schéma de Michel Libert

Pour la première vague, il faut s'intéresser au réseau de André Moyen, à son "associé" Raf van Os (NEM-club d'Anvers), à leur réseau anti-communiste et à Securitas que André Moyen a créée. Comme le procureur Deprêtre l'a pensé, tout tourne autour de Braine l'Alleud. Je crois à de possibles tentatives de coup d'Etat (notamment en 1973) au sujet desquelles il fallait garder le secret, d'où certains "cadavres exquis". Ces tentatives de coup d'Etat n'étaient pas anti-monarchistes. La "caution morale" était apportée par quelques dominicains (Morlion, milice de Jésus-Christ...et certains intégristes). Il y a des ressemblances avec la "Cagoule" (connue de André Moyen, Robert Murphy, Robert Solborg, Jean Violet, etc) ... il est possible que certains Américains aient été au courant. Il faut notamment se souvenir des contacts américains de la seconde épouse d'Emile Lecerf.

Pour la seconde vague, le témoignage de Joël Lhost me fait penser que c'est la DIA qui a pris la main ; il y a eu des tueurs américains (des gens comme Robert K. Brown, Tony Poe, Jim Coyne) avec une logistique belge ... exfiltration via l'aéroport de Chièvres.

Le "mystère" de Ronquières est une des clés.

Plusieurs personnes de nationalité belge ont déjà été citées, notamment pour ces tentatives de coup d'Etat : Jean Militis, Guy Weber, Arnold de Briey, Edmond Bajart, etc. Plusieurs d'entre elles avaient des liens avec Léon Degrelle. On ne s'est à mon avis pas assez intéressé à leurs contacts américains : Douglas McArthur II, Robert Murphy, John Singlaub ... L'IESP est intéressante : Robert Close, Yves-Jean du Monceau de Bergendal, Armand De Decker ... et Alexander Haig, Daniel O. Graham (CIA et DIA). La réunion de 1970 entre Jean Violet, Otto de Habsbourg, Carlo Pesenti (...) d'une part ... Henry Kissinger et David Rockefeller d'autre part est à garder en mémoire.

Paul Latinus a dit qu'il avait été recruté par la DIA. Guillaume Vogeleer a travaillé pour la DIA. Joël Lhost a été recruté par la DIA ...

... DIA créée sous Lyman Lemnitzer, celui qui a présenté l'opération Northwoods au président J-F Kennedy (qui l'a refusée et a envoyé Lemnitzer au SHAPE... où il a connu Guy Weber et a eu de longs contacts avec Léopold III).

Le Bilderberg a eu pour mission de sauvegarder les liens Europe - USA et les invités sont sélectionnés en conséquence. C'est donc un lieu discret où des contacts peuvent se nouer...

L'orthographe exacte semble être "Gérald Wailliez" même si le fil de discussion écrit "Waillez".

Il en est question dans

http://www.ismllw-be.org/session/2008_06_12.pdf

et

http://www.resistances.be/laquaybc.html

(...)   Après ce ''brillant exposé'' (dixit Alain Escada), la parole fut donnée à Gérald Wailliez, présenté comme un ''substitut honoraire de l'Auditeur général''. Précision de RésistanceS : il s'agit également de l'un des piliers de la très intégriste Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qui débuta sa carrière politico-religieuse au sein du ''Bidic'' (Bulletin indépendant d'informations catholiques), un journal alors membre de la mouvance néofasciste de l'époque. Gérald Wailliez, conférencier de B&C, avait par ailleurs apporté en novembre 1987 son soutien et ses conseils politiques à Daniel Féret, président-fondateur deux ans plus tôt du Front national belge.   (...)

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A la fin de sa vie, Robert Close (OTAN, IESP, etc) était proche de Alain Escada... Il connaissait sans doute Gérald Wailliez.

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http://www.resistances.be/fsspx05.html

(...)

1987

Gérald Wailliez, l’un des fondateurs du mouvement lefebvriste en Belgique, s’adresse à Daniel Féret, le président-fondateur du Front national belge, pour lui exprimer son soutien.

(...)

1995
Hugues Wailliez, fils de Gérald Wailliez (revoir 1987), est nommé vice-président du Front national belge. La même année, il devient également député fédéral pour ce parti d’extrême droite, dont le programme sera jugé plus tard raciste par la justice.

