|
| carton jaune pour De Decker | |
|
+18MAXANCE billbalantines totor AlPot Hubert Bonisseur de La Ba FAITESVITE K Willy-Nilly Et In Arcadia Ego dim dislairelucien CS1958 Henry alain michel-j larquin HERVE tiverazao 22 participants | |
Auteur | Message |
---|
HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Sam 5 Jan 2013 - 14:43 | |
|
Ce qui suit pourrait expliquer le lien entre "Robert" et "Calmette" (OAS), ce qui n'est pas incompatible avec la présence de membres du SAC (Adriano Vittorio, Elio Ciolini) ...
http://mongobeti.arts.uwa.edu.au/issues/pnpa52/pnpa52_03.html
Peuples Noirs Peuples Africains no. 52 (1986) 21-40
Le grand retour des barbouzes
LE NŒUD DE VIPÈRES DU GABON [*]
Patrick SERY
(...) L'économie gabonaise demeure donc la chasse gardée des grandes sociétés de l'Hexagone. A commencer par le géant Elf. Ah ! Elf ! Un Etat dans l'Etat gabonais. Elf qui avait tout perdu en Algérie et qui a reconstitué son cash-flow, et au-delà, au Gabon. Elf dont il n'est pas exagéré de dire qu'elle fait la politique du Gabon. Elf qui possède sa propre antenne de renseignements tout comme la COMUF, et la COMILOG, Paribas. Elf qui se situe au centre d'étonnants chassés-croisés entre le SDECE, l'ambassade de France et la société pétrolière. «Elle possède un réseau souterrain très efficace», confirme l'ancien ministre de la Coopération, Jean-Pierre Cot. Ombres souterraines : Maurice Delaunay, l'homme qui mit Bongo sur son trône en 1967, ambassadeur jusqu'en 1979, date à laquelle il entra à la COMILOG et fut remplacé par son vieux complice Maurice Robert, lequel venait tout droit du SDECE, via Elf-Aquitaine. Robert quittera son poste en 1981 pour entrer à Elf. Delaunay et Robert, voilà le vautour à deux [PAGE 28] têtes du Gabon. Mais il y en a d'autres : Jean-Pierre Daniel, colonel du SDECE, chef de l'antenne de Libreville, entre à Elf quand Robert en sort... Voyez l'écheveau ! Tous ces gens-là avaient fait grise mine en 1981 en voyant arriver à la tête du SDECE Pierre Marion, pourtant franc-maçon comme eux. Craintes justifiées : Marion mit fin, pendant les dix-huit mois qu'il resta à la tête du service, aux rencontres hebdomadaires entre le SDECE et le service de renseignements d'Elf-Aquitaine, animé à l'époque par Jean-Pierre Daniel. Il est tout à fait vraisemblable que le « clan » ait monté, en octobre 1981, une opération destinée à ridiculiser Marion. Une « intox » fit croire à Paris que Kadhafi s'apprêtait à envahir le Tchad tandis qu'à Tripoli des rumeurs d'intervention imminente des troupes françaises circulaient. François Mitterrand déplora « ces éléments incontrôlés en Afrique ».
Pris dans un enchevêtrement d'intérêts politiques, diplomatiques, stratégiques, économiques, financiers, les Français du Gabon sont dans tout et partout. Dans chaque ministère, il se trouve, à un poste clé, un de nos compatriotes pour cautionner le triptyque gabonais : brouilles, débrouilles, embrouilles. Imaginez qu'en France la police, l'armée, les R.G., la D.S.T., la D.G.S.E. soient en tout ou partie contrôlés par des étrangers. L'Elysée gardé par des Italiens commandés par des Américains ! Cot avait eu le tort de trouver choquant que des Français fussent utilisés dans la répression de citoyens gabonais, et que des mercenaires français, anciens militaires de carrière, puissent être confondus avec les troupes d'actifs stationnées sur le territoire. Ainsi le Gabon est un fromage et les « honorables correspondants » n'en démordent pas[1]. [PAGE 29]
L'O.A.S. et le S.A.C., les ennemis mortels d'hier, se sont retrouvés ici, des causes différentes et perdues pouvant produire les mêmes effets. Le fameux Pierre Debizet inculpé – sans suite – dans l'affaire d'Auriol a été pendant dix ans, jusqu'en 1981, sous contrat de coopération technique (?). Le non moins fameux Bob Dénard, mercenaire mythique, Rambo tricolore, a longtemps servi Bongo avant d'aller organiser la garde personnelle du président des Comores.
Le « clan des Gabonais », quoi qu'en dise Maurice Robert, existe bel et bien. Le Canard enchaîné révélait il y a quelques jours que MM. Robert, Lambinet, Daniel, avaient fait joyeuse bombance dans un restaurant. Pour fêter leur retour aux affaires ? Le « clan des Gabonais », c'est une fraternité d'armes, d'idéologies, d'intérêts. Ah ! le 2e R.E.P. et le IIe Choc ! Voilà déjà passé dans la légende post-coloniale du Gabon l'illustre général Loulou Martin qui fut le supérieur du lieutenant Le Pen en Algérie. Spontanément, Loulou a voulu témoigner pour son ancien compagnon d'armes : « J'étais son supérieur, il n'a pas torturé. » Loulou Martin qui faisait encore de la [PAGE 30] retape pour le leader du Front national aux dernières élections. Loulou Martin, le grand chef de la garde présidentielle du roi Bongo, ancien de l'O.A.S., cela va sans dire, crâne nu et sourire franc, ne renie rien de ses engagements passés. Il sert même de courroie de transmission entre le Front national et le Président que passionnent toutes les activités antimarxistes d'où qu'elles viennent. En 1984, à la veille des européennes, le vieux Loulou – il a soixante-dix ans – reçut un émissaire de son ami Le Pen venu proposer au maître des Gabonais le rachat d'un hebdomadaire d'extrême droite en perdition, Rivarol. Quelques subsides pour la caisse du Front seraient également les bienvenus. Loulou Martin promit de transmettre...
