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| carton jaune pour De Decker | |
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+18MAXANCE billbalantines totor AlPot Hubert Bonisseur de La Ba FAITESVITE K Willy-Nilly Et In Arcadia Ego dim dislairelucien CS1958 Henry alain michel-j larquin HERVE tiverazao 22 participants | |
Auteur | Message |
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HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 5 Juin 2013 - 15:58 | |
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| | | MAXANCE
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 03/06/2013
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 5 Juin 2013 - 16:12 | |
| C'est particulièrement interpellant sous plusieurs angles. Car il manque pas de toupet. C'est le même A. De Decker si je me souviens bien, qui n'hésitera à influencer l'enquête .... et donner sa propre vision en tant que "commissaire Maigret d'un jour" lorsqu'il monte au créneau de tous les plateaux TV et qu'il intervient tout azimut en poussant la démarche jusqu'à faire dans un long interview dans Paris Match. Et pourquoi? Pour défendre bec et ongle le rapport de la profileuse D. Zucker made in USA sur la recherche des suspects dans l'affaire des "tueries". Un rapport ceci dit en passant qui fut beaucoup décrié avec maladresse par le procureur du Roi de Charleroi, Christian De Valkeneer et dont on n'entend plus guère parler.... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Sam 29 Juin 2013 - 10:08 | |
| Aviation magazine international Union de Presse International, 1984 Parmi les généraux américains membres de l'IEPS, il y avait Daniel O. Graham http://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_O._Graham Pas étonnant que la "guerre des étoiles" ait été à l'ordre du jour ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 4 Juil 2013 - 16:28 | |
| Daniel Graham que l'on retrouve dans : http://fr.scribd.com/doc/151712603/L-Arme-de-La-Drogue-WACL-1984 (page 244 du livre) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 8 Juil 2013 - 12:43 | |
| Extrait de "Damoclès" de février 1985. (...) (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 10 Juil 2013 - 10:36 | |
| http://www.lalibre.be/actu/international/bernard-tapie-risque-10-ans-de-prison-51cdc06e35708c78698ef99a Bernard Tapie risque 10 ans de prison Bernard Delattre, correspondant permanent à Paris Publié le vendredi 28 juin 2013 à 18h59 - Mis à jour le mercredi 10 juillet 2013 à 08h56 (...) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 11 Juil 2013 - 9:20 | |
| http://www.liberation.fr/politiques/2013/07/10/homme-cle_917470
Homme-clé
10 juillet 2013 à 22:26
Les juges ont pesé leurs mots au trébuchet et ils n’en ont que plus de poids. En écrivant noir sur blanc que Bernard Tapie n’est que «l’un des organisateurs» de l’escroquerie, ils indiquent clairement rechercher un autre chef de «la bande organisée» qu’ils poursuivent depuis des mois. Celle qui a permis à l’homme d’affaires d’empocher une fortune - aujourd’hui en partie saisie - et de reconstituer en quelques jours aux frais du contribuable, un patrimoine de milliardaire. Si les magistrats ne livrent pas le nom de leur suspect, il ne fait pas de doute que c’est à Claude Guéant qu’ils pensent. L’ancien secrétaire général de l’Elysée, dont plusieurs acteurs du dossier ont souligné la bienveillance à l’égard de Tapie et la détermination à recourir à la procédure d’arbitrage afin de solder son litige avec le Crédit lyonnais.
Mais en devenant l’homme-clé de l’affaire Tapie, Claude Guéant est désormais le boulet officiel de Nicolas Sarkozy. Plus que Liliane Bettencourt ou que ses mauvais comptes de campagne présidentielle. Car nul ne peut croire sérieusement que l’ancien chef de l’Etat - qui est à l’abri de toute convocation - ignorait tout des discrètes réunions convoquées au Château par son plus fidèle conseiller pour trouver un arrangement favorable à Tapie. Lors de sa prochaine audition, il se jouera donc beaucoup plus que l’avenir personnel de Claude Guéant. Car si la décision des magistrats s’imposera d’abord à l’ancien secrétaire général de l’Elysée, elle vaudra également pour son ex-patron. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 11 Juil 2013 - 11:29 | |
| Dans le nouveau scandale autour de Bernard Tapie, il y a un lien clair avec Claude Guéant, donc avec Nicolas Sarkozy (...Desmarais, Frère, Davignon, Lagarde ... et le dossier ATLAS...).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Desmarais_(p%C3%A8re)
(...)
En 1981, pour contrecarrer la nationalisation de Paribas, voulue par François Mitterrand, fraîchement élu président de la République, Paul Desmarais se lance, en compagnie d'Albert Frère et d'autres hommes d'affaires européens, dans l'opération « Arche de Noé ». Il s'agissait de récupérer les filiales belge (Copeba) et suisse de Paribas (Paribas Suisse), en lançant une OPE par l'intermédiaire d'une société suisse, Pargesa. L'opération échoue, mais permet à Paul Desmarais de se lier à d'importants financiers et politiciens européens.
Amitié avec Nicolas Sarkozy
En 1995, Nicolas Sarkozy se rend à Sagard, chez Desmarais qui le conseille pour élaborer une stratégie d’accès au pouvoir.
(...)
Selon Le Figaro, Desmarais serait un proche de l'ancien président de la République Française, Nicolas Sarkozy. Paul Desmarais père participait ainsi à la fête tenue au Fouquet's pour célébrer son élection le 6 mai 2007.
Distinction et décoration
Grand-croix de l'Ordre national de la Légion d'honneur (France) le 16 février 2008 par le président Nicolas Sarkozy.
_ _ _
Petite correction pour Wikipedia :
Paribas - Belgique, c'était COBEPA (et pas COPEBA).
http://www.cobepa.be/content/history
Cobepa started its investment activities in Belgium in 1957 as a dedicated subsidiary of Banque Paribas. Leveraging upon our longstanding experience, excellent reputation and strong expertise, we have been operating as a fully independent investment company since 2004.
Le lien est direct avec Yves Du Monceau de Bergendael ...
http://archives.lesoir.be/diego-du-monceau-la-belle-piece-rapportee_t-19950714-Z09T55.html
(...)
