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michel-j




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 8:48

Et In Arcadia Ego a écrit:
Démission surprise du patron de la CIA:
http://www.europe1.fr/International/La-demission-surprise-du-patron-de-la-CIA-1306371/

Voilà ce que c'est d'aller fourrer... le doigt... là où il ne faut pas.

Mais il faut quand même avouer qu'ils sont extraordinaires ces Américains ! Dernière grande nation fondée sur un envahissement, puis un génocide, les voilà donneurs de leçon de conduite pour la planête entière. Utiliser des armes de destruction massive ne les gène pas vraiment, mais qu'un chef militaire fasse pareil que l'immense majorité des troufions cédant au repos du guerrier, car éloignés trop longtemps de "Bobone", et le voilà à défiler sous les fourches caudines !

Ils prennent vraiment l'humanité pour un ramassis de cons en tendant la lunette à l'envers !

Monsieur le chef de la CIA s'est fait mettre profondément par une greluche qui piratait son ordinateur pendant qu'il cherchait un second souffle après les galops de traversin que sa jeune pouliche lui faisait effectuer.

La pauvre ! Elle n'est pas sortie de l'auberge ! Sûr qu'ils vont la passer vivante au carbone14 et à tous les tests possibles pour remonter sa généalogie.

Allez ! Le chef de la plus puissante centrale d'espionnage au monde surpris la main dans un string !... Je ne sais pas où il a paumé son I, mais pour la moitié précédente on peu dire qu'il avait le pif... dedans.
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 9:04



Il est beaucoup question de Michael Ledeen dans le livre suivant :

The Iran-Contra Connection: Secret Teams and Covert Operations in the Reagan Era

Par Jonathan Marshall, Peter Dale Scott, Jane Hunter

Des extraits sont disponibles dans Google Books :

http://books.google.be/books?id=ZdPTT8SAzRoC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Un chapitre est sur

http://fr.scribd.com/doc/93106343/Secret-Teams-and-Covert-Operations-in-the-Reagan-Era

L'index est sur

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

http://fr.scribd.com/doc/112840989/The-Iran-Contra-Connection-1987-Index

Sur Michael Ledeen :

Ledeen, Michael 25, 29, 41, 42,71, 73,160,174-181,212-215,222

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 9:27


Sur Michael Ledeen, voir aussi :

Enquêtes sur la droite extrême, R.Monzat, 1992

CHP10, p.113-114

(...)

Claire Sterling, journaliste américaine, longtemps en poste en Italie, principale popularisatrice de la fumeuse «filière bulgare» dans l'attentat contre le pape Jean-Paul II, est une militante de la droite la plus étroitement liée aux renseignements américains. En 1976, trois mois avant les élections italiennes, le CSIS (Centre d'études internationales et stratégiques de Georgetown) parraine des conférences sur « la menace communiste en Italie ». A la tribune, William E. Colby (patron de la CIA entre 1973 et 1976), Ray Cline (directeur adjoint du renseignement de la CIA de 1962 à 1969), John Connally (alors membre du bureau des conseillers sur le renseignement étranger du président), Clare Booth Luce (ex-ambassadeur américain en Italie) et... Claire Sterling. Tous les membres de la tribune furent d'accord pour envisager une action américaine afin d'empêcher une victoire communiste en Italie, citant fréquemment l'exemple chilien comme un « précédent réussi ».

Le lendemain de la conférence du CSIS, la New Republic publia un article de Claire Sterling et Michael Ledeen intitulé « Les parrains russes de l'Italie » et qui expliquait que le PCI recevait des fonds soviétiques. Juste avant les élections, cet article fut à nouveau publié à Rome, d'une part dans le Rome Daily American et dans Il Borghese, une revue du Mouvement social italien, deux journaux qui ont bénéficié de financements de la CIA. L'ambassade américaine envoya d'office des exemplaires de cet article aux journalistes récemment arrivés à Rome.

Le 21 juin 1976, le jour des élections, alors que les bureaux de vote étaient encore ouverts, apparurent, lors des émissions de commentaire de la première chaîne de la télévision italienne, deux journalistes américains parmi les invités ; Michael Ledeen et Claire Sterling préviennent les Italiens (car il n'est jamais trop tard pour bien faire) des dangers d'une victoire communiste''. Cette propagandiste efficace montre parfois une candeur frôlant la naïveté. Quand, par exemple, invitée à la télévision française pour présenter un de ses livres, elle déclare, avec une superbe assurance, avoir croisé des terroristes à la terrasse des grands hôtels de Tripoli (Libye).

L'animateur, très professionnellement, s'enquiert des signes distinctifs de ces « terroristes »... désarroi offusqué de la journaliste militante !

(...)

17. Les éléments sur Claire Sterling viennent de Fred LANDIS dans la revue Inquiry de San Francisco (30 septembre 1979), traduit dans Bulletin d'information sur l'intervention clandestine (BIIC), n' 4, mai-juin 1981.

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Willy-Nilly




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 9:59

[quote="michel-j"]
Et In Arcadia Ego a écrit:
Démission surprise du patron de la CIA:

La pauvre ! Elle n'est pas sortie de l'auberge ! Sûr qu'ils vont la passer vivante au carbone14 et à tous les tests possibles pour remonter sa généalogie.

Allez ! Le chef de la plus puissante centrale d'espionnage au monde surpris la main dans un string !... Je ne sais pas où il a paumé son I, mais pour la moitié précédente on peu dire qu'il avait le pif... dedans.

Il s'agirait plutot de son rôle (Petraeus) dans l'affaire Benghazi, une tentative d' operation 'October Surprise' pour compromettre Obama juste
avant les élections. Voir Carter 1979. D'autres suivront. La belle se voit offert un cadeau $$$$$: elle pourra sortir son livre très bientôt.
Quel théatre!

http://www.businessinsider.com/petreaeus-resigns-benghazi-timing-2012-11
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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 10:31


En ce qui concerne le livre

The Iran-Contra Connection - Secret Teams and Covert Operations in Reagan Era (1987)

Un des auteurs, Jonathan Marshall, dispose d'un compte sur Scribd :

http://fr.scribd.com/jonathan_marshall_27

C'est l'occasion de voir ce qui l'intéresse actuellement.

Il est peut-être possible de le contacter.

Un autre auteur est Peter Dale Scott qui est sur Facebook. Il doit être assez âgé.

Peut-être est-il possible de demander à ces spécialistes ce qu'ils pensent des Tueries du Brabant.

A ma connaissance, Michael Ledeen écrit encore. On pourrait lui poser la question aussi ...

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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 10:57



Voir la position de Michael Ledeen sur le manuel Westmoreland dans

Nato's secret armies (D.Ganser, 2005)

CHP 17

THE SECRET WAR IN TURKEY

p.235

(...)

After the discovery of the secret NATO armies across Europe researchers started to investigate the direct link between FM 30-31 and the staybehind armies. Allan Francovich in his BBC documentary on Gladio presented a copy of FM 30-31B to senior US officials. Ray Cline, Deputy CIA Director for Intelligence in the 1960s, confirmed: 'This is an authentic document.' William Colby, CIA Director from 1973 to 1976 and closely involved with operation Gladio and the stay-behinds in numerous countries of Western Europe, in front of the camera, was reluctant to face this dark side of his country and claimed: 'I have never heard of it.' Also CIA propaganda expert Michael Ledeen shed away from the sensitive document and claimed it to be a Soviet forgery. While Licio Gelli, the Italian Freemason and leader of the anti-Communist P2 frankly told Francovich: 'The CIA gave it to me.'44

44 Allan Francovich, Gladio: The Foot Soldiers. Third of the total three Francovich Gladio documentaries, broadcasted on BBC2 on June 24, 1992.

