carton jaune pour De Decker

HERVE a écrit:

Pour information, deux articles :

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

Le Vif - Le vrai pouvoir des franc-maçons (février 2008)

http://fr.scribd.com/doc/111197689/Le-Vif-Le-vrai-pouvoir-des-francs-macons

La Livre - Les rêves d'Yves du Monceau (25 octobre 2012)

http://fr.scribd.com/doc/111197933/La-Libre-Les-reves-d-Yves-du-Monceau

Pas évident a priori de voir un lien ... il faut se souvenir cependant que le point commun entre les personnes voyant d'un oeil favorable "tout ce qui se passait en Belgique" dans les années 1980 est l'anti-communisme et qu'on pouvait le retrouver dans des "cercles détenant du pouvoir" très différents (Cepic, certaines loges, etc). Parmi les questions que je me pose encore, il y a notamment le cas d'André Cools ...

Ce que décrit le Vif, sa version française, l'Express le fait également.
La FM, c'est le carrefour des affaires, des petites escroqueries aux scandales d'Etat.
Que la faille Haemers ait appartenu à la FM est quand même révélateur non ?
Comment votre patrimoine financier, énergétique, industriel a-t'il été pillé par votre voisin du sud ?
A votre avis ?

Pouvez-vous confirmer que la famille Haemers "en" faisait partie ?

_ _ _

Pour en revenir à

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/c-est-qui-ce-chodiev/article-4000199875927.htm

C'est qui, ce Chodiev ?

samedi 27 octobre 2012 à 14h24


Il y a des liens avec le dossier ATLAS.

http://fr.scribd.com/doc/76865441/1994-11-21-Gendarmerie-Liege-ATLAS-FR

http://fr.scribd.com/doc/63721306/ATLAS-Translation

Un des personnages centraux de ce dossier est le Belge Félix Przedborski :

http://fr.scribd.com/doc/77003676/L-etrange-Monsieur-Felix-Soir-illustre

Mais il est aussi question de Arthur FOGEL qui a une résidence à Saint-Jean-Cap-Ferrat (comme Chodiev) et est lié à la COBEPA.

Cette société fait bien entendu penser au comte Yves du Monceau de Bergendael (GB-Inno-BM), beau-frère de Nicolas de Kerchove d'Ousselghem, très proche de Robert Close (ils ont écrit au moins un livre ensemble).

Yves du Monceau de Bergendael était un intime de Guy Weber (notamment assistant de Lemnitzer au SHAPE, Lemnitzer est celui qui a présenté l'opération Nothwoods au président Kennedy ... et s'est fait virer)

Guy Weber, Yves du Monceau, Robert Close ... on est ici dans l'entourage proche de Léopold III et de la princesse de Rethy. A noter qu'il y avait des liens entre Przedborsky et le prince Alexandre (qui était aussi lié à Michel Relecom, Unibra, qui entretenait une correspondance avec Ronald Reagan) ... le prince Alexandre était aussi proche de la famille de Liedekerke (voir Portenart et le WNP).

Dans le dossier ATLAS, il y a aussi de Sylvain LINKER, un notaire de Jumet (lié à Pierre Salik)... qui a procédé à l'achat d'une propriété belge par un membre du trio.

Nous sommes toujours dans la "nébuleuse" ...

Rectification :

Arthur FOGEL était dans la SOGEPA (et pas la COBEPA de Yves du Monceau) ...

Cela reste cependant intéressant (mais complexe) :

http://archives.lesoir.be/voyage-dans-les-meandres-du-dossier-lothard-comuele-m-s_t-19970305-Z0DE7E.html

Il faut s'accrocher !

HERVE a écrit:

Pouvez-vous confirmer que la famille Haemers "en" faisait partie ?

_ _ _

Pour en revenir à

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/c-est-qui-ce-chodiev/article-4000199875927.htm

C'est qui, ce Chodiev ?

samedi 27 octobre 2012 à 14h24


Il y a des liens avec le dossier ATLAS.

http://fr.scribd.com/doc/76865441/1994-11-21-Gendarmerie-Liege-ATLAS-FR

http://fr.scribd.com/doc/63721306/ATLAS-Translation

Un des personnages centraux de ce dossier est le Belge Félix Przedborski :

http://fr.scribd.com/doc/77003676/L-etrange-Monsieur-Felix-Soir-illustre

Mais il est aussi question de Arthur FOGEL qui a une résidence à Saint-Jean-Cap-Ferrat (comme Chodiev) et est lié à la COBEPA.

Cette société fait bien entendu penser au comte Yves du Monceau de Bergendael (GB-Inno-BM), beau-frère de Nicolas de Kerchove d'Ousselghem, très proche de Robert Close (ils ont écrit au moins un livre ensemble).

Yves du Monceau de Bergendael était un intime de Guy Weber (notamment assistant de Lemnitzer au SHAPE, Lemnitzer est celui qui a présenté l'opération Nothwoods au président Kennedy ... et s'est fait virer)

Guy Weber, Yves du Monceau, Robert Close ... on est ici dans l'entourage proche de Léopold III et de la princesse de Rethy. A noter qu'il y avait des liens entre Przedborsky et le prince Alexandre (qui était aussi lié à Michel Relecom, Unibra, qui entretenait une correspondance avec Ronald Reagan) ... le prince Alexandre était aussi proche de la famille de Liedekerke (voir Portenart et le WNP).