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Sam 5 Jan 2013 - 19:26 | |
|
Voir aussi :
http://congoinfos.skyrock.com/197766158-UNE-AFRIQUE-sous-influence-une-societe-de-criminels-au-service-du.html
Vidéos :
http://www.les-renseignements-genereux.org/videos/4011
https://www.youtube.com/watch?v=i0QkZ_GsA7I
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 11:05 | |
| |
| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 11:28 | |
| Herve: "ce qui n'est pas incompatible avec la présence de membres du SAC (Adriano Vittorio, Elio Ciolini) ...
Sur le forum Michel-J qui a bien connu Adriano Vittorio et qui a eu des entretiens avec lui,ne le place absolument pas en contact ou étant membre du SAC . Il pourrait peut-être confirmer, ce serait encore une interprétation fantaisiste hors du sac . (De noeuds.) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 11:35 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 15:08 | |
| Jean-François Etienne des Rosaies a travaillé pour la CGE, d'où l'intérêt de se souvenir des activités de cette société en Belgique ...
http://archives.lesoir.be/vague-de-perquisitions-dans-l-affaire-benoit-de-bonvois_t-19900517-Z02P8Z.html
(...)
En pratique, dans notre pays, la CGE, c'est - aux côtés de Fabricom - la Compagnie Générale de Chauffe ( la CGE en possède plus de 40%); c'est aussi Electrafina (18%); c'est encore la Compagnie Générale Belge de Bâtiment et de Construction, et c'est en conséquence aussi la société Bâtiments et Ponts de Jean Blaton.
Mais ce qui est sans doute de nature à éveiller prodigieusement la curiosité des enquêteurs, c'est moins la CGE que sa filiale liégeoise créée en décembre 1987, la Compagnie Générale Européenne. Mêmes initiales, et, si on en croit une déclaration de son administrateur-délégué (voir plus haut), un lien direct - voire filial - avec le lobbying mené par Benoit de Bonvoisin. La Compagnie Générale Européenne, basée sur «l'étude, la conception, la réalisation de tous projets ou études, la prestation de tous services, tant aux personnes physiques qu'aux personnes morales, qu'aux administrations publiques, qu'aux institutions étatiques ou para-étatiques» (sic), permet en pratique tous les montages financiers et semble avoir connu en 1989 un développement financier pour le moins radical.
Entièrement aux mains de la CGE-Paris, la filiale liégeoise, installée à l'Hôtel de Sélys-Longchamps, compte parmi ses administrateurs un hutois de premier plan, Dominique Collinet (Carmeuse), ainsi qu'un liégeois d'obédience libérale, Georges Goldine, mais également un certain Henri Proglio, Parisien représentant la société-mère, ou encore, depuis mai 1988 un administrateur coopté de nationalité zaïroise, Luyan Takizal. Une présence qu'on ne manquera pas de relier aux déclarations de Georges Goldine sur l'influence du baron Benoît de Bonvoisin à Kinshasa.
La Compagnie Générale Européenne ne disposait en 1988 que d'un capital social tout à fait symbolique (5 millions de FB). Mais subitement,sur décision de conseil d'administration du 22 décembre 1988, le capital sera porté à 100 millions FB et le C.A. prend le même jour une décision courante mais révélatrice: dans les cinq ans à venir, le capital social peut être augmenté à concurrence de 500 millions FB.
De manière incontestable, la CGE joue donc la carte liégeoise, et Benoit de Bonvoisin aurait vu juste: la déconfiture de la ville de Liège offre un formidable tremplin aux holdings privés orientés vers les services aux collectivités. Bien sûr, le «baron», s'il est effectivement la tête pensante de l'Hôtel de Selys, n'aura pas permis à la CGE de prendre le train liégeois en marche sans une quelconque...contrepartie. Une participation? Impossible: il tombe sous le coup de l'article 578 du code de commerce, portant sur la complicité de banqueroute frauduleuse. Les actes commerciaux lui sont dès lors interdits...
Si coup tordu il y a eu, c'est sans doute à ce niveau qu'il faudra, en toute sérénité, le rechercher.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 19:08 | |
|
Il serait intéressant de savoir à partir de quand Benoît de Bonvoisin a fait du lobbying pour la CGE. Etait-ce déjà le cas quand J-F Etienne des Rosaies était "chargé de fonctions" à la CGE ? Ont-ils pu se rencontrer ?
http://archives.lesoir.be/enquete-bonvoisin-du-neuf-liens-avec-les-horodateurs-li_t-19900608-Z02RLT.html
ENQUETE BONVOISIN : DU NEUF ? ( LIENS AVEC LES HORODATEURS LIEGEOIS ET LE MARCHE DES ARMES FRANCO-ZAIROIS )
GUILLAUME,ALAIN
Page 18
Vendredi 8 juin 1990
(...)
A Bruxelles aussi, l'enquête avance bien. Les documents recueillis mardi à Paris par le juge Van Espen sont, nous dit-on, extrêmement intéressants et confirment souvent d'autres éléments de preuve déjà recueillis.
Ces documents concerneraient la Cidep - société éditrice d'Europe magazine, dont le juge ne doute plus qu'elle fût aux mains de B. de Bonvoisin -, ainsi que la CGE (belge et française) dont le «baron noir» a fidèlement servi les intérêts en Belgique et au Zaïre.
Nous l'avions révélé il y a quelques jours: d'autres documents ont été saisis dans l'hôtel parisien du baron De Bonvoisin. Ceux-ci - qui n'ont pas été remis au juge Van Espen - concernaient, entre autres, une proposition de vente de chars d'assaut faite au régime du maréchal Mobutu par une société d'armement française utilisant le baron Benoît de Bonvoisin comme intermédiaire. Voilà pourquoi, lors de l'exécution de la commission rogatoire belge en France, des représentants du Premier ministre Michel Rocard (qui dément cependant toute ingérence) se sont «intéressés» à l'affaire. Voilà pourquoi «l'intérêt supérieur de la France» s'est opposé un temps à l'enquête du juge Van Espen. Voilà pourquoi le communiqué du Parquet de Bruxelles diffusé jeudi salue «la parfaite compréhension des autorités françaises, lesquelles, nonobstant le caractère délicat de certaines matières traitées, ont prêté leur concours en exécutant avec célérité les devoirs demandés (...)»
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 19:52 | |
|
Sur la CGE, voir aussi :
http://www.liberation.fr/france/0101196193-corruption-l-aveu-de-la-generale-des-eaux-a-la-reunion-deux-dirigeants-de-la-cge-ont-decrit-le-financement-politique-d-une-mairie-ps
Corruption, l'aveu de la Générale des eaux. A la Réunion, deux dirigeants de la CGE ont décrit le financement politique d'une mairie PS.
