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| Robert Close | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 27 Jan 2022 - 12:10 | |
| Jean-Marie Laurent a échangé (il y a quelques années) des messages électroniques avec l'auteur de "Internazionale Nera" et précise que Aginter Press(e) était soutenu notamment par la John Birch society, par Franz Josef Strauss et par le groupe de Gehlen ; il mentionne aussi "Der Rote Brief" (un périodique lié aux services de sécurité ouest-allemands). (traduction) Jean-Marie Laurent, de nationalité française, né en 1939. Son nom de guerre est "Lafitte". Ancien cadre de l'OAS, il est le "numéro deux" d'Aginter Presse, le théoricien de l'agence. Dans les années 1960, il a organisé des actions de contre-guérilla dans les anciennes colonies africaines. Arrêté à Brazzaville (République du Congo), il est resté en prison de 1968 à 1969. Grand expert en explosifs, avant le massacre de Piazza Fontana, il a beaucoup voyagé en Italie, où il était chargé d'assurer la liaison avec des éléments néofascistes. Nous l'avons retrouvé et il a accepté de raconter l'histoire d'Aginter Presse. |
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 27 Jan 2022 - 13:36 | |
| Jean-Robert Debbaudt, ami de Jean-Marie LaurentNote : Jean-Robert Debbaudt était le contact en Belgique de Stefano delle Chiaie (voir son autobiographie) ; il était connu du père de Michel Libert, ce qui laisse penser qu'il était lié au MAD (à vérifier) ; pour rappel, il a été le bras droit de Léon Degrelle... Y avait-il un lien entre Robert Close et Léon Degrelle ? LIAISONS DANGEREUSES | Pauline Picco https://books.openedition.org/pur/46753?lang=fr 96 CdM, Dossier de procédure pénale no 91/97 mod. 21, Rapport d’expertise d’Aldo Giannuli commandité le 12 mars 1997, annexe 42, APP-Mi, fasc. « Internazionale Nera », note du 10 septembre 1974. Voir aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge-Henri_Parisot |
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 27 Jan 2022 - 19:56 | |
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| Sujet: Re: Robert Close Ven 28 Jan 2022 - 7:44 | |
| Remerciements dans le livre Aujourd'hui la guerre ? Jacques Depret (1982) |
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| Sujet: Re: Robert Close Ven 28 Jan 2022 - 10:27 | |
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| Sujet: Re: Robert Close Ven 28 Jan 2022 - 13:57 | |
| Jacques Debreton = Jacques Depret Note : ce livre-ci (1976) est préfacé par Jean-Marie Laurent (Aginter Presse) alors que "Aujourd'hui la guerre" (1981-1982) est préfacé par le général Robert Close. Jean-Marie Laurent a été un ami de Jean-Robert Debbaudt, bras droit de Léon Degrelle. |
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| Sujet: Re: Robert Close Ven 28 Jan 2022 - 15:15 | |
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 12:11 | |
| https://www.repubblica.it/cronaca/2022/01/27/news/terzo_livello_la_strage_piazza_della_loggia_nella_nuova_inchiesta_il_ruolo_della_nato-335322093/
Terzo livello
27 GENNAIO 2022
(traduction)
Troisième niveau
Lorsqu'elle est apparue dans les agences, peu avant Noël, la nouvelle a eu du mal à trouver un écho. Deux enquêtes closes pour le massacre de Piazza della Loggia et deux nouveaux extrémistes de droite semi-inconnus, accusés d'avoir posé la bombe qui a déchiré Brescia à la fin du mois de mai, il y a 48 ans, tuant huit personnes et en blessant une centaine, ont inauguré la énième saison du massacre néonazi avec la complicité de pièces de l'État. Oui, parce qu'elle a déjà deux coupables, cette attaque, arrivée, cependant, seulement avec la sentence de la Cour suprême en 2017. L'un d'eux, Carlo Maria Maggi, ancien chef de l'organisation néofasciste "Ordine Nuovo" dans le Triveneto, est mort l'année suivante. L'autre, Maurizio Tramonte, la source "Triton" du Sid (le service secret militaire de l'époque), mène toujours son combat pour la révision du procès. Pour cette raison, les histoires de Marco Toffaloni et de Roberto Zorzi - qui sont précisément les deux accusés dans la énième enquête du parquet de Brescia - pourraient bien être deux notes annexes de l'histoire noire de l'Italie. Au contraire, dans les 280 mille pages (mal comptées) des actes déposés à la Cour, et consultés intégralement par Repubblica, il y a beaucoup plus. Il y a la recherche documentaire habituelle du "deuxième niveau" (celui des hommes incardinés dans les institutions italiennes) et il y a les noms et les prénoms des officiers de l'appareil : Sid, Carabiniers, Police. Mais il y a surtout l'indication d'un troisième niveau sans précédent. Nous parlons du Commandement des forces terrestres alliées pour l'Europe du Sud - lire : l'OTAN - dont le cœur aurait été au Palazzo Carli, à Vérone, la ville de Toffaloni et Zorzi. C'est là, sous le couvert de généraux des parachutistes italiens et américains, que se tiennent les réunions préparatoires à un projet de massacre qui doit subvertir la démocratie italienne et renforcer le front grinçant des régimes méditerranéens. Celle qui, à l'époque, tenait ensemble le Portugal salazariste, la Grèce des colonels et l'Espagne franquiste.
(...)
