carton jaune pour De Decker

MITTERRAND a toujours été un atlantiste convaincu, à l'inverse du Général DE GAULLE, comme on sait.
Florennes, effectivement, mais on emmagazine tellement d'infos..
C'est à deux pas de la France !
Pourquoi à cet endroit ?
Pour mieux impliquer de facto la France en cas de riposte soviétique sur le site ?
Encore fallait-il d'ailleurs si ma remarque à un peu de bon sens qu'il s'agisse d'une riposte hyperciblée, ce qui doit être plus que complexe en matière nucléaire non ?
Pourquoi pas dans le Limbourg ?
La Flandre devait être plus sûre pour les USA que la Wallonie.
Là, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
Il vrai qu'en matière de distance de tir, on était pas à 100 Km près...

C'est visiblement une base militaire de longue date, donc un support logistique et non un site créé ex nihilo.

Florennes EBFS

Historique de la base de Florennes

La construction de la base de Florennes est le résultat du constat fait par les Allemands de l’existence d’une faille dans le système de défense aérienne de la Luftwaffe entre les aérodromes de Saint-Trond et de Laon-Athies.

Pour remédier à cette situation, il fut décidé de construire un nouvel aérodrome entre ces deux aérodromes. Après avoir visité plusieurs emplacements, le choix s’est finalement porté sur Florennes dont les installations serviront à abriter des unités de chasse de nuit.
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Mai-juin 1942. Commencement des travaux. Plus de 3000 ouvriers mis à la disposition de l’Organisation Todt y participent.

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Mars 1943. La première piste, orientée Est-Ouest est achevée. Le NJG 4, composé de trois escadrilles (équipées de Messerschmitt Bf 110) quitte Laon pour venir s’installer à Florennes.

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18 avril 1943. Achèvement de la deuxième piste.

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Juin 1943. Achèvement de la troisième et dernière piste.

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Août 1943. L’aérodrome est opérationnel.

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Mi-septembre 1943. La deuxième escadrille du NJG 4 quitte Florennes pour l’Allemagne. Elle est remplacée par une nouvelle unité dotée de Junkers 88, type d’avion qui va progressivement équiper tout le groupe.

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14 novembre 1943. Arrivée d’une escadre de chasse de jour, la JG 26, équipée de Focke Wulf 190 et chargée d’intercepter les raids diurnes de bombardement de l’USAAF. La JG 26 quittera Florennes en avril 1944. Sur cette brève période, ses pilotes auront revendiqué 56 victoires au prix de 27 avions perdus et de 20 pilotes tués.

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10 avril 1944. Premier bombardement lourd des installations par des B-17.

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Août 1944. Le NJG 4 quitte Florennes pour l’Allemagne.

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4 septembre 1944. Libération de la ville de Florennes par les troupes américaines.

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9 septembre 1944. Début des réparations des installations par les troupes de génie américaines.

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11 septembre 1944. Un B-24 se pose pour la première fois sur la piste de Florennes qui, dans la nomenclature des Alliés, devient l’aérodrome A-78. Différentes unités vont y stationner :
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422 Fighter Squadron sur P-61 Black Widow (16 septembre 1944).

◦
370 Fighter Group (401, 402 et 485 squadrons) sur P-38 Lightning (26 septembre 1944 – 27 janvier 1945).

◦
474 Fighter Group (428, 429 et 430 squadrons) sur P-38 Lightning (1er octobre 1944 – 30 mars 1945)

◦
365 Fighter Group (386, 387 et 388 squadrons) sur P-47 Thunderbolt (fin janvier 1945 – 16 mars 1945)

◦
344 Bomb Group (494, 495, 496 et 497 squadrons) sur B-26 Marauder (5 avril 1945 – 15 septembre 1945)


•
Mai 1946. Arrivée des troupes belges qui évaluent les installations et entreprennent les premiers travaux.

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Juillet 1947. L’Etat belge reprend officiellement possession de l’aérodrome. Il est prévu d’y installer le 161ème Wing de Chasse à partir du 28 juillet 1947.

