Beersel, 23 décembre 1982

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réseau de bars a prostituées ......

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C.P. a écrit:: A la lumière d'informations complémentaires et fiables récemment reçues, je souhaite continuer à démystifier cette affaire, tout en sachant parfaitement qu'il y a de nombreuses contradictions avec d'autres informations déjà énoncées :

1) Il est probable que José Vanden Eynde se soit heurté aux malfrats à l'étage, il y a eu bagarre (José n'est pas un froussard, il est même très courageux!). D'où les traces de coups relevées sur la tête et les bras, et la porte de la chambre en face arrachée de ses gonds. Il est maîtrisé, jeté sur son lit et dans un premier temps ses mains sont maintenues à l'aide de son écharpe, et dans un deuxième temps, il est ficelé avec le fil du téléphone arraché à cet effet.

2) Selon un expert en nœuds consulté à postériori, ces nœuds ont été faits à la va-vite, ils n'ont rien de spécial! Dixit cet expert.

3) La malheureuse victime a dû beaucoup se débattre et s'occasionner des brûlures là où les fils de téléphone serraient le plus fort. Doit-on conclure qu'il n'y a jamais eu de" torture à l'aide de brulures de cigarette"? Tout porte à le croire selon cette version, exit donc le mythe du petit vieux torturé pour Dieu sait quelle raison.

4) Il est possible que la résistance acharnée de José ait rendu un des deux auteurs enragé au point qu'il lui tire d'abord deux balles dans la tête, et dans un second temps lui place sa serviette éponge sur la tête et tire encore plusieurs fois de manière compulsive.

5) Le lien avec Constantin Angelou est faible et ne semble basé sur rien de concret. Bien qu'ils aient tous deux travaillé pour la même compagnie de taxi, ils n'officiaient pas dans le même secteur. De plus, il n'apparaît pas de courses à destination de l'Auberge du Chevalier dans le régistre d'Angelou.

Conclusion, le vol de denrées est bien le mobile du crime, comme à Maubeuge chez Piot et à Wavre chez Dekaise, le vol de numéraire également, car il vident le portefeuille des victimes (Dekaise, Gradzki, Seykens), quand il en ont l'occasion, à Maubeuge, c'est le tiroir caisse à été fracturé). Tout semble bon à prendre

Qui étaient-il? Deux personnes au moins, dont une connaissait les lieux (mais pas intégralement, puisqu'ils ont zappé la plus importante réserve de vin du restaurant). Ces personnes pourraient avoir rencontré José Vanden Eynde au cours de ses sorties, vu qu'il, je cite, [ aimait les femmes, le jeu et l'alcool quoique avec modération].

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Pas de lien, mais tué avec la même arme

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Je pense que même le plus incapable des légistes sait différencier des traces de liens de traces de brûlures de cigarettes.

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La competence des differents intervenants dans cette enquête est un sujet éminemment sensible , abstenons nous en pour l'instant ..

Merci !

» Tatouages
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» Beersel, 7 octobre 1983
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