Giampaolo Stimamiglio est l'une des chevilles ouvrières de cette enquête et l'un des témoins clés de l'accusation. Né à Padoue, ami très proche de Giovanni Ventura, ancien de l'Ordine Nuovo, puis passé à la Vème Légion, Stimamiglio est un vétéran qui sait beaucoup et a beaucoup entendu. En juillet 2009, n'ayant pas encore craché le morceau après 15 ans d'interrogatoires, il contacte le colonel Ros, Massimo Giraudo, enquêteur qui navigue dans la mer de la subversion depuis le début des années 90, bénéficiant de la confiance maximale de certains procureurs (Brescia, Palerme) et minimale d'autres (Milan, Bologne). Au policier, Stimamiglio raconte deux choses. Deux confidences qu'il aurait recueillies auprès du général à la retraite Amos Spiazzi, autre très vieille connaissance des complots noirs, côté putschiste, depuis l'arrestation pour l'affaire Rosa dei Venti.
La première : la Piazza della Loggia, dans sa phase opérationnelle, aurait été une entreprise conjointe entre les Noirs de Brescia et ceux de Vérone.
La deuxième : l'Atlantique a joué un rôle dans la direction de la bombe, et un homme clé aurait été Aldo Michittu. Oui, le même officier qui a été le protagoniste d'un scandale d'opérette en 1993, une histoire de conspirations présumées et de chantage réel ourdie avec sa femme et starlette Donatella Di Rosa, impitoyablement rebaptisée "Lady Golpe".
L'intrigue de Stimamiglio se lit comme une série télévisée, et au cours des mois suivants, il a ajouté de nouveaux détails. Il y avait une "École", parmi les durs et les purs de l'Ordre Nouveau à Vérone, qui formait ses adeptes aux attentats. Il évoque Elio Massagrande et Roberto Besutti, deux noms historiques du néonazisme le plus radical, et leurs élèves Paolo Marchetti, Fabrizio Sterbeni, Roberto Zorzi, Umberto Zamboni et Marco Toffaloni.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 12:29 | |
| https://www.radiondadurto.org/2022/01/28/146695/
STRAGE PIAZZA LOGGIA: RUOLO DEL COMANDO NATO DI VERONA E RAPPORTI NEOFASCISTI CON ESPONENTI DEI CARABINIERI E QUESTURA EMERGONO ANCHE DALL’ULTIMA INCHIESTA
Posted on : 28 Gennaio 2022 - 13:27
(traduction)
MASSACRE DE LA PIAZZA LOGGIA : LE RÔLE DU COMMANDEMENT DE L'OTAN À VÉRONE ET LES RELATIONS DES NÉOFASCISTES AVEC LES CARABINIERS ET LA PRÉFECTURE DE POLICE RESSORTENT ÉGALEMENT DES DERNIÈRES INVESTIGATIONS
Posté le : 28 janvier 2022 - 13:27
(...)
L'implication des structures de l'OTAN dans l'activité de massacre de l'"Ordine nuovo" était déjà apparue du fait que Carlo Digilio était un agent informateur au service des bases de l'OTAN en Vénétie et c'est lui qui est considéré comme l'expert en armes et explosifs de l'organisation fasciste "Ordine nuovo" qui a préparé et sécurisé la bombe qui est ensuite arrivée à Brescia et a explosé à Piazza Loggia ; tout comme Maurizio Tramonte, condamné pour le massacre avec le chef de l'Ordine Nuovo de Vénétie, Carlo Maria Maggi, était un informateur du Sid (service secret militaire de l'époque) sous le nom de code "Fonte Tritone".
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 12:47 | |
| https://www.repubblica.it/cronaca/2022/01/27/news/terzo_livello_la_strage_piazza_della_loggia_nella_nuova_inchiesta_il_ruolo_della_nato-335322093/
(...)
Ed è un'indicazione pazzesca perché in quell'edificio di proprietà dell'Inps, all'ultimo piano, il Sid aveva insediato per trent'anni la segretissima sede del Centro di controspionaggio. Infine il sopralluogo si dirige verso via Roma. "Ecco, in quel palazzo siamo entrati. Ma non dal portone: da quell'accesso con la sbarra, che porta in cortile". È l'entrata secondaria, riservata agli inquilini del condominio adiacente, di Palazzo Carli, la sede del Comando Ftase. La Nato.
(...)
(traduction)
Et c'est une indication folle car dans cet immeuble, propriété de l'Inps, au dernier étage, le Sid avait installé, pendant trente ans, le siège très secret du Centre de contre-espionnage. Enfin, l'inspection est dirigée vers la Via Roma. "Nous sommes entrés dans ce bâtiment. Mais pas par la porte principale : par cet accès avec le bar, qui mène à la cour". Il s'agit de l'entrée secondaire, réservée aux locataires du bâtiment adjacent, du Palazzo Carli, le siège de la Ftase. L'OTAN.
_ _ _
(...)
Come agente segreto, Delfino ha il nulla osta “Cosmic”, che garantisce l’accesso ai massimi livelli di segretezza Nato (al pari, per esempio, di Amos Spiazzi), e si muove tra Washington, il comando Shape di Bruxelles (quartier generale delle potenze alleate in Europa) e il delicato teatro strategico del Mediterraneo. Si è indagato a lungo per capire se fosse lui l’ufficiale golpista che si nascondeva dietro il nome in codice “Palinuro”; il Delfino si è sempre difeso sostenendo che quello fosse il nome in codice di un suo collega dell’Arma, Giancarlo D’Ovidio. Nessuna sorpresa, dunque, se risultasse confermato che bazzicava gli uffici veronesi della Nato.