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Octobre 1947. Arrivée des premiers Spitfire.

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Février 1948. Le 161ème Wing prend la dénomination de 2ème Wing.

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Juin 1951. Conversion sur F-84E Thunderjet.

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1955. Arrivée des premiers F-84F Thunderstreak.

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1970. Réactivation de la 8ème Escadrille chargée de la conversion sur Mirage V B.

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Septembre 1971. Arrivée de la 42ème Escadrille de reconnaissance sur Mirage V BR.

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9 septembre 1983. Approbation par le gouvernement du déploiement de missiles de croisière américains de type GLCM.

•
1er août 1984. Le 485th Tactical Missile Wing est activé sur la base de Florennes.

•
14 octobre 1988. La 2ème Escadrille devient la première unité du 2ème Wing tactique opérationnelle sur F-16.

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28 février 1989. Désactivation du 485th TMW.

•
Avril 1989. Installation du TLP (Tactical Leadership Programme) dans une partie des infrastructures laissées libres par les Américains.

•
04 Mars 1996. Arrivée de la 350ème escadrille.

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20 avril 2000. Dissolution de la 2ème escadrille.


Code OACI: EBFS

Elévation (point de référence, en pieds): 935 Coordonnées géographiques: 50° 14.5’ N - 04°38.9’ E Pistes : 2

Orientation: 08 -26 Elévation seuils de piste (en pieds): 912 - 935D Dimensions (en pieds): 11116 x 148

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Texte : Vincent Pécriaux Photos : Daniel De Wispelaere et Vincent Pécriaux Note: Reproduction interdite sans l'accord préalable écrit de leurs auteurs respectifs

Au sujet de votre remarque sur la Campine, il est plus que probable (un ministre l'a affirmé clairement) qu'il y a des armes nucléaires américaines sur la base de Kleine Brogel.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Base_a%C3%A9rienne_de_Kleine-Brogel

(...)

La base abrite également 701st Munitions Support Squadron de l'United States Air Force2 qui est rattaché au 52nd Munitions Maintenance Group du 52nd Fighter Wing de Spangdahlem Air Base3.

Selon Bernard Adam, directeur du GRIP, il resterait en 2010 de dix à vingt bombes nucléaires tactiques (de type B-61), arrivées à Keine-Brogel dans les années 1960. La présence de ces armes nucléaires américaines, confirmée par WikiLeaks, n'a jamais été admise officiellement par aucun gouvernement belge.

(...)

_ _ _


http://www.lesoir.be/archives?url=/actualite/belgique/2010-11-29/wikileaks-confirme-la-presence-de-bombes-nucleaires-en-belgique-806137.php

(...)

L'un des mémos diplomatiques américains révélés hier par Wikileaks évoque – et confirme de ce fait – l'existence d'armes nucléaires sur le sol de la Belgique. Une présence jamais admise officiellement depuis leur arrivée dans les années… 60.

Ce mémo, retrouvé par De Standaard, date du 12 novembre 2009 et a été émis par l'ambassade américaine de Berlin.

Alors que la Belgique était tenue à un strict secret en la matière – les ministres de la Défense ne pouvaient «ni confirmer ni infirmer», ils étaient tenus à une politique de « ni-ni » - le mémo diplomatique américain, lui, n'est même pas classifié secret voire « confidentiel interdit aux étrangers » : il s'agit d'un simple mémo confidentiel.

Pourtant, le mémo confirme l'existence de charges nucléaires en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Turquie.

Pour rappel, selon Bernard Adam, le directeur du Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (Grip), il resterait à Kleine-Brogel 10 à 20 bombes nucléaires tactiques (de type B-61), arrivées en Belgique dans les années 60 et qui, pour être déployées (dans un rayon de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres maximum), doivent être emportées par des avions de chasse de type F-16. Pur produit de la guerre froide, elles appartiennent à l'armée américaine, formant une partie du dispositif nucléaire en Europe.

