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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mar 13 Déc 2022 - 14:47
On other links of Jean-Robert Debbaudt, we have those with the CEDADE, the Spanish neonazi hitlerian group. The neonazi of the CEDADE participated in the Montejurra massacre (9th May 1976) with Delle Chiaie and Massagrande.
HERVE
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mar 13 Déc 2022 - 14:57
Jean-Robert Debbaudt's newspapers published articles about the "Romanian community in exile in Madrid" in 1959 (in the period of Franco's dictatorship) probably through the links with Leon Degrelle.
HERVE
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mer 14 Déc 2022 - 8:48
Also, still by the Romanian "Stindardul" in Munich, it advertised on the monthly L'Europe Réelle by Jean-Robert Debbaudt, while the correspondence was received by Didier Renaud, member of the FANE.
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mer 14 Déc 2022 - 9:04
Jean-Robert Debbaudt had other links with the FANE through Guglielmo Somalvico (a neonazi of Ancona who wrote to Freda, member of Ordine Nuovo, while he was in jail) but the later broke the relations when Somalvico accused Debbaudt of not being enough antisemite.
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Jeu 15 Déc 2022 - 11:47
I am sure that Jean-Robert Debbaudt had direct contact at least with Clemente Graziani, because one of his letters was seized in Graziani's home.
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Undoubtedly there were links between the Aginter Presse and "IDW", starting by the Italian neofascist Giano Accame (speaker at the Istituto Pollio conference of 1965).
Accame told to the investigators on 2th April 1997 that Guerin Serac went to a book presentation of Jean Brune, where Giano Accame was present.
https://fr.metapedia.org/wiki/Giano_Accame
(traduction)
ADR : En ce qui concerne les relations avec des personnalités étrangères dont j'ai appris plus tard qu'elles étaient d'une manière ou d'une autre impliquées dans des affaires subversives, je me souviens d'un déjeuner avec une personne de l'agence Aginter Press à Lisbonne, je suppose qu'il s'agissait du célèbre Guerin Serac. Je me souviens qu'il est venu à une présentation du romancier français Jean Brune. Cette personne s'intéressait aux problèmes liés à la pénétration communiste en Afrique. Je me souviens que, comme la question ne m'intéressait pas, la conversation n'a pas eu lieu. Cependant, j'en ai déjà parlé dans ma déposition lors de la phase d'instruction du procès de Catanzaro pour le massacre de la Piazza Fontana.
ADR : Je connais Serafino Di Luia ; il n'y a pas eu de relation étroite d'amitié mais il avait l'habitude de traîner dans l'environnement que je fréquentais. J'avais l'habitude de le rencontrer avec Dantini, c'est avec ce dernier que j'étais très ami.
HERVE
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Ven 16 Déc 2022 - 11:55
The Extreme Right in Europe: Current Trends and Perspectives Uwe Backes, Patrick Moreau (2011)
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Far-Right Politics in Europe Jean-Yves Camus, Nicolas Lebourg (2017)
(...)
(...)
HERVE
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(...) Des centaines de criminels de guerre allemands, autrichiens, croates, belges, français et italiens qui ont reconstruit un petit IIIe Reich grâce à la complicité des phalangistes et aux bons offices des services de renseignement occidentaux qui font souvent appel à leurs services. Parmi eux, des personnalités comme Léon Degrelle, ancien chef des fascistes belges, à qui Hitler disait « si j’avais un fils, je voudrais qu’il soit comme vous », mort à Malaga en 1994 après avoir fait fortune avec les entreprises de construction qui ont construit des bases locales de l’OTAN, et, justement, Otto Skorzeny qui, depuis Madrid, dirige au fil des ans un intense trafic d’armes vers les dictatures latino-américaines mais aussi vers l’Égypte de Nasser. (...)
HERVE
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Sam 22 Avr 2023 - 12:08
Pour information, sur Netflix, en espagnol, sous-titres en français :
Otto Skorzeny, le dangereux itinéraire d'un ancien nazi
Les liens entre Otto Skorzeny et Klaus Barbie sont impressionnants (et inquiétants).
Il faut y ajouter Stefano Delle Chiaie et Léon Degrelle.
Selon l'historien Ralph Gamis, le réseau auquel est lié Skorzeny est le même que celui qui a conduit à l'assassinat de John F. Kennedy.
Selon Magnus Linklater ("The Fourth Reich", page 203), Klaus Barbie est venu deux fois en Espagne et a rencontré Degrelle et Skorzeny.
