Marcel Habran

Sujet: Re: Marcel Habran Jeu 27 Nov 2008 - 21:35

Marc a écrit:: Habran: le procès va-t-il être suspendu ?
liege, jeudi 27 novembre 2008, 12:54
D.L.

Gros incident d'audience vers 11h20 ce matin, au procès Habran. Il est venu par la 10e jurée qui un moment s'est adressée à Thierry Dalem : "vous étiez inculpé dans un dossier et la cour a prouvé que vous n'y étiez pas…". Une petite phrase qui en dit long sur ce qu'elle pense.

Et même un peu trop: la session a été interrompue, sur demande du procureur fédéral Yernaux.

Vingt minutes après, la session reprend: “ Dans ces conditions, et je le dis avec regret, je suis au regret de vous demander sa récusation ”.

À la défense, Me Mayence prend la parole au nom de tous ses confrères: “ nous prenons une décision commune: il n’y a pas lieu à récusation. Il n’a jamais été question d’un fait ou d’un nom. La phrase de la 10e jurée ne traduit une quelconque partialité ”, dit me Mayence.

Et il ajoute: “ et puis elle a dit “ on ”, et “ nous ”: il s’agit d’une position commune. Et dans ce cas, s’il y a récusation, elle doit concerner tout le jury ”. Il est 12 h 02: la cour se retire pour délibérer.

La dixième jurée quitte la salle les larmes aux yeux.

À 12 h 25, la cour revient: “ par ses propos, la 10e jurée a manifesté une opinion personnelle. Il y a lieu de la remplacer par le 1er suppléant, et j’ordonne la poursuite immédiate de la procédure ”, dit le président Dewart

Mais adresse un petit mot à la dame: “ je me permets de rendre hommage à tout votre travail jusqu’à ce stade. Ce n’est pas une sanction personnelle, vous avez été une jurée très efficace et attentive. Tout le monde regrettera votre présence, mais c’est la règle du jeu: vous avez laissé transparaître une opinion quant à la culpabilité d’un des accusés ”.

La 10e jurée a dû quitter la salle, définitivement. Mais Me Mayence n’en démord pas: “ les propos de la jurée exprimaient un sentiment collectif. La récusation doit être générale ”.

“ Non ”, dit le procureur fédéral, “ les autres jurés ne sont pas responsables de la manière dont s’est exprimée la 10e jurée ”.

Qu’à cela ne tienne: “ préparez vos conclusions, vous avez dix minutes ”, dit le président aux avocats. “ Vingt ”, rétorque Me Mayence. Il est 12 h 38. Nouvelle suspension jusqu’à 13 h 30.

Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 08/03/2007

Procès Habran: une jurée récusée

le président de la cour d’assises de Liège, Marc Dewart, a prononcé jeudi la récusation de la dixième jurée du procès de Marcel Habran et consorts. Elle a été remplacée par une jurée suppléante.

Depuis le début du procès, plusieurs demandes de jonction de dossiers annexes ont été formulées par la défense. Au fil des débats, les jurés se sont intéressés à ces dossiers mais le parquet fédéral a fait savoir qu’il ne déposerait pas les informations en sa possession concernant ces dossiers. La défense a, dans la foulée, annoncé qu’elle déposerait des conclusions.

C’est alors que la dixième jurée a fait savoir qu’elle souhaitait avoir accès à un maximum d’informations à propos d’affaires relevant, à ses yeux, des débats de la cour d’assises. "Car dans un dossier qui nous concerne, il a été prouvé que Thierry Dalem (NdlR: l’un des accusés) n’était pas coupable des faits qui lui étaient reprochés", a déclaré la dame. Elle a aussitôt été rappelée à l’ordre par le président; le procureur fédéral Yernaux n’en est pas resté là et a estimé que la jurée avait manifesté une prise de position. D’où sa récusation.

Selon la défense, la jurée s’était à plusieurs reprises exprimée au nom du jury, ce qui aurait pu justifier la récusation des jurés dans leur ensemble. Mais la défense, après réflexion, a abandonné cette voie. (Belga)

Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 08/03/2007

Extrait :

" Depuis le début du procès, plusieurs demandes de jonction de dossiers annexes ont été formulées par la défense. Au fil des débats, les jurés se sont intéressés à ces dossiers mais le parquet fédéral a fait savoir qu’il ne déposerait pas les informations en sa possession concernant ces dossiers. La défense a, dans la foulée, annoncé qu’elle déposerait des conclusions."

Le parquet fédéral cache-t-il quelque chose que les jurés ne peuvent pas savoir ? Cela remet tout le système judiciaire en question. Les jurés - à quoi servent-ils ?

Nombre de messages : 2473 Date d'inscription : 08/04/2007

La jurée N° 10 faisait allusion au volet Bovenisty ou Dalem a prouvé par une pièce connue du Ministère public mais non déposée au procès qu'il ne pouvait être présent sur les lieux du crime alors que c'était ce dont l'accusait le procureur.
Alors tricherie ou simple erreur ?

