Guillaume Vogeleer (Jimmy le Belge)

A Bruxelles, Guillaume Vogeleer était lié (via le Pan-Pan) à un proche de Armand Havelange.

On parle brièvement de Havelange dans le document suivant :

http://www.scribd.com/doc/101929546/Andre-Rogge-Les-egouts-du-royaume-extraits

Guillaume Vogeleer était lié à la "mafia lyonnaise".

Il s'agissait de la "French Kiss-connection", des Lyonnais qui se rencontraient au bar "French Kiss" à Patpong II.

Il en est question sur internet :

http://www.frenchkissbangkok.com/about?lang=fr

http://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g293916-d792992-r19910826-French_Kiss-Bangkok.html

http://www.thailand.com/travel/nightlife/nightlife_bangkok_patpongfood.htm

Hervé, qu'est-ce-qui vous a donné l'idée d'ouvrir ce fil consacré à cet individu ?
A priori, rien ne le relie aux TBW quand on reprend les premières pages.
Des liens certes avec les Américains mais rien de tangible et la piste elle-même prête à discussions.
Faites-vous un rapprochement avec certains figurant traditionnellement dans la liste des suspects ?

Le hasard a joué un rôle au départ. Ce qui a le plus justifié mon intérêt, c'est la ressemblance entre un portrait-robot apparaissant dans un reportage de la RTBF (sans explications) et une photo montrant avec certitude un certain Jim Coyne (qui s'est lui-même reconnu sur la photo) et Guillaume Vogeleer en Thaïlande.

Jim Coyne est un "journaliste-photographe" du magazine Soldier of Fortune, cité sur le schéma de Latinus, en lien avec des mercenaires belges.

Par ailleurs, Guillaume Vogeleer connaissait la pègre belge (certainement Havelange ... il faut relire ce qu'en dit "Les égouts du royaume"), les mercenaires du Congo (Bob Denard, etc). Il a aussi été en Amérique du Sud et a fini en Thaïlande, en travaillant "de temps en temps" pour la CIA.

Il n'est pas impossible non plus qu'il ait été impliqué dans des affaires de pédophilie ...

Ceci dit, ce sont les enquêteurs qui savent pourquoi le portrait-robot ressemblant si fort à Jim Coyne a été réalisé à Jumet ... Ils pourraient faire des liens que nous ne pouvons pas faire ...

HERVE a écrit:

Le hasard a joué un rôle au départ. Ce qui a le plus justifié mon intérêt, c'est la ressemblance entre un portrait-robot apparaissant dans un reportage de la RTBF (sans explications) et une photo montrant avec certitude un certain Jim Coyne (qui s'est lui-même reconnu sur la photo) et Guillaume Vogeleer en Thaïlande.

Jim Coyne est un "journaliste-photographe" du magazine Soldier of Fortune, cité sur le schéma de Latinus, en lien avec des mercenaires belges.

Par ailleurs, Guillaume Vogeleer connaissait la pègre belge (certainement Havelange ... il faut relire ce qu'en dit "Les égouts du royaume"), les mercenaires du Congo (Bob Denard, etc). Il a aussi été en Amérique du Sud et a fini en Thaïlande, en travaillant "de temps en temps" pour la CIA.

Il n'est pas impossible non plus qu'il ait été impliqué dans des affaires de pédophilie ...

Ceci dit, ce sont les enquêteurs qui savent pourquoi le portrait-robot ressemblant si fort à Jim Coyne a été réalisé à Jumet ... Ils pourraient faire des liens que nous ne pouvons pas faire ...

James Short ressemble aussi au PR avec le chapeau de pêcheur.
Guillaume Vogeleer mesuriat 1,55 M si j'ai bien compris ?

Sur you tube:

rportage Bob Denard, Profession Mercenaire

Je sais, il y a une fôte de frappe dans le titre mais c'est écrit comme cela...