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 11:15

Voir aussi (et cela nous ramène aux loges maçonniques) :

http://fr.scribd.com/doc/36127342/22601699-Government-of-the-Shadows

"Government of the shadows : parapolitics and criminal sovereignty" (2009)

Notamment le chapitre 13 :

13. Beyond Democratic Checks and Balances: The ‘Propaganda Due’ Masonic Lodge and the CIA in Italy’s First Republic, p.256, Daniele Ganser

(...) According to Licio Gelli’s mistress, Nara Lazzerini, Giulio Andreotti had himself been a member of the P2 and allegedly one of great influence. ‘Gelli told me that Andreotti was also a member of his Lodge...
I remember that within the P2 there was the rumour that Andreotti and not Gelli was the real boss.’32

As rumours and speculations as to the ‘true nature’ of the P2 and the involvement of the US spread in subsequent months and years, President Cossiga confirmed in 1993 that the P2 had been ‘an American import’, designed by US hard-liners in order to fight their worst fears ‘concerning a potential alliance of DC–PSI–PCI’, that is, the Italian communists into the government in coalition with the US-supported Democrazia Italiana (DC) and the Italian Socialist Party (PSI).33 Cossiga said that it was obvious that American anti-communists were in charge of the P2 and that Gelli was their trusted man in Italy. ‘There is no doubt that Gelli was not the real boss of the Lodge. Do you think military Generals of the highest ranks could have followed the orders of somebody like Gelli? He was a point of reference, who distributed key positions of power to those Generals who were friends of the US.’34

According to German journalist Regine Igel, it was Frank Gigliotti, a high-ranking US Freemason, who came to Italy in the 1950s and personally recruited Licio Gelli, giving him financial assistance and the task of building up an Italian network to fight communism.35 Gigliotti was a powerful man, as Gelli knew, who had served in Italy as a member of the American secret service OSS (the predecessor of the CIA) during the Second World War, and who later advised US President Truman in the field of security policy and secret politics.36 After his meeting with Gigliotti, Gelli had allegedly chosen the P2, which had existed for more than a century, to function as the centre of this anti-communist battle. Gelli became the director of the P2 in 1961 and enlarged the Lodge in subsequent years.37

Allegedly, Gelli repeatedly flew to the US for further instructions. Among other things, Washington informed him that the CIA had cooperated closely with the Italian intelligence service, SIFAR, whose director, Giovanni De Lorenzo, had begun to compile secret files in 1956 on over 157,000 Italian personalities. The existence of the secret SIFAR files was discovered in 1962, leading to a national scandal and a Parliamentary Commission. The files, containing information on abnormal habits or extramarital sexual relationships, were a powerful weapon of coercion. General Aldo Beolchini, President of the Parliamentary Commission, stated that through the files De Lorenzo had held most of the political class in his hand and that they were intimidated by his threats.38 The parliamentary investigation was stunned at the level of interference and intrusion.

The persons were spied upon with cameras making close up pictures from afar, secret systems with which their correspondence was controlled, recordings of what they had said in their phone calls, documentation with pictures of their extramarital relationships or sexual habits.39

In front of the parliamentarians investigating the scandal, SIFAR director De Lorenzo was forced to admit that the US and NATO had ordered him to set up the files as part of the larger task of fighting the Italian communists, as NATO feared that the PCI might weaken the transatlantic defence alliance from within.40

Thereafter De Lorenzo was forced to resign and ordered to destroy the secret files. Clandestinely, however, he handed a copy over to his successor, General Giovanni Allavena, who in 1967 was recruited by Licio Gelli into the new and secretive P2 Lodge. Allavena gave Gelli a complete copy of the 157,000 ‘pressure files’, thus adding greatly to the political influence of the P2 shadow government.

According to the anti-terror office of the Italian intelligence service SISMI, P2 grew steadily, as Gelli was given orders by representatives of the administration of US President Richard Nixon. In 1969, Gelli met with US General Alexander Haig, who had just returned from the war in Vietnam and from 1974 to 1979 served as the Supreme Allied Commander of NATO in Europe. Haig ordered Gelli to include selected NATO officers as members of the secretive P2. The SISMI report of 16 April 1983 read :

[i]t was Ted Shackley, director of all covert actions of the CIA in Italy in the 1970s, who presented the chief of the Masonic Lodge [Licio Gelli] to Alexander Haig. Haig and Kissinger authorised Gelli in the fall of 1969 to recruit 400 high ranking Italian and NATO officers into his Lodge.41

(...)


31. A copy of Cossiga‘s letter to Andreotti was leaked to the press, as so often happens in Italy. The
Italian political magazine Panorama published it and the Presidential Palace confirmed that it was
genuine. Quoted in The Times, 24 July 1990.
32. Igel, Andreotti, p. 243.
33. Quoted in Igel, Andreotti, p. 231.
34. Quoted in Flamigni, Trame Atlantiche, p. 261.
35. Igel, Andreotti, p. 231.
36. Frank Gigliotti was powerful enough to advise President Harry Truman, allegedly a fellow
Freemason, to fire CIA Director General Bedell Smith. In his letter to Truman, dated 30 September
1952, Gigliotti wrote:

‘My dear President Truman’ and then in a commanding tone noted:

Some months ago while talking with Margaret Vaughn at their home I told her that I felt that
General Bedell Smith would let you down the first opportunity that he had... I want you to
know, my dear President, that we have loved you and respected you and defended your flank in
season and out of season, through the churches, through political organisations, and before the
general public... [but] The statement of General Bedell Smith last night that ‘There is no security
organisation in the government of the United States into which communists have not infiltrated
themselves’ is a shame upon him... What has he been doing all this time besides nursing his
ulcers...? You will remember that a little over a year ago I made the statement that what we
needed to head Central Intelligence was a man who gave ulcers to the enemy and not one who
allowed the enemy to produce ulcers in his own system and in the thinking of the Nation. I
feel that...now as Chief of CIA he [Smith] has been a perfect dud... I think, along with many
others of your friends, that the Intelligence of the United States as centralised in Bedell Smith
is at the lowest ebb it has ever been in the history of the United States... I am sending you this
information as your friend, and I am asking these question not only as your friend, but as one
who has consecrated and dedicated his life to helping make our beloved America a place where
future generations will be proud of the fact that you were President of the United States... Mr.
Smith should be brought to task... I feel that he has betrayed all of the confidence that you have
placed in him. With regards and prayers, I remain Your friend Frank B. Gigliotti.


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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 17:34

Le livre

The Iran-Contra Connection: Secret Teams and Covert Operations in the Reagan Era

Par Jonathan Marshall, Peter Dale Scott, Jane Hunter

est sur :

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

http://fr.scribd.com/doc/112860927/Marshall-Et-Al-The-Iran-Contra-Connection-Secret-Teams-and-Covert-Operations-in-the-Reagan-Era-1987


Quelques passages sur Michael Ledeen ...

Pages 25 - 26

The story of the contras, and of Contragate, is involved with a number of such individuals: men such as Tom Clines, eased out by Turner because of his financial involvement in Ed Wilson's affairs, who then sought work with Nicaragua's Anastasio Somoza. We shall see how, after Reagan was elected, a Reagan appointee, Michael Ledeen, used allusions to a "covert operation" as part of a successful campaign to protect Clines and his suspected co-conspirators, two of whom were still working in the new Reagan administration. One of these, Richard Secord, was indeed already involved in the covert arms flow to the contras, and after his retirement in (...)

Pages 29 - 30

All of these U.S. special warriors were on the outs at the end of the 1970s, unpopular not just with the Carter White House but with their own agencies. While it was President Carter who removed General Singlaub from his South Korea command for his political insubordination, the CIA itself sidetracked Theodore Shackley and his subordinate in Miami and Laos, Thomas Clines, thus provoking their resignations.

