Jean Deprêtre

Feu Follet a écrit:

Il s'agit d'un vrai personnage, haut en couleurs pour certains, arrogant, suffisant, narcissique pour les autres.  Son rôle dès le début dans cette enquête a été on ne peut plus néfaste.

Schlicker en avait peur au point d'obéir au doigt et à l'oeil à tous ses caprices, Baeyens s'en est plaint en CEP, seul Hennart a finalement bien composé avec lui.  Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a réussi à tirer son épingle du jeu...

Ses nombreuses forfaitures (voir code judiciaire !) restées à ce jour impunies sont un indice flagrant du rôle que cet homme devait jouer, et a pleinement joué, après avoir été nommé à ce poste par le gouvernement de l'époque.  Rappelons la destruction rapide de la Santana après l'affaire Dekaize, ses coups de pieds "médiatiques" dans les douilles au Colruyt de Nivelles, j'en passe sans doute...

Son arrondissement, devenu le dortoir des élites francophones friquées du "tout Bruxelles bien-pensant", et partant le nouveau centre d'intérêt potentiel des crapules à l'affut, était bizarrement le seul autour de Bruxelles qui n'était pas pourvu d'une brigade autonome de police judiciaire, début des années 80.  Ce ne manquait pas d'étonner certains, comme Candidus, si je me souviens bien.

Enfin son arrogance narcissique et sa suffisance dès qu'il ouvrait la bouche dans les media ont fini par le rendre ridicule.

Sur la fin de sa vie, il aurait rédigé un document d'une dizaine de pages qu'il a remis à la CBW ou aux magistrats qui en ont la tutelle (Martine Michel? ; De Valkeneer? ) Est-ce exact? L'info a été partiellement éventée puisque les initiales des auteurs potentiels des tueries ont paru dans un article de Gilbert Dupont. Tous sont Brainois et le géant serait I.R
Cette lettre existe-t-elle? A-t-elle été versée au dossier? Si oui quels devoirs ont-ils été ordonnés pour vérifier cette piste fournie par Deprêtre (très tardivement mais l'homme habitait avec sa famille dans la localité des suspects désignés !!!)

Feu Follet a écrit:

Ses nombreuses forfaitures (voir code judiciaire !) restées à ce jour impunies sont un indice flagrant du rôle que cet homme devait jouer, et a pleinement joué, après avoir été nommé à ce poste par le gouvernement de l'époque.  Rappelons la destruction rapide de la Santana après l'affaire Dekaize, ses coups de pieds "médiatiques" dans les douilles au Colruyt de Nivelles, j'en passe sans doute...

Et parmi ceux que vous passez, je retiendrai toujours l'expertise négative du Ruger de Cocu réalisée par les allemands et restée de nombreuses années dans un tiroir.
Et Deprêtre de prétendre qu'il n'était pas au courant alors qu'il exigeait de tout connaître dans son palais de justice.
Et pourtant, il est parti avec tous les honneurs lors de sa mise à la pension.
Je comprends mieux pourquoi Cocu, a envoyé, De Valkeneers sur les roses.

Il était malin consacré à ca vie professionnel
il donnait l'impression de détenir des secret
A croire qu'il roulait pour le camp adverse
était il manipulé ou au service d'une cause

pami75 a écrit:

Sur la fin de sa vie, il aurait rédigé un document d'une dizaine de pages qu'il a remis à la CBW ou aux magistrats qui en ont la tutelle (Martine Michel? ; De Valkeneer? ) Est-ce exact? L'info a été partiellement éventée puisque les initiales des auteurs potentiels des tueries ont paru dans un article de Gilbert Dupont. Tous sont Brainois et le géant serait I.R
Cette lettre existe-t-elle? A-t-elle été versée au dossier? Si oui quels devoirs ont-ils été ordonnés pour vérifier cette piste fournie par Deprêtre (très tardivement mais l'homme habitait avec sa famille dans la localité des suspects désignés !!!)

Cette lettre est vraie, en tout cas je me souviens de son dernier entretien pour la télévision quelques mois avant sa mort, où il dit au journaliste qu'il a redonné la liste à la CBW, comme il l'avait fait dans un rapport de synthèse lors de son dessaisissement.  Les noms qu'il avait donnés, et qui ont partiellement filtrés dans les articles de G. Dupont, sont ceux de membres de la "Bandes des Sudistes", qui écumaient la zone entre Braine et Waterloo au début des années 80.  Une sorte de gang local, qui effrayaient les habitants, mais que tout le monde connaissait.