(...)
(traduction)
En tant qu'agent secret, Delfino possède l'habilitation "Cosmic", qui garantit l'accès aux plus hauts niveaux du secret de l'OTAN (comme, par exemple, Amos Spiazzi), et se déplace entre Washington, le Shape de Bruxelles (le quartier général des puissances alliées en Europe) et le délicat théâtre stratégique de la Méditerranée. Une longue enquête a été menée pour comprendre s'il était l'officier du coup d'État qui se cachait derrière le nom de code "Palinuro" ; Delfino s'est toujours défendu en soutenant qu'il s'agissait du nom de code d'un de ses collègues de l'Armée, Giancarlo D'Ovidio. Il n'est donc pas surprenant qu'il soit confirmé qu'il fréquentait les bureaux de l'OTAN à Vérone.
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 13:48 | |
| https://www.repubblica.it/cronaca/2022/01/27/news/terzo_livello_la_strage_piazza_della_loggia_nella_nuova_inchiesta_il_ruolo_della_nato-335322093/ (27 janvier 2022) LE BOURBIER DE BRESCIA : VÉRITÉ, DÉSINFORMATION ET MENSONGES Le long parcours judiciaire pour établir la vérité sur le massacre de la Piazza della Loggia. Après cinq longues procédures, il reste encore de nombreux points obscurs et des sentiers inexplorés. 19 MAI 1974 DES BOMBES SOUS LES JOURNAUX À 3 h 05 du matin, dans la Via IV Novembre, à l'angle de la Piazza del Mercato, le néofasciste Silvio Ferrari, âgé de 20 ans, est tué par la bombe qu'il transportait sur la Vespa de son frère Mauro : il devait la placer devant la rédaction du Corriere della Sera. Des exemplaires d'Anno Zero (un groupe né des cendres de l'Ordine Nuovo dissous) sont trouvés à côté du corps. 21 MAI 1974 CAMARADES CONTRE CAMARADES Après les funérailles de Ferrari, un groupe de camarades véronais d'Anno Zero participe à des affrontements entre néo-fascistes brescians et militants communistes. Cinq d'entre eux sont arrêtés pour possession d'armes. 22 MAI 1974 LA MARÉE NOIRE Les syndicats confédéraux annoncent une manifestation antifasciste sur la Piazza della Loggia, contre la vague d'attentats noirs qui frappe Brescia depuis le début de 1974. Des appels téléphoniques et des messages anonymes annoncent une vengeance pour la mort de Silvio Ferrari. 28 MAI 1974 L'ATTENTAT DE LA PIAZZA DELLA LOGGIA À 10 heures, pendant un discours de Franco Castrezzati du Cisl, une bombe cachée dans une poubelle sous les arcades explose. Six personnes meurent immédiatement, deux autres dans les jours qui suivent, et une centaine sont blessées. C'est le massacre de la Piazza della Loggia. 17 MAI 1977 LE BOURREAU Après presque trois ans d'enquêtes controversées, en collaboration avec le procureur Francesco Trovato, le juge d'instruction Domenico Vino met en examen dix personnes. Ermanno Buzzi, un voleur d'art avec les SS tatoués sur la main, est accusé d'avoir organisé le massacre. 3 JUILLET 1979 CONDAMNATIONS ET ACQUITTEMENTS Après 16 mois d'audience, le juge Giorgio Allegri condamne Buzzi à la prison à vie et le mineur Angelino Papa à 10 ans pour le massacre ; Nando Ferrari est condamné à 6 ans pour homicide involontaire (la bombe du même nom Silvio). Les autres acquittés. 17 DÉCEMBRE 1980 LE FUGITIF ACQUITTÉ Ugo Bonati, un homme proche de Buzzi et faux témoin clé dans le " coup monté contre les Rouges ", est également inculpé pour massacre mais s'enfuit immédiatement après le verdict du premier degré. Un an et demi plus tard, la juge d'instruction Michèle Besson l'acquitte. 2 MARS 1982 LE CADAVRE À ACQUITTER Au procès en appel, il n'y a pas d'Ermanno Buzzi, étranglé en prison par les néo-fascistes Mario Tuti et Pierluigi Concutelli. Le juge Francesco Pagliuca le définit comme un "cadavre à acquitter", annulant également les condamnations d'Angelino Papa et de Nando Ferrari. 30 NOVEMBRE 1983 LES NÉO-FASCISTES EN PROCÈS La Cour de cassation annule quatre acquittements : Angelino Papa, son frère Raffaele, Nando Ferrari et Marco De Amici, le seul condamné (mais pour port d'explosifs) également en appel. Ils seront à nouveau jugés, cette fois à Venise, pour attentat. (...) |
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 15:47 | |
| https://www.larena.it/territori/citt%C3%A0/strage-di-brescia-l-ultima-inchiesta-toffaloni-e-ludwig-camerati-di-liceo-fracastoro-1.9156526
Strage di Brescia, l'ultima inchiesta: Toffaloni e «Ludwig», camerati di liceo Fracastoro
Tre luoghi veronesi in cui sarebbero stati fatti i preparativi: la seda Nato a Palazzo Carli, la caserma dell’Arma a Parona e gli uffici dell’Inps
29 gennaio 2022
(traduction)
Massacre de Brescia, la dernière enquête : Toffaloni et "Ludwig", camarades du lycée de Fracastoro
Trois lieux à Vérone où les préparatifs ont eu lieu : le siège de l'OTAN au Palazzo Carli, la caserne de l'Arma à Parona et les bureaux de l'Inps.
