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| Robert Close | |
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HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mer 9 Fév 2022 - 12:27 | |
| Dans la même émission :
(traduction)
SIGFRIDO RANUCCI EN STUDIO Le chef des services secrets, Federico Umberto D'amato, n'a certainement pas utilisé, au contraire, il a été utilisé. C'est une personne qui coïncide avec ce que Stimamiglio et Vinciguerra nous ont dit. La chaîne de commandement dont dépendaient les actions des terroristes noirs était la suivante . À la tête, il y avait Pino Rauti, ex-mouvement social italien, au-dessus de lui, il y avait Federico Umberto d'Amato, au-dessus de lui, il y avait Guérin-Sérac, qui était responsable de l'agence qui fabriquait les "fake news", Aginter Presse, il était surtout le responsable de l'infiltration de la stratégie atlantiste. Guérin-Sérac qui avait disparu en 1975, personne ne sait ce qu'il est devenu. C'est plutôt James Angleton, responsable des services de sécurité américains dans notre pays dans l'après-guerre, qui a entraîné la droite subversive vers la CIA. C'est peut-être dans ce contexte que le chantage de Licio Gelli menaçait de faire des vagues chaque fois qu'il avait des ennuis avec un procès. En 1981, à l'aéroport de Fiumicino, un paquet est saisi dans le faux fond d'une valise transportée par Maria Grazia Gelli, fille du Vénérable. A l'intérieur se trouvait le plan de la P2 pour une renaissance démocratique. Il y avait toute la politique, du coup d'État anticommuniste au coup d'État pro-atlantique, et puis aussi celle, plus subtile, de l'occupation silencieuse de l'État. La liste P2 comprenait des hommes politiques, des magistrats, des agents des forces de l'ordre et des membres des services secrets. À l'intérieur de cette enveloppe se trouvait également la directive Westmoreland, un général de l'armée américaine, une directive qui légitimait le recours à la force pour s'opposer au développement et à l'avancée du communisme dans les pays du pacte atlantique. Il légitimait le recours à la force pour contrer le développement et l'avancée du communisme dans les pays du Pacte Atlantique. Elle a également légitimé les attaques et les massacres, si nécessaire. Selon les magistrats, ces papiers ont été redécouverts exprès par Licio Gelli et c'est le chantage qu'il a brandi devant les yeux de l'Etat, certain que l'allié américain n'aurait jamais été impliqué dans les faits judiciaires. C'est peut-être pour cela que seulement 40 ans après les faits, les noms d'Angleton et de Federico Umberto d'Amato, liés à la stratégie de la tension, ont pu émerger si clairement.
(...)
A ce stade, la question posée par le magistrat Leonardo Grassi est légitime : à quoi sert la vérité après 40 ans ? Qui sont les gagnants et qui sont les perdants ? La recette est peut-être dans la réponse donnée par Iwao Sekiguchi, le jeune japonais venu de Tokyo pour étudier à Bologne et mort dans l'attentat. Son père est venu aux premières audiences du procès et a dit à sa famille que la douleur de la mort ne peut être surmontée qu'en appliquant la métaphore du Kintsughi, cet art japonais qui consiste à réparer avec de l'or des objets en céramique brisés. L'or reste dans les fissures, dans les blessures et les embellit. Dans ce cas, l'or du massacre de Bologne est représenté par ceux qui n'ont jamais cessé de chercher la vérité.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 10 Fév 2022 - 12:13 | |
| Sur Emannuele Borsi di Parma
https://4agosto1974.wordpress.com/2014/12/20/vittorio-emanuele-borsi-di-parma-dichiarazioni-30-12-1997-estratto-sentenza-argo-16/
Vittorio Emanuele Borsi di Parma – dichiarazioni 30.12.1997 (estratto sentenza Argo 16)
(traduction)
Vittorio Emanuele Borsi di Parma – déclarations du 30.12.1997 (extrait de l’arrêt Argo 16)
Une confirmation faisant autorité de la gestion de la structure d’Ordine Nuovo par les services de sécurité militaires américains – souvent en concurrence avec les services civils se référant plutôt à l’ambassade américaine – provient de certaines déclarations faites par le général du corps d’armée Vittorio Emanuele BORSI DI PARMA la veille de la fin de l’enquête (cf. dép. 30.12.1997 f. 16920):
« Quand j’étais chef d’état-major de la III° Armée basée à Padoue, dirigée par le général BIZZARRI Ugo, qui avait le V° à sa disposition et IV° Corps d’armée du Triveneto, nous connaissions – nous sommes de novembre 1961 à septembre 1965 – du SIFAR l’existence d’une organisation paramilitaire d’extrême droite, probablement appelée « Ordine Nuovo », soutenue par les services de sécurité de l’OTAN et qui avait des tâches de guérilla et d’information en cas d’invasion : il s’agissait de civils et de soldats qui, à l’urgence, devait communiquer à notre armée les mouvements de l’ennemi. C’était une organisation typiquement américaine équipée d’armement et d’équipement radio. Nous, lll° Armée, connaissions l’existence de cette organisation mais nous n’avions aucune relation avec elle. En réalité, les notes nous sont parvenues de l’EMS, SIOS, qui les a reçues du SIFAR. Je crois que la formation a été faite à la structure prédite par les Américains et je crois que cela dépendait du commandement FTASE basé à Vérone ».