Alors qu'un grand nombre d'activités étaient concentrées dans la seule société GIB (Super et maxi GB, Resto GB, Brico,...), la nouvelle structure favorise la forme holding-filiales. Le groupe est devenu, aujourd'hui, une fédération d'entreprises, peut-on lire dans le dernier rapport annuel sous les plumes conjointes de Diego du Monceau et de Pierre Scohier, président du CA et représentant du premier actionnaire, la Cobepa (15,1 %). Les Vaxelaire détiennent, eux, 14 % du capital. Et la Sofina, 3 %, ce qui explique la présence d'Yves Boël au CA.
(...)
Voir aussi :
http://fr.scribd.com/doc/78944465/L-extreme-droite-et-l-Etat-CHP-8
Dans ce document, il y a cependant un point à vérifier.
Dans les sites de généalogie, il n'apparaît pas que le comte Yves du Monceau de Bergendal serait le beau-frère de Nicolas de Kerchove d'Ousselghem, même s'il y a un lien:
http://gw.geneanet.org/idesrotsart1?lang=fr&m=N&v=de%20KERCHOVE%20d%27OUSSELGHEM
o Nicolas-Walther-M.-A.-M., éc., de Kerchove d'Ousselghem & Axelle-Laure-Marg. (Comtesse) du Monceau de Bergendal
http://www.geneall.net/W/per_page.php?id=1129188
Ceci dit, il est clair qu'ils se connaissaient bien :
https://servimg.com/view/18342072/6
Par ailleurs, Nicolas De Kerchove était proche du général Robert Close. Ils ont écrit ensemble :
Encore un effort et nous aurons définitivement perdu la Troisième Guerre mondiale, P. Belfond, Paris, 1981, 297 p
En 1983, le général Robert Close fonde avec Jacques Jonet, Paul Vankerkhoven, Nicolas de Kerchove et Armand De Decker l'Institut européen pour la paix et la sécurité (IEPS).
Selon UBU-Pan, c'est probablement à l'IEPS qu'il faut chercher les commanditaires des Tueurs du Brabant.
Dernière édition par HERVE le Jeu 11 Juil 2013 - 22:21, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 11 Juil 2013 - 15:21 | |
| L'article du journal " Libération " de ce jour sur Bernard Tapie est sur : http://fr.scribd.com/doc/153148738/Bernard-Tapie-Liberation-11-juillet-2013 C'est le lien avec Claude Guéant qui devrait être le plus intéressant en ce qui nous concerne. A noter cependant : |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 12 Juil 2013 - 8:57 | |
| Sur Nicolas Sarkozy et Claude Guéant, dans " Le Nouvel Observateur " (11-17 juillet 2013)
http://fr.scribd.com/doc/153331948/Le-Nouvel-Observateur-11-juillet-2013-Nicolas-Sarkozy-Claude-Gueant
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Ven 12 Juil 2013 - 9:07 | |
| http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/07/11/la-berlusconisation-de-nicolas-sarkozy_3445978_3232.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20130712-[titres]
La berlusconisation de Nicolas Sarkozy LE MONDE | 11.07.2013 à 10h37 • Mis à jour le 12.07.2013 à 08h01 | Par Françoise Fressoz (Service France) et Philippe Ridet (Service international)
Victime, c'est le rôle qu'il préfère. Victime des chiraquiens au début des années 2000, de la crise pendant son quinquennat et aujourd'hui des juges et du Conseil constitutionnel. Lundi 8 juillet, dans un huis clos de l'UMP, Nicolas Sarkozy a fait ce qu'il fallait pour électriser son auditoire, chauffer les contributeurs afin de trouver 11 millions d'euros pour remettre à flot le parti de droite. Si ça marche, l'ancien président de la République sera redevenu le patron incontesté de son camp. Le "presque vainqueur" de 2012 endossera alors l'habit de faiseur de miracles. Qui pourrait contester une nouvelle candidature en 2017 à celui qui a sauvé le parti de la faillite ? Le succès éventuel de ce "sarkothon" repose sur l'identification de la base au héros à peine surgi du purgatoire de la défaite. La base appelée à venger l'idole d'une injustice. "Aidez-moi !", répétait M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle. On y est revenu. N'en déplaise à l'ancien président, le roi de ces retours au finish est un homme qu'il n'aime pas : Silvio Berlusconi, 76 ans, lui aussi "presque vainqueur" des élections générales de février, et redevenu "l'actionnaire majoritaire" de la coalition droite/gauche au pouvoir en Italie. Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, qui a coïncidé avec l'ouverture des premiers procès contre lui – au choix : pour corruption, concussion, fraude fiscale, abus de pouvoir et prostitution de mineure –, le "Cavaliere", qui risque une peine d'interdiction d'exercice de charges publiques, s'est toujours posé en "victime" de la justice qui, selon lui, agirait dans un but politique afin de "retourner" le résultat des urnes. SE POSER EN VICTIME Pendant vingt ans, il est parvenu, grâce à cet argument, à souder son camp derrière lui, empêchant toute remise en question de son leadership. La solidarité envers le chef tient lieu de ligne politique. "Je suis attaqué injustement, il faut me soutenir !", a-t-il répété, usant ainsi ses dauphins successifs empêchés de conduire le moindre droit d'inventaire. Pendant vingt ans, l'Italie s'est divisée, hystérisée pourrait-on dire, entre pro et anti-Berlusconi, concentrant le débat politique sur les vicissitudes judiciaires de ce dernier et sa survie politique. La tentation, souvent grande, de comparer M. Berlusconi et M. Sarkozy n'est pas toujours opérante. Ils appartiennent à deux générations différentes, voire à deux mondes, évoluent dans deux systèmes politiques différents. Les affaires qui les concernent ne sont pas de même nature. Mais la manière de s'en servir est quasi identique : se poser en victime pour susciter la compassion et l'adhésion, fût-elle forcée. Depuis plusieurs mois M. Sarkozy bouillait en se demandant comment sortir par le haut des dossiers judiciaires – Karachi, Bettencourt, Tapie, comptes de campagne – dans lesquels son nom ou ceux de ses proches étaient cités. Déjà, il se posait en victime, laissant ses intimes rapporter aux journalistes son "écoeurement ", chargeant ses avocats