Dans le "cercle d'amis" à Madrid, Magnus Linklater cite le général Karl Wolff.
En 1943, Karl Wolff est nommé chef « suprême » de la SS et de la Police pour l’Italie puis, en 1944, chef militaire pour le pays : il y remet la reddition des forces allemandes début mai 1945.
(...) Cette opération, aujourd’hui connue sous le nom d’opération Sunrise ou opération Crossword, réunissait de hauts représentants des puissances belligérantes et des médiateurs suisses pour négocier la capitulation des forces allemandes en Italie du Nord.
Les participants à cette rencontre étaient le général SS Karl Wolff, le major général américain Lyman L. Lemnitzer et le major général anglais Terence S. Airey, tous habillés en civil. Cette réunion avait été organisée par Allen Dulles, directeur de l’Office of Strategic Services (OSS) à Berne, un service de renseignement rattaché au ministère de la Guerre américain, et par son bras droit, le germano-américain Gero von Schulze-Gaevernitz. Le baron italien Luigi Parilli, l’officier du service de renseignement suisse Max Waibel ainsi que le créateur et directeur de l’Institut Montana Zugerberg étaient également présents. Des adjudants, des secrétaires, des traducteurs et des gardes du corps venaient compléter ce groupe qui était constitué d’au moins vingt personnes. Les Russes, eux, étaient absents. (...)
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mar 25 Avr 2023 - 11:52
The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ... Jeffrey M. Bale
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In the German-occupied north of Italy Mussolini set up the Italian Social Republic (Repubblica Sociale Italiana, or RSI) to continue the war as part of the Axis. Led by Borghese, Decima Flottiglia was revived, as part of the National Republican Navy (Marina Nazionale Repubblicana) of the RSI with its headquarters in Caserma del Muggiano, La Spezia. By the end of the war, it had over 18,000 members, and although Borghese conceived it as a purely naval unit, it gained a reputation as a savage pro-fascist, anti-communist, anti-resistance force in land campaigns alongside the German forces, under the command of SS General Karl Wolff.
(...)
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The Ghost: The Secret Life of CIA Spymaster James Jesus Angleton Jefferson Morley
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Mar 25 Avr 2023 - 16:10
Top Nazi: SS General Karl Wolff Jochen von Lang
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Si les cas de Speer et de Von Braun sont célèbres, d’autres ex-responsables nazis moins connus constituent les chapitres les plus instructifs. Le cas le plus ahurissant est sans doute celui d’Otto Skorzeny, l’ancien chef des opérations spéciales de la SS, expert en infiltrations, en désinformation et en opérations de commando (c’est lui qui a sorti Mussolini de sa prison en 1943).
Otto Skorzeny en 1943 puis 1945, Koblenz, Bundesarchiv.Il est récupéré par la CIA qui pense que « dans le conflit qui se profile entre l’Est et l’Ouest après la défaite hitlérienne, ne serait-ce pas une faute majeure que de laisser un tel homme inutilisé ? » Sous un faux-nom, il devient homme d’affaires en cheville avec la CIA.
Par l’intermédiaire des Américains, il prend contact avec la DST en France où il met en place des centres d’entraînement secrets destinés aux membres des Stay Behind, cellules de l’OTAN destinées à prévenir l’infiltration communiste. Il parfait la formation du bataillon parachutiste de choc, bras armé du SDECE. Dans la foulée, il organise l’élimination d’agents communistes en Afrique et en Indochine, « aide » l’OAS et ses anciens amis nazis en cavale. Incroyable paradoxe, cet ancien SS est recruté… par le Mossad qui le charge « d’éliminer, capturer ou, a minima obtenir le départ d’Égypte des ingénieurs allemands travaillant sur les missiles ».
« Les Israéliens n’auront pas à se plaindre de leur nouvelle recrue : lors de plusieurs voyages en Égypte, elle met au jour les coordonnées des ingénieurs qui, pour la plupart, s’y étaient installés grâce à lui et en localise d’autres arrivés depuis. Et quand ce n’est pas lui-même qui se charge de les éliminer (comme Krug à Munich), c’est le Mossad qui officie », raconte Eric Branca.
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Le Roman des damnés: Ces nazis au service des vainqueurs après 1945 Éric Branca
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John F. Kennedy concluded after the Bay of Pigs that the reappointment of Allen Dulles as Director of the CIA had been a mistake. We are told, however, that he still could not understand how a man so intelligent and so experienced could be so wrong. Dulles’s account of his part in arranging the surrender of German armies in Italy sixteen years earlier offers important clues; it also illuminates the way in which Dulles helped set in motion the events that we know as the Cold War.