Nombre de messages : 1276 Date d'inscription : 11/10/2007

La jurée dérangeait, elle a été virée à la première occasion ?

Pour info : Le parquet n'est pas tenu de déposer toutes ses informations dans le dossier à charge des inculpés. Ce sont les dossiers undercover. Cest connu des avocats.

Sujet: Re: Marcel Habran Ven 28 Nov 2008 - 13:41

.. un juré a egalement ete exclu du proces B/B parce qu il s etait endormi

Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 08/03/2007

wil a écrit:: La jurée dérangeait, elle a été virée à la première occasion ?

Pour info : Le parquet n'est pas tenu de déposer toutes ses informations dans le dossier à charge des inculpés. Ce sont les dossiers undercover. Cest connu des avocats.

Si on suit ton raisonnement Wil, dans notre système, un citoyen peut être mis en accusation sur base d'un dossier undercover que le parquet n'est pas tenu de déposer ? C'est quoi d'abord un dossier undercover ?

A B.R. - avez-vous connaissance de pareils dossiers dans les tueries du brabant wallon et/ou dans les faits pour lesquels vous avez été condamnés ?

Sujet: habran Ven 28 Nov 2008 - 15:32

l'article de jeudi 27 dire les regles du jeu car il prenne sa pour un jeu bin oui?????

Sujet: Re: Marcel Habran Ven 28 Nov 2008 - 15:37

régle du jeu il apelle sa un jeu ah ok bin oui????

Nombre de messages : 1874 Date d'inscription : 01/02/2007

Marc a écrit:: A B.R. - avez-vous connaissance de pareils dossiers dans les tueries du brabant wallon et/ou dans les faits pour lesquels vous avez été condamnés ?

Il y a en effet bien eu un tel dossier dans l'affaire Mendez.
On appellait cela à l'époque le dossier parallèle.
Ce dossier avait été constitué par la PJ de Nivelles et était tenu sous bonne garde chez Deprêtre.
Quand son existence a été connu, il a été violemment contesté par tous les avocats de la défense, comme étant illégal au sens du code d'instruction criminel. Deprêtre a vaguement essayé de le défendre mais cela a provoqué des incidents pendant le procès.
Comment voulez-vous vous défendre devant les différentes Chambres du Conseil, si le dossier n'est pas présenté "au complet"? En effet, le Président de la Chambre du Conseil ne connaissait même pas son existence et les accusés ne pouvaient donc pas le lire non plus, avant passage à la Chambre du Conseil, comme le prévoit la loi.
Pour ce qui est des pratiques actuelles, je ne sais rien vous dire. Peut-être la loi a-t-elle changée depuis!
Excusez-moi d'être silencieux dans ce fil, je ne souhaite pas intervenir pour ne pas mettre un des accusés que je connais très bien, en position difficile.
Il n'est jamais bon, du point de vue de la Justice, d'avoir des amis de mon genre!

Nombre de messages : 1276 Date d'inscription : 11/10/2007

Que dire de plus ?
Cela vous parait plus clair marc?

Nombre de messages : 2473 Date d'inscription : 08/04/2007

Marc a écrit:

wil a écrit:: La jurée dérangeait, elle a été virée à la première occasion ?

Pour info : Le parquet n'est pas tenu de déposer toutes ses informations dans le dossier à charge des inculpés. Ce sont les dossiers undercover. Cest connu des avocats.

Si on suit ton raisonnement Wil, dans notre système, un citoyen peut être mis en accusation sur base d'un dossier undercover que le parquet n'est pas tenu de déposer ? C'est quoi d'abord un dossier undercover ?

A B.R. - avez-vous connaissance de pareils dossiers dans les tueries du brabant wallon et/ou dans les faits pour lesquels vous avez été condamnés ?

Dans ce procès, la note confidentielle disculpait Eric Weyns et donnait le nom du véritable assassin de Serge Pierrin , cet "assassin" a d'ailleurs été descendu en 2005 et les tueurs n'ont toujours pas été jugés, ils sont même paraît-ils actuellement en liberté suite à un vice de forme.
C'est pourquoi malgré cette note, je ne comprends pas pourquoi Eric Weyns est jugé pour ce fait.

Nombre de messages : 2473 Date d'inscription : 08/04/2007

B.R. a écrit:: Excusez-moi d'être silencieux dans ce fil, je ne souhaite pas intervenir pour ne pas mettre un des accusés que je connais très bien, en position difficile.
Il n'est jamais bon, du point de vue de la Justice, d'avoir des amis de mon genre!

Je suppose que votre connaissance est "le petit", on se demande quand même ce qu'il vient faire dans ce procès.

