Nombre de messages : 350 Date d'inscription : 31/07/2014
Sujet: carton jaune pour De Decker Lun 6 Avr - 10:38
@ Hervé : bravo, stupéfiant ... j'adore ces "arbitrages" réservés à certains, dans le secret de rares milieux très discrets... J'admire le courage de ceux chargés d'analyser ces montages politico-financiers... sachant que cela finira en "eau de boudin".
Frédéric
Nombre de messages : 1380 Age : 56 Localisation : En vadrouille Date d'inscription : 12/05/2012
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 6 Avr - 23:27
Ils ne sont pas beaux, donc aucun succès avec les femmes. Ils se rattrapent en amassant des sous... et en fréquentant des coteries.
Une coterie est une association entre certains groupes d’individus unis par un intérêt commun qui favorisent ceux qui font partie de leur compagnie et cabalent contre ceux qui n’en sont pas. Phénomène aussi ancien que la société elle-même, l’esprit de coterie est prêt à se défendre par tous les moyens et à sacrifier tous les intérêts contraires à son profit pour mettre une personne, une chose en crédit ou, au contraire, pour la discréditer.
Les coteries politiques, religieuses, scientifiques, sacrifient le bien public, la vérité et la justice pour conserver l’honneur ou les profits d’une situation acquise. En politique, la coterie est au parti ce que la secte est à la religion. (Wikipédia)
Et In Arcadia Ego
Nombre de messages : 1103 Date d'inscription : 30/03/2012
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 7 Avr - 1:42
Je suis de tous les partis Je suis de toutes les patries Je suis de toutes les coteries Je suis le roi des convertis...
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 7 Avr - 11:53
Un autre homme politique qui est probablement proche de l'IEPS : Jean-Pol Poncelet...
Publié le 07/04/2015 à 07:45, Mis à jour le 07/04/2015 à 10:30
«La rémunération est qualifiée d'extravagante» par Mediapart. «Aucun groupe du CAC 40 ne paie autant ses administrateurs» ironise le site en ligne. En 2013 en effet, Aymeri de Montesquiou a déclaré avoir perçu 170 000 euros de gratification de la banque Delubac, dont le siège social est situé dans un village de l'Ardèche, au titre de membre du conseil de surveillance. Cette somme est mentionnée sur la déclaration d'intérêts du sénateur gersois à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. De sa main, il indique que 120 000 euros lui ont été alloués en 2013, ainsi qu'une avance de 50 000 euros pour 2014, soit plus que ses indemnités d'élu (84 000 euros) ou même d'agriculteur (93 000 euros) la même année.
S'il n'y a rien d'illégal à percevoir des jetons de présence, ce qui surprend davantage, c'est la nomination la même année de Jean-François Etienne des Rosaies à ce même conseil de surveillance de la banque Delubac. Même s'il n'y a pas de lien de cause à effet, tous deux sont cités dans l'affaire de la vente des hélicoptères au Kazakhstan, surnommée le «Kazakhgate». Etienne des Rosaies, ancien «chargé de mission» à l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, avait été mis en examen le 17 mars 2015 pour corruption. La justice le soupçonne d'avoir manigancé pour éviter à un oligarque kazakh de tomber dans les griffes de la justice belge. Deux jours après, le bureau du Sénat, à la demande des juges, avait levé l'immunité parlementaire du sénateur gersois inquiété lui aussi par l'enquête sur des soupçons de commissions perçues en marge de contrats conclus par des groupes français avec le Kazakhstan.
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 8 Avr - 8:13
La Wallonie a investi dans Duferco pour un résultat quasi nul: l'argent wallon aurait transité... dans des paradis fiscaux
Mais pourquoi diable la Région wallonne a-t-elle investi autant d’argent dans la multinationale Duferco? Et pourquoi a-t-on laissé une filiale de la Sogepa, le bras financier de la Région, investir dans des entreprises de Duferco domiciliées dans des paradis fiscaux? Tout ça pour un résultat quasi nul en termes d’emplois.
(...)
g.damseaux
Nombre de messages : 350 Date d'inscription : 31/07/2014
Sujet: carton jaune pour De Decker Mer 8 Avr - 10:52
Placer des copains à des postes juteux en échange de subsides à charge du contribuable ... rien de neuf ; tant que ce bon peuple aimera se faire plumer en votant pour des partis sans savoir ce que ceux-ci leur réservent, le système perdurera.