This is not his intent, of course. Dulles was wartime OSS Chief in Switzerland. During March and April 1945 a leading Nazi in Italy, SS General and Obergruppenführer Karl Wolff got in touch with him. Dulles’s book is a detailed account of how this “contact” was used to facilitate the surrender of German forces in Italy a few days before V-E Day. The publisher promises the book will convey “the breathless excitement of a fictional thriller.” However, it contains no sex, little sadism, only an occasional episode, in the woods at a Swiss villa. There is excitement in this tale, but to sense it one must know a good deal more than Dulles tells about its bearing on the great issue of 1945: whether the World War II alliance could be followed by peaceful relations among the Great Powers.
Hitler was sure it could not, and, of course, in the end he was right. Convinced that disputes between the Allies could save the Third Reich, he and his subordinates tried to foment trouble during the last months of the war. His underlings maneuvered both to curry personal favor with the Americans and British and to save Germany from the Russians. Wolff made his approaches to Dulles in Switzerland. Wolff’s SS boss. Himmler, suggested a deal to Count Bernadotte: “In order to save as great a part of Germany as possible from a Russian invasion I am willing to capitulate on the Western Front in order to enable the Western Allies to advance rapidly towards the east.” This bait was offered all over Europe; the trouble, of course, lay in the hook, and Dulles knew it: “It would have been a simple matter for the Germans to let word leak to the Russians that some secret negotiations were going on…that the Allies were running out on them.”
IT WAS A “REAL DANGER.” Yet it was a risk Dulles was willing to take; he begged Washington to let nothing interfere with his efforts to produce the surrender of a million men. Washington was dubious. The Germans had been ordered to fight to the last man. Talk of surrender was high treason, and Hitler was hanging Generals on the slightest evidence of insubordination. The only result of bargaining talks would be to arouse Soviet suspicions. So Dulles’s first request for permission to open a channel to the Germans was refused.
Dulles was not put off. More to the point, his chief “unofficial” assistant in such matters, a naturalized citizen of German origin, was “not the kind of man to give up easily.” Dulles trusted Gero von S. Gaevernitz, and he especially trusted Gaevernitz’s judgment of the Nazis. Gaevernitz (who did much of the work on Dulles’s book) seems to have made the most of his favored position to urge the wisdom of dealing with Wolff. An alibi was soon devised to cover Dulles in Washington. He would be able to say that he was “only trying to arrange a prisoner exchange”; and Gaevernitz and Dulles tentatively opened communications with Wolff.
Dulles chose an inopportune moment; for the Nazi interest in these talks seemed to confirm known Nazi designs at the time: American and British armies were racing into Germany from the West, while the best units Hitler could muster were being deployed against the Red Army. Hitler’s tactics added meaning to Churchill’s warning that “the Russians may have a legitimate fear of our doing a deal in the West to hold them back in the East.” (Probably Churchill’s main aim was to avoid giving Stalin an excuse for making separate surrender deals elsewhere in Europe.) As Dulles’s communications with Wolff went forward, the Prime Minister felt that in order to eliminate Soviet suspicions, the Russians would have to be allowed to participate.
On March 8, 1945 Dulles met with Wolff. The Russians, however, were not invited, and all hell broke loose. Ambassador Harriman was treated to a blast of Molotov’s temper: “The Soviet Government sees not a misunderstanding, but something worse…” Stalin cabled directly to Roosevelt that, on the basis of these talks, the Germans were moving three divisions from Northern Italy to the Soviet front! Roosevelt replied that Dulles was merely opening a channel of communications: if and when surrender discussions took place, the Soviet Union would be represented. Now the Russians were incredulous. Stalin replied that his advisers were certain surrender talks had taken place; they believed they had already produced an agreement “to open the front to the Anglo-American troops and let them move east.”
We do not know, specifically, whether the Nazis used Dulles’s talks to divert troops to the east, or to divide the Allies by spreading this fear; nor does Dulles enlighten us much on either point. He admits that Wolff spent two suspicious periods with Hitler and Himmler in Berlin during the course of the talks, but for the most part Dulles is content to take Wolff’s word that he was acting in good faith. That the talks had the profoundly grave effect Hitler desired, however, is now beyond doubt. Their effect was made far more serious at precisely this time by British tactics on the Polish issue, which, quite unlike Churchill’s approach to surrender talks, were so violently anti-Soviet that Roosevelt felt London was “perfectly willing for the United States to have a war with Russia at any time and…to follow the British program would be to proceed to that end.”