Procès Habran: révélations sur l'intimité d'un témoin protégé(01/12/2008)

Un témoin avait évoqué une partouze qui aurait été organisée entre les couples Maréchal et Pierrin

LIEGE Le témoin protégé Hata Prekopuca a été entendu lundi pour la 10e fois devant la Cour d'assises de Liège au procès de Marcel Habran et consorts. La veuve de Pol Maréchal a confirmé l'implication de son mari en qualité de commanditaire de l'assassinat de Serge Pierrin. Sa personnalité a également été approchée avec des révélations sur sa vie intime.
Hata Prekopuca a confirmé au cours de son témoignage que l'assassinat de Serge Pierrin avait été commandité par son mari Pol Maréchal. Après avoir envisagé de faire tuer Dalem par Pierrin, Maréchal aurait constaté un rapprochement entre Serge Pierrin et Thierry Dalem.

Craignant des représailles, il avait l'intention de les faire tuer tous les deux par Pépé Rosato. Mais Schraenen, informé de ce projet, aurait proposé de reprendre le contrat à son compte, voulant épargner Dalem. Eric Weyns aurait entreposé chez lui une voiture et des armes devant servir à l'assassinat.

La Cour a abordé la personnalité intime de Hata Prekopuca. Le témoin protégé a confirmé le déroulement d'une soirée d'anniversaire lors de laquelle deux strip-teaseuses avaient été conviées. Hata Prekopuca s'était rapprochée de l'une d'elle de manière directe et explicite. Après une bataille au champagne, les filles avaient terminé la soirée par une douche commune.
Plusieurs témoins ont affirmé qu'elle avait une attirance pour les femmes et qu'elle était à la recherche d'une relation homosexuelle. Hata Prekopuca a soutenu que cela s'était déroulé à une seule reprise au cours d'une soirée arrosée mais a nié son attirance pour les femmes et en particulier pour celle d'Eric Weyns.

"Elle aimait vraiment les femmes des autres, a affirmé la compagne d'Eric Weyns. Ses avances ressemblaient à du harcèlement. Elle avait ma photo sur son ordinateur et me présentait à certaines de ses connaissances comme sa petite amie."

Plus tôt dans la journée, un témoin avait évoqué une partouze qui aurait été organisée entre les couples Maréchal et Pierrin. Ce témoin avait affirmé que Prekopuca était tombée enceinte de Pierrin et que Maréchal l'aurait obligée à avorter. Hata Prekopuca a nié ce motif devant la Cour et a soutenu que c'est parce qu'elle attendait des jumeaux de Pol Maréchal qu'elle avait avorté.
La journée de mardi sera consacrée aux derniers débats relatifs à l'assassinat de Serge Pierrin. Le début de l'instruction du dossier de l'assassinat de Pol Maréchal a été reporté à la journée de jeudi.

© La Dernière Heure 2008

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"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)

Nombre de messages : 2473 Date d'inscription : 08/04/2007

LA MEUSE
Procès Habran: Th. Dalem perd encore un ami
publié le 02/12/2008 à 19h39

La journée fut principalement consacrée aux interrogatoires des accusés impliqués de près ou de loin dans le dossier Pierrin. Et il s'est passé quelque chose : Schraenen a aussi été interrogé. C'est toujours un moment particulier.

Comme ça fait longtemps qu’il attend ça, il avait choisi d’écrire ses pensées, et de les lire... Mais ensuite il a été interrogé par le président. Et là, ce fut de nouveau épique. Mais voilà, parmi ses nombreuses et obscures déclarations, il en a fait une qui a retenu l’attention de celui qui occupe le box juste à côté de lui. Soit qu’effectivement, il était au courant du contrat que maréchal avait mis sur la tête de Dalem. Et il ne le lui a pas dit.

Alors, lorsque Dalem a été interrogé à son tour par le président, il l’a dit clairement: si je comprends bien, quand j’entends parler Schraenen et Prekopuca, il y a deux personnes qui sont au courant, et personne ne me dit rien...

- Vous n’êtes pas content sur Schraenen?

-... On dira que je ne suis pas content. Pas content du tout.

Plus tard, il ajoutera: " Je suis très en colère. Vous pouvez me changer de place demain ". Et ça, on le veut bien le croire. Et même prendre tous les paris, que jeudi, Dalem ne sera plus assis à côté de Schraenen. Ça n’a l’air de rien, mais dans un dossier comme celui-ci, ça a son importance, sur le plan de l’ambiance " générale ".

Des contrats sur la tête, Dalem en a eu plusieurs, jusqu’il y a peu: “ Une semaine avant le procès, le Parquet m’a appris que j’avais encore un contrat sur ma tête ”. Et Pierrin lui avait aussi parlé du projet que Maréchal avait pour lui. “ Au vu des évènements de l’époque, bien sûr que j’ai fait des déductions et des suppositions. Vous savez, Maréchal était aussi venu me trouver pour me demander si je connaissais quelqu’un pour s’occuper d’un portier du Groove. Si je lui avais dit non, je ne serais peut-être pas là... ”

Pierrin lui a aussi parlé de ceux que Maréchal avait sur deux magistrats et le chef d’enquête.