de mener la contre-attaque contre le juge Gentil qui instruit l'affaire Bettencourt et auquel il en veut particulièrement. "L'acharnement des juges redouble son désir de retourner à l'Elysée", estimait un de ses anciens conseillers. "S'il devait être condamné, Berlusconi fera tomber le gouvernement et retournera au pouvoir", entend-on, comme un écho, de l'autre côté des Alpes. L'"ACHARNEMENT" DES JUGES Objectivement, M. Sarkozy est dans son tort. Il a "fraudé" en oubliant 1,7 million d'euros de dépenses de campagne. Tout comme M. Berlusconi est dans le sien quand il conteste une justice qui serait moins clémente à son égard et plus rapide dans certains cas que pour n'importe quel autre citoyen italien. Mais ce qui importe est moins la précision des arguments sur le fond que leur valeur symbolique. La curiosité des juges est vue comme un "acharnement ", leurs enquêtes s'opposeraient à la volonté populaire exprimée par leur vote. "Pourquoi devrais-je être chassé de la vie parlementaire pour évasion fiscale, se demande M. Berlusconi, alors que de nombreux Italiens fraudent le fisc ?" "Pourquoi, en 1995, les comptes de campagne de MM. Chirac et Balladur ont-ils été validés par le Conseil constitutionnel et pas les miens ?", laisse dire M. Sarkozy. Alors qu'il risquait de rester dans l'histoire comme le fossoyeur de l'UMP, M. Sarkozy en deviendra peut-être le sauveur par le subterfuge de la victimisation. Les ressorts de la reconquête sont conformes au personnage : de l'audace, de la transgression, du show et de l'affect. L'exemple italien peut le conforter. Donné pour politiquement mort à son départ du pouvoir en novembre 2011, M. Berlusconi est revenu au centre du jeu politique en usant de la même stratégie un an plus tard. Il a échoué à un souffle du pouvoir en février en jouant à fond du ressort de l'identification d'une partie des Italiens à la victime supposée, comme dans les séries qu'il fait produire pour ses chaînes de télévision. Comme en 2007, M. Sarkozy use également de la victimisation pour souder ses supporteurs, les électriser et forcer à la solidarité de tous. Mais plus encore qu'en 2007, il prend la justice pour cible. Il sait que le principal danger pour son éventuel retour vient des juges qu'il cherche à faire tomber de leur piédestal. C'est encore au pouvoir qu'on s'en protège le mieux. fressoz@lemonde.fr et ridet@lemonde.fr
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| | | Hoho
Nombre de messages : 1024 Date d'inscription : 17/10/2010
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 17 Juil 2013 - 17:03 | |
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Dernière édition par Hoho le Jeu 18 Juil 2013 - 11:54, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 18 Juil 2013 - 9:07 | |
| Autre dossier récent sur Bernard Tapie :
http://fr.scribd.com/doc/154441844/L-Express-Tapie-17-Juillet-2013
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| | | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 15 Aoû 2013 - 8:53 | |
| http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/30/la-mue-discrete-d-un-ancien-grand-commis-de-l-etat-devenu-le-monsieur-afrique-de-la-sarkozie_3168627_3224.html
Claude Guéant, la mue discrète d'un grand commis de l'Etat devenu le "M. Afrique" de la Sarkozie
LE MONDE | 30.04.2013 à 09h51 • Mis à jour le 01.05.2013 à 17h14 | Par Ariane Chemin
Mais qui donc aurait pu imaginer, il y a onze ans, que Claude Guéant serait perquisitionné chez lui ? Qu'on soupçonnerait l'ancien secrétaire général de l'Elysée d'avoir aidé au financement libyen de la campagne présidentielle de son mentor, Nicolas Sarkozy, juste après que son tout nouveau cabinet d'avocat, avenue George-V, à Paris, a été fouillé, fin février, dans le cadre du volet fiscal de l'homme d'affaires Bernard Tapie ? Personne, sans doute. Pas même la gauche au pouvoir, qui l'admirait tant.
Lire : "Fonds en liquide : la défense hasardeuse de Claude Guéant"
En ce lendemain de 21 avril 2002, encore sonnés par la défaite de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle, les cadres socialistes qui épluchaient depuis quelques mois la liste des "pointures" de la préfectorale en vue de l'alternance avaient connu un second choc. "Ils nous ont pris le meilleur...", soupirait l'équipe de campagne du candidat socialiste en apprenant que "leur" Guéant, réputé irréprochable et impartial, allait diriger le cabinet du nouveau ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy.
A l'époque, le préfet Guéant n'était, comme dit la formule consacrée, qu'un-grand-commis de l'Etat, repéré en Franche-Comté par Jean-Pierre Chevènement, élevé par la gauche au rang de préfet de la région Bretagne, et chez lequel rien – hormis peut-être cette passion pour les mémoires de Jacques Foccart, l'homme de l'ombre du gaullisme en Afrique qui régna sur l'ancêtre de la DGSE, le Sdece – ne laissait deviner une passion pour le renseignement ou les réseaux parallèles. Claude Guéant n'avait pas encore pris sa carte à l'UMP. Il ne rêvait pas encore de devenir lui-même le "numéro un" de la Place Beauvau – son plus beau titre de gloire, en février 2011, après quatre ans au secrétariat général de la présidence de la République. Il ne s'envolait pas encore les week-ends en avion "blanc" et sans plan de vol déposé de Villacoublay pour Damas, Alger ou Tripoli.
Missions sensibles (diplomatiques et/ou commerciales), libération d'otages (les infirmières bulgares, son baptême du feu) ou contrats (pétrole, uranium, armement), le tout restait souvent classé confidentiel, au grand dam du Quai d'Orsay. On ne le voyait pas encore au restaurant italien le Stresa ou dans les salons du Ritz, place Vendôme, à la table de l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, qui n'hésitait pas, le soir, à venir le chercher jusque dans son bureau de la place Beauvau.