10 octobre 1996 à 00:39
Par HENRY Michel
Au troisième jour du procès, les deux hauts dirigeants de la Compagnie générale des eaux (CGE) ont craqué. «Nous voulons vous dire exactement comment les choses se sont passées»
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 20:01 | |
|
A une époque, on ironisait :
CGE = Corruption Générale des Elus
http://www.liberation.fr/france/0101146757-la-generale-des-eaux-et-les-juges-d-instruction-neuf-magistrats-instructeurs-cherchent-a-faire-la-lumiere-sur-ses-activites-de-corruption
La Générale des eaux et les juges d'instruction. Neuf magistrats instructeurs cherchent à faire la lumière sur ses activités de corruption.
12 juin 1995 à 06:16
(...)
Huit autres magistrats instructeurs s'intéressent aux activités de corruption présumée de la Compagnie. A Paris, le juge d'instruction Jacqueline Meyson a découvert que la CGE avait versé 13,9 millions de francs au bureau d'études Sicopar, du groupe Gifco, proche du Parti communiste français, entre 1990 et 1992. Une information judiciaire avait été ouverte le 7 octobre 1994, visant des versements de la CGE après la transmission de documents saisis par le juge Prêtre, rue d'Anjou. Jean-Dominique Deschamps s'est vu notifier une mise en examen la troisième le concernant pour «trafic d'influence, faux et usage de faux et corruption». La régularité de près de 20 contrats de concession des eaux ou d'assainissement en France est en cause. A Montpellier, la Générale a versé 8 millions pour le décrocher. Fin avril, Bernard Franck, directeur général de la Compagnie des Eaux de Paris, autre filiale du groupe, a été placé en garde à vue et interrogé sur son rôle dans les négociations occultes avec Sicopar, à l'époque où il supervisait l'activité du groupe dans le Languedoc-Roussillon.
Le juge David Peyron, lui aussi de Paris, chargé d'une information judiciaire sur la société Frendom, autre entité du groupe Gifco, a diligenté en mai plusieurs perquisitions au siège des filiales de chauffage collectif de la CGE, notamment la CGEV-Esys Montenay et la Société auxiliaire de chauffage (SAC) Paritherm.
Pendant ce temps, plusieurs affaires ont frappé le groupe à sa périphérie pour des pratiques voisines: commissions occultes, prestations fictives et contrats d'assistance commerciale douteux conclus avec des intermédiaires.
A Créteil, le juge Eric Halphen, chargé des fausses factures RPR aux HLM de Paris, a mis en examen Alain Béguin, directeur général de la CG2A, filiale ascenseurs, et Maurice-Paul Morin, directeur commercial en novembre 1994. La Générale est soupçonnée d'avoir versé 12 millions de francs de commissions au bureau d'études de Jean-Claude Méry, intermédiaire RPR, pour l'obtention du marché des ascenseurs de l'Office public d'aménagement et de construction (Opac) de la Ville de Paris. Maurice-Paul Morin aurait reçu de Méry des sommes en espèces.
Toujours en région parisienne, le juge Jean-Marie Charpier de Versailles, chargé de l'affaire des fausses factures du bâtiment en Ile-de-France, a mis en examen Régis Calmels, PDG de la Méditerranéenne des Eaux, filiale de la CGE, en mai. Le dirigeant a été écroué. Calmels a eu recours aux services de Noël Girault, un intermédiaire ayant servi de facturier à une vingtaine de chefs d'entreprise mis en examen. Le juge Charpier lui reproche d'avoir payé deux factures douteuses à Girault, qui lui aurait rétrocédé 500.000 francs en espèces.
A Paris encore, la juge Marie-Paule Moracchini est chargée d'enquêter sur une tentative d'intimidation visant un expert indépendant, Jacques Michel, spécialisé dans les renégociations de contrats d'eau pour le compte des collectivités. L'affaire a déjà conduit deux gros bras en prison. Les enquêteurs examinent de près les relations qu'entretenait l'officine qui les employait avec la Générale des Eaux. Le PDG de la Méditerranéenne des Eaux a été interrogé sur ce point par le juge Charpier.
A Angoulême, le juge Pierre-Louis Pugnet chargé du dossier sur l'ancien maire de la ville Jean-Michel Boucheron, en cavale en Argentine, enquête sur les commissions versées par la CGE à des intermédiaires pour des marchés publics locaux.
La CGE refait surface à Toulon, où les affaires du sénateur UDF-PR Maurice Arreckx, détenu pendant sept mois, sont passées au peigne fin par le juge Thierry Rolland. Courant mai, l'examen du compte ouvert par le sénateur à la Banque de gestion privée (BGP) de Genève a fait apparaître le versement d'une somme de 275.000 francs suisses (1 million de francs) par la Générale des Eaux, le 25 avril 1992, via un compte de l'Union de banques suisses. Le juge devrait prochainement se tourner vers la direction du groupe à ce sujet.
Retour à Paris, où la juge Mireille Filippini, chargée de l'affaire du financement du Parti républicain, pourrait encore fragiliser la CGE à travers sa filiale Société française de radiotéléphone (SFR), qui a versé 17 millions de francs de publicités présumées douteuses au Groupement des régies réunies (GRR).
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 20:09 | |
| http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/15/mort-de-guy-dejouany-ancien-pdg-de-la-compagnie-generale-des-eaux_1604107_3234.html
Mort de Guy Dejouany, ancien PDG de la Compagnie générale des eaux
Le Monde.fr | 15.11.2011 à 16h06 • Mis à jour le 16.11.2011 à 10h45 Par Isabelle Rey-Lefebvre
Guy Dejouany est décédé lundi 14 novembre, à l'âge de 90 ans, à son domicile parisien. Patron emblématique, il a dirigé d'une main de fer, pendant vingt ans, la Compagnie Générale des Eaux, modèle français, envié, de la délégation de service public. Grâce à son action, la CGE est devenue un groupe très diversifié bien au-delà de la distribution d'eau, dans les transports, les déchets, l'immobilier, l'énergie et même l'audio-visuel, dont le cinéma, la téléphonie, la santé... Elle a compté, dans les années 1990, jusqu'à 2 374 filiales et 221 000 salariés, atteignant une taille presque sans équivalent au monde, si ce n'est General Electric, aux Etats-Unis.