Et là, Dalem indique: “ Vous voulez vraiment que je vous en parle? Quand M.Tahir a été au rendez-vous avec Maréchal, moi j’avais un rendez-vous avec un autre flic. Et ça, personne n’en parle. J’ai été approché par un flic qui me connaît bien ”.

Nombre de messages : 2473 Date d'inscription : 08/04/2007

Il y a du avoir une erreur dans le scénario car le témoin protégé disait déjà que Schraenen était au courant et qu'il avait même cherché à protéger Dalem, il est étonnant donc que ce même Dalem soit surpris et faché.
Peut être que la journaliste n'a pas bien compris ou que le doublage des paroles de Schraenen n'a pas été bien exécuté.
Nous verrons jeudi s'ils sont toujours assis l'un près de l'autre.

Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 08/03/2007

Mis en ligne le 29/11/2008

Judiciaire

Procès Habran: témoin tétanisé par la peur

ChristopheD., un proche du tueur à gages décédé Serge Pierrin, qui devait comparaître vendredi après-midi devant la cour d’assises de Liège au procès de Marcel Habran et consorts, a fait savoir qu’il a subi de nouvelles menaces et que, "tétanisé par la peur", il ne viendra plus témoigner au procès.

Une information a été ouverte pour tentative de subornation de témoin (tentative plutôt réussie, semble-t-il). Lors d’une première comparution déjà, ce témoin avait été contraint de se présenter après avoir manifesté son refus. Or il a fait savoir qu’il a été confronté à une nouvelle situation de menace mercredi soir. Un Nord-Africain d’une trentaine d’années se disant envoyé par l’accusé Anouar Bennane se serait présenté chez lui pour le remercier de ne pas avoir fait état lors de son premier passage du contenu d’un sac - sans doute des armes. Il aurait, dans un second temps, "invité" Christophe D.à garder le silence et ne dire à la cour que ceci: ce sac contenait des pièces de voiture. (Belga)

Procès Habran: un témoin confirme Dalem comme commanditaire (05/12/2008)
Jean-Philippe Mathieu a confirmé que Thierry Dalem était bien le commanditaire de l'assassinat de Pol Maréchal

LIEGE Le témoin privilégié Jean-Philippe Mathieu a confirmé vendredi devant la Cour d'assises de Liège, au procès de Marcel Habran et consorts, que Thierry Dalem était bien le commanditaire de l'assassinat de Pol Maréchal. Dalem aurait confié cette exécution à Vincent Buret.

Entendu pour la 7e fois devant la Cour d'assises, le témoin privilégié Jean-Philippe Mathieu (qui ne bénéficie pas officiellement du statut de témoin protégé) a soutenu que Thierry Dalem et Claude Kremer lui avaient raconté les grandes lignes de l'assassinat de Pol Maréchal. Il aurait lui-même assisté à une partie des préparatifs en conduisant Thierry Dalem et Claude Kremer à l'étranger pour qu'ils puissent y rencontrer Vincent Buret.

"Peu après l'assassinat de Serge Pierrin, Thierry Dalem m'a confié qu'il s'était senti visé par cette exécution, a soutenu Jean-Philippe Mathieu. Il devait trouver une solution et agir pour régler ce problème vis-à-vis de Pol Maréchal. Il a décidé d'aller rencontrer un de ses amis et de lui confier le contrat. C'est le surnommé "Tranquille" qu'il devait rencontrer. J'ai ensuite identifié cet homme qui était en réalité Vincent Buret."

Mathieu a expliqué qu'il a conduit Dalem et Kremer à Malaga. Leur destination finale devait être le Maroc, ils auraient rencontré Vincent Buret dans son luxueux appartement. Rentré en Belgique, Mathieu aurait aussi assisté à la préparation d'une Kalachnikov par Thierry Dalem. Le témoin aurait aussi conduit Dalem à un rendez-vous fixé au complexe de Belle-Ile (Liège), où il aurait remis l'arme à "Tranquille".

Jean-Philippe Mathieu a soutenu ensuite qui avait obtenu des détails sur la manière dont avaient été exécutés les faits. Buret se serait caché derrière un mur en attendant de pouvoir tirer sur Pol Maréchal. Buret aurait été accompagné de deux "Musulmans" qui se seraient désistés à la dernière minute en raison de leurs convictions religieuses et d'un problème de conscience.

Le témoin a encore expliqué le contexte dans lequel il s'est senti utilisé par Thierry Dalem et les raisons pour lesquelles il s'est décidé à dénoncer les faits. "Mon amitié envers Dalem a régressé quand Claude Kremer est venu se cacher chez moi et que j'ai compris que Dalem faisait de moi son larbin. J'ai
compris qu'il me manipulait et qu'il s'est foutu de moi."

