Jean Deprêtre

Procureur du Roi du parquet de Nivelles fut chargé du dossier des tueries du Brabant Wallon au début de l'enquête.

catch phrase:
"des prédateurs je vous dis des prédateurs !"

Source : La Dernière Heure, 9 aoôut 2002

Pourtant après Alost, Deprêtre parlait encore de prédateurs et franchement après un carnage pareil, ce mot n'avait plus de sens.

Bonjour,
Sauf en mémoire de sa fille ?

Suite commentaire de : swansongunsung
Dans : Sujet: Re: De Bende van Nijvel (Guy Bouten)

Quelqu'un aurait-il des nouvelles de ce magistrat ? Quand est-il parti en retraite, etc...

Merci

Je l'ai eu au téléphone il y a quelques mois concernant un membre de sa famille qui a été victime.

Il est à la retraite depuis 3 ou 4 ans, je pense.

Trisch a écrit:

Je l'ai eu au téléphone il y a quelques mois concernant un membre de sa famille qui a été victime.

Il est à la retraite depuis 3 ou 4 ans, je pense.

Il est même parti en grand seigneur avec tous les honneurs dus à son rang.
C'était un serviteur de l'état avec tout ce que cela pouvait signifier.

Marc a écrit:

Suite commentaire de : swansongunsung
Dans : Sujet: Re: De Bende van Nijvel (Guy Bouten)

Quelqu'un aurait-il des nouvelles de ce magistrat ? Quand est-il parti en retraite, etc...

Merci

Voici quelques éléments de réponse :
Nivelles Le parquet change de chef ce mardi Exit Deprêtre et ses certitudes

HAQUIN,RENE; BRENY,RENE
Mardi 19 novembre 2002
A 67 ans, le chef du parquet de Nivelles prend sa retraite. Il aura été le procureur le plus décrié du Royaume. Le juge d'instruction Eslander lui succède.

Nivelles

Le parquet change de chef ce mardi

Exit Deprêtre et ses certitudesPORTRAIT

RENÉ HAQUIN

Vanité des vanités, tout est vanité... J'espère ne choquer personne en disant que je suis inspiré par le livre de l'Ecclésiaste (la Bible), que je connais par coeur. Un livre d'amertume et d'espoir. Je dirai pourquoi je pars avec une certaine amertume. Et je ne parle pas ici des tueries du Brabant. Nommé en mars 1980, je suis un procureur du printemps. L'automne est arrivé, mais attention, l'été n'est pas fini. Je pars avec l'espoir...

Chef du parquet de Nivelles depuis 22 ans, Jean Deprêtre a 67 ans ce matin. L'âge de céder la place. Il aura sans doute été le procureur le plus décrié du Royaume. Désobligeant à l'égard tant du ministre de la Justice de l'époque que de membres de la commission parlementaire d'enquête sur le banditisme et le terrorisme, mis devant elle en question sur base d'accusations de plusieurs magistrats de Nivelles, mais défendu par le parquet général de Bruxelles, le procureur de Nivelles ne tient plus qu'à un fil, avions-nous écrit (« Le Soir » du 1er juillet 1989.)

Il n'en fut rien : C'est un fil d'acier, m'avait alors dit un ami. J'ai été décrié, traîné dans la boue par des vaniteux ! Aujourd'hui je dirais, sans orgueil : Pourquoi ne pas sortir par la grande porte ?

Homme de certitudes, fougueux, Deprêtre parle avec le panache qui imprégnait déjà dans les années 70 ses réquisitoires de premier substitut, attaché aux affaires criminelles, aux moeurs et à l'antidrogue au parquet de Bruxelles. Puis est venu le temps de la souffrance : la maladie et de la mort de Claire-Anne, un de ses trois enfants. Depuis, le visage s'est cisaillé. Le masque s'est renfrogné. La moue s'est mise à la Donald Duck. Le regard appuyé est devenu pesant comme un palais de justice, le geste plus tranchant, le ton plus autocratique, qui passe sans transition de l'orage au murmure.

On l'a accusé d'avoir saboté l'enquête sur les tueries. Sur l''enquête, il réplique :

Pinon, les ballets roses, Latinus. On s'est perdu dans toutes les directions. On a fait un faux procès à la gendarmerie. Des bêtises. En toute honnêteté, j'ai toujours pensé (il martèle ses mots) que c'étaient des pré-da-teurs. C'est le mot qu'utilisait ma fille Claire-Anne, quand nous en parlions. La nouvelle loi sur la prescription donne aujourd'hui aux enquêteurs jusqu'en 2015. Qu'ils continuent à chercher. Ils trouveront !

Deprêtre parlait déjà ainsi dans les années 80. A l'époque, on n'était nulle part, rectifie-t-il. On n'avait pas l'ADN, pas de table d'écoute, aucun moyen sophistiqué. Savez-vous que j'ai fait personnellement mettre sous Zoller (sous repérage téléphonique) des personnes suspectes (NDLR : dont des journalistes...). Que j'étais à la limite de la légalité ou de l'illégalité, comme vous voulez.

Oui, on le savait.

Au procès D'Orazio, l'avocat Michel Graindorge lança aussi à l'adresse de Deprêtre qu'il mettait plus de zèle à traquer les syndicalistes et les ouvriers que les tueurs du Brabant.

Réaction à la Hugo : Mon père, chef comptable aux carrières de Quenast, a rejoint son peloton en mai 40 pour aller garder les forges de Clabecq. Averti le 17 mai de l'approche des Stukas allemands, il a couru dans toute l'usine pour ordonner à ses hommes de se mettre à l'abri. Il rejoignait son PC quand une bombe a éclaté à quelques mètres. Il a eu la main droite arrachée. Dans l'affaire de Clabecq , nous n'avons pas fait un procès aux syndicalistes ou aux ouvriers. Simplement un procès à la violence. J'ai rappelé pour la circonstance que dans les années 70, mon prédécesseur, Paul Delcorde, avait poursuivi les syndicalistes de la CSC qui avaient mis à sac l'imprimerie Havaux. Delcorde avait ainsi terminé son réquisitoire : Vienne le triomphe de la violence et vous pleurerez sur la liberté perdue ! Puis le procureur Deprêtre passe du murmure à l'orage et tonne : Paul Delcorde ! Né à Rebecq ! Comme moi !

C'est Jean-Claude Eslander, juge d'instruction à Nivelles, qui succède à Jean Deprêtre.·

Je replace ici les aveux faits par Deprêtre au journaliste Guy Bouten:


"Je connais le cerveau de la bande. Il habite en Brabant Wallon. C'est un ex-criminel qui doit avoir maintenant une septantaine d'années. Je ne peux pas communiquer son nom. Jamais j'ai voulu influencer l'enquête dans un sens ou dans l'autre."

Une chose m'interpelle dans cette déclaration de Deprêtre :

- N'est-il pas soumis à un devoir de réserve également? A-t-il le droit de faire ce genre de déclaration?
- A l'opposé, refuser de donner le nom du tueur n'est-ce pas faire de la rétention d'information?

Ce n'est pas dans le style de Deprêtre, ou bien, il commençait à perdre ses tartines.

Commentaire sur certaines pressions ? Une explication plausible de ses allégations "tres personnelles" ??
Confer :

http://anneesdeplomb.topdiscussion.com/documents-de-eveline-f35/x2-t1120.htm

Une piste autre que x2 ?

C'est quand même super ! Autant d'années à cirer le parquet de Nivelles et les pompes grand-bruxelloises pour acquérir un mot supplémentaire de trois syllabes à son vocabulaire. Ah ! Vanité....

homme dangereux !

Developeren aub.

Je ne connaissais pas cette personne et elle ne me connaissait pas non plus. Alors pourquoi ce procureur s'était-il acharné sur moi pendant des années ? J'ai du porter l'affaire devant le Procureur Général près de la Cour de Cassation pour lui demander d'intervenir !
Si quelqu'un veut développer alors qu'il fasse des recherches côté "affaire Sablon"...tableaux de maîtres...
Intéressant aussi les liens entre le labo du Dr.Noel, Sablon, Larose, Demetter, Delhuvenne...et puis Noel - Zwirn / Larem-New Larem. Biorim...
et bientôt la boucle sera bouclée...qui sait ?

Source : Le Soir, 17/2/1993

Je susi très étonné que personne n'ait ajouté au sujet du procureur Depretre que ses idées d'extreme droite et son apartenance à l'opus dei ont bien évidemmet orienté les enquêtes. Tant que les gens s'orientaient sur des fausses pistes, Depretre gardait les infos connues par lui dans son tiroir.

Bienvenue AH,

C'est un élément important en effet, cela dit je pense l'avoir déjà lu sur le forum (ce post n'est pas le seul où on parle de lui).
D'un autre côté je ne suis pas sûr que cela ait été "prouvé".

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Interview de depretre dans le soir demain , monsieur connait 5 noms du coté de la bande des sudistes et bien évidement s'obstine encore à bien préciser que la piste de l'extreme droite
a été explorée dans tous les sens et y a RIEN .
Bref c'était des PREDATEURSSS.

kael a écrit:

Interview de depretre dans le soir demain , monsieur connait 5 noms du coté de la bande des sudistes et bien évidement s'obstine encore à bien préciser que la piste de l'extreme droite
a été explorée dans tous les sens et y a RIEN .
Bref c'était des PREDATEURSSS.

Cela a été dit où? (RTBF?)

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