Compte tenu des liens avec les réseaux criminels pédophiles prêtés à l'individu par plusieurs intervenants sur le site américain mentionné au début de fil, il est intéressant de noter qu'un certain "Claude DRIEGHE,Journaliste écrivain, Kong Kraï Lâd, Thaïlande", apparaît parmi les signataires d'une pétition en ligne. Parmi ceux-ci, le hasard fait qu'on trouve aussi une connaissance du grand ami et "éclaireur" de P.H. qui laissa paraît-il traîner l'une ou l'autre empreinte dans une villa du Touquet où il est passé, semble-t-il aussi par hasard.

Krong Krailat=en plein dans le "Triangle" (d'Or, ou "bleu" ?) fréquenté un temps par "Jimmy le Belge" (quand il n'était pas à Pattaya)...

Pour mémoire :

" En 1987 déjà, Drieghe avait fui en Thaïlande pour échapper au procès du réseau de pédophilie Cries (Centre de recherche et d’information sur l’enfance et la sexualité), au terme duquel il avait écopé de 10 ans par défaut. À ce moment-là, il était déjà récidiviste. Il n’a jamais accompli la peine de 10 ans et quand il a été expulsé de Bangkok, en 2002, elle était prescrite. Mais, de retour en Belgique, il a été rattrapé pour la gestion des lupanars thaïlandais. Car, en 2001, une perquisition dans le Brabant wallon, chez un certain Robert Delanghe – décédé depuis – permettait la saisie d’une masse de photos et d’images pédopornographiques particulièrement odieuses, ainsi que de nombreux échanges de correspondance."

Sur les traces de M. Claude

Un dossier fut ouvert sous la référence « Ni 37.95.2114/01 » et des lettres émanant du dénommé Michel Rosoor, notamment, furent examinées à la loupe. Ce dernier parlait d’un certain « Claude » ayant « consommé du Thaïlandais ». Un cliché présentant également de jeunes garçons faisait mention d’un même « Claude » et un document relatait l’installation de ce dernier chez Rosoor, en Thaïlande. Enfin, une missive indiquait encore : « Claude… procès Cries… condamné à 10 ans ».
[...]

En 2004, l’enquête sur Drieghe a été confiée au parquet fédéral. Il est apparu qu’en 1987, ce dernier s’était réfugié à Pattaya, en Thaïlande, chez Rosoor qui exploitait des cabarets où des enfants étaient jetés dans la prostitution. Le sexagénaire a toujours nié avoir participé à la gestion de ces bordels.

Mais, l’an dernier, Drieghe a été condamné à 6 ans par le tribunal correctionnel pour avoir participé à l’exploitation sexuelle de dizaines d’enfants avec Rosoor. La cour d’appel avait confirmé, en janvier dernier, réduisant la peine à 5 ans mais sans arrestation immédiate. Et aujourd’hui, rebondissement devant la Cassation. Comme l’avait plaidé Me Laurent Kennes et contrairement aux conclusions du parquet général, la haute cour a relevé un vice de procédure.

Sources:
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120519_00160581
http://www.fondationolivier.com/revisionnisme02.htm

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Tout cela pose une fois de plus la question des 'protections'...
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http://www.pattayamail.com/491/news.shtml

Vol. X No. 52
Friday 27 December 2002 - 2 January 2003

Belgian arrested for child porno and employing underage boys at go-go bar in South Pattaya

Belgian embassy official tipped off police

Boonlua Chatree

After receiving information from Belgian embassy officials, Pattaya crime suppression officers set up a sting operation on December 11 to catch a Belgian national suspected of involvement in child pornography and pimping young Thai boys in Pattaya.




Michel Jose Rosoor and Anucha Sarlika were arrested and charged with promoting prostitution and illegally operating an entertainment business without a license. Anucha Sarlika was charged with procuring under-aged staff for illegal purposes.

Embassy officials told local authorities that 52-year-old Belgian Michel Jose Rosoor was possibly exporting pornographic video CDs to clients abroad which contained footage of foreign nationals engaging in sexual activities with young Thai males.

Rosoor was also thought to be engaged in business activities that offered sexual services to customers from underage boys in the Jolly Boys Studio in Soi Day Night, South Pattaya.

Police set a trap with the aid of two embassy officials to arrest the perpetrators. Marked money was used in the operation and once the bait was taken, police sprang into action arresting the 27-year-old manager from Pichit and the foreign owner.

