. Cahen, J. Castenada, le C.D.H. des Forces armées belges, Monique Chajmowiez, Colonel
Closset, Cupull et Gonzales, Cuvelier, J . De Wandelaer, le Major de Woelmont, R. Debray, G. du
Jonchay, Gleijeses, P. Halleux, P. Harmel, J Hollants Van Loocke, F. Houtart,J. Imberechts, T.
Kanza, Sean Kelly, E. Kennes, M. Kowalewski
- Correspondance de Christophe Gbenye, Jean Van Lierde et J. Gérard-Libois (1970 et 1995-1996).
fr ; angl ; esp
Sous-série
3 boîtes archives contenant 71 chemises
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I'm attaching to this email three finding aids that list documents in the public archives of the Royal Museums at Tervuren, which may be of use to you. The collections include significant materials from the Belgian Congo Surete archives, as well as papers from multinational mining companies in Congo that collaborated with the Belgain Congo Surete in the anti-Lumumba operations. This Surete was separate from the Belgian Surete. It continued in existence after Independence but was given no new name, so I call it Belgian Congo Surete, even though the Belgian Congo had ended by the time most of the papers were produced.

https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2019/02/28/la-mort-suspecte-d-un-secretaire-general-de-l-onu-decryptee-dans-un-documentaire_5429300_4500055.html

La mort suspecte d’un secrétaire général de l’ONU décryptée dans un documentaire

Dans « Cold Case Hammarskjöld », le réalisateur danois Mads Brügger enquête sur la disparition du Suédois Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l’ONU tué dans le crash de son avion en Zambie, en 1961. Accident ou attentat ?

Par Anne-Françoise Hivert Publié le 28 février 2019 à 07h30

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https://variety.com/2019/film/reviews/cold-case-hammarskjold-review-1203123358/

https://www.youtube.com/watch?time_continue=52&v=W_m0UIYVhSA&feature=emb_logo

https://www.nytimes.com/2019/08/15/movies/cold-case-hammarskjold-review.html

‘Cold Case Hammarskjold’ Review: An Excavation of International Intrigue

The Danish prankumentarian Mads Brugger is not the person you would choose to sift fact from conjecture.

Aug. 15, 2019

Almost nothing seems clear-cut by the end of “Cold Case Hammarskjold,” a controversial new documentary from the Danish journalist Mads Brugger, except maybe this much: On Sept. 18, 1961, a plane carrying Dag Hammarskjold, then the secretary general of the United Nations, crashed near Ndola, in what was at that time Northern Rhodesia and is now Zambia.

The crash, initially attributed to pilot error, has long been the source of speculation and conspiracy theories. But if you were to assign a filmmaker to sift fact from conjecture, one of the last people you would trust is Brugger, who has built a career — in movies like “The Red Chapel” and “The Ambassador” — on combining reportage with pranksmanship.

Most documentarians don’t know where their movies are heading while they shoot, and Brugger, our onscreen guide, cops to his fear of not finding a smoking gun. Toward the end, he admits that most of his sillier gambits — he dresses all in white like a Bond villain, dons a pith helmet to dig for the wreckage of Hammarskjold’s plane and hires secretaries to type up his brainstorms for the camera — are for show. “I was hoping this charade would cover up my failures as a journalist,” he says, jokingly.

But such game playing only casts doubt on the seriousness of the conspiracy theory that the movie, apparently in earnest, lays out. After raising provocative questions about the circumstances at the crash site and the condition of Hammarskjold’s body when it was found, Brugger goes down a rabbit hole that leads somewhere else.

The spoiler-wary might want to stop reading here. The movie posits that a secretive organization calling itself the South African Institute for Maritime Research actually consisted of mercenaries. According to Brugger’s star witness, the group’s purpose was to destabilize certain countries. The man also says that the group had an operation to spread H.I.V. to black Africans through vaccines. Scientists who spoke to The New York Times in January after the film’s premiere at Sundance called that claim medically dubious. A closing title card added since the festival acknowledges as much.

Most of the evidence ultimately traces back to two sources. One is a mysterious figure named Keith Maxwell, the head of the nominal maritime research institute (and the inspiration for Brugger’s all-white tailoring). Although we see some documentation, it sounds like Maxwell, who wrote what Brugger describes as a “fictionalized account” of his life, had a penchant for fabulism. Maxwell’s wife, interviewed over the phone by Brugger, says she believes that he was mentally ill in his later years.

The second source is that star witness, a man called Alexander Jones who claims to have worked with the maritime institute. (He is not the infamous Infowars conspiracy peddler Alex Jones, although it is odd that Brugger has rested a film of outlandish claims on the testimony of someone whose name triggers skepticism in American audiences.)