ELÈVE DE CHARLES PASQUA
C'est qu'avec son allure sage, ses costumes discrets d'énarque et ses petites lunettes rondes, M. Guéant avait réussi à faire oublier qu'il fut un élève de Charles Pasqua. Le fondateur du Service d'action civique l'avait fait patron de la Police nationale juste avant les attentats islamistes de 1995. "De lui, j'ai appris une méthode de management", nous confiait Claude Guéant, enthousiaste et sans doute euphémique, fin 2009. Nicolas Sarkozy a beau proclamer après son élection la fin de la "Françafrique", le carnet d'adresses de Claude Guéant continue de se remplir, après un troisième passage place Beauvau, de dignitaires des services secrets, de frères d'armes contre le terrorisme islamique et de chefs d'Etat africains, souvent liés aussi au patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. Là-bas, au "village", M. Guéant parle de tout, y compris d'élections ou de poursuites judiciaires, pour lesquelles le Français promet souvent – c'est l'autre face de cette diplomatie d'influence – un coup de main. Et pendant cinq ans, de 2007 à 2012, personne ne trouve rien à redire : seul Dominique de Villepin s'était risqué – à la barre du procès Clearstream – à évoquer les "réseaux tangentiels" du principal collaborateur de Nicolas Sarkozy.
M. de Villepin, comme M. Guéant, est un intime d'Alexandre Djouhri : la vile attaque est vite oubliée. Pour preuve, cet incroyable épisode, noué à l'été 2011, juste avant la chute de Tripoli, autour d'un homme-clé du "dossier Kadhafi" : Béchir Salah, l'ancien directeur de cabinet du "Guide", le plus francophile des Libyens, et aussi, à la tête d'un fonds de 8 milliards de dollars qu'il gère de manière aussi généreuse que discrétionnaire, l'un des donateurs africains les plus prodigues.
Avant d'être désigné comme le financeur de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy par Mediapart, entre les deux tours de l'élection présidentielle, puis de s'enfuir en cavale, lorsqu'il comprend que la droite a décidé de le "lâcher", Béchir Salah était le protégé de la sarkozie. Il s'était d'ailleurs réfugié à Paris, où, grâce à ses amis Guéant et Squarcini, il se croyait à l'abri, malgré le signalement d'Interpol. N'avait-il pas participé, en août 2011, à plusieurs rencontres avec un Villepin mandaté par Guéant afin de porter des messages d'apaisement au colonel Kadhafi ? "L'idée était d'obtenir qu'il se retire et arrête les effusions de sang", avant que les forces de l'OTAN et l'opposition libyenne ne renversent le Guide, nous assurait en janvier Claude Guéant, reconnaissant avoir "couvert" ces sept discrètes rencontres à Paris, dans le sud de la France et en Tunisie.
Depuis, il poursuit ses rendez-vous d'affaires, le nez dans son précieux agenda. Candidat malheureux dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine en juin 2012, il est cruellement battu par... un dissident UMP. Du coup, Claude Guéant a décidé de faire valoir sa licence en droit et de prêter serment en décembre au palais de justice de Paris.
Son modeste cabinet est situé au coeur de ce triangle d'or et de ces palaces internationaux au bar desquels, depuis quelques années, il a pris ses habitudes, et où depuis quelques mois il a déjà retrouvé de vieilles connaissances. Me Guéant a rencontré Denis Sassou-Nguesso lors de sa visite début avril, s'est entretenu avant avec le nouveau président du Sénégal Maky Sall, oeuvré pour faire libérer l'ancien patron d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, condamné à cinq mois de détention à Lomé... Eternel voyageur (il a été reçu par les présidents Ali Bongo au Gabon et par Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire), le préfet à la retraite a juré à France Inter qu'il n'avait pas encore signé de "contrats de conseil juridique" avec des chefs d'Etat africains. Mais on comprend qu'il les espère pour bientôt.
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 15 Aoû 2013 - 22:32 | |
| En relisant les deux textes suivants relatifs à l'affaire Sarkozy - Chodiev - De Decker : http://fr.scribd.com/doc/109582767/Affaire-Armand-de-Decker-Lettre-de-Etienne-Des-Rosaies http://fr.scribd.com/doc/109328124/Le-canard-enchaine-3-octobre-2012-De-Decker je note quelques passages ... De quel Procureur du Roi est-il question ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 20 Aoû 2013 - 11:06 | |
| http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=11960
CharlieHebdo
Claude Guéant, nouveau roi des mines africaines
L’ancien bras droit de Sarkozy vient d’être nommé conseiller stratégique d’un groupe minier présent au Gabon et autre Cameroun, et la PME familiale prospère en Afrique et dans les paradis fiscaux les plus inattendus...
On avait le Guéant préfet, le Guéant chef des flics, l’incontournable bras droit de Sarkozy, l’avocat, l’ami de Takieddine puis son ennemi, le perquisitionné, le vendeur de tableaux, et voilà l’expert en ressources minières.
C’est fou ce qu’une personnalité recèle de facettes inexplorées: ainsi, l’ancien secrétaire général de l’Élysée est féru de l’utilisation et du développement des infrastructures liées à l’exploitation du fer, et les Français ne le savaient pas!
Pour l’apprendre, il a fallu attendre un communiqué du 14 mai dernier nommant l’intéressé «conseiller stratégique», publié par l’International Mining and Infrastructure Corporation (Imic), une société anglaise d’investissement, une coquille chargée de flairer les gisements juteux et les bons coups, notamment sur le marché du fer.
À cette date, la justice s’intéresse à Guéant, ses relations avec Tapie ou en Libye, aux sommes d’argent reçues de Malaisie ou de Jordanie, mais la boîte n’a pas l’air de lui en tenir rigueur.