After the raid, officers ordered the lights turned on and found 40 young men between the ages of 16-18 dancing on stage at the go-go bar. Manager Anucha Sarlika had unwittingly enticed undercover police into an upstairs room before officers made their identities known.

Customers were told to leave the premises and then the 40 boys were told to get dressed so they could be interviewed by police. Personal details were taken down for the record.

Police arrested Michel Jose Rosoor and Anucha Sarlika and charged both with promoting prostitution and illegally operating an entertainment business without a license. Anucha Sarlika was charged with procuring under-aged staff for illegal purposes. The 40 dancers were fined 400 baht each and released with a warning.

Au sujet d'affaires touchant au sexe (illégal), il y a un "milieu" qui revient régulèrement ...

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Vendredi 8 janvier 2010

http://www.leclea.be/affaire_dhkp-c/proces_de_bruxelles/pdf/Le_Soir-08-01-2010_p.10.pdf

Au fond de sa prison moscovite, le Belge Eric Van de Weghe, 43 ans, trouvera peut-être un peu de soulagement dans la décision intervenue jeudi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.

La présidente de la 49e chambre a dit la prescription atteinte dans une affaire qui l’opposait à l’homme d’affaires liégeois Gabriel Uhoda.

(...)

Il y a un mois, Eric Van de Weghe était condamné dans une autre affaire également fort ancienne par ce même tribunal. Six mois dans le cadre d’une autre rocambolesque affaire où seraient mêlés des tas de services secrets.

Enfin, des faits d’une autre nature affectent actuellement Eric Van de Weghe : il est, semble-t-il, détenu à Moscou suite à une condamnation qui serait intervenue au Brésil pour un trafic d’êtres humains.

Il aurait fourni des dames de compagnie à de richissimes Russes avec qui Van de Weghe entretenait depuis longtemps d’excellents contacts.

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http://www.lalibre.be/actu/international/article/563010/eric-van-de-weghe-n-est-plus-incarcere-en-russie.html

Eric Van de Weghe n'est plus incarcéré en Russie

BELGA

Mis en ligne le 15/02/2010

Eric Van de Weghe, l'homme d'affaires bruxellois incarcéré depuis décembre dans une prison de Moscou pour traite d'êtres humains, a été libéré rapporte lundi Het Laatste Nieuws.

Eric van de Weghe avait été arrêté à la demande des autorités judiciaires brésiliennes.

Les enquêteurs estimaient qu'il était impliqué dans un trafic international de femmes.

Les victimes de ce trafic présumé ont été interrogées et l'ont disculpé. Elles ont dit à la police qu'elles ne le connaissaient pas et ne l'ont jamais rencontré.

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BORLOO,JEAN-PIERRE

Page 8

Jeudi 10 avril 2008

Justice Etonnante saga au tribunal

L’histoire, telle qu’elle est amenée devant le tribunal de Bruxelles, pourrait servir de scénario à un bon film. Avec un beau casting : Luka Bailo brasse des millions et parade dans les casinos ; Jean-Paul Tieleman, avocat de Bailo, connaît du beau monde, et un journaliste, Philippe Créteur. Celui-ci introduit dans le circuit Eric Van de Weghe, qui a ses entrées au niveau de la police et de la justice.

Un beau casting pour un beau projet, que les prévenus contestent : Bailo est visé par une instruction pour viol sur une mineure. Son avocat en parle à son ami le journaliste qui propose alors une rencontre avec Van de Weghe. L’idée, selon l’accusation, est alors de se servir des contacts de Van de Weghe, en l’occurrence un magistrat, pour faire pression sur le juge qui instruit l’affaire de viol. Bailo aurait lâché 500.000 FB (12.400 euros) à cette fin. Mais le plan a échoué.

Eric Van de Weghe doit dès lors se défendre de tentative de corruption active du juge. Et les quatre prévenus, d’escroquerie.

Plus on entre dans ce dossier, plus on s’aperçoit que chacun a vécu à sa manière cette rocambolesque aventure. Luka Bailo, dit la « poule aux œufs d’or » parce qu’il arrosait tout le monde de ses richesses, n’est plus là pour préciser sa version.