Shackley and Clines were suspected of possible involvement in an arms deal with Egypt, which allegedly "bilked the U.S. government out of $8 million."32 The deal was said to have been put together by Shackley's former CIA contract employee Ed Wilson, who was later convicted for smuggling explosives to Libya.33

Richard Secord was also investigated in the same arms deal, even after Reagan was elected. He refused to take a lie detector test, was briefly suspended from his job, and after the case was settled out of court left the government in 1983. One of those who intervened with the prosecutor on this case was Michael Ledeen, who has since confirmed that as a National Security Council consultant he helped set up the first contacts between Teheran and Washington on the Irangate arms deals (see Chapter VIII).34

These men were at the heart of a larger "secret team," of what Administration officials later called a "board of directors of sorts," behind North's Iran-Contra arms dealings.35 In plotting to preserve the contra operation against Congressional disapproval, this team was plotting for the survival of U.S. special warfare itself, since of all the U.S.-backed covert wars only the contra operation was being managed by large numbers of American covert war experts. Having allied themselves in the late 1970s with the incipient Reagan presidential campaign, this team played an important role in writing Reagan's foreign policy platform, and thus were well-positioned to implement covert warfare scenarios they themselves had helped devise.

More directly than this, all four men were fighting for personal vindication. Only by involving the White House in the once discredited notion of clandestine warfare could they redeem themselves from the personal disrepute into which they had all fallen. Their own fate was thus much like that of the ex-CIA Cubans who flocked to the contra cause, after having been arrested on charges ranging from drug trafficking to (in the case of Luis Posada, Felix Rodriguez' colleague in the contra supply operation) allegedly helping blow up a Cuban civilian airliner.

What is too little understood in the Contragate affair is the extent to which this secret team even more than their Cuban cohorts, helped engender the initial Reagan commitment to the contra cause. In the 1979-80 period General Singlaub, having linked his political future to that of presidential candidate Ronald Reagan, twice traveled to Central America to forge an alliance between the Reagan campaign and the local backers of what would later become the contra army.

Pages 40 - 41

What personally concerned Shackley and Clines was the punitive drive which Carter's CIA Chief, Admiral Stansfield Turner, had mounted against the clandestine services, and especially those officials who had been involved in two interlocking scandals: the case of Michael Townley, the assassin of the Chilean Minister Orlando Letelier, and that of Edwin P.

"Shadow Networks"

VVilson, the renegade ex-CIA agent turned arms dealer and assassination specialist for Libya. Cline's friend and associate, Michael Ledeen, published an article in March 1980 (at the beginning of the Carter-Reagan campaign) "savaging Admiral Stansfield Turner for forcing Ted Shackley [Edwin Wilson's most senior CIA contact, by now a veteran of the anti-Allende operation] out of the agency."89

The election of Reagan meant a reprieve for the clandestine services.

Michael Ledeen, in his new capacity as the Reagan State Department's expert on terrorism, was now in a position to help close off the investigation of those still in government who had been involved with Edwin Wilson, perhaps the world's most notorious ex-CIA terrorist.90

Shackley's "private" involvement in CIA covert operations appears to have been used by Ledeen to contain the expanding Justice Department investigation into the illegal activities of the ex-CIA terrorist and arms dealer Ed Wilson. Government auditors had learned that one of Wilson's companies (EATSCO), which had been set up to gain shipping contracts on U.S. arms sales to Egypt, "had fraudulently billed the Pentagon for some $8 million, in addition to the big profits it was already making."91

Larry Barcella, the federal prosecutor on the case, had broadened the EATSCO investigation to include two CIA clandestine service veterans driven out by Turner, Tom Clines and Theodore Shackley, and two high-level men still in the Pentagon, General Richard Secord and Erich von Marbod. Witnesses told Barcella that the four men and Wilson each had a twenty percent share in the company, whose seed money had been supplied by Wilson. Allegedly, Clines and Shackley joined EATSCO after leaving the CIA; Secord and von Marbod, who generated the contracts, were hidden partners.92


P-2, the Republicans, and Ledeen


But P-2 had equally strong links to both the CIA and the Republican Party. Under President Nixon, the CIA allocated $10 million for centrist and right-wing parties in the 1972 Italian elections. The U.S. Embassy in Rome was acutely divided over whether the money should go through Sindona, who appeared to have "a direct line to the [Nixon] White House," or Italian Intelligence Chief Vito Miceli, implicated in a 1970 CIA-financed coup attempt with delle Chiaie. Both Sindona and Miceli, as it happened, were part of the P-2 connection.97

Sindona's U.S. investments were partnered by the Continental Illinois bank headed by Nixon's first Treasury Secretary, David Kennedy, and his interests were represented by the law firm of Nixon and his Attorney General John Mitchell. "In Italy, Sindona orchestrated the efforts of the neo-Fascist deputy Luigi Turchi to garner support for Nixon's election campaign. Sindona even offered $1 million, on condition of anonymity, to CREEP treasurer Maurice Stans. The offer was refused."98 Turchi's efforts were co-ordinated by Philip Guarino of the Republican National Committee, a P-2 associate later implicated in the plotting to help Sindona escape prosecution.99

We have seen how in 1980 Cline's associate, Michael Ledeen, published an article (at the beginning of the 1980 election campaign) "savaging Admiral Stansfield Turner for forcing Ted Shackley [one of Edwin P. Wilson's senior CIA contacts, a veteran of the anti-Allende operation] out of the agency."100

A year later Michael Ledeen, in his new capacity as the Reagan State Department's expert on terrorism, was now in a position to help close off the investigation of those (specifically Shackley and von Marbod) who were being investigated along with Edwin Wilson, perhaps the world's most notorious ex-CIA terrorist.101

Ledeen's efforts in 1980 on behalf of Shackley were paralleled by a dirty tricks campaign on behalf of Reagan in alliance with P-2 members of the Italian intelligence service SISMI. The chief of these, Francesco Pazienza, was a financial consultant of Roberto Calvi at the Banco Ambrosiano. Pazienza was ultimately indicted in an Italian court (with Ledeen as an unindicted co-conspirator) for luring President Carter's brother Billy into a compromising relationship with Qaddafi during the 1980 presidential campaign. According to Edward Herman and Frank Brodhead, the prosecuting judge ... had evidence that "SISMI was the architect of the scandal over Billy Carter," and that the material in this case was gathered mostly by Pazienza and by his American friend Michael Ledeen...." Pazienza availed himself of SISMI both for the use of some secret agents and for the expenses of organizing the scandalous plan. It seems that the organizers got a huge payoff for 'Billygate.' Moreover, [SISMI chief] Santovito [a P-2 member] and Pazienza got great advantages in return from American officials."102

Ledeen published his Billygate stories in three pro-Israeli publications: the New Republic of Martin Peretz, and two journals controlled by Sir James Goldsmith, the chairman of the Banco Ambrosiano-linked oil company BRISA (see below), and later one of the multimillionaires consulted by Reagan in his Project Democracy.103

In 1980 Ledeen was also in high gear, allegedly again with assistance from Pazienza, as a propagandist for the notion of a terrorist threat requiring a beefed-up U.S. intelligence response. Given access in 1980 to a Czech defector from twelve years earlier (Jan Sejna), Ledeen elicited from him the information, which Sejna had never volunteered in his extensive CIA debriefing, that the Soviet Union maintained a network of terrorist training camps as part of its plan for global domination. According to Herman and Brodhead, Ledeen had Sejna reaffirm the contents of a purported document on Soviet sponsorship of terrorism which Sejna had willingly claimed to be authentic a decade earlier, and which was in fact a CIA forgery shown to Sejna for the purposes of testing his credibility.104

The Growth of Reagan's Contra Commitment

This document and corroboration then became central to the case built by Ledeen and his friend Claire Sterling to show that the KGB and Bulgarian drug traffickers had plotted to have the Turkish fascist Mehmet Agca kill the Pope.105

This story was of course augmented by the "confession" of the assassin, whose testimony was later discounted as not credible. This confession now appears to have been generated by P-2 SISMI agents linked to Ledeen, among whom may or may not have been Pazienza.106

What inspired Michael Ledeen's zeal on behalf of Reagan and the shadow network? European journalists have suggested that an unspecified "huge payoff to the SISMI P-2 organizers of Billygate was followed by a payment of at least $120,000 plus expenses from SISMI to Ledeen in 1980-81, after Ledeen "sold old U.S. intelligence reports to SISMI at stiff prices."107