Très introduite au sommet de l’État de Guinée Conakry, elle affichait comme caution John Negroponte, l’ancien ambassadeur de Bush en Irak, mais elle peut désormais compter, grâce aux «conseils stratégiques» de Guéant, «sur la meilleure façon de mettre en œuvre ses plans de développement», note le communiqué. Ce à quoi l’ancien ministre répond, selon le même texte, qu’il se voit «ravi d’être partie prenante d’un projet dont les objectifs se concentrent sur le développement des pays africains». On se pince.
Roitelet de la françafrique
Désormais avocat, Claude Guéant semble avoir également été sacré roitelet de la Françafrique par les potentats au pouvoir en Afrique francophone.
Il y a notamment été introduit par l’avocat Robert Bourgi. Pas un chef d’État en goguette à Paris sans que Guéant soit reçu en audience. Pas une capitale, de Brazzaville à Libreville en passant par Malabo, qui n’a pas vu passer l’ex-bras droit de Sarko depuis l’échec de ce dernier à la présidentielle de 2012, même si sa valeur se démonétise au fur et à mesure que son influence diminue.
Quand ce n’est pas Bourgi qui l’emmène par la main rendre visite à Bongo, c’est Guéant qui prend son gendre par le bras pour lui présenter quelque sommité africaine. Jean-Charles Charki, le gendre donc, est l’autre pilier du business familial. Ses bureaux et ceux de Guéant sont situés dans les mêmes locaux, au même étage, avenue George-V, au point que sa société, LPA Holding, créée avec la fille de Guéant en 2010, prête une adresse e-mail en @lpaholding.com à beau-papa — l’annuaire de l’ordre des avocats l’atteste.
Charki, un jeune banquier aux dents longues, ancien associé de Jean-Marie Messier, est dorénavant à la tête d’un vrai petit groupe naviguant entre Paris, Londres, la Colombie et divers paradis fiscaux des pays chauds.
Il est administrateur d’un fonds d’investissement prétendument spécialisé dans les énergies renouvelables, L14 Capital Partners, sis au Luxembourg, au côté d’un membre de la famille Séché, très active dans les ordures, ainsi que «directeur des opérations» d’une société pétrolière colombienne, PIC.
Mais l’Afrique et les pays du Golfe restent son terrain de chasse privilégié, encore un tropisme familial pour le gendre de celui qui, du temps de l’Élysée, y passait ses week-ends, exerçant une diplomatie parallèle au nom d’on ne sait trop quels intérêts.
Charki fait par exemple affaire en Côte d’Ivoire: La Lettre du continent vient de révéler qu’il a été nommé conseil d’Abidjan pour des opérations bancaires. Guéant et lui ont multiplié les déplacements en Guinée Conakry, au Gabon, défendant les intérêts d’une société de biométrie belge, ou en Guinée équatoriale, un pays dont les représentants sont poursuivis en France dans l’enquête des «biens mal acquis». Guéant n’a pas répondu à la demande d’entretien de Charlie, mais il s’était exprimé dans Le Monde en mai dernier. «Vous dites que je me sers de mon carnet d’adresses. Ce n’est pas seulement ça. J’appuie des dossiers d’entreprises françaises à l’étranger, en Afrique comme aux Émirats, en Russie ou ailleurs.» Un joli mélange des genres.
Le gendre idéal
Justement, son gendre a implanté ses boîtes de conseil aux Émirats: LPA et Iota, plus spécialisées dans le pétrole, ont ouvert des filiales à Ras Al-Khaimah, l’un des États de cette fédération du golfe Persique qui a la particularité agréable d’être un havre fiscal pour les adeptes du zéro impôt.
Ce confetti mi-montagneux, mi-sablonneux situé au bout de nulle part est doté d’un statut bâtard: sans être pour autant inscrit sur la liste des pays non coopératifs en termes d’échanges bancaires et judiciaires, ses avantages sont alléchants. Comme le relève un expert en «optimisation fiscale internationale», les sociétés créées à Ras Al-Khaimah jouissent de la «confidentialité absolue des bénéficiaires économiques», d’une zone franche, de zéro impôt sur les sociétés ou sur les bénéfices. Il y a bien une taxe à verser à l’État, mais elle est fixée à 545 dollars. Raisonnable! Quant à la publication annuelle des comptes, c’est une pratique qui n’existe pas en ce pays ensoleillé...
Le gendre de Guéant y a donc créé ses filiales, mais pour des affaires qui demeurent énigmatiques. Il participe ainsi en septembre 2011 à un mystérieux «projet d’investissement», comme le détaille un document retrouvé par Charlie, conduit par la société anglaise Worldmill: en prêtant à cette dernière la somme de 2,5 millions d’euros, l’heureux homme s’est vu rémunérer en deux mois à 17%, un taux d’intérêt plutôt rare. Il a donc récupéré 2,925 millions aux Émirats, évidemment nets d’impôts. De quoi faire prospérer la PME familiale… On aurait bien voulu en savoir plus sur cette drôle d’opération, mais le monsieur n’a pas répondu à Charlie. On se fait désormais discret dans la famille?
Laurent Léger
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 4 Sep 2013 - 16:11 | |
| http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-sarkozie-cernee-par-les-affaires_1278606.html
VIDEO. La Sarkozie cernée par les affaires Par Christophe Barbier et Eric Mandonnet, avec Benjamin Sportouch, publié le 04/09/2013 à 14:58
En savoir plus sur
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-sarkozie-cernee-par-les-affaires_1278606.html#bgIWpL5UkwLWE7jb.99
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 4 Sep 2013 - 18:13 | |
| http://www.managementtoday.co.uk/features/1207896/invasion-russian-oligarchs/
By Danny Fortson Friday, 30 August 2013
Invasion of the Russian oligarchs
London is awash with Russian money, the oligarchs drawn by its capital markets and business-friendly culture. But will new City regulations drive them away?
(...)
A series of scandals, the most infamous at Kazakhstan mining giant Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC), which is the subject of a criminal corruption investigation by the Serious Fraud Office (SFO), has led to a crackdown.
Last year, the UK Listing Authority raised the bar on the minimum number of shares that must be offered in order to list in London to 25%. Previously, the regulator had discretion to make exceptions, which it did with apparent gusto, enticing companies here by allowing them to offer tiny slivers of their shares.