L’avocat Jean-Paul Tieleman explique qu’il cherchait juste une solution aux problèmes de Bailo. Il lui a permis de rencontrer des gens, sans intention délictueuse derrière la tête.

L’ex-journaliste Philippe Créteur, qui connaissait des difficultés financières, n’était pas mécontent de fréquenter la « poule aux œufs d’or », et s’est limité, dit-il, à lui présenter Van de Weghe, qui connaissait du monde dans le milieu policier. Et ce dernier affirme qu’il n’a jamais tenté de corrompre un juge pour aider Bailo.

Curieux enregistrement

Il reste que tout ce beau monde s’est vu à la « Maison du Bœuf », puis au cabinet de l’avocat, et enfin à Mons, pour déjeuner avec un magistrat. En passant par la case « casino », où chacun a pu profiter de la fortune de Bailo.

Parmi les éléments de preuve, la justice dispose notamment d’un enregistrement. «Effectué par Bailo, au cabinet de l’avocat», apprend-on à l’audience.

Un policier vient témoigner. C’est lui qui a retranscrit le contenu de la cassette. Problème, au greffe, parmi les pièces à conviction, on retrouve à sa place une autre cassette… reprenant, curieusement, l’enregistrement du passage de l’avocat devant le conseil de l’ordre.

Quelqu’un a-t-il changé la cassette ? A-t-on voulu dissimuler des preuves ? Ou en inventer de toutes pièces ? Un beau sac de nœuds qui sera démêlé lors du réquisitoire et des plaidoiries à la mi-juin.



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http://fr.scribd.com/doc/111557736/Le-Vif-C-Est-Qui-Ce-Chodiev

Guillaume Vogeleer a joué un rôle lors du coup d'Etat contre Allende.

Sur la CIA à cette occasion :

Dans le texte ci-dessus, le conseil donné au sénateur Church au dernier paragraphe peut susciter l'ironie ...:

http://en.wikipedia.org/wiki/Church_Committee

Pourquoi les sénateurs passeraient-ils du temps à établir des règles puisque de toute façon des gens comme le colonel North agissent même que le Congrès l'interdit (Iran-Contra).

A noter (sans en tirer de conclusions).

Il est sans doute question de Guillaume Vogeleer dans ce qui suit :

http://fr.scribd.com/doc/94780977/Raids-Jimmy-le-Belge

(septembre 1989)





La seule mention de la société Mitsui dans les archives de la DNSA est lié à de l'uranium enrichi. Le taux d'enrichissement mentionné est celui des combustibles de centrales nucléaires (on parle d'ailleurs de la centrale de Fukushima !) ; il ne s'agit donc pas d'uranium hautement enrichi de qualité militaire. Il n'empêche que cela pourrait justifier des actions de la part de la CIA.












Une fois encore, c'est intéressant à noter mais il pourrait n'y avoir aucun lien. Mitsui était une très grosse entreprise (des membres du Cercle des Nations travaillaient pour Mitsui).

On peut noter que Khan était déjà actif dans les années 1980 ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdul_Qadeer_Khan

Sur le site suivant :

http://bsltaocnke.tripod.com/

on peut lire

A comment by Vittorio Paulini in Pattaya, February 11, 2006

Guillaume (“Jimmy the Belgian”) Vogeleer was closest to another Belgian, Guy Moreau. Moreau was a sort of older brother to Vogeleer.

Moreau was from the city of Charleroix in southern Belgium. Vogeleer was from around Brussels.

Vogeleer met Moreau in the Congo, where Moreau's family lived, when Vogeleer was sent with the Belgian army to protect Belgian inhabitants in 1965.

Vogeleer followed Moreau to Thailand in the 1970s, where Moreau settled down.

Vogeleer worked as a mercenary, body guard, contract-killer, pimp and procurer. He also dealt in gems, often stolen.