Si les Etats-Unis reconnaissent l'existence de ces bombes, il est probable que cette fois le ministre belge de la Défense Pieter De Crem puisse à son tour confirmer leur existence sans invoquer avoir commis un lapsus.

Le rapprochement des dates, surligné sur le topo ci-dessus en ce qui concerne la crise des euro missiles est quand même troublant.
A la suite de la chute du mur de Berlin, quid de l'opportunité du maintien sur le sol belge de cet arsenal ?
Nous sortons du cadre des TBW et c'est une autre histoire.
La politique belge est tellement complexe vue de l'extérieur qu'il faut désormais se transposer dans un contexte de redistribution des cartes à plus ou moins bref délai, conséquence de l'éclatement de l'entité belge programmé de longue date.
Je reste attentif quant à la piste possible d'une stratégie de la tension à la belge, dans la période des TBW, avec en toile de fond l'instrumentalisation du concept d'union sacrée...

http://www.glnf-musee.fr/matrice.asp?ARB_N_ID=11

(...) A l’origine, les Francs-Maçons se réunissaient au gré des possibilités. C’est avec le XIX° siècle que l’habitude fut prise de disposer de locaux permanents, souvent à l'intérieur du siège social des Obédiences maçonniques. Ainsi, à partir de 1967, le siège de la G.L.N.F. fut-il installé dans un immeuble du Boulevard Bineau à Neuilly, dont la première pierre avait été posée en 1964 par le Général Lemnitzer, chef d’Etat-Major de l’O.T.A.N.

(...)

http://www.de-sede.net/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=57&tmpl=component

(...)
C'était le cas pour la trop fameuse loge italienne P2 dont le Grand Maître Licio Gelli, après avoir travaillé successivement pour les fascistes italiens, pour les nazis et pour la CIA, parvint à contrôler les postes clé des services secrets et du haut commandement, à se faire des amis dans la presse, dans la grande industrie, dans la banque, dans la Mafia italo-américaine et au Vatican, et profita pour fomenter des attentats, des provocations et des tentatives de putschs contre la République italienne.

Je sais qu'on a contesté la régularité maçonnique de la P2. Pourtant, Gelli avait été reçu au Grand Orient d'Italie en 1965 par le Grand Maître de l'époque, Gamberini, membre du parti social-démocrate et grand ami du général américain Lemnitzer, commandant suprême de l'OTAN de 1963 à 1969, lui aussi maçon. Si je ne me trompe, il était donc habilité à conférer des initiations. Et en 1974 c'est le Grand Maître Salvini qui chargea Gelli d'organiser la P2. Il faut savoir que, si le Grand Orient d'Italie avait été mis hors la loi sous le fascisme, il existait aussi une Maçonnerie de tendance fasciste surnommée la Maçonnerie Noire, dont le théoricien était l'ésotériste Julius Evola et qui était représentée par la Sérénissime Grande Loge Nationale. Il faut savoir aussi qu'au lendemain de la guerre c'est la Maçonnerie américaine, par l'intermédiaire de Frank Giliotti, conseiller en chef de l'OSS, organisme qui deviendra la CIA, qui remit en selle la Maçonnerie italienne et qui présida, en 1960, à l'unification du Grand Orient et de la Sérénissime Grande Loge, de sorte que les fascistes, sous diverses étiquettes "spiritualistes" entrèrent massivement dans la Maçonnerie réunifiée. Ainsi, la P2 ne provient nullement d'une génération spontanée.

(...)

Ne confondez pas loges et obédiences.
Les loges sont en majeure partie membres d'une obédience.
Sinon, ce sont des "loges sauvages"(sic).
A Bineau, se réunissaient des loges de Paris et Région.
Mais il y en a partout sur le territoire (ou presque).
Bineau, c'était le siège social si je puis dire mais il ont déménagé depuis quelques années.
Qui faisait partie de la GLNF dans les années 50 ?
Tout le gratin atlantiste des hautes hiérarchies policières etc..