It was a crucial point, because it allowed oligarchs to raise billions from City investors yet retain a tight grip over how they ran their companies. In some cases, they have found the corporate governance strictures that are supposed to be part of the bargain of coming to London painfully unfamiliar.
No longer. The imposition of a hard 25% free-float floor will make oligarchs think twice about selling shares here if it means they actually have to operate for the benefit of British pensioners, rather than just for themselves.
Bankers bemoan the change. 'London used to be like Wimbledon, where everyone could come and play,' says a prominent City banker. 'Going back to the 1850s, the City has been the global hub for foreign resources firms. There was always a tension between making London attractive yet not getting too lax, but it was managed. The bar is too high now. This will hurt the City.'
The welter of new rules - the free-float requirement for companies headquartered abroad that want to be included in the FTSE 100 index of top companies has also been raised, from 25% to 50% - hasn't closed the door. But it has made it harder to get through.
'Short cuts were taken and shareholders felt the consequences,' says Jim Stride, investment director at Axa Investment Managers. 'I don't think London is closed for business. It's open for business - at the right terms.'
And the Russians keep coming. That is partly because nearly 25 years since the Wall fell, rather than having opened itself up, Russia has metastasized into a bloated super-state built to serve a political elite - not unlike what it was during the Soviet era.
Last year, it ranked 133 in Transparency International's global corruption index, behind paragons of rectitude such as Iran, Indonesia and Uganda. Russia remains a dangerous place to do business and to make large amounts of money.
Those who get on the wrong side of the government, such as Mikhail Khodorkovsky of Yukos, once Russia's richest man, pay high penalties. The 'prisoner of conscience' is currently doing 12 years in prison for crossing Putin.
'The reality is that zero has changed over the past 10 to 15 years. The expected liberalisation, increased privatisations, getting the state out of the economy - it hasn't happened because if you want to get truly rich, it's still better to be a politician than a businessman,' says one banker who specialises in Russia.
'They know that all they need is for oil to drop to $80 or $90 a barrel and they are going to be in trouble. So they come to London, they send their kids to school here. And the City remains the global centre for emerging markets companies.'
When it listed in December 2007, ENRC was at the vanguard of foreign resource firms rushing to London. It comprised a collection of Soviet-era mines that had been scooped up by a trio of oligarchs - Alexander Mashkevich, Alijan Ibragimov and Patokh Chodiev - who had big plans.
Alijan Ibragimov, one of the three co-founders of ENRC, an investment disasterIt was meant to be a shining example of the benefits of London's 'light-touch' regulatory regime. The company may have been a bit rough around the edges, but as a producer of ferro alloys located on the doorstep of China, it offered returns that humdrum domestic companies couldn't match.
Investors worried that the company, based geographically and spiritually in the windswept steppes of central Asia, might not be up to scratch in terms of western corporate governance standards.
They were soothed by a handful of prominent City figures who agreed to come on the board and ensure that it stayed on the straight and narrow.
It was a tried-and-tested formula that had been implemented at other companies, such as Kazakhmys, the copper giant controlled by another pair of tycoons, Vladimir Kim and Oleg Novachuk.
It started to appear later that ENRC's grandees might be little more than very expensive window dressing. Sir David Cooksey, the former Bank of England director, became the £500,000-a-year chairman. Sir Paul Judge, founder of Cambridge University's business school, joined, as did Sir Richard Sykes, the former chairman of GlaxoSmithKline.
London was so desperate to nab the listing that the Financial Services Authority bent its own rules, allowing the oligarchs to offer just 18% of the company to City investors. Sir Hector Sants, the former FSA boss recently knighted for services to financial services, signed off on the waiver.
It was a heady time. That year, companies raised $92bn on the London Stock Exchange, nearly twice the amount just two years before and only just below the record $94bn in 2006. The commodities boom was reaching its zenith and few regions benefited more than the former Soviet Union, endowed as it is with vast quantities of everything from oil to copper and iron.
The fundraising records stopped coming in 2008 and 2009, when a raft of companies were forced into giant rescue rights issues by the financial crisis, but 2007 was the last of the boom years. ENRC got in just in time.
Cracks soon appeared. In 2010 the firm bought a copper mine in the Democratic Republic of Congo that had been expropriated by the government from a rival just months before. Investors were outraged. The mine's former owner, First Quantum, filed a $2bn lawsuit. The shares tanked. A row broke out in the boardroom, leading to a coup orchestrated by the founders. Sykes and Ken Olisa, another City grandee, were voted off the board. In his farewell letter, Olisa famously called the company 'more Soviet than City'.
But this was not an isolated event. The tycoons who came to London brought Soviet-style business practices with them. Few know that better than Henry Cameron. Now 73 and retired, Cameron, a former Aberdeen lawyer, built Sibir Energy into one of Russia's largest onshore oil producers. He lived in Moscow for 12 years until 2008 when Sibir, once the most valuable company on London's junior Aim market at £2.6bn, was caught out by the financial crisis.
Chalva Tchigirinski, Cameron's partner at Sibir, had pledged his 23% stake in the company as collateral for loans to his crumbling property empire, which the banks were now calling in.
Faced with losing his key Russian partner, Cameron handed Tchigirinski $400m in exchange for some of his real estate. When the deal fell apart at the eleventh hour, Sibir and Cameron were finished. The company's shares were frozen. Gazprom's oil arm bought it a few months later. Cameron was fired and fined £350,000 for market abuse.
Cameron, who acknowledges his own role in Sibir's demise, claims that Russian companies often have a hard time fitting in because the business culture is fundamentally different.
'Russian companies really have no respect for minority shareholders. They recognise they have to have them as part of a free float, but they don't take them into account in terms of how they run their businesses,' he says. 'The corporate ethic as we know it doesn't exist in Russia.'
He is optimistic, however, that things will change. 'It's been a very short time since the Wall came down,' he says. 'Hopefully, it will come to pass that things improve, because if they don't, they won't be able to list anywhere.'