But there are indications that Ledeen had an affiliation, not just with SISMI, but (like his ally Pazienza) with P-2. There are unexplained stories that "Ledeen had links with Gelli...and that Ledeen, on behalf of the State Department, had tried to buy 480 P-2 files photocopied by the Uruguayan interior ministry" after a raid provoked by the P-2 scandal revealed by the investigation of Sindona.108

It is obviously a convenient arrangement when P-2 contributions and favors to a right-wing U.S. President can be followed by the release of $10 million in unvouchered CIA funds for political use by P-2. No doubt their knowledge of such arrangements must have fuelled the zeal of Carter and Turner to cut back on the CIA's clandestine services. Conversely, the CIA's cutback on clandestine operations and subventions spelled both political and financial disaster for parallel operations, such as Wilson's and Sindona's, which had fattened on CIA handouts. The end of U.S. intelligence subsidies to Wilson's company Consultants International is clearly responsible for Wilson's move into the illegal Libyan deals for which he was eventually jailed. The same drying up of the CIA cash flow to right-wing assets appears to have contributed to the failure of Calvi's Banco Ambrosiano; and of another intelligence-related bank whose operations interlocked heavily with Wilson's: the drug-linked Nugan Hand Bank of Australia.109

Thus CIA reforms had the effect of building a powerful coalition of both Americans (ousted CIA clandestine operators, the Taiwan-Somoza lobby, the ASC) and foreigners (WACL, P-2), determined to restore the clandestine operations which had been cut back by four different directors of central intelligence (Helms, Schlesinger, Colby, and Turner).110

Whatever the details, it appears that the P-2 Republican connection remained as healthy in 1980 as it had been in 1972. Licio Gelli, the head of P-2, was invited by Republican bigwig Phil Guarino to Reagan's inaugural ball.111


P-2, the Calvi Scam, and Nicaragua


By 1980 the fate of Calvi's Banco Ambrosiano (and hence indirectly of P-2) depended largely on an anti-Communist turnaround in Central America. In 1977 Calvi had developed close relations with the increasingly isolated Nicaraguan dictator Anastasio Somoza, and opened a subsidiary (the Ambrosiano Group Banco Comercial) in Managua.


(...)



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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 18:05

Intéressant aussi :

Pages 174-175

The nature of the approach almost guaranteed the outcome. The key emissary—and a pivotal figure in the entire Iran story—was Michael Ledeen, an NSC consultant with a passion for cloak and dagger.53

Ledeen had extremely close ties with Israel. His wife Barbara is an assistant in the Pentagon office of Stephen Bryen, who was investigated by the FBI in the late 1970s after an eyewitness alleged that he passed secrets to Israel. In 1981 Ledeen was a founder of the Jewish Institute for National Security Affairs, a Washington group that lobbies for Israeli defense interests. His co-founders included Bryen and Richard Perle, another Pentagon official associated with the Israeli arms industry.54 And only a few weeks after its
1982 invasion of Lebanon, the Israeli armed forces invited him to tour the conquered territory.55

(...)

Page 176

(...) Khashoggi would finance some of the U.S. arms deals with Iran.

According to the Tower Commission, this group supplied the "catalyst" for the entire Iran catastrophe by "proferring a channel for the United States in establishing contacts with Iran."63 That channel was
Manucher Ghorbanifar, a former SAVAK commander and Iranian arms dealer living in exile.64 Khashoggi had apparently known him for years.65

_ _ _


Manucher Ghorbanifar est aussi cité dans l'accord pour la libération des otages français (Pasqua, Marchiani, Etienne des Rosaies) ...




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HERVE




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 18:21


http://www.bakchich.info/france/2008/05/14/compere-marchiani-sous-haute-surveillance-52598

« Compère » Marchiani sous haute surveillance

Par Eric Laffitte

mer, 14/05/2008 - 08:45


carton jaune pour De Decker - Page 12 Jpg_ma10

Marchiani


Si la cellule de l’Élysée a fait sauter les PV de Marchiani, les barbouzes de Mitterrand n’en ont pas moins placé Môssieur Jean-Charles sous haute surveillance à la fin des années 80. La cellule dirigée par Christian Prouteau lui a consacré ainsi de nombreuses notes. Au cœur des préoccupations, l’affaire des otages français détenus par le Hezbollah au Liban et les relations avec l’Iran. Un dossier autour duquel les coups bas se multiplient entre le Gouvernement Chirac et le Chef de l’État. Dans une note en date du 5 mai 1987, adressée à François Mitterrand et consacrée au « contentieux franco-iranien », Prouteau, sans beaucoup d’égards, y qualifie Marchiani de « troisième compère » appartenant « au clan des militaires » et plus ou moins missionné par Chirac pour engager des « tractations » avec Téhéran.

Interpellation confidentielle

Des tractations qui, bien que l’Iran soit officiellement sous embargo, ne sauraient faire l’impasse sur des ventes d’armes… 8 décembre 1987, nouvelle note de Prouteau à Mitterrand, qui fait le point sur les concessions secrètes accordées par le gouvernement Chirac pour obtenir la libération des otages. Et Prouteau de relater un incident parvenu à ses grandes oreilles : « Un renseignement sûr, confirmé, nous est parvenu concernant des accords passés entre la France et l’Iran, à travers un intermédiaire dont la réputation soulève certaines interrogations. En effet, le samedi 28 novembre assez tard dans la soirée, Monsieur Ghorbanifar, bien connu pour sa participation à l’Irangate, est contrôlé à la Police de l’Air et des Frontières et ensuite par les douanes. Cachés dans le journal Le Monde [1], il a été découvert deux documents confidentiels rédigés en farsi. À ce moment-là, Ghorbanifar est entré dans un grand état d’excitation, menaçant le service officiel et a exigé que Monsieur Pasqua soit informé de son interpellation. Compte tenu de la personnalité de Ghorbanifar et des menaces proférées, les fonctionnaires ont alerté leur hiérarchie. Très rapidement, ils reçurent l’ordre de libérer Ghorbanifar, de lui restituer ses documents et de détruire les photocopies qui auraient pu en être faites. Il a été exigé que cette interpellation et ses suites restent strictement confidentielles. »

Marchiani voyage sous surveillance

Et Prouteau de rapprocher cet incident d’une information recueillie quelque temps plus tôt lors d’un voyage de Marchiani à Damas, voyage manifestement très surveillé…

« Ce renseignement est à rapprocher de l’information que je vous avais communiquée, concernant les péripéties d’une première négociation entre la France et l’Iran sur des équipements militaires. J’avais évoqué à cette occasion le voyage, effectué par Messieurs Marchiani et Ghorbanifar dans un avion du Glam à Damas. Étant donné que, dans cette affaire assez compliquée de négociations entre la France et l’Iran, il n’y a pas de petits détails, un personnel navigant a relevé qu’au cours du transport de Monsieur Marchiani et des personnes qui l’ont accompagné, lors de la récupération des otages à Larnaca, le problème de fournitures d’armement à l’Iran (pièces détachées en particulier) a été largement évoqué par les passagers. Compte tenu de la “spécialité” de Ghorbanifar, s’il n’avait pas une place prépondérante dans le cadre des négociations secrètes entre le Gouvernement français et l’Iran, on voit mal pourquoi la hiérarchie policière aurait exigé que l’interpellation reste confidentielle. »

Chacun sa « spécialité », donc si Ghorbanifar doit sa notoriété à l’Irangate, Jean–Charles Marchiani ne crèvera, lui, vraiment l’écran, qu’avec l’Angolagate.

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyDim 11 Nov 2012 - 23:01


Michael Ledeen écrit dans le Washington Times ...

http://www.washingtontimes.com/news/2012/oct/23/for-iran-no-red-line-means-green-light/

LEDEEN: For Iran, no red line means green light

Clear boundaries prevent war

_ _ _

Le Washington Times est le journal contrôlé par la secte Moon (et Arnaud De Borchgrave)

http://csis.org/expert/arnaud-de-borchgrave

Sur le CSIS :

http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Center_for_Strategic_and_International_Studies

En 1974, Michael Ledeen approfondit à Rome ses études sur le fascisme et le terrorisme. En 1977, il rentra à Washington, D.C., pour joindre le Center for Strategic and International Studies (CSIS) affilié à l'université de Georgetown. Il devient alors directeur du Washington Quaterly publié par le CSIS.