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 8 Avr - 11:35
Chargé depuis plusieurs années d'assurer, pour le Parlement, le contrôle des activités des services de renseignement belges - Sûreté de l'Etat et Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS), le Comité R s'intéresse également de près aux services de renseignement privés (SRP). Le comité, présidé par Jean-Claude Delepierre, a établi en 2002 un rapport confidentiel de 70 pages "qui tente de dresser un premier inventaire des activités du renseignement privé et de la manière dont les services de renseignement officiels appréhendent ce phénomène". Ce rapport est actuellement en cours de discussions au Parlement, et notamment au sein de la commission de suivi du comité R, présidée par le président du Sénat, Armand de Decker. Les conclusions de ces travaux devraient être connues à la mi-avril, à l'occasion de la publication du rapport d'activité 2003 du Comité R.
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 8 Avr - 19:06
Sénatoriales : les comptes de campagnes d’Aymeri de Montesquiou rejetés
Publié par Patrick Noviello et Laurent Dubois le 08/04/2015 à 16:45:28
La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté les comptes de campagne du sénateur gersois. La décision date du 9 mars mais on l’apprend seulement aujourd’hui. Principale motivation de cette décision, le fait qu’Aymeri de Montesquiou ou sa remplaçante aient directement réglé plus de 80% de leurs dépenses de campagne alors que c’est légalement à leur mandataire financier de le faire.
Elément aggravant aux yeux de la commission, Aymeri de Montesquiou a remporté fin septembre dernier son troisième mandat de Sénateur : « un parlementaire ne pouvait ignorer la portée des dispositions de l’article L. 5264 du code électoral qu’il a méconnues ». Et la commission de conclure sa décision en précisant que « eu égard à l’importance du montant en cause (NDR : 8709,45 euros) et au caractère réitéré, voire systématique de l’irrégularité constatée, celle-ci justifie le rejet du compte de campagne de M.Aymeri de Montesquiou ».
Pour le mandataire financier du sénateur gersois en revanche « il n’y a aucune fraude ». Selon Jean Duclavé, joint par téléphone, il ne s’agit que d’une question de procédure. « Sa suppléante payait les factures et moi je lui remboursais en fin de semaine. L’expert comptable a validé les comptes » précise-t-il. « Nous n’avons procédé ainsi que pour éviter des kilomètres et des dépenses inutiles, je ne les suivais pas partout pendant la campagne ».
Aymeri de Montesquiou et son équipe entendent donc contester cette décision. Mais c’est désormais au conseil constitutionnel de trancher. Soit il confirme le rejet de ces comptes de campagne et peut prononcer une inéligibilité de un à trois ans pour cette élection ou toute autre sur cette période, soit il prend une autre décision. L’examen pourrait prendre de deux à six mois.
Quoi qu’il en soit les procédures s’accumulent pour Aymeri de Montesquiou. Au début du mois, on apprenait que la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique le soupçonnait d’avoir sous évalué son patrimoine et avait transmis son dossier au parquet national financier. Pointé du doigt notamment « l’omission d’œuvres d’art et d’avoirs importants détenus à l’étranger ainsi que la sous-évaluation de son patrimoine immobilier » selon un communiqué de la HATVP.
Enfin, rappelons également que l’immunité du sénateur gersois a été levée le 18 mars dernier dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de commissions perçues en marge de contrats conclus avec le Kazakhstan. Aymeri de Montesquieu a été le représentant de Nicolas Sarkozy en Asie centrale quand ce dernier était Président de la République.
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 10 Avr - 13:43
Sur son site :
http://www.armanddedecker.be/Public/Page.php?ID=9
Armand de Decker dit qu'il est membre de l'Institut International de Géopolitique (Paris).
Cet institut a été créé en 1982 par Marie-France Garaud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-France_Garaud
et édite la revue trimestrielle Géopolitique
Marie-France Garaud a été proche de Georges Albertini...
Le fils perdu de la République Par Michel Taubmann
Une traduction du livre "Les tueurs du Brabant et la CIA" de Guy Bouten, pages 170 et 171 :
"Le baron de Bonvoisin fut introduit à la Compagnie Générale des Eaux (France) par Alain Griotteray, ancien agent de la CIA et rédacteur en chef de la publication d'extrême-droite "Minute".