Indeed, vestiges of the Russians' particularly cut-throat brand of business are not hard to find here. Last year, German Gorbuntsov, a Russian banker who was cooperating with an investigation into the attempted murder of tycoon Alexandr Antonov, survived being shot six times near his east London home in a suspected contract hit. Neither did London turn out to be the safe haven that Alexander Litvinenko hoped. The KGB operative was murdered using polonium in 2006.
Rivalries are also increasingly being played out in the British courts. Last year, Boris Berezovsky sued Chelsea owner Roman Abramovich for $3bn, claiming he had been intimidated into selling his shares, years earlier, in Sibneft, the oil giant.
Boris Berezovsky, who sued Chelsea owner Roman Abramovich for $3bnAbramovich hired the prominent QC Jonathan Sumption, who collected a total of £7.8m for his trouble. He won. Berezovsky, bled dry by the most expensive divorce settlement in British history - he paid an estimated £165m to his former wife in 2011 - sold his $200m superyacht to fund his crusade.
The verdict sent him into deep depression. In March, six months after the verdict, his French Foreign Legion bodyguard found him dead at his Ascot home, an apparent suicide.
It's not all polonium-laced tea and bulletproof Bentleys. Some companies have made a killing - so to speak. Like BP. Its joint-venture, TNK-BP, struck by Lord Browne of Madingley a decade ago, was perhaps the most lucrative Anglo-Russian partnership ever. Before the Kremlin-controlled oil giant Rosneft bought it for $56bn last year, BP and the four oligarchs who owned half of the business shared $38bn in dividends.
Yet the alliance was riven by conflict. When the two sides fell out over strategy in 2008, the differences were not solved by a quiet word over tea. BP's Russian offices were raided by the authorities. The oligarchs claimed ignorance. BP accused them of an 'orchestrated campaign of harassment'. Bob Dudley, head of Russia at the time, fled the country.
Even after that storm passed, at BP it became standard procedure that whenever TNK-BP issues were discussed, even at the oil giant's St James's Square headquarters in London, everyone would put their mobiles in Faraday bags to block their signal, or remove the batteries altogether. 'We just assumed our phones were bugged,' says a former BP executive.
German Khan, one of the TNK-BP owners, was reputed to carry a clearly visible gun into business meetings. Now he and Mikhail Fridman, another oligarch who pocketed billions from the TNK-BP sale, are setting up a new office in Mayfair to invest their riches.
Like Sayes Court's missing chairs, BP's travails were seen as part of the Russian bargain: unfortunate side-effects. In BP's case, the dramas and intrigue were worth it. The same can't be said of shareholders in ENRC. In April it fired Dechert, the law firm it had hired to look into corruption allegations from an anonymous whistleblower.
The ditched lawyers responded by firing off an eight-page letter detailing the alleged malfeasance they had uncovered, including 'payments to African presidents' and $35m (£23m) in cash that had been 'misappropriated' when it bought the Congo copper mine. Dechert also claimed that ENRC employees in Kazakhstan destroyed evidence and even created a 'false office'.
A week later, ENRC's founders hurried out an announcement revealing their plan to buy the company back on the cheap. Executives began jumping ship, including chairman Mehmet Dalman, who had been appointed the previous year to clean up the company but saw his efforts stymied. The Serious Fraud Office opened a criminal investigation, which is ongoing.
An insider alleges the true motive for the takeover is to get the company out of Britain before the SFO sinks its teeth in. He says: 'This is all about the SFO. If it pulls it off, then ENRC no longer has a locus in the UK. It will stop the investigation dead.'
Investors have taken a bath. ENRC shares, listed at 540p, soared to almost £14 a piece within a year of their listing as commodity prices boomed. It has been a long, painful descent since. Last month, they were trading around the 220p mark, below the knockdown 234p offer made by the founders.
One FTSE 100 chairman says ENRC could represent the last of the bad old days. 'The old model was to line up a dummy board that would do what the founders wanted. Given the institutional level of complaints, these founders are beginning to understand that it doesn't work that way any more.'
And the changes to London's listing rules should, in theory, force future aspirants to clean up their acts. Axa's Stride reckons the new regulations are a good thing. 'Investors' interests, and London's interests as a capital market, will be better served by higher standards,' he says. As Russia Inc grows up, it will have no choice but to accept that.
Since February, Evraz, Abramovich's steel company, Kazakhmys, and Polymetal, the gold producer 40% owned by a trio of foreign magnates, have all been knocked out of the FTSE 100 after slumping commodity prices sent their shares plummeting. Banks aren't lending. Companies need money, and there is no better place to raise it than the City. They need London, which, after the banking upheavals in Cyprus - awash with Russian money - remains a safe haven.
'Russians are very economically astute. The conversation these days is: "How can I get the most value?" And most are happy to embrace the listing obligations to achieve it. The penny has dropped that corporate governance is about more than what you list on page 15 of the prospectus,' says the banker who specialises in Russia.
ENRC is now the sole Russian company left in the FTSE 100, but its days are numbered, of course, with its founders close to buying it back. The company's imminent departure would bring a neat end to what may come to be seen as an era when London became too permissive, trading its reputation for a flood of petro and mining money.
That's not to say the flood will stop. Because, for the globally minded oligarch, there is still no place like London for private schools, high-end bricks and mortar and a relative sense of security from arbitrary power.
'In business circles, they have started to refer to Russia's dictatorial president, Vladimir Putin, as what translates in English to the "old tsar". He's been in power for so long now, he's set in his ways and more paranoid about what goes on around him,' the Russia banker says. 'They feel they've wasted the past 15 years trying to make changes that haven't happened. London is an easier place to live.'
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 5 Sep 2013 - 7:58 | |
| La couverture et un dossier de "L'Express" du 4-10 septembre 2013 sur "Les turpitudes de la Sarkozie" :
http://fr.scribd.com/doc/165644352/L-Express-Sarkozy-4-Septembre-2013
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Jeu 5 Sep 2013 - 8:19 | |
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Pour information sur le Kazakhstan :
Les conseillers du fugitif kazakh
Arrêté par la Brigade de recherche et d'intervention de Nice le 29 juillet à Mouans-Sartoux, l'ex-président de la banque publique kazakhe BTA, Mukhtar Ablyazov, accusé d'avoir détourné près de 6 milliards $ et visé par un mandat d'arrêt signalé par Interpol, a toujours pris sa sécurité très au sérieux.