Le cercle, d’une manière générale, peut être considéré comme fermé et que le Général n’a pas confondu avec la structure S/B est évident du fait qu’il a répondu immédiatement après: « quand l’affaire GLADIO a explosé, je n’ai pas pensé à l’identité entre la structure décrite ci-dessus et la structure de GLADIO ».
Ce sont des déclarations perturbatrices qui orientent vers la configuration de l’existence d’une concomitance antérieure et continue de structures paramilitaires, également de nature opérationnelle, actives sur notre territoire : le Gladio, géré par nos services militaires de sécurité et composé d’éléments civils cependant orientés vers la droite et insérés dans une planification plus large, et la structure d’Ordine Nuovo caractérisée, il faut le répéter, également opérationnellement mais gérée directement par les services militaires de FTASE et rituellement notifiée au III° Armée, affecté dans une zone sensible et adjoint, au moment de l’urgence de l’OTAN, pour superviser l’activité des trois corps d’armée. Il s’agirait donc de deux structures qui se chevauchent, même territorialement, coordonnées à un niveau supérieur et dotées du même objectif stratégique, l’anticommunisme, toutes deux visant à contrôler et à bloquer l’avancée des forces démocratiques à l’intérieur du pays, la composante stragiste d’Ordine Nuovo, en particulier, hétérodirigée de manière sans scrupules par des cadres des forces armées américaines, déjà vétérans des expériences de guérilla acquises en CORÉE et ailleurs. La lll° Armée a été dissoute le 31 mars 1972: le 21 mars précédent, le G.l. du tribunal de Trévise venait de déclarer son incompétence pour le territoire en ordonnant la transmission des documents au procureur de la République au tribunal de Milan à la demande du P.M. de poursuivre Pino RAUTI et FREDA et VENTURA également pour les crimes de massacre commis à Rome et à Milan le 12 décembre 1969.
Arrêt dans l’ordonnance Argos 16 1997
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 12 Fév 2022 - 13:24 | |
| Gauche ! Droite !Robert Close |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 12 Fév 2022 - 13:32 | |
| Sur les liens entre la WACL et l'ASC (American Security Council) :
https://powerbase.info/index.php/American_Security_Council,_extract_from_The_%22Terrorism%22_Industry
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 12 Fév 2022 - 14:17 | |
| https://ordoabchao.ca/volume-five/secret-team#_edn33 _ _ _ https://powerbase.info/index.php/American_Security_Council,_extract_from_The_%22Terrorism%22_Industry#endnote_73 American Security Council, extract from The "Terrorism" Industry(...) ASC is tied directly to John Singlaub's World Anti-Communist League (WACL) through its affiliate CPTS. The relationship is reciprocal, as Singlaub serves as a member of ASC's strategy committee, as well as on two other ASC boards. Since 1970 there have been three U.S. organizations that have served as the U.S. branch of WACL, and all three have been members of CPTS. The first, the American Council for World Freedom, was chaired by John Fisher; the second, the Council on American Affairs, was headed by Roger Pearson; the third, the U.S. Council for World Freedom, was formed in 1981 by Singlaub himself and immediately became a U.S. branch of WACL (...) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mer 9 Mar 2022 - 19:51 | |
| Dans le livre du général Robert Close "Gauche ! Droite !", avec une préface de Armand De Decker. Aux pages 408 et 411, il est question de Bosco Chiesanuova, une petite localité au nord de Vérone. A la page 116, Robert Close mentionne Domenico Meneghini : " Le Commandant Meneghini, représentant l'Italie, deviendra mon ami de toujours ". Ils étaient ensemble à l'Ecole Supérieure de Guerre à Paris, 70° promotion, années 1956-1958. Les deux officiers ont acheté deux terrains voisins à Bosco Chiesanuova. Domenico Meneghini a construit sa propre villa en 1959 et Robert Close en 1962, toutes deux en utilisant le même concepteur et entrepreneur. Les deux villas sont en fait identiques et ne diffèrent que par la couleur des fenêtres. Le général Domenico Meneghini, à l'heure actuelle, n'a jamais émergé dans les enquêtes. Son nom apparaît cependant dans un document lié à la loge P2. Il s'agit d'une liste de fichiers conservés par Licio Gelli. Malheureusement, les fichiers eux-mêmes ne sont pas disponibles. Ils étaient dans une résidence de Licio Gelli en Uruguay mais la CIA a été la première à se servir... _ _ _ _ _ _ https://www.senato.it/service/PDF/PDFServer/DF/283829.pdf _ _ _ _ _ _ _ _ _ |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Jeu 10 Mar 2022 - 20:11 | |
| Pour information, il est question de Robert Close dans