Grâce à l'appui de la CGE, il put faire passer de l'argent au PS liégeois, surtout au réseau autour de Guy Mathot et son copain Léon Deferm."
_ _ _
Sur Alain Griotteray ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Griotteray
(...) Il fut le premier journaliste étranger à s'entretenir avec Ronald Reagan (...)
The Craft We Chose: My Life in the CIA Par Richard Holm
(...)
Note : dans la première édition du livre de Richard L. Holm (sous le titre "The American Agent"), l'orthographe est fautive et il est question d'un "Jean Gitteray" (pages 488-491).
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 22 Avr - 8:44
Levallois Perret : quand les Balkany entraient en politique (1)
Philippe LANÇON 20 mars 1995 à 01:57
Quand les Balkany entraient en politique Issu d'une famille d'immigrés hongrois, Patrick Balkany, animal politique fortuné au tempérament de pugiliste, s'est imposé à Levallois-Perret grâce à l'entregent de son épouse-égérie Isabelle. Premier volet d'une enquête consacrée à ce couple d'héritiers.
VIDEO. Quand les Balkany partaient à la conquête de la mairie de Levallois en 1983
Le documentaire "Il était une fois dans l’Ouest, le roman noir des Hauts-de-Seine" s’intéresse à la corruption, le moteur du développement des Hauts-de-Seine depuis cinquante ans.
Le département des Hauts-de-Seine, terre de conquête idéale pour une bande d'aventuriers aux méthodes de tontons flingueurs qui en ont fait leur chasse gardée pendant près d'un demi-siècle. "Il était une fois dans l’Ouest, le roman noir des Hauts-de-Seine" retrace l'histoire violente et tourmentée de ce département situé à l'ouest de Paris. Ce documentaire, réalisé par Jean-Charles Deniau, est diffusé jeudi 23 avril à 23h20 sur France 3.
De la conquête par Charles Pasqua et ses lieutenants aux derniers déboires judiciaires du couple Balkany, cette réserve de vieux renards de la politique fait la une des journaux depuis près de quarante ans. Corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux ou blanchiments alimentent ainsi les annales judiciaires, .
Comme le montre cet extrait, Patrick Balkany part en 1983 à la conquête de la mairie de Levallois, détenue depuis vingt ans par le communiste Parfait Jans, qu'il bat dès le premier tour. Le député-maire et son épouse, bientôt vice-présidente du conseil général, affichent déjà un train de vie princier.
LE MONDE | 23.04.2015 à 10h08 | Par Alain Constant
Jean-Charles Deniau retrace l’histoire mouvementée du 92 et sa métamorphose en « machine à cash » (jeudi 23 avril, 23 h 20, sur France3).
Seulement trente-six communes, mais un produit intérieur brut supérieur à celui de la Grèce ! Bienvenue dans les Hauts-de-Seine, département jouxtant Paris sur son flanc ouest et qui, depuis plus d’un demi-siècle, fait la « une » des médias.
Presque aussi bien qu’un western ou qu’un polar saignant, ce documentaire, signé de l’expérimenté Jean-Charles Deniau, retrace l’histoire mouvementée du 92. Une histoire de pouvoir et de coups tordus, de sommes d’argent phénoménales et de magouilles à grande échelle. Corruption, abus de biens sociaux, trafics d’influence, blanchiment, tous les ingrédients sont là pour faire dans le 92 un feuilleton à suspense.
Pourquoi là, précisément ? Parce que de très nombreuses entreprises y sont implantées et que, depuis les années 1960, les Hauts-de-Seine remplissent une mission : celle d’être le coffre-fort d’une certaine droite : UDR au début, RPR ensuite, UMP enfin.
Comme le rappelle ce documentaire à l’aide d’archives inédites comme ces images de Réalités clamartoises (1955) ou de Naissance d’une cité, Gennevilliers (de Louis Daquin, 1964), les Hauts-de-Seine ont d’abord fait partie de la célèbre banlieue rouge. Des bidonvilles dans les années 1950 aux tours de verre et d’acier, Jean-Charles Deniau détaille comment cette terre d’ouvriers s’est métamorphosée.