Jean-Philippe Mathieu dit qu'il craint toujours pour sa vie. "J'ai fait un choix mais mon avenir ne sera peut-être pas long, a-t-il soutenu. Je suppose que ce ne sera pas très compliqué de venir me faire la peau. Buret reste libre et dangereux et il n'est pas compliqué de faire venir quelqu'un du Maroc ou des pays de l'Est. Certains membres de leur bande ont encore les moyens d'agir à l'heure actuelle."
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Procès Habran: une "taupe" à l'intérieur de la poste (09/12/2008)

Mercredi, les jurés auront droit à leur jour de repos
LIEGE Un butin de près de 600 millions de francs belges (près de 15 millions d'euros) était visé par les différents protagonistes qui avaient prévu d'attaquer le centre de tri postal de Liège, a-t-on appris mardi devant la cour d'assises de Liège au procès de Marcel Habran et consorts. Les agresseurs s'étaient assurés de la présence d'une "taupe" durant la préparation de cette attaque.

L'enquêteur Jean-Claude Tahir a révélé au cours de son exposé sur l'attaque déjouée de la poste de Liège qu'une "taupe" avait été désignée au sein des employés de la poste pour faciliter la planification et la mise en place de l'opération.

Au moins un an avant la date prévue de l'attaque, un homme avait été contacté et pressé de fournir des renseignements utiles à cette attaque. Cet homme aurait eu pour mission de surveiller de préférence des employés (otages potentiels) qui avaient des enfants.

Le ciblage des victimes avait été parfaitement réalisé. Il s'agissait d'employés permettant un accès direct aux coffres de la poste. Si l'attaque avait été menée selon les plans établis, cette "taupe" aurait ensuite été éliminée par la bande pour éviter tout risque de fuite.

Selon le commissaire Tahir, le montant visé à la poste de Liège était très important. "De mémoire, il s'agit d'un butin assez colossal, a-t-il précisé. C'était une belle signature pour un dernier coup avant l'exil. On a parlé d'un montant de 500 à 600 millions de francs belges".

Un inspecteur est venu analyser le contenu d'un sac d'armes trouvé en perquisition, le 27 septembre 2005, chez Jean-Philippe Mathieu. Le sac contenait 5 pains d'explosif, 6 détonateurs, 3 grenades, 3 armes (deux P90 et une carabine US-M1) et des munitions. Selon Mathieu, ces armes provenaient de deux sacs d'armes remis par un ami de Pierrin dans lesquels un tri avait été effectué par Dalem et Kremer. Un sac aurait été laissé à Mathieu, à charge pour lui de les dissimuler.

Mercredi, les jurés auront droit à leur jour de repos. Les débats relatifs à l'attaque de la poste et à l'organisation criminelle reprendront jeudi avec l'audition du témoin privilégié Jean-Philippe Mathieu.
La Dernière Heure 2008

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Ce vendredi soir vers 20h30 ou 20h45, une émission DOSSIERS NOIRS sur la bande Habran.

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Procès Habran: deux journalistes entendus comme témoins (16/12/2008)
L'un a été invité à s'expliquer sur une interview de Dalem réalisée en prison, l'autre sur sa relation intime avec ce même accusé

LIEGE Deux journalistes ont comparu mardi après-midi en qualité de témoins devant la cour d'assises de Liège au procès de Marcel Habran et consorts.

L'un a été invité à s'expliquer sur une interview de Dalem réalisée en prison, l'autre sur sa relation intime avec ce même accusé. Les deux journalistes convoqués devant la cour d'assises en qualité de témoins ont été invités à s'expliquer sur des motifs bien différents.

Le premier d'entre eux, un Liégeois habitué de la chronique des faits divers, avait réalisé une interview de Thierry Dalem à l'époque où il était incarcéré à la prison de Hasselt. La rencontre entre le détenu et le journaliste avait soulevé à l'époque quelques vagues de mécontentement du côté du parquet de Liège.

Le substitut Lecrompe a réclamé au journaliste qu'il lui explique le chemin suivi pour arriver à Thierry Dalem. "J'y suis rentré par la porte!", a commenté le journaliste. "Thierry Dalem avait téléphoné au journal pour s'exprimer sur l'affaire. Il m'a proposé de faire les démarches pour me permettre de le rencontrer au parloir de la prison. Il m'a rappelé un autre jour pour me signaler que cette autorisation avait été accordée. On ne m'a jamais demandé ma profession. Je l'ai rencontré dans le parloir public, au vu et au su de tout le monde à la prison."

Le procureur fédéral Yernaux a soutenu qu'aucune autorisation n'avait été accordée pour cette visite par ses services. "J'ignore ce qui se passe en amont", a répondu le journaliste. Thierry Dalem a précisé que cette demande avait été accordée par la direction de la prison, comme toute autre demande.