Les trois lieux véronais dans lesquels, selon la dernière enquête de Brescia sur la place de la Loggia (28 mai 1974), il y aurait eu un mélange de parties de l'État, des forces armées, de l'OTAN et d'éléments de la subversion noire, sont, comme cela a été rapporté hier, une caserne de carabiniers à Parona, le bâtiment de l'Inps à Via Montanari, où au dernier étage, un centre de services secrets aurait été installé et Palazzo Carli, à l'époque, siège du commandement de la Ftase, où les éléments néofascistes auraient eu un accès facile et des contacts avec les hauts fonctionnaires. Le fameux troisième niveau, auquel avaient accès des éléments de la subversion noire et des personnes impliquées dans l'attentat de la Piazza della Loggia à Brescia en 1974.
C'est là, selon les documents de l'enquête judiciaire, que se sont tenues, sous le couvert de généraux italiens et américains, les réunions préparatoires à un projet de massacre qui aurait dû renforcer le Pacte Atlantique face à une éventuelle vague communiste. Un scénario que l'on retrouve également dans d'autres pièces du procès, même si les enquêtes véronaises des années 70 et 80 sur la subversion noire et les relations avec les secteurs déviants de l'État n'ont jamais révélé les deux premiers lieux, c'est-à-dire la caserne Parona et le bâtiment de l'Inps, comme des points délicats de la stratégie de la tension.
Au contraire, Palazzo Carli, en tant que commandant de la Ftase, les Forces terrestres alliées du Sud de l'Europe, c'est-à-dire l'OTAN, est une confirmation. Oui, parce que si, par exemple, le procureur Papalia, qui a enquêté sur tous les complots subversifs possibles à Vérone, n'a jamais rencontré ces lieux, une autre chose ressort des documents de l'enquête Rosa dei Venti, menée par le juge d'instruction Giovanni Tamburino, dans ces mêmes années.
La Rosa dei venti était une organisation néofasciste italienne secrète, liée aux milieux militaires en 1973 et identifiée à la fin de cette année par la justice. Dès le début des premières investigations, telles qu'elles sont relatées dans les actes parlementaires de la commission d'enquête, on comprend que la découverte n'est pas à sous-estimer : parmi les conspirateurs figurent le général Francesco Nardella, qui, de 1962 à 1971, avait dirigé le Bureau de la guerre psychologique au Commandement allié Ftase de l'OTAN, et son successeur à ce même poste, le lieutenant-colonel Angelo Dominioni.
Enfin, il y a une figure véronaise qui deviendra très connue, malgré elle, le lieutenant-colonel Amos Spiazzi, commandant adjoint du deuxième groupe d'artillerie de campagne et chef du bureau "I" de son département. Grâce à la collaboration avec le magistrat, un jeune syndicaliste, Roberto Cavallaro, qui grâce à des dissimulations de haut niveau, vraisemblablement à la SID, a été placé dans les bureaux de la magistrature militaire de Vérone sans avoir aucune qualification, et grâce aussi à Amos Spiazzi, il a été possible d'en apprendre beaucoup plus.
En particulier, le 3 mai 1974 (25 jours avant le massacre de Brescia), lors d'une confrontation entre les deux, le colonel Spiazzi parle d'"une organisation de sécurité interne des Forces armées, une organisation qui n'a pas de fins subversives et encore moins criminelles, mais qui se propose de protéger les institutions existantes contre d'hypothétiques avancées marxistes". Cette organisation a une structure hiérarchique qui ne coïncide pas nécessairement avec celle des forces armées.
Évidemment, à l'intérieur de ce dispositif, on se connaît moins par connaissance personnelle que par des signes conventionnels. Cet organisme ne s'identifie pas au SID ou à tout autre service similaire". Il ne faut pas oublier que le 3 janvier 1974, à Vérone, la maison du colonel Amos Spiazzi a été perquisitionnée et que les liens avec la Rosa dei Venti ont été confirmés. Le 13 janvier 1974, le lieutenant-colonel Amos Spiazzi est arrêté sur ordre du juge d'instruction Tamburino, dans le cadre de l'enquête sur la Rosa dei Venti.
Dans les jours qui suivent, le colonel Rolando Caccia Dominioni, commandant du bureau de la guerre psychologique au siège de l'OTAN à Vérone, sera inculpé pour ce crime. Dans le même temps, un mandat d'arrêt a été lancé contre le général à la retraite Francesco Nardella, qui a toutefois réussi à s'échapper à temps. Nardella, ancien commandant du même Bureau de guerre psychologique dirigé par Dominioni, dirigeait à Vérone une association politique d'extrême droite appelée Movimento di opinione pubblica (Mouvement d'opinion publique), et le périodique éponyme L'Opinione Pubblica, dont le rédacteur en chef était le prince sicilien Giovanni Alliata di Montereale.