Le général américain Lemnitzer était donc un grand ami de Gamberini qui a introduit Gelli.

Le même général a inauguré le siège de la Grande Loge Nationale Française (loge "affairiste").

Toujours le même général avait de longues conversations avec Léopold III au golf de Mons.

Le phénomène " P2 " a dû se reproduire dans d'autres pays.

Je ne m'étonne plus de voir l'Argentin La Vega (P2) dans le schéma de Latinus ... (en lien souligné avec Bernard Mercier).

GLNF = OBEDIENCE ET NON LOGE HERVE.....

Lemnitzer était un des généraux (comme Cabell) qui, après la fin de la seconde guerre mondiale voulait réarmer quelques divisions allemandes pour marcher sur Moscou.

A propos de Cabell :

http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_P._Cabell

(...)

Cabell became Deputy Director of CIA under Allen Dulles. He was forced by President Kennedy to resign, on January 31, 1962, following the failure of the Bay of Pigs Invasion.[2] Cabell's brother, Earle Cabell, was Mayor of Dallas when Kennedy visited that city and was assassinated, on November 22, 1963.[3]

(...)

^ "Will Retire", The Washington Post, January 23, 1962, p. A2. "McCone Is Confirmed for C.I.A.; Fulbright Dissents in 71-12 Vote", New York Times, February 1, 1962, p. 9.
^ "Gen. Charles Cabell Dies, Former CIA Deputy Director", The Washington Post, May 27, 1971, p. B7.

Et en Belgique GLRB

Mercredi 4 Janvier 2012


Loge Chevalier Ramsay n°4

Cette Loge Chevalier Ramsay appartient à la Regular Grand Lodge of Belgium. En anglais dans le texte! Et pour cause puisque cette Loge de la "régulière" belge est anglophone. Rien de particulièrement étonnant dans un pays qui a accueilli les installations de l'OTAN et du SHAPE. 20 nationalités sont d'ailleurs représentées dans cette Loge. La rubrique consacrée à l'histoire de la Loge rappelle que presque 20 ans après la fin de la 2e Guerre Mondiale il y avait 26.000 militaires américains. La création de la Loge Chevalier Ramsay était une réponse aux besoins maçonniques du personnel militaire américain à Paris et dans les environs. La Loge a donc été consacrée en 1964 sous les auspices de la Grande Loge Nationale Française (elle portait le n°85) et s'est implantée à Saint-Germain-en-Laye où était enterré le chevalier Ramsay. Cependant, suite à une décision du général de Gaulle, l'OTAN et le SHAPE ont déménagé en Belgique et la Loge elle-même s'est déplacée à Maubeuge. La Loge s'est ensuite installée à Bruxelles devenant la Loge n°29 de la Grande Loge de Belgique. Celle-ci perdant sa reconnaissance anglaise, la Loge est devenue membre fondatrice de la Grande Loge Régulière de Belgique. Entretemps, elle s'était déplacée à Waterloo.

La Loge annonce l'installation du Vénérable Maître et de ses Officiers le 7 janvier 2012 à 10h au siège de l'Obédience. En soirée, une Ladies'Night est organisée.

UN LIVRE SUR LA MACONNERIE BELGE - LE SOIR

LAPORTE,CHRISTIAN

Page 18

Jeudi 25 octobre 1990

Un livre sur une maçonnerie belge

Nouvel éclairage

sur d'«autres» frères

Depuis quatre mois, c'est un best-seller au nord du pays. De toute évidence, les Flamands se posent pas mal de questions sur la franc-maçonnerie pour s'être précipités sur l'ouvrage de notre confrère du «Laatste Nieuws», Piet Van Brabant, intitulé «De VrijMetselaars». D'ici peu, on devrait savoir si les Wallons et les Bruxellois francophones ont le même souci: ils pourront le découvrir dans la langue de Voltaire dans les prochaines heures (1). Comme pour la presse flamande, la présentation a eu lieu dans les locaux de la Grande Loge Régulière de Belgique, à Bruxelles...