Fils d'un haut fonctionnaire, trésorier payeur général, notamment dans les anciennes colonies d'Afrique, et d'une mère femme au foyer, Guy Dejouany est né le 15 décembre 1920, à Paris. Il suit, aux lycées Fénelon et Condorcet, une brillante scolarité qui le conduit jusqu'à l'Ecole Polytechnique et aux Ponts et Chaussées. Après une courte carrière dans la fonction publique, comme ingénieur des ponts à Metz et Paris, il entre, en 1950, à " la Générale ", où il devient directeur, en 1961, puis directeur général adjoint, en 1965, directeur général en 1972 avant, en 1976, de prendre la succession de Georges Huvelin en tant que PDG. Cette année là, le chiffre d'affaires du groupe atteint 6,3 milliards de francs (958 millions d'euros) : lorsque Guy Dejouany le quitte, vingt ans plus tard, le 26 juin 1996, il s'élève à 162 milliards de francs (24,8 milliards d'euros).
Guy Dejouany se confond avec sa compagnie, à laquelle il consacrait tout son temps, ne s'octroyant que trois week-ends de vacances par an. Travailleur infatigable, au bureau dès sept heures trente du matin – au grand dam des huissiers qui devaient être présents car, selon un cadre proche, " Monsieur Dejouany n'ouvrait jamais lui-même une porte " – il exerçait un pouvoir solitaire, avec un goût appuyé pour le secret.
Surnommé " le Sphinx ", parce qu'il parlait souvent par allusions et n'aimait pas se répéter, il mettait à rude épreuve l'orgueil de ses cadres : " Il fallait comprendre vite... Ce furent les années les plus difficiles de ma carrière", racontait ainsi, en mars 2010, Antoine Zacharias, ancien dirigeant de la branche construction, devenu ensuite PDG, tout aussi autoritaire, de Vinci, issue de la branche BTP de la Générale.
En 1983, Jacques Delors, alors ministre de l'Economie, souhaite nationaliser la Générale et charge la compagnie nationale Saint-Gobain d'acheter discrètement des actions pour constituer une minorité de blocage. Après une épique bataille boursière, Guy Dejouany échappe à la nationalisation. Les années 1980 marquent l'expansion à marche forcée et l'internationalisation du groupe : on dit alors de Guy Dejouany qu'il crée "une filiale par jour". En 1984, la CGE met le cap sur l'audio-visuel, en prenant pied dans Havas (à l'origine de Canal Plus, qui inaugure les chaînes télévisées privées à péage). L'investissement dans le câble s'avèrera, lui, une impasse et se soldera par une perte de 2 milliards de francs. Un autre coup de génie est sans aucun doute la création, en 1987, de la Société Française du Radiotéléphone, première alternative privée au monopole de France Telecom, devenue aujourd'hui SFR. La même année, nait également la Générale de Santé, qui deviendra le premier groupe de cliniques et d'hôpitaux privés, en France.
Les années 1990 sonnent la fin d'une époque. En mars 1994, un juge d'instruction de La Réunion, Jean-Michel Prêtre, met symboliquement fin à l'ère Dejouany. Ce "petit juge" ose mener une perquisition dans les locaux de la rue d'Anjou, jusqu'au saint des saints, le bureau du patron qu'il ose encore, le 24 mai 1995, mettre en examen : alors que Guy Dejouany déteste les voyages, il est convoqué à Saint-Denis de La Réunion. L'affaire se concluera le 26 mai 1996, par un non lieu.
Cependant, les affaires de corruption d'élus – Guy Dejouany les connaissait tous, de droite comme de gauche : "Le protocole de réception était très précis et, selon l'importance de l'élu, Mr Dejouany le raccompagnait jusqu'à à la porte de son bureau, de l'ascenseur ou de l'immeuble", se souvient un cadre – dans l'attribution de contrats de distribution d'eau terniront durablement l'image du groupe.
A partir de 1995, la CGE accumule les pertes dans le BTP et l'immobilier, notamment à cause des affaires judiciaires de Jean-Marc Oury, à la tête de la Compagnie Immobilière Phénix, ou de celles de Christian Pellerin, patron de Seeri Sari, aménageur de La Défense.
La succession de Guy Dejouany reste ouverte durant cinq ans, de 1991 à 1996. Le Sphinx prend un malin plaisir à bousculer ses barons pour, finalement, faire entrer, en 1994, au conseil d'administration, un jeune énarque de 36 ans, Jean-Marie Messier (J2M), qu'il désigne comme son dauphin et charge, sous la pression des actionnaires, de mettre en œuvre une " gouvernance plus collective " ! La transition dure dix-huit mois. J2M hérite d'un groupe à l'endettement colossal, accumulant les pertes dans de nombreuses branches et perclus de procédures judiciaires. La Générale des Eaux éclate, en 2000, et donne naissance à de grandes entreprises, Nexity, dans la promotion, SFR Cegetel dans la téléphonie mobile, la Générale de Santé, Véolia pour l'eau, les déchets et les transports, Vinci pour le BTP, et bien sûr Vivendi.