Dans le dossier ATLAS, il y a aussi de Sylvain LINKER, un notaire de Jumet (lié à Pierre Salik)... qui a procédé à l'achat d'une propriété belge par un membre du trio.

Nous sommes toujours dans la "nébuleuse" ...

Oui, ce n'est pas un scoop, a priori Achiel + Eric.
GODB.

Merci ...

J'essaie de m'en sortir dans les mafias russe et italienne ainsi que dans le rapport ATLAS et les liens éventuels avec l'affaire Chodiev (& Co) ... et je me rends compte que je risque de faire des erreurs.

C'est un certain Baumann qui a une propriété à Saint-Jean-Cap-Ferrat, et pas Arthur Fogel (qui aurait voulu voir ce Baumann comme associé dans COMUELE).


Dans l'article

http://archives.lesoir.be/voyage-dans-les-meandres-du-dossier-lothard-comuele-m-s_t-19970305-Z0DE7E.html

il est fait mention de ce que je crois être une coïncidence :

(...) lorsque les gendarmes bruxellois et policiers liégeois soupçonnent Me Wolf d'avoir pu être complice dans le dossier Comuélé et qu'ils décident de perquisitionner au domicile de l'avocat liégeois, ils sont gênés par un élément totalement privé de la vie de Me Wolf : il est l'époux d'une juge d'instruction liégeoise, Mme Martine Doutrèwe. Il est donc important tout à la fois de préserver les intérêts de l'enquête - le commissaire liégeois en charge du dossier ne peut en être dessaisi -, mais cette enquête ne peut rester au parquet de Liège. Après un tour de chauffe à Bruxelles - qui ne peut valablement s'en saisir -, le dossier Mercure est donc déplacé vers Verviers, pour éviter toute interférence éventuelle entre, d'une part, un magistrat dont la résidence conjugale va être perquisitionnée, et d'autre part la direction de l'enquête.

ET MAINTENANT ?

Aujourd'hui, Jacques Schevenels n'est plus en prison, où il a séjourné plusieurs mois après son escapade française. Il reste inculpé dans le dossier Mercure. Par amalgame, l'attention portée au dossier Comuélé a considérablement crû après les auditions de Mme la juge Doutrèwe devant la commission parlementaire d'enquête «Dutroux, Nihoul et consorts». Il a même été posé à la juge d'instruction une question directe relative au dossier M S International et à l'un de ses fondateurs, Rachmiel Brandwain, alors que ces affaires sont entièrement étrangères au dossier Julie et Mélissa. La synthèse que nous livrons aujourd'hui est elle-même certainement incomplète et fort approximative. Les banques elles-mêmes ne se sont-elles pas fait vider comme de vulgaires tirelires en porcelaine ? La Justice aura à le dire. Et si possible sans équivoque.

ALAIN LALLEMAND

_ _ _ _ _ _


Même Alain Lallemand reconnaît les limites de son travail !

Il ne faut cependant pas renoncer à affronter la complexité ...

_ _ _


Je suis prêt à croire, comme Alain Lallemand, que Martine Doutrèwe n'a aucun lien avec ces affaires.

Serait-il excessif de rappeler cependant les liens forts entre quelqu'un comme Przedborski et Deferm? Et entre Deferm, Cravatte, l'ex-avocat Michel Vander Elst et Nihoul (notamment en ce qui concerne les alibis, comme le fameux barbecue) ?

On peut aussi rappeler que Guy Wolf, qui vivait avec Mme la juge d'instruction Martine Doutrèwe et qui était l'avocat de Jacques Schevenels, a eu un rôle important dans l'affaire Comuélé (dossier ATLAS). Etait-il au courant de l'avancement des dossiers de Mme Doutrèwe ?

C'est troublant que voir que Mme Doutrèwe était si proche de cette "nébuleuse" ... qui pourrait bien inclure Nihoul.

_ _


Par ailleurs

Adriano Vittorio (SAC) a logé près de Simon Genevois.

Un des meilleurs amis de Simon Genevois était José Steppe, mort mystérieusement d'un arrêt cardiaque (certains parlent d'un empoisonnement).

José Steppe habitait à Monceau sur Sambre et n'a jamais caché ses liens avec la "bande à Dutroux" ... du moins sur le plan des vols de voitures.

On peut toujours se demander pourquoi le dossier des vols de voitures n'a pas été joint au reste lors du procès de Marc Dutroux ...

Nihoul était complice de Dutroux.

Il avait aussi des liens avec Juan Borges, amant de Annie Bouty, et d'autres trafiquants d'armes comme Frantsevitch (... Jacques Monsieur, DIA - comme Latinus - ...), etc

José Steppe était-il le fusible qui devait disparaître pour qu'on ne fasse pas le lien ?

____________


Dans le rapport ATLAS, je lis que Przedborski serait le grand maître de la loge juive.