In the 1980s, Vogeleer hung out in bars in Bangkok's bar district, Pat Pong. Like many Frenchman, Belgians and Thais who had been in the army, Vogeleer was a big fan of older American ex-CIA paramilitary men who had stayed on in Thailand after American forces pulled out of Indo-China and Thailand in 1975.

Moreau lived in Pattaya for many years where he worked as a manager, cook and bartender in numerous French and Belgian bars and restaurants. He also worked as a translator of English, French and Flemish.

When Vogeleer moved to Pattaya from Bangkok in 1992 and opened his Airborne Legion Bar, Moreau was the cook and bartender and also the actual manager.

Moreau “vanished” soon after Vogeleer’s death in 1999.

Vittorio Paulini

Pattaya

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Sur Guy Moreau :

http://kisimba.skynetblogs.be/archive/2010/08/20/codoki-commandos-du-kivu-64-65-commentaires-et-photos-d-un-a.html

http://www.makala.be/news.htm

Guillaume Vogeleer a participé à l'opération Ommegang ...

http://www.congonline.com/Culture/Litterature/Mercenaires02.htm

(...)

Le gouvernement de Léopoldville rompt le 12 juillet avec la Belgique, qui a dépêché ses paras pour rapatrier ses ressortissants et fait appel à l'ONU. Mais le Président katangais Tshombé, l'enfant chéri de l'UMHK accepte l'envoi à Elizabethville d'une Mission Technique dont les colonels Guy Weber et Frédéric Vandewalle prennent la direction pour fonder aussitôt la gendarmerie katangaise. Le premier ministre belge de l'époque, Gaston Eyskens, félicitera au demeurant Weber le 30 juillet 1960, pour le travail accompli.

(...)

Tout a commencé en 1964, un an après l'écrasement de la sécession katangaise. Face à la rébellion des guérilleros mulélistes, les redoutables "simbas" (lions en langue swahili) dirigés au Kivu par Laurent Kabila, (l'actuel président du Congo-Kinshasa), Tshombé promu Premier ministre du Congo-Léopoldville bat le rappel de ses vieux complices: Mike Hoare que Denard considère comme l'homme de la CIA, Bob lui-même, Schramme et Tavernier qui à la tête de son 14ème bataillon commando "pacifie" la région de Watsa. Cette fois encore, les "affreux" ont un "aumônier". Dans le bataillon Léopard, témoigne Schramme, un homme d'église, s'occupe en effet du renseignement: un certain Louis O., missionnaire flamand, ancien du front de l'Est. Les fidèles Noddyn et Bracco sont toujours là. Le colonel Vandewalle refait surface en conduisant l'"Opération Ommegang" sur Stanleyville, où mille expatriés sont otages des Simbas. Des anciens de la Wehrmacht, comme le major Siefried Mueller, décoré de la Croix de fer sur le front russe, complètent l'effectif.

(...)

_ _ _


http://en.wikipedia.org/wiki/Siegfried_M%C3%BCller_(mercenary)

http://www.compagnons-ommegang.com/historiek_fr.html

Quelque chose à quoi je ne m'attendais pas.

En feuilletant le livre de François Raes (pour savoir ce qu'il dit de Gérard Lhost), voici ce que j'ai trouvé :

Donc Farcy > Vogeleer, Bar Madrid, ...

bonne pêche Hervé!

Vienne - Farcy - Vogeleer en effet ...

Mais Vogeleer semblait bien connu du BND (et du commandant François).

Je me suis toujours dit que l'attaché militaire de l'ambassade de Belgique à Bangkok devait en savoir plus sur lui ...

Vogeleer pourrait être à la charnière entre la pègre belge et les mercenaires ("Soldiers of Fortune") ... et sans doute les "services" des USA.

Il n'est pas surprenant qu'il soit impliqué dans des trafics de drogue et il faudrait clarifier les soupçons en ce qui concerne la pédophilie ...

Intéressant aussi de revoir des vétérans de la "French Connection" (les caches dans les voitures, cela rappelle des souvenirs du film).

HAQUIN,RENE
Vendredi 23 juin 1989
Commission banditisme terrorisme

François Raes, le gendarme blessé par la gendarmerie...