Le problème est qu'il n'y a pas davantage de preuves objectives contre eux, ni même de liens ténus avec les faits qui nous occupent.  En outre, si le juge Lacroix n'a pas menti en 2007, à part Bouhouche, tous les gens qui ont été cités au-moins une fois dans le dossier avaient donné volontairement un échantillon ADN, et aucune correspondance n'a jamais pu être trouvée.

Mais J.D. n'en démordait pas: sa piste "grand banditisme" était forcément la bonne, et c'est pourquoi il a tant insisté sur les Sudistes...  Et comme ça avait failli marcher avec les Borains...  

Feu Follet a écrit:

pami75 a écrit:

Sur la fin de sa vie, il aurait rédigé un document d'une dizaine de pages qu'il a remis à la CBW ou aux magistrats qui en ont la tutelle (Martine Michel? ; De Valkeneer? ) Est-ce exact? L'info a été partiellement éventée puisque les initiales des auteurs potentiels des tueries ont paru dans un article de Gilbert Dupont. Tous sont Brainois et le géant serait I.R
Cette lettre existe-t-elle? A-t-elle été versée au dossier? Si oui quels devoirs ont-ils été ordonnés pour vérifier cette piste fournie par Deprêtre (très tardivement mais l'homme habitait avec sa famille dans la localité des suspects désignés !!!)

Cette lettre est vraie, en tout cas je me souviens de son dernier entretien pour la télévision quelques mois avant sa mort, où il dit au journaliste qu'il a redonné la liste à la CBW, comme il l'avait fait dans un rapport de synthèse lors de son dessaisissement.  Les noms qu'il avait donnés, et qui ont partiellement filtrés dans les articles de G. Dupont, sont ceux de membres de la "Bandes des Sudistes", qui écumaient la zone entre Braine et Waterloo au début des années 80.  Une sorte de gang local, qui effrayaient les habitants, mais que tout le monde connaissait.

Le problème est qu'il n'y a pas davantage de preuves objectives contre eux, ni même de liens ténus avec les faits qui nous occupent.  En outre, si le juge Lacroix n'a pas menti en 2007, à part Bouhouche, tous les gens qui ont été cités au-moins une fois dans le dossier avaient donné volontairement un échantillon ADN, et aucune correspondance n'a jamais pu être trouvée.

Mais J.D. n'en démordait pas: sa piste "grand banditisme" était forcément la bonne, et c'est pourquoi il a tant insisté sur les Sudistes...  Et comme ça avait failli marcher avec les Borains...  

Je me demande néanmoins si Deprêtre sur la fin n'a pas souhaité envoyer un signal. Certains éléments de cette piste mène vers Overijse et un trafic d'armes. Dans lequel les noms de Bouhouche et Mendez apparaîtraient. Vrai ou faux, Me Magnée a posé une question claire au juge Hennuy sans réponse à ma connaissance. Léon Finné habitait Overijse et pratiquait le tir. En compagnie des deux autres?

Feu Follet a écrit:

pami75 a écrit:

Sur la fin de sa vie, il aurait rédigé un document d'une dizaine de pages qu'il a remis à la CBW ou aux magistrats qui en ont la tutelle (Martine Michel? ; De Valkeneer? ) Est-ce exact? L'info a été partiellement éventée puisque les initiales des auteurs potentiels des tueries ont paru dans un article de Gilbert Dupont. Tous sont Brainois et le géant serait I.R
Cette lettre existe-t-elle? A-t-elle été versée au dossier? Si oui quels devoirs ont-ils été ordonnés pour vérifier cette piste fournie par Deprêtre (très tardivement mais l'homme habitait avec sa famille dans la localité des suspects désignés !!!)

Cette lettre est vraie, en tout cas je me souviens de son dernier entretien pour la télévision quelques mois avant sa mort, où il dit au journaliste qu'il a redonné la liste à la CBW, comme il l'avait fait dans un rapport de synthèse lors de son dessaisissement.  Les noms qu'il avait donnés, et qui ont partiellement filtrés dans les articles de G. Dupont, sont ceux de membres de la "Bandes des Sudistes", qui écumaient la zone entre Braine et Waterloo au début des années 80.  Une sorte de gang local, qui effrayaient les habitants, mais que tout le monde connaissait.

Le problème est qu'il n'y a pas davantage de preuves objectives contre eux, ni même de liens ténus avec les faits qui nous occupent.  En outre, si le juge Lacroix n'a pas menti en 2007, à part Bouhouche, tous les gens qui ont été cités au-moins une fois dans le dossier avaient donné volontairement un échantillon ADN, et aucune correspondance n'a jamais pu être trouvée.

Mais J.D. n'en démordait pas: sa piste "grand banditisme" était forcément la bonne, et c'est pourquoi il a tant insisté sur les Sudistes...  Et comme ça avait failli marcher avec les Borains...  