DULLES DOESN’T TELL US much about this either, but it is not too much to say that the suspicions arising from these events in early 1945 set in motion the first important hostilities of the Cold War: Stalin raised major doubts that the alliance would be transformed into a postwar organization by announcing that Molotov would not come to the April 25, 1945 San Francisco U.N. Charter-writing Conference. Historians have generally attributed Stalin’s displeasure to the fact that the Soviet-sponsored Government of Poland had not been invited to the Conference, but Dulles’s book provides evidence that far more fundamental suspicions were involved. Stalin’s cables amounted to an open accusation of betrayal by Roosevelt. In Washington, counter-fears and counter-accusations erupted. Roosevelt’s responding cable was strong: “I am certain that there were no negotiations…at any time…Frankly, I cannot avoid a feeling of bitter resentment toward your informers, whoever they are, for such vile representations of my actions or those of my trusted subordinates.”
It is a commonplace today that CIA maneuvering often gives substance to Moscow’s worst fears about American policy. The Secret Surrender shows that this destructive tradition began with the CIA’S wartime predecessor, the OSS. The book gives substance to Stalin’s charge in 1945 that what can only be called surrender talks were held; and it shows that the solemn pledges Roosevelt offered at the time were false. Whether the President was aware of what was going on we do not know. But we do now know that the talks Roosevelt disavowed nevertheless took place. Dulles’s book presents us with facts showing how ridiculous was the American claim that negotiations with the Nazis would not involve the issue of surrender.
Indeed it was impossible to avoid the issue. That was why such high ranking men as Generals Lemnitzer and Airey of the Allied Command came to Switzerland to meet Obergruppenführer Wolff. (And why, of course, Stalin wanted to send his own generals.) On March 9, things had progressed so far that Dulles felt emissaries might meet to sign an agreement “within days.” Dulles reports exchanges on a variety of points related to surrender. He even tells us how his man Gaevernitz personally raised the broader question of surrender of the entire Western front. And he describes communications with the Nazis involving proposals to maintain “a modest contingent” of forces in German military hands as an “instrument of order” for the postwar period. Dulles writes that when Lemnitzer and Airey met Wolff, “We all realized that this was a major decision…It was the first occasion during the entire war when high-ranking Allied officers and a German general had met on neutral soil to discuss a German surrender…”
Not much came of all this, but Stalin, we must belatedly admit, was right when he urged Roosevelt to accept Soviet representatives at the talks in order to preclude suspicions. Some admitted as much in 1945. By early April Field Marshal Alexander realized that the Germans were probably using the talks to drive a wedge between the Allies. Finally, at the end of April, Washington also came to its senses and categorically ordered Dulles to break off all contact with the Germans. Moscow was informed that Soviet representatives were invited to be in on the next round of talks in Italy.
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Sujet: Re: Degrelle, Léon Jeu 27 Avr 2023 - 13:07
L'intérêt de cette recherche est de voir les liens Lyman Lemnitzer - Allen Dulles - Karl Wolff à la fin de la seconde guerre mondiale, tenant compte du fait qu'il y a eu des contacts ultérieurs entre Lyman Lemnitzer et Allen Dulles et que Karl Wolff aurait eu des liens avec Otto Skorzeny et Léon Degrelle à Madrid.
L'hypothèse d'une implication de la "nébuleuse" incluant Lyman Lemnitzer (29 août 1899 - 12 novembre 1988) , Allen Dulles (7 avril 1893 - 29 janvier 1969), Karl Wolff (13 mai 1900 - 17 juillet 1984) et Otto Skorzeny (12 juin 1908 - 6 juillet 1975) dans l'assassinat de J.-F. Kennedy (22 novembre 1963) mérite d'être approfondie.
Quelques années plus tard, Lyman Lemnitzer sera en contact avec Paul Vanden Boeynants (22 mai 1919 - 9 janvier 2001) et le roi Léopold III (3 novembre 1901 - 25 septembre 1983) à l'occasion du transfert du SHAPE ; il a également rencontré Robert Close (30 avril 1922 - 8 décembre 2003).
A noter aussi : les liens entre Paul Vanden Boeynants et Douglas MacArthur II (5 juillet 1909 - 15 novembre 1997), ambassadeur en Belgique entre 1961 et 1965, notamment lors de l'opération «Dragon rouge» du 24 novembre 1964.