Mme Reynders, à l'époque juge d'instruction, n'aurait pas apprécié cette démarche du journaliste. "Elle m'a fait un gros doigt et a tapé sur les miens", a précisé le journaliste. "Elle m'a fait comprendre que si je retournais en visite à la prison, je pouvais aussi y emmener ma valise et rester auprès de Dalem. Manifestement, elle était étonnée de cette rencontre. J'ignore si c'est la visite qu'elle n'a pas apprécié ou si c'est le dysfonctionnement du système."

Un autre journaliste a été entendu comme témoin mais en qualité d'ancienne relation de Thierry Dalem. Cette dame, qui avait fait sa connaissance en 1997 et entretenait avec lui une relation sentimentale l'année suivante, a été invitée à préciser la nature de ses relations avec lui et sa personnalité. A cette époque, elle voyait régulièrement Dalem. Notamment au moment où le fourgon de Waremme avait été attaqué.

"Je ne l'ai connu que quelques mois, mais je l'ai perçu de manière différente à ce qu'on le présente dans les journaux", a expliqué la journaliste. "C'était une relation sympathique et amusante. C'est un homme intelligent et humain. A cette époque, je le voyais régulièrement. Je n'ai jamais imaginé qu'il aurait pu commettre une attaque aussi sanglante et venir me voir le soir même sans manifester le moindre changement d'émotion. Je n'ai pas le sentiment, personnellement, qu'il a pu participer à cette attaque."

La journaliste s'est vue reprocher, en audience et par le parquet, d'avoir écrit un article de faits divers sur un volet connexe de ce vaste dossier de grand banditisme mais qui ne concernait pas Thierry Dalem.

"C'était un fait divers parmi d'autres, alors que j'étais de garde", a-t-elle répondu. "Si j'ai contacté le parquet pour cet article, c'était pour vérifier une information, par conscience journalistique. Le sujet ne concernait de toutes façons pas Dalem. Ma relation passée avec Dalem ne m'interdit pas d'évoquer professionnellement des faits de banditisme. Par exemple, ce n'est pas parce que je suis cliente d'une grande banque que je dois m'abstenir de parler d'elle dans l'actualité économique."

L'article évoqué lors de ce témoignage évoquait une course-poursuite qui s'était déroulée à Fléron et qui avait impliqué un des témoins protégés du dossier. Ce témoin avait par la suite perdu son statut de témoin protégé.
La Dernière Heure 2008

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Procès Habran & Cie: les derniers témoins ont été entendus (23/12/2008)
BELGA
Les témoins de moralité d'Eric Weyns ont été entendus lors de la dernière journée d'instruction du dossier au procès de Marcel Habran

LIEGE Il s'agissait des ultimes témoins convoqués dans le cadre de ce vaste procès. A l'unanimité, Eric Weyns a été décrit comme un homme gentil et attentif à ses enfants.

L'épouse d'Eric Weyns a présenté cet accusé comme un père formidable. Eric Weyns était déjà père d'un enfant lorsqu'il a rencontré cette compagne il y a 7 ans. Il a ensuite eu deux autres enfants, dont un conçu dans le cadre de ses projets d'avenir alors qu'il était déjà détenu dans le cadre du présent dossier.
"C'est un mari exceptionnel et attentionné", a dit sa compagne. "Mais il cache parfois des sentiments sensibles et montre une apparence de dur. Mais c'est un personnage calme et pondéré. Son problème est qu'il est ouvert à tout et qu'il ne voit le mal nulle part. Il est trop gentil avec ses amis et ne sait rien refuser."

La belle soeur de Weyns l'a présenté comme un homme gentil, doux et sociable qui a toujours su se montrer attentif. "Il ne devait pas être ici, il n'a rien à faire là", a-t-elle soutenu. Son beau-frère l'a décrit comme un bon père de famille et donne une image très opposée aux faits qui lui sont actuellement reprochés. C'est un garçon qui a de la volonté et fait preuve de bon caractère. Sa principale qualité est d'être gentil.

Le père d'Eric Weyns a précisé que son fils a pratiquement été abandonné par sa mère. C'est ainsi qu'à l'issue du divorce parental, il a été élevé par sa grand-mère à la suite du désintérêt de ses parents. L'affection de ses parents lui a manqué.

Les témoins de moralité ont également relevés des qualités constantes chez Eric Weyns, qui était le premier à rendre service et à faire plaisir lorsqu'on s'adressait à lui. "Il a le coeur sur la main mais il ne sait pas dire non. A ce titre, il peut aussi parfois se laisser influencer", ont regretté ses proches.

Les qualités de père d'Eric Weyns ont été mises en évidence par plusieurs témoins, dont un médecin qui a assisté à la grossesse de son épouse alors qu'il était incarcéré. Tous ceux qui l'ont connu sous cet aspect l'ont décrit comme un excellent père, très attentif au soutien et au développement de ses enfants. "Il était un père adéquat, important dans la structure familiale", a expliqué le médecin.