Lu par ailleurs : "le député Hughes WAILLIEZ, beau-fils de Daniel Féret"





https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugues_Wailliez

Quelques extraits de l'hebdomadaire "Polémique, l'hebdo d'humeur mordante" de Alain Escada sont sur :

https://www.scribd.com/doc/276669213/Polemique-l-Hebdo-d-Humeur-Mordante-Extraits

A noter parmi les contributeurs : Marguerite Bastien et Daniel Noël de Burlin ...

J'y ai appris que le père de Jean Gol était engagé à la brigade Piron ... ce qui lui fait un lien avec Guy Weber et Yves-Jean du Monceau de Bergendal...

Gérald Wailliez dans le BIDIC fondé par Arkady Arianoff









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Pour information, deux numéros complets du BIDIC :

https://www.scribd.com/doc/276672675/BIDIC-Janvier-Fevrier-1966

https://www.scribd.com/doc/276671430/BIDIC-Juillet-Aout-1970

Dans ce dernier, les "Adieux du rédacteur en chef" Arkady Arianoff.

A noter : la reprise d'articles provenant de Rivarol, du Courrier de Rome et de Europe Magazine...

Outre Gérald Wailliez, il faut remarquer la participation du général Janssens

http://archives.lesoir.be/emile-janssens_t-19891206-Z02698.html

http://www.sonuma.be/archive/le-congo-sombre-dans-le-chaos


Un extrait du numéro de mars 1970 (n°55) et la réaction d'un lecteur (sur la nécessité d'une "police de l'esprit")





(...)

En ce qui concerne une tentative de coup d'Etat...


Les noms cités pour 'Opération Bleue' ...





A noter :


- Guy Weber (SHAPE, Argenteuil...)

- Jean Militis (père du procureur du Roi d'Arlon)

- de Briey (beau-fils de Paul van Zeeland)

- la banque Copine

- le général Blondiau, chef de la maison militaire du Roi


http://www3.dekamer.be/digidocanha/K0074/K00744332/K00744332.PDF





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http://www.dhnet.be/actu/belgique/la-belgique-a-echappe-a-un-coup-d-etat-51b7d9dde4b0de6db991b116


La Belgique a échappé à un coup d'état

Philippe Crêteur   Publié le  mardi 26 septembre 2000 à 08h00  - Mis à jour le  mardi 26 septembre 2000 à 08h00


Belgique

L'Opération bleue a été arrêtée au dernier moment

BRUXELLES  `Opération bleue´. En commission parlementaire d'enquête, l'opération a été évoquée. Dans le détail. Officiellement, le rapport n'en dit pas grand-chose. Raison d'Etat. Un fonctionnaire ayant participé aux travaux de la commission nous dit que parlementaires et fonctionnaires ont juré le silence. Pour la première fois, un acteur de ce qui apparaît comme une tentative de coup d'état parle à visage découvert.

Nous sommes au début des années 70. Christian Amory est membre de l'Escadron spécial d'intervention. `Il y avait plusieurs sections à l'Esi: celle qui était de garde durant une semaine, celle qui se trouvait à l'entrainement et celle qui se trouvait en stand by. Je me trouvais dans cette dernière section, avec tous les anciens, ceux en qui l'Etat-Major avait pleine confiance. Ce jour-là, pour la 1ère  fois de notre existence, nous avons été mis en stand by 24h!´ Un stand by 24h, c'est très long à l'Esi. `En période de menaces terroristes, le stand by normal ne dépassait pas 12h´. Un stand by dont le préavis était de surcroit réduit à dix minutes! Les deux sections mobilisées, au moins 18 hommes, étaient installées dans un local aménagé à proximité du parking de l'Escadron: `On était ravitaillé, on dormait avec notre équipement, avec nos armes, les clés des véhicules se trouvaient déjà sur les tableaux de bord´. Officiellement, les gendarmes ne sauront jamais pourquoi ils étaient ainsi mobilisés. Amory l'apprendra peu à peu. `Nous étions mobilisé pour un coup d'état. Notre objectif était de prendre le Parlement. Par la suite, j'ai appris que ce jour-là, tous les MP chargés de la protection du Parlement avaient été désarmés. Sous prétexte que l'un des leurs s'était suicidé récemment. Seul le chef de poste disposait d'un chargeur à balles réelles´.`On a appris par la suite aussi que ce jour-là les blindés avaient fait mouvement d'Allemagne jusqu'à la frontière belge. Que les paras devaient intervenir. Que la gendarmerie avait acheté - hors dotation pour ne pas laisser de traces - des cristaux permettant d'assurer sur le terrain des liaisons radios entre les gendarmes et les militaires. Que ces cristaux ont été retrouvés par la BSR de Bruxelles, saisis et perdus, de même que les P.-V. Que les cibles étaient le Parlement, le Palais royal, la RTBF, les principaux noeuds de communication´.