Maçone, ancien député monarchiste, est accusé par Gaspare Pisciotta d'être l'un des instigateurs du massacre de Portella delle Ginestre, perpétré par la bande de Salvatore Giuliano. La veille de son arrestation, Spiazzi avait rencontré à Vérone le général à la retraite Francesco Nardella, le maître maçon Adelino Ruggeri, l'ancien sénateur de DC Paride Piasenti, Gaetano Avanzini, Giorgio Cucentrentoli, Adamo Degli Occhi et Giuseppe Picone Chiodo du Mouvement d'action révolutionnaire.
Le 21 janvier 1974, le général à la retraite Francesco Nardella parvient à échapper au mandat d'arrêt émis contre lui par le juge d'instruction de Padoue, dans le cadre de l'enquête sur la Rosa dei Venti. Sa fuite est organisée par Carlo Fumagalli, chef des Mar, qui l'accueille d'abord brièvement chez son père, Ettore, puis tout aussi brièvement dans un hôtel de Vimodrone, et enfin l'héberge dans une maison de Sanremo.
Nardella se révélera être le premier fugitif de la justice dans l'enquête sur la Rosa dei Venti. Le second sera le Vénitien, Dario Zagolin, qui, le 25 janvier, échappera à un mandat d'arrêt. Un autre point de contact qui ressort de ces documents d'enquête (outre Palazzo Carli), mais qui ne constitue qu'un fait, est une circonstance qui concerne Marco Toffaloni (appelé "Tomaten" parce qu'il rougissait souvent), aujourd'hui Franco Muller, résidant en Suisse.
Toffaloni serait le jeune homme qui, en 1974, a porté la bombe sur la Piazza della Loggia à Brescia, provoquant le massacre. Toffaloni, célébrité noire dès son plus jeune âge, mythe du surhomme et de l'ésotérisme, finit par être impliqué et enquêté pour la Ronde Pirogene, une bande antidémocratique qui frappait entre Bologne et Vérone. En 1974, à l'âge de 16 ans (classe 58), Toffaloni fréquente la troisième école secondaire scientifique de Fracastoro. Dans ce même lycée étaient déjà arrivés Wolfgang Abel et Marco Furlan (classe 59), condamnés pour "Ludwig" (on retrouve ici aussi le mythe du surhomme et l'ésotérisme), la série d'attentats qui ont fait des dizaines de victimes parmi les habitués des discothèques, des cinémas porno, les gays et les personnes considérées "pas pures" et à purifier par le feu. Ou avec des bidons d'essence à la discothèque Melamara à Castiglione delle Stiviere.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 29 Jan 2022 - 17:29 | |
| https://contropiano.org/news/politica-news/2022/01/28/anche-la-strage-di-brescia-porta-al-comando-nato-di-verona-0146065
Anche la strage di Brescia porta al Comando Nato di Verona
(traduction)
Le massacre de Brescia conduit également au commandement de l'OTAN à Vérone.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Lun 31 Jan 2022 - 18:37 | |
| https://corrieredelveneto.corriere.it/venezia-mestre/cronaca/22_gennaio_30/stragi-cia-magistratura-deviata-coprivano-neofascisti-veneti-da34047a-82a2-11ec-aca6-1054d02d81ba.shtml
DOPO PIAZZA DELLA LOGGIA
«Stragi, Cia e magistratura deviata coprivano i neofascisti veneti»
Il giudice Casson: «Non c’è memoria di quegli anni e a qualcuno fa comodo così»
(traduction)
APRÈS LA PIAZZA DELLA LOGGIA
"Massacres, Cia et magistrature dévoyée ont couvert les néo-fascistes de Vénétie"
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mar 1 Fév 2022 - 9:32 | |
| https://news-24.fr/john-singlaub-general-de-larmee-qui-a-combattu-avec-carter-decede-a-100-ans/
John Singlaub, général de l’armée qui a combattu avec Carter, décède à 100 ans
posté par Merlin Charpie Dernière modification 31 janvier 2022 - 11:11
En plus de sa fille Mary Ann, de Vienne, et de sa femme, de Franklin, les survivants incluent ses autres enfants, Lis D’Antoni de Davie, Floride, et John O. Singlaub de Zephyr Cove, Nevada ; trois belles-filles, Jody Ball de Columbia, Tennessee, Sara Guest d’Arlington, Tennessee et Debra Satterfield de Franklin; neuf petits-enfants; et 11 arrière-petits-enfants.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mar 1 Fév 2022 - 9:34 | |
| https://www.nytimes.com/2022/01/31/us/john-k-singlaub-dead.html John K. Singlaub, 100, General Who Clashed With Jimmy Carter, DiesAfter a career in military intelligence, waging war in Europe, Korea and Vietnam, he was forced out of the U.S. Army. He then aided the contras in Nicaragua. By Richard Goldstein Jan. 31, 2022 Maj. Gen. John K. Singlaub, who waged clandestine warfare for the U.S. Army and the C.I.A. from the World War II years to Vietnam, then retired from the military under pressure after repeatedly criticizing President Jimmy Carter’s national security policies, died on Saturday. He was 100. The Special Forces Association chapter in Tampa, Fla., an organization of veterans who had waged covert warfare, said that General Singlaub’s wife, Joan, had notified a fellow member of the group, Billy Waugh, of his death. It did not say where he died. The general had been living in Franklin, Tenn., just south of Nashville. General Singlaub trained resistance fighters in German-occupied France and rescued Allied prisoners of war held by the Japanese during World War II. He conducted intelligence operations during the Chinese Civil War and in the Korean War while assigned to the C.I.A., and he commanded secret Army forays into North Vietnam and neutral Laos and Cambodia during the 1960s to ambush Communist troops. A sturdy 5-foot-7 with an enduring military brush haircut, General Singlaub seemed fit for combat long after his last war. He was “the kind of guy you’d like to have on your side in a barroom brawl,” Pat Murphy, an acquaintance and the publisher of The Arizona Republic at the time, told The New York Times in 1986. The general’s numerous decorations included the Silver Star, the Bronze Star, the Distinguished Service Medal, the Legion of Merit and the Purple Heart. But for all his military feats, General Singlaub’s career ended over issues of grand strategy. Mr. Carter removed him as the military’s chief of staff in South Korea in May 1977 after he told a reporter for The Washington Post that the president’s plan to withdraw American troops there could lead to another North Korean invasion. General Singlaub later