Jef Vermassen, avocat Van de steen

Pourquoi "Mohamed" ?

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L'occasion de relire ce qui suit :

https://www.nrc.nl/nieuws/1991/03/29/belg-bekent-deelname-aan-bende-van-nijvel-6961970-a295621

Juste une question de probabilité, puisque les familles musulmanes au Maghreb attribuent par coutume le prénom de Mohamed à leur premier enfant.
Moi, qui ai vécu à deux reprises dans l' "ambiance" soins palliatifs 5 à 6 semaines durant , ce x+1ème rebondissement renforce mon optimisme.... J'attends qu'un patient, le tueur, cette fois, quelques heures avant le grand voyage dans l'inconnu, avoue, en long et en large à un journaliste indépendant, si cela existe, tout ce que d'autres savent peut-être ou probablement ou certainement , mais nous ont caché avec succès jusqu'à ce jour.

Tout cela nous éloigne de Bonkoffsky...

Bultot et son "practical shooting" peuvent conduire à Madani Bouhouche et donc à Christiaan Bonkoffsky...

D'ailleurs, Jean Bultot s'enfuit le lendemain de l'arrestation de Bouhouche. Pourquoi ?

Et Madani Bouhouche faisait partie du WNP...

Robert Beijer a lui aussi rencontré Michel Libert.

En outre, Jean Bultot était proche de mercenaires ("Soldier of Fortune", Charles Mazy, etc).

Tout le monde est proche de tout le monde, voir la théorie des six degrés de séparation. Alors imaginez ce que cela donne dans des milieux plus petits... Être proche de, fréquenter, connaitre, avoir un jour serré la main à, etc. ne prouve rien.

C'est pourtant une des bases de toute enquête policière !

Evidemment qu'à l'époque tout ce petit monde se fréquentait.
Tout le monde n'est pas proche de tout le monde dans ce milieu, mais se rencontraient au grès des opportunités.

Pourquoi croyez-vous que la juge d'instruction cherche à établir si Christiaan Bonkoffsky connaissait Madani Bouhouche et Robert Beijer ?

HERVE a écrit:

Pourquoi croyez-vous que la juge d'instruction cherche à établir si Christiaan Bonkoffsky connaissait Madani Bouhouche et Robert Beijer ?

Que je sache (je me trompe peut-être, j'ai peut-être raté un épisode,...) ce rapprochement n'est dû, à la base, qu'à l'unique fait que le frère de C.B. l'a fait.

D'ailleurs, la fragilité de ce rapprochement (voire peut-être de l'ensemble du témoignage du frère ?) serait-elle le "pourquoi du parce que" qui expliquerait ce que relève Michel :

michel a écrit:

Tout cela nous éloigne de Bonkoffsky...

HERVE a écrit:

C'est pourtant une des bases de toute enquête policière !

En tenant compte des éléments matériels... Ce qui n'est pas votre cas sur le forum, où vous évoquez des centaines de personnes dans tous les sens...

HERVE a écrit:

Pourquoi croyez-vous que la juge d'instruction cherche à établir si Christiaan Bonkoffsky connaissait Madani Bouhouche et Robert Beijer ?

Pour valider le témoignage du frère de C. B.? Lui donner un peu de consistance ?

Beaucoup de personnes en effet mais toujours dans le même "sillon" : celui de l'anti-communisme pro-américain de la fin de la guerre froide, à l'époque où les manifestations pacifistes contre l'installation des missiles dérangeaient des gens haut placés. Un des épisodes de la stratégie de la tension qui a fait encore plus de victimes en Italie.

LV1985 a écrit:

HERVE a écrit:

C'est pourtant une des bases de toute enquête policière !

En tenant compte des éléments matériels... Ce qui n'est pas votre cas sur le forum, où vous évoquez des centaines de personnes dans tous les sens...

Le doute ne profite pas toujours à l'accusé.
Plusieurs individus ont été reconnus sur les lieux des attaques.
Si le procès avait eu lieu avec les témoignages par exemple le juge ou les jurés convaincus de la culpabilité auraient pu reconnaître la culpabilité.

Avec des si, hein... Si le Big Bang n'avait pas eu lieu, les tueries n'auraient jamais eu lieu. Putain de Big Bang!

LV1985 a écrit:

Avec des si, hein... Si le Big Bang n'avait pas eu lieu, les tueries n'auraient jamais eu lieu. Putain de Big Bang!

Vous devriez nous faire profiter de votre expérience et de vos connaissances en matière judiciaire.
Il semble que vos interventions sont très souvent constructives.

Il s'agissait de dire que ce procès pouvait se tenir.

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Plusieurs individus ont été reconnus sur les lieux des attaques.
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Affirmation qui n'engage que vous.

Plusieurs individus ont été reconnus sur les lieux des attaques.
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Affirmation qui n'engage que vous.
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Cela ne m'engage pas du tout. Je n'y étais pas. Il y a plusieurs témoignages qui dénoncent les mêmes personnes.