Cette ouverture au monde peut s'interpréter diversement puisque là où d'aucuns verront - comme l'auteur - le désir de battre en brèche certains préjugés, principalement en Flandre, d'autres ne manqueront pas de distinguer une sorte de prosélytisme d'un courant maçonnique très minoritaire chez nous, même si la tendance qu'il représente compte le plus grand nombre de membres dans les pays anglo-saxons.

L'auteur, cofondateur de la GLRB et haut dignitaire du Grand Chapitre de l'Arche royale et du Grand Prieuré de Belgique, rejette la dernière assertion, mais reconnaît qu'il a pris la plume pour offrir au grand public une meilleure image de son courant de pensée.

En résumé très synthétique, contrairement au Grand Orient de Belgique (masculin), à la Grande Loge (masculine), à la Grande Loge féminine et au Droit Humain (mixte), qui entretiennent d'excellentes relations et sont largement majoritaires chez nous avec quelque quinze mille membres, dont 8.500 répartis en 93 ateliers au G.O., la GLRB - qui compte un peu moins d'un millier de frères - conserve la croyance en un Etre suprême comme principal pilier du temple, de son action, de sa réflexion. Une maçonnerie déiste, la Bible à l'appui, contrairement au courant maçonnique latin dit aussi libéral, au sens large, qui insiste plus prioritairement sur la liberté de pensée et la tolérance, sans croyance obligée. En fait, explique l'auteur, certains milieux politiques continuent d'accuser les maçons de s'immiscer dans les problèmes politiques et sociaux; nous avons voulu dire que ce n'était pas le cas du mouvement dont nous nous réclamons.

Et en regrettant le «schisme» intervenu voici plus d'une décennie avec les autres «obédiences» (fédérations) de ce pays, Piet Van Brabant souligne que la balle est et reste dans leur camp - à eux de s'aligner , éventuellement sur les réguliers - ...tout en prônant la reprise d'un dialogue éventuel.

L'anticléricalisme pouvait se comprendre au siècle dernier, poursuit notre interlocuteur, car l'Eglise faisait preuve d'une grande agressivité à l'égard de ceux qui ne pensaient pas comme elle. D'où une saine réaction maçonnique qui ne s'impose plus actuellement puisqu'en principe, l'Eglise est plus ouverte et ne refuse plus les sacrements aux maçons. S'il reste un combat laïque à mener, il doit être du ressort de cercles humanistes, pas de la Loge!

Aujourd'hui, la Grande Loge Régulière de Belgique a principalement des ateliers à Bruxelles et en Flandre mais est aussi présente en Wallonie avec Charleroi, Liège, Mons et Waterloo. Selon un fédéralisme bien compris, chapeauté par un Grand Comité «national», ces différents ateliers travaillent tantôt en français, tantôt en néerlandais avec une exception dans la capitale et près de Mons, avec deux ateliers à majorité anglophone, proximité du Shape, de la CEE et de l'Otan oblige.

Dans «Les Francs-maçons», Piet Van Brabant ne révèle, évidemment, pas les noms de ses membres - la discrétion reste de mise, non par goût du secret mais parce que la pensée maçonnique n'a jamais été appréciée sous aucun pouvoir fort, qu'il soit de droite ou de gauche - mais emmène le lecteur sur les sentiers de l'initiation, à travers les symboles des tenues maçonniques telles qu'on les pratique à la GLRB. Une approche finalement très religieuse, sans le dogmatisme.

CHRISTIAN LAPORTE


(1) «Les Francs-maçons» par Piet Van Brabant, Hadewijch Anvers-Baarn, Thuilier Diffusion.

Samedi 19 Avril 2008

Chevalier Ramsay n°4

Cette Loge est particulière puisqu'elle ne travaille ni en français ni en néerlandais (les 2 langues nationales avec l'allemand) mais bien en anglais. Cette Loge bruxelloise Chevalier Ramsay n°4 (www.chevalierramsay.be) est membre de la Regular Grand Lodge of Belgium (RGLB) c'est-à-dire la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB) reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre.