https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=rms-001%3A1982%3A127%3A%3A659
Les lacunes de l'OTAN par le major Hervé de Wee
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Ven 8 Avr 2022 - 17:47 | |
| A Europa Cristiana (abbaye de Royaumont), le conférencier était Antoine Forgeot. On le retrouve dans les archives de Kyril Drenikoff _ _ _ Il est décédé il y a peu. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Dim 1 Mai 2022 - 11:17 | |
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Dim 1 Mai 2022 - 11:43 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Dim 1 Mai 2022 - 11:49 | |
| (rappel) La mention du colonel américain en retraite John A. Gregussen avait déjà retenu mon attention. Il est question d'une personne portant ce nom dans https://pdfslide.net/documents/parapoliticsusa-no1.html Documents obtained by Parapolitics also show that Stratton has been in touch with Danish Bircher John A. Gregussen re the formation of anti-communist intelligence units in Scandanavia. _ Il semble que ce John A. Gregussen ait fait l'objet d'un article de Henrik Kruger. Je n'ai pas l'article en question mais on peut en trouver une critique dans "The Review of the News" (lié à la John Birch Society... qui a financé Aginter Presse à ses débuts). The Review of the News - Volume 17 - 1981 PAGE 33 So much for Henrik Kruger's “ investigative reporting , " which represents a new low in Western journalism. Nonetheless a glaring headline appeared last September in Copenhagen's Extrabadet denouncing " The Superagent Dr. John - Support From USA's Most Rabid Rightwingers ! ” Blared in dailies across Scandinavia were lurid references to the moderate American Security Council ; to moderate Representative Samuel Stratton ( D. New York ) ; and , to supposed American top agent Frank Capell , who until his recent death was a distinguished foreign affairs analyst and Contributing Editor for The Review Of The News. Space was also allotted to “ Dr. John's ” alleged connection to The John Birch Society and Congressman Lawrence P. McDonald ( D. - Georgia ). One installment in the series even went so far as to claim that “ Dr. John ” had engaged in “ spying on Danish citizens for South Africa . ” To what purpose is difficult to imagine . Seven months after Henrik Kruger sold his phony screeds calling a local anti - Communist a “ spy , ” and less than a month after the German - language magazine Der Stern published a complete map of U.S. nuclear missile bases in West Germany , the Copenhagen monthly Forsvar pinpointed the radar and hydrophonic stations on the Baltic coast from which N.A.T.O. identifies and tracks Soviet bloc warships. Which certainly provides a measure of the Fifth Column that ... _ _ _ Que Robert Close connaisse bien John A. Gregussen est significatif. |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Dim 1 Mai 2022 - 16:53 | |
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 12 Mai 2022 - 11:03 | |
| La liste des membres de l' " Internationale de la Résistance " est assez longue. Il est intéressant d'y retrouver Robert Close et Jack Wheeler. (...) Pour rappel, Jack Wheeler est dans le carnet de téléphone de Elio Ciolini (1991). _ _ _ Pour information : https://www.fgbrdkuba.de/presse/artikel/1987-propagandisten-des-krieges.pdf |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 12 Mai 2022 - 16:42 | |
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mer 18 Mai 2022 - 15:34 | |
| https://powerbase.info/index.php/Rogue_Agents_-_1977-1980_-_Election_Fever
(...) Besides the person of VdB, a further complication for the serial Martens governments (there would be nine in all) was the coalition's reluctance to deploy American Cruise missiles, decided by NATO in December 1979 – deployment at the Florennes airbase would only begin in August 1984 with the first sixteen Cruise missiles becoming operational in March 1985. Needless to say, such hesitation was vociferously condemned by the Chairman of the National Committee on Defence Problems, General Close. After publishing an article in the magazine NATO's Fifteen Nations which accused a senior Socialist member of the government coalition of being consciously or unconsciously manipulated by Soviet propaganda against deployment, a head-on confrontation between the general and the government could no longer be avoided, and Close was dismissed from the National Committee on Defence Problems in February 1980. Following his dismissal, Close resigned from military service and within months joined VdB's CEPIC friends in LIL and the post-Damman MAUE, increasingly using the LIL bulletin Damoclès as a vehicle for his views as well as delivering the same message to the high-level international audience attending the March 1980 meeting of the