La secte Moon comptait parmi ses membres les plus influents Alexander Haig et Douglas MacArthur II.

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Et In Arcadia Ego

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 4:30

.


Dernière édition par Et In Arcadia Ego le Sam 16 Aoû 2014 - 4:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 6:42



Sur Pasqua - Marchiani :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/squarcini-et-la-filiere-syrienne-4-124012

https://www.dailymotion.com/video/x2dlxj_faux-coupables-et-vrais-terroristes_creation

(affaire Thévenot)

https://www.dailymotion.com/video/xeh3y7_les-exiles-du-mandat-charles-pasqua_news

http://www.monde-diplomatique.fr/2004/08/DELTOMBE/11466

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Willy-Nilly




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 8:04

"Central Intelligence Agency director David Petraeus has emphatically denied that he or anyone else at the CIA refused assistance to the former Navy SEALs who requested it three times as terrorists attacked the U.S. consulate in Benghazi on the night of Sep. 11. The Weekly Standard and ABC News report that Petraeus's denial effectively implicates President Barack Obama, since a refusal to assist "would have been a presidential decision."

L'ambassadeur Stevens fournissait des armes (Anti-Air SA7, SA21) aux 'rebelles' syriens via la Turquie. Ces missiles ont été volés lors de l'attaque 'terroriste' du 11 sept.
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Willy-Nilly




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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 8:14

Real reason Petraeus quit

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=S-ee597kQ54

Cela ressemble de plus en plus aux affaires Iran-Contra.
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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 8:55

@Willy-Nilly

Nos courriers se croisent mais c'est probablement intéressant car il y a des similitudes entre ces dossiers ... Il s'agit de fournitures d'armes et, parfois, de prises d'otages impliquant des "rebelles" musulmans ... Que des armes stockées en Lybie et qui ont disparu lors des troubles se retrouvent à d'autres endroits du globe n'est pas si surprenant. Encore faudrait-il faire la clarté sur les responsabilités.

En ce qui concerne

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/squarcini-et-la-filiere-syrienne-4-124012

je note ce qui est dit sur Charles Pasqua (dont les coups tordus sont dignes de ceux de Michael Ledeen), sur de faux enlèvements et sur le GIA.

(...) Le témoignage d'Abdelkader Tigha, officier six ans au CTRI (centre territorial de recherche et d’investigation) de la ville de Blida, recueilli par Philippe Lobjois étant plus que saisissant. Son témoignage sera confirmé par un général : "de manière précise, Mohammed Samraoui raconte comment tel ou tel petit voyou s'est du jour au lendemain retrouvé "émir" dans le maquis, selon lui avec l'aide de l'armée, comme le sanglant
Djamel Zitouni, ex-chef du Groupe islamique armé (GIA) qu'il estime être un terroriste "à la solde des généraux". Baptisé "émir national" du GIA de 1994 jusqu'à sa mort en 1996, cet ancien vendeur de poulets analphabète devenu chef de guerre revendiquera certaines des actions les plus spectaculaires du groupe : détournement de l'Airbus d'Air France en 1994, attentats de Paris en 1995, exécution des moines de Tibéhirine". (...) Tout le monde avait été étonné par Zitouni, un analphabète rédigeant des communiqués vengeurs sortis d'on ne sait où.

_ _


Voir :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_RER_B_%C3%A0_Saint-Michel

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_d%27attentats_commis_en_France_en_1995

http://fr.wikipedia.org/wiki/Djamel_Zitouni


D'anciens agents des services secrets algériens (exilés) ont révélé, à partir de 1997, que Zitouni et ses semblables travaillaient pour l'armée algérienne (en tant qu'infiltrés au sein du GIA), et pratiquaient une politique de contre-insurrection par la terreur, destiné à rompre le lien et la sympathie que la population avait pour les insurgés qui combattaient la junte militaire[2].


http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/MELLAH/11905#nb5


(...) Pour mettre Paris au pas et neutraliser les opposants algériens réfugiés en France, les chefs du DRS et M. Jean-Charles Marchiani prennent l’opinion en otage en organisant, fin octobre 1993, le « vrai-faux » enlèvement des époux Thévenot et d’Alain Freissier, fonctionnaires français en poste à Alger (4). M. Edouard Balladur finit par autoriser M. Pasqua à déclencher l’opération « Chrysanthème », la plus importante rafle d’opposants algériens en France depuis le 17 octobre 1961. Satisfaits, les services algériens montent une opération « bidon » afin d’accréditer l’idée qu’ils sont parvenus à libérer les otages français des griffes de leurs « ravisseurs islamistes ».

Fin 1994, le DRS franchit un pas supplémentaire dans la « guerre contre-insurrectionnelle » en favorisant l’arrivée, à la tête du sanguinaire Groupe islamique armé (GIA), d’un « émir » qu’il contrôle, M. Djamel Zitouni. D’octobre 1994 à juillet 1996, celui-ci et son groupe vont revendiquer des actions sanglantes : détournement d’un Airbus d’Air France en décembre 1994, attentats dans le RER parisien en 1995, enlèvement et assassinat des moines de Tibhirine en 1996, massacres de civils... Tout cela sert, de facto, les objectifs des généraux éradicateurs : discréditer les islamistes, confirmer le soutien de Paris et torpiller toute perspective de compromis politique en Algérie. Dix ans après cette sanglante manipulation, le DRS algérien aurait-il réédité l’opération avec El-Para ?

(...)



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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 9:42


@Willy-Nilly

Voir :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-general-petraeus-a-t-il-trahi-125257


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 11:51



Sur le GIA ...

http://books.google.be/books/about/Chronique_des_ann%C3%A9es_de_sang.html?id=ygJsQgAACAAJ&redir_esc=y

http://www.algeria-watch.org/fr/article/mil/annees_sang/samraoui_afp_1.htm

https://www.youtube.com/watch?v=jIRuE_WRYa0


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 14:11


Intéressant de noter que Charles Pasqua, cofondateur du SAC en 1959 (dissous en 1982), a été deux fois ministre :

20 mars 1986 - 10 mai 1988 : ministre de l'Intérieur du gouvernement Jacques Chirac II

29 mars 1993 - 16 mai 1995 : ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire du gouvernement Édouard Balladur

La première fois, il a eu à gérer l'affaire des otages retenu au Liban. Les noms de Jean-Charles Marchiani (ancien de la SDECE) et de J-F Etienne des Rosaies apparaissent :

Voir

http://fr.scribd.com/doc/110639181/Pasqua-Etienne-Des-Rosaies

page 174

Dans cette affaire, il est question Manucher Ghorbanifar

http://www.meforum.org/meib/articles/0202_l2.htm

Manucher Ghorbanifar est surtout connu pour le scandale Iran-Contra :

http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Manucher_Ghorbanifar

Cela peut être un lien avec Michael Ledeen ...

In the 1980s, Ghorbanifar's principal American contacts were National Security Council agents Oliver North and Michael Ledeen. Ledeen vouched for Ghorbanifar to National Security Adviser Robert McFarlane. Oliver North later claimed that Ghorbanifar had given him the idea for diverting profits from TOW and HAWK missile sales to Iran to the Nicaraguan Contras.[1]

http://www.nybooks.com/articles/archives/1989/apr/27/truth-about-ghorbanifar/?pagination=false


La seconde fois, c'était proche des attentats du GIA à Paris. vague d’attentat débuta le 11 juillet 1995 avec l’assassinat de l’imam Abdelbaki Sahraoui. Il y eut par la suite huit attentats ou tentatives d’attentats à la bombe jusqu’au mois d’octobre. Le plus meurtrier eut lieu le 25 juillet à la station RER Saint Michel.

https://www.youtube.com/watch?v=jIRuE_WRYa0

Si je me souviens bien des articles relatifs à l'attentat du 25 juillet 1995, une bonbonne de gaz achetée en Belgique a été utilisée. Je n'ai rien lu sur la provenance des explosifs. Qui assurait la logistique ?