Et pourtant, rien - finalement - ne s'est passé. `Une personnalité politique de premier plan devait prendre le pouvoir. C'était le scénario prévu. Deux heures avant, son secrétaire privé l'a informé de ce qui se préparait et du rôle qui lui était offert. Cette personnalité a refusé. Et tout s'est arrêté´. En commission d'enquête, le commandant de la gendarmerie de l'époque aurait admis certains mouvements de troupes. `C'était des manoeuvres´, a-t-il expliqué.

La cellule de Jumet a été informé de ce pataquès dès la seconde vague des TBW par un commandant de l'armée de l'air "contacté"... Pour ce que j'en sais, l'armée de l'air avait refusé d'apporter son concours à cette manœuvre.

Il a était question sur ce fil du schéma ou apparait Véga , pourquoi pas le général Ramon Vega ?

Pour JMP lié a Dossogne sur le schéma il semble plus logique de le lier à Jean marie Paul qu' à Jean marie Le pen.


Jean-Marie Paul apparaît comme l'un des militants 'durs' ("harde jongens") du Front de la Jeunesse (FJ), proche de Francis Dossogne (ils sont arrêtés ensemble sur la route d'Anvers, où ils se rendent, avec des armes dans leur coffre, à une manifestation de soutien au régime d'apartheid en Afrique du Sud) :

Dans "La Dernière Heure" du 29 septembre 2015 :

capitaine buridan a écrit:

Il a était question sur ce fil du schéma ou apparait Véga , pourquoi pas le  général Ramon Vega ?

Sur le schéma il est écrit "La Vega"... (voir p.3 de ce fil).

capitaine buridan a écrit:

Pour JMP lié a Dossogne sur le schéma il semble plus logique de le lier à Jean marie Paul qu' à Jean marie Le pen.


Jean-Marie Paul apparaît comme l'un des militants 'durs' ("harde jongens") du Front de la Jeunesse (FJ), proche de Francis Dossogne (ils sont arrêtés ensemble sur la route d'Anvers, où ils se rendent, avec des armes dans leur coffre, à une manifestation de soutien au régime d'apartheid en Afrique du Sud) :

Cette hypothèse me paraît aussi la plus vraisemblable.

CQFD...  Plusieurs cellules, des bandes distinctes pour les deux vagues, et des manipulations à tout va...  Toujours aussi interpelant,le rôle de l'ex-gendarmerie au sein de ces enquêtes délicates...

C'est bien, c'est un beau roman, mais on peut douter qu'il y ait eu une telle conspiration, avec autant de personnes. Ceci aurait fuité. On voit également que les enquêteurs sont soumis au doute. Tout cela ressemble à de l'intox.

"La Dernière Heure" du 1 octobre 2015 :

C'est bien le moment de révéler ce fait ! 30 ans après. Ce type de monologue, avec l'emploi d'un mot de vieux français, peut conduire tout droit vers un suspect...

...

Un sketch de Coluche : J'suis l'andouille qui fait l'imbécile (1975).

Bien sûr, plus particulièrement tout récemment, la thèse du WNP est séduisante. Pour autant, je n'ai pas vraiment le sentiment que cette thèse soit la bonne. Je m'explique. À l'extrême droite, bon nombre des membres était des balances. Comment imaginer une implication dans ces conditions sans que les services de police soient au courant ? Qui plus est, l'extrême droite a toujours été traversée par des courants divers et variés. Il n'y avait pas pire panier de crabes. J'imagine mal qu'il en soit autrement avec le WNP. Ce phénomène est ancien. Il est également tout récent. J'en veux pour preuve l'épisode sur Lille de la maison flamande. Le gérant était un agent de renseignements de la brigade de recherches de la gendarmerie. Bref, l'extrême droite, de longue date, est intrinsèquement lié aux services de police et de gendarmerie. Celui qui est prétendument politiquement en marge est en réalité un informateur. Le WNP n'échappe pas à la règle. Celui qui a connu les milieux d'extrême droite dans les années 70 et 80 ne me contredira pas. Cela est toujours vrai plus de 20 ans plus tard.