A sa retraite, Guy Dejouany conservera bureau et chauffeur, se rendant presque chaque jour au siège de l'entreprise, jusqu'à ce que la maladie l'en empêche.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Dim 6 Jan 2013 - 23:06 | |
| A noter aussi : la mention de la CGE dans le rapport ATLAS http://fr.scribd.com/doc/76865441/1994-11-21-Gendarmerie-Liege-ATLAS-FR Je me demande aussi dans quelle mesure GEC - General Electric Company - ressemble à la CGE ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 10:28 | |
| Un rappel sur quelqu'un qui a été cité dans le fil de discussion relatif aux mercenaires et dans le livre récent de Michel Leurquin (pages 263 ...) http://www.humanite.fr/node/130440 le 16 Avril 1990 Un lieutenant de Bob Denard inculpé La voie du mercenaire Mercenaire, affreux, barbouze, Jacques Lafaille est aujourd'hui sous les verrous pour vol aggravé. Lors de son arrestation, les policiers ont découvert chez lui un véritable arsenal de guerre. Carcassonne, c'était son nom de guerre, s'était reconverti dans le grand banditisme. Mais auparavant, il avait participé à l'enlèvement du trésorier de l'OAS en 1968, participé au trop fameux service d'action civique, le SAC, accompagné Bob Denard au Congo, au Biafra, au Yemen. Il aurait dit -il passé contrat avec les services secrets français pour liquider les membres du commando responsables de l'attentat de la rue Marbeuf en 1982 et aurait donné, à titre de preuves, les noms d'un commissaire des RG et d'un colonel de la DGSE. Fables diront certainement ces services. Il n'en reste pas moins vrai que lors de son arrestation, Lafaille possédait une vraie-fausse carte tricolore de policier au nom d'André Legoff ainsi qu'un vrai-faux passeport. Industrie qui ne semble donc pas s'être arrêtée à la fabrication des vrais-faux papiers d'Yves Chalier. Mais qui pourrait s'étonner encore des connivences entre services secrets et repris de justice? Les uns et les autres n'étaient ils pas impliqués dans la disparition tragique de Ben Barka? Les uns ne se sont ils pas servis des autres lors de la guerre d'Algérie en créant de toute pièce cette «Main rouge» terroriste au service de la mauvaise cause d'Etat? _ _ _ Voir aussi le fil de discussion sur "Bob" Denard : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1050-bob-denardle-chien-de-guerreet http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article655 Affaires Africaines, Ed Fayard, 1983, extrait p 9 à 15 Pierre Péan Bob Denard, mercenaire« Bob Denard, le fameux mercenaire connu dans le monde entier pour avoir guerroyé successivement au Katanga, au Zaïre et au Biafra (...) va devenir un des personnages clé de l’histoire gabonaise durant la décénie 70. » Lutter contre le communisme « Né au Maroc, il a été résistant, puis fusiller marin sous les ordres de D. Poncharlier en Indochine. Après un stage aux Etats-Unis en 1952, il est rentré au Maroc. Embauché dans une société américaine de gardiennage, Denard noue de nombreuses amitiés dans la police locale et milite activement contre tous les « bradeurs d’empire ». Il traque les nationalistes de l’Istiqlal. Il entre finalement dans une brigade antiterroriste, la Lucoter. « Tout marocain, du moment qu’il est nationaliste, est aux yeux de la Résidence générale un agent des communistes, et par là-même un fauteur de troubles. La collusion du communisme et de l’Istiqlal sert de dogme et de justification aux entreprises des autorités : pour sauver le Maroc et les bons marocains "qui nous aiment et ne demandent qu’à vivre en paix", il convient de châtier impitoyablement l’Istiqlal et ses alliés », explique Georgette Elgey dans République des contradictions (1) Bob Denard s’épanouit ainsi avec ceux qui défendent les intérêts économiques de la France et préparent la destitution du Sultan Mohammed ben Youssef. Dans le même esprit, il participe à une tentative d’assassinat dirigée contre Pierre Mendès-France à la fin 1954. Il fait 14 mois de prison et réussit peu après à être réintégré dans la police ! Il se retrouve ensuite en poste dans le sud Kasaï, puis à Elizabethville, au service du leader congolais Tschombé qui s’est rebellé contre la capitale Léopoldville. Et, avec l’aide non officielle mais efficace de Paris, il participe à la sécession du Katanga. Les richesses minières de cette province expliquent cette première grave entorse à la Charte de l’Organisation de l’Unité Africaine qui avait érigé en principe fondamental le maintien des frontières laissées par les colonisateurs. Bob Denard « travaillera » ainsi directement ou indirectement pendant près de 20 ans pour le compte de l’Elysée et du S.D.E.C.E. sans jamais apparaître officiellement. (...) Mercenaire utilisé pour tous les « coups tordus » de la République, il servira de bouc émissaire, le moment venu, pour détourner l’ire de la presse et de l’opposition. (...) Il n’hésite pas ensuite à trahir les Katangais quand Mobutu l’y remplace. (...) En 1967, (...) il trahit cette fois Mobutu. (...). Ces retournements de Denard ne s’expliquent pas seulement par des lubies de mercenaire, mais par les changements de cap décidés au 2 rue de l’Elysée, dans les bureaux de Jacques Foccart, alors maître tout-puissant de l’ex-Empire français. » Le S.A.C.« Bob Denard prendra du service en France pendant les évenements de mai 1968 dans les réseaux métropolitains dont le même Jacques Foccart ne méconnaît pas l’existence, autrement dit le S.A.C. « Charles Lascorz a monté... des groupes d’intervention antigauchistes réunissant 70 hommes payés 200 F chacun par jour. Ces commandos sont dirigés par Bob Denard, un ancien mercenaire du Katanga. Leur "commissaire politique" est Gilbert Le Cavbalier, bras droit et homme de confiance de Lascorz. » (2) » L’assassinat de Germain M’Ba Il est ensuite recruté par Albert-Bernard Bongo, président du Congo (sic : Gabon), qui lui demande de tuer un opposant nommé Germain M’Ba (3)... « Quelques jours plus tard, une dépêche de l’A.F.P. tombe sur le bureau du collaborateur de Foccart : Bob Denard a-t-il finalement exécuté la mission qu’on lui avait demandé ? M’Ba a été assassiné. Plus habile dans les combats de brousse que dans les "travaux" urbains, Bob Denard et son compagnon se font arrêter par des policiers gabonais à bord de la 404 blanche, quelques minutes après avoir quitté le quartier de London où vient d’être exécuté Germain M’Ba et où ont été blessées Martine Oyane, sa femme, et leur fillette. « Pourquoi me tuez-vous ? » a eu le temps de dire Germain M’Ba à son agresseur avant d’être abattu à bout portant. Sa femme a eu le réflexe de se coucher dès le premier coup de feu tiré sur elle. Blessée, elle a fait la morte, mais a néanmoins enregistré toute la scène. Martine Oyane a bien distingué deux "blancs bronzés", dont un "très grand" qui a