maintained that his remarks were off the record, an assertion disputed by The Post. But Mr. Carter was outraged at what he perceived as a challenge to civilian authority. His order recalling General Singlaub from Korea was the first action of its type since President Harry S. Truman fired Gen. Douglas MacArthur as the Pacific commander when MacArthur advocated extending the Korean War into China. After being reassigned to Fort McPherson in Georgia, General Singlaub criticized the Carter administration’s military policies again in April 1978, in a talk before R.O.T.C. cadets at Georgia Tech. He called Mr. Carter’s decision not to produce a neutron bomb “ridiculous” and “militarily unsound” and criticized the administration’s efforts to give up control of the Panama Canal. The Army ordered him to report to the Pentagon immediately, announcing a day later that it had accepted his request to retire. In the 1980s, General Singlaub played a major role in raising funds and arranging arms purchases for the Nicaraguan rebels known as contras, who were battling the leftist Sandinista government. He solicited contributions from private sources for food, clothing and medicine, and traveled to South Korea and Taiwan to seek military aid for the contras from those countries. General Singlaub testified before Congress in May 1987 during its inquiry into the Iran-contra affair — the Reagan administration’s secret sale of arms to Iran with a diversion of some of the proceeds to the Nicaraguan rebels, despite a congressional ban on such aid. General Singlaub told Congress that Lt. Col. Oliver L. North, while a National Security Council staff aide, had approved of his being highly visible in his support for the contras. The goal, General Singlaub testified, was to take public attention away from the secret government program. Colonel North was eventually convicted of obstructing Congress, destroying official documents and accepting an illegal gift, but the convictions were later overturned on appeal. General Singlaub, who acted as a private citizen in helping the contras, was never accused of wrongdoing in the investigation. But in his 1991 memoir, “Hazardous Duty,” written with Malcolm McConnell, he bristled at what he considered the defaming of his character. “For a decade I’d been smeared as a right-wing fanatic, even a crypto-fascist, by some members of the media,” he wrote. “I’d always found this ironic, considering the fact that I was one of a handful of American soldiers who had risked torture and execution by both German and Japanese fascists while serving behind enemy lines in Europe and the Far East.” John Kirk Singlaub was born on July 10, 1921, in Independence, Calif., and developed an interest in becoming an Army officer while at Van Nuys High School in the Los Angeles area. He joined the Army during his senior year at the University of California, Los Angeles, and was commissioned as a lieutenant in January 1943. He volunteered to transfer to a parachute regiment, where his training — and French studies at U.C.L.A. — made him an attractive recruit for the Army’s Office of Strategic Services, the forerunner of the C.I.A. He parachuted into central France in August 1944 as the leader of a three-man Jedburgh team, the code name for the O.S.S. units linking up with the French Resistance. William J. Casey, his case officer and later the director of central intelligence in the Reagan administration, had offered cyanide pills to his Jedburgh team, so that members could quickly commit suicide if they were captured. “No sir, I don’t intend to be captured,” General Singlaub told him, as he recalled in his memoir. The Jedburgh team taught resistance fighters how to ambush German troops and sabotage their equipment, part of an effort to delay a German response to the Allied invasion of southern France in August 1944, two months after the D-Day campaign in Normandy. Soon after Japan surrendered in August 1945, General Singlaub led a parachute team that rescued emaciated and brutalized Australian and Dutch prisoners of war held by the Japanese on China’s Hainan Island before they could be executed. He was assigned to the C.I.A. during the Chinese Civil War, serving during the late 1940s in Manchuria, where he aided the Nationalist army facing Communist forces. He was deputy station chief of the C.I.A. in South Korea during the Korean War, then became a Regular Army battalion commander. He was wounded in action and received a Silver Star for gallantry. During the Vietnam War, General Singlaub commanded the military’s Studies and Observations Group, a vague name for an unconventional warfare unit that carried out ambushes and sabotage and used dirty tricks to try to stem the flow of Communist troops and supplies into South Vietnam along the Ho Chi Minh Trail. In retirement, he headed two anti-Communist organizations, the World Anti-Communist League and its American affiliate, the United States Council for World Freedom. General Singlaub had three children, Elisabeth D’Antoni, John O. Singlaub and Mary Ann Singlaub from his first marriage, to Mary (Osborne) Singlaub, which ended in divorce. Apart from his wife, Joan, a list of survivors was not immediately available. General Singlaub often took walks through Arlington National Cemetery to “reflect on the battles of my own life,” as he put it. He was very much the old soldier. “Sitting down on the hillside in the morning sun, I feel a familiar coolness,” he wrote in his memoir. “I reach down and untangle my Army dog tags.” Decades after he joined the Army during World War II, the tags remained around his neck, “symbolic of my commitment.” |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mar 1 Fév 2022 - 10:17 | |
| https://www.marinecorpstimes.com/news/2022/01/31/special-operations-legend-john-singlaub-has-died-at-the-age-of-100/
Special operations legend John Singlaub has died at the age of 100
Jan 31, 07:52 PM
Retired Army Maj. Gen. John Singlaub, a decorated veteran of World War II, Korea, and Vietnam, and legendary special operator, died Jan. 29 at the age of 100.