AEPE, a speech denounced during a session of the Belgian Chamber of Representatives the following month (358). In March 1981, the recently-founded Belgian Liberal (i.e. Conservative) Parti Réformateur Libéral (PRL) created a PRL Committee on Defence and Security Problems; Close was its Chairman and soon published another swingeing attack on defence policy, Encore un effort et nous aurons définitivement perdu la Troisième Guerre mondiale [Another effort and we will have definitively lost the Third World War], co-written with Nicolas de Kerchove, VdB's former chef de cabinet and a Vice-President of the Association Atlantique who also sat on the new MAUE Board with Close (359). In November 1981, Close was elected to the Belgian Senate for the PRL; de Kerchove was his alternate Senator. With its Flemish counterpart, the PVV, the PRL would remain in government until 1987. Close would go on to be a central figure in the 1980s 6I propaganda campaign against the nuclear disarmament movement detailed below; he would also serve as World President of WACL in 1983-84, Vice-President of the General (Political) Affairs Committee of the West European Union (WEU) from 1986 on, President of Western Goals Belgium and a frequent Resistance International signatory. Close would continue as a PRL Senator until his resignation, disillusioned, in 1987; he died in 2003. (...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Mer 18 Mai 2022 - 17:23 | |
| https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/02/26/assez-de-palabres_2843216_1819218.html
Assez de palabres !
Défense européenne
Le Mouvement fédéraliste européen organise à Paris, le 26 février, un colloque sur la défense européenne. À cette occasion, trois participants à cette rencontre exposent ici leur point de vue. Cornélius Castoriadis évoque les menaces qui pèsent sur l'Europe : la " stratocratie " russe, la démographie du tiers-monde et la décomposition de nos sociétés. Le réveil des " européens " ne peut venir des États et des gouvernements mais des peuples. C'est à un sursaut plus classique que pense le général belge Robert Close : le renforcement du pilier européen de l'alliance. Pour Jean-Paul Pigasse, un système de défense des Dix n'est pas une utopie, mais les gouvernements sont-ils conscients de l'enjeu réel du débat ?
Par Le général ROBERT CLOSE (*)
Publié le 26 février 1983
Devant l'impuissance des hommes et la carence des institutions, on se prend à rêver à quelque coup de force qui, à l'instar de l'enlèvement d'Europe par le taureau légendaire de la mythologie grecque, arracherait notre continent somnolent à un monde velléitaire, voué à ces palabres et atermoiements où il semble se complaire.
Trois faits me paraissent essentiels pour l'avenir de l'Europe et de l'alliance atlantique.
Le premier, c'est la détérioration croissante des relations entre les États-Unis et l'Europe et l'élargissement de la faille entre l'Ancien et le Nouveau Continent.
Le deuxième, c'est le bouleversement de l'environnement stratégique. Pendant trente ans, les Européens ont accordé un poids exagéré à la dissuasion, faisant preuve d'une confiance aveugle dans l'automaticité d'une réponse stratégique nucléaire américaine en cas de menace directe sur l'Europe. Ces temps sont révolus et les illusions des Européens appartiennent au domaine du passé. On s'aperçoit, tardivement, hélas ! Que " le roi est nu " et que le renforcement des forces conventionnelles qui, au fil des ans, se sont rétrécies comme une peau de chagrin, est devenu inéluctable.
En troisième lieu, l'offensive psychologique menée contre le déploiement des euromissiles associés à la vague de fond des mouvements pacifistes et neutralistes pourraient conduire à terme à des conséquences incalculables.
Changement de cap définitif de la politique américaine vis-à-vis de l'Europe, retrait possible des contingents de la 7e armée U.S. stationnée en République fédérale, semi-neutralité d'une Allemagne divisée et livrée peut-être à l'arbitrage politique des Verts, lassitude croissante d'une opinion publique désinformée, incertaine, préférant croire à ce qu'elle espère plutôt qu'à ce qui est, incapacité des Européens de faire front et de parler d'une seule voix le seul langage qui convienne, celui de la fermeté.
Passons sur l'unilatéralisme suicidaire de ces démonstrations de masse, qui procèdent plus de sentiments affectifs que d'une saine logique, perdant donc toute signification dès lors qu'ils ne peuvent que faire la preuve d'une coupable absence de volonté de dépenses et catalyser le déclenchement d'un troisième conflit mondial. Comme le dit si justement Boukovsky : " Jamais, au grand jamais, la paix n'a été sauvée par le désir hystérique de survivre à n'importe quel prix " (1).