Les victimes, qui ne demandaient que pouvoir vivre en paix étaient majoritairement des gens simples,des gens qui ont cru vivre un cauchemar, quelques secondes, quelques minutes, parfois... Elles ont laissé derrière elles des familles dans la peine, qui souffrent encore ...
Les rebondissements des trois derniers mois, après 30 ans de promesses de justice bafouées, je les trouve bien représentatifs d'une société devenue amorale.
De façon répétée on nous offre en pâture des suspects plausibles, des nouveaux, ou des anciens, qu'on ressuscite...
Quel but poursuivent les Illuminés qui semblent orchestrer tout cela? Un jour, on lit que c'est des prédateurs, le lendemain, des terroristes, puis du banditisme normal, puis des mercenaires, puis des tueurs à gage, ... etc... etc... Le lundi, on nous balade à Paris, le mardi à Bruxelles, puis à Nivelles, Alost, Braine, Ronquières, Charleroi, maintenant Hoeilaert, dans un entrepôt pour fruits et légumes...
Pour un avocat, il y a bien des façons de devenir célèbre, et j'en connais un qui, sans devoir plaider à la Mayence , sans être Dupont-Moretti, fait un sans-faute pour qu'on retienne bien son nom, autant au sud qu'au nord du pays...
J'en veux pas vraiment aux flics, ni aux cellules d'enquête, ni même aux magistrats, qui ont saisi l'opportunité d'une quelconque promotion, se sont trompés, volontairement ou pas, ont été négligents ou incompétents, n'ont pu mettre leur égo en poche...
Les truands, les bandits, les tueurs, les détraqués, les pervers, les psychopathes, bien sûr, ils ne méritent pas le pardon...
Mais si cet avocat, qui joue actuellement la vedette, remue toute cette boue, pour des raisons "pas très catholiques", sachant que remuer le couteau inutilement dans la plaie jamais refermée des familles de victime, alors là, NON, je ne lui souhaite pas une bonne année 2018. Parce que sous cette boue, y a pour des dizaines de personnes auxquelles je penserai la nuit de Noël, beaucoup de souffrances, passées, présentes et à venir...

http://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20171229_03273141

(...)

Om het getalm te doorbreken, liet zijn advocaat Jef Vermassen dit najaar bewust enkele ballonnetjes op. Toen de speurders wat later met foto’s van “De Reus” door Aalst liepen, kwam de zaak in de openbaarheid. En belandde Van De Steen opnieuw in een emotionele rollercoaster. “Sindsdien bellen er twee, drie mensen per dag om De Waarheid over de Bende uit de doeken te doen”, zegt Van De Steen. “En Vermassen lijkt wel een soort biechtvader voor hopeloze gevallen geworden”, klinkt het lachend.

Naast de fantasten en de complotdenkers op het Bendeforum ook heel wat oud-speurders, oud-rijkswachters en oud-magistraten, zegt Van De Steen. En heel recent nog: Lucien, een stokoude fruitteler die op de palliatieve afdeling van een Leuvens ziekenhuis nog één wens had: aan Jef Vermassen vertellen wie hij, destijds, midden jaren 80, allemaal gezien had in de schuur in Hoeilaart die hij nietsvermoedend had verhuurd aan criminelen. “Jef heeft drie uur bij hem ­gezeten en alles opgenomen. Een dag later is Lucien vredig gestorven.”

Van De Steen is formeel: wat op die geluidsopname staat, is, net als de biecht van “kleine garnaal” Bonkoffsky, van goudwaarde voor de speurders. “Bekende criminelen van toen zoals Philippe De Staercke, de top van de rijkswacht, zelfs politici, ze hebben allemaal wel een link met die schuur waar afspraken gemaakt werden en aan auto’s gesleuteld werd. En ze zijn volgens ons allemaal te linken aan de Bende van Nijvel. Probleem is dat al die zaken nooit deftig zijn onderzocht toen het dossier plots naar de andere kant van het land verhuisde.”

(...)

Voici comment j'ai compris le texte , mais je ne suis pas bon traducteur.

Om het getalm te doorbreken, liet zijn advocaat Jef Vermassen dit najaar bewust enkele ballonnetjes op. Toen de speurders wat later met foto’s van “De Reus” door Aalst liepen, kwam de zaak in de openbaarheid. En belandde Van De Steen opnieuw in een emotionele rollercoaster. “Sindsdien bellen er twee, drie mensen per dag om De Waarheid over de Bende uit de doeken te doen”, zegt Van De Steen. “En Vermassen lijkt wel een soort biechtvader voor hopeloze gevallen geworden”, klinkt het lachend.
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Afin de combler cette lacune, son avocat, Jef Vermassen, a lancé des "petits ballons" cet automne. Lorsque les enquêteurs sont arrivés un peu plus tard avec des photos du " géant " à Alost, l'affaire est apparue à la lumière. Et Van de Steen s'est retrouvé dans des ""montagnes russes"" émotionnelles. "Depuis lors, deux ou trois personnes ont appelé chaque jour pour expliquer la vérité sur la bande ", explique Van De Steen. "Et Vermassen semble être devenu une sorte de confesseur de cas désespérés", rit-il.