Elle a été fondée en 1964 et son site mentionne qu'elle se réunit les 2e et 4e lundis du mois; le lieu de réunion (siège de l'Obédience) est d'ailleurs indiqué. Dans les informations plus détaillées sur ces Tenues, on trouve des références au dress code (code vestimentaire).

Outre l'habituelle section What is Freemasonry ?, le site comprend une histoire de la Loge et un portrait du chevalier Andrew Ramsay.

Cette Loge a été pour le moins "itinérante". Elle fut fondée en 1964 par des militaires américains sour le nom de Chevalier Ramsay Lodge n°85. Elle appartenait alors à la Grande Loge Nationale Française et se réunissait à Saint-Germain-en-Laye. Après le déménagement de l'OTAN à Bruxelles (Evere) et du SHAPE à Mons (Casteau), la Loge migra vers Maubeuge en 1968. En 1970, la Loge franchit la frontière pour s'affilier à la Grande Loge de Belgique avec le n°29. En 1978, la Loge - de moins en moins américaine - déménagea à Waterloo et en 1979, elle rejoignit la GLRB où elle obtint le n°4. C'est en 1989 qu'elle revint à Bruxelles. Elle a aujourd'hui un caractère international. Les 3 Volumes de la Loi Sacrée utilisés sont la Torah, la Bible chrétienne et le Coran.

Le site trace bien évidemment le portrait du chevalier Andrew Ramsay (1686-1743), un Ecossais fils de boulanger ! Ramsay étudia la théologie dans les universités de Glasgow et Edimbourg avant de rejoindre Londres, d'y apprendre le français, d'y étudier avec Isaac Newton, de devenir un ami de Jean-Theophile Désaguliers et David Hume. Pupille de Fénelon, l'Evêque de Cambrai, Ramsay se convertit au catholicisme. Il rejoint ensuite Paris. Le Roi Jacques l'anoblit en 1723 et le fait chevalier et baron en 1735. C'est en 1730 qu'il fut initié Franc-Maçon à Londres. Son fameux discours (qui alimenta les mythes sur les origines de la Franc-Maçonnerie) fut prononcé en 1736.

Le bandeau inférieur du site comprend l'accès à une aire réservée et une mention California Ritual car cette Loge travaille à un Rituel de Californie. Le site comprend encore une page de liens consacrée aux Loges de langue anglaise.


Jiri Pragman

Lodge History
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What is Freemasonry
Chevalier Andrew Michael Ramsay


Nearly 20 years after the end of World War II, there were still about 26,000 American military personnel in France. Many Masons were amongst them, but only a very few affiliated with local lodges, due to language or ritual differences. Some American military lodges were created under the Grande Loge Nationale Française (GLNF), but until 1964 the nearest American lodge to the Paris area was located at Evreux, over 100 km. from Paris. Therefore, the foundation of Chevalier Ramsay Lodge was a response to the Masonic needs of American military personnel in and around Paris at that time.

In fact, there were 24 Founding Members, and all were American Masons assigned to a U.S. military base, to NATO or to SHAPE, the Supreme Headquarters Allied Powers Europe. The original Lodge by-Laws, as well as the Lodge's original Texas Ritual, were both borrowed from Normandy Lodge No. 63, another U.S. military Lodge in France and it was decided that the new Chevalier Ramsay lodge would meet in St. Germain-en-Laye, near Paris. The name ?Chevalier Ramsay? was in memory of a distinguished Scottish Freemason, who happened to be buried locally in St. Germain-en-Laye.

Chevalier Ramsay Lodge No. 85, under the auspices of the GLNF, was consecrated on the 19th September, 1964. The regalia worn, which we still wear today, included the typical French tri-colour rosettes, as used by the GLNF. The first Worshipful Master, W. Bro. Gerald S. Cox, had already been the Worshipful Master of Normandy Lodge No. 63 at Evreux Air Base in France. In those days, our lodge met on the first and third Tuesdays of the month. However, after only about 18 months of existence, due to a decision taken by General De Gaulle, NATO and SHAPE moved to Belgium; NATO to Brussels and SHAPE to Mons.