Sur le plan politique d'abord, il faut édifier sans tarder ce pilier européen de l'alliance dont on parle d'abondance sans jamais lui donner les moyens d'exister. La résolution récente du Parlement européen, selon les recommandations du rapport Haagerup (2), est peut-être un pas dans la bonne direction.
Sur le plan stratégique ensuite, où la confusion des idées n'a d'égale que l'irrésolution des partenaires, il est grand temps de passer aux mesures concrètes. Le renforcement des forces classiques ne deviendra réalité que par la vertu du nombre et pas uniquement par l'acquisition des matériels de plus en plus sophistiqués et dont le coût est quasi exponentiel.
L'Europe compte trois cent millions d'habitants.
L'alignement du temps de service militaire, porté à quinze mois au minimum, consacrerait à terme les sages dispositions de l'article 72 du traité instituant la défunte Communauté européenne de défense. Certes, il paraît impossible d'y revenir sans coup férir, mais les temps me paraissent mûrs pour une concertation accrue, une unification des doctrines, une standardisation effective des armements dont l'absence entraîne la rigidité des dispositifs tactiques et traduit dans les faits la balkanisation de l'Europe.
Confrontés à une triple menace, européenne, extra-européenne, dans ces zones périphériques où se trouvent nos intérêts vitaux, et interne, sur le front psychologique, les Européens se doivent de réagir, et de réagir vite, car le temps nous est compté.
En Europe, je crois à la vertu d'un système qui ajouterait la " dissuasion populaire " à la dissuasion nucléaire, selon l'exemple d'un pays comme la Suisse qui a approuvé qu'il existait une alternative au dilemme absurde " holocauste nucléaire ou capitulation ".
Hors d'Europe, par la mise sur pied d'une force d'intervention européenne et par l'élargissement d'une alliance qui d'Atlantique pourrait devenir tri-océanique, répondant ainsi à la stratégie globale et multiforme de l'Union soviétique.
Sur le front interne enfin, par la remobilisation des esprits, la " levée en masse " pour la bataille des idées que nous sommes peut-être en train de perdre, par une information précise et permanente, seule capable de faire pièce à l'insidieuse offensive psychologique, instrument préférentiel de la désintégration de l'Europe.
Ou bien nous tentons un vigoureux effort de redressement, non seulement possible mais indispensable, ou bien nous sombrons dans l'apathie et l'impuissance pour avoir écouté les furieux du pacifisme à tout prix qui préparent pour l'autre camp la corde qui servira à nous pendre.
Nul doute que notre liberté en fera les frais, mais ces moutons bêlants seront-ils encore là pour nous rendre des comptes ?
(*) Sénateur de Bruxelles, général en retraite.
(1) Boukovsky, les Pacifistes contre la paix, Ed. Robert Laffont, Paris, 1982.
(2) Haagerup, " Rapport sur la coopération politique européenne et la sécurité européenne ", Parlement européen, document 1-946 82 du 5 décembre 1982.
Le général ROBERT CLOSE (*)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Lun 13 Juin 2022 - 19:55 | |
| Interview du général Robert Close dans le numéro 6 de la revue " Confidentiel ". Propos recueillis par Paulo de Castro, assistant du rédacteur en chef Sixte-Henri de Bourbon-Parme, proche de Stefano Delle Chiaie. |
| | | HERVE
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| | | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Lun 27 Juin 2022 - 19:51 | |
| Voir
https://search.wikileaks.org/?query=%22Robert%2C+Close%22&exact_phrase=&any_of=&exclude_words=&document_date_start=&document_date_end=&released_date_start=&released_date_end=&order_by=newest_released_date#results
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Jeu 21 Juil 2022 - 15:34 | |
| La secte Moon est fermement ancrée dans la WACL. Un prédécesseur de Robert Close à la présidence de la WACL était Osami Kuboki, également chef de la secte Moon du Japon. Le général Close lui-même serait connu comme l'un des hommes de contact les plus importants de la secte en Belgique. Il a été remarqué lors de réunions organisées par la secte. _ _ _ Ridders van nuAndré Van Bosbeke (probablement une traduction automatique) https://archive.org/details/SocitsOccultesOrdresDeChevalerieContemporainsAndrVanBosbekeVFNonOfficielle _ Le général Robert Close aurait participé à une réunion de la secte Moon en 1985 à l'Hôtel Mendien (Paris). _ https://www.prevensectes.me/moon10.htm#2 Les généraux de l'empereur Moon Le Nouvel Observateur du 28 février 1985 titre ainsi son article pour rapporter la conférence qui s'est