Or, dans

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/c-est-qui-ce-chodiev/article-4000199875927.htm

il est rappelé qu'Alexander Machkevitch (le membre israëlien du "trio") a été président du Congrès Juif eurasiatique.

Y a-t-il eu des liens ? Le parcours de Alexander Machkevitch est en tout cas bien dans le style du dossier ATLAS ...

Un article de Lobster n°5 :

Political Importance of Secret Societies

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

http://fr.scribd.com/doc/111310867/Lobster-n%C2%B05-Secret-Societies

En complément du document suivant :

http://fr.scribd.com/doc/107152455/S-A-C-Manipulation-de-l-Ordre-des-Templiers

des extraits d'un ouvrage de Cyril Le Tallec (2010) :

"Petit dictionnaire des cultes politiques en France (1960-2000)"

(essentiellement un travail de compilation/synthèse avec une bibliographie)

sont sur :

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

http://fr.scribd.com/doc/111312630/Ordre-souverain-et-militaire-du-temple-de-Jerusalem-OSMTJ

http://fr.scribd.com/doc/111316191/Ligue-des-templiers-modernes-de-Jerusalem

http://fr.scribd.com/doc/111316283/Commanderie-de-Saint-Louis

http://fr.scribd.com/doc/111316462/Cultes-Politiques-en-France-Bibliographie

Pour en revenir à la commission Dutroux ...

(...) Il a même été posé à la juge d'instruction (Doutrèwe) une question directe relative au dossier M S International et à l'un de ses fondateurs, Rachmiel Brandwain, alors que ces affaires sont entièrement étrangères au dossier Julie et Mélissa. (...)

_ _ _

Mike BRANDWAIN, cité dans le rapport ATLAS, était le directeur de M&S International company à Anvers.

http://archives.lesoir.be/mike-brandwain-etait-l-une-des-cles-de-l-organizatsiya-_t-19980718-Z0FJ7N.html

LALLEMAND,ALAIN; MILUTIN,ROGER

Page 17

Samedi 18 juillet 1998

(...)

Rachmiel Brandwain, dit «Mike», 49 ans, trader d'origine ukrainienne installé depuis plus de vingt ans à Anvers et tenu par les autorités allemandes, américaines et belges comme l'un des plus insignes représentants de la mafia russe en Belgique, a été abattu vendredi peu avant 13 heures dans la Anneessens -straat à Anvers. La rapidité de l'action, son professionnalisme, l'isolement dans lequel était la victime au moment des faits, témoignent d'une exécution réalisée probablement par un tueur venu de l'étranger et agissant sous contrat. «Mike» a été abattu de deux balles dans la tête et de l'une dans le ventre.

(...)

_ _ _


Un membre du trio, Alijan Ibragimov (Braine l'Alleud), avait des contacts avec Gabriel Uhoda (affaire Cools).

http://www.marcernst.com/dwnlds/Walter_De_Bock_Tractebel.pdf

(...)

De Morgen, zaterdag 9 februari 2002

(...)

Concreet werd de interesse van De Morgen in Tractebel een jaar of twee, drie terug gewekt via twee andere sporen. Ten eerste vroegen - smeekten - speurders om meer journalistieke aandacht voor de infiltratie van de Russische maffia in de Belgische economie. Soms haalden berichten daarover wel de krantenkoppen, maar het ging van kwaad naar erger. Er was al een moord nodig zoals die op 17 juli 1998 op achmiel 'Mike' Brandwain, vlak bij de Keizerlei in het hartje van Antwerpen, om ook het grote publiek duidelijk te maken dat het hier niet om een marginaal fenomeen ging, maar om niet te missen signalen dat een nieuwe en uiterst agressieve variant van groot-banditisme dit land begon te teisteren.

Zo'n eerste concrete aanleiding kwam er in de marge van de zaak-Cools. Bij het screenen van de entourage van Alain Van der Biest bleek de invloed van de Luikse familie Uhoda duidelijk, een misdadige clan met uitstekende contacten in Oost-Europa en de voormalige Sovjet-Unie. Op een bepaald ogenblik komt de De Morgen politierapporten onder ogen en ontdekt dat er vragen gesteld worden over de rol die Gabriel Uhoda, een telg van die familie, speelde bij het in orde krijgen van een arbeidskaart voor een zekere Alijan Ibragimov, dat de staatsveiligheid de hele zaak in de smiezen heeft, en dat het die dienst niet ontgaan is dat alles gebeurt op aandringen van Tractebel en dat diezelfde Ibragimov ook gevolgd wordt door de ordediensten. Die politionele aandacht voor lieden die zich ophouden in de buurt van Gabriel Uhoda hoeft niet te verwonderen, maar wel die voor een blijkbaar cruciale zakenrelatie van Tractebel? Tractebel, dat was toch een eerbiedwaardig bedrijf, geleid door de bovenlaag aan 'honourable men' die dit koninkrijk bezit?

Lu dans Lobster n°5.