Tout commence lorsque de Gaulle lance le chantier de la Défense, gigantesque quartier d’affaires à cheval sur Nanterre et Puteaux. Avec Charles Pasqua à leur tête, les gaullistes partent au combat pour déloger les communistes. Commune après commune, ils arriveront à leurs fins. Aujourd’hui, seuls quelques îlots de gauche (Gennevilliers, Clichy, Nanterre, Malakoff) subsistent.
Pasqua, figure tutélaire
Ces conquêtes municipales sont nécessaires avant de mettre en place un système économique hors norme. Lors des années 1960-1980, aucune loi n’encadre le financement des partis politiques. L’occasion est trop belle : « Donne-moi de l’argent pour ma campagne électorale, je te donnerai des chantiers ! », semble être le mot d’ordre des nouveaux maîtres du 92.
Certains témoignages recueillis dans ce documentaire valent le détour : Charles Ceccaldi-Raynaud évoquant le clientélisme, Didier Schuller rappelant certaines situations croquignolesques, Charles Pasqua, parfait dans le rôle du « pas vu, pas pris », ou encore Jean-François Probst et Bernard Bled, témoins attentifs des méthodes RPR dans les Hauts-de-Seine.
D’autres témoins précieux comme le juge Eric Halpern ou le journaliste Hervé Liffran détaillent les dessous de certaines affaires. Face caméra, un chef d’entreprise raconte son expérience : « J’ai travaillé vingt-quatre ans avec Boulogne, on ne m’a jamais rien demandé. A Suresnes et Rueil non plus. Mais avec Gennevilliers, Colombes, Levallois, on ne pouvait pas travailler. Je ne faisais pas partie des entreprises qui payaient. Donc, à chaque fois, j’étais non conforme. »
Les grands scandales ayant rythmé la vie du 92 sont évoqués : chaufferie de la Défense, vente de la tour BP, emplois fictifs de l’office départemental des HLM. Bien construit, ce documentaire montre comment, au fil du temps, la « machine à cash » va se perfectionner. Au début des années 1980 apparaissent les « Pasqua Boys ». De jeunes loups bien décidés à faire des Hauts-de-Seine leur terrain de chasse. Parmi eux, les deux Patrick (Balkany et Devedjian). « Si je n’avais pas existé, le département ne serait pas ce qu’il est », assure Charles Pasqua en souriant. Après avoir visionné ce documentaire, on n’en doute pas.
« Il était une fois dans l’Ouest-Le roman noir du 92 », de Jean-Charles Deniau (France, 2015, 60 min). Jeudi 23 avril, 23 h 20, sur France3.
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 24 Avr - 14:19
« Kazakhgate » : plainte après un infarctus en garde à vue
Le Monde | 24.04.2015 à 11h17 • Mis à jour le 24.04.2015 à 11h20 | Par Gérard Davet et Fabrice Lhomme
Le procureur de Paris, François Molins, est saisi depuis la mi-avril d’une affaire plutôt délicate, en l’occurrence une plainte déposée par Me Pierre Kopp, le conseil de Jean-François Etienne des Rosaies. Ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, ce dernier est l’un des protagonistes du « Kazakhgate », une affaire − révélée par Le Monde du 8 octobre 2014 − de commissions suspectes versées en marge de contrats entre la France et le Kazakhstan. Selon Me Kopp, son client, âgé de 73 ans, a subi une garde à vue très dure, qui aurait mis sa vie en danger, au point de faire un infarctus au cours de son audition.
Déposée contre X pour « tortures et traitements inhumains » (et accessoirement « violation du secret de l’instruction »), la plainte vise de fait le juge René Grouman, qui instruit cette affaire avec son collègue Roger Le Loire, et les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). « Malgré ses mises en garde et celles de son avocat, l’autorité qui contrôlait la garde à vue a laissé Jean-François Etienne des Rosaies constituer un infarctus qui aurait pu être évité s’il avait été transféré dès son premier malaise vers un hôpital », écrit Me Kopp au parquet de Paris, où la plainte est toujours à l’étude.
« Jean-François Etienne des Rosaies, précise l’avocat, a frôlé la mort car aucune précaution n’a été prise pour réduire les risques durant ses interrogatoires. Il ne se remettra pas de cet infarctus et est handicapé à vie par une pathologie cardiaque qui le place “en sursis”. »
Tension très élevée
Ancien préfet, M. Etienne des Rosaies est suspecté d’être intervenu, moyennant rétribution, auprès d’Armand De Decker, à l’époque sénateur libéral belge, pour l’adoption en 2011 d’une disposition législative favorisant un homme d’affaires, Patokh Chodiev, et deux de ses associés, en délicatesse avec la justice belge, et tous proches du président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev. En contrepartie, ce dernier aurait signé de juteux contrats avec l’industrie française.