Le SAC a été dissous au début des années 1980 mais a continué à exister sous une forme ou sous une autre ... il faut noter que Adriano Vittorio et Elio Ciolini en étaient membres.

_ _ _


Voir (quelques affirmations demanderaient une confirmation) :

http://www.voltairenet.org/article8691.html

(...) Le réseau stay-behind est mentionné, en 1976, dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire américaine sur la CIA présidée par le sénateur Frank Church [5]. Des informations plus précises ont été rendues publiques, en 1978, par l’ex-chef des stay-behind et ex-patron de la CIA, William Colby, dans son autobiograhie [6]. De nombreux détails ont été publiés, en 1982, par le colonel Alfred H. Paddock [7], ancien commandant du 4e Groupe d’action psychologique. Toujours en 1982, l’enquêteur du Bureau des investigations spéciales [8], John Loftus, a révélé les conditions de recrutement des stay-behind parmi les agents nazis. Le journaliste et historien Gianni Flamini a décrit leur action en Italie dans son monumental ouvrage [9] (1981 à 1984). Enfin, la redéfinition des actions du stay-behind a été officiellement analysée lors d’un colloque organisé, en 1988, par l’US National Strategy Information Center [10].

(...)

Le fondement juridique de ce dispositif est fourni par des protocoles secrets du Traité de l’Atlantique-Nord. Il n’est pas intégré pour autant à l’Organisation du Traité (OTAN), de sorte que le retrait français de l’OTAN (1966-95) n’a nullement impliqué son retrait du dispositif. La supervision du CCUO-CPC-ACC est assurée par les Anglo-Américains qui se sont réparti des zones d’influence : aux Britanniques le Benelux et la péninsule ibérique, aux Américains, tout le reste. La présidence du Comité est « tournante », elle revient à tour de rôle à chaque État membre.

Selon le colonel Oswald Le Winter, ancien officier traitant du Gladio au sein de la CIA, les protocoles additionnels du Traité de l’Altantique-Nord stipulent notamment que les États membres renoncent à poursuivre les agissements de groupes d’extrême droite lorsque ceux-ci sont utilisés pour les besoins du service. Ces documents auraient été signés pour la France par Robert Schuman, alors président du Conseil.

Aux États-Unis, ce service secret fut initialement dénommé Bureau pour la coordination politique (OPC). Son premier directeur fut Frank G. Wisner [20]. Il a été choisi par le secrétaire d’État, le général George Marshall, sur une liste [21] de six noms établie par son conseiller George F. Keenan en relation avec Allan Dulles. Irving Brown, représentant du syndicat AFL-CIO à Paris, et Norris Chapman, diplomate en poste à Paris, y figurent. Décrivant cette période, William Colby écrit : « Débordant de dynamisme et d’intelligence, Wisner ne ménagea pas sa peine et, en quelques mois, faisant largement appel à ses anciens collègues de l’OSS, mit sur pied, dans le monde entier, une espèce de nouvel ordre des Templiers, chargé de défendre la liberté occidentale contre l’obscurantisme communiste... et la guerre ».

(...)

En contrepartie de sa perte d’indépendance, Frank G. Wisner disposa de moyens accrus, notamment d’un Centre de guerre psychologique, installé à Fort Bragg sous le commandement du major-général Robert A. McClure. Ce Psychological Warfare Center prit ultérieurement le nom de Special Warfare School (1956-68), puis d’Institute for Military Assistance (1969-83), et enfin de John F. Kennedy Special Warfare Center and School (depuis 1983). Fort Bragg est devenu l’une des plus importantes bases militaires dans le monde. C’est là que stationnent les unités spéciales, les « bérets verts ».

Selon le rapport Church, le réseau disposait déjà, en 1952, de trois mille collaborateurs, de quarante-sept postes à l’étranger et d’un budget annuel de deux cents millions de dollars. Wisner a toujours revendiqué comme exploits de son service la création de syndicats non communistes en Europe (1947-50), le renversement de Mossadegh en Iran (1953) et celui de Jacopo Arbenz au Guatemala (1954). Des opérations moins probantes ont été conduites en Albanie, en Ukraine, en Pologne et en Corée [22]. L’OPC étendait donc ses activités hors d’Europe.

(...)

Selon nos informations, la loge P2 a été reconstituée sous le couvert d’une ONG suisse de jumelage de communes dans le monde. Cette association disposant d’un statut consultatif auprès des Nations Unies, le fils de Licio Gelli, qui en assure la présidence, a pu participer à la dernière assemblée générale de l’ONU.

En 1986, les armes du Gladio, enfouies dans des conteneurs disséminés dans toute l’Europe, furent remplacées. Le réseau fut doté du matériel de transmission crypté le plus sophistiqué, le Harpoon. Ces acquisitions furent facturées par les Américains à chaque État membre.

En 1990, éclata en Italie le scandale du Gladio. Officiellement les stay-behind furent dissous partout en Europe. En réalité, ils continuèrent à fonctionner sans rien changer, sous le commandement de Thomas A. Twetten, puis de David Cohen.

(...)

Les agents sont recrutés sur le double critère de la compétence et de l’anticommunisme. Compte tenu des réseaux cagoulards [25] du colonel Pierre Fourcaud, il peut s’agir aussi bien d’anciens résistants que d’anciens agents nazis retournés et recyclés. Ils peuvent recevoir une formation commando au sein de la 11e Brigade parachutiste de choc à Cercottes (Loiret). Cette unité est constituée par le capitaine Paul Aussaresses. Selon la hiérarchie officielle, elle dépend du service Action des services secrets extérieurs (SDECE) placé sous le commandement du colonel Jacques Morlanne [26] mais, selon la hiérarchie occulte, elle dépend de l’OTAN par l’entremise du lieutenant-colonel Jacques Foccart. Éventuellement, à partir de 1952, les agents peuvent recevoir une formation complémentaire en guerre psychologique au Psychological Warfare Center de la CIA à Fort Bragg (Caroline du Nord). Une cellule du stay-behind, liée au SDECE, le « Brain Trust Action », est subordonnée à l’« Executive Action » de la CIA, pour exécuter des meurtres politiques. Pour permettre à des civils de se former au 11e Choc, le ministre des Anciens combattants, François Mitterrand, autorise l’utilisation de l’Association des réservistes volontaires parachutistes (ARVP). Et pour faciliter leur disponibilité, les Américains proposent des emplois de couverture. Par exemple, deux responsables régionaux du stay-behind, Gilbert Beaujolin et François Durand de Grossouvre (alias « Monsieur Leduc »), créent une société commerciale qui bénéficie aussitôt de la concession exclusive d’embouteillage de Coca-Cola [27].

Des cellules du réseau sont installées à l’abri de structures acquises à la lutte anticommuniste. Ainsi le groupe de l’ex-milicien Paul Touvier se trouve-t-il organisé au sein d’un ordre secret de chevalerie, la Militia Sanctæ Mariæ ; celui d’André Voisin au sein de l’association Réconciliation française ; ou celui de Roger Patrice-Pelat à l’intérieur d’une société ésotérique, l’Ordre du Prieuré de Sion. Ces cellules peuvent être rattachées à divers organismes de l’OTAN. En général, elles obéissent au CCUO-CPC-ACC, mais elles peuvent aussi être directement subordonnées au Supreme Headquarter Allied Powers Europe (SHAPE).

(...)

À l’initiative du major belge, J-M. Bougerol et du baron Benoît de Bonvoisin [30], le Bureau a utilisé comme couverture plusieurs associations sectaires [31]. Elles étaient toutes financées par l’entremise du Public Information Office (PIO) [32] de l’OTAN à Bruxelles. Ainsi, dans les années 70, l’Ordre souverain et militaire du Temple de Jérusalem (OSMTJ) fut utilisé par Charly Lascorz et le député Claude Marcus en lien avec le SAC de Jacques Foccart ; de même pour l’Ordre rénové du Temple (ORT) de Raymond Bernard et de Julien Origas [33], puis de Luc Jouret. Enfin, l’Ordre du Temple solaire (ORT) de Luc Jouret [34] et Joseph Di Mambro.