L'importance de ce passage ne peut êre sous-estimée !!!

http://fr.scribd.com/doc/111310867/Lobster-n%C2%B05-Secret-Societies

(...) Here it should be mentioned that masonry in France is still of political significance. It is split into several organisations. The French Grand Orient is politically liberal, and has sharply attacked the Nouvelle Ecole school in its journal Humanisme (March 1981). The more conservative, pro-British Grande Loge Nationale Francaise is based in Neilly-sur-Seine, and enjoys the support of fellow mason General Lyman Lemnitzer, who inaugurated its new temple in1964 when he was NATO commander-in-chief.

Les Francs-masons
Alain Guichard (Paris 1969) p278; Le Crapouillot February 1981

N'est-ce-pas ce que j'ai dit dès l'origine sur les FM:. US, le SHAPE dirigé en 66 vers Mons, le REAA etc ...?
Après, pour ce qui est des TBW, c'est une autre histoire.
La GLUA, garante de la Régularité (sic) est très conservatrice, avec de hauts membres de la famille royale du Royaume Uni.
Le GODF était franco-français et sans poids à l'égard de la FM:. mondiale.
C'est comme cela qu'a été créé le CLIPSAS qui n'a jamais décollé.
Pour faire contre-poids aux anglo-saxons.
Ne pas oublier la mort suspecte d'un ancien SGM du GODF, ancien commissaire des RG et ex patron de la GMF.

Lyman Lemnitzer = opération Northwoods (refusée par le président Kennedy qui a muté Lemnitzer)

Lien fort avec Guy Weber (sécurité militaire, Yves du Monceau de Bergendael, Léopold III, Close, princesse de Rethy, Prince Alexandre, Michel Relecom, Przedborsky ...)

On sait en effet que le général Lemnitzer faisait de longues promenades avec Léopold III au golf de Mons ...

Cet extrait fait le lien entre le pôle belgo-américain et la loge maçonnique française pro anglo-saxonne ... sans doute celle de J-F Etienne des Rosaies et de son ministre. J-F Etienne des Rosaies devait aussi connaître le SAC (vu son lien avec Charles Pasqua).

On peut très probablement ajouter Armand De Decker dans le pôle belge (ainsi que les trois ministres belges dont il est question).

La Grande Loge régulière de Belgique fait partie du groupe des obédiences maçonniques reconnues par la Grande Loge unie d'Angleterre et par les principales grandes loges des États-Unis. De ce fait, elle est également en relation avec la majorité des principales autres obédiences maçonniques du monde.

Le crapouillot réédité en 1980, sur cette fois la GLNF:

Fondée le 5 novembre 1913 par huit francs-maçons français, tous initiés au Grand Orient de France (sans la Règle en douze points), mais animés d’un esprit de rénovation maçonnique, elle porta d’abord le titre de « Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies françaises ». Quinze jours après sa constitution, elle obtenait de Londres la précieuse patente, signe de la reconnaissance officielle de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Elle devenait ainsi l’unique puissance maçonnique française reconnue par toutes les Grandes Loges du globe qui se trouvent en correspondance régulière avec la Grande Loge-Mère anglaise.
Changeant de titre au mois d’octobre 1948 pour prendre sa dénomination actuelle de « Grande Loge Nationale Française », elle fusionna dix ans après, au mois de novembre 1958, avec la Grande Loge du Rite Rectifié et fit poser, en juin 1964, la première pierre de son nouveau temple de Neuilly, en présence du respectable frère Lemnitzer, à l’époque général en chef de l’O.T.A.N.
Trois années plus tard, le 9 juin 1967, ce nouvel hôtel particulier était inauguré au cours d’une imposante cérémonie à laquelle assistaient l’Honorable Lord Earl of Scarbrough, Grand Maître de la Grande Loge Unie d’Angleterre, ainsi que de nombreuses délégations de la Franc-Maçonnerie régulière.
Avec un effectif d’environ quatre mille sept cents membres pratiquant le Rite Ecossais Rectifié, le Rite Ecossais Ancien et Accepté, le rite Emulation et le Rite de Marques, la Grande Loge Nationale Français totalise cent soixante-dix loges, réparties en loges provinciales et loges de district. (Article, je le rappelle écrit en 1976, ces chiffres ont sûrement changés)
Son recrutement se fait surtout parmi des notables. Ceux-ci doivent obligatoirement adhérer aux principes fondamentaux des Landmarks (règles), que la Grande Loge Unie d’Angleterre considère comme intangibles et d’une stricte observance (précisons que le premier commandement de ces Landmarks est la croyance en Dieu)

Lemnitzer retired from the military in July 1969. In 1975, President Ford (free mason) appointed Lemnitzer to the Commission on CIA Activities within the United States (aka the Rockefeller Commission) to investigate whether the Central Intelligence Agency had committed acts that violated American laws and allegations that E. Howard Hunt and Frank Sturgis (of Watergate fame) were involved in the assassination of President John F. Kennedy.

Lemnitzer died on November 12, 1988 and is buried in Arlington National Cemetery.