Douglas MacArthur II et Lyman Lemnitzer se connaissaient. Voir notamment
DE NOUVELLES ELUCUBRATIONS TELEVISEES DE JEAN-MARIE LE PEN LE CONSIDERABLE CHEZ DEGRELLE
Publié le 23/05/1992
De nouvelles élucubrations télévisées de Jean-Marie Le Pen
Le «considérable» chez Degrelle
Scandale belge à Paris: sur TF 1, au «Droit de savoir» de Patrick Poivre d'Arvor sur le Front national, Jean-Marie Le Pen a déclaré jeudi (voir notre «Grille sur le gril» en page 13): Je crois que Degrelle n'a pas été accusé de crimes de guerre. Il a été condamné par contumace mais propose depuis plusieurs décennies d'être jugé publiquement. La Résistance belge - une trentaine de personnes, je pense - n'a pas accepté ce défi. Je serais à la place de ces résistants, j'en aurais fait autant car ces gens n'ont pas la même dimension. C'est une affaire belge dans laquelle je ne veux pas interférer mais j'ai lu Léon Degrelle: c'est une personnage considérable, historique et ses livres sont remarquables.
Ces propos ont indigné nombre de téléspectateurs belges. Il importe d'en relever les lourdes incongruités afin d'éviter que, dans l'esprit de certains, le silence ne passe pour une sorte d'acquiescement.
L'ÉLOQUENCE DES CHIFFRES
Dès les mois d'octobre 1944, Degrelle a été condamné à mort, par contumace, pour coopération militaire avec l'ennemi. Lorsque, plus tard, la Justice instruisit l'affaire des otages de Bouillon, exécutés, à la demande de Degrelle, après que le frère de celui-ci eut été exécuté par la Résistance, la Belgique réclama l'extradition du chef de Rex à l'Espagne, dans l'intention de le juger pour crime de guerre. Madrid refusa en invoquant le traité datant du XIXe siècle, la liant à la Belgique et qui stipulait qu'une livraison pour crime politique était exclue. P.-H. Spaak demanda l'aide des USA et de l'OSS pour localiser le fugitif. Degrelle obtint ensuite la nationalité espagnole qui interdit définitivement sa livraison.
La Résistance composée d'une trentaine de personnes? Qu'il suffise d'indiquer que plus de 13.000 opposants de Belgique furent exécutés par les Allemands durant la guerre! De plus, cette «insignifiante» Résistance a, selon une statistique rexiste, abattu 740 séides de Degrelle en 1943 et au cours des premiers mois de 1944.
Quant aux exploits que le «Beau Léon» couvrit de la stature «considérable» que lui attribue Le Pen, rappelons l'assassinat, «pour franc-maçonnerie», à Liège, par des légionnaires wallons, du député Horrent, du commissaire Matagne et de l'instituteur Boinem. Les assassins invoquèrent des ordres supérieurs. Cette ignominie ne fut pas isolée. Pendant l'offensive des Ardennes, en 1944, à Steinbach, les frères Léonard furent abattus par des gardes personnels du Voklsführer. Un document du Cercle politique de Rex, à Liège, stipule que la police rexiste sera copiée sur la milice de Darnand et que les hommes devront être avertis d'avoir à procéder à de nombreuses exécutions.
UN CRIME DOMESTIQUE
Francis Balace, chargé de cours à l'université de Liège, observe, pour sa part, que la police allemande enquêta sur l'assassinat du Sonderführer de la Luftwaffe, Pessl, que Degrelle accusait d'être l'amant de sa femme et dont le corps fut retrouvé, en avril 1943, près de la villa du chef rexiste. Des rapports allemands, adressés notamment à Himmler, désignent un garde du corps du «considérable Léon» comme exécutant.
Les admirations de Le Pen sont aussi douteuses que ses propos.
HERVE
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The castle’s highlight was an Arthurian-like round table for Himmler’s own dozen SS “Knights” that included Reinhard Heydrich; Himmler’s administrative deputy SS General Karl Wolff, who would surrender northern Italy to the Allies in 1945, thus eluding the hangman’s noose; and even their sometime rival, Chief of the German Order (Regular) Police, General Kurt Daluege, who would be hanged by the Czechs as a war criminal after the war.
(...)
When Himmler attempted to negotiate peace with the Allies in 1945, another bargaining chip with the Allies included the lives of the remaining Jews in those camps. He saw in Dr. Kersten a possibly useful negotiator who had contacts in Sweden, Finland, Holland, and Switzerland, where American OSS chief Allen Dulles was stationed. Indeed, SS General Karl Wolff opened his own negotiations with Dulles in 1945.