Le 8 septembre 2014 au matin, les policiers interpellent M. des Rosaies à son domicile, dans le Calvados. Transféré au commissariat de Lisieux, il est présenté à un médecin qui confirme qu’il souffre d’une pathologie cardiaque. L’ancien chargé de mission de M. Sarkozy est ensuite conduit, toutes sirènes hurlantes, dans les locaux de l’OCRGDF, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Un médecin prend sa tension, qui se révèle très élevée. Il fait un premier malaise, dans sa cellule, puis un deuxième, en début d’après-midi. M. des Rosaies est malgré tout interrogé par les policiers. A deux reprises, les enquêteurs lui proposent d’interrompre momentanément l’interrogatoire, mais le gardé à vue, pressé d’en finir, préfère poursuivre l’audition. Toutefois, à 19 heures, après un troisième malaise, la décision est prise d’appeler les pompiers, qui transfèrent d’urgence M. des Rosaies à l’hôpital.
« Extorquer des aveux »
Le calvaire de ce dernier n’est pas terminé, puisque l’Hôtel-Dieu refusera son admission, vers 20 heures, de même que l’hôpital Bichat, quelques minutes plus tard. Il atterrit finalement, vers 21 heures, aux urgences de l’hôpital Cochin. Là, les médecins constatent que le patient a fait un infarctus. Dans la foulée, sa garde à vue est enfin levée. Depuis, l’état de M. des Rosaies ne s’est guère amélioré, différents certificats médicaux en attestent. Le 5 février, le cardiologue Jean-Pierre Marino a confirmé qu’il avait « constitué le 8 septembre 2014 un infarctus du myocarde [ayant] entraîné une incapacité totale de travail depuis cette date et qui est encore en cours à ce jour ». Le 20 mars, les docteurs Jean-Yves Pagny et Farid Toumi ont justifié son admission quelques jours plus tôt à l’unité de soins intensifs cardiologiques de la clinique Alleray-Labrouste (Paris 15e) en ces termes : « Cette hospitalisation a été motivée par la survenue le 8 septembre 2014 d’un infarctus déclenché par [le] stress important d’une garde à vue. »
C’est d’ailleurs sur son lit d’hôpital, sous la surveillance des médecins, que M. des Rosaies s’est vu signifier, le 16 mars, sa mise en examen pour « corruption d’agent public étranger », « trafic d’influence passif » et « blanchiment ». Interrogé par Le Monde, Me Kopp a déclaré : « Je pense qu’on a voulu mettre une pression extrême sur mon client pour lui extorquer des aveux mensongers, une manœuvre mise en échec par son courage. » M. Grouman n’a pu être joint. De son côté, la Direction générale de la police nationale a indiqué, par le biais de son service de communication, ne pas pouvoir faire de commentaire sur une affaire en cours.
_ _
L’avocat de M. Etienne des Rosaies dénonce un « faux document »
La plainte de Me Pierre Kopp vise aussi des faits de « violation du secret de l’instruction », en l’occurrence la publication dans plusieurs médias d’une note, au contenu embarrassant, signée de Jean-François Etienne des Rosaies − et versée au dossier judiciaire. Elle aurait été adressée, le 28 juin 2011, à Claude Guéant, alors ministre de l’intérieur. Or, selon la plainte de Me Kopp, «ce document est un faux constitué d’un collage grossier».
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 29 Avr - 8:41
Affaire Balkany à Levallois : enquêtes en cours sur la société d'aménagement immobilier
Deux enquêtes préliminaires sont en cours sur la gestion de la société d'aménagement immobilier contrôlée par la ville de Levallois.
Les investigations sur les époux Balkany vont bon train. Deux enquêtes préliminaires ont été diligentés par le parquet national financier et confiées à l'office anticorruption de la police judiciaire.
La première porte sur plusieurs marchés et doit déterminer si des faits de prise illégale d'intérêts, abus de biens sociaux et favoritisme ont pu être commis, a précisé une source proche du dossier. Elle fait suite à l'audition d'un témoin par les juges du pôle financier en charge de l'information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale et corruption dans laquelle le maire de Levallois, Patrick Balkany, et son épouse Isabelle, présidente de la société d'aménagement immobilier (Semarelp), ont été mis en examen.