The Lemnitzer papers span the period from Lemnitzer’s service in the Tenth Coastal Artillery unit at Fort Adams during the early 1920’s until his wife’s death in 1994. The collection is composed of eleven series: (1) biographical materials, including magazine and newspaper articles, academic transcripts, honors, vitas, and oral history interviews; (2) General Lemnitzer’s writings and speeches; (3) the correspondence of General and Katherine Lemnitzer, both official and personal, including greeting cards; (4) the activities of General and Katherine Lemnitzer, ranging from charitable activities, dinner and entertainment functions, army social functions, membership on advisory boards; Masonic and civic activities, as well as political activities and lobbying; (5) photographs; (6) printed materials; (7) newspaper clippings; ( memorabilia; and (9) personal papers, such as family financial, legal and medical records; (10) subject files for miscellaneous materials and (11) oversize materials. The eleven series occupy hollinger eighteen boxes and are numbered 1 through 18.

Gen. Lyman Lemnitzer, who served on Vice President Rockefeller's Commission to Investigate CIA
Activities in the United States (1975), whitewashed the involvement of E. Howard Hunt & Frank
Sturgis in the assassination of President Kennedy. Lemnitzer, a 33 Degree Mason advocated nuclear war in Vietnam and, as a member of the Joint Chief of Staff in the Pentagon under JFK,
devised a plan similar to what happened with airplanes on 9-11 but the target was Cuba instead of Iraq. The only think I haven't figured out yet was how the masterminds behind 9-11(i.e., the
Neo-Cons who were pro-Israel) managed to maneuver dummy air-flights to pick up passengers at major airports or dispose of real passengers and hush them up as no bodies were found in
Pennsylvania or the Pentagon. -- Raquel Baranow

33 degrees mason = REAA.

Si Lemnitzer s'est fait l'avocat d'une guerre nucléaire au Vietnam, il était d'accord avec Douglas MacArthur I (qui s'est fait rappeler aux USA) et Douglas MacArthur II ne devait pas être très différent. Rappelons que ce dernier avait une correspondance avec Paul Vanden Boeynants (y compris quand il était aux USA, via Jean Josi).

L'opération Northwoods présente en effet des similitudes avec les Tueries du Brabant et même avec le 11 septembre 2001. Les décisions ont plus probablement été prises au plus haut niveau de l'armée et du complexe militaro-industriel ... incluant les services secrets associés ...

Vu les rapports très amicaux entre Lyman Lemnitzer et Léopold III, on peut comprendre que l'enquête a été très difficile.

Je remets ici la notice biographique du ministre venant de Wikipedia :


Armand De Decker est un homme politique belge libéral né à Bruxelles-ville le 8 octobre 1948.

Licencié en droit de l'ULB, avocat, il est originaire de Schaerbeek en région bruxelloise. Il est le fils d'un peintre Luc De Decker (Ninove, 1907 - Meerbeke, 1982) et d'une enseignante ; il a un frère, l'écrivain Jacques De Decker, secrétaire perpétuel de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Son épouse, Jacqueline Rousseaux-De Decker, est députée régionale bruxelloise.

Il devient député libéral vers trente ans et secrétaire général du parti libéral sous la présidence de Jean Gol. Il est président du parlement de la Région bruxelloise de juin 1995 au 13 juillet 1999 puis président du Sénat à deux reprises. Une première fois du 14 juillet 1999 au 20 juillet 2004, et une deuxième 12 juillet 2007 à juillet 2010. C'est un royaliste convaincu qui n'hésite pas à défendre publiquement la monarchie.

En juillet 2004, suite au départ de Louis Michel à la Commission européenne, Armand De Decker est nommé Ministre fédéral de la Coopération au développement. Il restera au gouvernement jusqu'en juillet 2007.

Armand De Decker est également bourgmestre d'Uccle depuis décembre 2006 (empêché jusqu'en juillet 2007).
Il redevient Président du Sénat, le 12 juillet 2007, après avoir démissionné de son poste de ministre. Par cette démission, il devient bourgmestre effectif d'Uccle.

Début novembre 2007, le roi Albert charge le président de la Chambre Herman Van Rompuy et le président du Sénat Armand De Decker de "prendre une initiative afin d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés", selon les termes du communiqué royal. Dans cette optique, Armand De Decker a proposé de mettre sur pied un "Collège national pour le dialogue des Communautés" composé de Commissaires royaux, mais ce projet est tombé à l'eau.

Armand De Decker a fait partie en 2008 du groupe de 18 responsables politiques chargés de négocier la prochaine réforme de l'État sous la houlette d'Yves Leterme.

Il est nommé ministre d'État en 2009. Il est réélu sénateur en 2010.


Et dans ce contexte, je pose une question:

Les TBW n'avaient-elles pas vocation à rassembler les belges (car l'union fait la force) alors que depuis plusieurs décennies, bon nombre de belges ne veulent plus de la Belgique et de la monarchie ?

De J. Lahaut et bien d'autres en Wallonie à la VU en Flandre...

Aïe, qu'est-ce-que je vais prendre....

Dans la dernière brochure électorale de Armand De Decker à Uccle, il y avait une photo de lui avec le roi Albert II. Les convictions royalistes de Armand De Decker sont bien connues.

Un bémol : je ne crois pas que les Tueries étaient destinées à rassembler les Belges ... mais elles se sont déroulées à l'époque des grandes manifestations contre l'installation d'armes nucléaires américaines dans le pays. Il fallait renforcer le maintien de l'ordre en Belgique, "ventre mou" de l'OTAN.