Audition haute en couleur, mais pathétique aussi, jeudi, de l'ancien sous-officier de gendarmerie François Raes, qui, dès 1978, dénonça, d'abord à ses supérieurs, sans succès, puis au parquet de Bruxelles, avec pour conséquence l'ouverture d'une enquête, les anomalies qu'il avait constatées au bureau national des drogues du commandant François.

(...)

Pas plus l'inspecteur de la gendarmerie que son commandant, informés par François Raes, n'ont à l'époque bougé, au contraire. Des supérieurs lui cherchèrent noise ensuite, le mutèrent «à la caserne» malgré l'avis de la commission de discipline qui, dit-il, l'avait blanchi.

Il reste aujourd'hui convaincu d'avoir mis, en 1978, le doigt sur quelque chose de plus important et va jusqu'à se poser la question de savoir si l'argent de la drogue, dans l'affaire François, n'a pas servi ultérieurement à financer la bande des tueurs.

Il raconte par le menu les enquêtes qu'il a menées, les dossiers dans lesquels il a travaillé et remet à la commission un schéma des «affaires étouffées» et des soupçons qu'il garde en tête. Les députés demandent des explications sur les noms couchés dans ce schéma: celui du responsable des ventes d'armes de la FN pour l'Amérique latine, auquel Juan Mendez avait succédé, ceux de la filière belge du SAC (le service d'action civique du général de Gaulle), ceux d'officiers et sous-officiers de gendarmerie parmi lesquels des supérieurs, des enquêteurs et les noms des gendarmes ou ex-gendarmes cités dans divers dossiers, les noms de VDB et Haemers, d'hommes d'affaires, de sociétés suspectes, de trafiquants d'armes et de drogue, d'extrémistes de droite.

(...)

Il faudrait relire

http://www.atimes.com/atimes/Southeast_Asia/JA12Ae01.html

et " Reefer Men " de Tony Thompson

même si Guillaume Vogeleer n'a pas été inquiété dans l'affaire du " Superstar ".

Le bar Madrid à Bangkok, dont parle Raes :

http://teakdoor.com/food-and-drink/24683-chis-madrid-review-oldest-expat-pub-2.html

Originally Posted by chitown View Post

The Madrid was an old CIA hangout during the Air America days. At that time, you most likely would run into Jack Shirley or Tony Poe downing a few beers in the Madrid. Tony Poe is who the Colonel Kurtz character from Apocalypse Now is based on. The photo below is an old one from the Lucy's Tiger Den. The walls at the Madrid are plastered with photos of customers new and old.

Une autre photo de Jimmy le Belge (sans doute avec le KNLA)

Une photo de Jim Coyne (photographe-journaliste pour Soldiers of Fortune), grand ami de Jimmy le Belge, en 1982

bel homme

Il faut relire le dernier livre de Guy Bouten :

HERVE a écrit:

Une photo de Jim Coyne (photographe-journaliste pour Soldiers of Fortune), grand ami de Jimmy le Belge, en 1982

1) Je reconnais l'écusson sur le treillis de Coyne (trois éléphants surmontés d'un parasol blancs). Il s'agit de l'emblème de l'Armée Royale Laotienne (armée laotienne avant la victoire communiste de 1975) ou celui de la "résistance" anticommuniste ("gouvernement royal en exil").
http://en.wikipedia.org/wiki/Royal_Lao_Army

Pour bien faire la différence entre l'emblème de la monarchie et celui de la république communiste, voir les pages suivantes.
http://en.wikipedia.org/wiki/Lao_People%27s_Democratic_Republic
http://en.wikipedia.org/wiki/Emblem_of_Laos

J'ai vu le même symbole sur un site web qui rendait hommage à Jimmy. Ce dernier était connu pour ses liens avec les groupes armés anticommunistes en Indochine après 1975, notamment ceux du Laos. Je me rappelle également que Robert K.Brown, la revue SOF et "l'Omega Group" (les employeurs/collègues de Coyne) avaient apporté leur soutien à Vang Pao pendant son exil aux Etats-Unis (fin des années 70 ? années 80 ? il faut que je vérifie). La photo a donc pu être prise pendant une incursion au Laos, mais elle peut tout à fait avoir été prise en Thaïlande (base arrière pour les groupes armés qui effectuaient de nombreux allers-retours à travers la frontière). Je me demande même si ce n'est pas une photo "pour la frime" qui a été prise aux Etats-Unis, en Floride par exemple (le nom "COYNE" est visible juste à droite de l'écusson, et j'imagine mal l'intéressé se promener dans les maquis laotiens avec son nom écrit en gros sur son treillis...qui m'a d'ailleurs l'air bien propre et amidonné, on dirait même qu'il vient d'être repassé).