The last meeting of the Lodge in St.Germain-en-Laye was on thre 11th March, 1967. In the 60 meetings held, 55 Brethren were enrolled in the Lodge. The Lodge had a difficult time for the next year or so, until it moved to Maubeuge, France, a small town near the Belgian border, which allowed the Lodge to retain its status under the GLNF, and still be accessible to Brethren who now lived in Brussels and Mons. The first meeting in Maubeuge took place on the 6th September, 1968, and the Lodge met on the first Friday monthly at the Hotel de France. The Worshipful Master, William E. Parker came to Chevalier Ramsay Lodge from Stability/Concorde Lodge No. 29/42 in Paris, and, basically, as Bill was familiar with the California Ritual, and not the Texas, Chevalier Ramsay changed its ritual mostly to accommodate him!

Chevalier Ramsay Lodge No. 85 continued to meet in Maubeuge, France, until December, 1970. In all, 31 meetings were held there and 40 new Brethren were initiated or affiliated. Most were American military personnel belonging to NATO and SHAPE. On the 6th June, 1970, and after considerable discussion between the GLNF and the Grand Lodge of Belgium, Chevalier Ramsay Lodge No. 85 was solemnly re-consecrated in Brussels as Lodge No. 29 on the roll of the Grande Loge de Belgique. In attendance that day were M.W.Bro. Ernest Van Hecke, Grand Master, GLNF, and Cyril N. Batham, who was then the GLNF's Assistant Grand Secretary, as well as 70 other distinguished guests. The move, however, was very costly to the lodge. Out of 40, only five members re-joined, and six others affiliated with another English-speaking Lodge, King Leopold I, in Mons.

The early years under the Grande Loge de Belgique (GLB) were rife with problems of Irregularity. Although the GLB had stated it would observe the ancient landmarks, inter-visitation incidents with the Grand Orient of Belgium (who were not regular and with whom there had been a split in 1961) occurred as early as 1971, and the degree to which a belief in a Supreme Being was required in the GLB became in question. Coincidentally, at this time, Chevalier Ramsay Lodge lost its image of being an American lodge. The British were the first to join, and soon other military and civilian staff from NATO countries became members.

In 1972, Worshipful Brother George Gray, a Brit, became Worshipful Master. He was followed by Guy De Schutter, a Belgian, who, in 1978, was followed by a Turkish Brother, Worshipful Brother Nadir Sanli. In 1978, our Lodge moved from Brussels to a newly-opened Masonic temple in Waterloo, Belgium. The past eight years had not been easy for the lodge or its Masters. It all culminated in January 1979 when one of our Past Masters, Worshipful Brother George Gray wrote to the sitting Worshipful Master proposing that Chevalier Ramsay Lodge withdraw from the GLB. Four alternatives were open to the lodge:

1. return to the GLNF;
2. seek a Charter from the G.L. of California;
3. merge with Lodge Allegiance, an English-speaking Lodge meeting in Brussels, under the Grand Lodge of Scotland or
4. join a new Regular Grand Lodge which was to be formed in Belgium.

All options were examined and on the 14th June, 1979, Chevalier Ramsay Lodge resigned from the GLB and the next day became a founding member of the Regular Grand Lodge of Belgium (RGLB). Since that time, under the RGLB, Chevalier Ramsay Lodge No. 4 has enjoyed a period of peace and tranquility, and we have a wide degree of acceptance and respect within our Grand Lodge. Several of our Past Masters have been raised to Grand Lodge rank in the RGLB and other Grand Lodges.