Singlaub, a native of Independence, California, commissioned as a U.S Army infantry 2nd lieutenant. Following his graduation from the University of California Los Angeles in 1943. according to the Sandboxx military news website, Singlaub was quickly recruited by the Office of Strategic Services, the precursor to both the Central Intelligence Agency and U.S. Army Special Forces.
(...)
_ _ _
https://www.sandboxx.us/blog/john-singlaub-american-commando-and-leader-dies-at-100/
JOHN SINGLAUB, AMERICAN COMMANDO AND LEADER, DIES AT 100
Stavros Atlamazoglou | January 29, 2022
(...)
|
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 5 Fév 2022 - 15:32 | |
| Robert Close avait des liens avec la " Hanns Seidel Stiftung " de Munich ( https://www.hss.de/ ) Gauche ! Droite ! Robert Close_ _ _ https://www.youtube.com/watch?v=qqCFYC6nF7I&t=17s |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 5 Fév 2022 - 18:17 | |
| https://www.jstor.org/stable/24216770 Reviewed Work: Welches Europa ? by Gerhard Mayer-Vorfelder, Hubertus Zuber, Ernst Albrecht, Guido Brunner, Jacques Chirac, Robert Close, Emilio Colombo, Hans Filbinger, Kurt Furgler, Alexander M. Haig jr., Kàmran Inan, Helmut Kohl, Petrus Josephus Lardinois, Manfred Meier-Preschany, Walter F. Mondale, Ludwig Poullain, Franz Josef Strauß, Josef Taus, Margaret Thatcher, Leo Tindemans, Otto Wolff von Amerongen Zeitschrift für Parlamentsfragen Vol. 9, No. 2 (Juni 1978), p. 291 (1 page) Published By: Nomos Verlagsgesellschaft mbH https://books.google.be/books?id=edyeAAAAIAAJ&q=%22Welches+Europa+?%22,+Chirac,+Haig,+Strauss,+ Close,+Gerhard+Mayer-Vorfelder&dq=%22Welches+Europa+?%22,+Chirac,+Haig,+Strauss,+ Close,+Gerhard+Mayer-Vorfelder&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwik5oT5ien1AhWJraQKHXRZCvwQ6AF6BAgEEAI Welches Europa?Gerhard Mayer-Vorfelder, Hubertus Zuber Seewald, 1977 - 327 pages _ _ _ Gauche ! Droite !Robert Close |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Lun 7 Fév 2022 - 18:54 | |
| Il y a un lien entre Pierre Joly et Jacques Depret (alias Jacques Debreton) ... aussi avec Robert Close ? Pierre Joly et Aristide Gunnella se connaissaient, ce qui laisse supposer un contact entre Robert Close et Elio Massagrande (sans oublier les très probables liens mafieux de Aristide Gunnella) _ _ _ Dossier b... comme barbouzesPatrice Chairoff (...) _ _ _ Les mercenairesSerge Dumont |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mar 8 Fév 2022 - 14:38 | |
| Dans le dernier magazine télévisé "Report" de RAI3, il a été question de l'attentat de la gare de Bologne et de Mario Tedeschi. Notamment (traduction) Ceci grâce à la numérisation de millions de documents judiciaires, ceux recueillis lors des procès pour terrorisme et ceux sur les massacres qui ont eu lieu en Italie depuis 1974. Ils ont été recueillis, relus et comparés par les avocats de l'association des parents des victimes du massacre et les magistrats du parquet général de Bologne. Et de cette relecture, quatre nouveaux instigateurs et organisateurs présumés des massacres sont apparus. La P2, avec Licio Gelli, aurait payé, par l'intermédiaire du banquier Ortolani, le sénateur MSI Mario Tedeschi, directeur également du "Borghese" et le chef du bureau des affaires confidentielles du Viminale, Federico Umberto d'Amato, l'espion le plus notoire de l'après-guerre à ce jour. Gelli aurait fait tout cela pour organiser et dissimuler le massacre de Bologne. Aujourd'hui, ces quatre personnes sont mortes et ne seront jamais jugées, tandis que les exécutants matériels du massacre ont été définitivement condamnés et sont Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini, tous deux membres des NAR (Noyaux Armés Révolutionnaires). Et aussi à la NAR, appartenait Gilberto Cavallini, qui est le quatrième exécuteur du massacre, condamné, cependant, au premier degré. Or, à partir d'un film tourné par un touriste suisse, un visage émerge du passé, errant sur une voie ferrée, celle-là même qu'impliquait la bombe, dix minutes avant qu'elle n'explose ; ce visage appartiendrait à Paolo Bellini, qui, selon les enquêteurs, est le cinquième auteur du massacre. (...) Quarante ans après le massacre, le parquet général de Bologne fait le pas décisif. Et cette horloge arrêtée le 2 août à 10h25 se remet en marche. Licio Gelli, déjà condamné pour avoir manipulé les enquêtes, avec Umberto Ortolani, son bras droit, est accusé d'avoir financé les terroristes noirs qui ont posé la bombe et d'avoir payé Federico Umberto D'Amato, très puissant chef du Bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur, désigné comme l'organisateur du massacre avec l'ancien sénateur du MSI, Mario Tedeschi. Le 13 septembre 1982, Licio Gelli est arrêté en Suisse avec une note de mouvements bancaires dans sa poche. Les juges milanais qui l'ont interrogé sur la faillite de Banco Ambrosiano n'ont reçu que le prospectus avec