Cette lettre a donc été versée logiquement en procédure. Je pense qu'il serait utile que quelqu'un qui y a accès se débrouille pour la publier

Il y avait tout de même des éléments solides sur les borains.
Que serait-il arrivé lors de leur procès si l'expertise du pistolet à la bolognaise n'était pas intervenue?
Si on ne peut pas remettre en cause la vérité judiciaire, on peut en revanche se demander s'ils fréquentaient des noms cités dans le dossier.

Je suis sûr que Gilbert Dupont de la DH en possède une copie. On pourrait lui demander de la publier ici. Mais je suis quasi certain qu'elle ne nous apportera rien. C'était une lubie de sa part, obnubilé qu'il était par sa volonté de ne pas voir atteintes les bases de l'Establishment qu'il a passé toute sa vie à défendre.

On peut se rappeler de son attitude après les premiers rapports de la BSR de Wavre sur l'attaque de l'armurerie Dekaize. Dès qu'il s'est agi de constater l'existence d'une piste d'extrême-droite, il a passé son temps à renâcler, au point de faire avoir des ennuis disciplinaires aux gendarmes. Et quand il a "tenu" les Borains, il ne voulait plus les lâcher. Il voulait un scénario "de droit commun" le plus banal et crapuleux qui soit.

J'ai vraiment autant de mal à imaginer les Sudistes organiser les 3 attaques de 1985, et dézinguer des civils d'entrée de jeu, avant de braquer les magasins... Cela n'exclut par leur participation à certains faits de la première vague, tout comme celle des Borains. C'est vrai que certaines questions n'ont pas été vidées à ce sujet. Et la thèse envisageant le mobile politique à la seconde vague n'est pas incompatible avec l'utilisation (ou instrumentalisation) de petites mains criminelles pour certains faits. On pourrait parler du vol de l'Austin, du vol de la canardière à Dinant, de choses à l'apparence ordinaire qui font maintenant partie de la liste des méfaits attribués aux TBW. Vaste débat.

(à vérifier si l'information ne vient que de X2 ; Claire-Anne ? Anne-Sophie ?)

Voir

https://billiongraves.com/grave/Claire-Anne-Depretre/23829799





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https://pnws.be/





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https://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=454&p=2

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https://www.dhnet.be/actu/faits/2002/08/09/des-predateurs-lui-avait-dit-sa-fille-KKY7NPQVMBDXTPARQSPHKNSXXY/

''Des prédateurs'', lui avait dit sa fille

Propos recueillis par A. J.
Publié le 09-08-2002 à 06h00

Claire-Anne, aujourd'hui disparue, fut à l'origine de l'expression

Des prédateurs!... Le procureur Deprêtre n'est jamais avare de de cette expression quand il évoque les tueurs du Brabant. Il ne s'attribue pas la paternité de cette trouvaille. Il nous a expliqué pourquoi, avec une émotion qu'il a eu du mal de contenir.

Dans son bureau du palais de justice de Nivelles où il nous a reçu, il nous a demandé de regarder derrière nous. Sur un meuble se trouve la photo de sa défunte fille Claire-Anne. `C'est elle qui m'en a parlé, évoque-t-il. C'était un soir où elle était un peu mieux que d'habitude dans sa terrible maladie´.`Je venais de rentrer tard du travail. Elle m'attendait. On a discuté de son état. Elle m'a alors demandé: Papa et tes tueurs?´

Jean Deprêtre nous raconte que pendant un quart d'heure, vingt minutes, il lui a parlé de ces terribles affaires qui faisaient tant de victimes pour des butins si dérisoires. `Elle avait aussi étudié la criminologie, souligne-t-il. Elle m'a dit abruptement : mais papa, tes tueurs, ce sont des prédateurs!´

Jean Deprêtre a de suite fait sienne cette remarque qui correspondait, à ses yeux, à la situation exacte sur le terrain d'action des malfrats. `J'avais trouvé que cette description collait à cette bande du grand banditisme. Ils sortent, ils frappent et tuent puis ils rentrent dans leur tanière... exactement comme des prédateurs´.

Jean Deprêtre l'a gardée en mémoire. `Un jour, avec l'accord de mes supérieurs hiérarchiques, j'ai accordé une interview à la télévision suisse romande´, raconte-t-il. `Pour la première fois publiquement, j'ai utilisé le mot prédateurs. Cette expression a été reprise par d'autres journalistes dont des belges, qui s'en sont moqués. L'un d'eux a titré à côté de ma photo : Une nouvelle perle à mettre au bêtisier des tueurs du Brabant : le procureur du Roi parle de prédateurs! J'ai failli sortir de ma réserve ce jour-là...´