Votre thèse est des plus classiques mais rejoint peut-être mon hypothèse.
NATO en Wallonie + éclatement de la Belgique en deux entités + Mons en Wallonie + Wallonie beaucoup plus à gauche que le reste du pays + Qui dit gauche dit risque subversif et à terme possiblement les Communistes.

Il n'y a en effet pas d'opposition puisque certains visaient l'union face au danger communiste.

Pour des royalistes, l'union de la Belgique pouvait bien être prioritaire.

_ _ _


Dans le document suivant :

OPERATION NORTHWOODS

Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population

par Sylvain Deschamps

on peut lire :

(...)

Pour John F. Kennedy, Lemnitzer est un anti communiste hystérique soutenu par des multinationales sans scrupules. Le nouveau président comprend le sens de la mise en garde de son prédécesseur, le président Eisenhower, un an plus tôt, lors de son discours de fin de mandat : "Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une
conscience citoyennes peuvent garantir l'équilibre entre l'influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair" .

En définitive, John F. Kennedy, résiste aux généraux Walker, Lemnitzer et à leurs amis, et refuse d'engager plus avant l'Amérique dans une guerre à outrance contre le communisme, à Cuba, au Laos, au Vietnam ou ailleurs. Il est assassiné, le 22 novembre 1963.

Le général Lemnitzer prend sa retraite en 1969. Mais, en 1975, alors que le Sénat commence des investigations sur le rôle exact de la CIA sous l'administration Nixon, Gerald Ford, qui assure l'intérim de la présidence depuis le scandale du Watergate, lui demande de participer à cette enquête. Après qu'il eut aidé à enterrer la polémique, Ford le sollicite à nouveau pour animer un groupe de pression, le Committe on the Present Danger (CPD - Comité sur le danger actuel). Cette association est une création de la CIA, alors dirigée par George Bush père. Elle mène campagne contre le danger soviétique. Parmi ses administrateurs, on trouve divers responsables de la CIA et Paul D. Wolfowitz (actuel secrétaire adjoint à la Défense, en
charge des opérations en Afghanistan). Parallèlement, Gerald Ford promeut le brigadier général William H. Craig, qui avait dirigé les études préliminaires de l'opération Northwoods, directeur de la National Security Agency (NSA).


[7] Dwight Eisenhower, Farewell Adress, 17 janvier 1961.

[8] JFK, Autopsie d'un crime d'État, William Reymond, Flammarion, 1998.

Un article récent, à l'occasion des 50 ans de l'opération Northwoods ...

http://www.thedaily.com/page/2012/03/10/031012-opinions-history-northwoods-wood-1-3/

The History Page: Madness in his method

U.S. general plans to defeat Castro by waging war on America

By Graeme Wood Saturday, March 10, 2012




PHOTO : Castro-hating Gen. Lyman Lemnitzer.




President John F. Kennedy and advisers discuss the military’s needs in 1962.



The Joint Chiefs of Staff of the U.S. Armed Forces is not known for the wild and crazy antics of its constituent members. Generals win their fourth star through sobriety and judiciousness, so when they come together, they are generally cautious, well-advised and sane.

But not always. Under John F. Kennedy — that most callow of modern presidents — the chairman of the Joint Chiefs was a man who appears to have been barking mad. The chairman’s name was Lyman Lemnitzer, and his brilliant plan (hatched 50 years ago next week) was to attack America. He proposed mass murder of American citizens, mock killing some others, the sinking of an American ship — and then blaming the whole terrorist spree on Cuban communists. This is probably the single craziest scheme hatched at the highest level of the U.S. government, and only through the intervention of that callow president did it ultimately get nixed.

The Joint Chiefs called it Operation Northwoods, and since it was never executed, it lay undiscovered in the National Archives until the JFK Assassination Records Review Board and journalist James Bamford unearthed it in 2001. A few decades of hindsight, of course, makes much of what happened in that era look foolish: Kennedy had, in the previous year, green-lit the Bay of Pigs invasion, a plot by Cuban exiles to retake Cuba from the communists. It failed more spectacularly than any covert U.S. mission before or since. Fidel Castro, it seems, brought out the crazy in everyone (including Fidel Castro).

But Northwoods was special. Gen. Lemnitzer, who had served with honor during World War II and the Korean War, wanted desperately to invade Cuba. During the last months of the Eisenhower administration, both he and the president longed for Castro to give them a reason, any reason at all. But Castro instead spent his early years consolidating power at home, rather than pursuing harebrained foreign adventures. Thus, Lemnitzer decided that if Castro would not give them a reason, America would have to invent one.

In February 1962, as John Glenn prepared to be shot into space and become the first American in orbit, Lemnitzer contemplated ways to make even Glenn’s flight a potential pretext for war. If Glenn’s ship exploded on the launchpad, or burned up like a campfire marshmallow on re-entry, Lemnitzer suggested that the U.S. blame the disaster on Cuban electrical interference — even though no one had any evidence at all that Cubans (or anyone else) could beam explosive electrical signals at Glenn’s Atlas rocket. Unluckily for Lemnitzer — and luckily for the rest of us — Glenn returned safely, and another pretext was needed.