les chiffres, sans la page de titre où il était écrit "Bologne" et le numéro du compte ouvert par Gelli à l'UBS à Genève. Cet en-tête a disparu pendant 40 ans. (...) Nous allons essayer de reconstituer l'histoire à travers un document extraordinaire, sur la base duquel il est dit que Licio Gelli a payé 5 millions de dollars aux organisateurs et aux déportateurs du massacre de Bologne, il a payé le chef des services secrets de l'époque, Federico Umberto d'Amato, il a payé le sénateur Tedeschi et il a également payé les auteurs du massacre, les terroristes noirs. Une partie de l'argent aurait également transité par son oncle et son neveu, Di Nunzio, des hommes liés au facendiere Pazienza, un homme lié à la CIA et consultant externe du SiSMI. _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ L'occasion de revoir https://www.youtube.com/watch?v=qqCFYC6nF7I&t=17s Robert Close connaissait la Hanns Seidel Stiftung. _ _ _ https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP90-00845R000100150001-0.pdf _ _ _ Voir aussi : HANNS-SEIDEL-STIFTUNGhttps://search.wikileaks.org/?query=%22hanns+seidel+stiftung%22&exact_phrase=&any_of=&exclude_words=&document_date_start=&document_date_end=&released_date_start=&released_date_end=&new_search=True&order_by=newest_released_date#results |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Mar 8 Fév 2022 - 16:41 | |
| Autre extrait de l'émission "Report" de Rai3
_ _ _
MASSIMO GIRAUDO - COLONEL DES CARABINIERS Il y a un témoignage exceptionnel qui dit tout et clôt la partie. C'est le témoignage du chef d'état-major de la troisième armée, décédé depuis longtemps. Le docteur Mastelloni, soit en 95, soit en 96, interroge le général Emanuele Borsi de Parme, et ... Borsi de Parme fait une déclaration extraordinaire, et c'est là qu'il explique : "Nous savions qu'il y avait une structure d'extrême droite soutenue par l'OTAN , et cette structure s'appelait probablement Ordre Nouveau et Ordre Nouveau correspondait à la base FTASE à Vérone ".
PAOLO MONDANI, HORS ÉCRAN Le commandement FTASE des forces terrestres alliées pour l'Europe du Sud était un commandement de l'OTAN basé à Vérone, actif de 1951 à 2004 avec pour tâche de défendre la frontière orientale de l'Italie contre une hypothétique invasion soviétique. Giampaolo Stimamiglio est un ancien représentant de Ordre Nouveau, un résultat décisif dans la reconstruction du massacre de la Piazza Fontana à Milan et de la Piazza della Loggia à Brescia où Ordre Nouveau a joué un rôle décisif. Il peut dire qui étaient leurs marionnettistes.
PAOLO MONDANI A un certain moment au sein de Ordre Nouveau se forme une structure à part, peut-on dire que cette double structure au sein de Ordre Nouveau concernait, disons, la stratégie de la tension ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Sûrement.
PAOLO MONDANI Bref, ceux qui ont posé les bombes pour être clair...
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Oui, c'était une structure, pratiquement je l'appelais une véritable école du terrorisme.
PAOLO MONDANI Qui l'a financé ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE A mon avis P2 et Umberto Federico d'Amato et opérationnellement Rauti avec les différents Besutti, Massagrande, Maggi aussi. L'esprit était définitivement Besutti.
PAOLO MONDANI Et Besutti recevait des ordres de quelqu'un ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE De Rauti.
PAOLO MONDANI Et de qui Rauti recevait-il des ordres ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Par Umberto Federico D'Amato.
PAOLO MONDANI Et de qui Umberto Federico D'Amato a-t-il pris ses commandes ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE De Guerin Serac qui était le chef de la stratégie Europe, type infiltré, appelons-la atlantiste
PAOLO MONDANI Guerin Serac le chef de la soi-disant Aginter Presse
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Exactement
PAOLO MONDANI Agence de presse derrière laquelle en réalité...
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE ... il y avait l'OTAN.
PAOLO MONDANI Qui étaient les représentants les plus importants de Ordre Nouveau ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Besutti et Massagrande.
PAOLO MONDANI Marcello Soffiati était là, n'est-ce pas ?
GIAMPAOLO STIMAMIGLIO - ANCIEN NOUVEL ORDRE Soffiati est la seule personne que je connaisse, dont j'ai connu beaucoup, qui pouvait accéder au Camp Darby.
PAOLO MONDANI ... est la base américaine de Livourne
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Mar 8 Fév 2022 - 18:55 | |
| Vittorio Emanuele Borsi di Parma
https://it.wikipedia.org/wiki/Vittorio_Emanuele_Borsi_di_Parma
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Mar 8 Fév 2022 - 21:52 | |
| https://www.rai.it/programmi/report/inchieste/Il-venerabile-ricatto-402a946c-8f0b-46ea-86fa-d118e4467b10.html |
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