2) Dans les années 70-80, il semble que les principaux associés de Jimmy dans le trafic de stupéfiants aient été des "expatriés" américains et les milieux politico-militaro-maffieux thaïlandais, et que la drogue était produite en Thaïlande. Il faut cependant rappeler qu'avant 1975, les militaires du gouvernement royal laotien et le général Vang Pao (un seigneur de la guerre, chef de l'armée secrète Hmong encadrée et financée par la CIA) étaient connus pour leur rôle dans le trafic d'opium et d'héroïne, en relation avec "Air America". A ce sujet, voir les travaux du professeur Alfred W.McCoy (The politics of heroin in Southeast Asia). Après 1975, il est possible que les factions anticommunistes laotiennes aient continué de contrôler les zones de production d'opium (je vous rappelle que le Laos fait partie du Triangle d'Or), avec l'aide des militaires thaïlandais et des factions birmanes, et cela malgré les opérations de "nettoyage" menées par le gouvernement laotien (massivement soutenu par un corps expéditionnaire vietnamien entre 1975 et 1988). S'agissait-il d'une source potentielle de "marchandise" pour Jimmy ? C'est possible mais pas certain car il me semble qu'il faisait plutôt du trafic de cannabis, pas d'opium ou d'héroïne.

Autre source potentielle d'opium/héroïne pour Jimmy: la Birmanie, qui faisait partie de ses théâtres d'opération. A partir du milieu des années 80, il y appuyait la guerrilla Karen (KNU, KNLA ?), en compagnie d'autres mercenaires occidentaux (essentiellement des Français d'extrême droite liés à la DGSE). Or, à la même époque, les Karen s'étaient alliés à Khun Sa (Shan United Army, Mong Tai Army) , surnommé "le roi de l'opium".
http://en.wikipedia.org/wiki/Khun_Sa

Je ne suis pas sûr mais il me semble que les Karen faisaient plutôt du trafic de bois précieux.

3) Je sais que ça n'apportera pas grand chose aux recherches sur les TBW, mais en lisant le résumé de "Reefer Men" dans Asia Time Online, je réalise que les itinéraires/filières/routes d'infiltrations utilisés par les groupes anticommunistes pour infiltrer le Laos et le Vietnam dans la période 1975-1989 se confondaient au moins partiellement avec les itinéraires utilisés par les trafiquants de drogue.

4) Autre remarque qui ne vous apportera pas grand-chose mais qu'il est utile de citer: sur la photo de Jimmy prise par Coyne, les combattants Karen ne paient pas de mine et semblent vraiment venir du "fonds du panier". J'ai déjà vu à quoi ressemblaient les unités formées et encadrées par les mercenaires occidentaux (avec l'appui de la Thaïlande) . En voici quelques exemples:




Il ne s'agit pas pour moi de rendre hommage à ce ramassis de chrétiens intégristes (ce qui ne les empêche pas de pratiquer le cannibalisme guerrier en mangeant le foie de leurs ennemis) et à leurs instructeurs occidentaux néofascistes, mais plutôt d'insister sur la menace que représentent ces gens pour la stabilité de la Birmanie. Les activités séparatistes qu'ils mènent depuis plus de 40 ans constituent un facteur de balkanisation et contribuent à l'autoritarisme du gouvernement, l'armée birmane et la junte socialisante ayant été jusqu'à présent les seules forces capables d'empêcher l'éclatement du pays. Les filières dont faisaient partie Jimmy et les mercenaires visibles sur les photos sont en revanche plus récentes (années 80-90).