In 1989, at the request of the RGLB, the lodge moved back to Brussels. Chevalier Ramsay is an international lodge, having completely lost any semblance of being a military or American lodge. Lodge members now come from many walks of life. As a mark of reverence to the various religious faiths of the lodge members, three Volumes of the Sacred Law are on the lodge's altar: the Torah, the Christian Bible and the Koran. Although the lodge works in the English language, the membership list includes Brethren from many different countries. Today, these include: Armenia, Australia, Belgium, Canada, England, France, Germany, Greece, Ireland, Italy, Lebanon, The Netherlands, Ireland, Nigeria, Poland, Scotland, Sri Lanka, Turkey, USA, and Zimbabwe.

Sur Lyman Lemnitzer :


10,000 Famous Freemasons from K to Z, Volume 3 By William R. Denslow, Harry S. Truman

http://search.socialhistory.org/Record/1263659




In het onderste laatje... : Generaal Lemnitzer: "...Och juffrouw, pakt u even het kaartje Nederland... Er schijnt een revolutie te zijn uitgebroken, of zo iets..."


(1963)

http://www.europeana.eu/portal/record/92106/D57A94DAF7A484803AA19FC5E4AC09FA37E08043.html?start=2&query=Lyman+lemnitzer





1962-07-22

http://www.europeana.eu/portal/record/92106/E8B32F9C5A368D7F446790FA90A9A17FC3241F9F.html?start=3&query=Lyman+lemnitzer

Bij het hoofdkwartier van SHAPE bij Parijs heeft de Nederlandse Studenten Weerbaarheid gedefileerd voor generaal Lyman L. Lemnitzer, opperbevelhebber van de NAVO





1964-11-27

http://www.europeana.eu/portal/record/92106/40DB1BFA98512803F9D2C1420F11CC78124E1888.html?start=5&query=Lyman+lemnitzer


NATO NPG (Nuclear Planning Group) conferentie in Londen, Engeland links Denis Healy , minister van Defensie Eng. en rechts gen. Lyman, Lemnitzer, opperbevelh. NATO






1969-05-30


http://en.wikipedia.org/wiki/Denis_Healey

@CS1958.
Je crois que les liens entre la FM et B'Nai B'Rith (1843) + Anti-Defamation League (1913) valent la peine d' être explorés.
Avez-vous des infos à ce sujet?

Voir le livre : le printemps des Sayanim de M. Cohen.
Je suis assez dubitatif là-dessus.

Willy-Nilly a écrit:

@CS1958.
Je crois que les liens entre la FM et B'Nai B'Rith (1843) + Anti-Defamation League (1913) valent la peine d' être explorés.
Avez-vous des infos à ce sujet?

prze...ski aurait été haut placé dans une loge juive, mais je n'ai pas d'infos si cette loge était b'nai b'rith ou autre

Selon le rapport ATLAS, il serait le Grand-Maître de la Loge Juive mais cela manque de détails ...

Pour information :

Jacob Cohen, entretien "Le Printemps des Sayanim"

https://www.youtube.com/watch?v=79Ab1oBCRYk

Jacob Cohen évoque, à travers son bouquin " Le Printemps des Sayanim ", l'allégance à Israel d'une certaine diaspora juive. Les Sayanim (informateurs) sont des réseaux d'agents présumés du Mossad, dormants, établis en dehors d'Israel.

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Des extraits d'un livre de Piet Van Brabant datant de 1992 :

http://fr.scribd.com/BEGHINSELEN

http://fr.scribd.com/doc/111436062/Piet-Van-Brabant-Les-francs-macons-extraits

http://fr.scribd.com/doc/111436199/Piet-Van-Brabant-De-VrijMetselaars-Extraits

Dans la vidéo suivante :

Jacob Cohen, entretien "Le Printemps des Sayanim"

https://www.youtube.com/watch?v=79Ab1oBCRYk

il est dit qu'il y a une seule loge juive dans l'obédience du Grand Orient de France (qui compte au total 2000 à 3000 loges).

Cette loge organise un voyage organisé annuel en Israël (150 - 200 personnes).

A noter aussi : les commentaires de Jacob Cohen sur le 11 septembre 2001 (à partir de 18'09").