sorti le cadavre vers la voiture et l’a transporté vers la 404 blanche sans aucun effort. La Présidence, alertée dans la nuit par l’excès de zèle des policiers gabonais, donne l’ordre de relâcher Bob Denard et son complice. (...) Aussitôt après l’assassinat, une campagne de désinformation contribue à répendre une série de rumeurs destinées à atténuer puis à contrecarer celle, terrible, qui court dans les quartiers de Libreville. Celle-ci désigne comme le responsable de la mort de M’Ba le Président lui-même. Les hommes chargés de l’enquête sur l’attentat divulguent complaisament des éléments qui brouillent les pistes, et surtout, jettent le discrédit sur la victime et sa femme : (voir le parallele avec l’assassinat du juge Borrel) « La blessure au côté droit de Mme M’Ba, présentée comme grave, n’est qu’un éraflure superficielle. Or, Mme M’Ba affirme ne pouvoir donner de plus amples précisions sur les agresseurs de son mari - sinon qu’ils auraient été des blancs - en raison du fait que la balle tirée sur elle l’aurait jeté à terre, ce qui est considéré comme matériellement impossible par les spécialistes. » « Les blessures de la fillette, que l’on assurait atteinte de trois balles de revolver dans la partie postérieure du corps, seraient également superficielles. » (...) Dernière offense au mort et à sa famille : Rien ne prouve que M’Ba soit mort, puisque son corps a disparu, souligne le directeur général de la Sûreté, M. Assélé, beau-frère du Président Bongo. Le meurtre du 16 septembre 1971 ne restera pas un cas isolé. Depuis lors, à plusieurs reprises, le président gabonnais l’a dit et redit publiquement : "Mains blanches je suis venu au pouvoir, mains blanches je partirai." Contre la rumeur de Libreville, il a littéralement raison : un président ne se salit pas les mains. On a vu comment, en Afrique, il y a des français pour cela. Des "mercenaires" qui, généralement, sont couverts au plus haut niveau de l’appareil d’Etat français... » (1) - Ed Fayard, Paris, 1969 (2) - B... comme barbouzes, de Patrick Chairoff, Ed Alain Moreau (3) - licencié en droit et diplômé de Sciences Po, Germain M’Ba finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’undépendance. Nationaliste, comme tous les africains qui ont usé leurs fond de pantalons sur les bans de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soient des "marionnettes" de la France qui dirigent la Gabon. M’Ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt un "dangeureux agitateur" pour les agents et policiers français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité. Il collabore au journal Jeune Afrique dont il devient le rédacteur-en-chef adjoint en 1965. _ _ _ Une fois de plus, on retrouve le SAC. Contrairement à ce qui est suggéré aux pages 273 - 274 du livre de Michel Leurquin et Patricia Finné, je n'opposerais pas la piste SAC et la piste Stay-behind ... Voir : http://en.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Grossouvre (...) Grossouvre was then recruited in 1950 by the French SDECE intelligence agency to replace Gilbert Union, official in Lyon and who had worked with the military agency BCRA, and became leader of Arc-en-Ciel, the regional branch of Gladio (Lyon region), NATO's stay-behind anti-communist organizations during the Cold War, under the code-name "Monsieur Leduc".[1][5] According to former SDECE agent Louis Mouchon, "His business, the A. Berger et Cie Sugar company, offered ample opportunities to stage fronts. He really had excellent contacts." According to The Economist's obituary, "He was recruited into the French espionage service and helped to organise Gladio, an American backed plan to create an armed resistance movement in Western Europe against a Russian invasion." Created by Colonel Fourcaud, in liaison with the US National Security Council, and then by Grossouvre, this network allegedly used the SAC Gaullist militia and the DPS, the National Front's currently dissolved militia.[6] The DPS was created along with Jacques Foccart, after the 1982 dissolution of the SAC, and allegedly provided mercenaries for activities in the former French colonies in Africa.[7] (...) _ _ Il y a matière à réflexion car les combattants belges ayant rallié l'Angleterre ont probablement été en contact avec le BCRA. Je pense bien entendu à Yves du Monceau de Bergendal et à Guy Weber de la brigade Piron. Bien entendu, Guy Weber connaissait les réseaux "Stay-behind" puisqu'il a été l'assistant du SACEUR Lyman Lemnitzer ... mais il était sans doute au courant depuis longtemps. Armand De Decker a été Conseiller du Ministre de la Défense Nationale Charles Poswick en 1980 et il a participé à des réunions sur le "Stay-behind" belge à ce moment. Il y a eu plus que des contacts épisodiques entre le SAC, le DPS, les réseaux stay-behind et la SDECE ... La "piste française" et la piste "américaine" n'en forment peut-etre qu'une seule. Il faut aussi noter l'habitude du SAC de recruter dans la pègre. Un peu plus haut, il est question des liens entre le SAC et "Bob" Denard ... ce qui conduit à Tavernier, Mazy, Vogeleer, Lafaille, Calmette ... mais aussi à Shortt, Bultot, Robert K. Brown, Jim Coyne (et Soldiers of Fortune) ... ce qui laisse ouvertes les pistes des mercenaires américains, belges et/ou français ... et depossibles liens avec la pègre (Guillaume Vogeleer, le SAC, etc). Christian Tavernier et "Bob" Denard étaient en très bon termes (ainsi que Maurice Robert ...). Maurice Robert aurait pu etre en contact avec Securitas via Eveillard. On peut penser à Securitas pour certaines attaques de fourgons (bande Haemers - Lacroix) et pour la Suède ... Les munitions utilisées pour abattre Olof Palme sont artisanales et semblables à d'autres retrouvées dans le chantier naval de La Ciotat et venant du SAC. Le monde est petit. Les partisans du SAC en Belgique se lirvaient au trafic de stupéfiants. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 11:33 | |
| http://fr.scribd.com/doc/59001131/30/a-La-Rose-des-Vents
(...) Le SAC était issu du service d'ordre (SO) du RPF créé le 7 avril 1947 et du BCRA, et fut officiellement mis sur pied en janvier 1960. D'après le spécialiste des services secrets Jacques Baud, bien que les preuves manquent, certains spécialistes ont suggéré que les activités des réseaux stay-behind français aient été menées sous le couvert du Service d'action civique, créé en 1958. »
Créée par Foccart, cette police parallèle recrutait ses effectifs parmi les réservistes du 11e Choc et du service Action du SDECE.
Cercottes, le centre d'entraînement du service Action, se transforma en un lieu de pèlerinage pour les membres du SAC » dans les années 1950. Au moyen de ses contacts maçonniques et avec les anciens du BCRA, Foccart recruta aussi parmi la police et les services secrets.