Exactement. La thèse du WNP ne tient pas. On a plutôt affaire à trois barges, dont au moins un éduqué. La thèse développée par ailleurs qu'un policier ferait partie du groupe des trois est séduisante (accès à des infos,etc...). Parmi le trio, il peut y avoir un idéologue d'extrême droite décidé à frapper l'opinion publique en 1985.

On oublie aussi peut-être un peu vite que la WNP a peut-être aussi été un leurre, judicieusement manipulé à leur insu, à leur corps défendant.  Si je me souviens bien, c'est ce que Libert dit lui-même pendant cette émission RTBF de 1992 sur Gladio, émission pendant laquelle il brandit son fameux schéma.

C'étaient des mecs hargneux, dangereux, mais j'ai peine à croire que c'étaient des cerveaux...  
En bref, des marionnettes agitées par on ne sait qui dans je ne sais quel but...

Pour le surplus, j'abonderais dans votre sens, CS1958: ces mecs-là étaient tout sauf fiables...  Qu'on se souvienne du sauve-qui-peut dans l'affaire de la Rue de la Pastorale, ou la décadence socio-politique de Latinus avant son "suicide"...

Il me semble que le profil des TBW est à peu près cerné : des individus soudés, peu nombreux, non fichés, non intégrés à la pègre locale, attirés par le gain matériel, l'argent facile, ne reculant devant rien, sans moralité aucune, psychopathes, avec peut-être une motivation politique pour le tueur en 1985. Un des individus ayant habité les environs de Braine l'Alleud. Un des individus est issu de milieu aisé.

Feu Follet a écrit:

(...) On oublie aussi peut-être un peu vite que la WNP a peut-être aussi été un leurre, judicieusement manipulé à leur insu, à leur corps défendant. (...)

Je me suis souvent dit ça aussi, si la bonne piste est la destabilisation, le WNP a probablement été un leurre.  Mais si on est à ce niveau là de manipulation, alors il est  probable que presque tout a été calculé y compris certains détails sur lesquels des hypothèses on été échaffaudées (sur ce site, .. et ailleurs) ..
N'empêche dans ce cas, un lien doit exister entre les commanditaires et le WNP ... mais

L'importance de Bernard Mercier (Landelies) est claire quand on voit les deux schémas.








Il y a un élément intéressant dans le livre "Inside the Shadow Government" du Christic Institute.










(...)




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On voit bien le rôle de l'Argentine comme intermédiaire ... en tout cas avant la crise des Malouines (Falkland) en décembre 1982.

Cela renforce mon opinion : "La Vega" serait César de la Vega, membre de la P2 argentine et ambassadeur à Paris... en contact avec Bernard Mercier (proche de Jean Bougerol, membre de la Milice de Jésus-Christ et des amitiés belgo-marocaines de André Moyen) qui s'occupait des relations extérieures du WNP...

Jean Breydel ne peut pas être négligé non plus...

1982
• 1er mai- 14 juin : début de la guerre des Malouines entre grande-Bretagne et Argentine. La junte au pouvoir en Argentine désire récupérer ces îles situées à 650 km de ses côtes. Les Britanniques vont rapidement envoyer des navires sur place et les deux pays entrent en guerre. La capitulation argentine aura lieu le 14 juin.
• 25 avril
Israël restitue le Sinaï à l'Egypte

2 avril 82 Les Argentins prennent l'Archipel des Falklands.

• 2 avril 82 5000 fusiliers marins argentins prennent possession de l'archipel des Falklands (Malouines) territoires situés à 480 km au large des côtes argentines. Les îles, colonies britanniques depuis 1833, sont revendiquées par l'Argentine. Trois jours après l'invasion des troupes argentines, un corps expéditionnaire britannique part reconquérir les Falklands. Le 1er mai, le bombardement de Port Stanley par les Britanniques marque le début des hostilités. Le 21 mai, les forces britanniques débarquent sur l'île Malouine orientale. Le 14 juin, après 10 semaines de guerre, les troupes argentines capitulent. Margaret Thatcher sort renforcée de ce succès tandis que le général Galtieri, chef de l'État argentin est contraint de démissionner.