[30] De Bonvoisin and Co, Philippe Brewaeys et Jean-Frédérick De Liège, EPO, 1992.

[31] Faux chevaliers, vrais gogos. Enquête sur les faux ordres de chevalerie, Patrice Chairoff, Jean-Cyrille Godefroy éd., 1985. Rapport de la Commission d’enquête parlementaire visant à élaborer une politique en vue de lutter contre les pratiques illégales des sectes et le danger qu’elles représentent pour la société et pour les personnes, particulièrement les mineurs d’âge, Chambre des Représentants de Belgique, n° 313/7, 28 avril 1997.

[32] Le PIO a été fermé en 1978, mais ses activités subsistent sous une autre appellation. Le PIO manipulait également le NEM Club, le CEPIC, la Confrérie des hospitaliers de Notre-Dame-d’Aulne, et la Milice de Jésus-Christ.

[33] Julien Origas, grand maître de l’ORT sous le pseudonyme d’Hubert de Frankenburg.

[34] Luc Jouret, médecin homéopathe pour la galerie était paracommando belge, engagé volontaire lors de l’opération Kolwezi, en 1978. Il était membre du Gladio, rémunéré par le PIO.



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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 15:28

Le syndrome algérien: l'imaginaire de la politique algérienne de la France

Par Bertrand Benoît

( 1995 )


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 15:38




http://www.alterinfo.net/La-guerre-secrete-en-France_a57738.html


(...) Cela a de quoi surprendre, mais même après les épisodes douloureux de la crise algérienne, les unités secrètes stay-behind ne furent pas définitivement dissoutes en France, elles firent l’objet d’une simple restructuration. En 1998, le spécialiste des services secrets Jacques Baud observa à juste titre que « bien que les preuves manquent, certains experts ont laissé entendre que les activités du réseau stay-behind français ont été menées sous couvert du Service d’Action Civique ». [67] Après la dissolution de l’OAS, de Gaulle aurait fait en sorte d’affaiblir le réseau Rose des Vents tout en renforçant son « Service d’Action Civique », ou SAC. Le SAC était une sorte de garde prétorienne gaulliste, un sanctuaire de gaullisme à l’état pur reflétant la méfiance du général à l’égard de tous les partis politiques, fut-ce le sien

(...)

Le Service d’action civique, garde prétorienne du gaullisme

Le rôle joué par Foccart dans la guerre secrète qui se livra en France reste flou. « L’étendue des pouvoirs dont dispose Foccart est aussi mystérieuse que la manière dont il les a acquis à l’origine. » [72] Natif de Guadeloupe, l’homme fut mobilisé au début de la seconde guerre mondiale en 1939 mais parvint à s’échapper lors de la capitulation de la France. Il collabora ensuite avec l’armée allemande, mais vers la fin de la guerre, changea une nouvelle fois de camp et rejoignit la Résistance en Normandie. Il reçut même la médaille de la Liberté de l’armée états-unienne. [73] Après l’armistice, Foccart entra dans l’entourage proche du général de Gaulle et créa le SAC. Le centre d’entraînement pour les opérations spéciales qu’il fonda à Cercottes, près d’Orléans, « devint un lieu de pèlerinage pour les membres du SAC dans les années cinquante ». [74] Dans les années d’après-guerre, le service comptait près de 8 000 « réservistes », parmi lesquels des membres actifs du Service Action du SDECE et de son unité d’élite, le 11e Choc. Tous s’entraînaient à Cercottes et, après les révélations de 1990, le centre fut considéré comme l’un des principaux sites de formation des Gladiateurs français. [75]
En l’absence d’enquête officielle sur l’histoire de l’armée secrète française, il est pour l’heure difficile pour les chercheurs de distinguer les différences entre le réseau stay-behind Rose des Vents et le SAC, cela mériterait de faire l’objet d’études approfondies. Il semble cependant que le SAC se soit lui aussi livré à des opérations anticommunistes secrètes. Il aura fallu attendre l’arrivée au pouvoir des socialistes en 1981 pour que soit ouverte une enquête parlementaire. Quand en juillet 1981, à Marseille, un ancien chef du SAC, l’inspecteur de police Jacques Massié, fut retrouvé mort avec toute sa famille, les députés communistes exigèrent une enquête sur le Service d’Action Civique. En décembre de la même année, après six mois d’auditions, la commission parlementaire rendit un rapport volumineux dans lequel elle concluait que les activités des agents du SDECE, du SAC et de l’OAS en Afrique étaient « intimement liées ». Les députés découvrirent que le financement du SAC avait des origines troubles et provenait notamment des fonds du SDECE et du trafic de stupéfiants. [76]

(...)

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 18:27



Sur Michael Ledeen :

http://www.historycommons.org/entity.jsp?entity=michael_ledeen

Plusieurs articles très intéressants (et inquiétants) sur Ledeen ... Par exemple :

(...)

1981: Italian Neofascist Organization P-2 Banned; Had Ties to American Neoconservative Ledeen

Licio Gelli [Source: Reformation (.org)]

“Propaganda Due,” or P-2, an informal, parallel Secret Service in Italy led by neofascist and Freemason Licio Gelli, is banned by the Italian Parliament, though the organization continues to function. (Gelli is expelled from the Masons the same year as P-2 is banned.) It had a penchant for secret rituals and exotic covert ops against what it considered Communist-based threats. P-2 members swear to have their throats slit and tongues cut out rather than break their oaths of secrecy and loyalty.

Author Craig Unger characterizes the organization as “subversive, authoritarian, and right-wing.” It was sometimes called the “P-2 Masonic Lodge” because of its ties to the Freemasons.

It served as a covert intelligence agency for militant anticommunists. It was also linked to Operation Gladio, a secret paramilitary wing of NATO that supported far-right military coups in Greece and Turkey during the Cold War.

P-2 is banned by the Italian Parliament after an investigation found that it had infiltrated the highest levels of Italy’s judiciary, parliament, military, and press, and was linked to assassinations, kidnappings, and illicit arms deals around the world.

The critical event was the murder of Freemason and bank president Roberto Calvi, who was found hanging from a bridge in London; the investigation found that P-2 may have been involved in Calvi’s murder.

American neoconservative Michael Ledeen, who has long if murky connections with both US and Italian intelligence agencies, was a part of two major international disinformation operations in conjunction with P-2 and SISMI, the Italian military intelligence agency (see October 1980 and Mid-1981 through Late 1981). [BBC, 10/16/1998; Grand Lodge of British Columbia and Yukon, 12/14/2004; Unger, 2007, pp. 232-233]


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 18:37



Sur Claude Guéant :

http://lci.tf1.fr/biographies/claude-gueant-6044860.html

(...)

Lorsque Nicolas Sarkozy quitte Bercy, sur injonction de l’Elysée qui refusait de le voir cumuler ses fonctions de président de l’UMP et de ministre, Claude Guéant le suit dans son fief des Hauts-de-Seine. Il sera ensuite en 2007, le directeur de sa campagne électorale victorieuse. Une fois la présidentielle gagnée, Claude Guéant négocie à la fois la libération des infirmières bulgares avec les services secrets libyens et l'organisation du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni en 2008. Le secret de son efficacité tient dans sa maxime favorite : "beaucoup déléguer à condition de tout savoir".

Né le 17 janvier 1945 à Vimy dans le Pas-de Calais, Claude Guéant est le fils aîné d’un employé d’une société de transports et d’une institutrice devenue directrice d’école. Une enfance modeste et une éducation qui lui donnent le goût de l’effort et du travail. Sorti de l’ENA en 1971 (promotion Thomas More où il a côtoyé le socialiste Jean-Paul Huchon), il choisit la carrière préfectorale par amour de la province et du "terrain" mais ne tarde pas à enchaîner les postes dans les hautes sphères de l'Etat.