tenue au Salon Tocqueville de l'hôtel Méridien à l'invitation de " Causa ". La rencontre rassemblait notamment des généraux de différents pays pour discuter de la sécurité internationale. Le quotidien " Libération " du 19 février 1985, pour sa part, a longuement rendu compte de la réunion. _ _ _ http://www.tparents.org/UNews/unws9812/in_mem_kuboki.htm _ _ _ https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_mondiale_pour_la_libert%C3%A9_et_la_d%C3%A9mocratie Du 15 au 20 septembre 1970 se tient la 4e conférence, à Kyoto, au Japon; elle accueille 231 délégués, dont pour la première fois 60 délégués de la World Youth Anti-Communist League, formée en décembre 1969. La conférence de 1970 est organisée par l'International Federation for Victory Over Communism (IFVOC ou Kokusai Shokyo Rengo), présidée par Osami Kuboki, vice-président du chapitre japonais de la WACL et nouveau président de la WACL. _ _ _ Inside the LeagueAnderson (...) _ _ _ The Darkest Sides of Politics, II: State Terrorism, “Weapons of Mass ...Jeffrey M. Bale |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Robert Close Sam 23 Juil 2022 - 13:28 | |
| Le contexte de l'interview de Robert Close à Paulo de Castro (bien connu de Stefano Delle Chiaie) du trimestriel " Confidentiel"... https://books.google.be/books?id=2YiogAZSWB0C&printsec=frontcover&dq=stefano+delle+chiaie,+aquila&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Paulo%20de%20Castro&f=false (traduction) A Paris, des camarades travaillaient sur un périodique de politique internationale qui s'appellerait Confidentiel. C'est Gérald Penciolelli, futur journaliste et éditeur, qui m'a informé de cette initiative. En 1979, je suis parti à Paris et j'ai participé à une réunion de rédaction avec Gérald, Catherine Barnay, Paulo de Castro, Jean-Marc Teisseire, Ernest Bellomo et Alain Robert, leader de la PFN (Partie des Forces Nouvelles). Sixto di Borbone Parma, un animateur enthousiaste du projet, était également présent. _ _ _ https://www.contretemps.eu/extreme-droite-medias-financement-causeur-minute-elements-valeurs-actuelles/ Ernesto Mila Rodriguez raconte par le menu ses décennies militantes [17]. Il explique le « contexte » de la revue Confidentiel, une des initiatives politico-journalistiques de Penciolelli et Barnay. _ _ _ [17] « Fin 1979, lors d’un de mes déplacements réguliers à Paris, Delle Chiaie m’emmena au bureau d’une agence de communication dirigée par des membres des Forces Nouvelles, rue Malakoff, à deux pas de l’avenue de la Grande Armée. A cette époque, le premier numéro du magazine Confidentiel était en préparation, sous-titré « politique, stratégie, conflits ». C’était un magazine d’une centaine de pages au format néerlandais avec deux colonnes, abondamment illustrées et avec une mise en page soignée, consacrée à l’analyse politique internationale. La rédaction et les archives de cette publication se trouvaient dans une pièce du bureau, qui sortait trimestriellement pendant trois ans en quatre éditions nationales, française, italienne, espagnole et argentine. Officiellement, le magazine était publié par l’IREP, Institut de recherche et d’études politiques, présidé par Sixto Enrique de Borbón-Parma [Sixte-Henri de Bourbon Parme]. En avril 1980, sort le premier numéro de l’édition espagnole dont j’étais responsable. Cette initiative doit être replacée dans son propre contexte : le réseau de relations internationales mis en place à cette époque était avant tout un réseau informel de relations basé sur des expériences passées et des collaborations formées autour d’un groupe relativement restreint de personnes qui entretenaient des liens et des attaches communs depuis plus d’une décennie. Ce n’était pas seulement une structure militante, mais aussi et surtout un réseau de relations informelles qui se cristallisaient à certains moments et pour certaines actions. Sa gestation avait été longue et, en réalité, elle était l’addition de différents réseaux. En 1972, une sorte de «comité de patronage» a été créé, ce que nous avons appelé «le présidium» , composé de quatre «historiques»: le colonel SS Otto Skorzeny, qui avait libéré Mussolini de la prison du Gran Sasso et avait joué un rôle majeur dans les opérations spéciales du III Reich, Radu Ghenea, un exilé roumain résidant en Espagne et un chef de la Garde de fer roumaine, le commandant June Valerio Borghese, alors exilé en Espagne après avoir été contraint de prendre le chemin de l’exil après une tentative de coup d’État avortée en Italie et, enfin, Leo Negrelli, ancien ambassadeur de l’Italie fasciste à Lisbonne, résidant à Madrid. Avec ces quatre personnalités, ce que nous cherchions à faire, c’était d’établir un lien entre « l’ancienne génération » et la « nouvelle génération » de militants » « Le groupe Confidentiel, en fait l’IREP, était un autre de ces réseaux qui a bénéficié de l’existence d’un magazine extrêmement bien fait tant dans sa forme que dans son contenu. Le fait qu’il y ait eu quatre éditions nationales a facilité les contacts et les voyages et le fait qu’il s’agissait, apparemment, d’un magazine et non d’un parti, a favorisé le fait de pouvoir atteindre n’importe quelle instance avec votre carte de visite. Tout ce conglomérat apparemment déroutant, très bien défini pour nous, mais qui pour les médias et les services de sécurité de l’Etat, constituait un complot opaque et extrêmement difficile à pénétrer au vu des années de connaissance qui unissaient l’une et l’autre ses membres. A la fin des années 70 et au début des années 80, tout cet environnement était en pleine effervescence, chaque partie de chaque réseau fonctionnait dans sa zone d’influence. Les contacts se sont poursuivis et, accessoirement, une stratégie internationale a été théorisée. L’un des forums qui a facilité l’échange d’idées et la cristallisation de cette stratégie a été le magazine Confidentiel. Quelle était notre analyse à l’époque ? Relativement simple à exposer. Pendant vingt ans, il y avait eu un désaccord fondamental entre le colonel Skorzeny et d’autres anciens combattants allemands et italiens. Certains, comme Klaus Altman [Klaus Barbie], ont fait valoir l’impossibilité de continuer à lutter en Europe en faveur des idéaux anticapitalistes et anticommunistes qui tentaient de lutter contre l’hégémonie mondiale des États-Unis et de l’URSS. Altman [Klaus Barbie] a fait valoir que la situation géopolitique de l’Europe, occupée et divisée, théâtre principal d’une confrontation entre l’Est et l’Ouest au cas où la guerre froide serait devenue « chaude », empêchait le continent d’affronter un combat avec garanties de succès. Skorzeny, pour sa part, pensait qu’il était toujours possible de travailler en Europe, même s’il fallait le faire avec prudence et créer une structure clandestine et informative capable de jouer un avantage. Le commandant Borghèse était du même avis. Mais entre 1973 et 1977, beaucoup de choses se sont passées en Europe (les régimes portugais, grec et espagnol sont tombés) et une vague de répression a éclaté dans des pays comme la France et l’Italie qui ont anéanti des organisations entières et envoyé des centaines de militants en prison. De plus, il y a eu une offensive générale de l’extrême gauche qui n’a pas hésité à tirer sur nos militants et même à les brûler, eux et leurs familles, dans leurs maisons (comme cela s’est produit en Italie). De plus, l’activité des services de renseignement tendait à susciter des provocations qui s’adressaient directement aux militants de l’extrême droite européenne et dans ces conditions il était très difficile, voire impossible, de mener une lutte politique avec des garanties minimales de succès. En 1977, nous avons réussi à reconstruire une stratégie internationale. Bien qu’en Europe il était devenu impossible de travailler, dans d’autres zones géographiques une situation beaucoup plus favorable existait. Dans deux zones géographiques spécifiques, nous avons eu de très bons contacts. L’un était en Amérique latine où nos amis, membres de certains des réseaux que nous avons définis, étaient au pouvoir ou proches du pouvoir au Chili, en Argentine, au Brésil, en Bolivie, dans plusieurs pays d’Amérique centrale, en Uruguay et au Venezuela. De même, en Afrique un autre réseau formé autour d’un ancien député du Parlement portugais en tant que représentant des colonies, le noir, Antonio Batica, avait formé autour de lui l’Organisation pour l’Afrique libre qui regroupait les guérilleros anticommunistes du continent africain, entre autres à l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) ou aux soi-disant soldats de l’opposition algérienne. » « Il s’agissait simplement de créer un réseau international dont la « couverture » était un magazine géopolitique et qui nous permettrait de passer d’une frontière à une autre avec une excuse. En France, l’initiative a été parrainée par Gérard Pencionelli [sic] et Jean Marc Brissaud, tous deux d’Occident et plus tard des dirigeants d’Ordre Nouveau, d’où ils sont allés au PFN. En Italie, la force motrice était Adriano Tilgher, président de l’Avanguardia Nazionale. En Espagne, le responsable était moi [Ernesto Milà Rodriguez] qui, en même