(...)
A la manière des réseaux stay-behind , le SAC avait pour but de créer une sorte de nouvelle résistance, sur laquelle de Gaulle pouvait compter pour agir clandestinement.
Lors de sa constitution officielle le 4 janvier 1960, le SAC hérite ainsi d'un patrimoine génétique comportant une propension à l'action violente, une bonne dose d'anticommunisme, une méfiance constante envers les partis politiques classiques (y compris ceux de droite) et une suspicion permanente envers les services de sécurité officiels, soupçonnés de mollesse. »
Foccart se servit de cette police parallèle afin de pratiquer l'entrisme dans tous les rouagesde l'Etat pour y placer des hommes de confiance dévoués au gaullisme. Les RG et le SDECE furent ceux qui subirent le plus cette infiltration des membres du SAC. Le SAC et le SDECE servirent alors dès les années 1960 de vecteurs privilégiés pour la politique néocoloniale de Foccart en Afrique, autrement dit l'un des réseaux Foccart le plus connu : la Françafrique.
La commission parlementaire qui fut mise sur pied en 1982 après la tuerie d'Auriol (l'assassinat de Jacques Massié le chef du SAC qui sonna la dissolution par le gouvernement Mitterrand du SAC) découvrit que l'organisation avait attiré un nombre important de truands, et s'était financée par des voies clandestines, y compris au moyen de fond du SDECE et du trafic de drogue.
(...)
_ _
Sur le 11° Choc :
http://fr.wikipedia.org/wiki/11e_r%C3%A9giment_parachutiste_de_choc
(...)
Personnalités ayant servi au sein du régiment :
Général Paul Aussaresses ; Erwan Bergot, écrivain et journaliste français ; Raymond Muelle, officier parachutiste et écrivain français ; Guy Penaud, ancien commissaire de police et historien français ; Colonel Déodat du Puy-Montbrun, fondateur du service action du SDECE et aide de camp du général de Lattre en Indochine ; Colonel Jean Sassi, membre des Forces spéciales durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'Indochine ; Yves Guérain-Sérac Colonel Michel Vallette d’Osia.
_ _
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Gu%C3%A9rin-S%C3%A9rac
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aginter_Press
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 11:52 | |
| |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 12:46 | |
| Le message précédent qui suggère que SAC et Stay-behind pourraient etre liés en France est une réaction à l'extrait ci-dessous. Il y a cependant d'autres éléments qui méritent l'attention : le libanais Elias Shiber, l'affaire "qui sera très vite étouffée", etc Il est question de Elias Shiber ailleurs sur le forum. Voir aussi : http://archives.lesoir.be/drogue-armes-et-cheques-voles-extradition-de-deux-vieux_t-19910409-Z03UJE.html Note : il est aussi question de "libanaises" sur le forum mais je n'ai pas (encore) vu de liens ... Il serait évidemment intéressant d'en savoir plus sur le dossier de la gendarmerie qui a "disparu" ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 13:47 | |
| Vu ce que l'on soupçonne sur le role du SHAPE dans les années de plomb, on peut s'étonner du choix de la "profileuse" Mme Zucker pour sa supervision ...
LEGENDARY FBI PROFILER TO SPEAK AT WAUBONSEE COMMUNITY COLLEGE 7 September 2006 US Fed News
© Copyright 2006. Hindustan Times. All rights reserved.
SUGAR GROVE, Ill., Sept. 7 -- Waubonsee Community College issued the following news release:
Legendary FBI profiler Roy Hazelwood has seen and researched more violent criminal cases than even the most senior law enforcement officials. Hazelwood will bring his knowledge and experience to Waubonsee Community College during a speech open to the public at 11 a.m. on Sept. 19 in the Auditorium on the college's Sugar Grove Campus, located at Route 47 and Waubonsee Drive. Public seating is limited -- please e-mail Waubonsee Student Activities Manager Cherie Westfall at cwestfall@waubonsee.edu to reserve a seat.
After 11 years in the U.S. Army, Hazelwood served 22 years with the FBI. With the FBI, he spent 16 years in the Behavioral Sciences Unit of the FBI Academy, where he specialized in adult serial sexual crime. An author of five books and more than 40 scholarly articles, his expertise has been sought by the United Nations in investigating Bosnian war crimes. He has also testified in numerous criminal and civil trials, as well as before committees of the U.S. Senate and House and a Presidential Commission.
Currently, Hazelwood serves as senior vice president of the Academy Group, Inc., an international crime consulting firm whose members are top behavioral science experts -- all FBI, CIA or Secret Service veterans. He is frequently interviewed by the media and has appeared on numerous television programs including, "New Detectives"; "American Justice"; "Dateline"; and "FBI Profilers."
Hazelwood holds a M.S. degree in counseling and guidance and a B.S. degree in sociology. He has taught at George Mason University, the University of Virginia, the University of Pennsylvania, the FBI Academy and the U.S. Army Military Police School.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 14:16 | |
|
Autre personnage intéressant de Academy Group, Inc : Dick Ault ...
http://www.academy-group.com/ault.html
Voir notamment :
http://www.nleomf.org/assets/pdfs/nlem/oral-histories/FBI_Depue_interview.pdf
(...)
So we began to branch out in the Behavioral Science Unit, as well. I was invited to speak at the CIA Adjudicator’s Conference once. Dick Ault, who was my Assistant Unit Chief, I guess you would call him, and I went over and Dick had been doing some research in the area of traitors and spies.
And when we spoke to the conference, we suggested that they might do something similar to what we did … going into the prisons and interviewing traitors. When we came back from that visit to CIA, Dick picked up the ball on that and began to pursue it, and worked with military intelligence, the CIA and the FBI, and they put together a research project called Slammer. And basically it was about people who had betrayed their country and, and were in the slammer. And teams of military intelligence, CIA and FBI went into the prisons and began to conduct interviews of traitors and spies that were in prison in the United States. debriefing them and learning about their trade craft. And it was very successful. And Dick has interviewed probably every traitor that has betrayed his country in the United States in the last 30 years. He just has a wealth of knowledge, you know, in that area. He’s now with the Academy Group and specializes in terrorism and in intelligence efforts.