L'autre enquête préliminaire sur la Semarelp fait suite à un signalement de la chambre régionale des comptes mais ne viserait pas les mêmes faits, selon une source proche du dossier.
La spécialiste de l'acquisition et aménagement des terrains
Créée en 1969, la Société anonyme d'économie mixte d'aménagement, de rénovation et d'équipement de Levallois-Perret, dont le capital est majoritairement détenu par la ville (79,9%), a dirigé plusieurs projets d'aménagement de grande ampleur dans cette commune voisine de Paris.
Elle a notamment mené à bien la réalisation de plusieurs zones d'aménagement concerté (ZAC), avec acquisition des terrains, aménagement, maîtrise d'ouvrage des équipements publics et commercialisation des droits à construire. Parmi elles la gigantesque ZAC dite du Front-de-Seine, qui comprenait notamment l'emprise de l'ancienne usine Citroën.
Balkany contraint de remettre son passeport à la justice
Le Point - Publié le 13/05/2015 à 14:02 - Modifié le 13/05/2015 à 14:05
Le député-maire UMP de Levallois-Perret, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale et corruption, s'est vu notifier une interdiction de quitter le territoire.
Renaud LECADRE et Emmanuel FANSTEN 20 mai 2015 à 19:46
De nouveaux éléments recueillis par «Libération» accablent Maître Claude, soupçonné d’avoir orchestré l’évasion fiscale du maire de Levallois et de son épouse.
(...)
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 28 Mai - 16:21
Qui est responsable de la catastrophe ? Qui en a profité ? Parmi les protagonistes, apparaît mystérieusement le député UMP français Patrick Balkany, ami très proche de Nicolas Sarkozy, chef d’Etat au moment des faits. Il y a aussi un milliardaire belge mandaté par l’Elysée. Il est question de dizaines de millions de dollars déversés en Centrafrique.
_ _ _
_ _ _
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 5 Juin - 15:33
Kazakhgate: les hommes de Sarkozy, l'oligarque et la valise de billets
05 juin 2015 | Par Yann Philippin
Virements offshore, remise de cash de 5 millions d'euros dans un hôtel suisse: la justice a mis au jour des versements douteux en marge de la vente d'hélicoptères au Kazakhstan en 2011, sous la présidence Sarkozy, sur fond de soupçons de trafic d'influence. Révélations sur une affaire d'État, où l'on croise des oligarques, des hommes de l'Élysée, et des intermédiaires spécialisés dans le business avec l'Afrique.
(...)
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 5 Juin - 19:58
Kazakhgate : nouvelle charge contre De Decker, Reynders cité pour la première fois
05/06/15 à 18:03 - Mise à jour à 18:14
Dans un article de son magazine M, ce vendredi après-midi, et intitulé " Le Kazakhgate : une affaire d'État ", le quotidien Le Monde publie des révélations à nouveau embarrassantes pour Armand De Decker et pour son entourage. Dont Didier Reynders. Selon l'enquête du journal français, le bourgmestre MR d'Uccle et ancien président du Sénat aurait été rétribué sans avoir rentré d'honoraires.
Le dossier peut être appelé Sarkozy-Chodiev-De Decker. La justice française soupçonne Armand De Decker d'avoir, en 2010, influencé le processus parlementaire belge pour que la loi sur la transaction pénale élargie soit votée juste à temps et puisse permettre au richissime Pathok Chodiev, 62 ans, jouissant de la double nationale belge et kazakhe, d'échapper in extremis à un procès en correctionnel notamment pour corruption. De Decker serait intervenu à la demande de l'Élysée, occupé alors par Nicolas Sarkozy, dont un gros contrat en armement (2 milliards d'euros) avec le Kazakhstan pourrait avoir été conditionné à cet épilogue judiciaire.
Jusqu'ici, Armand De Decker a toujours rétorqué que son bureau d'avocats avait défendu Chodiev, et qu'il n'avait oeuvré d'aucune autre manière sur le parcours législatif. Des documents indiquent que le bourgmestre d'Uccle aurait perçu 734 millions dans cette affaire, ce que De Decker nie farouchement. L'élargissement de la loi sur la transaction pénale a été en tout cas votée à temps, dans des circonstances inhabituelles, et Chodiev n'a plus été inquiété, moyennant le versement d'une amende de 22,5 millions d'euros.