That pretext emerged from Lemnitzer’s own devilishly fertile imagination. Lemnitzer submitted to Robert McNamara a document calling for actions to “place the United States in the apparent position of suffering defensible grievances from a rash and irresponsible government of Cuba,” then use the resulting fear and patriotic fervor to push forward into a glorious war and invasion. All this should happen “in the next few months,” Lemnitzer advised, to ensure that Castro wouldn’t have time to deepen ties with the Soviets first.

The Northwoods document called for blood in the streets. It called for the faking of a “Communist Cuban terror campaign in the Miami area, in other Florida cities, and even in Washington,” including assassination attempts against refugees, plastic explosives stashed in sensitive spots and the sinking of boatloads of refugees en route from Cuba to Florida. It’s not clear how many would have died — Lemnitzer, charitably, specified that some should merely be “wounded” — but the death toll would have been significant. The general additionally suggested fitting out an F-86 fighter jet to look like a Cuban MiG and having it stalk and shadow an actual U.S. civilian flight, so that actual passengers could see the “Cuban” and freak out but live to tell the tale. Throughout these actions, they would also be goading the Cubans into action by feinting at an invasion of Cuba.

Most insane of all, perhaps, was Lemnitzer’s suggestion to stage the shooting down of a civilian aircraft — “the passengers could be a group of college students off on a holiday” — near Cuban airspace. He proposed flying an exact duplicate aircraft — a drone — from Elgin Air Force Base in Florida, then substituting it for the real one, whose passengers (really government employees, flying under aliases) would safely land under the radar. After the drone aircraft sent a mayday signal mentioning Cuban MiGs, the CIA would blow it up remotely, the president would cry foul and prepare his country for war. Any Cuban ship or aircraft that came to investigate would be accused of being part of the terrorist team that downed the plane. “Casualty lists in U.S. newspapers would cause a helpful wave of national indignation,” Lemnitzer wrote.

It’s a mark of how unhinged this proposal was that when the Joint Chiefs submitted it to Defense Secretary Robert McNamara, he almost immediately denied permission. Over the following weeks, as Lemnitzer continued to push for ever battier conspiracies to topple Castro, McNamara rejected him time and again, and Kennedy ultimately informed Lemnitzer that a military invasion wasn’t going to happen no matter what schemes he cooked up. It would have made sense, at the very least, to relieve Lemnitzer of his command and ship him off to somewhere where he couldn’t do any harm. Instead they made him supreme commander of NATO — and therefore in control of Pershing nuclear-tipped missiles in Western Europe. Gerald Ford even tapped him to serve, after his retirement in 1969, on a panel investigating CIA activity in the United States.

He should have been in the stockade. By the evidence of the Northwoods memo, Lemnitzer, who died in 1988, was perhaps the most treasonous and corrupt American general since the Civil War — and he did, in fact, inflict damage on his country, just not in the way he intended. Operation Northwoods has provided argumentative ammo to every conspiracy theorist who walks the Earth. To take only the most recent example, the 9/11 “truther” movement claims that the U.S. government secretly brought down the Twin Towers with drone aircraft. They say the U.S. has plotted to use drone aircraft for false-flag operations in the past — and thanks to Lemnitzer, they’re sadly right on that limited point. It’s a pity they can’t be wrong about everything.


Graeme Wood is a contributing editor at The Atlantic.

Les missiles de croisière et autres qui devaient être implantés en Belgique à l'époque, a-t'on une idée des lieux d'implantation projetés ?
Pourquoi en Belgique et pas aux Pays-bas ?
L'OTAN avait une base à Brussum (orthographe incertaine), dans le Limbourg néerlandais.

Les installer en Allemagne en revanche devait poser problème en raison des nombreux pacifistes.
Les projets en Belgique; au nord ou au sud ? Le plus à l'est possible du pays ?

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=984

10 octobre 1981

Manifestation contre les missiles nucléaires en République fédérale d'Allemagne

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_euromissiles

(...)

À un sommet de l'OTAN, le 14 décembre 1979, fut prise la double décision d'installer des missiles en Europe occidentale pour riposter aux SS-20 soviétiques et d'engager des négociations pour en obtenir le retrait. Si les négociations n'aboutissaient pas dans un délai de 4 ans, l'OTAN devait déployer des missiles de croisière et des Pershing II en Europe.

L'Union Soviétique engagea une offensive diplomatique en mobilisant les partis communistes et en soutenant des mouvements pacifistes. Seul le Parti communiste italien, dirigé par Enrico Berlinguer, se démarque, ainsi que quelques groupuscules pro-chinois. Les organisations pacifistes déclenchent des manifestations de protestations énormes comme au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en RFA. En Allemagne, on y entend parfois : « plutôt rouges que morts ! » Au Royaume-Uni, le mouvement pacifiste s'appuie sur le Parti travailliste qui connaît alors une évolution pacifiste sous la direction de Michael Foot, et exige le désarmement nucléaire unilatéral. En Suède, le Premier ministre social-démocrate Olof Palme s'aligne totalement sur la position soviétique. Aux Pays-Bas, la grande organisation pacifiste NKV regroupe des dizaines de milliers de militants. Ce mouvement n'épargne pas les États-Unis : le 28 août 1983 pour le vingtième anniversaire de la marche sur Washington pour les droits civiques des Noirs où Martin Luther King s'écria "j'ai fait un rêve", un grand rassemblement pour la paix et contre l'installation des Pershing était organisé.