Naast de fantasten en de complotdenkers op het Bendeforum ook heel wat oud-speurders, oud-rijkswachters en oud-magistraten, zegt Van De Steen. En heel recent nog: Lucien, een stokoude fruitteler die op de palliatieve afdeling van een Leuvens ziekenhuis nog één wens had: aan Jef Vermassen vertellen wie hij, destijds, midden jaren 80, allemaal gezien had in de schuur in Hoeilaart die hij nietsvermoedend had verhuurd aan criminelen. “Jef heeft drie uur bij hem ­gezeten en alles opgenomen. Een dag later is Lucien vredig gestorven.”
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Outre les rêveurs et les théoriciens de la conspiration sur le forum Bande de Nivelles , il ya aussi beaucoup d'anciens enquêteurs, d'anciens gendarmes et d'anciens magistrats, dit Van De Steen. Et tout récemment: Lucien, un arboriculteur ancien qui, aux soins palliatifs de Leuven avait encore un souhait : dire à Jef Vermassen qu'au milieu des années 80, il avait tout vu dans la grange à Hoeilaart qu'il avait louée sans suspicion, sans se méfier , aux criminels. "Jef a passé trois heures avec lui et a tout enregistré. Un jour plus tard, Lucien est mort paisiblement.




Van De Steen is formeel: wat op die geluidsopname staat, is, net als de biecht van “kleine garnaal” Bonkoffsky, van goudwaarde voor de speurders. “Bekende criminelen van toen zoals Philippe De Staercke, de top van de rijkswacht, zelfs politici, ze hebben allemaal wel een link met die schuur waar afspraken gemaakt werden en aan auto’s gesleuteld werd. En ze zijn volgens ons allemaal te linken aan de Bende van Nijvel. Probleem is dat al die zaken nooit deftig zijn onderzocht toen het dossier plots naar de andere kant van het land verhuisde.
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”Van De Steen est formel: ce qu'il faut prendre avec sérieux, c'est la confession de Bonkoffsky, précieuse pour les enquêteurs. « Des criminels bien connus d'alors tels que Philippe De Staercke, les autorités supérieures de la gendarmerie , même la police , ont un lien avec cette grange où des dispositions(?) ont été prises ainsi qu'on y a bricolé sur des voitures . Et ils sont tous, selon nous, liés à la Bande de Nivelles . Le problème est que toutes ces choses n'ont jamais été examinées correctement lorsque le dossier a été soudainement déménagé de l'autre côté du pays. "

Une seule remarque : "politici", ce n'est pas la police mais le monde politique.

Je voudrais bien savoir ce qu'il y a dans ces trois heures d'enregistrement...

A part les sous-entendus à relent communautaire, je crains fort qu'il y ait - une fois de plus - des témoignages de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours...

Fin des années 80,l'homme de la rue disait déjà que les tueries de 85 étaient à connotation politique et que certains membres des forces de l'orde faisaient partie des tueurs.
Trente ans après, nous revenons à la même thèse sauf que ce n'est plus l'homme de la rue qui le dit, ce sont des magistrats, des gens qui ont le dossier en main, des gens qui parlent même de manipulation de l'enquête, de choses graves qui en droit portent le nom de forfaiture.
Ce mot "forfaiture" avait déjà été employé par le député Viseur, lors de la seconde commission d'enquête.
Tout cela pour vous dire que depuis trente ans, nous tournons en rond parce que nous ne voulons pas croire en l'innommable .
Nous refusons inconsciemment de le croire parce que , nous les petits, avons été éduqués dans l'idée du bien et du mal.

J'ai l'impression que les procureurs généraux sont honnêtes mais je ne suis pas encore certain qu'ils oseront aller jusqu'au bout de l'enquête... parce que eux non plus ne voudront "croire en l'innommable".

Et pourtant, avec le témoignage de Joël Lhost (DIA, etc), celui du frère de Christiaan Bonkoffsy (groupe Diane, etc), les preuves scientifiques de la manipulation de Ronquières et maintenant les révélations du marchand de Hoeilaart, il y a de quoi reconstituer des scénarios possibles qui conduisent à des personnes très haut placées.

Et oui, Henry. Je me souviens de mes amis étudiants, qui dès 1987 étaient tous de cet avis concernant la piste politique. Un ami de longue date, ex-gendarme, me le rappelait hier soir. Lui même et ses anciens collègues, ayant un temps travaillé à la CBW pendant un temps, à l'époque des portraits-robots, ont toujours été convaincus de l'existence du complot politique, du fait que les Borains n'étaient qu'un leurre, et que "des gendarmes qui enquêtent sur des gendarmes..."

Autre chose, le terme de forfaiture était déjà évoqué avant les Commissions d'enquête, par P-S Candidus, dès 1988, dans son livre (voir fil correspondant), à propos de Jean Deprêtre, du juge Schlicker, entre autres à cause de l'envoi à la casse de la Santana, et du rapport balistique de Wiesbaden.