Jones answers Brugger’s leading questions with confirmations and provides little in the way of new information. The Times reported that Jones’s responses evolved over the course of several interviews — something that is not indicated in the film.

To be fair, Brugger warns viewers not to take the movie at face value. “This could either be the world’s biggest murder mystery or the world’s most idiotic conspiracy theory,” he says at the beginning.

But “Cold Case Hammarskjold” is finally poised unsatisfyingly between an explosive exposé and a self-conscious put-on. Even a full acceptance of its assertions doesn’t do much to illuminate Hammarskjold’s death. The case may be muddier, but it’s still cold.

Se peut-il qu'il y ait un lien avec

https://www.apache.be/2014/05/06/vader-en-zoon-buslik-van-katanga-naar-de-bende-van-nijvel/

Vader en zoon Buslik: van Katanga naar de Bende van Nijvel

Van vader Max Buslik naar zoon Jean-François Buslik loopt, gespreid over een periode van twintig jaar, een rechte lijn. De vader organiseerde begin jaren zestig een trafiek van gevechtsvliegtuigen naar Katanga, wellicht in opdracht van de CIA, zo ontdekte Apache.be. De zoon was in de jaren tachtig actief in de bende van Bouhouche en Beijer, mogelijk eveneens in opdracht van de Amerikaanse geheime dienst.

(...)

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(traduction)

Du père Max Buslik au fils Jean-François Buslik, le parcours est rectiligne et s'étale sur une vingtaine d'années. Au début des années soixante, le père organise un trafic d'avions de chasse vers le Katanga, peut-être pour le compte de la CIA, a découvert Apache.be. Dans les années 80, le fils était actif dans la bande de Bouhouche et de Beijer, peut-être aussi sur ordre des services secrets américains.

(...)

Présentation du nouveau livre de Guy Bouten :

(traduction)

Que nous apprennent les mémoires de prison de Bouhouche, chef de la bande des tueurs ?

Le dossier des tueries a-t-il finalement été élucidé ?

Les meurtres des tueurs du Brabant sont l'œuvre d'un groupe sous le commandement de l'ancien gendarme Madani Bouhouche. Les tueurs étaient cachés derrière la façade de Gladio, le réseau souterrain de l'OTAN. Le but de cette " organisation structurée " était d'effrayer l'opinion publique afin que quelques hommes politiques de haut rang " doivent " renforcer les forces de sécurité, tout en justifiant un État fort. Cependant, l'organisation était aussi un instrument aux mains de l'extrême droite et d'un réseau mafieux actif dans le commerce de la drogue et des armes.

Quelques titres de chapitres : - Les traces qui mènent aux commanditaires - Un mercenaire impitoyable - Les mémoires de Bouhouche - La piste secrète de la Sûreté de l'Etat - Le financement d'une " organisation structurée " - Traces et fausses pistes - Bouhouche est-il vivant ?

HERVE a écrit:

Les deux photos à gauche de la couverture, semblent être de la même personne. Possiblement Beuckels, puisque son nom est dans le titre du bouquin. Tantôt mercenaire (photo du haut), tantôt gendarme (sur la photo en dessous de l'autre)? Trapu, 43 ans en 85. De quoi est-il mort en 91.?

HERVE a écrit:

Présentation du nouveau livre de Guy Bouten :

(traduction)

Que nous apprennent les mémoires de prison de Bouhouche, chef de la bande des tueurs ?

Le dossier des tueries a-t-il finalement été élucidé ?

Les meurtres des tueurs du Brabant sont l'œuvre d'un groupe sous le commandement de l'ancien gendarme Madani Bouhouche. Les tueurs étaient cachés derrière la façade de Gladio, le réseau souterrain de l'OTAN. Le but de cette " organisation structurée " était d'effrayer l'opinion publique afin que quelques hommes politiques de haut rang " doivent " renforcer les forces de sécurité, tout en justifiant un État fort. Cependant, l'organisation était aussi un instrument aux mains de l'extrême droite et d'un réseau mafieux actif dans le commerce de la drogue et des armes.

Quelques titres de chapitres : - Les traces qui mènent aux commanditaires - Un mercenaire impitoyable - Les mémoires de Bouhouche - La piste secrète de la Sûreté de l'Etat - Le financement d'une " organisation structurée " - Traces et fausses pistes - Bouhouche est-il vivant ?

Il est possible que Bouhouche supervisait une bande, qui avait à sa disposition un armement commun et des objectifs divers.
C'est en tout cas ce que montrent certains éléments du dossier.
Et pourtant, il a réussi le test du polygraphe...

Sur la photo de couverture, il y a une photo du major Bougerol (à ma connaissance, il est toujours en vie)... Il avait fait de la guerre psychologique une passion...