(...)

OK, j'y vois plus clair pour les Pays-Bas...
Mais on ne parle pas des mêmes préventions en Belgique.
Donc la Belgique semble un maillon fort en matière d'installation de missiles sans opposition majeure.

En 1977, les Soviétiques profitent de failles contenues dans les accords SALT I de 1972 pour installer des missiles SS-20 à moyenne portée (de 500 à 5 000 km) sur leur territoire. Ceci apporte une supériorité importante aux Soviétiques qui peuvent atteindre leurs ennemis et rivaux : Europe de l'Ouest, Israël et Golfe Persique, Chine, Japon. Les Européens craignent alors une attaque de l'URSS qui bénéficiait d'une possibilité de première frappe rapide contre les alliés des États-Unis.

Le chancelier fédéral d'Allemagne, Helmut Schmidt, fut le premier à tirer la sonnette d'alarme en 1977 et à inciter les alliés du Pacte Atlantique à demander de l'aide aux États-Unis. À un sommet de l'OTAN, le 14 décembre 1979, fut prise la double décision d'installer des missiles en Europe occidentale pour riposter aux SS-20 soviétiques et d'engager des négociations pour en obtenir le retrait. Si les négociations n'aboutissaient pas dans un délai de 4 ans, l'OTAN devait déployer des missiles de croisière et des Pershing II en Europe.

En France, le président François Mitterrand, favorable à l'installation de missiles Pershing II en Allemagne, déclare le 20 janvier 1983 lors d'un discours au Bundestag : « Seul l'équilibre des forces peut conduire à de bonnes relations avec les pays de l'Est, nos voisins et partenaires historiques. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l'Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. » En octobre, à Bruxelles, il déclare : « Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l'Ouest et les euromissiles à l'Est. » Paradoxalement, le chancelier Schmidt est abandonné par son parti et tombe en octobre 1982, devant une coalition CDU-CSU-FPD dirigée par Helmut Kohl qui gagne les élections de mars 1983 avec pour thème la fermeté face à l'URSS.

Aux États-Unis, Ronald Reagan, qui a facilement gagné contre Jimmy Carter en 1980 en mettant en avant un programme clairement anti-soviétique, propose en mars 1983 le programme « Guerre des étoiles » contre ce qu'il appela "l'Empire du mal". Les Soviétiques ne pouvaient contrer ni financièrement, ni technologiquement ce projet.

De ce fait les anciens hommes d'état qui avaient contribué en 1979 à la double décision estiment désormais inutile l'implantation des euromissiles. Et on peut y ajouter six anciens membres de l'administration Kennedy encore en vie .

Andropov, qui succède à Brejnev en novembre 1982, propose le 21 décembre la réduction en Europe du nombre de SS20 à 162 pour les transporter en Asie.

En octobre 1983, l'URSS annonce qu'elle installera des missiles à courte et moyenne portée en Tchécoslovaquie et en RDA, et qu'elle fera le nécessaire pour déployer des missiles capables d'atteindre les États-Unis en moins de 10 minutes.

Les missiles américains sont finalement installés en Europe occidentale en novembre 1983, sans que la concession du 26 août 1983 soit prise en compte : 108 Pershing II d'une portée de 1 800 km et 464 missiles Cruise d'une portée de 2 500 km. Ceci entraîne une rupture des négociations de Genève, sur décision de Moscou. Les soviétiques réagissent, notamment en installant des missiles à courte portée en Europe de l'Est et en déployant des sous-marins nucléaires à proximité relative des États-Unis. Le dialogue reprend progressivement après l'avènement de Gorbatchev en mars 1985 : en novembre de la même année, Gorbatchev et Reagan se rencontrent.

Il y avait des manifestations en Belgique également ... Il ne devrait pas être difficile de retrouver des articles. C'était d'autant plus grave que le siège de l'OTAN était ici...

En Belgique, dès 1979, il est question d’installer 48 missiles Cruise à Florennes. Face à cette demande américaine, le pays adopte une attitude prudente.

Les différents gouvernements, tout en réaffirmant leur attachement à l’OTAN, décident d’abord de différer leur choix puis de lier leur décision aux résultats des négociations de Genève.

Dans le même temps, la prise de conscience du véritable enjeu par l’opinion publique gagne du terrain. Ainsi, le dimanche 23 octobre 1983, 400.000 personnes participent à la manifestation organisée à Bruxelles par le Comité National pour la Paix et le Développement, composé d’une trentaine d’organisations.

En 1985, l’arrivée au pouvoir en URSS de Gorbatchov fait naître une dynamique nouvelle. Elle permet la conclusion d’un accord historique en décembre 1987, prévoyant l’élimination de tous les missiles à moyenne portée. La crise des euromissiles se termine.

Note : François Mitterrand est à l'origine de cette formule: "Les pacifistes sont à l'Ouest mais les missiles à l'Est."