Durant ses trois années d'exil au Royaume-Uni - il a fui le pays début 2012 afin d'éviter une condamnation pour outrage à la justice -, Ablyazov était, selon nos informations, protégé par Hart Security de Richard Westbury (Lord Westbury). Visé par près de onze plaintes déposées par BTA à la High Court de Londres, Ablyazov finançait l'opposition au régime de Nursultan Nazarbayev, et vivait dans la crainte d'une opération commanditée par Astana contre lui. Outre Hart, Ablyazov a employé plusieurs cabinets d'intelligence économique pour sécuriser ses communications, enquêter sur d'éventuelles menaces et nourrir sa défense. Parmi les sociétés qu'il a sollicitées figure notamment l'américain Guidepost Solutions, dont l'antenne britannique est animée par l'ex-policier John V. F. Brennan, ancien des cabinets Network Security Management et Maxima.
En face, le Kazakhstan s'est lui aussi appuyé sur des cabinets privés pour surveiller, traquer et finalement faire arrêter Mukhtar Ablyazov.
_ _ _
Dick Evans, les réseaux au Kazakhstan d’un ténor de l’armement
Né en 1942 à Blackpool (Royaume-Uni). Britannique.
Administrateur indépendant de Samruk-Kazyna depuis 2008
Emblématique PDG de BAE Systems pendant six ans (1998-2004), Richard "Dick" Evans exerce depuis ses talents à Astana, la capitale du Kazakhstan. Le président Nursultan Nazarbayev l'a recruté en octobre 2006 pour diriger Samruk, le fonds souverain du pays. Puis en 2008, il est devenu l’un des administrateurs indépendants de Samruk-Kazyna, fusion entre Samruk et le fonds pour le développement durable Kazyna.
En s'installant ainsi au Kazakhstan, Dick Evans a fait coup double. D'une part, il est devenu l'agent des sociétés occidentales qui veulent s'implanter dans ce pays, notamment dans son domaine de prédilection, les industries de défense. Richard Evans leur offre par la même occasion un partenaire industriel, Samruk. Conseillés par Dick Evans, EADS ou encore Finmeccanica ont ainsi conclu en 2009 des joint-ventures avec le fonds souverain kazakh.
D'autre part, Dick Evans est devenu l'agent d'influence du Kazakhstan à l'étranger, notamment au Royaume-Uni et dans les Etats du Golfe. Pour ce faire, il a fait appel à ses amis du New Labour. Ainsi Tony Blair, Alastair Campbell, Jonathan Powell ou encore Peter Mandelson se sont mis en affaires avec le gouvernement kazakh à partir de 2007, pour des contrats de lobbying et de conseil en communication.
(...)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 16 Sep 2013 - 14:36 | |
| A garder en mémoire ... http://kolonelvaessen.blogspot.be/2007/01/jaccuse-le-procureur-du-roi-rubens.html (...) C’est donc ce brave et fidèle Michel BREYDEL (au nom évocateur d’un navire de la Marine et collaborateur au Musée de l’Armée), ami personnel de VERHULST et d’autres officiers, membre du MR Bruxellois, qui obtient du Sénateur et Ministre Armand DE DECKER, la protection du Procureur du Roi RUBENS, vieille connaissance de ce dernier lorsqu’il officiait comme conseiller «Comité P» au Sénat. (...) Je ne sais pas encore très bien ce qu'il faut penser de cet aspect des choses... Sur Michel Breydel : http://www.mr-ixelles.be/equipecandidats/michelbreydel/ http://www.cumuleo.be/mandataire/8433-michel-breydel-de-groeninghe.php Il est très probablement lié à Jean Breydel de Groeninghe : http://archives.lesoir.be/il-etait-le-pere-du-cbbd-deces-de-l-echevin-ixellois-je_t-19960824-Z0CHW4.html Dans le schéma de Latinus : Il serait intéressant de mieux connaître les liens avec Eveillard et avec La Vega (Loge P2 argentine ?), de même que ceux de Eveillard avec les mercenaires. Toujours est-il que Michel Breydel serait un ami de l'amiral Verhulst. "Alain" a déjà parlé plusieurs fois de l'amiral Verhulst et je crois qu'il le placerait volontiers dans la liste des suspects... |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 16 Sep 2013 - 14:52 | |
| jean breydel > camps d'entrainement (houffalize etc): JBJ + VMO + Front + ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 16 Sep 2013 - 15:55 | |
| http://www.resistances.be/tueurs16.html
Walter De Bock
(...) Des documents internes de la direction des Jeunesses Belges-Belgische jeugd (JBJ) montrent clairement que cette organisation d'ultradroite unitariste, regroupant des adolescents idéalistes mais certainement manipulés, était au courant de quelque chose (1). Mieux, à la lecture entre les lignes de leurs archives, on peut supposer que les JBJ devaient participer activement à cette déstabilisation. Apparues en octobre 1968, il faut savoir que le dirigeant de ces «jeunesses», Jean Breydel, comme beaucoup de ses «lieutenants», provenait de l'extrême droite et avait alors une place de premier ordre au sein du CEPIC, la tendance d'ultradroite du PSC.
A côté du mouvement de jeunesse JBJ, l’extrême droite menait une vigoureuse campagne de propagande pour diffuser ses idéaux. Le journal «Nouvel Europe magazine» (NEM) et ses cercles militants, les NEM-Clubs, servaient de relais médiatique à cette campagne qui ciblait en particulier l’Ecole royale militaire et la légion mobile de la gendarmerie. En leur sein, beaucoup de sympathisants et de membres actifs seront recrutés. (...)
|
| | | alain
Nombre de messages : 1586 Date d'inscription : 10/08/2010
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| | | | carton jaune pour De Decker | |
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