Ce vendredi, dans son article, Le Monde raconte ainsi "l'intervention du maire d'Uccle", y mêlant son conseiller de longue date, Jonathan Biermann (NDLR : par ailleurs avocat au barreau de Bruxelles depuis 2003, échevin MR d'Uccle depuis 2013 aux Travaux, à la Mobilité et au Stationnement et aux Nouvelles technologies, conseiller d'Armand De Decker lorsqu'il était président du Sénat, de fin 2007 à 2012), et... Didier Reynders, alors ministre des Finances et des Réformes institutionnelles notamment et aujourd'hui des Affaires étrangères : "Cet ancien président du Sénat, redevenu avocat, s'est bien mobilisé en faveur de Chodiev et compagnie. "Il nous a conseillés dans le droit constitutionnel belge. Il a rédigé des mémoires. De plus, il se tenait informé de l'avancée de la loi belge, il travaillait avec nous [...] J'ai payé Me De Decker, il a participé aux réunions", a révélé Me Degoul (l'avocate française de Chodiev, inculpée en France). Elle indique avoir versé, entre mars et décembre 2011, 734 346 euros à M. De Decker, et 160 000 euros à un autre homme politique belge, conseiller de M. De Decker, Jonathan Biermann.
Souci : comme l'indique le juge Grouman (en charge de l'enquête, en France) dans un document, "aucune note d'honoraires émanant du cabinet" de Me De Decker n'a été découverte. Il poursuit : "Me De Decker n'est jamais mentionné, à l'inverse de ses confrères, parmi les avocats intervenus lors des différentes réunions [...] A la demande de M. Étienne des Rosaies (chargé de mission à l'Élysée du temps de Sarkozy et mis en examen en France), il ne fallait pas que Me De Decker apparaisse." La justice française nourrit donc de forts doutes sur le rôle réel joué par l'homme politique belge. A-t-il vraiment été partie prenante ? S'est-il contenté de faciliter la tâche à Me Degoul ? "Me Degoul allait voir le lobbyiste De Decker qui lui ouvrait toutes les portes, a pourtant confirmé Guy Vanden Berghe (un ingénieur belge à la retraite soupçonné d'avoir joué les intermédiaires entre les Kazakhs et l'Élysée, poursuivi par la justice française lui aussi). Il me semble qu'elle était mise en relation avec De Decker directement de Paris à Bruxelles par téléphone entre homologues du même niveau, Guéant pour la France et [Didier] Reynders pour la Belgique [...] Elle me disait qu'elle travaillait 'avec le Château', c'est-à-dire l'Élysée."
Le Monde révèle, aussi "cet e-mail saisi par les policiers : adressé par M. Étienne des Rosaies, le 19 juin 2011, à Nathalie Gonzalez-Prado, assistante personnelle de Claude Guéant. Il est en fait destiné au ministre de l'Intérieur (il commence d'ailleurs par la formule "Monsieur le ministre") et, à travers lui, au président de la République ("Pour information du PR", précise l'e-mail). "Vendredi 17 juin à 17 h 30, le ministre de la Justice belge a annulé les trois chefs d'inculpation à l'encontre de l'homme d'affaires du Kazakhstan Patokh Chodiev (ami personnel et financier du président Nazarbaïev) qui avait sollicité le PR il y a deux ans pour trouver un soutien politique en Belgique en faveur de son ami et ses associés MM. Machkevitch et Ibragimov", résume Étienne des Rosaies. "J'ai donc suivi cette affaire depuis dix-sept mois pour Damien Loras [conseiller diplomatique de M. Sarkozy de janvier 2011 à mai 2012, NDLR] en mettant en place un groupe de travail en Belgique piloté par Catherine Degoul, avocate, en sollicitant le ministre d'État Armand De Decker", ajoute l'ancien préfet, qui affirme encore : "Pour résoudre cette affaire, un texte de loi a été voté il y a un mois, organisé et suscité par Armand De Decker, qui a sensibilisé trois ministres : justice, finances et affaires étrangères." "M. Chodiev, conclut-il, a une dette - je pèse mes mots - immense à l'égard de la France."
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Sam 6 Juin - 17:29