C'est la première compagne d'Eric Weyns, elle-même devenue prostituée, qui l'a fait entrer indirectement en contact avec le milieu de la prostitution. Mais malgré le fait qu'il était le compagnon d'une prostituée, il n'a jamais fréquenté ce milieu. Il parvenait à cloisonner sa vie privée et la vie professionnelle de sa compagne.

Certains témoins ont également évoqué les relations qui existaient entre le couple de Weyns et celui de Pol Maréchal. Les deux couples auraient passé plusieurs soirées ensemble dans des relations amicales et familiales. "C'était plutôt la femme de Maréchal qui se montrait protectrice à l'égard de la femme d'Eric Weyns", a annoncé une dame qui a assisté à une soirée. Au cours de cette dernière journée, Marcel Habran s'est présenté malade dans le box des accusés, souffrant de problèmes respiratoires. Un médecin a été appelé pour une consultation.

Le procès reprendra le 5 janvier 2009.
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Sujet: Re: Marcel Habran Mar 13 Jan 2009 - 17:46

Procès Habran: Weyns et Schraenen pointés du doigt (13/01/2009)
Le substitut du Procureur fédéral Delmiche a réclamé la culpabilité d'Eric Weyns et Joël Schraenen pour l'assassinat de Philippe Maréchal

LIEGE Au cours de la dernière partie de son réquisitoire portant sur les homicides, le substitut du Procureur fédéral Delmiche a réclamé devant la Cour d'assises de Liège, au procès de Marcel Habran et consorts, la culpabilité d'Eric Weyns et Joël Schraenen pour l'assassinat de Philippe Maréchal.

Philippe Maréchal avait été abattu le 1er février 2001 de trois balles sur le parking du CHU de Liège. Il s'agissait du premier assassinat d'une longue série commis dans ce qui a été considéré comme le milieu proche du grand banditisme liégeois. Il a été démontré au cours de l'enquête que Serge Pierrin était l'auteur des coups de feu, un lien balistique pouvant être établi avec d'autres exécutions attribuées au tueur à gages.

Eric Weyns et Joël Schraenen ont été présentés par le Ministère public comme ceux qui sont responsables de cette exécution. Weyns aurait commandité la mort de Philippe Maréchal tandis que Joël Schraenen aurait été l'intermédiaire entre Weyns et ceux (Pol Maréchal et Mario Tomasi) qui ont activé le contrat du tueur à gages.

"Philippe Maréchal ne fait pourtant pas partie du milieu du grand banditisme, a souligné Fabienne Delmiche. Sa seule erreur a été de régler par les poings et avec Eric Weyns un différend au sujet d'une femme. Weyns n'a pas supporté d'être envoyé deux mois à l'hôpital. Il était le seul ennemi de Philippe Maréchal et il avait d'ailleurs refusé toute proposition d'arrangement à l'amiable. C'est la jalousie qui est à la base de tout. Philippe Maréchal a payé de sa vie l'agression sauvage commise sur Eric Weyns".

Comme dans tous les autres dossiers d'exécution, ce sont les témoins protégés qui ont permis d'identifier les responsables de l'assassinat de Philippe Maréchal. Des éléments ont également joué contre Weyns comme sa rancoeur à l'égard de Maréchal, le fait qu'il avait de la poudre sur les mains (démontrant qu'il avait eu un contact avec un incident de tir) ou encore le fait qu'il a consulté un avocat le soir même des faits, bien avant d'être interpellé.

Selon le substitut Delmiche, Weyns est bien le commanditaire des faits tandis que Joël Schraenen est coauteur des faits pour avoir actionné le tueur à gages à travers ses relations. Pour l'accusation, ce dossier démontre aussi que l'organisation criminelle fonctionnait déjà à cette époque.

"Dès 2001, l'ensemble des membres de l'association a fonctionné, comme nous le démontre ce dossier, a-t-elle souligné. Il y avait une répartition des tâches au sein de l'organisation et un certain cloisonnement. Ce système révèle une organisation excellente et une confiance mutuelle entre les protagonistes. Les commanditaires ont toujours un alibi en béton pour se protéger des retombées négatives. Eric Weyns, ce soir-là, était au football avec son fils".
La Dernière Heure 2009

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( Dr. Robert RENDU)

Sujet: Re: Marcel Habran Mer 14 Jan 2009 - 13:21

Arrêt Taxquet : des répercussions sur le procès Habran ?
Rédaction en ligne
mercredi 14 janvier 2009, 12:28
A la suite de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme prononcé mardi en faveur de Richard Taxquet, les avocats de la défense attendent une prise de position du président de la Cour d'assises de Liège au procès de Marcel Habran et consorts. Les débats ne seront pas suspendus mais le président réfléchit aux conséquences de cette décision.
A lire : L'arrêt Taxquet : la Belgique condamnée.

Marcel Habran. Belga.

Mardi, la Cour européenne des droits de l'homme (Strasbourg) a condamné la Belgique pour procès inéquitable envers Richard Taxquet, condamné le 7 janvier à 20 ans de prison pour l'assassinat d'André Cools et pour tentative d'assassinat sur Marie-Hélène Joiret, abattus à Cointe (Liège) le 18 juillet 2001.