(...)
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Lun 7 Jan 2013 - 22:24 | |
| France-Gabon: pratiques clientélaires et logiques d'État dans les relations ... Par Jean-François Obiang |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 8 Jan 2013 - 9:25 | |
| Encore le SAC ... Un extrait du livre de Michel Leurquin et Patricia Finné. L'article dont il est question est sur http://fr.scribd.com/doc/83071101/Olof-Palme-Brabant-Wallon (voir aussi le changement de voiture de Patrick Haemers qui préférait BMW à Mercedes ... c'est dans le livre de Denise Tyack) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 8 Jan 2013 - 14:03 | |
| Maurice Robert (1919 - 9 novembre 2005) était un ancien membre du SDECE, proche de Jacques Foccart, ambassadeur au Gabon de novembre 1979 a 1981, puis chargé du service « Afrique » chez Elf. Entré au SDECE en 1954, il est chef du sous-secteur Afrique, chef de poste Dakar de 1955 à 1959 ; chef de secteur Afrique de 1958 à 1968, directeur du renseignement adjoint en 1968, puis chef du service de renseignement de 1968 à 1973. Or, sur "Stay-behind" en France : On peut supposer que Maurice Robert connaissait "Stay-behind" et connaissait le "Service d'Action Civique" (Foccart, Pasqua). Il faut se souvenir de quelqu'un qui n'a pas (encore) retenu assez l'attention des enqueteurs : Jean-Francis Calmette Dans le livre de Michel Leurquin et Patricia Finné : Il serait intéressant de savoir si Jean-Francis Calmette a travaillé pour le SDECE ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 8 Jan 2013 - 14:38 | |
| Le schéma de Latinus se clarifie de plus en plus ... Si "Robert" est bien "Maurice Robert" de la SDECE et que l'on fait l'hypothèse que Calmette a été instructeur pour la SDECE, ce lien semble solide. Comme il a été dit plus haut, les liens entre Maurice Robert et les nombreux mercenaires sont aussi logiques, notamment quand on se souvient que Maurice Robert a été " l'officier traitant " de Bob Denard. Le lien "Bonvoisin - La Vega" est soutenu par les séjours du baron à Paris, considérant que La Vega est probablement César de La Vega, de la loge P2 agentine, ambassadeur à Paris. "Calmette - J-M P" est vraisemblable : Calmette a été à l'OAS et J-M P (selon moi, Jean-Marie Le Pen) a servi en Algérie (il aurait notamment pratiqué la torture). Ce serait bien d'en savoir plus sur Eveillard et sur Dossogne ... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mar 8 Jan 2013 - 14:52 | |
|
Si l'on se réfère à ce qui suit :
http://www.resistances.be/dossogne.html
un lien entre Francis Dossogne et Jean-Marie Le Pen est également vraisemblable ...
(...) Francis Dossogne participera ensuite à la création du Parti des forces nouvelles (PFN). Le PFN sera activement impliqué dans la diffusion des thèses niant l'existence des chambres à gaz homicides nazies jusqu'à son incorporation au Front national de Daniel Féret, en 1991. (...)
_ _ _
Il est instructif de comparer tout cela avec le parcours de J-F Etienne des Rosaies : né en Algérie, rencontre de Armand De Decker à Knokke, journaliste notamment au Biafra, passage dans les "services" (lesquels ?), chargé de mission pour la CGE pendant une dizaine d'années, proche du Gabon et de Charles Pasqua, franc-maçon (GLNF ?) ...
Peut-etre pourrait-il beaucoup nous en apprendre sur les dossiers qui nous intéressent.
|
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 9 Jan 2013 - 8:48 | |
| Au sujet de Paul Latinus, dans le livre de Patricia Finné et Michel Leurquin Question : qui est le "membre du service de sécurité de l'Union Européenne - alors la CEE -, qui l'avait convaincu ..." Je pense bien entendu à Eveillard. Cela est important. Il faudrait sans doute relire ce que Massart a écrit. Si Robert est bien celui que je crois (Maurice Robert, SDECE) et qu'il est bien en lien avec Eveillard (comme le schéma de Latinus l'indique), on peut émettre l'hypothèse que c'est Maurice Robert qui était à l'origine de la candidature de Latinus à la sureté de l'Etat. Dans quel but ? En allant un peu plus loin : le Stay-behind français aurait-il voulu mettre en contact Latinus avec la Sureté belge ? Etait-ce pour impliquer la Sureté dans une affaire qui allait monopoliser ses énergies pendant beaucoup de temps ... et faire oublier le Stay-behind militaire belge qui serait - à mon avis - directement impliqué dans les Tueries ? Cela pourrait confirmer les rumeurs selon lesquelles c'est Calmette qui aurait "suicidé" Latinus ... ce dernier aurait en effet deviné qui était réellement impliqué. Ne pas oublier non plus le lien entre Eveillard et un des directeurs de Securitas ... (Maurice Robert connaissait bien les sociétés de gardiennage). |
| | | Henry
Nombre de messages : 2475 Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 9 Jan 2013 - 10:10 | |
| Sans aucune certitude, un nom me vient à l'esprit, Robert Thomas mais je ne suis pas sur des dates. |
| | | AlPot
Nombre de messages : 120 Date d'inscription : 18/10/2012
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker Mer 9 Jan 2013 - 10:43 | |
| >> on peut émettre l'hypothèse que c'est Maurice Robert qui était à l'origine de la candidature de Latinus à la sureté de l'Etat.<< Concernant la candidature de Latinus à la SE, extraits de "de Bonvoisin et Cie" P. Breways JF Deliège p. 82: "Depuis qu'il a quitté le FJ fin 1978, PL tente d'approcher la SE. Il vise la section à laquelle appartenait C Smets (B2-C) par le biais d'un de ses inspecteur, Christian De Roock. Ces tentatives d'approche avaient échoué. Smets et De Rock les jugeaient trop insistantes et se demandaient si la brouille entre la direction du Front et Latinus était réelle ou feinte. En juin 1979, à la surprise de Smets, son supérieur le commisaire Massart, responsable à la SE de la brigade qui couvre le Brabant en matière de Renseignements généraux (B2), engage PL comme informateur." |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: carton jaune pour De Decker | |
| |
| | | | carton jaune pour De Decker | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |