Bouhouche, Madani

L'annuaire téléphonique français donne une référence pour Philippe RIBLER :

33 6 53 33 84 68 ou en local 06 53 33 84 68 , situé à Beaucroissant ( quel programme) en Isère 38140.

serait ce notre Mdl ... qui enterre un confrère avec tant de hâte ?

Pour le "fun", éthymologie de RIBLER

ancien français : RIBER : se livrer ardemment au plaisir, folâtrer
RIBLER : courir la nuit, courailler, se livrer à la débauche.

Français moyen : RIBLER : A. voler, ravir, piller
B. débaucher, pervertir quelqu'un .

Ses ancêtres ne doivent pas croire à sa reconversion ... quel poids !!

damseaux

ssi vous connaissez la douce france vous allez constater que ds l'education nationale et ds la gendarmerie on vous derige vers une place au debut de votre carriere et cela peut etre hors votre region


après un certain temps les militaires (gendarmes) sont mutés car on ne veut pas qu'ils deviennent trop près de la population locale .


les enseignants peuvent muter aussi mais souvent ils restent longtemps ds un autre region si cela leur plait ou entre temps ils y ont rencontré des copains, amies.

c'est donc pas facile de retrouver le "homonyme" gendarmes si il habite mainteant à l'autre bout de la france


mais bouten est allé voir ds le barrineuf

il y a rencontre le légionnaire du coin et pe aussi les gendarmes du coin sait on jamais

@ K : la nomination de gendarmes ( ou gardes civils en Espagne, Carabinieri en Italie, etc ) dans des régions dont ils ne sont pas originaires, est une méthode pratiquée par toute police voulant un minimum d'efficacité.
Sous l'occupation, nos gendarmes étaient placés loin de leur brigades originelles ( cela évite le "copinage" avec la population...)
Je n'ai trouvé sur pages blanches françaises qu'un Philippe RIBLER, c'est tout. ( Je ne sais absolument pas s'il s'agit de notre Mdl ) Si Bouten a cherché à le joindre, tant mieux.
Mon opinion sur Bouten , et c'est personnel, dû à ce qu'il a écrit sur base des propos d'un certain "caramel", est qu'il manque de jugeotte, et qu'il écrit n'importe quoi sans se poser de questions :
Stand de tir dans cave pharmacie à saint Josse ,
Buslick admiratif du régime Nazi,
Buslick chef de bande ... sans citer un seul fait à l'appui de ses dires. ( Qu'a fait cette bande à cette époque? )

Les premiers extraits mis sur cette page sont du même tonneau : Depretre aurait désigné tel ou tel groupe comme auteur probable peu avant sa mort...( mais pourquoi donc a t il poursuivi les Borains ???? )
Si on ajoute que ces groupes sont d'extrême droite ( ou supposé tels) et constitués de petits délinquants, sans envergure, que l'on mélange des informations de diverses natures, on a de quoi remplir une page ... But 1ier de Bouten.

J'attends de voir s'il y a des éléments neufs et crédibles pour changer d'opinion.

Les tueurs six années d’enquête

Gilbert Dupont Paul Ponsaers

• Les enquêteurs sursautent quand ils appréhendent Buslik près de la jeep de Madani Bouhouche. Le nom de Buslik a en effet déjà été cité en octobre 1980 dans le cadre d’une affaire spectaculaire datant de l’époque où l’adjudant-chef Guy Goffinon ne s’intéressait pas encore à l’affaire Mendez mais était chargé de l’enquête sur l’affaire François dans laquelle étaient impliqués le Bureau National des Drogues, le BND, et l’Administration pour l’information criminelle, l’appellation officielle du BIC. Vers vingt-trois heures, le 9 octobre 1981, à Bruxelles, la gendarmerie de la chaussée de Louvain reçut un coup de téléphone anonyme par lequel un informateur prétendait fournir des renseignements précis sur un meurtre commis quelques jours plus tôt à Anderlecht. ‘Mes renseignements devraient intéresser l’adjudant Goffinon’, indiquait encore le mystérieux interlocuteur. Une localisation établit que l’appel provenait du ‘Drug Opera’, une taverne dans le centre de Bruxelles. A l’étage se trouvait un cercle privé fréquenté par des inspecteurs appartenant à divers services chargés de la lutte contre les trafics de drogues, et notamment des membres de la ‘Drug Enforcement Administration’, l’office fédéral chargé aux Etats Unis de lutter sur la planète contre le trafic des stupéfiants. Quelques agents de la DEA opérant à partir de l’ambassade américaine à Bruxelles avaient été cités dans le scandale du BND et la vaste affaire François.
  

Le 'Drug Opera' était situé coin rue Grétry et rue des Fripiers.
Le centre bruxellois de 'Hare Krishna', juste derrière le coin, dans la section de la rue Grétry entre la rue des Fripiers et le boulevard Anspach.
'Hare Krishna', c'est l'Association internationale pour la conscience de Krishna, en anglais International Society for Krishna Consciousness, en abrégé ISKCON.
En 1975, Serge Fransevitch achetait le château de Petite Somme à Durbuy.
En 1979, le château est racheté par ISKCON et prend le nom de Radhadesh.

http://www.radhadesh.com/en/history-castle/

ISKCON est une organisation qui a été impliquée dans des cas de lavage de cerveau et d'abus sur mineurs.

https://en.wikipedia.org/wiki/International_Society_for_Krishna_Consciousness#Litigation
http://articles.latimes.com/print/1999/jun/13/news/mn-46054
http://articles.latimes.com/print/2001/jun/30/local/me-16978
http://articles.latimes.com/print/2003/apr/30/local/me-krishna30
http://articles.latimes.com/print/2005/jun/26/local/me-krishna26

A propos de Frantsevitch:

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2281-serge-frantsevitch

G.Bouten: Tueries du Brabant Le Dossier, le Complot, les noms. Page 472.


Bouten : « Estimez vous possible que Dany ait travaillé pour un service secret ? »

Madame B. :« vous voulez dire pour la Sûreté de l'Etat ? »

Bouten : « Oui »

Madame B. :« ...J'avais l'impression que mon mari n'avait rien à faire de la sûreté de l'état, qu'il ne voulait ni l'impliquer ni la défendre. »

Bouten : « Et la CIA ou le Mossad ? En 1978 vous avez voyagé aux États-Unis avec votre mari et deux de ses collègues. Frank Eaton, un agent de la CIA avait organisé le voyage. »

Madame B. : « Je ne savais rien de ses activités. Il ne pouvait d'ailleurs rien dire pour des raisons de sécurité. »

http://www.ariegenews.com/news/news_4008_gendarmerie-de-lavelanet-une-retraite-bien-meritee.html


Facebook

https://m2.facebook.com/1456854514589238/photos/a.1456861791255177.1073741830.1456854514589238/1554138134860875/?type=1


on parle aussi de fermeture


complotistes & journalistes grouillez -vous

http://users.skynet.be/dosscrim/beijerbouhouche/index.html

Le dernier chapitre est intéressant

.
De namen uit de doofpot
Par Stef Janssens
(1998)










.

Il y a un moyen simple pour savoir si un "poulet" ou "agent SE" proche d'un mouvement y est par conviction ou pour renseigner son service : rédige t il des rapports sur ce mouvement ?

Si NON : y est par conviction personnelle
Si OUI : y est dans le cadre de ses fonctions .

Tant pour "poulet" que pour "agent SE", les réglementations internes INTERDISENT de côtoyer, ou de fréquenter des groupes subversifs , à fortiori d'en être membre... ou d'y donner cours ( cagoulé ou non )
Un seul rapport suffira donc à justifier la présence "accidentelle" d'un fonctionnaire dans un mouvement subversif et attirera l'attention du service sur la nécessité de surveiller ( ou non ) ce groupe.

Tout le reste n'est que littérature !

Je vous rappelle qu'à cette époque, même l'appartenance à un syndicat de fonctionnaires était INTERDITE tant aux militaires, qu'aux policiers ou agents SE.

.

.

Le polygraphe n'est pas fiable à 100%. Il doit l'être encore moins avec des gens capables de contrôler leurs émotions (ou carrément psychopathes) !

@Fanta ,

Merci pour ce doc intéressant, nice.

Madani Bouhouche, Citation :

'' Personnellement je trouve ces faits regrettables, et je pense qu'il serait extrêmement serein et pour

la justice et pour tout le monde que les auteurs soient découverts. . .(pincement de lèvres)''


Sans oublier qu'un psychopathe( parce que c'est e qu'ils sont lui et beijer) qui trouve des faits

regrettables, c'est qu'il n'en supporte pas les conséquences, pas qu'il est affecté émotionnellement ou

de quelque façon que ce soit par ces faits.


Lèvres pincées d'un individu : Signe de malaise et d'anxiété, se mordre les lèvres trahit

son surmenage et la peur de voir les choses lui échapper.


Bel exemple de racketteur sous la pression. . .Chacun son tour

Cordialement

j'invite les lecteurs à relire les derniers messages de R.B. ici sur cette ligne avant de partir du site


énervé et en constatant que je n'avais RIEN ! :

Citation :

Très constructif ! En claire, vous n'avez rien !

là il est en "échec" mais pas "mat"

devait j' avoir qqs chose ?  


oui ?.... mais je ne l'ai appris ds le bouqin de "beetgenomen"  édité des années plus tard ...et aussi en regardant les noms des rues alentour.

Beaucoup de ces messages sont plus que révélateur, comme la fois ou il s'emporte, et que Pierre

le dévoile en lui signifiant : '' En quoi cela vous dérange d'être traiter de juif?''.

Je ne retrouve plus le fil, mais plus 10 pierre. . .


. . .B.R. on t'invite à diner mercredi, tu nous parleras de ta jeunesse. . .


Cordialement

.

Je pense qu'il y a un détail vraiment interpellant sur lequel il est permis de se pencher; les peines effectives que vont réaliser les Daltons.

La loi Lejeune autorise à poser une demande de liberté conditionnelle au tiers de la peine effectuée. Ce qui ne signifie évidemment pas pour le justiciable lambda qu'il sera dehors au terme d'un an accompli s'il en a pris trois... faut pas rêver. L'appareil judiciaire a ses lenteurs et l'administration pénitentiaire ne possède certainement pas le maillot de leader dans le tour des prisons.

Le Milieu décrypte le résultat des procès beaucoup mieux que s'il avait les dossiers à disposition... Informé de ce détail par l'épidémie de morts violentes chez les individus trop bavards, ou trop enclins à collaborer, on instaura des "sanctions écran"... des peines ne se déparant pas trop des autres peines prononcées, mais qu'il était possible pour l'administration de moduler... avec bien entendu l'aval du ministère... car les mesures de grâces individuelles attirent un peu trop l'attention.

Or... Le Bonnot Band n'a balancé personne pour justifier une mesure de clémence... pas plus qu'il n'a restitué les sommes volées... et pire ! Il a refusé de restituer la dépouille de Zwarts.... je passe par pertes et profit le fait qu'un ex serviteur d'état plaçant ses connaissances au profit d'un crime s'expose (en pure théorie) à des peines renforcées.

Qui a bien pu intercéder auprès du ministère pour que les Daltons retrouvent la liberté au quart de peine ?

N'y aurait-il pas là un début d'explication sur tous ces effets de manche spectaculaires pour des résultats largement suffisant à attiser l’écœurement des familles de victimes ?

Michel-j à écrit :

'' Qui a bien pu intercéder auprès du ministère pour que les daltons retrouvent la liberté au

quart de peine. ''

. . .Et ce ministère à accepté. . .triste. . .

Cordialement

@ Michel-J,
Le B&B à je crois été acquitté du meurtre de Zwarts, ils n'avaient donc aucun intérêt à donner l'emplacement du corps.
Par contre et cela m'interpelle: Beijer a avoué être un espion russe et ce pendant ses états de service à la gendarmerie (armée belge), vous savez comme moi ce que cela veut dire, surtout qu'il se considérait en guerre et qu'il a même pris les armes contre un militaire (Vernaillen.
Or, lors de sa présence sur le forum, Bejer parlait souvent de ses droits à la pension comme si cela lui semblait tout à fait normal malgré ses aveux.
Cela pour moi est une belle confirmation que tout le monde ferme les yeux sur les agissements de ce personnage.
Alors: ou tout le monde s'en fout ?
ou il travaillait en réalité pour l'état belge ?
ou il fait chanter l'état ?

onion news :

si on commence a la fin de votre message il se peut que le message de tindemans ministre des affaires etrangères (?) serait interessant de retrouver concernant la valise diplomatique de  l'affaire zwarts
.
Si le conenu s'avère exact  il se peut que "his masters voice" a raison et que la valise contenait des info's utilisable a un chantage de l'institution étatique .

cette idee revient ds l'article sur "les pistes sulfureuses" où le journaliste dit que certains enqueteurs pensent que on avait demander au bed and breakfast de trouver les chanteurs mais qu'ils ont repris les preuves et l'ont utilisé eux même ou leur entourage .

ds ce contexte il est interessant de noter deux "présences"  aux portes arrières du chateau de...
une après wavre et une après beersel2.

et aussi les environs d'amitié et de clientèle de 3CC et le soudaine décès d'une ponte ....

mais avec des SISI on fait des Romy S.

----------


concernant la pension des duponts. Vu que ils n'étaient plus en service quand ils ont été jugés(1994) cela n'a pas d'influence sur leur droits acquis meme  pour l'affaire goff et ESI, VERNAILL.

C'est different pour Vernaill. et sa boite de vitesse ou la muraille maconnée pendant le service.

il a du faire appel à VDB ! pour garder un peu de droits lu qqs part .
Pour le technicien de belgacom qui a recu qqs milliers de francs pour aider Be ds ces écoutes il a tout perdu , même sa vie !

Citation :

Qui a bien pu intercéder auprès du ministère pour que les Daltons retrouvent la liberté au quart de peine ?

ds la pratique j'ai connaissance d'une affaire H jugé vers 1982 et le leader etait condamné a mort pour assassinat de gendarme.

apres avoir ete fortement mordu par des chiens de gardiens de prison à lantin il a ete liberé vers 1992 et deux apres il s'était reconverti en macron puis un ans aprs vers 1994 on le retrouve mort sur l'autoroute- perif avec des revolvers a bord d'un moto's accidenté.


les ccc ont refusé dela collaboration et ont été liberé avec max 18 ans

et la bande a bonnot , condamné vers 20 et 14 ans je pense donc mais bo liberé vers 2000? après
14 ans moins une interval d'un an cela fait quand même 13 années de tôle depuis 1986

donc 2/3 de leur terme et pas 1/4 je pense plus tôt

pas onion news

mais le soir par hasard:

http://archives.lesoir.be/congo-pilleurs-en-accusation-l-onu-epingle-les-libanais_t-20021022-Z0ME9V.html?queryand=Bouhouche&firstHit=0&by=10&when=-2&begYear=1997&begMonth=01&begDay=01&endYear=2005&endMonth=03&endDay=09&sort=dateasc&rub=ACTU&rub2=&pos=0&all=2&nav=1

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Congo Pilleurs en accusation L'ONU épingle les Libanais d'Anvers
LALLEMAND,ALAIN
Page 10
Mardi 22 octobre 2002
Congo
Pilleurs en accusation
L'ONU épingle les Libanais d'Anvers
ALAIN LALLEMAND
Un rapport d'experts des Nations Unies rendu public ce lundi soir à New York épingle 54 personnes et sociétés accusées de se livrer au pillage de la République démocratique du Congo, et recommande d'adopter des sanctions contre ces pilleurs présumés. Sur 23 sociétés citées, pas moins de 6 ont leur siège en Belgique.
Déjà mises sur le grill par la commission « Grand Lacs » du parlement belge (Le Soir du 4 octobre), les sociétés du Belge George Forrest « Entreprise General Malta Forrest » et « Groupe Forrest » figurent sans surprise au nombre des sociétés épinglées pour avoir mis la main de manière controversée sur quelque 3.000 tonnes d'un métal rare, le germanium.
Mais les diamantaires anversois singulièrement les Libanais d'Anvers sont également au coeur du rapport. Quatre des cinq sociétés diamantaires épinglées ont leur siège à Anvers la cinquième est localisée aux îles Caïman , et cette concentration géographique n'est pas due à la seule prééminence d'Anvers. En fait, les quatre sociétés « Ahmad Diamond Corporation », « Asa Diam », « Sierra Gem Diamonds Company » et « Triple A Diamonds » sont toutes liées à un même clan libanais, le clan Ahmad, suspecté par le service de renseignement militaire belge (SGR) d'être lié à la milice chiite Amal et au leader libanais Nabih Berri.
Dans les années nonante, « Asa Diam », « Sierra Gem » et « Triple A » avaient déjà été épinglées pour leurs relations avec l'Angola et les diamants de l'Unita. Par ailleurs, en septembre 1989, le clan Ahmad était venu au devant de l'actualité pour avoir été l'objet d'une attaque mortelle menée par l'ex-gendarme Madani Bouhouche. Si ce dernier a été condamné pour l'attaque, jamais le commanditaire de l'attentat n'a été identifié.
Quel est le profil du clan Ahmad ? Si on en croit les documents du SGR, la tête du clan Ahmad serait un certain Ali Said Ahmad, dont le nom apparaît dans les actes de plusieurs des quatre sociétés nommées par les Nations Unies, et qui aurait, entre autres activités, financé l'achat d'avions via le marchand d'armes Jacobus Witteveen.
Toujours selon le SGR, le clan Ahmad est lié par mariage à une autre famille libanaise, la famille Nassour : Les deux familles (...) ont été liées à l'impression de fausse monnaie, note le SGR. La famille Ahmad, via ses contacts avec \ Amal, disposerait de grandes facilités au Liban. Ils seraient actifs dans l'immobilier et seraient propriétaires d'une raffinerie. En contrepartie, ils administrent l'argent \ Amal et de Nabih Berri. Des investissements auraient entre autres été réalisés dans le secteur diamantaire à Anvers.
Quant à la famille Nassour, elle contrôlerait la société « Triple A Diamonds» et, toujours selon le SGR, a été mentionnée dans le cadre de dossiers de blanchiment d'argent de la drogue et de financement d'organisations terroristes au Moyen-Orient.·

ah les libanaises....

DEUX LIBANAIS ABATTUS A ANVERS
BELGA
Page 6
Lundi 4 septembre 1989
Deux Libanais
abattus à Anvers
Un commerçant libanais résidant à Anvers a été abattu et son frère grièvement blessé, samedi soir, par deux inconnus dans un appartement au 28 de la Jan Van Eycklei, à Anvers. La police s'efforce de reconstituer les éléments d'une affaire qui reste pour l'ins-tant ténébreuse.
Il était environ 19 h 15, samedi, lorsqu'un jeune Libanais de 18 ans, Bassan Ali Ahmad, visiblement choqué, s'est présenté au bureau de police de la Quinten Matsijslei. S'exprimant tour à tour en arabe et en anglais, le jeune homme expliqua aux policiers de garde que son père et son oncle avaient été abattus vers 19 heures par deux inconnus qui se sont enfuis en voiture.
Les policiers découvrirent un blessé grave au rez-de-chaussée de l'immeuble, Said Ali Ahmad, 30 ans, et, dans l'appartement du deuxième étage, le corps d'Ali Suleiman Ahmad, 40 ans, le père du jeune homme, mort d'une balle dans la poitrine. Des traces de lutte étaient visibles dans l'appartement.
D'après le jeune Libanais, un inconnu s'est présenté vers 19 heures à l'appartement, affirmant vouloir remettre un télégramme à son père. Rejoint ensuite par un homme armé, l'inconnu a sorti lui aussi une arme, a repoussé le jeune homme à l'intérieur et s'est engouffré dans l'appartement en compagnie de son complice où, sous la menace de son arme, il a ordonné aux occupants de s'asseoir.
Selon le jeune Libanais, son père aurait dit alors en arabe que les «armes des agresseurs n'étaient que des pistolets d'alarme» et les trois Libanais se sont alors jetés sur leurs agresseurs. Après une brève empoignade et, après avoir tiré plusieurs coups de feu, les agresseurs ont pris la fuite, poursuivis jusque dans la rue par Said Ali Ahmad, que les policiers retrouvèrent effectivement dans le hall de l'immeuble, blessé à la tête. Il a été hospitalisé et serait hors de danger.
Un témoin affirme avoir vu trois hommes s'enfuir dans une Mercedes de couleur noire. Mais, selon le jeune Libanais, rescapé de cette fusillade, les agresseurs étaient deux, de race blanche et s'exprimaient en anglais avec un accent étranger.
La police, qui dispose d'un signalement assez précis des agresseurs, s'efforce pour l'instant de trouver des mobiles à cette étrange affaire. On ne sait rien non plus pour l'instant sur les occupations de cette famille libanaise. S'agit-il de diamantaires ou de marchands d'ivoire? Selon le jeune Libanais, son passeport, et ceux de son père et de son oncle se trouvent dans la voiture familiale mais il ignore où celle-ci a été parquée. (Belga.)