Plusieurs avocats de la défense se sont inquiétés des conséquences qui pourraient découler de cet arrêt sur l'actuelle Cour d'assises qui se déroule à Liège. Aucune allusion à ce problème n'a été faite au cours de l'audience. Les différentes parties concernées se sont cependant entretenues avec le président Marc Dewart avant le début de l'audience.

Selon certains commentaires rapportés par des avocats dans les couloirs du palais de justice, le président Dewart ne prendra pas la décision de suspendre le procès après cette décision. Il pourrait cependant « agir et innover » en fonction de cette décision qui impose au droit belge de s'y conformer. Le président pourrait, dans les prochains jours, décider de s'exprimer en audience publique sur ce sujet. Dans le cas contraire, les avocats pourraient déposer des conclusions pour l'inviter à le faire.

« Cette décision prise à Strasbourg peut avoir des répercussions sur le procès actuellement en cours », explique Me Montiel-Corte, avocat de Thierry Dalem. « Cette décision estime que les arrêts de Cour d'assises prononcés en Belgique ne sont pas conformes à la convention des droits de l'homme car le jury ne motive pas ses décisions. » Selon Me Antoine, avocat de Jean-Marie Geerts, le législateur va certainement intervenir rapidement pour solutionner cette problématique.

« Plus aucune juridiction ne peut plus faire l'impasse sur la décision intervenue à Strasbourg », estime l'avocat. « Il faut trouver une solution immédiate. Car même si un recours (suspensif) était introduit devant la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l'homme, il faut savoir que cette chambre ne réforme que très rarement les précédentes décisions. » Me Gilissen, avocat de l'accusé Geerts, pense qu'il s'agit d'une révolution dans le landerneau judiciaire belge. « La Cour d'assises ne peut plus fonctionner comme par le passé », estime-t-il. « Il est essentiel que les jurés sachent quelles sont les règles qu'ils vont devoir appliquer. S'ils condamnent, doivent-ils motiver leur décision ? On ne peut pas jouer dans une pièce sans savoir quelles règles il faut appliquer. C'est pour cette raison que nous n'excluons pas l'opportunité d'inviter le président à se prononcer à ce sujet en déposant des conclusions. » Pour certains avocats, qui estiment que les conséquences de l'arrêt de Strasbourg s'appliquent dès à présent, des erreurs ont peut-être déjà été commises ce matin. Notamment lors du réquisitoire du

Procureur fédéral qui, dans son intervention classique, a précisé aux jurés qu'ils devront répondre « par oui ou par non » aux questions, sans devoir motiver leur décision.

Chaque intervenant interrogé sur ce sujet restait cependant extrêmement prudent quand aux mesures à prendre ou aux conséquences à tirer, dans un sens comme dans l'autre, au sujet de cet arrêt strasbourgeois.

Par ailleurs, un autre avocat, concerné par une Cour d'assises qui doit débuter lundi à Verviers, a précisé qu'il avait été informé que ce procès se déroulerait bien conformément au planning initialement prévu./.

(belga)

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Sujet: Re: Marcel Habran Ven 16 Jan 2009 - 10:34

"Des règles auxquelles on ne déroge pas !" (16/01/2009)
Procès Habran : la fin d'un véritable réquisitoire-marathon
LIÈGE Une semaine. Le réquisitoire du parquet fédéral au procès Habran et consorts a duré une semaine. Un véritable marathon, une course-relais, plutôt, à laquelle trois procureurs ont participé.
Pendant cette semaine, l'accusation s'est appliquée à rappeler, fait après fait, tous les crimes reprochés aux accusés : attaques de fourgons, assassinats en cascade, braquage de casino, prise d'otages... Elle en a également désigné ceux qui en étaient, selon elle, les auteurs.
Quant aux conclusions générales du réquisitoire, elles ont été dévelopées en douze points. Ont ainsi été abordés des thèmes comme les échanges de crimes, les pressions sur les témoins, la chasse aux indicateurs...
D'autres éléments mis en lumière ces quatre derniers mois d'audience ont aussi été soulignés. Parmi ceux-ci, ce véritable système dans le système mis en place par ces truands agissant en association de malfaiteurs ou, depuis 1999, millésime d'une nouvelle loi réprimant ce genre de pratiques, en organisation criminelle.
"C'était un système avec des règles auxquelles on ne déroge pas, sous peine de mort" , a-t-il ainsi été rappelé. "Des règles parmi lesquelles on retrouve par exemple l'omerta..."
Restera maintenant au jury à entendre les plaidoiries des avocats. La première d'entre elles concernera, dès ce vendredi, celui qui a donné, sans doute malgré lui, son nom au procès, Marcel Habran. Contre lui, l'accusation retient essentiellement une participation active à l'attaque du fourgon de Waremme...

Ed. F.

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