temps, était responsable des éditions argentine et chilienne, une traduction littérale de la version espagnole. Le magazine était trimestriel. Au premier rang de tout cela se trouvait un membre bien connu de la noblesse européenne [Il s’agit de Sixte-Henri de Bourbon Parme] » « Le premier numéro de Confidentiel, un luxueux magazine sous-titré « Politique, stratégie, conflits » était déjà paru. Dédié à la géopolitique et à la politique internationale, il était animé par le noyau central qui animait le Parti des Forces Nouvelles, une branche française de « l’euro-droite » qui avait Piñar et Giorgio Almirante comme piliers en Espagne et en Italie. Le Pen était alors un personnage considéré comme marginal dans l’extrême droite française. Le magazine a été publié par un cercle qui opérait comme une société de publicité de la rue parisienne Malakoff, à deux pas de l’avenue de la Grande Armée, l’Institut de recherche et d’études européennes. » |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Mer 27 Juil 2022 - 19:43 | |
| Dans les archives de Monique Garnier-Lançon relatives à Robert Close : Les flèches pointent vers des membres de la secte Moon. Robert Close a été proche de cette secte qui a soutenu l'extrême-droite et notamment le Front National de Jean-Marie Le Pen. Voir ce qui concerne Pierre Ceyrac : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Ceyrac_(homme_politique) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| | | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Robert Close Ven 12 Aoû 2022 - 18:35 | |
| https://www.knack.be/magazine/het-ongelijk-van-de-tijd/
11-06-2002, 22:00
Vorige vrijdag stierf prinses Lilian. Tot op het laatst probeerde de weduwe van koning Leopold haar historische gelijk te bewijzen.
(...) Vond Leopold onder meer in de fotografie en exotische reizen een nieuwe levensvervulling, Lilian bleef zich aan het gemankeerde gelijk vastklampen. Zij voelde zich altijd onheus behandeld door de geschiedenis en zeker na de dood van Leopold in 1983 bleef ze zich inspannen om dat aan te tonen. De publicatie van het boek Kroongetuige is daar maar één teken van. Ze schroomde niet om tegen het wetenschappelijke historische onderzoek in te gaan en wie haar hoogst persoonlijke visie op het verleden niet deelde, werd kortweg van een schandalige leugenachtigheid beticht.
Het overkwam Evrard Raskin, die over Lilian een verdienstelijke, maar haar zeer onwelgevallige biografie schreef, of de schrijver Pierre Mertens, die van haar zelfs een proces aan zijn broek kreeg. Ze schermde Leopolds archieven af en liet er alleen historici toe van wie ze dacht dat ze haar stellingen zouden bevestigen. Zo bleef ze zichzelf verder isoleren. Ze omringde zich in haar burcht in Argenteuil op het laatst alleen nog met een dernier carré van hoogbejaarde, aartsconservatieve militairen als kolonel Guy Weber en generaal Robert Close (die ze ook al een apologie op Leopolds houding tijdens de oorlog liet schrijven), jaknikkers of op koninklijke aandacht tuk zijnde paladijnen als kamervoorzitter Herman De Croo (VLD). (...)
(traduction)
La princesse Lilian est décédée vendredi dernier. La veuve du roi Léopold a essayé jusqu'à la fin de prouver qu'elle avait raison historiquement.
(...) Alors que Léopold trouve un nouvel épanouissement dans la vie, grâce à la photographie et aux voyages exotiques, Lilian a continué à s'accrocher à la mauvaise chose. Elle s'est toujours sentie injustement traitée par l'histoire et certainement après la mort de Léopold en 1983, elle a continué à faire des efforts pour le montrer. La publication du livre Kroongetuige n'en est qu'un des signes. Elle n'hésitait pas à aller à l'encontre de la recherche historique scientifique et quiconque ne partageait pas sa vision très personnelle du passé était simplement accusé de mensonge outrancier.
C'est arrivé à Evrard Raskin, qui a écrit une biographie honorable mais très malvenue sur Lilian, ou à l'écrivain Pierre Mertens, qu'elle a même poursuivi en justice. Elle a protégé les archives de Léopold, n'admettant que les historiens qui, selon elle, corroboreraient ses thèses. Elle a donc continué à s'isoler davantage. Elle finit par ne s'entourer dans son château d'Argenteuil que d'un dernier carré de soldats très âgés et archi-conservateurs comme le colonel Guy Weber et le général Robert Close (à qui elle a fait écrire une apologie de l'attitude de Léopold pendant la guerre), des "beni oui oui" ou des paladins avides d'attention royale comme le président de la chambre Herman De Croo (VLD). (...)
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