Je ne sais pas qui est en haut à gauche.

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Voir :





La Milice de Jésus-Christ, d'obédience dominicaine, joue un rôle étonnant dans ces dossiers.

N'oublions pas que Félix Morlion était dominicain ... de même que le père Dubois, un proche de Jean Violet (notamment dans le dossier des avions renifleurs).

La rencontre à l'abbaye de Royaumont était aussi à l'invitation d'un prêtre de la Milice de Jésus-Christ (l'abbé Lebec).

Sur les Fouga Magister de l'aviation katangaise (Avikat) :

http://users.telenet.be/katweb2/fouga001.html

Sur la couverture du livre de Guy Bouten, la personne en haut à gauche est bien Roger Beuckels.

http://www.kamp-vogelsang.be/ikzoek/index_2018/#zoek1034



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Sur Victor Rosez :

https://www.congo-1960.be/WS2012-005VictorRosez.html

Voir :

https://fr.scribd.com/document/425884369/More-Machine-Guns-Aircrafts-and-Bob-Denard

Un extrait parmi d'autres :

(...)

To make things more complicated a false information was spread by an organization called “the companions of the Ommegang” pretending that the famous Roger Beuckels was already in Katanga during the battle of Kipushi in December-January 1962/63 under the command of a certain Swanson. This organization is trying to stay under the wings of what is called the humanitarian rescue operation Red and Black Dragon done by the Belgian Para-commando units at Stanleyville on 24/28 November 1964 at Stanleyville and Paulis. The Ommegang or 5th mechanized Brigade arrived to late to participate on that humanitarian operation and started to loot, plunder and execute Simba prisoners. In 1965 Roger Beuckels participated with these companions to clear the East Congo. As a result the East of the Congo was completely depopulated. Every village was looted and set on fire as they were seen as collaborators. However the real rebel Simba Army under command of Kabila, a force of around 6000, escaped to the neighboring countries including their weapons and a few billion on financial values.

There are more mysteries…: Roger Beuckels served (see his letters) in the 14th commando under commander Tavernier. They both knew very well Jimmy “Le Belge” Vogeleers, Charles Mazy et cetera…

They all have one thing in common with Roger Beuckels: They all were questioned by the special police unit “Delta” concerning their eventual participation in the deadly attacks of the gang called “The Bende van Nijvel or in French “Les tueurs du Brabant”)… Beuckels too was questioned a few times by “Delta”. They had another thing in common too: apart Beuckels who was the youngest the others knew many things about the Avikat and the airplanes…

(...)

Note : c'est là que je vois un possible lien avec Max Buslik, le père de Jean-François Buslik-Somerville... ami d'enfance de Madani Bouhouche.

Dans le même document, il est question de "Bob" Denard :




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(...)

This must be on the night of September 15th and 16th when we were blocked for a few hours in the college because of the heavy shooting. In the morning I saw a young schoolmate (Karel) with his Lambretta parked at the entry of one of the villas, I would meet him back under different circumstances in December in company of Robert Denard.

In December I showed them a safety trail to go from one way of the town to the other. Karel and Robert had become good friends in December. But on this 15th of September we could see from a distance Robert Denard together with at least 5 other mercenaries with our volunteer Jean-Baptiste Dubois and the others were probably Faulques, Ropignol and de Saint-Paul but at that time I didn’t know their full names that well.

They were searching in the streets and abandoned houses for eventual solitairy or escaped Irish military. The complete area around the “Institut Marie José”, the Elisabeth hospital and the college was UN free now. However the number of gendarmes holding the area was very small, less than two platoons, and most of other small groups were operating independently. Radio College started broadcasting again, inciting the population to combat together with all means the presence of the ANC and the ONUC. I think that they were on their way to the Clair Manoir of O’Brien.

(...)

The released secret documents of the "Mission Katangaise" are showing confusing dates which have led to wrong conclusions. The payments sheet shows that both, Bob Denard and Jan van Risseghem received 1000NFFr and 1500NFFr. (The value of the new French Franc was 12.5 Belgian Frank or 0.25 US$. That means they received 250$ and 375$ which was their monthly salary.
This were reasonable high amounts for that time.

(...)

La photo de droite du livre de Bouten est bien connue

Une vie à tire-d'aile: Mémoires
Claude de Kémoularia
(2007)

Sur l'auteur :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_de_K%C3%A9moularia
















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Voir aussi

Who Killed Hammarskjöld?: The UN, the Cold War, and White Supremacy in Africa
Susan Williams
(2014)

notamment

Human a écrit:

La photo de droite du livre de Bouten est bien connue

Un lien entre ces 3 et Beuckels, tous en couverture du 'Nouveau Bouten' ?