"Il a du jugement, il est fin, précis"

En devenant ministre de l'Intérieur en février 2011, Claude Guéant hérite d'un maroquin qui lui sied parfaitement. L'homme connaît parfaitement le ministère de l’Intérieur et particulièrement la police nationale puisqu’il y a exercé des fonctions importantes à plusieurs reprises : aux côtés de Nicolas Sarkozy bien entendu, mais aussi dans les ministères de Christian Bonnet, de Charles Pasqua, de Jean-Louis Debré, ou de Jean-Pierre Chevènement. "Il a du jugement, il est fin, précis. A l’époque, il connaissait déjà parfaitement l’Etat et le renseignement, dira de lui l’ancien ministre de l’Intérieur de Lionel Jospin dans le Monde Magazine. Je l’ai gardé huit mois puis je l’ai nommé préfet chez moi en Franche-Comté , c’est dire mon estime…"

Avec Charles Pasqua qui en fait son directeur-adjoint de cabinet en 1993 puis le nomme directeur général de la Police nationale, il gère la prise d'otage d'un airbus d'Air-France à Alger en décembre 1994 par un commando islamiste du GIA. Pasqua ne tarit pas d'éloges sur son sang-froid, son sens de l'organisation et de la décision. Charles Pasqua initie Claude Guéant à la Françafrique et lui ouvre ses réseaux RPR africains. En 2002, l'ancien ministre incite Nicolas Sarkozy à en faire son directeur de cabinet au ministère de l'Intérieur.

Claude Guéant a perdu sa femme Rose-Marie d’un cancer fulgurant en 2008. Il est père de deux enfants. Son fils François Guéant, avocat fiscaliste, est engagé lui aussi en politique. Quand il n’est pas en mission ou happé par ses obligations, il aime se réfugier le week-end dans sa maison de Durtal, dans le Maine-et-Loire, pour jouer avec ses petits-enfants, lire ou écouter Mozart.


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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 20:28



Intéressant de noter que Claude Guéant a été directeur général de la Police nationale de 1994 à 1998, en plein au milieu des attentats du GIA en France :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_d%27attentats_commis_en_France_en_1995

On sait maintenant que les commanditaires étaient les militaires au pouvoir à Alger, eux-même proches de Charles Pasqua (et donc de Claude Guéant) ... Tout cela est troublant ...

Pour en revenir à la logistique :

http://www.liberation.fr/evenement/0101150383-les-engins-explosifs-utilises-a-saint-michel-et-a-l-etoile-sont-similaires-la-police-sur-la-piste-islamiste

Les engins explosifs utilisés à Saint-Michel et à l'Etoile sont similaires. La police sur la piste islamiste

19 août 1995 à 07:22

(...) Le laboratoire de la préfecture essaie de «faire parler» les résidus des deux bombes, à la recherche de l'éventuelle empreinte du fil électrique et du fer à souder de Bricorama. Si c'est le cas, le lien entre ces trois actes sera établi. Déjà, la pièce de monnaie belge retrouvée dans le sac des tueurs de Sahraoui et la bonbonne de gaz belge de Saint-Michel laissent penser que le soutien logistique du ou des commandos se situe dans ce pays, sanctuaire d'extrémistes islamistes .

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MessageSujet: Re: carton jaune pour De Decker   carton jaune pour De Decker - Page 12 EmptyLun 12 Nov 2012 - 21:27



Juste pour information sur ces attentats ...

http://archives.lesoir.be/connerotte-peut-livrer-a-paris-un-suspect-du-rer_t-19961025-Z0CUAG.html

CONNEROTTE PEUT LIVRER A PARIS UN SUSPECT DU RER

PETIT,MICHEL

Page 1

Vendredi 25 octobre 1996

Connerotte tient un suspect de l'attentat du RER à Paris

Extradé des Pays-Bas, l'Algérien Noureddine serait l'une des têtes du réseau GIA en Europe.

Etabli aux Pays-Bas, un terroriste présumé a été extradé, mercredi, vers la Belgique. Le juge d'instruction de Neufchâteau l'a placé sous mandat dans le cadre d'un attentat à la grenade, près de Bastogne, en décembre dernier. Dans les milieux proches de l'enquête, on estime avoir mis la main sur l'un des responsables de l'attentat meurtrier de la station Saint-Michel, à Paris, à l'été 1995.

Huit morts, 84 blessés, tel fut le tragique bilan de l'attentat perpétré, le 25 juillet, en fin d'après-midi. Les terroristes avaient frappé dans le RER, à la station Saint-Michel - Notre-Dame, toujours très fréquentée. Très vite, les enquêteurs français avaient privilégié les pistes islamiste et serbe.

Cinq mois plus tard, un attentat à la grenade, près de Bastogne, sera sans aucune mesure avec le drame de Paris. Les trois personnes surprises cherchaient à couvrir leur fuite.

Cette nuit du 11 au 12 décembre 1995, deux gendarmes de l'unité provinciale de circulation voulaient juste contrôler une voiture suspecte, immatriculée au Grand-Duché. Plutôt que de se soumettre, le conducteur prit la fuite. Il s'ensuivit une folle course-poursuite que les fuyards terminèrent dans une barrière de sécurité, à la sortie de l'autoroute, à Villeroux (Bastogne). Malgré un coup de semonce, les deux hommes disparurent dans les champs. Plus loin, après avoir perdu un fusil-mitrailleur de fabrication yougoslave, ils lancèrent une grenade en direction des gendarmes; elle blessa l'un d'eux au cou et à la jambe.

Dès le lendemain, les analyses des ballettes retrouvées sur le terrain permirent de déterminer l'origine de la grenade, de type M 75, de fabrication yougoslave également. Soit une arme semblable à celles découvertes auparavant dans les milieux islamistes bruxellois liés au GIA algérien et proches de Zaoui.

L'enquête sur le terrain conduisit la BSR de Bastogne jusqu'à Libramont où le relevé des communications téléphoniques, à partir de cabines publiques, permit d'identifier un correspondant suspect, un certain Nusret Jusuvovic, un ressortissant bosniaque établi à Bertrange, au Grand-Duché, déjà étroitement surveillé par la Sûreté luxembourgeoise. La BSR, épaulée notamment par la Sûreté, interpella d'autres Bosniaques, islamistes présumés.

Les enquêteurs démantelèrent ensuite un trafic d'armes, entre Schifflange (Grand-Duché) et Liège, armes dont on ignore si elles servaient au conflit bosniaque ou à la cause islamiste algérienne. Après l'extradition, du Grand-Duché encore, d'un Algérien, un certain Temmar, le juge Connerotte, en charge du dossier, souhaitait pouvoir entendre le nommé Nourredine qui apparaît comme l'une des têtes du mouvement islamiste armé en Europe. Après une première arrestation, en avril dernier, à Rotterdam, les autorités néerlandaises relâchèrent le suspect.

Les choses semblent s'être décantées en juillet dernier. Le 15 de ce mois, une délégation belge, conduite par le juge Connerotte, a rencontré le juge Bruguière et son collègue Ricard, en charge des enquêtes sur les attentats commis en France. Une rencontre qui, semble-t-il, a permis d'établir des connexions entre les dossiers belge et français. Nusret Jusuvovic, naguère combattant bosniaque, aurait ainsi été en relation avec la bande de Roubaix.

Les magistrats français avaient donc également sur leurs tablettes l'Algérien, un homme d'une bonne trentaine d'années qui multiplie les identités.

De source proche de l'enquête, on signalait d'ailleurs que le magistrat national Vandoren s'était rendu récemment aux Pays-Bas, puis à Paris. De quoi débloquer la situation, faire arrêter Nourredine et l'extrader en Belgique. Avant une prochaine extradition vers la France ? A Neufchâteau, le procureur Bourlet a juste confirmé le mandat d'arrêt pour association de malfaiteurs et trafic d'armes.

MICHEL PETIT

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